Le bien-être des porcs du Nivot

Les porcelets du Nivot (Crédit photo : Le Nivot)
Nous avons interviewé Daniel Coquil, responsable de l'exploitation porcine du Nivot. Le bâtiment de reproduction date de 2016. Il y a 26 places de maternité dont 8 cases ascenseur, 3 cases liberté et 15 cases standard ; 30 places en vératerie, un vérat, 84 places en gestante et une quarantaine de 20 places qui dure 70 jours. Le bâtiment d'engraissement comporte 900 places et 600 places de sevrages en 4 bandes avec 25 truies par bande. La portion de nourriture est de 125 g microdoses en plusieurs fois.
Daniel a obtenu un BTS Productions Animales en 1990 au Nivot. Ensuite, il a fait des remplacements jusqu'en août 1992, puis le service militaire. Il a ensuite travaillé en chambre d'agriculture du Finistère. Il dirige la porcherie du Nivot depuis septembre 2007. Pour lui le bien-être animal est très important. Les jouets sont obligatoires dans toutes les cases. Les truies gestantes sont en case liberté obligatoire depuis 2013 ; la mise en place de la biosécurité contre la fièvre porcine africaine date de 2020 et aussi l'eau à volonté.
Les projets de la porcherie du Nivot sont : mettre en liberté les truies 4 jours après l'insémination ; des essais d'aliments en maternité et en sevrage, et aussi mieux répondre à la demande des consommateurs. C'est un élevage formateur à but pédagogique, avec 1 personne sur l'atelier. Tout est automatisé mais il faut beaucoup de rigueur.
Raphaël Le Moine
et Ewen Nedellec
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