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Rencontre avec un fils de "Boche"
Souvent ignorés, les "enfants de la guerre" sont rarement médiatisés. Francis Boulouart s'attache à faire comprendre leur histoire à travers la sienne...
En 1943, Francis Boulouart naît à Calais en pleine occupation allemande. C'est un enfant de l'amour, amour interdit puisque sa maman est Française et son papa, un soldat allemand. Aléas de la guerre, Francis et sa mère ne le reverront jamais.
Adulte, Francis Boulouart se lance dans des recherches pour retrouver ce père. Le chemin sera long. En 1995, il rencontre ses frères et soeurs nés au foyer de la famille fondée par ce père dont il ne connaîtra que la pierre tombale. Il n'avait pas parlé à son entourage de cet enfant franco-allemand né pendant la Guerre. Dès lors, Francis est apaisé : la pièce qui manquait à son puzzle lui procure un sentiment de plénitude qui trouve son apogée lors de l'obtention de la nationalité allemande en 2009.
Ambassadeur insatiable de "l'association nationale des enfants de la guerre", Francis donne des conférences, comme celle à laquelle ont assisté les élèves de la classe de 1re Bac Pro AP et PH à l'Espace Culturel de Plabennec, en mars dernier.
Romain. J'admire beaucoup son frère allemand qui l'a accueilli à bras ouverts alors qu'il aurait pu lui tourner le dos. Après tout, c'était l'histoire de son père, pas la sienne.
Clément. Francis nous a profondément étonnés par sa facilité à parler sans difficulté d'une histoire aussi difficile.
Quentin. C'est presque incroyable qu'il ait pu avoir une vie normale et heureuse en dépit de ce qu'il a subi tout petit de par ses origines.
Dorian. Ca m'a surpris de voir avec quelle ténacité Francis s'était lancé dans la recherche de son père biologique. Car, pour nous Français, il était dans le "mauvais camp", du côté sombre de la guerre 39-45.
Yannick. Je trouve formidable que son frère lui ait offert des objets ayant appartenu à leur père. C'est symbolique car il s'agit d'une épingle à cravate, notamment, mais c'est très fort selon moi.
Antoine. J'ai ressenti beaucoup d'admiration pour Francis au regard de tout ce qu'il a traversé. Cependant, je pense que le fait de devenir le tuteur de sa petite soeur quand leur mère est décédée et que lui n'avait que 18 ans était particulièrement remarquable.
Les élèves de Première Bac Pro de la MFR de Plabennec.
Adulte, Francis Boulouart se lance dans des recherches pour retrouver ce père. Le chemin sera long. En 1995, il rencontre ses frères et soeurs nés au foyer de la famille fondée par ce père dont il ne connaîtra que la pierre tombale. Il n'avait pas parlé à son entourage de cet enfant franco-allemand né pendant la Guerre. Dès lors, Francis est apaisé : la pièce qui manquait à son puzzle lui procure un sentiment de plénitude qui trouve son apogée lors de l'obtention de la nationalité allemande en 2009.
Ambassadeur insatiable de "l'association nationale des enfants de la guerre", Francis donne des conférences, comme celle à laquelle ont assisté les élèves de la classe de 1re Bac Pro AP et PH à l'Espace Culturel de Plabennec, en mars dernier.
Romain. J'admire beaucoup son frère allemand qui l'a accueilli à bras ouverts alors qu'il aurait pu lui tourner le dos. Après tout, c'était l'histoire de son père, pas la sienne.
Clément. Francis nous a profondément étonnés par sa facilité à parler sans difficulté d'une histoire aussi difficile.
Quentin. C'est presque incroyable qu'il ait pu avoir une vie normale et heureuse en dépit de ce qu'il a subi tout petit de par ses origines.
Dorian. Ca m'a surpris de voir avec quelle ténacité Francis s'était lancé dans la recherche de son père biologique. Car, pour nous Français, il était dans le "mauvais camp", du côté sombre de la guerre 39-45.
Yannick. Je trouve formidable que son frère lui ait offert des objets ayant appartenu à leur père. C'est symbolique car il s'agit d'une épingle à cravate, notamment, mais c'est très fort selon moi.
Antoine. J'ai ressenti beaucoup d'admiration pour Francis au regard de tout ce qu'il a traversé. Cependant, je pense que le fait de devenir le tuteur de sa petite soeur quand leur mère est décédée et que lui n'avait que 18 ans était particulièrement remarquable.
Les élèves de Première Bac Pro de la MFR de Plabennec.