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Un partenariat qui va de soi à Pleyben

Après le spectacle, la joie sur tous les visages. (Crédit photo : MFR ed Pleyben)
Loca­le­ment, dès la créa­tion de la Mai­son de l’En­fance à Pley­ben en 2009, la MFR a tendu la main aux pro­fes­sion­nels enca­drants ainsi qu’aux élus locaux pour ins­tau­rer un par­te­na­riat actif. En plus d’ac­cueillir nos sta­giaires, il s’agissait de mettre en action nos élèves de bac pro Ser­vices aux per­sonnes et aux ter­ri­toires (SAPAT) lors d’ani­ma­tions auprès des jeunes enfants.
Aujour­d’hui, nous sommes réfé­ren­cés dans le pro­gramme des ani­ma­tions et dans la lettre d’in­for­ma­tions du Relais Assis­tant.e.s Mater­nel.le.s (RAM) de la région de Pley­ben. Ces ani­ma­tions mettent en pra­tique une théo­rie de seconde et de pre­mière SAPAT, de la connais­sance des ser­vices de la Mai­son de l’en­fance aux tech­niques d’ani­ma­tion en lien avec le déve­lop­pe­ment de l’en­fant.
A partir d’albums jeunesse L’ani­ma­tion avec le RAM s’est dérou­lée en plu­sieurs étapes. Les élèves, accom­pa­gnés des for­ma­teurs de la MFR, ont monté un pro­jet à par­tir d’al­bums jeu­nesse (Huguette la Vache, par exemple). Puis, en petits groupes, ils ont ima­giné une mise en scène, avec des réajus­te­ments régu­liers par les pro­fes­sion­nels. Scène, maté­riel, cos­tumes… doivent être adap­tés aux enfants. Les jeunes ont appris notam­ment que les masques peuvent faire peur aux tout-petits, il faut donc évi­ter leur uti­li­sa­tion.
Ne pas effrayer les enfants Trois ani­ma­tions ont été créées par les jeunes lycéens de la MFR et pré­sen­tées aux tout-petits Pley­ben­nois. Cela a été bien vécu par les jeunes. Adrien a gagné en confiance. Jus­tine aussi, grâce à la posi­tion de future ani­ma­trice sur une scène. Hugo se réjouit : « Nous avons appris à nous débrouiller avec les moyens du bord pour les acces­soires et le décor. » Et ils ont remar­qué qu’il ne faut pas faire masse – nous étions 28 – pour ne pas effrayer les enfants.
Avec cette mise en situa­tion, on voit de suite ce qui marche et ce qui ne va pas, ce que la théo­rie n’au­rait pas for­cé­ment per­mis. Et, constate Romane, « nous avons appris à nous maî­tri­ser. Comme nous n’avions pas envie de gâcher ce moment, nous avons res­pecté à la fois les enfants, les parents, les pro­fes­sion­nels et nous-mêmes. » Pers­pi­cace, Pau­line ajoute : « Il ne faut pas oublier que ces par­te­naires locaux sont d’éven­tuels employeurs. »
Patri­cia BARTHELEMY et Gaëlle COLOREC,
MFR Pley­ben.
 
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