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N° 15 - Novembre 2020 | www.oasis-caen.net |
Erasmus + : destination Pologne
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Bienvenue dans un autre monde !
Nous avons été en confinement du 17 mars au 11 mai. Quelle épreuve ! Il a fallu apprendre à travailler d’une autre manière.
Fini les copains, fini le bus et fini le réveil matinal ! Bonjour les classes virtuelles, les travaux à rendre, les vidéos à faire !
Nous devions nous filmer lors de techniques d’entretien et de techniques culinaires.
Confinés mais connectés !
Nous étions souvent connectés avec nos enseignants et si nous n’étions pas à l’heure en classe virtuelle, le lycée nous appelait pour nous réveiller.
Les classes virtuelles nous permettaient de retrouver nos camarades mais aussi les profs.
Certains élèves n’ont pas pu se connecter alors le lycée envoyait les cours par courrier. C’était moins motivant que de travailler ensemble. Nous avons testé un nouveau moyen de communiquer avec nos professeur, on a rencontré des problèmes de connexion, on n’entendait pas toujours bien.
Aujourd’hui 8 juin, nous sommes de retour au lycée avec des masques, un lavage des mains très régulier, des distances de sécurité mais qu’est-ce que c’est bien de revenir !
Matisse, Cécilia, Gabriel
et Bastian APR 1
Edito
Jamais un édito n’a été aussi difficile à écrire.
Certes beaucoup à faire mais je reporte surtout car ma tête se refuse à traduire à l’écrit toutes les émotions qui m’envahissent quand je veux me replonger dans les mois passés avant l’été.
Cette période, depuis le dernier journal a été tellement dense en évènements et moments de vie incroyables que, poser cela en mots, phrases, idées m’a semblé…, me semble… infaisable, insurmontable. Alors je n’essaierai pas …
L'importance
de l'accompagnement
Je vais juste remercier tous ceux qui ont, en présentiel ou en télétravail, déployé leur énergie et leur inventivité pour rester l’adulte référent rassurant, à l’écoute des angoisses diverses de ces jeunes lycéens renvoyés chez eux dans un moment où le besoin de notre présence était essentiel. Je souhaite souligner aussi l’importance de l’accompagnement réalisé par Marie-Claire TONNELLIER pour le suivi de l’équipe de professeurs et Céline LEDOYEN pour l’encadrement de l’équipe des éducateurs en charge des élèves à besoins particuliers tout au long de cette période de confinement, permettant d’éviter l’isolement et le décrochage des plus fragiles.
Une autre réalité a été aussi cette trentaine de résidents qui ont vécu leur confinement à l’Oasis, sans animation, pour beaucoup sans activités. La présence du service de restauration et de l’accueil a eu toute son importance pour limiter leur sentiment de solitude et enfin le retour de Clémentine.
Le déconfinement
et les gestes barrières
Puis… La reprise d’une vie déconfinée en juin, l’organisation de l’accueil des élèves ainsi que de l’application des gestes barrières avec, donc, des contraintes fortes… et, enfin, les vacances scolaires que tous attendaient tant.
Cette année aura été marquée par cette période particulière de crise sanitaire mais pas que…
L'apprentissage mené
à bien avec 37 contrats !
L’ouverture de formations en apprentissage, préparée depuis deux ans a, malgré la crise sanitaire, pu être menée à bien. Avec l’aide précieuse de quelques-uns, qui y ont cru et n’ont pas compté leurs efforts en juin et juillet, le résultat de notre travail a pu être concrétisé en 37 contrats d’apprentissage et je les en remercie.
Mais je sais que plus que ces remerciements c’est la joie de chacun des apprentis à la signature de leur contrat qui est leur récompense. Nous avons beaucoup appris et apprenons encore chaque jour pour accompagner cette mutation. Les débuts étant très prometteurs.
Et voilà une nouvelle année commencée, une année masquée, avec son lot de belles surprises comme l’incroyable adaptabilité des jeunes qui semblent heureux de venir au lycée.
Ce journal unique donc pour cette année 2019-2020 témoigne de moments importants d’avant et de pendant le confinement.
Françoise FANTAUZZO,
chef d'établissement
Images d'une fête de Noël en...chantée !
Noël à travers le monde
Noël est une fête universelle dont les traditions diffèrent d'un pays à l'autre. Les élèves d'APR 1 ont retenu plusieurs exemples. Tour d'horizon.
Des lutins au Danemark
Au Danemark, les maisons sont décorées d’étoiles et de cœurs, de bougies et de figurines représentant les "nisser", de petits lutins farceurs. La tradition dit qu’il faut leur donner un bol de gâteaux de riz à Noël pour ne pas être victime de leurs farces !
La loterie en Espagne
En Espagne, les fêtes de Noël (Fiestas Navideñas en espagnol) commencent le 22 décembre. Une loterie de Noël est organisée depuis 1812. Les Espagnols qui y participent espèrent gagner les importantes sommes mises en jeu. Cette tradition marque le début des festivités car les Espagnols adorent les fêtes.
Le 25, il s’agit du jour de « la Nochebuena » : un dîner de fête est préparé par toutes les familles. A minuit, les Espagnols assistent à « la misa del gallo », la messe de minuit. Rares sont les enfants qui reçoivent des cadeaux ce jour-là car en Espagne la tradition est toute autre.
Shopping au Royaume-Unis
Au Royaume-unis, on mange des chocolats qui ont la forme d’oranges : le terry’s chocolate orange. Apparemment 80 % des personnes au Royaume-Uni en mangent chaque année. On célèbre également le boxing day en faisant du shopping (à l’origine la tradition voulait que l’on distribue des cadeaux aux plus pauvres.)
La plage en Australie
En Australie, on passe Noël en plein air, à la plage. Il est devenu traditionnel pour les visiteurs internationaux qui sont à Sydney le jour de Noël d'aller à la plage de Bondi où viennent jusqu'à 40 000 personnes ce jour-là.
Des friandises au Congo
Au Congo, Noël se fête sous 35 degrés, il n’y a pas de neige et les Congolais prennent leur repas en plein air et après avoir mangé, ils discutent et dansent. Aussi, les Congolais sont croyants et vont beaucoup à l’église. Ils n’ont pas beaucoup d’argent donc le 24 décembre, ils reçoivent des bonbons, des biscuits , des jus de fruits et des sodas.
Du poulet au Japon
Pour les Japonais, Noël est une deuxième Saint-Valentin. Leur repas de Noël est composé d’aiguillons de poulet et d’un short cake. Aussi, pour les décorations, ils utilisent plus de 200 millions d’ampoules.
Des livres en Islande
En Islande, pour Noël, des livres sont achetés en guise de cadeaux pour le Jolabokaflod (flot de livres publiés et vendus), ils sont offerts en fin de repas et les Islandais passent leur nuit à lire. Cette coutume date de la seconde guerre mondiale lorsque les importations vers l'Islande étaient limitées.
La classe d'APR 1
Ces enfants qu'on peut voir en peinture
Dans le cadre de la co-intervention, la classe des AEPE1 (Accompagnant éducatif Petite Enfance) a participé à une sortie au musée des Beaux-Arts de Caen le mardi 8 octobre 2019. Cette visite avait pour but de montrer aux élèves comment les enfants étaient représentés du XVIIème au XIXème siècle.
Mythologie et croyances
Pendant cette visite, nous avons eu l’occasion de découvrir des tableaux avec différentes histoires sur la mythologie et les croyances. Aussi, jusqu’au XVIIème siècle, les enfants avaient une fonction symbolique dans la peinture, ils représentaient par exemple des émotions telles que l’amour. Par ailleurs, jusqu’au XVIIIème siècle, ces derniers étaient associés à des angelots, au ciel et aux choses irréelles, comme un symbole du sacré.
Ce qui est surprenant, c’est que dans la vie quotidienne, les enfants, jusqu’au XIXème siècle, étaient considérés comme des objets et non comme des personnes.
Enfin, à partir du XIXème siècle, certains tableaux représentaient l’enfant de manière plus réaliste, ils étaient dessinés tels qu’ils étaient. On a pu voir un tableau qui s’inspirait de « La petite fille aux allumettes » et qui montrait une enfant très pauvre. Ce qui était jusqu’alors caché pour ne pas déranger les plus riches qui ne voulaient pas connaître la réalité.
Céline et Céline, AEPE 1
Le panier d'automne à Saint-François
Le mardi 19 novembre 2019, dans le cadre de notre formation, le groupe B des AEPE 1 (Accompagnement Éducatif Petite Enfance) a eu l’opportunité de pouvoir se rendre à l’école primaire Saint François à Caen afin de réaliser deux activités avec des élèves de maternelle durant toute une matinée.
Nous nous sommes divisées en deux groupes de sept élèves afin de faire un roulement des deux activités auprès des enfants.
Des animaux
en feuilles séchées
La première activité intitulée « Le marché d’automne » consistait à faire un étal de fruits et légumes (choux, pommes, pommes de terre, carottes, poireaux, clémentines) pour que les enfants de la petite section au CM2 constituent un panier avec toutes ces denrées. Notre présence avait pour but de les aider à reconnaître les fruits et les légumes, les aider à les peser et à porter leur panier jusqu’à leur classe.
La deuxième activité consistait en un travail manuel avec les enfants de moyenne et grande section de maternelle. A l’aide de modèles réalisés en amont lors de nos cours d’animation, nous avons aidé les enfants à choisir et à réaliser un animal avec des feuilles séchées.
Ainsi, les enfants ont créé des papillons, des têtes de loup, des poissons et des hérissons. Les enfants étaient ravis de faire cette activité.
Nous avons réalisé ces deux activités en autonomie et cette expérience nous a permis d’apprendre à gérer un groupe d’enfants et nous a donné une approche de ce qui nous attendait en stage. Nous étions accompagnées par Mme Betton.
Céline Nicole et Céline Morel, AEPE 1.
Séjour en Pologne, le "Plus" d'Erasmus
Dans le cadre du Programme Erasmus Plus, destiné aux élèves des lycées professionnels, nous avons emmené huit élèves de notre lycée, de différentes sections pour un stage d’observation de quinze jours à Varsovie en Pologne.
Des méthodes d'apprentissages différentes
Sur place, nos élèves ont été accueillies par l’équipe pédagogique de l’Ecole trilingue de Varsovie.
Elles ont pu appréhender les différentes méthodes d’apprentissages entre la Pologne et la France.
Comme son nom l’indique, dans cette école, les élèves parlent trois langues (Polonais, Anglais et Français). La langue est enseignée comme un code de communication.
En effet, les enfants apprennent que s’ils veulent être compris par les différentes personnes qui les entourent, ils doivent parler un code différent (une langue différente) en fonction de la langue d’origine de leur interlocuteur. C’est une école cosmopolite qui accueille des élèves et du personnel du monde entier.
C’est un lieu très riche en rencontres. Ainsi, nous avons pu croiser des Anglais, des Français, une stagiaire algérienne et une Italienne, et bien sûr des Polonais qui sont très accueillants.
Nous avons toutes étaient chaleureusement accueillies et nous avons d’ores et déjà prévu d’y retourner dès que les conditions sanitaires nous le permettront.
Sandrine HOUNSFIELD et Jocelyne CAPRON,
professeures référentes
du projet Erasmus
Un séjour riche de rencontres !
Voici quelques témoignages et impressions des élèves qui ont participé à ce voyage :
Manon (1ère ASSP) : "Ce séjour m’a rendue plus autonome et responsable. Cela m’a permis de découvrir une nouvelle langue et une nouvelle culture et d’améliorer mon anglais. J’ai également pu apprendre à vivre avec d’autres personnes que mes parents ".
Amélie (1ère ASSP) : "C’est une expérience enrichissante qui nous a permis de gagner en autonomie. J’ai aimé découvrir un mode de vie différent du nôtre. C’est un voyage qui m’a beaucoup plu. Si c’était à faire, je le referai sans hésiter ".
Céline (AEPE 1) : "Je me suis améliorée en anglais. C’était un séjour très enrichissant au niveau du savoir-vivre avec les autres. J’ai fait de belles rencontres."
Clémence (1ère ASSP) : "C’est génial parce qu’on prend confiance en nous, parce qu’on doit être autonome et c’est super. J’ai adoré essayer de me faire comprendre en anglais. On fait comme on peut, moi je cherchais des mots similaires, je mimais. C’était assez drôle et personnellement, je ne peux qu’en garder un bon souvenir."
Julia (2nde ASSP) : "J’ai beaucoup apprécié mon voyage en Pologne. Il m’a permis de nouer des liens avec des élèves de mon lycée, de vivre deux semaines avec eux, de découvrir une école trilingue ainsi que de visiter la ville de Varsovie. C’est un bon souvenir que je ne risque pas d’oublier."
Des élèves ravies de leur séjour
Pascal, "le grand frère" prend sa retraite
Des élèves d'AEPE 2 ont interviewé notre cher surveillant Pascal, parti en retraite le 28 janvier 2020.
Depuis combien de temps travailles-tu au lycée L’oasis ?
Je travaille au lycée L’oasis depuis le 12 janvier 2012, donc depuis 8 ans.
Qu’as-tu fait avant de venir à L’oasis ?
Avant de travailler à L’oasis, j’ai travaillé pendant 28 ans dans une entreprise du bâtiment à Giberville. Je fabriquais des canalisations d’évacuation d’eaux usées et pluviales en béton. C’était un travail assez répétitif et physique, avec des charges lourdes à porter ; J’ai dû arrêter pour raison de santé, à cause de problèmes de dos.
Quel diplôme et quelle formation as-tu ?
Je n’ai pas de diplômes, Je suis donc ce qu’on appelle un autodidacte : j’ai arrêté mes études à l’âge de 16 ans car je voulais gagner ma vie et être indépendant rapidement. J’ai exercé un travail dans une chaudronnerie pendant 10 mois puis j’ai été embauché à Castorama à Hérouville-Saint-Clair au tout début de l’ouverture du magasin en 1976, jusqu’à mon départ au service militaire en 1979.
Comment es-tu arrivé au lycée L’oasis ?
Après avoir été licencié pour raison médicale dans l’entreprise de béton de Giberville, j’ai fait des bilans de compétences auprès de Pôle Emploi qui a estimé que celles-ci correspondaient à un niveau Bac + 2. J’ai ensuite dû constituer un dossier MDPH pour mes problèmes de dos, je relevais donc du service de pôle emploi : CAP emploi, destiné aux travailleurs handicapés. J’ai envoyé plusieurs CV adaptés à mon profil dont un au lycée L’oasis. La CPE du lycée m'a appelé dans la semaine et j’ai pris mes fonctions à L’oasis le jeudi suivant, en janvier 2012.
Qu’est-ce que tu as aimé dans le métier de surveillant ?
J’ai beaucoup aimé l’aspect relationnel de ce travail, ce qui changeait avec tous les emplois précédents. Le travail avec les jeunes a été une découverte enrichissante. Les élèves m’appelaient « grand frère » et j’ai bien aimé le rôle très varié que j’ai pu avoir auprès d’eux : surveillant, psychologue, infirmier, parfois gendarmes… J’étais multitâche !
Que comptes-tu faire pendant la retraite ?
J’ai beaucoup d’occupations et de passions : le bricolage, les parties de pêche, les balades à moto, l’entretien de mon aquarium et puis aussi la famille, je suis grand-père d’une petite fille…
Quel regard portes-tu sur ta vie professionnelle ?
J’ai eu une vie professionnelle chargée et variée, j’ai travaillé pendant 44 ans, je pense avoir bien mérité ma retraite !
Quels messages aimerais-tu faire passer aux jeunes de L’oasis ?
Je voudrais leur dire qu’ils doivent rester eux-mêmes, fidèles à ce qu’ils sont, à ce qu’ils aiment et à ce qu’ils veulent faire ; qu’ils soient sérieux dans leurs études et qu’ils réfléchissent bien aux conséquences de leurs choix pour leur avenir. Je leur conseille aussi de faire attention, d’être vigilants et prudents dans la vie en générale, personnelle et professionnelle.
Apolline, Pauline, Julie et Valentine
Des cours à double commande
Depuis le début de l’année scolaire, une nouvelle formule de cours a fait son apparition dans les emplois du temps : la co-intervention.
Il s’agit d’un cours qui rassemble deux professeurs sur une même heure : un professeur de matière générale (français ou mathématiques et sciences) et un professeur du domaine professionnel. Deux heures de co-intervention sont donc présentes dans l’emploi du temps en baccalauréat professionnel et trois heures en CAP.
Le regard des élèves
sur la co-intervention
« D’après nos regards d’élèves, la co-intervention apporte des connaissances avec différents points de vue mais on peut parfois constater des petits soucis de coordination entre les professeurs ».
« La co-intervention a des avantages car on peut voir facilement les liens qu’il y a entre les matières générales et professionnelles, ce que l’on ne voyait pas avant. C’est une nouvelle forme d’apprentissage » (élèves de 2nd Bac Pro). Après les premières heures, un constat se fait ressentir : plus les séances passent et mieux cela fonctionne.
Il faudra encore des réajustements mais les élèves ont compris toute l’essence de ce nouveau cours émanant de la réforme de la voie professionnelle : travailler autrement et ensemble.
Anne-Sophie LEPAS et
les élèves de 2nde Bac pro ASSP.
La vie à la Résidence Habitat Jeunes
Alexis Michel a occupé son logement à la Résidence Habitat Jeunes L'oasis de septembre 2014 à décembre 2019 et a trouvé depuis un logement autonome. Il livre ici son témoignage :
La vie en collectivité
Au foyer l’Oasis, j’ai pu rencontrer des personnes ayant les mêmes points de vue que moi, ce qui m’a permis d’échanger sur différentes expériences avec des résidents. J’ai pu faire connaissance avec des personnes qui me complètent sur certains points.
J’ai parfois eu des soucis avec d’autres résidents mais les animatrices ont été à mon écoute et ont apporté une réponse rapide à mon problème.
Les activités à la Résidence
La Résidence Habitat Jeunes L’Oasis propose de nombreuses activités pour différents jeunes qui peuvent les aider à avancer dans leur vie professionnelle et personnelle.
Mes activités préférées sont l’atelier cuisine, les blind-tests et les soirées à thèmes. De plus, des sorties au théâtre et des ateliers esthétiques ont été mis en place.
Il existe également d’autres animations que je trouve utiles pour moi, comme l’atelier confection de produits d’entretien ou l’atelier logement.
Alexis MICHEL
Résidence Jeunes
La Résidence habitat Jeune L'oasis à Caen accueille des jeunes entre 16 et 30 ans, qu'ils soient salariés, apprentis, stagiaires, étudiants ou demandeurs d’emploi, et leur offre une solution d’hébergement qui facilite la vie.
Une équipe attentive et formée est à l'écoute et accompagne ceux qui en font la demande dans toutes les démarches administratives : parcours d'insertion professionnelle, recherche d'emploi, formation, recherche de logement, gestion et entretien du logement, conseils budgétaires.
Aussi, des ateliers et soirées sont proposés par l’équipe socio-éducative et créent une ambiance conviviale.
La flamme du sport anime Franck
Franck SEME a 26 ans et a occupé son logement à la Résidence Habitat Jeunes L'oasis de septembre 2018 à mai 2020.
Il travaille aujourd'hui comme coach sportif privé et également en tant que moniteur éducateur dans un foyer de la protection de l'enfance. Il nous livre son parcours :
Depuis l’âge de 6 ans, je suis imprégné du monde du sport grâce à ma famille qui est hyper-sportive.
J’ai commencé par tester tous les sports pratiqués par la fratrie dont : le karaté, l’athlétisme et le football. J’ai fini par choisir ce dernier car il me semblait plus intéressant et je m’y sentais plus à l’aise.
Semi-pro avec le stade Malherbe Caen
J’ai évolué dans le monde du football jusqu’à atteindre le niveau semi-pro avec le stade Malherbe de Caen.
L’un de mes ex-coéquipiers a été sacré champion du Monde en 2018 avec l’équipe de France en Russie.
Des débuts dans la musculation
J'ai toujours été un homme curieux, et vers mes 17 ans, j’ai commencé à m’intéresser de plus près à la musculation.
Pour débuter, je me suis inscrit dans une salle de fitness, je demandais des conseils à des pratiquants et je regardais des vidéos sur les chaînes Youtube afin d’étoffer mes connaissances et mes compétences.
Au final, j’ai obtenu le BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse de l’Education Populaire et du Sport) en mention Activités Physiques pour Tous (APT), une formation qui dure 10 mois.
C'est un diplôme qui certifie la possession des compétences requises afin de former aux métiers d’animateur ou éducateur dans les différents milieux sportifs.
Retrouver le sourire
Aujourd’hui, je vis de ma passion malgré les hauts et les bas.
Le plus important pour moi est de voir les gens retrouver le sourire grâce au sport.
Donc je vous encourage à ne pas baisser les bras, poursuivez vos passions jusqu’au bout.
Franck SEME