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Les droits de l'homme au cœur du lycée Fresnel
La suite en page 3
Fresnel dans l’espace européen
Ancré dans sa mémoire et tourné vers les autres
Le 80ème anniversaire du débarquement est l’occasion de rappeler le sens des vies que les jeunes soldats ont sacrifiées pour défendre les libertés, la démocratie et les valeurs menacées par la barbarie nazie. Ces valeurs que nos élèves défendent aujourd’hui magistralement dans les concours de plaidoiries et qui ouvrent l’espoir pour un avenir raisonné, responsable et conscient des enjeux de sauvegarde de l’humanité.
La lentille de Fresnel, éclairant les horizons depuis deux siècles ouvre aujourd’hui la voie au monde pour nos 1260 élèves et étudiants. Grâce à Erasmus+, ils peuvent découvrir l’Europe, les rives norvégiennes, les confins de la Frontera espagnole. Autant de cultures si proches et pourtant diverses que nous nous devons de faire connaître à nos jeunes pour que l’Europe de demain se comprenne mieux, se vive mieux. Parce que rien ne vaudra une Europe qui se rencontre, se parle et se construit ensemble.Paris 2024 participe de cet élan, à l’heure où la France et la Normandie s’apprêtent à accueillir le monde. La communauté fresnélienne s’implique également dans cet évènement : nos élèves ont le cœur pour porter les valeurs olympiques, les professeurs leur donnent du sens par leur enseignement et nous œuvrons tous à la réussite de leurs projets. Que ce soit par le sang versé sur nos plages, ou par la sueur libérée dans nos stades, la liberté de chacun d’entre nous est la seule vraie valeur commune aux citoyens de l’Europe et du Monde, de tous temps…
Bruno Monmousseau, Proviseur
N° 6 - Mai 2024 | www.lycee-fresnel.etab.ac-caen.fr | AF14 |
Sommaire
Page 2
- La journée de la cohésion
- Vente de roses au CVL
Page 3
- La semaine de l'orientation
- La mini entreprise
- Le concours de plaidoiries
Page 4
- Voyages en Norvège et à
Séville
Page 5
- Sorties au théâtre
Page 6 Spécial JO
- Le centre sportif de
Normandie
- Caen, Terre des JO
Page 7 Spécial JO
- Exposition des latinistes
- Clément Bourgoin, boxeur
Page 8 Spécial JO
- Le tournoi de la merguez
- Interview de Benjamin
Lacroix-Desmazes
La journée de la cohésion, une journée pas comme les autres
Le 22 décembre précédent les vacances de Noël, a eu lieu la journée de cohésion dans le but de faire découvrir de nouvelles activités aux élèves.
Les élèves ont pu s’inscrire à des ateliers de crochet, de couture de menuiserie ou encore de breakdance ! Le plus apprécié des ateliers a été le karaoké qui a réussit à remplir presque l’intégralité de l’amphithéâtre comportant une scène où les élèves pouvaient choisir la musique qu'ils souhaitaient et où ils pouvaient la chanter sur scène en groupe avec tous leurs amis. Toutes ces activités se sont déroulées le matin de 8h15 à 11h45
Les rassemblements dans la joie et la bonne humeur !
La journée continue avec un rassemblement des élèves et du personnel dans le hall pour le défilé du pull de Noël le plus moche. Un moment très amusant pour tout le monde où les personnes habillées d'un pull de Noel ont pu défiler dans le hall sous les applaudissements et les rires de la foule.
Suite au défilé, les élèves sont allés manger le repas de Noël du lycée créant une file d’attente exceptionnellement énorme qui ne pouvait que faire peur au dernier de la file.
A14h, un nouveau rassemblement dans le hall très attendu des spectateurs, pour une magnifique prestation de breakdance, réalisée par 4 jeunes qui ont impressionné toute la salle avec leurs différentes figures.
A 14h 45 on enchaine avec un concert, organisé par Chloé Duval, une élève de 1ère, qui a elle même chanté à plusieurs reprises en solo et en groupe .Le groupe est d'ailleurs composé d'un batteur nommé Joachim Deshors, d'une bassiste Adèle Lecoeur, d'un guitariste Martin Lefol et de Maelys Leseigneur le pianiste.
En solo la chanteuse et guitariste Mila Leroy a su faire taire la salle avec sa voie onctueusement douce et émouvoir ses spectateurs
Les derniers élèves à partir ont pu profiter des fruits du midi non consommés et se régaler de clémentines ou de pommes dans un but anti-gaspillage !
Louise LECLERC
Des ventes de roses secrètes pour la Saint-Valentin
Le jeudi 15 février, les membres du Conseil de Vie Lycéenne (CVL) ont distribué des roses aux élèves et professeurs dans les salles de classe.
La vente de roses anonymes se déroule à Fresnel depuis plusieurs années déjà. Les élèves commandent à la vie scolaire une ou plusieurs roses pour l’offrir à la personne qu’ils souhaitent, et tout cela se fait de façon anonyme. En prime, un mot peut être écrit et accompagner la rose.
Ce projet a plusieurs objectifs. « D’abord, le CVL a pour but d’égayer la vie au lycée, donc on met en place des projets pour permettre aux élèves de vivre des moments amusants », explique Enzo Macaluso, élève de première. Cela permet aussi « aux élèves qui sont trop timides de déclarer leurs sentiments et de quand même donner de l’amour à la personne qu’ils apprécient ». Enfin, la vente de roses permet aussi de collecter des fonds. « Cela permettra de mettre en place d’autres projets au lycée. », soutient Enzo, élu au CVL cet année.
Pour les élèves du CVL, cette journée est un vrai défi. La veille, il faut organiser la distribution des roses. On regarde quand est-ce que la classe est au complet, et combien d’élèves ont des roses. Puis le jour J, c’est la distribution. Les délégués du CVL se présentent dans les classes, et distribuent entre 1 et 20 roses par classe.
« C’est amusant d’observer les réactions de ceux qui reçoivent les roses ; certains sont très heureux, et d’autres surpris. Certains en reçoivent 10 ! », raconte Clémence Le Bras, élève de Terminale, qui a participé à la distribution.
Cette journée mobilise presque l’ensemble des élèves du CVL, et il y a peu d’erreur dans l’organisation. En outre, le CVL organise au cours de l’année d’autres projets ; le concours de déguisement à Noël, ou la fête de fin d’année pour les Terminales. De plus, les élèves sont en contact avec le CVL du lycée Rostand, et organisent des réunions pour créer un évènement commun.
Callista Rivière
Une semaine de l'orientation au lycée Fresnel
Le Lycée Augustin Fresnel a organisé une semaine de l'orientation du 5 au 9 février 2024 pour éclairer les élèves n'ayant aucune idée au sujet de leur parcours professionnel.
Durant cette semaine, plusieurs journées à thème ont été organisées. Les filières technologiques (STMG,STI2D,ST2S...) ont été présentées en particulier celle de la STMG.Des élèves de première ayant intégré cette année la filière sont venus donner leur impression aux élèves intéressés par cette voie.
Présentation des filières
Une présentation des spécialités en filière générale a également eu lieu dans l'amphithéâtre du lycée. , Chaque professeur a présenté sa filière l'une après l'autre afin d'aider les élèves de secondes dans leur choix d'orientation
"Dans la filière STMG , les élèves ont beaucoup plus de cours en lien avec le monde professionnel", indique un enseignant d'économie et gestion.
Chaque présentation consistait a expliquer les exigences attendues en première, à présenter le programme e la répartition des spécialités dans une semaine type. Chaque élève prenait des notes. "Les interventions de professionnels ont permis d'en savoir plus sur les différents métiers susceptibles de nous plaire", ont confié les élèves.
Les lycéens avaient à disposition des fiches d'inscription pour se diriger vers le stand qui pourrait se rapprocher le plus de leur souhait d'orientation. Des séances de minimum 45 minutes étaient organisées tout le long d'un mercredi matin. Durant ces séances les professionnels ont partagé leur interêt pour le métier.
Ils ont notamment décrit aux élèves présents une journée type et ont expliqué tout le parcours scolaire qu'ils ont exercé pour arriver à leur poste. Cette journée était obligatoire.Lilly Mutrel
Clelya Roulland
La mini-entreprise : un pas vers l'indépendance
Au lycée Fresnel, la mini entreprise Pok’art, mix du mot « pocket » qui signifie poche, et du mot « art », est dirigée par les élèves de seconde ayant l’option STMG, accompagnés de leur professeure Mme Le Goff. Pok'art possède tout d’une réelle entreprise : directeur, compte bancaire, responsable financier, service des ressources humaines, de communication, de création et de production.
L’entreprise, vend des porte-cartes fabriqués à la main par les élèves, avec des matériaux récupérés. "Comme une vraie entreprise, les élèves gèrent l'argent, doivent avoir un capital et réaliser un chiffre d’affaire dont le bénéfice est reversé à une association a la fin de l’année, juste avant sa suppression.C’est une entreprise éphémère qui ne dure qu’un an", explique madame Le Goff, professeure qui gère le projet.
Celle-ci supervise les décisions et la gestion d’argent, mais "je laisse les élèves diriger le projet de A à Z, en leur apprenant ainsi des principes majeurs de l’entreprenariat", insiste-t-elle.
Les lycéens ont vendu leurs pochettes le 4 avril, à la foire de Rouen et au lycée.
Les jeunes, de nouveaux acteurs
"Nous devons chacun collecter des morceaux de tissus grâce à notre entourage ou alors en recyclant du tissus d’entreprises qui auraient dû être jetés", expliquent les élèves qui gèrent Pok'art.
"Cela nous permet de mettre un pied dans le monde du travail, de faire un pas vers l’autonomie et l’indépendance", indiquent les lycéens.
Pok’art : Instagram @pokart2024.
Lou Baron
Elie Aunay
Kenzo défend les droits de l'Homme
"Une liberté humaine à la mode iranienne", tel est le slogan et le titre de la plaidoirie que Kenzo Yang a présenté lors de la finale du concours de plaidoirie du Mémorial de Caen. Elève de terminal au lycée Fresnel, il faisait partie des quatorze finalistes à plaider ce vendredi 15 mars en faveur des droits de l'homme.
Kenzo avait choisi de défendre la liberté d'expression et de rassemblement pacifique en Iran en prenant l'exemple de trois iraniens tués pour avoir manifesté.
Un "défi personnel"
ll explique qu'en venant plaider lors de ce prestigieux concours, il espérait "pouvoir [se] faire entendre à plus grande échelle sur un sujet qui [lui] tient à coeur dans l'espoir de faire changer les choses".
Ce concours, qui représentait également un "défi personnel" lui a demandé beaucoup d'investissement et de préparation. Il a construit l'entièreté de sa plaidoirie lui-même dans le but de garder un texte qui lui ressemble tout en acceptant l'aide précieuse de ses professeurs pour s'entrainer avant la finale. Kenzo Yang était "un peu stressé mais pas trop", car à la fois "il est très stressant de devoir parler devant des milliers de personnes" et en même temps il n'avait "rien à perdre".
Finalement, il a plaidé avec brio et conviction lors de cette finale, de quoi rendre fiers ses professeurs ainsi que ses camarades.
En espérant que cela encourage d'autres élèves à se présenter l'année prochaine. Et comme il l'a si bien dit pour ceux qui hésitent à se présenter "si vous hésitez c'est que vous en avez un peu envie donc tentez votre chance".
Inès Durand-Véron
1944-2024 : 80e anniversaire du Débarquement en Normandie
En juin 2024, se déroulera le 80e anniversaire du Débarquement. Cette année sera marquée par un anniversaire fort en émotion, événements et commémorations. Les Normands et les visiteurs ainsi que nos vétérans et témoins de l'histoire vont se souvenir du passé en se retrouvant sur les plages et les différents lieux du débarquement comme Omaha Beach, Pegasus Bridge, Sainte-Mère-Eglise et bien d'autres.
Fêter la liberté retrouvée
Le 80e anniversaire du Débarquement et de la bataille de Normandie sera très probablement le dernier grand anniversaire, en présence des vétérans et des témoins qui ont vécu pendant la Seconde Guerre mondiale..
Quelques évènements
Parmi les nombreux évènements, on peut noter du 1er au 9 juin, à Bernières-sur-Mer, la reconstitution d'un camp militaire de la seconde guerre mondiale ou la projection du documentaire " 1944 : les colis sont bien arrivés" par le réalisateur Arnaud Blin et projeté le 4 juin à Douvres-la-Délivrande
Lily Cornet
Malon Toure
Les élèves de Première euro-anglais sous la neige de Bergen
Les élèves de Première euro-anglais du lycée Fresnel sont partis à Bergen, en Norvège, du 14 au 21 Janvier 2024 grâce au financement du programme Erasmus+, qui est un soutien financier pour les activités scolaire.
Le dimanche 14 janvier, les élèves se sont retrouvés à l’Aéroport Charles de Gaulle de Paris pour embarquer à bord de l’avion, direction la Norvège et Bergen.
En arrivant, chaque élève a rencontré son correspondant ainsi que leur famille d’accueil.
Ville, montagne et randonnéeTout au long de la semaine, les élèves de Première ont réalisé plusieurs activités pour découvrir l’environnement et la culture norvégienne ; excepté le lundi où ils ont fait la visite du lycée de leur correspondant.
"On a visité Bergen, le quartier de Bryggen qui est le quartier le plus ancien de la ville", indique Elsa Rowan en première euro. "Nous sommes aussi partis sur la montagne de Floyen pour prendre des photos mais aussi pour faire une randonnée qui s’est transformée en bataille de boules de neige géante."
Les élèves ont participé à des cours de français où ils ont réalisé un interview en petit comité.
Ensuite, ils ont participé à plusieurs tournois sportifs : volleyball, bubble foot et de la balle au prisonnier. A Rosendal, et malgré le réchauffement climatique, les élèves ont pu voir des icebergs à bord d’un bateau.
Puis Ils ont visité le musée des sciences de Vilvite.
Tout au long du voyage les élèves ont profité d’une neige abondante, plus particulièrement le vendredi où ils n’ont pas pu visiter la ville de Voss.
Une fête d'adieu
Le vendredi soir, était organisé au lycée une farewell party qui est une fête d’adieu relative à leur voyage.
Pour profiter de leur dernier jour en Norvège, des élèves sont allés au cinéma pour visionner le film "Tout sauf toi",en anglais sous-titré en norvégien.
Après cette merveilleuse semaine, les élèves de première ont fait leurs adieux aux correspondants, pour se revoir très rapidement au lycée Fresnel du 10 au 17 février.
Leia Plourdeau
Justine Lefevre
Los 2nde Euro en Sevilla con los correspondientes españoles
La clase de Euro Español fue a Sevilla del 21 al 29 de enero de 2024. "Teníamos cada uno un correspondiente y vivíamos en su casa o su piso", explica xx, alumna/o de la clase de Euro Español.
Cada mañana, hacíamos una hora de clase con nuestro correspondiente para ver como funcionaba el instituto en España. Era muy interesante, però no entendíamos muchas cosas porque hablaban muy rápido. Después de las clases, nos íbamos a Sevilla para visitar los monumentos famosos : el Alcázar, la Catedral con su torre – la Giralda –, la Torre del Oro, la Torre de la Plata, el Archivo de Indias, el Pabellón de la Navegación. El jueves, visitamos la ciudad en bicicleta para descubrir más cosas. El miércoles, nos fuimos a Cádiz con nuestros correspondientes para dar un paseo por la ciudad y ver algunos monumentos : la Catedral con su Torre del Reloj y la Torre Tavira con su Cámara oscura. Durante nuestro tiempo libre, estuvimos en la playa e hizo mucho calor. El fin de semana, cada uno estuvo con su correspondiente y su família y visitó y vio diferentes cosas. Los españoles eran muy simpáticos y el viaje resultó ser una muy buena experiencia.
Inès Alline, Louna Aubry-Riesco, Marceline Lefrançois, Jeanne Lietta, Lili Pegeault, Enola Varin.
Les stages de fin d’année
Los estudiantes de secundaria general y tecnológica están preocupados por el establecimiento de una secuencia de observación en el ámbito profesional. Este curso de observación tendrá una duración de dos semanas, del 17 al 28 de junio de 2024. El objetivo es facilitar la construcción del proyecto de orientación del joven a través de la inmersión en un entorno profesional. Esta secuencia de observación en un entorno profesional es obligatoria y puede realizarse en una empresa, una asociación, una administración, un establecimiento público o una autoridad local.
Los alumnos permanecen bajo estatus académico durante su secuencia. No pueden reclamar ninguna remuneración a la empresa u organización de acogida.
La duración de la presencia de estudiantes menores en un entorno profesional no puede exceder las 7 horas diarias. Para cada período de veinticuatro horas se deberá fijar un período mínimo de descanso diario en catorce horas consecutivas. Más allá de las 4 horas y media de actividades en un entorno profesional, los estudiantes deberán beneficiarse de un descanso de al menos treinta minutos, a ser posible consecutivos. Los horarios diarios de los estudiantes no pueden prever su presencia en el lugar de formación antes de las seis de la mañana y después de las ocho de la tarde. Para estudiantes menores de dieciséis años, está prohibido el trabajo nocturno.
Tiphaine Marie
Léna Viel
Le Petit Garde Rouge
Le 12 janvier 2024, la classe de 1ère 2 du lycée Fresnel s'est rendue au théâtre d'Hérouville-Saint-Clair pour assister à un spectacle tiré du récit autobiographique d'un jeune chinois devenant "Petit Garde Rouge" sous le régime communiste de Mao. Lors de la Révolution culturelle au milieu des années 70, la propagande du régime formait la jeunesse dès l'enfance.
La Révolution culturelle est menée de 1966 à 1976, marquant la victoire du communisme face au nationalisme chinois. Il s'agit d'une dictature apparaissant dans la pièce, notamment quand son père est arrêté ou la voisine dénoncée. La violence subie par la population est symbolisée par des effets sonores puissants, ainsi qu'un surplus de drapeaux communistes.
Le Petit Garde Rouge est une adaptation de l'album jeunesse Mao et moi, publié en 2008 par Chen Jiang Hong. Le metteur en scène François Orsoni lui avait alors proposé d'adapter son livre et de dessiner en direct sur scène ce que raconte Alban Guyon, le comédien jouant le petit Chen. Tandis que l'histoire est contée, deux danseuses incarnent ses soeurs.
"Nous avons été à la fois non seulement émus, mais aussi touchés par la grâce des danseuses, accompagnées des sons effectués en direct. Mais aussi par tous les arts : peinture et calligraphie et danse. Nous avons voyagé à travers l'histoire de la Chine", ont raconté les élèves.
Flavien Marie
Lilian Legentil
L'homme qui plantait des arbres
ou la rencontre inattendue entre des élèves et un orchestre !
Le ciné-concert est le mélange parfait entre la musique, les images et la narration. C’est surtout une façon de nous faire vivre la nouvelle de Jean Giono publiée en 1953, illustrée par le film d’animation de Frédéric Back, sur une partition créée spécialement pour l’Orchestre Régional de Normandie. Il s’agit de la rencontre entre un marcheur et un berger qui veut reboiser les montagnes arides de Provence.
35 minutes d’émotion, auxquelles nous ne nous attendions pas
"Aller au ciné-concert était une première pour toute la classe et nous avons bien aimé le concept", confient les élèves de la classe de 1 STMG3. "Le spectacle est totalement différent de ce que l’on peut connaître du cinéma, car écouter les instruments et le récitant tout en regardant la projection transmet énormément d’émotions", décrit Nora. Il est impressionnant de voir toutes ces composantes s’harmoniser : par exemple, les tensions montent avec l’orchestre qui accélère le rythme tandis que Fabrice Cals monte le ton pour illustrer les tranchées de Verdun d’où revient le narrateur.
Des échanges riches avec le chef d’orchestre et le comédien
La rencontre après-spectacle a permis à la classe de découvrir deux métiers et leurs conditions de travail. Jean Deroyer dirige les cinq musiciens de l’Orchestre de Normandie, qui a fait appel à lui pour cette création : chacun a travaillé les partitions de son côté avant de répéter ensemble deux jours pour aboutir à ce que l’on a entendu. Le comédien Fabrice Cals a appris le texte de son côté en se calant sur les images du film de Frédéric Bach, sans utiliser la narration originale de Philippe Noiret en 1987 puis tous se sont synchronisés lors des répétitions. L’acteur est lui-même impressionné par sa mémoire car il lui est arrivé de devoir remplacer un autre acteur dans une pièce de Molière apprise cinq ans plus tôt, il a relu la pièce le soir et le lendemain il connaissait son texte par coeur ! On a appris qu’aimer son métier rend la prestation plus belle car on est plus motivé.
Jean Giono et la célébration du monde
Jean Giono célèbre la nature qui nous entoure : il décrit la forêt plantée par Elzéar Bouffier dont la passion pour les arbres favorise le retour et le développement des animaux et des humains dans une région désertique et montagneuse battue par les vents. La plantation de forêts ramène l’eau et la vie, ce qui permet aux êtres de vivre heureux. Le narrateur admire la création du berger solitaire, ce que l’on perçoit avec la description de la nouvelle forêt immense et somptueuse, ainsi qu’aux ruines des maisons abandonnées qui ont retrouvé leur beauté d’antan, de même que les ruisseaux asséchés ont retrouvé leur cours d’eau.
Sorona, Lucas, Noah, Tybo, Milo, Romain, Mathéo, Diego, Lune, Laure, Alana, Lilian, Roxane, Nora et Tess
Caen, terre des Jeux Olympiques
Lors des Jeux olympiques, les associations sportives seront sollicitées par la ville pour encadrer les animations à destination du public. Durant le mois de juillet, l’esplanade de l’hôtel de ville sera transformée en terrains de sports différents comme le basket, l’athlétisme.
« Rien n’est prévu par les cinq plus gros clubs sportifs caennais sur les Jeux olympiques car ils auront lieu durant l’intersaison. Donc les clubs ne seront pas beaucoup mobilisés. L’essentiel des événements liés au Jeux olympique est porté sur la ville. Et une aide envers les sportifs caennais qui y participent sera apportée », explique Aristide Olivier, conseiller régional de Normandie, et adjoint au maire de Caen.
Ces associations seront également présentes lors des retransmissions des matchs de sport collectifs au palais des sports Caen la mer.
Enfin, l’entente nautique caennaise (ENC) aura la chance d’accueillir la délégation canadienne. Les meilleurs jeunes nageurs de l’ENC auront la chance de suivre des entraînements avec les entraîneurs canadiens et pourront assister à des séances d’entraînement de la délégation.
Deux sportifs représenteront Caen aux JO et aux jeux paralympiques : Flavie Renouard, en tant qu’athlète, et Benjamin Lacroix Demaze en volley assis.
"Les Jeux olympiques impactent très souvent les inscriptions dans des disciplines souvent peu connues comme l’escrime ou le judo. L’objectif des clubs est une augmentation des inscriptions à la rentrée 2024", conclue Aristide Olivier.
Juliane Guillory
Charlotte Delorys
Le Centre Sportif de Normandie au cœur des Jeux Olympiques 2024
Interview d’Anthony Peullier, chargé de mission sport-santé et chargé de communication pour le Centre Sportif de Normandie, basé à Houlgate.
Quelles fonctions exercez-vous au Centre Sportif de Normandie ?
Je suis principalement en charge de la relation avec les médias par l’animation des réseaux sociaux et du site internet. Mon objectif est d’améliorer la visibilité du Centre Sportif de Normandie. Parallèlement, je propose des actions sport-santé pour tous types de personnes : enfants, adolescents, et adultes, à la journée ou en séjours.
En quelques mots, comment définirez-vous le Centre Sportif de Normandie ?
Le Centre Sportif de Normandie est un lieu de 12 hectares sur lequel on peut tout faire : se restaurer, être hébergé, se former, et s’entraîner ! Il dispose de nombreuses installations : trois gymnases, un dojo, plusieurs salles de musculation, et bien d’autres encore…
Comment avez-vous été associés à l’organisation des Jeux olympiques ?
Nous avons été labélisés Centre de Préparation aux Jeux (CPJ). C’est-à-dire que nous faisons partie des établissements français pouvant recevoir plusieurs délégations pour leurs entrainements. Concrètement, nous allons accueillir plusieurs équipes à partir de mi-juin, notamment, l’équipe de France olympique et paralympique de taekwondo et l’équipe de France paralympique de judo pour leurs derniers entraînements avant les Jeux Olympiques. La délégation américaine de lutte, composée d’environ 80 personnes, viendra, quant à elle, pendant les Jeux Olympiques, pour se loger à Houlgate et utiliser le centre comme base arrière.
Avez-vous des anectodes à nous partager ?Oui, il y a deux ans, nous avons réalisé un film de présentation du Centre Sportif de Normandie, avec notamment Magda Wiet-Hénin et Althéa Laurin qui sont deux taekwondoïstes de l’équipe de France. Quelques mois plus tard, les deux sportives sont devenues championnes du monde à Baku en Azerbaïdjan. Depuis, nous sommes très fiers de les avoir dans notre film ! J’espère qu’elles ramèneront chacune une médaille d’or aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Il y a aussi ma rencontre avec Teddy Riner. Quand il est arrivé au centre, il a dû se baisser pour passer la porte de l’accueil ! Et j’ai eu la chance de le voir à plusieurs entrainements.
Valentine Maitre
Le meilleur du sport à Houlgate
Le centre sportif se situe dans un parc boisé de 12 hectares, alliant la mer et la campagne.Il compte 13160 m² d’infrastructures et d’équipements sportifs, on peut tout à fait s'y restaurer et même y être hébergé car il contient plus de 200 lits. Chacun peut trouver chaussure à son pied car il y a un stade de foot en synthétique, une piste d’athlétisme, un dojo, 3 gymnases polyvalents, une plaine de jeux, des courts de tennis, une piste d’escrime, un pas de tir à l’arc et une multitude de parcours « nature » banalisés. Bien qu’il soit y dédié au sport, on peut aussi s’y détendre grâce au foyer pour les jeunes, où on trouve un babyfoot, d’une télévision, de jeux de sociétés et pleins d’activités proposées pour s’amuser et passer du bon temps.
Le site a pour objectif de préserver l’ouverture au local, d’ouvrir le centre à de nouveaux usages et au public, d’assurer la promotion de la santé et du bien être par l’activité physique, d’accompagner le sport de haut niveau ainsi que la performance sportive, de concourir à la mise en œuvre de formations dans le domaine sportif.
Le centre du CSN offre aussi une catégorie sport de haut niveau. Il y a 4 grandes missions, accompagner les sportifs scolairement et professionnellement. Pendant les études, les sportifs bénéficient d’un suivi médical, paramédical et psychologique. Ils ont un entraînement sportif et optimise leur performance et une organisation de la vie quotidienne et des actions de prévention.
Anne-Lise Florchinger
Tim Adam
Une exposition sur les jeux olympiques : les latinistes investis
Une exposition aura lieu au lycée sur le thème des jeux olympiques, au cours des mois de mai et juin Les origines des Jeux olympiques et leur déroulement seront présentés. Les latinistes vont traîter les jeux panhelléniques, les comparer aux jeux actuels et ainsi permettre aux visiteurs d'en apprendre plus sur le mode de vie des athlètes pendant l'Antiquité.
Un peu d'histoire
Les Jeux Olympiques, une histoire ancienne, les latinistes remontent le temps.
Salve ( prononcé : Saloué, veut dire salut à toi/sois en bonne santé en latin )
Pour rappel, les premières traces de ces jeux remontent à 776 avant J.C et sont toujours présentes aujourd'hui. Après 2800 ans, ils ont grandement évolué au point de devenir une référence mondiale à ne pas manquer.
Tout le monde connaît la fameuse devise : "Citius altius fortius", qui signifie "plus vite, plus haut, plus fort ".
"Réaliser ce travail de recherches nous a permis de nous rendre sur différents sites, notamment des sites sur l'histoire et sur l'art, grâce aux larges explorations que nous apportent les cours de latin", s'enthousiasme Eloïse, seconde 9.
De plus, "nous avons pu travailler ensemble sur un pad".
Réaliser une exposition demande un travail de recherche mais il faut aussi se poser des questions : comment attirer les regards ? Comment donner envie de se rendre cette exposition ?
"Nous espèrons que nous réussirons à piquer votre curiosité et que vous aimerez cette exposition", déclare Justine, seconde 11.
"Après avoir vu l'exposition, vous regarderez les Jeux Olympiques d'un autre oeil car vous pourrez vous amuser à repérer les ressemblances et les différences entre les jeux antiques et ceux actuels." nous raconte Gabriel
Vale ! (prononcé : oualé, veut dire au revoir)
Eloïse Cotteret, Maxime Bequet, Mélodie Devaux, Gabriel Pouessel-Mestre, Lovensky Rigault, Justine Lejeune
Clément Bourgoin, le talentueux boxeur caennais
Originaire de Caen, Clément est un boxeur talentueux et prometteur. Au fil des années, il a su forger son chemin dans ce sport qui demande rigueur et détermination. Nous sommes impatients de découvrir son parcours, ses challenges et ses projets. Sans plus tarder, entrons dans l'univers captivant de ce jeune boxeur normand.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Clément Bourgoin, j’ai 21 ans et je suis à l'université de Caen en 3ème année de Licence STAPS . Je fais du kickboxing, K1 et Full contact. Je boxe en 71 kg mais à partir de l’année prochaine je vais entrer dans la catégorie des -67 kg. Je boxe au CDF boxing club de Gouvix depuis mes 11 ans.
Quel a été ton plus grand moment de stress dans la boxe ?
C’est mon premier combat en classe A, la catégorie la plus élevée, réservée aux combattants expérimentés et compétitifs, j'étais effrayé.
As-tu déjà fait des combats à l'étranger ?
Oui, j’ai pu boxer au Luxembourg, mais également à la frontière belge et j’espère bientôt en Lituanie où je faiS actuellement un échange universitaire.
As-tu des objectifs dans la boxe pour l'avenir ?
J'aimerais gagner les championnats nationaux et faire mon premier combat professionnel d’ici la fin de l’année.
Comptes- tu en faire ton métier ?
Si cela peut devenir mon métier à temps complet un jour, avec plaisir. Après, mes études actuelles sont déjà tourné vers le sport et la boxe alors c’est comme si c’était déjà le cas.
Depuis quand boxes-tu et pourquoi as-tu commencé ? As-tu toujours été dans le même club ?
J'ai commencé la boxe à l'âge de 11 ans. À cette époque, je pratiquais le football et le club de boxe de Gouvix a ouvert ses portes. Avec toute l'équipe de football, nous sommes allés essayer et je suis tombé amoureux de ce sport. Je n'ai jamais changé de club, je suis au CDF boxing club de Gouvix depuis le début.
Le parcours de Clément incarne fièrement les valeurs du sport telles que la persévérance, le dépassement de soi et le respect. En se consacrant avec passion à la boxe dès son plus jeune âge, Clément a su forger son chemin vers l'excellence. Nous espérons le voir vite sur les rings internationaux, malheureusement pas aux JO puisque sa discipline n’y est pas représentée.
instagram : bourgoinclement
Lou-Anne Holley
Eglantine Chédot
Le club de ping pong de Saint-André-sur Orne organise son tournoi de la Merguez
Un tournoi amical mis en place pour « se rassembler, fêter l'arrivée de l'été et se détendre en mangeant des sandwichs » selon Yohann Nogré, l'organisateur.
En 2024, certains clubs de sport organisent des évènements "à l'occasion de l'arrivée des Jeux Olympiques". C'est le cas du club de ping pong USSA tennis de table situé à Saint André sur Orne qui a déjà organisé ce tournoi en 2022 et compte le renouveler cette année.
Interview de Yohann Nogré,organisateur du tournoi de la Merguez et président du club USSA tennis de table
Quand aura lieu ce tournoi ?
"Ce tournoi a déjà eu lieu fin juin 2022 et sera renouvelé cette année fin juin à l'occasion de l'arrivé des Jeux Olympiques en France mais aussi de l'arrivée de l'été."
Qui peut y participer ?
" La priorité est donnée aux gens faisant partis du club (USSA tennis de table) mais les amis de pongistes peuvent venir voir et participer sous invitation.""
Où va se passer ce tournoi ?
"Le tournoi va se passer au USSA club à Saint André sur Orne au 13 rue du professeur Gombeaux"
La question que tout le monde se pose : Pourquoi ce nom ?
"Eh bien le tournoi se déroule fin juin c'est à dire au début des vacances, l'arrivée de l'été et donc les premières grillades et barbecues de l'année. Durant ce tournoi on prépare des sandwichs et des grillades c'est pour ça que ce tournoi a été appelé comme ça mais surtout le gagnant repart avec 2 kg de merguez. Même si le tournoi a un nom assez particulier, c'est aussi en l'occasion des Jeux Olympiques qui nous le réorganisons"
En quoi va consister ce tournoi ?
"C'est un tournoi basique de tennis de table commençant avec des matchs de poules puis des matchs éliminatoires jusqu'à atteindre la finale mais le tournoi est surtout destiné à donner envie à des personnes de venir jouer, se détendre et de peut être de devenir un futur membre du club . Ibrahim Morel
Oscar Rivière
Benjamin Lacroix Desmazes : un caennais pionnier à Paris 2024 !
Le capitaine de l'équipe de France de Volley assis se livre sur les difficultés du handisport et du sport amateur.
Pouvez-vous vous présenter vous et votre carrière ?
J’ai 44 ans, je suis kiné. A côté de ça, je fais du volley assis en équipe de France depuis 2017 et je suis capitaine depuis peu. Je prépare donc les Jeux Paralympiques depuis sept ans. J’ai rejoint l’équipe de France qui a été créée en 2017. Mais c’est un sport paralympique depuis 1980. On est en retard en France. J’ai fait six ans de volley quand j’étais jeune et valide jusqu’à mes 18 ans.
Arrivez-vous à concilier vie professionnelle, sportive et personnelle en tant qu'athlète amateur ?
C’est compliqué de concilier vie professionnelle, vie sportive et vie familiale. Je travaille pour gagner ma vie et quand je ne travaille pas je fais de la prépa physique et j’ai entraînement tous les jours, le soir. Je m’adapte, j’ai réduit mon temps de travail. J’ai mis en place une recherche de sponsor pour me libérer du temps de travail pour être plus serein et m’entraîner dans de meilleures conditions. Je ne suis pas sportif professionnel. J’ai beau être sportif de haut niveau, être en équipe de France, préparer les jeux paralympiques, je ne touche absolument rien de la fédé ou du club sauf si je suis médaillé.
Quels sont vos objectifs pour vos premiers Jeux Paralympiques ?
Mon objectif est d’être le meilleur sur et en dehors du terrain. Aussi être le meilleur capitaine et montrer qu’en 7 ans on peut monter une équipe de France paralympique. Après pour les médailles on est trop en retard, certains pays jouent depuis 50 ans. Je pense au capitaine de l'équipe allemande, ça va être ses sixièmes et septièmes paralympiques. On peut viser la cinquième place, ce serait beau pour des premières paralympiques. C'est la première fois qu’il a des jeux paralympiques à Paris. C’est une très grande fierté. Je représente les couleurs de mon pays dans un sport que j’adore. Il y aussi de l’appréhension.
Ces Jeux vont-ils permettre de développer le handisport ?
Le handisport se développe, je suis amputé depuis 22 ans, j’ai vu la progression. Avec les jeux paralympiques ça va être médiatisé au niveau local, national et international donc c’est une bonne chose. L’UNSS a mis en place des actions pour repérer les enfants en situation de handicap qui souhaitent faire du sport et les aiguiller.Je vais dans les écoles pour faire découvrir mon sport.
Jules Mézeray
Bastien Sauner