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N° 7 - Décembre 2024 | www.lycee-fresnel.etab.ac-caen.fr |
Venise, la sérénissime… et bien plus
Cet automne, dans le cadre de l’enseignement de l’histoire des arts, certains de nos lycéens de Fresnel ont découvert cette ville mythique qu’est Venise. Ses canaux, ses gondoles, la place Saint Marc, le Rialto, le pont des Soupirs, le théâtre de La Fenice, autant de lieux, autant de monuments qui font de la ville un trésor architectural et culturel, une ville aux sept arts. Venise, la sérénissime, n’évoque-t-elle pas en effet en chacun de nous une image féérique, onirique, un désir, un souvenir ?
Ces arts qui, au delà des émotions, sont un moyen d’expression, un langage universel où le plus souvent la beauté et l’esthétique ont une place de choix.
Ces arts qui nous ouvrent au monde, aux autres, à d’autres cultures et civilisations.
Ces arts qui nous font nous interroger mais aussi voyager, explorer, partager. Ces arts qui nous permettent d’aiguiser notre regard et de développer notre esprit critique.
A travers les multiples projets organisés par les professeurs du lycée, le parcours artistique et culturel est de fait omniprésent. Voyages linguistiques, festival des Boréales, festival du livre, prix Bayeux, accès aux musées, théâtres et j’en oublie sans doute, égayent la curiosité des élèves, éveillent leurs sens, concrétisent les connaissances transmises et élèvent leurs esprits. Cette démarche pédagogique d’acculturation est un formidable levier de cohésion et d’apprentissage que je souhaite ici saluer.
Merci aux professeurs qui accompagnent chaque jour les élèves vers une lumière à travers les nombreux projets mis en œuvre ici ou ailleurs, et merci aux élèves d’être à leur écoute, investis et acteurs de ces beaux projets.
Véronique Périchon,
Proviseure adjointe
Sommaire
Page 2
Venise
Page 3
Le Prix Bayeux
Page 4
Les Boréales
Page 5
L'internat
Page 5
Le stress au lycée
Page 6
À l'aube du siècle américain
Page 6
Joséphine Baker
Page 7
Les métiers du lycée
Page 8
Sport, recette et Jeux
Fresnel à Venise, un voyage attendu !
Du lundi 13 au vendredi 18 octobre, sont partis à Venise 120 élèves d’Esabac, d’histoire des arts ainsi que des italianisants, accompagnés de professeurs du lycée.
Pour s’y rendre, il a fallu patienter une vingtaine d’heures dans le bus. À notre arrivée à Punta Sabbioni, nous avons emprunté le vaporetto, un bateau-bus spécifique de Venise, pour rejoindre la ville flottante.
Au cours du séjour, nous avons pu visiter le magnifique palais des doges, la célèbre basilique Saint-Marc, les galeries de l’Académie, le musée Guggenheim, le grand théâtre la Fenice, l’atelier de masques Ca’Macana ainsi que les deux îles Murano et Burano.
Des visites marquantes
Le palais des doges se trouve près de la basilique sur la place Saint-Marc.
C’est un palais vénitien de style gothique et renaissance, construit à partir de 1340 pour la République de Venise. Il fut le siège de l’administration vénitienne, ainsi que la résidence officielle des doges de Venise jusqu'en 1797. Ce palais abritait les plombs, prisons connues pour avoir détenu Casanova, reliées au palais par le célèbre pont des Soupirs. Le palais est désormais un musée, ses nombreuses salles sont toutes décorées de dorures et d’œuvres de grands artistes italiens, comme Le Paradis peint par Le Tintoret ou encore Le Triomphe de Venise de Véronèse.
Les élèves ont également découvert le musée Peggy Guggenheim de Venise. Il s’agit d’un musée d’art moderne privé qui expose la grande collection de Peggy Guggenheim, dans le palais Vernier dei Leoni, près du Grand Canal. On y retrouve des œuvres de célèbres artistes comme Salvador Dali, René Magritte, Vassily Kandinsky, Jean Dubuffet, et beaucoup d’autres.
Ils ont aussi pu visiter la magnifique basilique Saint Marc. Edifice religieux le plus important et célèbre de Venise, la basilique tient son nom de l’évangéliste Saint-Marc dont elle abrite les reliques rapportées d’Alexandrie en 828.
Sa construction est inspirée du style architectural byzantin visible par les nombreuses mosaïques dorées et les coupoles qui la surmontent.
Le dernier jour, les élèves se sont rendus en vaporetto sur l’île de Murano et Burano, deux îles de la lagune de Venise. Ces îles sont spécialisées dans le soufflage de verre et la dentelle et également connues pour leurs maisons de pêcheurs colorées.
Puis les élèves ont repris la route le jeudi soir.
Ciao Venezia !
Jeanne, Noémie et Deniz 2de09
Faire des masques, un savoir-faire qui se transmet
Lors du voyage à Venise, du 13 au 18 octobre 2024, les élèves ont visité un atelier de masque vénitiens : Ca'Macana.
Le jeudi, nous nous sommes rendus dans une fabrication de masques. L'intervenante a expliqué comment se fabriquent les masques, avec quels matériaux ainsi que le rôle des masques dans la société ancienne. Pendant cette visite,nous avons aimé qu’elle nous montre son savoir-faire.
Les masques sont faits main. Il y a différentes manières de faire un masque, cela dépend du choix des matériaux, de la taille du masque voulu. La manière de faire qu'on nous a montrée est la suivante. Pour commencer, elle choisit la forme du masque qu'elle veut obtenir et elle prend le moule correspondant. Elle dépose de l'huile pour le démouler. Ensuite, elle a pris du papier mâché, l’a mouillé puis l’a coupé et l’a appliqué dans le moule. Elle a répété le processus plusieurs fois en mettant de la colle. Enfin, il faut laisser sécher quelques jours puis le démouler. On obtient la base.
Cette visite était passionnante car nous avons trouvé que les masques étaient magnifiques avec détails et couleurs. C’est impressionnant car c’est une façon artisanale et ancienne qui se transmet dans le temps. Pour commencer, elle peint le masque avec des couches de peinture blanche. Il y a plusieurs façons de décorer le masque. On peut utiliser une feuille d'or, très fine, qui se colle sur le masque aux endroits prévus. Les autres matériaux sont la soie, des plumes ou de la dentelle. Mais on peut aussi le décorer avec une technique particulière, ou peindre avec deux couleurs, humidifier un papier et essuyer la peinture pour que le masque ait un contraste.
Mia Lefoye
La fièvre du carnaval à Venise
Depuis des siècles, Venise se couvre de masques et de costumes, enchantant les visiteurs de ses mystères.
Costumes, masques et extravagances
Venise, la Cité des Masques se situe au nord-est de l’Italie. Connue pour son carnaval extravagant et grandiose, Venise rayonne dans le monde de la festivité. Crée en 1904, même si des traces apparaissent au Xe siècle, le carnaval perdure encore aujourd’hui. Il commence dix jours avant le mercredi des Cendres et se poursuit jusqu'au Mardi gras.
Les Vénitiens se déguisent de la tête au pied, portant des costumes colorés avec des masques plus incroyables les uns que les autres, avec des accessoires extravagants. Ils défilent dans les rues de la ville.
L’une des coutumes encore existantes aujourd’hui est le vol de l’ange, « il volo dell’angelo ». Cela consiste à un inconnu costumé volant le long d’une corde du Campanile de San Marco jusqu’au milieu de la place, pour rendre hommage au Doge. Les voltigeurs sont accueillis par une foule déguisée en costume d’époque.
Lano Mohammed Omar
Montrer la réalité de la guerre
Charles Comiti au lycée Fresnel, rencontre avec des reporters de guerre au Prix Bayeux
Le 14 octobre, les élèves des lycées Fresnel et Rostand se sont réunis dans l’amphithéâtre pour assister à la diffusion de 10 reportages de guerre à l’occasion de la 31e édition du Prix Bayeux et ont pu voter pour le prix des lycéens et apprentis. Les reportages montrent la réalité de la guerre. A titre d’exemple, le conflit israélo-palestinien. Après le vote, le reporter de guerre Charles Comiti a rencontré les adolescents.
Quand avez-vous commencé votre métier ?
J’ai réalisé mon premier reportage au Cambodge. A l’époque, je racontais l’histoire des enfants forcés à travailler dans les mines du Rotana Kiri au nord-est du pays.
Sur quoi travaillez-vous actuellement et pourquoi ?
J’en ai fait deux autres sur l’Ukraine avant de commencer à travailler mon troisième. Le premier concerne les femmes pendant la guerre, et dans le deuxième, "de glace et de feu" j’ai suivi des soldats dans les tranchées pendant dix jours.
Actuellement, je suis la jeune Khar Kiévienne et je suis resté 75 jours à Kiev avec elle ; j’ai réalisé plusieurs portraits de soldats, de jeunes volontaires et civils.Comment découvre-t-on de nouvelles choses à raconter chaque année ?
La guerre évolue, l'année dernière il s'agissait d'une guerre de tranchées comme en 14-18 et 39-45 alors que cette année l'arrivée des drones FPV ont drastiquement modifié la dynamique.
Quelles ont été les conséquences traumatiques de cette expérience ?
Lors d’une mission commando avec des Ukrainiens où l’on s’était approché à 300 mètres des Russes, des bombes ont commencé à fuser de partout et quelques-uns de mes collègues se sont fait tirer dessus. Les balles sifflaient et j’ai vu ma vie défiler. Sinon, le massacre de Boutcha ; les Russes sont arrivés et occupaient cette banlieue de Kiev ne laissant qu’un cimetière à ciel ouvert derrière eux : on avait vraiment l’impression d’être en enfer. Aujourd’hui j’ai quelques sursauts lorsque je suis surpris par certains bruits. Je suis néanmoins suivi psychologiquement, sans cela, je ne saurais pas comment gérer ces souvenirs.
Qu’est-ce qui vous motive à continuer ?
Les gens. J’adore les rencontrer et immortaliser leur courage. D’ailleurs les Ukrainiens sont particulièrement drôles car ils ne voient pas le lendemain ; ils font souvent la fête, rigolent beaucoup et sont très chaleureux. C’est beau à voir malgré le contexte.
Propos recueillis par :
Sohanne Galonde-Doiteau,
Gwenola Lancre, Elsa, Elif
De Gaza à PhnomPenh, des photographes de guerre s’invitent à Bayeux !
Vietnam 1975
La première exposition où se sont rendus les élèves, évoquait le conflit au Vietnam et au Cambodge. Dans cette exposition, ils ont pu être transportés en avril 1975 grâce à ces journalistes qui ont risqué leur vie pour témoigner des guerres d’Indochine. Les premières HLP ont découvert l’histoire des Khmers rouges et de l’armée Nord Vietnamienne, au travers de nombreuses photographies de l’époque. Subséquemment, cette exposition témoigne des horreurs que le peuple vietnamien et que les journalistes ont subi face aux Khmers rouges.
Être une femme en Iran
La deuxième exposition témoigne de la vie de Newsha Tavakolian. Au cours de cette exposition, les élèves ont découvert comment une jeune femme iranienne a pu s’engager malgré un pays en pleine réforme. Ses photographies prises en Iran dès l’âge de 16 ans, évoquent la douleur des femmes iraniennes.
Le peuple Afghan
L’après-midi, les élèves de premières se sont rendus à la bibliothèque de Bayeux pour découvrir une exposition sur une jeune journaliste partie en Afghanistan à l’âge de 25 ans, afin d’enrichir son expérience de photographe. Les nombreuses photographies présentes lors de cette exposition, transmettent la misère du peuple afghan, la souffrance de la guerre mais surtout l’humanité d’un pays instable.
Gaza en péril
Pour terminer leur journée, les élèves ont visité une dernière exposition sur Gaza. Malgré l’instabilité de cet état, médecins et soignants palestiniens soignent les victimes 24h/24. Les enfants sont les premières personnes à être mentalement et physiquement atteintes par la guerre, des bénévoles se mobilisent pour subvenir à leurs besoins.
Killian Trevel-Denis

Le Festival Les Boréales s’invite au lycée Augustin Fresnel
Les Boréales, organisé chaque année à Caen est un événement incontournable qui vise à célébrer la culture nordique sous différentes forme.
Ce lundi 25 novembre au matin, les élèves du lycée Augustin Fresnel de Caen ont eu l’opportunité exceptionnelle de rencontrer l’auteur islandais Jón Kalman Stefánsson dans l’amphithéâtre de l’établissement. Cet événement s’inscrivait dans le cadre du célèbre festival Les Boréales, dédié à la culture nordique, qui se tient chaque année en Normandie.
Une rencontre inoubliable
L’atmosphère était studieuse et empreinte de curiosité. Les élèves, qui ont été préparés par leurs enseignants, ont pu échanger avec l’écrivain sur son œuvre et sa vision de la littérature. Jón Kalman, connu pour ses romans poétiques explorant la condition humaine et les paysages grandioses de son Islande natale, a captivé son auditoire par sa simplicité et sa profondeur. Il a évoqué les thèmes centraux de son écriture : la solitude, l’amour, et la quête de sens, tout en partageant des anecdotes sur sa vie en Islande.
Culture nordique
Cette matinée était également l’occasion de mieux comprendre les liens entre la littérature et la culture nordique, un des axes phares du festival Les Boréales. En parallèle des rencontres littéraires, ce dernier propose une riche programmation : concerts, expositions, et projections.
Pour les élèves du lycée Fresnel, cette rencontre a ouvert une fenêtre sur l’ailleurs et a permis de vivre une expérience culturelle unique. Une matinée inspirante qui restera gravée dans les mémoires.
Silina Lallouche,
Clara Leray
Rencontre avec Jón Kalman Stefánsson
L'auteur islandais est venu à la rencontre des élèves de Fresnel le 25 novembre dernier dans le cadre des Boréales.
Jón Kalman Stefánsson est un romancier et poète islandais qui est né le 17 décembre 1963 (60 ans) à Reykjavík. Accompagné de son traducteur, Eric Boury, l'auteur a répondu à nos questions.
Avez-vous toujours voulu être écrivain et pourquoi ?
En fait, je me suis toujours demandé quand j’étais enfant, pourquoi j’étais né, pourquoi j’existais. Toute mon enfance et mon adolescence, j’avais un peu l’impression d’être un extraterrestre sur Terre, de ne pas connaître ma place. Parce que je vivais à moitié dans un monde, un univers que je me créais moi même. On peut dire qu'on naît écrivain, mais quelques fois ça met longtemps pour l’écrivain de comprendre qu’il est écrivain.
Qu’est-ce qui vous donne de l’inspiration pour écrire ?
Pour vous parler de mes sources d’inspiration, pour être honnête en fait, tout peut être source d’inspirations dans la vie : la vie, le monde, la tristesse, la mort, le bonheur. Tout ça est une source d’inspiration pour moi. Évidemment la musique joue un grand rôle dans mon inspiration, mais en fait on pourrait dire que la littérature est en moi et que tout cela est en moi.
Quelles sont les différentes étapes d’écriture d’un livre ?
Le premier brouillon, je l’écris entièrement à la main au crayon à papier et ensuite, une fois que cette phase est terminée, je tape tout à l’ordinateur. Quand j’écris à la main par exemple, je ne peux pas travailler plus de trois quatre heures dans la journée parce que c’est très épuisant. Mais une fois que le brouillon est terminé, quand je réécris et que je tape sur l’ordinateur et que je corrige, améliore, que j’enlève etc. Là, je peux arriver à travailler treize, quinze heures par jour.
Quel message espérez-vous faire passer au lecteur à travers votre romain Asta ?
Heureusement et je dirais même fort heureusement qu’il n’y a jamais de réponse simple à une question pareille. Parce qu’à un moment, c’est un peu comme une œuvre musicale, la question n’est pas forcément quel message souhaiteriez-vous faire passer, mais plutôt, à mon avis, quelle émotion est-ce que vous voulez créer chez vos lecteurs. Et donc la question principale n’est pas de savoir de quoi parle le livre, quel est le message du livre, mais plutôt quelles émotions il a créées chez moi en tant que lecteurs, lectrices. C’est ça la question principale : qu’ est ce que ça m’a fait à moi ?
Après cette interview très intéressante où l’auteur nous a transmis sa vision des choses pour le livre et plus généralement la lecture, nous l’avons remercié de s’être déplacé pour nous apprendre, nous transmettre ses pensées, sa manière de voir les choses et ses différentes sources d'inspiration.
Raphael Mauger,
Antonin Le Goff
L'internat de filles d'Augustin Fresnel
Parmi ses nombreux atouts, le lycée Fresnel est notamment doté d'un internat qui lui permet de recevoir les élèves habitant trop loin pour faire l'aller-retour tous les jours.
Dans l’établissement Augustin Fresnel à Caen, l’internat accueille des jeunes filles du lycée mais aussi les jeunes filles de deux autres lycées professionnels de Caen : Victor Lépine et Camille Claudel.
Chambre individuelle ou double
On compte dans l’internat 5 étages identiques avec 10 chambres individuelles et 5 doubles. " C’est vraiment cool de pouvoir partager une chambre avec seulement une seule personne car on n’est pas très nombreuses, on peut donc quand même garder une certaine intimité mais avoir quand même des moments de partage." nous dit Léane, interne de Fresnel. Chaque étage possède également une salle de bain commune et une salle de repos.
L’internat n'étant pas ouvert le dimanche soir, les jeunes filles peuvent à leur arrivée le lundi matin, déposer leurs valises dans la bagagerie et leurs cours dans les casiers qui leur sont réservés.
De nombreuses activités
"Il y a une chose super pratique avec l’internat c’est que, après l’heure d’étude, avec les amies, on peut descendre aller se faire une séance de sport dans notre salle. J’y vais régulièrement avec les mêmes personnes et on a chacune nos habitudes : pendant que l’une court sur le tapis et l’autre pédale sur le vélo d’intérieur, on se met la playlist qu’on s’est créée." nous confie Luna, interne de Fresnel.
Des soirées à thème et petites séances sont organisées pour divertir les jeunes filles et les rapprocher des surveillantes.
Le lycée Fresnel ne dispose pas d’internat de garçons. Mais quelques places peuvent être négociées par la Direction avec le lycée Jean Rostand qui lui, peut accueillir des garçons.
Célia Chaumarin,
Juliette Jardin
Maia Lemière-Fremond
Les enjeux de la surchage de travail
A l'initiative du député Louis Boyard, 220.000 lycéens ont répondu à une enquête et affirmé, dans leur grande majorité, avoir une surcharge de travail trop importante.
Pour avoir un avis plus ouvert, nous avons interviewé un lycéen de chaque niveau : terminale, première et seconde.
Après une journée de cours, comment te sens-tu ?
Terminale :« Je suis contente d’être rentrée chez moi. »
Première « Très fatiguée après cette journée. »
Seconde « Je suis fatiguée, exténuée. »
Combien d’heures réussis-tu à dormir par nuit ?
Terminale « 6h mais la plupart du temps moins, à cause des devoirs à faire pour le lendemain. »
Première « 5h si j’arrive à m’endormir vite. » (première)
Seconde « Environ 5h. »
Combien de temps travailles-tu chez toi ?
Terminale « entre 1h et 3h »
Première « 1h30. »
Seconde « 1h car je n'ai pas assez de temps pour travailler plus. »
L'enquête disait : " La moitié d’entre eux confient dormir moins de 6 heures par nuit." Cela semble être le cas.
Inès Bourdon,
Lilou Dubrulle 2nd12
Comment le stress influe-t-il sur notre vie de lycéen ?
Selon une thèse réalisée par une psychologue de l’Éducation nationale entre 2021 et 2022, 15 % des lycéens présenteraient des signes importants de stress. Le constat n’est pas nouveau, mais il demeure inquiétant.
Le difficile choix des spécialités
A la fin de la seconde, les élèves doivent choisir 3 spécialités. Cela peut paraître compliqué et prématuré pour beaucoup qui n’ont pas d’idées pour la suite de leurs études. Elles se doivent d'.être en adéquation avec ce que l’élève aime mais aussi avec ce que les parents veulent. C’est une discussion qui peut entraîner de l’angoisse et du stress. De plus, selon les infirmières du lycée, le choix des spécialités entraîne des emplois du temps différents de ses amis, ainsi que la complexité de connaître ses nouveaux camarades et peut être facteur d’isolement social. Le lycée peut devenir alors non plus un lieu de rencontre mais seulement un lieu de travail favorisant l’abandon de l’envie d’aller au lycée.
Stress et performance
Selon Radio France, le stress est aussi lié à la performance scolaire, l'orientation étant conditionné à la performance scolaire. Ce stress peut être lié à la charge de travail, la pression du temps, ou encore être en lien avec notre entourage qui nous met sous pression (enseignants, parents). Cependant des aides existent telles que le Fil Santé Jeunes ou Mon Soutien Psy, qui rembourse jusqu’à 11 séances chez un psychologue pour des jeunes en souffrance psychique. Les examens sont aussi stressants du fait qu’ils concluent plusieurs années de travail.
Le stress est omniprésent dans notre vie de lycéen, mais en discuter reste la clé.
Paul Bouet
J.Baker, grande femme du XXe siècle
L’exposition à la mairie de Caen, qui s’est déroulée du 15 juin au 3 novembre, a rendu un hommage à Joséphine Baker.
Dès qu’on entre, nous sommes plongés dans le Paris des années 1920, avec des affiches, des extraits de films, des photos de ses spectacles. Il y a aussi des costumes inspirés de ses tenues de scène, qui ont plein de plumes, de couleurs et d’autres accessoires.
Une vie tumultueuse
Freda Joséphine McDonald, dite Joséphine Baker, est une chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue et une résistance française, née le 3 juin 1906 à Saint Louis aux États-Unis et morte le 12 avril 1975 à Paris. En 1920, elle rejoint une troupe de rue. Elle utilise par la suite son succès au cours du XXe siècle pour la lutte contre le racisme ainsi que pour l'émancipation des personnes noires. Son rêve, à peine âgée de 16 ans, était de danser a Broadway, mais étant une femme et noire, ce n'était pas simple pour l'époque de se faire un nom ! C'est seulement après la Seconde Guerre mondiale que la France a changé d'avis sur les artistes noirs en organisant même des expositions pour honorer leurs arts.
Grande résistante
Mais l’exposition ne montre pas que son côté artistique, elle met en scène aussi son rôle pendant la Seconde Guerre mondiale. Plus tard, elle a lutté pour les droits civiques surtout aux États-Unis, participant aux principes d’égalité avec Martin Luther King. L’exposition éphémère nous montre aussi sa vie privée puisqu’elle a adopté 12 enfants de différents pays. En les appelant la “tribu arc-en-ciel” elle voulait montrer que des enfants de pays différents pouvaient savoir vivre ensemble.
Ethan Gendry,
Sibylle Robillard-Thoraval,
Gaia El Mabrouky-Verroust
Fresnel en visite au Mémorial de Caen
Que se passe-t-il dans l’Entre-deux-guerres ? L'exposition « A l'aube du siècle américain » apporte des réponses.
L’exposition présente trois aspects de la vie américaine pendant cette période : les injustices sociales, l’économie désastreuse et la (géo)politique complexe. Au Mémorial de Caen, nous avons pu traverser 25 ans d’Histoire comme si nous l' avions vécu.
Le retour de guerre est victorieux pour les Américains qui acclament tous leurs soldats dans des parades à l’exception d’un régiment composé de soldats afro-américains qui se sont battus avec les troupes françaises :les Harlem Hellfighters. En effet, à cette époque, le racisme était banalisé, encore plus dans l’armée. C’est le racisme qui conduit notamment à l'assassinat des indiens Osage tués de sang froid pour leur récolte d’huile et de pétrole, dans l’Oklahoma. Dés 1920, le groupe suprémaciste blanc Ku Klux Klan gagne en popularité et regroupe plus de 3 millions de membres. Le cinéma se développe également autour de ces années, passant du muet au parlant, du noir et blanc à la couleur. Cette évolution permet à une certaine figure féminine de se créer : les flappers. Ces femmes indépendantes cassent tous les codes féminins de l’époque, principalement en commençant à porter des soutiens-gorges et des robes plus courtes, en se coupant les cheveux, et dansant le Charleston autour d’un verre d’alcool.
La crise économique
Dans cette continuité, en 1929, une crise économique de taille fait rage à Wall Street, provoquant une des plus grandes crises financières de l’Histoire. Un quart de la population perd son emploi et se retrouve au chômage.
Le président Hoover, incapable de réagir à la crise économique, se fait remplacer lors des élections de 1932 par le candidat démocrate Franklin Delano Roosevelt et son New Deal. Celui-ci consiste à relever l’économie en créant des emplois. Pour que le peuple puisse comprendre et suivre le projet, il tient un Fireside Chat mensuellement à la radio. Cette initiative redresse l’économie américaine qui ne s’imagine pas que de l’autre côté de l’océan, se trame une seconde guerre mondiale. Effectivement, le nazisme et l’attaque japonaise sur Pearl Harbor (qui déclenche une nouvelle vague de racisme - sur les Japonais cette fois-ci) oblige les États-Unis à s’engager à leur tour dans la guerre.
Cette exposition aborde tous ces points dans un décor qui rappelle le cinéma de l’époque et un double étage qui fait allusion à ses nombreux speakeasy. Ses éléments de présentation sont différents et la musique ambiante nous plonge dans le contexte.
Jeanne Le Mauviel,
Maé Ishak
Que désigne l' UPE2A ?
UPE2A signifie : " unité pédagogique pour élève allophone arrivant".
Historique
Septembre 2018 : le lycée Fresnel crée une classe d’UPE2A. Tous les lycées de secteur Sud peuvent envoyer leurs élèves allophones à Fresnel : Malherbe, Rostand,Victor-Lépine, Rabelais, Laplace.
Fonctionnement de la classe
A Fresnel, il y a une enseignante chargée de ces élèves : Mme Barral. Il y a trois groupes de niveaux différents en fonction du niveau de maîtrise de la langue française. En cours d’UPE2A, ils n’ont pas de note sauf au début pour évaluer leur niveau de langue. Leurs cours sont les mêmes que pour nous.
Ces élèves viennent de différents pays (Algérie, Nigéria, Mongolie, Pakistan, ...) ce qui facilite ou non leur progression dans le français, sachant que, en cours, ils n’ont pas d’aide particulière puisque le fait de parler une autre langue n’est pas considéré comme un handicap.
Les allophones ont le droit à seulement un an d'UPE2A excepté si dans leur ancien pays ils n’étaient pas à l’école. Dans ce cas, ils ont le droit à 2 ans d’UPE2A. Certains d’entre eux sont en France avec leur famille tandis que d’autres sont venus seuls en France, ce sont des Mineurs non accompagnés (MNA). Puisqu’ils n’ont pas 18 ans, ils sont pris en charge par l’ASE (aide sociale à l’enfance), ils habitent alors dans un appartement.
L’apprentissage du Français pour les allophones se fait parfois avec des jeux comme des cartes, des livres, leurs téléphones, la plupart du temps c’est avec beaucoup de répétitions qu’ils apprennent.
Clara Stephan,
Apolline Boulleaux
Infirmier·ère : un engagement au service des autres
Quand on parle de métiers essentiels, celui d’infirmier·ère arrive rapidement en tête. Ces professionnels jouent un rôle clé auprès des patients, que ce soit à l’hôpital, à domicile ou même et surtout à l’école. Mais en quoi consiste vraiment ce métier ?
Des missions diverses et importantes
Être infirmier·ère, ce n’est pas juste faire des soins comme des pansements ou des injections. Ils surveillent aussi l’état des patients, les accompagnent moralement, et travaillent avec d’autres professionnels de santé pour assurer les meilleurs traitements possibles. Les infirmier·ères sensibilisent les élèves et leurs familles sur l’importance des soins, des traitements ou des habitudes de vie saines.
Les qualités requises
Pour devenir infirmier·ère, il faut aimer aider les autres, être patient et à l’écoute. Il faut aussi être rigoureux, savoir gérer son stress et supporter des horaires parfois exigeants.
Comment devenir infirmier·ère ?
Après le bac (ST2S ou général), il faut entrer dans un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) pour suivre trois ans de formation. Une fois diplômé·e, on peut commencer à travailler ou se spécialiser, par exemple en pédiatrie ou anesthésie.
Un métier qui a du sens
Malgré les défis, être infirmier·ère est un métier enrichissant et très recherché. Si vous aimez prendre soin des autres et cherchez un métier humain et utile, cette voie est peut-être faite pour vous !
Adam et Musa
Monsieur Caramelle : « J'adapte ma façon de faire »
Pour en savoir plus sur les défis des mathématiques aujourd’hui, nous avons eu le plaisir d’interviewer monsieur Caramelle, un enseignant du lycée Fresnel, passionné et expert en la matière.
Quelles études avez-vous faites pour parvenir à cette profession ?
J’ai fait un Bac scientifique, puis un DUT informatique et ensuite un master MEEF.
Comment percevez-vous les maths dans la vie de tous les jours ?
J’ai un point de vue propre a cette matière, j’observe ce que j’ai autour de moi pour ensuite réfléchir à mes cours. J’ai le prisme de la profession d’enseignant.
Pourquoi avez-vous choisi ce métier ? Pourquoi cette matière ?
Je voulais travailler dans le public, avoir une sensation de se sentir utile. J’ai choisi les maths puisque je n’étais pas mauvais.
Pour vous quelle est la meilleure façon d’apprendre un cours à un élève ?
J’adapte ma façon de faire en fonction de chaque élève, j’essaie de connaître et comprendre la classe… Il faut être attentif aux élèves timides et essayer de les comprendre pour les faire participer.
Quel message passeriez-vous aux élèves pour qu’ils réussissent dans cette matière ?
Il ne faut pas baisser les bras dès la première difficulté car il y a plusieurs notions différentes avec lesquelles les élèves peuvent avoir des attraits différents. Restez curieux !
Antoine Chesnel,
Elias El moussaoui
À la cantine de Fresnel : une nouvelle file
Le début d'année a été compliqué à Fresnel ; On a pu constater pas mal d'attente à la cantine. Depuis, une nouvelle file a été créée.
Le nombre d'élèves de Fresnel ne cesse d'augmenter depuis plusieurs années ; ce qui provoque régulièrement de longues, voire très longues attentes à la cantine.
Il a fallu trouver rapidement une solution.
Heureusement, une file rapide a été installée dernièrement. Ce sont les élèves de seconde qui l'utilisent le plus. Néanmoins, ce seraient eux les moins impactés par les retards.
L'organisation
"Les équipes, constituées de trois cuisiniers qui se répartissent les tâches entre les entrées, les plats ou les desserts, et de plusieurs agents d'entretien préparent les repas dès 6 heures du matin afin que tout soit prêt pour 10 h 40 " explique Lidya, qui travaille à la restauration scolaire. "La file rapide est moins utilisée que la file traditionnelle" précise-t-elle.
Cette file rapide permet aux élèves d'avoir un repas froid, sandwich, boisson plutôt rapidement.
Simon Peltier,
Raphaël Souloy
Les meilleurs mots croisés du lycée !
Tous les mots à placer dans cette grille ont un rapport avec le lycée.
Horizontalement :
1. Le diplôme le plus décisif du lycée.
2. Personne qui enseigne une discipline.
3. Personne qui surveille ce dont elle a la responsabilité.
4. Lieu public où l'on sert des boissons chaudes ou froides.
5. Matière littéraire et langue romane.
6. Endroit où les élèves et les professeurs mangent.
7. Endroit calme où l'on peut s'instruire et travailler.
8. Série d'épreuves destinées à déterminer l'aptitude d'un candidat.
9. Lieux où des lycéens restent pour la semaine et repartent pour le week-end.
Verticalement :
A. Grande salle de cours souvent utilisée dans une université.
B. Temps de pause pour les élèves et les professeurs.
C. Adolescent qui reçoit l'enseignement donné dans un établissement.
D. Activité physique dont la pratique suppose un entraînement.
E. Ce que les élèves reçoivent après une évaluation.
Sarah Macqueron,
Kenzo Marie
Seconde 12
Boris Batoum, un sportif de haut niveau à Fresnel
Portrait d'un jeune joueur du CBC
Boris Batoum joue actuellement en NATIONALE U18 ÉLITE au basket, avec son club, le CBC, Caen Basket Calvados.
Dix heures par semaine
Ce jeune basketteur de 16 ans, en classe de première STMG au Lycée Fresnel, pratique le basket depuis 11 ans. Il est entré au CBC à 7 ans.
Boris s’entraîne 6 fois par semaine du lundi au samedi. Ce qui représente environ 10 heures de basket au total. Il aime le basket pour la compétition et pour l’envie de gagner. Boris apprécie aussi avoir des supporters.
Basket en famille
Boris a suivi l’exemple de son frère, qui jouait au CBC auparavant, et a décidé d’y aller. "J'ai commencé le basket grâce à ma mère qui avait choisi ce sport quand j'étais petit, et j'ai ensuite continué par passion" raconte Boris.
L’équipe de Boris est actuellement 2ᵉ du classement en poule F. Depuis le début de la saison, son équipe a joué 7 matchs dont 4 gagnés.
Maélys Chenu,
Kalya Dabouineau
Recette du Yassa
Le yassa est un plat traditionnel très apprécié en Afrique de l'Ouest. C’est un ragoût savoureux, souvent à base de poulet mariné dans une sauce à base d’oignons. Voici une recette que j’ai l’habitude de réaliser :
Ingrédients :
500g de poulet (ou de poisson) ; 3 à 4 gros oignons émincés ; 2 citrons ; 3 gousses d’ail hachées ; 1 piment (facultatif) ; 2 c.s. de moutarde ; 1 cube de bouillon (facultatif) ; Sel, poivre ; feuilles de laurier (facultatif), 200g de riz ; 500ml d’eau ; une pincée de sel
Préparation :
- Dans un saladier, mélangez le jus de citron, l’ail, le sel, le poivre et une c.s. de moutarde. Laissez mariner pendant 30 mn.
- Dans une grande poêle, faites chauffer de l’huile à feu moyen. Ajouter les oignons et faites-les revenir jusqu’à qu’ils soient dorés (environ 5 à 7 mn).
- Ajoutez le poulet mariné dans la poêle avec les oignons et les 2 c.s.de moutarde. Faites dorer et ajoutez 200ml d'eau environ et le cube de bouillon. Laissez mijoter à feu doux pendant 20-25 mn.
- Rincez le riz à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau soit claire. Dans une casserole ajoutez le riz, l’eau et une pincée de sel puis porter à ébullition. Réduisez le feu, couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 15 mn.
- Enfin servez le yassa chaud, accompagné de riz et d'un morceau de citron.
Bon appétit !!
Adama Diallo