Chaque rentrée ouvre un chapitre nouveau, semblable aux premières pages d’un livre dont nous ignorons encore les rebondissements, mais dont nous espérons qu’il portera loin celles et ceux qui le lisent et le vivent. Avec ses presque 1 200 élèves, le lycée Fresnel est un lieu où se croisent chaque jour des aspirations singulières, des doutes féconds et des élans prometteurs. C’est dans cette effervescence que se construit l’avenir.

L’orientation, pour beaucoup, ressemble à un carrefour un peu vertigineux. Elle n’est pas seulement une suite de choix scolaires : elle s’apparente à une exploration intérieure, à la rencontre d’un talent qui se cherche et qui parfois se révèle à l’improviste. Nos équipes ont à cœur d’accompagner chacun de ces cheminements, de guider sans imposer, d’éclairer sans éblouir, afin que chaque élève puisse trouver la voie qui lui ressemble.

La persévérance scolaire, quant à elle, est ce fil invisible qui relie les efforts quotidiens aux grandes réussites, ce fil parfois ténu qu’il faut soutenir et protéger. Derrière chaque progrès, il y a des tentatives, des hésitations, des recommencements. C’est pourquoi nous consolidons nos dispositifs d’accompagnement : pour offrir à chacun l’espace et le temps nécessaires pour avancer, même lorsqu’un obstacle se dresse ou qu’un doute s’installe.

Et parce que nul ne peut apprendre sereinement sans se sentir en sécurité, nous restons pleinement engagés dans la lutte contre le harcèlement. Il ne s’agit pas seulement de prévenir ou de sanctionner : il s’agit de tisser une culture de respect, d’écoute et de courage, où l’on ose dire, où l’on ose entendre, où l’on ose intervenir. Ensemble, nous pouvons faire de notre lycée un lieu où la bienveillance est une force et non une faiblesse.

Puissent ces lignes, comme ce numéro de journal, refléter la vitalité et la détermination qui animent notre communauté éducative. Merci à toutes et à tous pour les gestes quotidiens, qui permettent à notre établissement d’être cet espace où l’on apprend, où l’on grandit, et où l’on se découvre.

Très chaleureusement,
Nicoleta Charef
Proviseure adjointe

Dans le cadre du festival Les Boréales, l'autrice et poétesse islandaise Kristín Eríksdóttir est venue le 20 novembre 2025 nous présenter son parcours ainsi que ses deux livres traduits par Jean-Christophe Salaün de l'islandais : La matière du chaos (2017) et Echos (2022).

Avant cette rencontre, un certain nombre d'élèves de seconde ont lu les deux livres successivement et, d'après un sondage, c'est le livre Echos que les élèves ont finalement préféré (avec 86 % des votes). Ce choix s'expliquerait en premier lieu par la facilité de lecture que propose l'autrice dans son second livre, mais aussi par l'histoire, qui est « non seulement plus entraînante, mais aussi plus attachante  ».

D'un autre côté, des élèves n'ont pas eu l'occasion de lire les livres, mais ont pu étudier des extraits de La matière du chaos. Après ce moment passé avec la romancière à prendre connaissance d'Echos, ceux-ci sont d'avis contraire aux premiers et nous ont répondu trouver plus d'envie et d'intérêts envers La matière du chaos.

Et vous, quel livre préférez-vous ? Vous pouvez retrouver ces deux ouvrages au CDI !

Maëly Legros et Léanne Rivière

D’après le site du Ministère de l’Éducation Nationale, l’association de la Maison des Lycéens est conçue sur la base d'un projet inscrit dans les statuts de l'association, porté par les élèves eux-mêmes, avec l'appui du CPE ou, éventuellement, de tout autre membre de la communauté éducative de l'établissement. C’est avant tout un lieu d’autonomie, de créativité, d’apprentissage pour s’engager dans des projets, des actions citoyennes.

Un espace vivant
au cœur du lycée

S’engager dans ce projet incite des élèves à prendre des initiatives afin d’organiser des activités comme des fêtes de fin d’année, des activités culturelles dans différents domaines : celui de la culture, de l’art ou du sport.

La Maison des Lycéens, c’est le pilier de l’engagement et de la créativité des élèves : un espace qui, selon M. Prime, CPE en charge de la MDL, « donne du sens à la vie au lycée et à l’association ». Au lycée Augustin Fresnel, tous les élèves peuvent y participer.

Comment s'engager ?

Pour rejoindre la MDL, une contribution de 5 euros est demandée, servant à financer le matériel pour les activités. Faire partie de la MDL à Fresnel, c’est également organiser la vente de pain au chocolat les mardis et vendredis matins ou participer à la gestion de la cafétéria. La MDL avait, par exemple, acheté du matériel de dessin, car ce type d’activité avait très bien fonctionné pendant plusieurs années.

Au lycée, ce sont les élèves eux-mêmes qui assurent la gestion de leurs projets : ils organisent les activités, décident de l'utilisation du budget et présentent les propositions en assemblée.

Ce sont également eux qui votent collectivement pour la création de nouveaux clubs, ce qui permet de garantir que les initiatives correspondent réellement aux envies et aux besoins des lycéens.

Leur prochaine initiative : une journée à thème déguisé, avec pour objectif de valoriser les talents de l’établissement et de créer un moment de partage. Le ou la gagnant(e) remportera des places pour le cinéma Pathé.

Roméo Palumbo,
Jules Fauchon

Ce soir-là, au lycée Augustin Fresnel a eu lieu la soirée de remise des diplômes des terminales et BTS de la promotion 2024/2025. Cette cérémonie était un moment de retrouvailles pour les anciens et anciennes élèves, et avec certains de leurs professeurs.

"Vous êtes diplômes !"

La soirée a débuté à 18h10 dans l’amphithéâtre par un discours de Madame Fily, la Proviseure du lycée, accompagnée des deux Proviseures-ajointes, madame Charef et madame Périchon. Un discours d’encouragement et de félicitations parsemé d’humour qui n’était pas sans émotion pour les élèves. Des rires, sourires, de la joie et surtout un soulagement d’avoir accompli ces années d’école. Une réussite de 97 pour cent au baccalauréat avec 75 pour cent de mentions. Deux élèves ont obtenu la mention Très Bien avec les félicitations du jury.

Ensuite, les élèves des différentes classes sont partis dans le hall et les deux mezzanines, auprès de leurs professeurs principaux, afin de récupérer leurs diplômes.

Une récompense
pour les papilles !

Pour clôturer cette cérémonie, des agents du self ont tenu un buffet offrant des toasts et du jus de pommes.

Cette soirée était un dernier moment au lycée pour les étudiants du BTS Commerce International, ainsi que pour les bacheliers, bachelières qui débutent maintenant des études supérieures pour certains, et arrivent dans le monde du travail pour d’autres.

Tanaé Ferey

Le jeudi 9 octobre dernier, les élèves ont participé à l’opération Very Math Trip, un projet pensé pour montrer une autre facette des mathématiques.

Proposée par M. Lemaresquet, l’activité a surpris plus d’un élève par sa manière ludique d’aborder cette matière souvent redoutée.

Pour briser les idées reçues

L’objectif principal de Very Math Trip est clair : démonter les fausses croyances autour des maths. Contrairement à ce que certains pensent, cette discipline n’est pas réservée “aux bons élèves” ou “aux génies du calcul”. Cette action vise à rendre les mathématiques plus accessibles, moins intimidantes, et surtout plus proches du quotidien. Pour M. Lemaresquet, cet objectif est rempli : "ce spectacle a su montrer avec une approche plus ludique que tout le monde peut faire des maths"

Une autre façon de vivre les mathématiques

À travers des activités participatives, des anecdotes et des exemples concrets, les élèves ont pu découvrir que les maths peuvent aussi être amusantes.

Pour beaucoup, cette séance a permis de réduire le stress face à la matière et de comprendre que l’on peut aborder les mathématiques autrement.

Si Very Math Trip n’efface pas les difficultés, il ouvre la voie à une relation plus sereine entre les élèves et les mathématiques. Une petite étape, certes, mais qui pourrait bien faire une grande différence dans leur parcours scolaire. «  Plusieurs notions abordées lors du spectacle sont reprises ensuite en classe car elles sont au programme de Mathématiques. » informe M. Lemaresquet.

contact : VERY MATH TRIP

Luka Renaude

Science politique,
c’est quoi ?

La science politique est une discipline qui étudie le pouvoir, l’État, les institutions politiques et le comportement des acteurs politiques. L’école de science politique la plus connue en France est L’Institut d’Études Politiques de Paris, mais il y a dix autres instituts d'études politiques en France et c'est ce concours d'entrée en 1 ère année que les élèves de terminale volontaires préparent. Ces écoles proposent aussi d'autres enseignements, comme l'histoire, le droit, les langues vivantes ou l'économie. Ce sont des écoles généralistes.

Une option "Sciences Po"
à Fresnel

Le mercredi après-midi de 13 h à 15 h30, les élèves se retrouvent au CDI avec les professeurs qui encadrent et se préparent aux trois épreuves écrites. Ils parlent des évènements politiques actuels, mais aussi des évènements politiques passés. Il apprennent le débat et l'analyse.

Motivation et exigence Pour nous, élèves de seconde, notre ressenti sur cette expérience est que nous trouvions que les cours peuvent parfois être ennuyeux et long, mais d’autres fois ils peuvent être très intéressants. Le jour où nous étions présents, nous avons trouvé que le cours était intéressant, car nous avons parlé du procès de Nuremberg. Ce que nous avons pu observer, c'est que les élèves participants sont tous très motivés ! La prépa demande de la rigueur et de la concentration.

Le lycée propose aussi une option "Droit et grands enjeux du monde contemporain" pour les élèves de terminale volontaires qui s'intéressent au Droit.

Sasha Mauminot, Yanis-Marvin Moisson-Ndjibi

Que signifie pour vous le « décrochage scolaire » ?

Pour moi, le décrochage scolaire c’est le fait de ne plus être en capacité de suivre en classe. Un élève en décrochage, c’est un élève qui soit est absent, soit est présent mais ne fait plus rien en classe.

En quoi consiste exactement votre rôle ?

Je suis professeure d’anglais, et également référente « persévérance scolaire » au lycée. C’est plus positif que « décrochage » ! Je propose des heures de permanence plusieurs fois par semaine aux récrés pour recevoir les élèves qui en ressentent le besoin. On peut parler des études, de l'orientation, mais pas que ! Je donne aussi des rendez-vous à certains élèves identifiés en difficulté et les guide vers la personne qui pourra les aider au mieux. Toutes les trois semaines, on se réunit à une dizaine de personnels du lycée pour faire le point sur de nouveaux cas d’élèves et faire le suivi des situations déjà traitées. J’envoie ensuite un compte-rendu de la réunion aux personnels de l’établissement concernés.

Avez-vous suivi une formation spécifique ?

Oui, j’ai suivi une formation dans mon ancien collège dans les Yvelines. Mais, comme pour beaucoup de choses dans notre métier, c’est « sur le tas » qu’on apprend le plus. J’ai commencé il y a trois ans au lycée en assistant aux réunions, et ensuite on m’a proposé de devenir référente.

Comment certains élèves se retrouvent-ils en décrochage ?

Très souvent, c’est un problème d’orientation qui en est à l'origine. Plus vite on le prend en charge, plus vite on peut intervenir, c’est-à-dire dès le début de la classe de seconde. Ce n’est pas évident de choisir son orientation en 3e. Parfois même, il n'y a pas assez de place dans les filières choisies et les élèves sont orientés en seconde générale. Il y a beaucoup de travail à faire, mais il faudrait en parler à notre Ministre… Il peut y avoir d’autres raisons : des problèmes familiaux, une baisse de moral, une grande anxiété...

Comment travaillez-vous avec les élèves pour les aider ?

On propose de discuter, de se voir régulièrement pour faire un point sur la scolarité, proposer des heures de soutien (il y a beaucoup de propositions au lycée !)

Avez-vous eu une expérience personnelle qui a fait que vous avez voulu faire cela ?

J’ai débuté dans l’enseignement dans un établissement d'éducation prioritaire de la région parisienne. Dans les établissements où les élèves sont fragiles et viennent de milieux sociaux défavorisés, on ne peut pas se contenter d’enseigner. On a obligatoirement plusieurs casquettes !

Avez-vous des difficultés à gérer les deux "métiers" ?

Je ne dirais pas que c’est un métier, c’est plutôt comme si l’anglais était ma « spé » et la persévérance scolaire une « option facultative ». Mon emploi du temps a été adapté pour que je sois disponible aux réunions. On souhaite que tous les élèves soient heureux dans leurs études et qu’aucun n’ait de problèmes en dehors du lycée.

Ambre Mariette et Ninon Picquot

C’est quoi Octobre Rose ?

Octobre Rose est une campagne de sensibilisation organisée chaque année pendant tout le mois d’octobre. Son objectif est de faire connaître le cancer du sein, de rappeler l’importance du dépistage précoce, et d’informer sur les façons de se protéger ou d’agir si la maladie apparaît. Aujourd’hui, 1 femme sur 8 y est confrontée au cours de sa vie.

Solidarité et mobilisation internationale

Octobre Rose est un mouvement international. Dans beaucoup de pays, des actions sont organisées comme de grandes marches au Brésil, ou en Italie, où plusieurs monuments sont éclairés en rose.

En France, ces initiatives ont le même objectif : rappeler l’importance de la prévention et soutenir les personnes touchées.

Des activités qui soutiennent la lutte

À Caen, plusieurs actions sont organisées chaque année pour soutenir et récolter des fonds pour la lutte contre le cancer du sein comme la Rochambelle. C’est une marche et une course réservée aux femmes, qui a lieu chaque année en juin. Des milliers de participantes, vêtues de rose, parcourent plusieurs kilomètres dans une ambiance solidaire et joyeuse.

Le lycée Fresnel
soutient la cause

Au lycée Fresnel, nous avons aussi participé. Une journée en rose a été organisée : élèves, professeurs et personnels étaient invités à porter un vêtement ou un accessoire rose pour montrer leur soutien.

Toute la journée, nos couloirs et nos salles ont pris des couleurs plus vives, créant une ambiance solidaire et positive.Octobre Rose n’est pas seulement un mois symbolique. C’est l’occasion de penser à notre santé, de soutenir les personnes touchées par le cancer du sein et de montrer que chacun peut aider, même avec de petits gestes.

Des témoignages pour mieux comprendre

Mme Brière, aide-soignante au Centre François-Baclesse raconte :

« Nous avons remarqué qu’il y a plus d’une centaine de victimes. La plupart des femmes arrivent à s’en sortir grâce à la chimio, mais c’est une étape très dure à traverser dans leur vie. »

Mme Bernard a vaincu le cancer :

« Le cancer du sein a bouleversé ma vie du jour au lendemain. Cela a duré des mois qui ont été les plus longs de ma vie. Pour garder mes cheveux, j’ai dû mettre ma tête dans un casque réfrigérant, à cause de la chimio. »

Romane Picaud, Lola Robert, Juliette Boucquiaux, Léa Dumont

Le sport a été rendu obligatoire dans les écoles de France en 1880 par Jules Ferry dans l'idée d’aider les enfants à pratiquer régulièrement une pratique sportive. Les bienfaits du sport sont nombreux notamment sur la qualité du sommeil, et le stress. Une des raisons pour laquelle l'EPS est obligatoire en France est qu'elle prévient les maladies comme le cancer, le diabète, l’obésité ou des maladies cardiovasculaires.

L'Union Nationale du Sport Scolaire

Pour 20 € (prix d'adhésion à l'UNSS), on peut aller tous les jours de 13h05 à 14h00 faire du sport au lycée, au gymnase sauf la piscine qui a lieu à la piscine de la Grâce de Dieu le lundi et le jeudi de 12h à 13h . Vous pouvez faire du badminton, basket, athlétisme, futsal , musculation. Les professeurs d'EPS organisent l’Association Sportive (AS).

Noah Alphonse, Yoni Gilette
et Jules Adrien

Ninon, gymnaste de haut niveau et élève 2nde, allie le sport de haut niveau avec le travail scolaire.

Si actuellement elle ne peut pas pratiquer son sport car elle est blessée, Ninon s’entraîne à Cagny ou Argences tous les soirs de 17h a 20h, sauf le mercredi. Le mardi soir, l’entraînement est plus long, c’est pour cela que Ninon se trouve moins attentive en cours le mercredi.

Elle a dû manquer plusieurs fois les cours à cause de ses compétitions notamment les championnats de France et est obligée de faire ses devoirs quand il y a des pauses au lycée, très tard le soir après ses entraînements, ou le week-end, quand elle n'a pas de compétitions.

Nous lui souhaitons bon courage pour sa blessure et bonne continuation dans le sport.

Smael Chartier

La sophrologie qu’est ce que c’est ?

La sophrologie sert à canaliser la nervosité et le stress.

Elle repose sur une combinaison de techniques de relaxation, de respiration et de visualisation positive visant à favoriser le bien-être et à réduire le stress.

Des séances au lycée

Au lycée Fresnel, on peut trouver un atelier de sophrologie avec Mme Daön une professeur de lettre qui anime cet atelier les lundis de 13h05 à 13h55. Tout élève du peut y accéder. Madame Daön accueille entre 5 et 12 élèves de différents niveaux. Pour y participer, pas besoin de s'inscrire, rendez vous au dessus de l'infirmerie, dans la salle détente.

Contrairement à ce que l’on pense, la sophrologie est une activité assez dynamique qui demande de réaliser des exercices de contraction et décontraction musculaires. L’objectif est de se ressentrer sur soi-même, de décompresser. Cette activité consiste a travailler sur des techniques de relaxation

Pour plus d'informations : https://www.artec-formation.fr

N. Lemoigne-Haglon M. Nosile

Depuis combien de temps fais-tu ce métier ?

Je suis AED depuis l’année dernière, en internat que depuis cette année car avant c’était uniquement pour les filles. Plus tard j’aimerais être professeur de SES (Sciences Économiques et Sociales) donc je fais ça en attendant d’avoir le concours. C’est très cool comme métier surtout si on veut devenir professeur plus tard, car ça permet d’être déjà dans le milieu et de voir comment la vie scolaire fonctionne, comment on gère les absences, les conflits et problèmes. Quelles sont tes missions au quotidien ?

On s’occupe des absences, des retards, des problèmes de santé comme les malaises, des intrusions, car il arrive que des élèves des autres lycées rentrent donc on régule ces entrées, les passages dans les couloirs, le self le midi, la jonction avec les professeurs. Et puisqu'on a une bonne entente avec les internes, ils peuvent se confier, nous parler, venir nous voir en cas de problème. On essaie même de temps en temps de faire des activités, comme Halloween, Noël, le carnaval. C’est souvent le mercredi soir ou après-midi parce qu’il n’y a pas d’étude.

Comment se déroule une journée type pour toi ?

C’est tout le temps différent, ça dépend des postes, par exemple, aujourd’hui je suis arrivé à sept heure quarante cinq, j’ai ouvert la vie scolaire et suis resté deux heures au bureau pour gérer les mails, appels et absences, les questions des élèves. Il y a beaucoup de choses à faire au bureau. J’ai fait « bobine », j’ai donné des convocations, j’ai circulé dans les couloirs pour voir si tout allait bien. Ensuite à onze heures je suis allé au self pour faire la badgeuse si un élève oublie sa carte. Je suis resté au self jusqu’à 13h 30 et je suis revenu au bureau, j'ai surveillé la salle d’étude. Le soir, à l'internat on fait des tours dans les chambres pour voir si tout se passe bien, on dort dans une chambre similaire aux élèves et on est répartis par étage. Moi, je suis à celui des garçons.Quels sont les aspects les plus difficiles de ton travail ?

Moi j’adore parce que je veux être professeur, mais je pense que parfois aller voir des élèves est difficile, parce que certains sont super timides et ne veulent pas prendre la parole ce qui fait que tu as l’impression que tu les ennuies plus qu’autre chose. Au début de l’année dernière, ça me faisait bizarre, ça peut être difficile de prendre position et de dire que je suis surveillant, je suis là donc vous pouvez me parler mais je suis aussi là pour vous gronder s'il le faut.Comment se passe la mixité ?

Ça, c’était la grosse peur de l’année vu que c'est nouveau. Finalement ça se passe très bien. Un seul étage garçon, ça va. Ils sont turbulents, mais pas méchants, ils respectent les règles mais il faut toujours être à l’affût d'éventuels débordements. Si jamais c’est grave, on les envoie aux CPE et ils peuvent être virés. Les filles et les garçons peuvent se voir dans la salle commune au troisième il n’y a pas de souci, mais ils ne peuvent par exemple pas descendre en pyjama.

Léonie Fauville, Tarah Alexis

Je viens d’une campagne isolée et sans activités. Ici, c’est le total opposé.

Ma liberté, ce sont les transports en commun. Ils sont pratiques, très abordables et avec ma carte abonnement, je peux me rendre n’importe où depuis mon lycée de manière illimitée !

Une plus grande autonomie

Chaque jour, des milliers d’élèves à Caen ont des besoins de déplacement variés et fréquents.

Aujourd'hui, le maillage des mobilités urbaines Twisto est un acteur essentiel de leur mobilité quotidienne, la rendant plus facile, plus rapide, et accessible pour tous.

Aucun espace n’est mis à l’écart : Twisto est partout, permettant de tous nous relier les uns aux autres et de nous rapprocher de nos centres d'intérêt.

Le réseau de transport en commun de Caen la mer est un élément clé du bon fonctionnement des déplacements en complémentarité avec d'autres réseaux, comme les chemins de fer et les bus régionaux.

Un maillage fin

Ce qui est bien, c’est qu’on est tous reliés aux autres et à nos centres d’intérêt. Les véhicules sont nombreux, les trajets sont rapides.

Les tramways (T1,T2,T3), avec leurs 37 stations sont principalement concentrés sur le pôle urbain, favorisant ainsi les déplacements au sein même de la ville, tandis que les 72 lignes de bus permettent de parcourir l’ensemble de l’agglomération et ses communes environnantes.

Des transports accessibles

Par ailleurs, Twisto est accessible aux personnes en situation de handicap. Les informations sur les transports sont affichées sur des écrans.Il y a un système d'annonces sonores et des rampes d’accès permettent aux personnes en fauteuil roulant de monter à bord des véhicules.

Ainsi, tout le monde peut devenir usager habitué aux transports en commun.

Des déplacements plus responsables

Il y a aussi un intérêt écologique à privilégier les transports en commun.

Pour un trajet de 100 km, une personne en voiture thermique émet environ 22kg de CO₂, contre 12 kg si elle se déplace en bus thermique. Le tramway est davantage écologique avec moins d’un kilogramme de CO₂ émis pour 100 km !

Quant au Vélolib, le vélo à assistance électrique proposé en libre-service ou à la location longue durée par Twisto, il bat tous les records avec seulement 20g CO₂.

En clair, Twisto est l’allié des étudiants caennais et de leur environnement.

Le réseau Twisto prévoit de se densifier avec l'arrivée prochaine d'une nouvelle ligne de tramway, T4, qui rapprochera du centre-ville les quartiers Chemin vert et Beaulieu en 2029.

Tifaine Brive

Cela fait 7 ans que Cassandre Phelut pratique ce sport, une passion transmise par son père. Au début, ce sport ne lui plaisait pas vraiment, mais après quelques séances, elle a commencé à apprécier la concentration, la précision et la gestion du stress qu'il faut avoir pour faire du tir.

Entre le lycée et le sport, son emploi du temps est chargé. Cassandre suit 14h de cours par semaine, soit 1h à 1h30 par jour d’entraînement quotidien et les compétitions le week-end.

Un sport exigeant

Cassandre s'entraîne à Bretteville-sur-Odon, mais fait normalement partie du club de Valognes. Elle complète ses entraînements en faisant du renforcement musculaire chez elle et en tirant sur une cible à 5 ou 10 mètres.

Sa tenue de tir est très spécifique : chaussures plates pour être stable, un jogging et un tee-shirt de sport, des lunettes adaptées avec cache-œil pour permettre de ne pas fatiguer sa vue en fermant un œil, des bouchons d’oreille pour le bruit et une visière pour éviter le reflet des lumières. Les blessures les plus courantes sont les tendinites et au niveau des cervicales.

Une routine

Cassandre a peu de temps libre. Cela devient une routine pour elle. Il y a deux ans, une période difficile l'a menée à envisager d'arrêter, faute de résultats et par manque de moral. Finalement, elle a persévéré et elle continue.

Aujourd’hui, Cassandre Phelut vise des sorties internationales comme la coupe du monde, la coupe d’Europe et les J.O 2032.

Louna Parfouru
et Léonie Macri

Trois lycées motivés

Cette année, le Prix MangaCaen - initialement organisé par la bibliothèque de Tocqueville en partenariat avec la libraire BDr’Art - fait une pause. Pour éviter une année blanche et ne pas passer à côté de belles lectures, nous avons décidé de proposer aux élèves un Prix Manga interne au lycée Fresnel, en collaboration avec deux autres lycées proches de Caen : Allende (Hérouville Saint Clair) et Rabelais (Ifs).

Une sélection de 10 mangas

La librairie Bdr’Art, également partie prenante du projet, nous a proposé une liste dans laquelle les lycéens de Rabelais ont sélectionné dix mangas aux genres très variés : thriller, science fiction, fantasy, fait de société, bref une riche palette qui enrichira à coup sûr votre culture mangaesque.

Comment on s'inscrit ?

Depuis fin décembre, vous pouvez venir au CDI vous inscrire au Prix pour découvrir et emprunter la sélection. Nous vous donnerons alors un dossier qui vous servira de compte-rendu de lecture, afin de garder la trace de vos avis sur les différents mangas, bien pratique quand le moment de voter sera venu !

Lucille Adam
Professeure-documentaliste

D'abord il y a Femtogo, rappeur connu pour sa plume particulière et ses instrus. Avec Ptite Soeur, artiste transgenre, ils sortent un album en octobre 2025 : Pretty Dollcorpse.

Cet album raconte leurs traumatismes : Ptite sœur y aborde son mal-être et sa transidentité mais aussi le harcèlement qu’elle a subi. Femtogo se livre à propos du harcèlement, de l'alcool, de la drogue mais dit aussi son homosexualité. Les deux dénoncent avoir été mis à l'écart, ne se sentant pas autorisés à être qui ils sont vraiment : « Et pourquoi t’assumes pas ce que tu es ? Parce qu’on m’autorise pas à le faire. »

Femtogo assume maintenant qui il est, mais ses proches pensent que c’est pour se protéger : « Je suis un homme, ô comme ils disent, je me travestis pour me protéger ».

A leurs auditeurs, ils disent de s'assumer et qu'il y aura toujours des gens pour le soutenir. Pour eux, c’est Neophron, leur producteur.

Jules Guillouet

Depuis longtemps Gaza est au cœur des informations télévisées ou dans les journaux. Il existe plein de documentaires sur Gaza, mais connaissez-vous « Voyage à Gaza  ? Ce documentaire franco-italien a été réalisé par Piero Usberti.

Le film a été tourné en 2018 alors que l'auteur n’avait que 25 ans. Il est sorti en France le 6 novembre 2024. « Journey into Gaza », titre original du documentaire, dure environ 1h07. C’est un documentaire qui donne la parole à des jeunes Gazaouis, qui montre leurs vies, leurs rêves et leur quotidien avant les destructions récentes.

Le film, présenté aux élèves de Terminale du lycée Fresnel, permet de voir Gaza non comme un territoire abstrait, mais comme un endroit où des humains vivent, rêvent, aiment et espèrent.

Joshua Trépied

Créé par le ministère de l’Éducation nationale et le CNC (Centre national du Cinéma), le Prix Renoir des lycéens est un dispositif culturel national destiné à sensibiliser les élèves au cinéma contemporain. L'option seconde HIDA (histoire des arts) de notre lycée a été sélectionnée pour y participer.

Comment ça se passe ?

Chaque année, une sélection de six films français et européens récents est proposée aux classes participantes. Les lycéens les visionnent au cinéma, les analysent et débattent pour développer leur sens critique et leur compréhension du langage cinématographique.

Encadrés par Monsieur Besnardeau, ils apprennent à observer la mise en scène, le jeu d’acteurs, le son ou encore l’écriture du scénario. Le dispositif encourage l’expression personnelle et l’argumentation, au cœur de discussions souvent passionnées. Les élèves doivent ensuite rédiger une critique.

Pour commencer l'année, les élèves ont vu au cinéma Lux, notre partenaire, un film d'animation  : Arco. Ils iront bientôt voir Dossier 137. Ce film évoque les manifestations des gilets jaunes.

À l’issue de cette période de visionnage, les élèves votent pour désigner le film lauréat. Les représentants des classes sont ensuite invités à rencontrer le réalisateur gagnant lors d’une cérémonie officielle à Paris.

Plus qu’un concours, le Prix Renoir est un outil d’éducation artistique qui ouvre les portes du cinéma d’auteur aux jeunes spectateurs.

L'anné derniere les lycéens ont élus Goodbye Julia de Mohamed Kordofani mais nous n'avions pas pu participer.

Isaure Haddouche

Inauguré en 1988 par François Mitterrand, le Mémorial est un des plus importants centres historiques en Europe. Son initiateur, Jean-Marie Girault, ancien maire de Caen, voulait un édifice à la hauteur des souffrances de notre ville martyre, Caen. C’est chose faite avec un édifice de 14 000m².

Le Mémorial est unique car situé sur un ancien bunker de commandement allemand, aujourd’hui visitable.

Expositions permanentes

Le Mémorial, lieu relatant l’Histoire par excellence, possède trois expositions majeures permanentes : une retraçant la Seconde Guerre mondiale, de la montée des dictatures en passant par les batailles clés jusqu’à la Libération, sont exposés des objets datant de la guerre comme le char Sherman et la machine « Enigma ».

La seconde exposition est dédiée au Débarquement et à la bataille de Normandie. Relatant lieu par lieu et heure par heure les détails du 6 juin 1944 où les alliés ont débarqué sur les plages d’Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword beach, et des jours suivants.

La dernière exposition, sur la Guerre Froide, raconte les événements opposant États-Unis et Russie. Loin d’être en reste, elle possède un MIG 21 et des pans du Mur de Berlin !

Des événements

Site de transmission de l’Histoire, le Mémorial offre la possibilité d’assister à divers événements, tels que des conférences, des projections ou des expositions. Le Mémorial est connu pour ces concours de plaidoiries au cours desquels on peut assister à la défense des droits de l’Homme par des hommes et des femmes. Vous pouvez également découvrir jusqu’au 4 mars 2 expositions temporaires  ; « Hiroshima, fragments de vie » et « Varian Fry - Les chemins de l’exil »

J-B Aix, E Hebert :
JAC du Mémorial

Au sein du lycée Augustin Fresnel à Caen, on ne se contente pas de parler d’écologie : on agit. Plusieurs installations ont été mises en place pour lutter contre le réchauffement climatique.

Recyclage

Tout d’abord, il y a le compost. Les épluchures du self ne finissent plus à la poubelle, elles sont transformées en terre fertile pour les plantes du lycée. Résultat : moins de déchets, plus de vert.

Tonte responsable

Et ce n’est pas tout ! Des moutons se baladent devant le lycée et tondent l’herbe. Fini la tondeuse bruyante et polluante : eux font le boulot, et, en bonus, ils sont adorables.

Non au gaspillage !

Pour réduire le gaspillage alimentaire, un frigo anti-gaspi a été installé au self. Les yaourts non ouverts y sont déposés, et les élèves peuvent les récupérer.

Le vendredi midi, le repas anti-gaspi complète le dispositif : les plats préparés de la semaine, donc les restes, sont proposés à tous.

Des élèves
plus que motivés

Et derrière tout ça, il y a les éco-délégués. Ils motivent le lycée, rappellent les bons gestes, organisent des actions et sensibilisent tout le monde à l’importance de réduire notre impact sur la planète.

Au final, entre moutons, compost et repas anti-gaspi, Fresnel montre qu’on peut agir pour la planète, même à petite échelle… et que chaque geste compte !

Zia Dubois
et Célyan Dupré