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Édito
« Ecrire pour être lu »
En sa qualité de Directeur de la publication, M. Manson a eu la gentillesse de me confier l’éditorial de ce troisième numéro des Voix de l’Info, le journal du lycée Jeanne d’Arc. Entièrement réalisé par les élèves participant à l’AP Médias, ce journal est une initiative de Déborah Dubost-Sakhi, la professeur documentaliste du lycée.
Quelle plus belle opportunité pour un professeur documentaliste, dont la mission principale est l’éducation aux médias, que de participer à l’élaboration d’un journal ? Elle nous permet d’aborder concrètement avec les élèves des thématiques qui nous tiennent à coeur : la notion d’angle journalistique, la hiérarchisation des informations, le respect des sources, le droit à/de l’image…
Des notions fondamentales quand, dans notre société moderne, la défiance à l’égard du métier de journaliste est fréquente, quand sur les réseaux sociaux les opinions sont présentées comme des faits, quand au quotidien la moindre contrainte est ressentie comme une privation de liberté.
Mais l’information n’a de raison d’être que si elle est partagée. « Écrire pour être lu » est une formule qu’aime à nous rappeler Joël Cyprien, ancien journaliste au Courrier Picard, lorsqu'il vient nous apporter son aide durant les séances. Je le remercie de venir, par son expertise et ses anecdotes, "donner chair" à cette profession.
Je tiens également à remercier Alicia, Maïlys, Thibaud, Joseph et Matéo pour leur investissement. Ils n'ont pas ménagé leur énergie pour partager avec vous leurs envies et leurs passions.
« Écrire pour être lu » : merci enfin à vous, lectrices et lecteurs, de récompenser leurs efforts en consacrant un peu de votre temps à les lire.
Emmanuel Dale,
professeur documentaliste

N° 3 - Février 2025 | www.lyceejeannedarc.com |
Sommaire
Page 2
L'Open de tennis de Caen vu de l'intérieur
Page 3
Mme Picot : témoin de la vie du lycée
Page 4
A la découverte de Bonn et Cologne
Page 5
Rencontres sur le thème de la culture
Page 6
Des lycéens irlandais visitent la Normandie
L'Instagram du lycée, ça se passe comment ?
Les éco-médiateurs reprennent du service
Page 7
L'équitation, une assurance bien-être et plus encore
L'addition, s'il vous plaît !
L'Open de tennis de Caen vu de l'intérieur
Discrets mais indispensables, les petits ramasseurs de balles sont au cœur du tournoi.
L'événement qu'est l'Open de Caen de tennis regroupe des milliers de spectateurs chaque année, des passionnés, des joueurs de renom mais aussi des bénévoles, travailleurs de l'ombre sans qui le tournoi n'aurait pas lieu. Parmi eux, les ramasseurs de balles.
Alors que la plupart des futurs visiteurs de l'Open de Caen n'ont pas encore acheté leurs places, les ramasseurs, eux, sont déjà en action. Une organisation qui a commencé plusieurs mois avant le début de l'événement avec notamment des sélections.
Vingt-neuf sélectionnés
Bien que le rôle de ramasseurs de balles soit contraignant, il est très prisé. Le directeur du Tennis club de Caen a donc laissé une chance à tous les jeunes membres du club en envoyant un mail, leur permettant de s'inscrire aux sélections pour participer à la 17è édition du tournoi.
Pour l'Open 2024, vingt-neuf ramasseurs ont été sélectionnés. Quatre encadrants ayant participé à Roland-Garros ont organisé les sélections et ont supervisé les ramasseurs durant le tournoi.
Codes et contraintes
Même si le fait de ramasser au côté des plus grands joueurs de la planète à un aspect très attrayant, il a cependant beaucoup de codes et de contraintes.Notamment l'alliance entre la proximité et l'intimité du joueur, le respect, la distance à garder et à établir en tant que ramasseur avec le sportif afin de ne pas le déranger.
Cette relation privilégiée avec le sportif se poursuit et surtout commence en dehors du court de tennis. De fait, nous limitons au maximum les contacts avec les joueurs afin de les laisser dans leur bulle de concentration, ce qui est bien évidemment subjectif à chaque joueur. Là se situe la difficulté : trouver la limite qu'impose chaque joueur.
Charge mentale et physique
Mais les avantages d'être ramasseur de balles ne se limitent pas à côtoyer les grands joueurs puisque ces jeunes travailleurs de l'ombre ont aussi la chance d'assister gratuitement aux rencontres pendant leurs temps de pause.
Des contraintes peuplent aussi l'activité ; une charge mentale personnelle sous estimée due à l'envie de bien faire et d'être invisible. Mais bien évidemment aussi une charge physique conséquente.
Une expérience unique
Quand le public arrive, les ramasseurs sont déjà sur place à s'activer. Et quand les spectateurs prennent une pause ou partent après l'affiche de la soirée, les ramasseurs, eux, restent jusqu'au bout.
Malgré cela, l'expérience en vaut la peine. Rares sont les ramasseurs quittant l'Open déçus de leur participation.
Joseph ROD
Mme Picot : témoin de la vie du lycée
Nous les voyons tous les jours, sans eux le lycée ne peut pas fonctionner, ils constituent l’envers du décor. Rencontre avec Mme Picot qui nous accueille chaque matin.
Un élève attend devant l'accueil une feuille à la main qu'il tend à Mme Picot. Le téléphone sonne : « Lycée Jeanne d'Arc, bonjour ! », lance-t-elle d'entrée avec le sourire.
C’est justement le détail qu’elle fait remarquer :« C’est important le sourire. C’est pour ça que je suis un peu exigeante quand les élèves ne l'ont pas. Finalement, le bonjour, c’est : BON-JOUR. On vous souhaite la bonne journée. Ça s’entend dans la voix au téléphone. »
Ce qui est primordial pour la gestion du standard. Sa mission principale en tant que personne de l'accueil.
Mme Picot est la première interlocutrice pour tous ceux qui veulent joindre l'établissement. Elle est en contact avec les parents d’élèves avant même que ces derniers entrent au lycée pour les inscriptions.
Elle doit également redistribuer avec soin les informations et orienter vers le meilleur interlocuteur. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle est constamment en mouvement : répondre au téléphone, aux élèves, informer les autres membres de l’équipe
Un travail plus vaste
qu’on ne l’imagine
« Il faut savoir gérer une situation, diriger les personnes dans les bons bureaux mais aussi être réactif, avec beaucoup de patience. »
Ces qualités sont nécessaires pour gérer des situations plus difficiles. « Cela m’arrive d’avoir affaire à des personnes un petit peu dans l’agressivité car de plus en de gens pensent que si on ne leur répond pas tout de suite, c'est que l’on fait barrage. Mais ce n’est pas le cas. […] Je suis la première interlocutrice qui peut prendre tout en pleine face. Mais bon, après, c’est mon travail. […] On essaye de dédramatiser. »
À travers son métier, elle a observé des changements dans la société. « Tout le monde est de plus en plus dans la rapidité et dans la demande, il faut donc apprendre à tempérer et être sûr de soi. »
« On ne fait pas que le standard à l’accueil mais beaucoup de choses à côté. »
Au guichet, un écran affiche différents emplacements du lycée. Depuis quatre ans, dans le cadre du renforcement des plans Vigipirate, elle a une nouvelle mission : la surveillance des caméras et la sécurité à l’entrée.
« Je gère aussi l’agenda de M. Manson, le proviseur. Par exemple, je donne les rendez-vous. ». Elle s’occupe de plus de la restauration. C’est elle qui attribue à chaque nouvel élève sa carte de cantine.
« Ce qui me plaît le plus, c’est le contact avec les parents et les élèves . » Parmi toutes ses activités, c’est ce qui la motive à venir travailler.
Elle relève la particularité de Jeanne d’Arc où l’accueil a gardé un côté humain tandis que pour de nombreux établissements, le numérique a pris la place de la personne au bout du fil. Mme. Picot le voit comme une réelle chance.
« C’est important l’humain, parce qu’il y a des personnes qui ont besoin d’être rassurées. »
Elle communique régulièrement avec les « bureaux » qui sont constitués au lycée de la direction, du BVS et du CDI. « On est une équipe », répète Mme. Picot. Elle échange particulièrement avec Mme Élodie le Tourneur, assistante de direction.
« J’ai vu l’établissement
se construire »
Son histoire avec le lycée a commencé en tant que parent d’élève, quand son premier enfant est entré au lycée en 1995. Ses trois autres enfants ont suivi et étudié à JDA. Elle a toujours été très impliquée dans la vie du lycée comme membre de l’ APEL.
« J’ai donc connu l’ancien établissement, place Villers, mais je suis là en tant que membre du personnel depuis 20 ans. Je connais bien Jeanne d’Arc depuis. »
Elle a rejoint tout d’abord les bureaux, puis quand sa collègue a dû être remplacée, elle a saisi l’occasion et est arrivée au poste de secrétaire. Ayant fait des études dans le domaine médical, elle ne s’était pas destinée à ce travail.
« Avec mon mari, on travaillait à Paris puis on a été mutés à Caen. Le poste à l’accueil est arrivé au moment où j’allais reprendre le travail après avoir fait une pause pour élever quatre enfants. Je connaissais les professeurs. Je connaissais l’établissement. La seule difficulté était de tenir un standard. »
En dehors de son travail, Mme. Picot est une grandes lectrice. « Mes passions, c'est la lecture et la politique. » Fan de polars, elle en lisait déjà dans la cour du collège.
Des anecdotes marquantes
Mme Picot a donc été témoin de nombreux évènements au lycée.
« Avant, le bac, ce n’était pas des notes continues donc les jeunes venaient chercher leurs résultats ici. Il y avait une sacrée ambiance. Les jeunes attendaient dehors et on venait ouvrir à 10 heures. C’était la fête. Maintenant, c’est beaucoup plus individualiste. Ça change avec les générations et la société. »
Au moment de passer le bac, elle voyait l’angoisse des lycéens et tentait de les rassurer. De loin, elle est toujours présente pour les accompagner.
Elle se rappelle notamment les bals de promo organisés autrefois, « des journées inimaginables ».
« Je venais très souvent. Quand je peux, je viens voir en catimini et après je repars. »
« Je dois avouer que c’était différent […] J’ai vu des professeurs mettre en place des challenges entre les classes, mais c’était de la folie ! C’était super. Il y a eu des courses de Caddie® et on mettait les élèves dedans. C’est ça la jeunesse. »
Alicia SAMSON, TF
A la découverte de Bonn et Cologne
Du 14 au 17 octobre 2024, une quarantaine d’élèves germanistes du lycée s'est rendue à Bonn, capitale de l’ancienne Allemagne de l’Ouest, avant de découvrir Cologne.
Après une journée de voyage, accompagnés par Serge, l’iconique chauffeur de bus des sorties en terre germanique, les élèves ont posé leurs bagages dans une Auberge de Jeunesse non loin de la ville de Bonn.
Ce séjour linguistique s'est déroulé en deux temps. Tout d'abord à Bonn puis à Cologne. D'autres élèves, extérieurs au lycée Jeanne d'Arc, issus des 3e du collège de l'Institution Saint-Pierre et des secondes du lycée Saint-Ursule de Caen, ont complété le groupe.
Bonn, riche patrimoine historique et culturel
Dans un premier temps, nos jeunes lycéens ont foulé les pavés de la Route de la Démocratie (Weg der Demokratie). Cette route est un itinéraire tracé dans l’ancien quartier des ministères à l’époque où la ville officiait comme capitale de la République Fédérale Allemande (RFA).
Ce circuit leur a permis de déambuler près des bâtiments administratifs au fondement de la RFA.
Les élèves ont notamment découvert le Palais de Schaumburg, résidence officielle du Chancelier fédéral allemand de 1949 à 1976, ou encore des bâtiments de nos jours utilisés par les Nations Unies ou les Jeux paralympiques.
Leur périple leur a aussi permis de visiter la maison natale de Ludwig van Beethoven, auteur et compositeur allemand du XIXe siècle. Lors de cette visite, bon nombre d’objets ayant appartenu au compositeur ont pu être observés.
Une activité initiant à la calligraphie du temps du compositeur a été proposée. La visite de la ville s’est terminée au magasin Haribo où des pubs ont étés réalisées par les élèves, sublimant avec humour la marque bonnoise.
Cologne, la Venise du nord
Le voyage s’est poursuivi dans la ville de Köln (Cologne, en français). Par un ensemble de visites guidées, les germanistes du lycée ont découvert la cité sous tous ses angles.
Dans le quartier historique, ils ont pu observer, au fil du Rhin, la métropole allemande, s'imprégner du folklore local avec la légende des Heinzelmännchen (gnomes de Cologne) ou "rencontrer" les statues de Tunnes et Schal, personnages emblématiques du carnaval de Cologne.
Un carnaval reconnu comme une institution dans la ville. Il réunit, chaque année, plus d'un million de spectateurs venus du monde entier.
Dans les WDR studios
La visite de Cologne s'est achevée par celle de la Hohe Domkirche ST.Petrus, église cathédrale catholique gothique. C'est l'édifice réligieux le plus visité d'Allemagne.
Les élèves ont aussi eu la chance de visiter les WDR-Studios, lieux de tournage de célèbres émissions de télévision comme les versions allemandes de Danse avec les Stars et Ninja Warrior.
Ils ont eu la chance d'assister au tournage du feuilleton télévisé allemand Unter uns, déambulant d'un hangar ou d'une salle à l'autre.
L'occasion pour nos germanistes d'observer le travail de vrais professionnels mais aussi de présenter un bulletin météo (sur fond vert), de cadrer un plateau de télévision ou se mettre dans la peau de régisseurs prêts à changer les caméras à l'antenne.
Jeu de piste
Tout au long du séjour, par l'intermédiaire d'un jeu de piste, le groupe devait réaliser des défis et répondre à un questionnaire sur la ville.
Il fallait, par exemple, se prendre en photo les pieds dans une fontaine ou se renseigner sur les Stolperstein, ces plaques de cuivre intallées à la mémoire des victimes du nazisme. Avant de regagner la France, tout le monde s'est retrouvé dans une brasserie locale où les résultats du jeu de piste ont donné lieu à des prix et des gages.
L'équipe perdante a ainsi dû exécuter une danse devant la célèbre Hohe Domkirche ST.PetrusThibaud LE
Rencontres sur le thème de la culture
Focus sur le responsable du dispositif Jeunes Ambassadeurs de la Culture pour le cinéma LUX, le sympathique Lazare.
Les Jeunes Ambassadeurs de la Culture (JAC) est un dispositif porté par Caen-la-Mer en partenariat avec l’Académie de Normandie. Tout au long de l’année scolaire, il permet à des lycéens de développer un lien privilégié avec une structure culturelle. Les élèves y proposent et développent un projet visant à la faire découvrir à leurs camarades et à leur entourage par le biais d'actions ponctuelles (exposition, visite, animation d'un événementiel, etc).
Cette année encore, les structures ont été nombreuses à s'investir dans le dispositif. Bibliothèque, théâtre, salle de concert, musée, cinéma, spectacle vivant : une offre d'une grande diversité qui a su répondre aux goûts et aux envies des jeunes participants.
C'est par un froid mercredi matin de novembre que les Jeunes Ambassadeur.ices promotion 2025 - dont vingt élèves du lycée Jeanne d'Arc - se sont retrouvé.es au Cargö afin de faire connaissance avec le référent culturel de la structure qui va les accueillir.
Puisqu'il est encore trop tôt pour parler des projets portés par nos élèves, nous avons choisi de donner la parole à l'un de ces référents. Lazare, responsable JAC pour le cinéma LUX, a eu la gentillesse de répondre à nos questions.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Salux ! Moi, c’est Lazare. J’ai plusieurs rôles au LUX. Je suis chargé d’animation pour le public 15-25 ans (c’est pour cette raison que je m’occupe des JAC) et responsable des bénévoles du LUX. Peut-être que vous me croiserez aussi en "cafet". Je suis régulièrement de service !
Ce n’est pas la première année que vous êtes investi dans le dispositif, n'est-ce pas ?
Effectivement, c’est la cinquième année que je suis responsable JAC. Merci pour le coup de vieux !
Quel est votre retour sur les actions entreprises les années précédentes ? Quelles ont été les plus marquantes ?
Du côté du LUX, les JAC organisent des Ciné JAC. Il s’agit de soirées où les JAC gèrent tous les aspects : programmation, communication, animation, présentation du film en salle, etc. L’an dernier, les JAC avaient programmé Shining de Stanley Kubrick et ça avait été un immense succès (plus de 150 entrées). Au-delà du nombre de spectateurs, c’était la présence de très nombreux lycéens n’ayant jamais vu le film qui m’a scotché. Toute l’essence du dispositif est là !
Il y a aussi eu plein belles choses dans d’autres structures. Il y a deux ans, deux jeunes ambassadrices de la bibliothèque Tocqueville avaient organisé… un escape game. Le travail avait été mené sur deux ans et c’est, à mes yeux, une belle démonstration de la créativité dont font preuve les JAC.
Qu’est-ce qui vous donne envie de continuer ?
C’est de découvrir chaque année les nouveaux JAC. Chacun arrive avec sa personnalité, sa sensibilité et sa cinéphilie. Une chose que j’explique souvent à mes collègues, c’est qu’il est difficile de résumer les goûts cinématographiques des JAC. Une année ne fait pas l’autre et je suis à chaque fois fasciné par la diversité de films qu’ils apprécient.
Combien de JAC accueillez-vous au Lux cette année ?
Nous en accueillons quatorze [dont trois élèves du lycée Jeanne d'Arc NDLR]. C’est la moyenne.
Qu’est-ce que les JAC peuvent apporter au LUX ?
Déjà du recul sur notre perception du public lycéen : connaître leurs préoccupations, leurs cinéphilies, etc. Mais surtout de sensibiliser à la pratique culturelle. En ce moment, on entend souvent dire que la culture est un domaine "non-essentiel". Et c’est évidemment faux. Un cinéma, par exemple, c’est un moyen de réunir des gens de milieux différents, devant des films de nationalités différentes, sur des sujets variés. Ces moments de communion sont essentiels à la cohésion d’une société.
L’implication des JAC, d’année en année, confirme l’importance qu’ils accordent à ces structures.
Avez-vous déjà des idées ou des pistes pour les actions qui seront menées cette année ?
On va faire comme les années passées et organiser des Ciné JAC. On travaille encore sur la programmation donc je ne peux pas trop en parler. Pour ce qui est de mai-juin, il n’est pas impossible que nous fassions à nouveau décoller le LUX dans l’espace. Mais je me tairai sur la signification de cette phrase.
Emmanuel DALE
Des lycéens irlandais visitent la Normandie
Récit de la semaine passée en compagnie des lycéens de Killcullen à travers les yeux d'Emma, élève de terminale au lycée Jeanne d'Arc.
Dans le cadre du programme d'échange Erasmus, des lycéens de Killcullen (Irlande) ont été accueillis chez des élèves de JDA lors de leur séjour en France. Emma nous raconte les moments forts de la semaine passée en leur compagnie.
Le contact avec sa correspondante Farida « a tout de suite été très chaleureux », se souvient Emma, « mais compliqué par la barrière de la langue. Je voulais lui parler français pour l'aider à progresser mais c'était difficile pour elle. Quand nous avons utilisé l'anglais, les échanges se faisaient de manière beaucoup plus fluide et naturelle ».
Enrichissement mutuel
« C'était un vrai plaisir de leur faire découvrir la culture française, l'histoire de la région et bien sûr les spécialités culinaires. Et nous avons beaucoup appris sur la culture irlandaise. Tout le monde a pu s'enrichir [au contact des autres] lors de ce séjour ». Côté normand, Emma retient surtout la découverte de Caen, « sous la forme d'une chasse au trésor », la visite de la biscuiterie Jeannette, de la ferme de Billy, producteur de cidre, et de ses vergers.
En retour, les Français ont pu découvrir les particularités de langue gaélique. La soirée à Saint-Contest a été marquée par une démonstration de danses traditionnelles et l'interprétation de classiques de la chanson irlandaise par un all-star band formé spécialement pour l’occasion.
Une soirée mémorable selon Emma, « un moment de partage durant lequel on a pu manger, chanter et danser tous ensemble. Un vrai moment de cohésion ».
Travail de mémoire
Au terme d’un séjour riche en activités, les visites des plages du débarquement, du cimetière de Colleville-sur-Mer et du Mémorial de Caen ont été l’occasion d’un travail de recherche sur le contingent des soldats irlandais qui ont participé à la bataille de Normandie. On oublie souvent de les mentionner car ils étaient intégrés sans distinction dans les régiments britanniques.Très belle expérience
Emma est ravie de « cette très belle expérience qui nous a permis de créer des amitiés qui dureront longtemps puisqu'on reste beaucoup en contact ». Et attend avec impatience le départ pour l'Irlande en février.
Emmanuel DALE
L'Instagram du lycée, ça se passe comment ?
Vous avez certainement déja vu sur votre feed Instagram des publications concernant la vie du lycée.
Nous sommes allés à la rencontre des rédacteurs de ce compte qui nous ont réservé un accueil chaleureux.
Qui participe à ce projet ?
Zoé : Nous sommes un groupe de six personnes, encadré par Thomas, le surveillant, plus un petit nombre pour qu'on s'entende et qu'on s'entraide. C'est un groupe d’amis proches.
Et quelles sont vos activités ?
Zoé : Nous organisons beaucoup d'événements. A Noël, par exemple, nous avons organisé un cache-cache Père Noël. On devait trouver le Père Noël Thomas pour gagner des récompenses.
Nous rédigeons aussi des stories pour annoncer les projets du lycée.
On a fait un micro-trottoir pour Noël. On a interrogé plein d'élèves et de professeurs.Quels sont les retours ? Les gens aiment-ils ce que vous faites ?
Zoé : Les gens adorent. On a essayé de prendre le maximum d'avis de chaque personne et en fait...
Alexis : ...en fait, à travers "l’insta" du lycée, on essaie de regrouper tout le monde pour que le lycée soit un peu comme une famille.
Et comme tu le vois, l’ambiance est très conviviale.
Matéo LEPRÉVOST
Les éco-médiateurs reprennent du service
Tout au long de l'année, nos élèves éco-médiateurs sont accompagnés par des volontaires en service civique pour mener au sein du lycée des actions en lien avec les problématiques environnementales.
Deux axes d'intervention
Ils interviennent dans le cadre de deux thématiques : la mission Alimen'terre, autour de l'alimentation saine et durable, le gaspillage, le tri et la réduction des déchets.
Et la mission EcoSolidaire, en participant à des chantiers de préservation de la biodiversité et des ateliers de sensibilisation aux écogestes.Faire vivre l'éco-citoyenneté dans l'établissement
Améliorer le tri sélectif dans l'établissement via des activités ludiques, dynamiter l'atelier jardinage avec les bombes à graines, construire un nichoir ou un passage à hérisson... et même organiser une course de Mario Kart IRL dans la grand rue.
Les propositions faites pour cette année sont variées et délicieusement insolites.
Emmanuel DALE
L’équitation, une assurance bien-être et plus encore
En 1753, le grand naturaliste Buffon fait un éloge du cheval : « La plus noble conquête que l’homme ait jamais faite, celle de ce fier et fougueux animal ».
Au-delà d’être conquis, le cheval n’est-il pas aussi celui qui a su établir avec l’homme une relation unique ?
L’équitation assure un vrai bien-être physique. Elle sollicite tous les muscles de notre corps, demandant autant d’énergie au cavalier qu’à sa monture. Elle permet d’être proche de la nature.
Patience et rigueur
La pratique de l’équitation apporte également un bien-être mental réel. Elle permet de s’évader du quotidien en travaillant sa concentration et sa mémoire, sa patience et sa rigueur, tout en se sentant libre. Aucun doute sur ces deux bénéfices !
Cependant, l’équitation, c’est aussi - et disons presque surtout - établir une relation unique entre l’homme et l’animal. Fidélité, confiance, honnêteté sont les bases pour créer ce lien qui les unit et bien sûr pour l’entretenir ensuite.
Pour progresser, le cavalier et le cheval s’écoutent l’un l’autre, ressentent des émotions, adaptent leur comportement. Une interaction harmonieuse et magique. Aucun rapport de force n’a de place dans ce duo.
Une vraie responsabilité
Prendre soin du cheval du club que l’on monte régulièrement, de son propre cheval quand on a la chance d’en avoir un, c’est une vraie responsabilité : S’assurer de son confort, penser à son équilibre et à son bien-être est une source de bonheur intense.
L’équitation est donc un bel apprentissage à mettre en pratique au quotidien dans nos relations avec les autres.
L’équitation, seul sport individuel qui se pratique à deux, est plus qu’une activité : c’est une passion à découvrir !
Maïlys KORNICKER

L'addition, s'il vous plaît !
Un théorème pour apprendre à bien découper une pizza.
« Les maths, c’est ennuyeux et ça ne sert à rien ! » Cette phrase, on l’a tous entendue au moins une fois. Mais je ne suis pas d'accord : j’ai toujours aimé les maths et j’aimerais tordre le cou à cette idée reçue.
Bien sûr, vous n’utilisez pas le théorème de Pythagore tous les jours de votre vie.
Pourtant les maths peuvent vous aider sur de petites choses du quotidien, comme l’art subtil de partager une pizza pour deux personnes de façon équitable.
Car oui, il existe un théorème très sérieux appelé « Le théorème de la pizza au fromage », formulé par Rick Mabry et Paul Deiermann, deux grands mathématiciens ayant abordé des problèmes plus sérieux.
Le théorème en question stipule que si une pizza est découpée en nombre pair de parts et que toutes les découpes se coupent en un seul point, en s'attribuant la première part puis la suivante à un ami et ainsi de suite, les deux auront la même quantité de pizza quelle que soit la découpe. Pas mal non ?
Nous ne rentrerons pas dans les détails de la démonstration étant nous-même pas sûr de tout comprendre, mais cela n’empêche pas de l’utiliser.
Au final, les maths peuvent être utiles pour éviter de se prendre la tête à distribuer les parts de pizza pendant un match de foot.
Matéo LEPRÉVOST
