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N° 4 - Juin 2025 | www.lyceejeannedarc.com |
Sommaire
Page 2
Le CRJ, la voix des jeunes Normands
Page 3
Caen en effervescence
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A la recherche de l'art perdu à la bibliothèque Tocqueville
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Le Sillon nous fait une scène
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De la bonne humeur à la cantine du lycée
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Une journée "Célébrons nos cultures"
Page 8
La course aux médailles
La fête des talents de JDA en version pyrotechnique
Page 9
Les bons souvenirs du coach Desheulles
Les histoires drôles de Matéo
Caen fête son millénaire
Page 3
Éditorial
Accompagner les élèves et leurs projets
Bienvenue au Bureau de la Vie Scolaire du lycée Jeanne d'Arc ! Puisque les rédacteurs de ce numéro ont souhaité m'en confier l'éditorial, permettez-moi de nous présenter.
Plus qu'un simple service qui gère les retards et les absences, nous sommes avant tout une équipe accessible, proche de vous et toujours à votre écoute.
Que ce soit pour un conseil, un coup de stress avant un examen, une difficulté relationnelle ou simplement le besoin de parler, notre porte est toujours ouverte.
Nous sommes là pour veiller à votre bien-être, vous aider à vous épanouir pleinement dans votre scolarité en préservant un cadre de vie et d’apprentissage serein à JDA.
Mais notre rôle ne s'arrête pas là. Nous avons une véritable culture de projets, donc si vous avez des idées pour enrichir la vie du lycée, lancer une initiative qui vous tient à cœur ou organiser un événement, nous vous aiderons à transformer ces idées en actions concrètes. Certains de ces projets (la journée "Célébrons nos cultures", la fête des talents) sont d'ailleurs évoqués dans les pages suivantes.
Le dynamisme de nos élèves et leur créativité sont essentiels à la vie de notre lycée ! N'hésitez donc jamais à venir nous solliciter, nous sommes là pour vous aider à vous épanouir et à faire de votre passage à JDA une expérience riche et mémorable.
Julien BOUTIER
Conseiller Principal d'Education
Le CRJ, la voix des jeunes Normands
Le Conseil Régional des Jeunes de Normandie a présenté au président Hervé Morin deux propositions d'actions.
Le Conseil Régional des Jeunes (CRJ) de Normandie est une instance créée par la Région Normandie. Il rassemble quarante jeunes en provenance des cinq départements normands, mandatés pour deux ans par la région. L'année 2025 marque la fin du mandat de la 3e édition du CRJ. Cette instance permet aux jeunes de devenir acteurs de la vie du territoire.
Quelles sont ses missions ?
Tout au long de leurs deux années d'exercice, les membres du CRJ élaborent deux propositions d’actions qui seront, si elles sont votées, mises en place par la région. Ces projets sont donc créés par les jeunes Normands pour les jeunes Normands, afin de répondre au mieux à leurs besoins.
Le CRJ a également d'autres fonctions, comme un rôle consultatif sur les politiques jeunesse.
Les projets des CRJ précédents sont aujourd'hui pleinement intégrés aux politiques régionales. Peut-être en avez-vous déjà bénéficié...
Les Journées normandes ont, par exemple, été pensées par le premier CRJ. Cinq fois par an les jeunes Normands ont la possibilité de s'inscrire, via leur compte Atouts Normandie, à ces journées pour découvrir le patrimoine de leur région.
Réaliser un film au cinéma LUX de Caen ? Visiter le Mont-Saint-Michel ? Tout cela est possible, gratuitement.
Quelles sont les nouvelles propositions du CRJ3 ?
Le CRJ3 a présenté le 22 mars 2025 ses deux projets au président de région, M. Hervé Morin. Ils seront ensuite soumis au vote de l'assemblée plénière le 23 juin 2025.
Dans un contexte où les troubles liés à la santé mentale touchent toujours plus de jeunes, une première action aurait pour but d’installer des salles de détente dans les lycées. Elles permettraient aux élèves de se reposer au calme, dans des fauteuils ou des lits par exemple, pour ceux arrivant tôt le matin ou dans un moment de stress.
Le deuxième projet, totalement différent, propose un séjour en Normandie. Jeunes Normands et jeunes Européens pourraient se rencontrer pour participer à des activités concrètes, voire manuelles, pour la préservation de l’environnement normand et prendre part à une simulation du Parlement européen.
Comment se déroule un mandat au CRJ ?
En déposant leur candidature, les membres du CRJ ne s'attendaient pas à vivre une expérience aussi épanouissante !
Les raisons de cet engagement diffèrent selon les personnes, et c’est aussi ce qui fait la diversité du CRJ. Car il est avant tout un formidable lieu de rencontres avec des élus, des experts scientifiques, des jeunes de tous les horizons.
Les journées passées au CRJ permettent de comprendre le fonctionnement de la Région et de réaliser comment elle intervient dans nos vies.
Au-delà des séances de travail, le CRJ offre aussi une expérience de vie en collectivité. Les week-ends en auberge de jeunesse sont comme « une colonie de vacances » prolongée ! Organisés chaque fois dans un endroit différent de Normandie, c’est l’occasion de découvrir un territoire ou un département.
Bien sûr, cet engagement exige une certaine charge de travail. Il faut être investi pour que les projets soient pertinents et pouvoir les mener à terme. Dans un groupe élargi, il est parfois difficile de s'accorder sur une vision commune d'un projet. Cependant ces épreuves permettent aussi d'apprendre. Le travail de groupe, l’expression orale, l'art de débattre sont des compétences développées au CRJ. Au final, le CRJ propose de vivre une expérience citoyenne mais avant tout humaine.
Une porte ouverte sur l'engagement
Il existe de nombreuses possibilités pour s'engager ou même participer à des événements, bien que les jeunes n'en soient pas toujours informés.
Les membres du CRJ ont pu les découvrir au travers de leurs projets et d'interventions diverses. Citons par exemple le Prix Liberté, le Pass Monde (dispositif de soutien à la mobilité), les chantiers internationaux...
L’engagement est un cercle vertueux : une fois qu'on y a mis un pied, de nouvelles opportunités ne cessent de se présenter.
Alicia SAMSON, TF
Caen en effervescence
L’année 2025 restera une année riche en événements et manifestations de toutes sortes à Caen, millénaire de la ville oblige.
Caen a 1 000 ans. Pas tout à fait, plutôt millième anniversaire de sa première mention sous le nom de Cadomus dans une charte de Richard II, duc de Normandie, en l’an 1025.
A l’occasion de ce millénaire dont la date fut ainsi fixée, les organisateurs des festivités ont décidé de voir grand. Tout a été pensé pour célébrer de façon extraordinaire la ville.
Choisie par Guillaume le Conquérant comme capitale de son duché en raison de sa situation stratégique au confluent de l’Odon et de l’Orne, au milieu d’une riche campagne, cette décision a permis à Caen de prendre son essor et de gagner en influence tant sur le plan économique que politique.
Position toujours assurée aujourd’hui et ce, en dépit de la fusion de la Basse-Normandie et de la Haute-Normandie.
Plusieurs temps forts
L’inauguration du château, après deux ans de travaux de restauration, a eu lieu le 20 mars. Les journées de l’Histoire et le lancement du spectacle immersif au château se sont déroulés du 21 au 28 mars.
La reconstitution du 21 au 23 mars à l’Abbaye aux Dames, d’un village médiéval évoquant le bourg de Caen il y a mille ans, a également marqué le début de cet anniversaire.
Ces événements ont suscité un engouement et un enthousiasme au-delà des attentes des organisateurs.
On peut aussi citer la Parade Opératique qui a enchaîné cinq œuvres monumentales symbolisant une période de l’histoire ou des événements marquants de la construction de la ville et de la vie de ses habitants, une déambulation géante au cœur de la cité sur cinq kilomètres, le 9 mai.
Le calendrier à venir s’annonce également chargé avec des dates qui seront tout autant attractives que celles des mois précédents et remporteront assurément un franc succès.
A titre d’exemple, citons une fête de la mer géante, du 27 au 29 juin, qui comprendra un défilé maritime, la présence dans le port de 48 gréements (comme les 48 communes de Caen-la-Mer), des animations le long du canal.
D’autres événements auront lieu en septembre avec le festival nautique, en octobre avec des concerts et en décembre avec la cérémonie de clôture et sa « grande surprise ».
Bien d’autres propositions festives ou culturelles seront offertes aux visiteurs : pas moins de 150 ont reçu le label « Millénaire ».
Découvrir ou redécouvrir
le patrimoine
En premier lieu, ses principaux monuments historiques seront mis à l’honneur comme le Palais ducal, érigé à partir de 1060 par Guillaume le Conquérant, après ses victoires de Val-ès-Dunes et de Varaville et avant sa conquête de l’Angleterre.
Mais aussi le château, une des plus vastes enceintes fortifiées d’Europe, tour à tour forteresse royale, caserne de conscrits, site de musées (Musée des Beaux-Arts et Musée de Normandie) et aujourd’hui grand parc en plein centre-ville.
L’Abbaye aux Hommes, ancienne abbaye bénédictine fondée en 1063 par Guillaume le Conquérant, devenue lycée après la Révolution, refuge pour les civils pendant les bombardements puis site des locaux de la mairie depuis le milieu des années 60.
L'Abbaye aux Dames, actuel siège de la Région Normandie, fondée vers 1060 par Mathilde de Flandre, duchesse de Normandie et épouse de Guillaume le Conquérant, et où elle repose en son chœur.
L'Université, symbolisée par le Phénix qui trône à l’entrée du campus, fondée en 1432 par Jean de Lancastre, entièrement détruite par les bombardements du 7 juillet 1944, puis considérée comme la plus moderne d’Europe en 1957 lors de son inauguration post reconstruction.
La liste n’est pas exhaustive. Elle compte aussi le Jardin des Plantes, les places Saint-Sauveur, Courtonne, de la République, le Palais Fontette, les églises Saint-Pierre, Saint-Georges, du Vieux Saint-Sauveur, Saint-Nicolas...L'art à l'honneur
Des œuvres d’art exposées en plein air, réalisées par des artistes de tous les horizons (internationaux, nationaux, locaux) seront visibles au cœur de Caen et des communes de Caen-la-Mer.
Le Tour de France cycliste fera une étape dans la cité de Guillaume le Conquérant, comme pour marquer cette année à ne pas manquer, avec une mythique épreuve de contre-la-montre, le 9 juillet.
Même la Foire Internationale de Caen mettra la ville et son histoire à l'honneur, ayant choisi le Millénaire comme thème de sa prochaine édition.
Autant par des festivités médiévales évoquant les origines de la cité que par des expositions contemporaines projetant la ville dans le futur, cet anniversaire saura assurément captiver petits et grands.
Une année de célébrations aux multiples facettes. Alors… tous Caennais en 2025 !
Maïlys KORNICKER
À la recherche de l'art perdu dans la bibliothèque Alexis de Tocqueville
Par le biais d'un escape game, Lisa et ses camarades JAC nous font découvrir de façon ludique des espaces de la bibliothèque parfois inconnus du public.
Le dispositif Jeunes Ambassadeurs de la Culture (JAC) permet à des lycéens d'intégrer une structure culturelle (salle de spectacle, musée, cinéma...) et d'y mener un projet visant à la promouvoir. Lisa a choisi, avec plusieurs autres lycéens de l'agglomération, la bibliothèque Alexis de Tocqueville.
Un projet adapté aux disponibilités de chacun
Dès les premières réunions à la bibliothèque en décembre dernier, les JAC se voient confier la mission d'organiser un événement de leur choix. La date étant d'ores et déjà programmée, il n'y a pas de temps à perdre. Mais il est difficile de se réunir quand les organisateurs, venant de lycées différents, n'ont pas les mêmes disponibilités.
« L'idée d'un escape game en soirée s'est donc imposée rapidement, explique Lisa. À partir d'une trame décidée en groupe qui marie les arts et l'histoire, chacun pouvait ensuite réfléchir individuellement à son épreuve et surtout y investir un peu de sa personnalité, de ses goûts. Et on a su s'adapter : une camarade JAC ne peut pas être présente durant le jeu mais on lui a tout de même trouvé un rôle. Elle s'est enregistrée et interprète la voix qui vient du futur et guide les joueurs entre les tableaux. »
Un voyage à travers l'histoire, les arts... et la bibliothèque
Durant la partie, cette voix confie aux équipes la mission de reconstituer une œuvre d'art dont les fragments sont éparpillés à travers le temps. Obtenir chaque fragment nécessite de réussir une épreuve ou résoudre une énigme en lien avec un art et une époque chaque fois différents.
Lisa énumère : « Le jeu brasse pas mal d'époques. On aborde par exemple la peinture du XVIIe, le cinéma des années 20, la mode des années 50. Moi, j'ai choisi la sculpture et l'Antiquité grecque. »
Chaque saynète se déroulant dans une salle différente, les joueurs accèdent ainsi, par le moyen d'ascenseurs réservés au personnel, aux différents espaces de la bibliothèque comme l'auditorium (qui sert de scène de théâtre improvisée), la boîte à vinyles, la salle vidéo... Avant de s'enfoncer dans les sous-sols normalement interdits au public, où sont situés les magasins, le robot qui distribue les ouvrages aux étages et même passer devant la salle des coffres où sont entreposés les documents les plus précieux.
Thalia et maître Phidias
C'est dans la salle du fonds patrimonial que Lisa accueille chaque équipe. « J'interprète Thalia, l'apprentie de maître Phidias, un sculpteur irascible qui cherche à emprisonner les joueurs dans son atelier. Mon rôle est de les aider à s'enfuir en leur faisant réaliser des modèles en plasticine. Ces créations leur permettent ainsi de découvrir le code d'un cadenas et de se libérer. »
Une expérience mémorable, un investissement cohérent
Lisa a apprécié son passage par le Théâtre de Caen pour choisir son costume. « C'est rare qu'un théâtre dispose d'une réserve de costumes et nous les prête pour cette occasion. Et ça m'a permis de visiter les coulisses. » La soirée a également réservé son lot de surprises. « Avec Eric (le personnel de la bibliothèque qui joue Phidias) nous nous sommes beaucoup amusés. L'exercice s'annonçait répétitif mais nous avons dû souvent improviser face aux réactions de chaque groupe et à sa manière de gérer le stress. Des joueurs ont par exemple caché les indices, d'autres allaient distraire Phidias pour gagner du temps, un groupe a jeté des livres par terre pour le ralentir, un autre continuait à sculpter et n'osait pas s'échapper. C'était presque une expérience sociale ! »
Quelques semaines plus tard, Lisa était reçue au concours d'entrée de l'école du Louvre. Son voyage à travers les arts ne fait donc que commencer.
E.D.
Le Sillon nous fait une scène
Zoé est la maîtresse de cérémonie d'un « talent show » organisé au mois de mars.
Autres ambassadrices, autre structure. Le Sillon est une salle de spectacle attenante à la MJC du Chemin Vert à Caen. Son projet repose sur la participation des habitants à la vie sociale et culturelle et sur l’émergence d’expressions artistiques pluridisciplinaires, notamment par l’accueil d’événements liés à la vie du quartier (écoles, associations…) et la mise en lumière des activités des acteurs locaux.
Avec l'aide de ses camarades JAC et des référents de la structure, Zoé y a organisé et co-animé une scène ouverte dont le thème lui a été inspiré par une célèbre émission de télévision.
Un projet inclusif
« Le terme "scène ouverte" signifie que toutes les pratiques artistiques amatrices sont représentées : danse, chant, théâtre, musique, précise Zoé, mais également que la participation n'est pas réservée aux publics de la MJC. » Et le succès est au rendez-vous. Grâce au bouche à oreilles, les inscriptions s'accumulent rapidement sur le réseau social qui annonce l'événement.
Cette volonté d'inclusion s'est également manifestée dans le choix des partenaires sollicités (cinémas, associations, salles de concert, formations musicales) et la recherche des invités d'honneur qui constituent le jury. « On a contacté des artistes caennais qui ont répondu favorablement : Valérie de l'association Macédoine qui fait du théâtre d'improvisation, Aurélie pour la danse moderne ainsi que les rappeurs Nabil et Marcus. Ça nous a permis d'avoir un jury très diversifié. C'est ce qu'on recherchait. »
L'amitié franco-italienne
à la rescousse
Le jour du spectacle arrive très vite et toute l'équipe des JAC s'active. Alice, Elise, Salomé et Zoé, encadrées par Bibi, en service civique, et les référents de la structure, Safwen et Salomé, sont chacune affectées à une tâche spécifique.
Alice et Salomé, en charge de la restauration, ont pu bénéficier d'une aide inattendue.« Le lycée d'Alice recevait des correspondantes italiennes qui se sont portées volontaires pour aider en cuisine. Tout le monde a donc pu déguster des plats italiens, toujours dans l'échange et la diversité. »
Attention Mesdames
et Messieurs,
ça va commencer !
Durant l'après-midi, Zoé est en régie avec Safwen pour veiller au bon déroulement des répétitions. « Les artistes venaient préciser leur choix de musique, tester les jeux de lumière et essayer leur chorégraphie sur la scène. Puis on leur a ménagé un temps de repos dans leurs loges pour qu'ils puissent se préparer mentalement. »
Une fois le public installé dans la salle, les deux présentatrices, Zoé et Bibi, ont inauguré la soirée par la présentation du jury. Puis vient l'exercice délicat d'annoncer les différentes prestations.
« Même si je fais du théâtre d'improvisation, j'ai quand même eu le trac au début. Mais tout s'est bien passé. On a juste eu un petit problème technique. Après avoir annoncé un numéro de danse, l'artiste n'est pas entrée sur scène car la régie n'avait pas lancé la bonne musique. Bibi et moi sommes revenues sur scène en dansant, pour meubler. Une "presta" qui n'était pas au programme ! » Ou quand l'art de l'improvisation permet de gérer un petit couac avec humour et élégance...
Des prestations de qualité
« Les numéros étaient de grande qualité et variés. J'ai par exemple découvert la danse contemporaine, l'organisation d'un groupe de musique, le fait qu'un batteur puisse rapper. Deux candidats ont même joué la pièce qu'ils ont écrite. Aucun numéro n'était décevant en dépit du fait que les artistes soient amateurs. » Signalons au passage qu'Albane, élève en terminale à JDA, a été consacrée dans la catégorie chant.
Les retours du public sont également très positifs et beaucoup réclament un Sillon sur Scène 2è édition l'année prochaine. « Pourquoi pas ?, répond Zoé, avec un peu plus d'ambition et en conservant cette ambiance chaleureuse et conviviale que Le Sillon prône. »
Et elle conclut en s'adressant aux futurs candidats : « Poursuivez vos rêves et si vous avez envie de monter sur scène, lancez-vous ! »
E.D.
De la bonne humeur à la cantine du lycée
Tous les midis, elles préparent nos repas et assurent le service avec le sourire. Nous sommes parties à la rencontre du personnel de cuisine de JDA.
Pour prolonger notre série sur les personnels incontournables du lycée (cf. numéro précédent), nous avons demandé à Eve et Isaura de nous faire entrer dans leur quotidien. Eve s’occupe du service au self tandis qu'Isaura est la responsable du personnel de cuisine.
Quelle est la constitution
de l’équipe ?
« Nous sommes six. En plus d’Eve et moi, il y a Mirella à la plonge. C’est un travail difficile mais elle ne se plaint jamais et est très consciencieuse. Erina et Aurélie sont à la cafet' : elles préparent le petit-déjeuner le matin puis s’occupent du service le midi. Et enfin Nato qui travaille au self. Elle est constamment en train de porter : mettre puis sortir du four les préparations, ranger… Le travail est intense physiquement. J’ai une tendinite au bras donc j’essaie d’adapter mes activités. Je fais attention, je prends toujours un chariot pour poser au lieu de porter, et les filles m’aident. On partage le travail et on s’entraide », raconte Isaura.
Eve et Isaura soulignent la complicité qui réunit les membres de l’équipe : « On rigole de tout et de rien, même de petites bêtises. Dans un travail qui peut être stressant, cela crée un équilibre et nous permet de nous détendre. »
« On essaye d’être toujours de bonne humeur et les élèves nous le rendent. Ils sont très aimables et nous disent toujours bonjour », ajoute Eve.
Comment se déroulent
les journées ?
Les horaires varient au sein de l'équipe et vont de 8h-16h à 12h-15h30. Le matin, elles préparent les entrées, les desserts, les vitrines et commencent les cuissons au fur et à mesure. Elles s'accordent une petite pause après le service de la cafétéria, souvent dehors, et récupèrent ensuite les commandes.
Les repas servis à JDA sont en effet préparés à Sainte-Ursule. Il est nécessaire d’estimer le nombre de repas à fournir. Les quantités consommées à la cafétéria varient très souvent, c’est pourquoi Isaura rappelle que les élèves peuvent réserver le matin : « Nous cherchons à éviter le gaspillage alimentaire. Si les élèves ont gaspillé la veille, je commande moins le lendemain. »
Le personnel de cuisine doit aussi réaliser des contrôles qualité réguliers. « Dès le matin, je vérifie la température de tous les réfrigérateurs. Nous constituons aussi des échantillons témoins que l’on garde pendant une semaine en cas d'intoxication alimentaire. Ce sont des choses très importantes mais que les élèves ne voient pas. »
Au moment des vacances, leur situation devient plus compliquée. « Normalement nous ne travaillons pas et nous ne sommes pas payées. Parfois notre société nous trouve du travail ailleurs. C’est particulièrement difficile lorsqu’il y a deux semaines dans le même mois », raconte Isaura.
Comment êtes-vous arrivées à ce poste
à Jeanne d’Arc ?
Isaura, qui travaille ici depuis maintenant quinze ans, se souvient : « Quand je suis arrivée à JDA, l’équipe n’était pas au courant. J’étais une surprise ! Je me suis présentée un midi et ça a commencé ainsi. J’ai débuté au service puis à la cafétéria. J'ai ensuite secondé Valérie, qui était la cheffe à l'époque. Maintenant je la remplace. »
Eve a, de son côté, travaillé dans de nombreux établissement scolaires de Caen comme l'Institut Lemonnier. Elle a rejoint Jeanne d'Arc il y a deux ans en intérim. Elle avait déjà fait du remplacement : « J’ai accepté le contrat parce que j’aime bien l’équipe. »
Avez-vous une passion que vous souhaitez partager ?
Isaura est une passionnée de plantes. « Il y a une application comme Too Good To Go qui existe aussi pour Jardiland. Je ne fais que l'utiliser. Je récupère des fleurs, des plantes d’intérieur, j’adore ça. » Elle ajoute en s’exclamant : « Carpe Diem les filles ! J’adore ce mot aussi ! Je dis cela tout le temps (rires). »
De son côté, Aurélie adore voyager : « Je suis allée presque partout. Je viens de Géorgie donc j’y passe beaucoup de temps. Cela fait quinze ans que j’habite en France et je me suis installée à Caen il y a trois ans. J’ai ma famille ici. »
Eve adore danser et faire la fête. Elle souhaite nous raconter une anecdote : « J’ai une confession ! Souvent Isaura nous énerve, mais on l’aime bien. Elle a un œil de lynx. » Isaura se remémore : « La dernière fois, Eve a fait comme si elle se passait la main dans les cheveux. En réalité, elle cherchait à cacher son téléphone. Je lui ai dit que c’était très bien fait et on a rigolé. Avec quelqu’un d'autre, ça aurait été différent. »
Eve explique : « J’avais un appel. Les friteuses étaient allumées et chaudes. En voulant cacher mon téléphone, j’ai failli le mettre dedans ! (rires) »
Isaura conclut : « On rigole quand même. Si je suis parfois rigide, c’est seulement à cause du travail. Il y a des règles à respecter ». Ainsi l'équipe tente de trouver l'équilibre entre sérieux et humanité dans son travail quotidien.
Alicia SAMSON, TF
Une journée « Célébrons nos cultures »
Dans la continuité de la Journée mondiale de la diversité culturelle a eu lieu au lycée, le vendredi 23 mai, la journée « Célébrons nos cultures ».
Après une première édition réussie c’est tout naturellement que cette fête des cultures a été reconduite cette année.
L’événement a été organisé pour la première fois l’année dernière, à l’initiative d’élèves de terminale qui souhaitaient ouvrir les autres élèves à d’autres horizons culturels mais aussi les rassembler autour d'un projet sortant du cadre scolaire.
Cette journée a aussi pour but d’appeler « à la tolérance et à l’union », comme nous l'a rappelé Maya, une des initiatrices du projet et coordinatrice du stand Moyen-Orient cette année.
Une organisation bien ficelée
C’est ainsi que sont regroupés dans la Grande Rue, des élèves souhaitant célébrer leur culture. L’organisation de cette « fête » s’est déroulée durant les horaires d’accompagnement personnalisé, projet sous la supervision de Mmes Mottin (professeure d’anglais) et Massoni (professeure d’allemand).
Ainsi, après avoir entendu parler du projet grâce aux affiches présentes dans le lycée et sur la messagerie en ligne, des élèves de toutes les origines se sont retrouvés pour préparer cette journée. Ils se sont regroupés en fonction de leur origine et cela dans la volonté de créer du lien entre élèves mais aussi « pour ne pas perdre les élèves », souligne Maya.
Cinq groupes se sont alors formés en fonction des zones géographiques et des ressemblances culturelles, représentant respectivement l’Europe de l’Est, l’Afrique, le Moyen-Orient, le Maghreb et l’Asie. Chacun a pu librement organiser la gestion de son stand, de la décoration à l’élaboration d’activités ludiques afin de mieux faire connaître sa culture. Tous avaient à coeur de mener à bien ce projet, à l’instar d’Alexis, un des représentant de l’Asie, qui n’a pas caché son enthousiasme lors de la première séance de préparation.
Il exprimait sa grande motivation de « faire connaître le Cambodge » et était heureux de pouvoir échanger avec d’autres élèves sur la culture de son pays d'origine dont il est particulièrement fier.
Une effervescence culturelle
Tout cette préparation s'est donc achevée le 23 mai dernier. Toute la journée s'est passée au rythme des cultures de chacun, notamment avec les sonneries du lycée qui ont été remplacées pour l'occasion par des musiques et chants traditionnels choisis par les élèves.
Tout au long de la journée et particulièrement durant les récréations, les stands étaient pris d'assaut par un flux constant d’élèves qui passaient de culture en culture sur des stands magnifiquement décorés à l’effigie des différents pays.
On peut notamment nommer l'imposant atlas du Maghreb ou encore l’originale luge de l’Europe de l’Est.
De nombreuses activités étaient proposées, comme par exemple un atelier de tatouage au henné (pigmentation éphémère de la peau) sur le stand du Maghreb.
Il y avait aussi la possibilité de déguster des produits locaux sur les stands du Moyen-Orient et de l’Afrique.
En outre, l’Europe de l’Est et l’Asie ont permis de s’essayer à l’écriture cyrillique et aux sinogrammes. Sans oublier les quiz qui permettaient de tester sa connaissance des deux pays.
Cette journée restera une grande réussite tant pour les organisateurs que pour les élèves. Tous avaient le sourire, séduits autant par l'ambiance générale que par les nombreuses activités proposées.
Thibaud LE
La course aux médailles
Les mardi 13 et mercredi 14 mai derniers se sont déroulés les championnats de France d’athlétisme Ugsel au stade Hélitas à Caen.
L’étape qualificative de ces championnats s’est déroulée à Saint-Lô dans le cadre de la compétition régionale Ugsel (la fédération sportive de l'enseignement catholique).
Une vingtaine d'élèves du lycée Jeanne d'Arc s’y sont rendus le mercredi 23 avril. Malgré la pluie, ils ont pu pleinement s’exprimer et ramener à Caen une moisson de médailles.
A la suite de cette journée, Paul Salmon-Baugé (800 m), Léonel Bernard (triple saut), Noé Levallois (200 m haies, relai 4x100 m), Timéo Bamboux (100 m, 100 m haies, relai 4x100 m malheureusement blessé avant la compétition), Martin Louail (4x100 m), Thomas Lobe Pii-Feron (400 m, 4x100 m) et Thibaud Le ont réussi à composter leur billet pour la finale nationale à domicile.
La compétition à commencé sur les chapeaux de roues avec la qualification de Thomas Lobe Pii-Feron en finale du 400 m et la superbe matinée de Noé Levallois qui, malgré une petite déception sur le 200 m haies où il n'a pas passé le cap des séries, parvient avec facilité à accéder avec ses camarades du relai à la finale du 4x100 m avec le deuxième temps.
L’après-midi fut tout aussi prolifique avec le record personnel de Paul Salmon-Baugé sur 800 m et la qualification en finale de nos deux triple sauteurs. Une finale à l’issue de laquelle Léonel Bernard accroche une magnifique 5e place à quelques centimètres du podium et où Thibaud Le devient vice-champion de France.
Le championnat s’est conclu le mercredi matin par un marathon de finales pour Thomas Lobe Pii-Feron qui a enchaîné les finales du 400 m et du relai 4x100 m en l’espace de 30 minutes.
C’est au bout d’un tour de piste au coude-à-coude avec un concurrent breton que Thomas finit champion de France du 400 m, battant son record personnel et que, 30 minutes plus tard dans un relai composé de Martin Louail, Thibaud Le et Noé Levallois, il décroche une sublime deuxième place, offrant ainsi un titre de vice-champion de France du 4x100 m au lycée.
Jeanne d'Arc ressort ainsi brillamment de ces deux championnats avec de nombreuses médailles et de belles performances au niveau national et régional.
Thibaud LE
La fête des talents de JDA en version pyrotechnique
Une équipe motivée a permis sa reconduite cette année... avec quelques ajouts spectaculaires.
La fête des talents, un rendez-vous pourtant très apprécié des élèves, a failli ne pas avoir lieu cette année. Mais c'était sans compter un petit groupe de bénévoles motivés qui ont finalement relevé le défi. Tom (TA), qui a coiffé la casquette de responsable de la partie technique puis d'ingénieur du son durant le spectacle, nous dévoile les coulisses de son organisation.
Célébrer leur année de terminale
« J'étais déjà bénévole l'année dernière et je m'étonnais que personne n'en parle cette année. Avec Jaouen (TD), nous avons décidé de relancer le projet. Ça a pris un peu de temps, mais une fois l'accord de M. Manson obtenu c'était reparti ». Et pour à la fois marquer leur dernière participation à l'événement et motiver les nouveaux bénévoles, ils ne manquent pas d'idées : « La première surprise a été de faire des T.shirts pour toute l'équipe, pour les remercier et leur laisser un bon souvenir ».
Son et lumière
Mais l'édition de cette année se distingue également côté scène : « On voulait aussi marquer le coup au niveau technique : nous avons donc contacté des entreprises pour louer une grande poursuite de lumières, une machine à étincelles, des canons à confettis. Pour assurer un maximum de spectacle ! » Dès le lancement du show, la surprise est totale et le public enthousiaste. Le pari est donc réussi, cette dernière participation restera un souvenir mémorable pour Tom, qui espère que d'autres élèves « reprendront le flambeau l'année prochaine ».

Les bons souvenirs du coach Desheulles
En 2004, les cadets de Jeanne d'Arc sont allés en finale de la Coupe de France de football. Leur entraîneur raconte.
C'est en cherchant dans les archives du lycée, en quête d'une idée d'article pour Les Voix de l'info, que nous sommes tombés sur le Livre de l'année 2003-2004 du lycée Jeanne d'Arc.
Une photo de M. Desheulles en train de coacher une équipe de football nous a intrigués. "Championnat de France Cadets 2004 à Dunkerque", pouvait-on lire.
On y apprenait que l'équipe de Jeanne d'Arc avait été jusqu'en finale du championnat de France, avec des résultats invraisemblables (Jeanne d'Arc - Versailles : 10 - 0).
Pour connaître les dessous d'un tel carton, nous avons contacté M. Desheulles pour qu'il nous raconte cette histoire.
Comment en êtes-vous venu à devenir professeur de sport, puis coach d'une équipe ?
Je suis devenu professeur de sport par passion pour le sport, par passion pour l'enseignement aussi. J'ai d'abord eu une hésitation entre prof de maths et prof de sport. J'ai choisi prof de sport.
Quant à mon rôle de coach, c'est naturel. J'ai toujours pratiqué les sports collectifs. J'étais déjà entraîneur-joueur dans un autre sport. Dans tous les sports collectifs, ça ne me dérange pas de coacher. C'est ce qui me plaît.
Vous avez réussi à aller en finale de Coupe de France de football cadets en 2004. Considérez-vous cela comme une chance ou comme le résultat de vos efforts ?
Ce n'est jamais que de la chance : parvenir aux finales est surtout une suite logique.
On avait un contrat d'association avec le centre de formation de Malherbe, donc ce n'est pas que grâce au coach. Les bons résultats sont surtout grâce aux joueurs et le coach n'intervient que pour regrouper tout le monde.
Au niveau scolaire, on n'a pas beaucoup de prise dans les groupes mais le résultat de cette année-là était un résultat normal et classique puisqu'on a été champions de France plusieurs années de suite.
Pensez-vous que la difficulté était croissante ou constante ?
C'est toujours un peu croissant, c'est-à-dire que plus on se rapproche des phases finales, plus les adversaires deviennent de qualité. Quand on arrive en phase finale, c'est face à des adversaires qui se sont qualifiés, comme nous, après plusieurs matchs.
Et quand on arrive en finale, on est sur les deux meilleures équipes, si le championnat a bien été fait.
Les élèves de l’équipe s’entendaient-ils bien ?
Oui, j'y fais très attention. Comme coach, j'essaie de faire en sorte que l'équipe fonctionne en tant que telle et pas comme une somme d'individualités. Donc je préfère ne pas emmener un très bon joueur qui va causer des problèmes au groupe.
Durant ce championnat, l'ambiance de l'équipe était excellente. C'est vraiment une année dont je me souviens puisqu'il y a plusieurs élèves que j'avais suivis pendant trois ou quatre ans.
Ils n’étaient pas trop stressés avant la finale ?
Non, c'était un groupe d'élèves qui venaient en majorité du centre de formation, donc des élèves qui voulaient être professionnalisés. D'ailleurs plusieurs dans cette équipe sont devenus pros par la suite. J'ai gardé des contacts avec ces joueurs. C'était leur objectif d'aller en finale, de gagner. Donc ils étaient prêts.
Aimeriez revivre cette expérience ?
Tout les ans, je revis cette expérience, pas forcément en football mais on va en championnat de France. Cette année, c'était avec le volley, avec du handball filles, avec du basket 3x3 garçons.
Tous les ans, ce sont des expériences qui sont mémorables pour moi mais surtout pour les joueurs et joueuses.
Pensez-vous avoir été un bon coach ?
Je pense avoir été le meilleur coach du monde. Plus sérieusement, on essaie de faire de son mieux.
Mais c'est clair que dans certains sports comme le football où je ne suis pas spécialiste, peut-être qu'un autre coach aurait fait mieux.
Mais je le répète, ce sont surtout les joueurs qui détiennent le pouvoir.
Propos recueillis par
Matéo LEPRÉVOST
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