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Le monde à l'ère de Trump :
Dans ce nouveau numéro du journal, comme dans cette caricature, on évoque le contrôle des États-Unis par son dirigeant Donald Trump et son influence sur le monde, sur le continent européen avec le conflit russo-ukrainien et l'opposition de l'UE face à la menace que représente Poutine : soif de pouvoir, maniement des réseaux sociaux, bouleversement de l'économie, positionnement face aux conflits militaires... Il sera donc ici beaucoup question d'actualité internationale (p. 1-4) mais aussi de questions de société (p. 5-8).

N° 3 - Juin 2025. | www.lyceerostandcaen.fr |
Kanye West, nouvelle polémique
Kanye West fait à nouveau parler de lui, et pas pour les bonnes raisons. Aux États-Unis, sa dernière initiative a provoqué une vague d'indignation. Déjà critiqué pour sa récente apparition aux Grammy Awards en compagnie de sa femme, dont la tenue ultra-provocante a fait débat, le rappeur revient sur le devant de la scène avec un nouveau scandale. Après avoir été suspendu de la plateforme X (anciennement Twitter) à la suite de messages jugés antisémites, plusieurs médias américains rapportent qu'il aurait profité de la vitrine du Super Bowl pour promouvoir un t-shirt affichant un symbole nazi.
Publicité ou propagande ?
Dans la nuit du 9 au 10 février, trois chaines locales affiliées à Fox en Californie ont diffusé une courte publicité, visiblement tournée avec un Iphone. On y voit Kanye installé dans un fauteuil de dentiste, regardant la caméra et lançant : "J'ai cramé tout le fric dans cette pub... et mes nouvelles dents " avant de diriger les téléspectateurs vers son site Yeezy.com, hébergé par la plateforme Shopify. Un journaliste de Variety, témoin de la diffusion, précise que le site proposait d'abord des produits classiques, comme des sweats et des chaussettes, sans aucune connotation politique. Mais quelques minutes plus tard, ces articles ont été retirés, laissant place à un seul produit en vente : un t-shirt blanc frappé d'une croix gammée noire, mis en ligne pour 20 dollars.
Selon la même source, Kanye West aurait réussi à contourner les processus habituels de vérification des publicités. Le spot de 30 secondes ne violait aucune règle apparente au moment de sa soumission, ce qui lui a permis d'être validé. De plus, le fait qu'il ait été diffusé sur des chaines locales, connues pour des procédures moins rigoureuses que celles des chaines nationales, aurait facilité son passage à l'antenne.
Bastien Bertrand, Benjamin Pavie
Mark Carney, le nouveau premier ministre du Canada
Le 6 janvier 2025, Justin Trudeau annonce sa démission comme chef du Parti libéral et premier ministre du Canada. Après la course à la chefferie du parti, Mark Carney est élu. Il est désigné chef du parti le 9 mars 2025, et prête serment le 14 mars en tant que vingt quatrième premier ministre du Canada. Mark Carney, né le 16 mars 1965 à Fort Smith, est un économiste, banquier, haut fonctionnaire et homme d’État canadien. Ancien banquier d'affaires, il fut gouverneur de la banque du Canada puis gouverneur de la banque d’Angleterre. Pendant la pandémie de COVID-19, Mark Carney conseille le premier ministre Justin Trudeau sur la réponse économique à apporter à la crise que traverse le pays. Suite aux élections fédérales du 28 avril, le Parti libéral du Canada du premier ministre sortant Mark Carney est vainqueur avec 170 sièges, soit 27 de plus que les conservateurs de Pierre Poilievre, malgré des sondages qui prédisaient jusqu'à début 2025 la victoire de ces derniers avec plus de 20 points d'écart, les attaques verbales répétées du président américain Donald Trump à l'encontre du Canada ayant « totalement changé la donne dans les intentions de vote ».
Timéo Souciet,
Quentin Thuault
Donald Trump : un début de présidence très bruyant
Le 5 novembre 2024, Donald Trump a remporté une nette victoire face à Kamala Harris, avec 312 grands électeurs contre 226. Son parti détient désormais la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants. Déjà 45e président, il est redevenu le 47e président des États-Unis le 20 janvier 2025. Ce retour a des conséquences importantes sur la politique intérieure et les relations internationales.
Trump adopte une politique très conservatrice, en particulier sur les questions d’écologie, d’immigration et de droits des personnes LGBT. Son administration a supprimé la possibilité de changer de genre sur les documents officiels, mis fin au financement des soins liés à l’affirmation de genre pour les mineurs, réinstauré l’interdiction des personnes transgenres dans l’armée, et exclu les femmes trans des compétitions sportives féminines.
Sur le plan environnemental, il a nommé à l’EPA des personnalités proches de l’industrie du pétrole et du gaz, comme Lee Zeldin, dans le but d’affaiblir les lois sur le climat et la pollution. Il a aussi retiré les États-Unis des accords de Paris, comme lors de son premier mandat.
Sur la scène internationale, son retour complique les relations avec l’Europe. Bien que certains dirigeants, comme Viktor Orbán, Robert Fico ou Giorgia Meloni, aient salué son élection, la plupart des dirigeants européens restent prudents. Cette nouvelle présidence crée des incertitudes, notamment sur les sujets du commerce, de la défense, de la régulation du numérique et du climat.
Concernant la guerre en Ukraine, Trump s’est montré très critique envers Volodymyr Zelensky. Le 18 février, il a déclaré que l’Ukraine n’aurait jamais dû entrer en guerre et qu’elle aurait dû négocier plutôt que résister. Il a même qualifié Zelensky de « dictateur ». Le 22 février, une altercation a éclaté entre les deux hommes à la Maison-Blanche. Zelensky a reproché aux États-Unis leur manque de soutien, ce à quoi le vice-président a répondu que ces critiques étaient irrespectueuses. Zelensky a ensuite été raccompagné hors du bureau ovale.
Le 23 avril, Trump a accusé Zelensky, via son réseau Truth Social, de bloquer les négociations de paix en refusant un plan américain qui reconnaîtrait la Crimée comme territoire russe. Peu après, des frappes russes ont touché Kiev, faisant deux morts et 54 blessés.
En conclusion, le second mandat de Trump marque une rupture profonde, tant aux États-Unis qu’à l’échelle mondiale. Sa politique, jugée clivante et régressive sur les droits et l’environnement, inquiète de nombreux partenaires. L’Europe et les démocraties occidentales vont devoir s’adapter à cette nouvelle ère d’incertitude.
Barnabé Marie
Soldats nord-coréens en Ukraine
La guerre en Ukraine connait un tournant inédit avec la confirmation de l'envoi de soldats nord-coréens en Russie pour combattre aux côtés des forces russes.
Un contingent militaire envoyé en renfort
Selon des sources sud-coréennes et occidentales, plus de 12000 soldats nord-coréens auraient été déployés en Russie, principalement dans les zones proches du front ukrainien. Les renseignements évoquent la présence de troupes nord-coréennes spécialisées dans le combat urbain et la guerre d’hiver. En échange de cet appui militaire, Moscou fournirait à Pyongyang des armes, des technologies militaires avancées cruciales pour le régime de Kim Jong-un, durement touché par les sanctions internationales.
Réactions internationales : inquiétude et condamnations
Face à ces révélations, les réactions ne se sont pas fait attendre. Le secrétaire général de l’OTAN, a dénoncé une escalade dangereuse qui risque d'aggraver le conflit. De son côté, Séoul a convoqué l’ambassadeur russe pour exprimer sa profonde préoccupation, affirmant que cette alliance militaire allait à l’encontre des résolutions de l’ONU et des efforts internationaux pour la paix.
Le Kremlin dément, mais des preuves s’accumulent
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié ces informations de "spéculations infondées". Pourtant, plusieurs rapports de terrain évoquent déjà la présence de soldats parlant coréen sur la ligne de front dans le Donbass. Des vidéos et des communications interceptées semblent confirmer cette implication directe.
Enéo Neli, Arthur Saillour
Le conflit en République Démocratique du Congo
La crise en RDC (République démocratique du Congo) a débutée en 1960 après la lutte pour son indépendance. Depuis des décennies, les conflits sont engendrés par les tensions ethniques, les rivalités politiques, la corruption ainsi que pour le contrôle des ressources naturelles.
Origine du conflit
Le conflit a débuté dans les années 1990, dans L’Est du pays à la frontière de plusieurs pays (Soudan du Sud, Tanzanie etc…). Cette crise est causée par des violences intercommunautaires entre plus de 100 groupes armés dans ce pays qui sont pour la plupart des milices locales. Cette situation est due à plusieurs facteurs notamment l’héritage colonial, car les frontières de la RDC ont été tracées par des puissances européennes ce qui fait que divers groupes ethniques se sont mélangés) et a donc divisé la population. Mais il y a aussi l’enjeu des ressources naturelles car la RDC en est très riche (or, diamants, cobalt, coton) ce qui par conséquent entraînent des conflits entre différents groupes armés pour l’utilisation de ces ressources. De plus, la RDC est impactée par une gouvernance faible : depuis 1997 le gouvernement a été renversé puis des groupes armés ont commencé à faire leur apparition pour lutter face à l’incapacité de l’État à fournir des services essentiels ainsi qu’à assurer la sécurité de la population. Enfin ce conflit est aussi du à l’intervention de pays voisins tels que le Rwanda et l’Ouganda, qui soutiennent des groupes armés et interviennent militairement pour des motifs politiques et économiques.
Un impact terrible sur les civils
Par conséquent ce conflit fait encore aujourd’hui de nombreux ravages notamment sur les civils. On compte plus de 6 millions de personnes mortes depuis 1998 et plus de 1,5 millions de femmes se sont faites violer dans ce pays sans oublier ceux et celles qui sont torturés par des groupes armés. Mais à cause de la guerre ils subissent surtout la pauvreté et le manque de nourriture car, pour leur sécurité, ils ont du s’enfuir de chez eux et ont donc tout laissé derrière eux.
La situation actuelle
Le conflit en RDC est entré dans une nouvelle phase encore plus déstabilisatrice. Les dirigeants des 8 pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et les 16 membres de la Communauté de développement économique d’Afrique australe (SADC) ont appelé à une pause dans les combats, un appel rejeté par les rebelles du M23 (groupe armée) soutenus par le Rwanda, qui continuent leur offensive afin de s’emparer de plus de territoire dans l’est de la RDC.
Raphaël Hay louvel,
Rahim Redouane
La Corée du Nord, un pays marqué par la dictature
Pyongyang intensifie ses démonstrations de force et renforce ses alliances militaires avec la Chine et la Russie. En 2025, la Corée du Nord a multiplié ses activités militaires pour démontrer sa puissance en envoyant des missiles balistiques sur la Corée du Sud. Kim Jong Un construît des sous marins et améliore son arsenal naval pour aider les russes en Ukraine (d'après le Monde, l'ambassade de France en Chine, Euronews et le ministère de l'Europe et des affaires étrangères).
Des essais de missiles pour montrer sa puissance au monde entier
En mars 2025 la Corée du Sud rapporte que la Corée du Nord a procédé à plusieurs tirs de missiles balistiques non identifiés. Le but de ces essais pour la Corée du Nord est d'affirmer sa puissance face aux Etats-Unis et à leurs alliés. Avec ses menaces militaires, le régime de Kim Jong Un rappelle qu'il est imprévisible (d'après Ouest-France et France 24).
La Corée du Nord marquée par la terreur de leur souverain suprême
"Tout étranger en Corée du Nord est un espion..." Cette phrase nous montre la puissance de leur leader Kim Jong Un qui fait un lavage de cerveau total à tout son pays qui est soumis. Les tentatives de fuite ou de rebellion sont rares car les habitants risquent très gros. Le monde entier a pu accéder a des images (Iminéo documentaire) d'un supermarché Nord Coréen : on voit que la Corée du Nord veut se créer une bonne image alors que ce supermarché est vide et terrifiant, les seuls clients étant des figurants.
Enzo Schutz
La chute de Tesla ?
Le géant américain du véhicule électrique dirigé par Elon Musk, traverse actuellement une période difficile marquée par une baisse des ventes et de sa valeur boursière.
Les tendances à la baisse
Selon les chiffres disponibles en mai 2025, l'année 2024 a vu les ventes mondiales de Tesla baisser avec 1,79 millions de véhicules livrés contre 1,81 millions en 2023. Cette baisse a continué en 2025 surtout en Europe, où les immatriculations de Tesla ont diminué de 45 % en janvier atteignant leur niveau le plus bas depuis 2 ans. Parmi les pays européens, l’Allemagne et la France ont été particulièrement touchées, avec des baisses atteignant 60 % pour l’Allemagne et 63 % pour la France.
Le poids du contexte politique
Il y a plusieurs facteurs qui expliquent cette situation : d'abord il y a la concurrence comme avec l'entreprise chinoise BYD qui a surpassé Tesla en chiffre d'affaire (107 contre 97,7 milliards de dollars). Il faut ajouter à cela que le dirigeant de Tesla, Elon Musk est un proche du président américain actuel, Donald Trump, qui est plus que controversé pour ses prises de position contre la diversité dans les universités ou dans le monde du travail, mais aussi sur la question de l'immigration avec le Mexique.
Elon Musk est aussi controversé pour ses prises de paroles comme pendant un meeting le 20 janvier où il a fait un salut pouvant être interprété comme un salut nazi.
Nathan Sauvage,
Aaron Depont
Elon Musk, l'effondrement d'un empire ?
En 2025, les entreprises phares d'Elon Musk, notamment X (anciennement Twitter) SpaceX et Tesla ont traversé des turbulences financières significatives.
Ces défis ont non seulement affecté la fortune personnelle de Musk, mais ont également soulevé des questions sur la viabilité à long terme de ses entreprises.
X (anciennement Twitter) : une perte de valeur vertigineuse
Depuis son acquisition par Elon Musk en octobre 2022 pour 44 milliards de dollars, X a connu une chute alarmante de sa valeur. En octobre 2024, soit deux ans après l'achat, la valeur de l'entreprise était estimée à seulement 9,4 milliards de dollars, représentant une chute de près de 80 % par rapport au prix d'achat initial.
Cette baisse importante est en grande partie due à une baisse significative des revenus publicitaires. Selon une analyse de WARC, un média américain, X aurait perdu environ 5,9 milliards de dollars en revenus publicitaires potentiels depuis sa reprise en 2022. Les revenus publicitaires sont passés de 4,5 milliards de dollars en 2022 à 2,2 milliards de dollars en 2023, et 2 milliards de dollars pour 2024. Les experts attendent une baisse encore plus signifiante pour 2025.
Les annonceurs ont exprimé des préoccupations croissantes concernant le contenu de la plateforme et la confiance dans les informations diffusées. Une enquête mondiale menée par Kantar, un autre média américain, a révélé que 26 % des annonceurs prévoyaient de réduire leurs dépenses sur X en 2025. Cette tendance reflète une inquiétude généralisée quant à la sécurité des marques et à la qualité du contenu sur la plateforme.
SpaceX : une valorisation en hausse malgré les défis
Contrairement à X, SpaceX a vu sa valorisation augmenter de manière significative. En décembre 2024, la société était évaluée à 350 milliards de dollars, ce qui en fait la startup la plus valorisée au monde. Cette hausse est largement attribuée à la croissance explosive de Starlink, le service internet par satellite de SpaceX, qui comptait près de 5 millions d'utilisateurs dans 114 pays à cette époque.
Starlink a généré des revenus estimés à 6,6 milliards de dollars en 2024, avec un EBITDA ( bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement ) de 3,8 milliards de dollars. L'expansion dans les marchés d'entreprise, tels que l'aviation et le maritime, a diversifié les sources de revenus et renforcé la position de SpaceX sur le marché.
Cependant, l'entreprise fait face à des défis réglementaires et politiques. Sa croissance rapide a mis en évidence des lacunes dans les cadres juridiques existants, entraînant des appels à une mise à jour des lois spatiales pour refléter l'environnement changeant. De plus, l'influence croissante d'Elon Musk à Washington présente à la fois des opportunités et des risques pour l'entreprise.
L'origine de cette dégradation
Le 20 janvier 2025, lors d'un rassemblement célébrant la seconde investiture de Donald Trump, Elon Musk a été filmé effectuant un geste interprété par de nombreux observateurs comme un salut nazi. Ce geste, où il frappe sa poitrine avant de tendre le bras droit, a suscité une polémique. Des historiens spécialisés, tels que Claire Aubin, Ruth Ben-Ghiat et Johann Chapoutot, ont qualifié ce geste de salut fasciste. Des figures politiques, comme la représentante démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, ont également dénoncé ce geste.
Vivian Jenna Wilson, la fille transgenre de Musk, a publiquement condamné ce geste, le qualifiant sans équivoque de « salut nazi ». Dans une interview accordée à Teen Vogue, elle a exprimé sa profonde déception envers son père, évoquant des années de harcèlement verbal lié à son identité de genre et à sa sexualité. Elle a également révélé que Musk l'avait deadnamée et qualifiée de « fils tué par le virus woke ».
Face aux critiques, Elon Musk a nié toute intention malveillante, qualifiant les accusations de « sales coups politiques ». Sur sa plateforme X, il a ironisé sur la situation, affirmant que son geste symbolisait le don de son cœur à la foule. Cette controverse a eu des répercussions économiques notables. En Allemagne, plusieurs entreprises ont décidé de cesser leurs achats de véhicules Tesla. La chaîne Rossmann a annoncé qu'elle n'acquerrait plus de Tesla pour sa flotte, invoquant l'incompatibilité entre les déclarations de Musk et les valeurs environnementales de l'entreprise. Aux États-Unis, la polémique a également provoqué des réactions internes chez Tesla. Un collectif d'employés a rédigé une lettre ouverte appelant à la démission de Musk, estimant que ses prises de position nuisaient à l'image de la marque. Ainsi, ce geste controversé et les réactions qui ont suivi ont marqué un tournant dans la perception publique d'Elon Musk, mettant en lumière les tensions entre ses actions personnelles et les valeurs que ses entreprises prétendent incarner.
Ylann Lemonnier,
Laurine Madelaine
Sources : entrevue.fr / warc.com / theguardian.com / forbes.com / expressnews.com / autojournal.fr / papergeek.fr / theaustralian.com / lemonde.fr / wikipédia / / clubic.com / reuters.com / le figaro.
Les États-Unis et la France : une collaboration économique essentielle
Des usines aux marchés financiers, plongée au cœur des échanges qui dynamisent la relation franco-américaine.
Les États-Unis et la France entretiennent une relation commerciale bilatérale, dynamique et complexe. En 2020 la crise sanitaire a entraîné une baisse de 20 % des échanges de biens entre la France et les Etats-Unis qui s'élève à 63,4 milliards d'euros après avoir atteint 81,2 milliards d'euros en 2019. Du fait de cette baisse les États-Unis se situent à la cinquième place de partenaire commercial de la France au lieu de la deuxième en 2019. En 2023 les échanges entre les États-Unis et la France se sont élevés à 153 milliards de dollars. La France se place donc comme troisième partenaire commercial des États-Unis au sein de l’Union Européenne. Cette relation est essentielle pour les deux économies, offrant des opportunités de croissance, d'innovation et de création d'emplois. Les principaux produits échangés sont de l’aéronautique, des produits pharmaceutiques, des hydrocarbures et des produits agricoles. Par ailleurs le commerce des services, notamment les services financiers, les services de transports et le tourisme, jouent un rôle important dans la relation commerciale. Les investissements directs (IDE) sont également un aspect essentiel de la relation économique entre les États-Unis et la France. Les entreprises américaines ont beaucoup investi en France, notamment dans des secteurs tels que l'industrie manufacturière, les technologies de l'information et les services financiers. De même, les entreprises françaises ont investi aux États-Unis, contribuant ainsi à la création d'emplois et à la croissance économique dans les deux pays.
Flavie Faucon,
César Bieber
Bétharram : soixante ans d’abus révélés
L’affaire Bétharram, révélée en 2024, concerne des violences physiques, psychologiques et sexuelles commises entre la fin des années 1950 et les années 2010 au sein de l’institution catholique Notre-Dame de Bétharram, située à Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques). Les abus auraient été perpétrés par des membres de la congrégation des Prêtres du Sacré-Coeur de Jésus de Bétharram, du personnel laïc et des élèves. A ce jour, environ 200 victimes se sont manifestées, et plus de 150 plaintes ont été déposées.
En effet les anciens élèves décrivent un “régime de terreur” : coups, humiliations, viols, agressions sexuelles, et services corporels au titre de sanctions infligées par des prêtres, des superviseurs et des élèves plus âgés. Certains mentionnent des punitions extrêmes, comme des coups de cricket-batte, des fessées à nue, des piqûres sous-cutanées à l’eau ou à l’alcool, et des viols en groupe.
Parmi les figures les plus en vue, un surveillant général, surnommé “Cheval”, est accusé dans 59 réclamations. Et le père Silviet Carricart, ancien directeur, est mentionné dans 16 réclamations. Il s’est suicidé en 2000 après avoir été mis en examen pour viol.
Le Premier ministre François Bayrou est également personnellement impliqué : ses six enfants furent élèves à Bétharram et sa femme y était cathéchiste. Sa fille, Hélène Perlant, a dévoilé avoir été sévèrement frappée à l’âge de 14 ans en colonie de vacances dans les années 1980. Elle déclare n'en avoir parlé à son père que voila peu de temps.
Bayrou soutient ne rien savoir des abus, mais des témoins laissent cependant supposer qu’il en aurait été averti dès les années 1990, en tant que ministre de l’Éducation et député local. Un enquêteur prétend également qu’un juge lui aurait confié qu’il avait tenté de retarder un examen judiciaire, ce qui est démenti formellement par l'intéressé.
L’enquête, lancée par le parquet de Pau en janvier 2024, a abouti à plusieurs mises en examen, bien que la plupart des faits soient prescrits. Une commission de réparation a été instaurée, et certains juristes estiment que les faits pourraient relever de crimes contre l’humanité en raison de leur caractère systémique et institutionnalisé.
La congrégation du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram a exprimé sa « honte » et sa « douleur », tandis que l’évêque du diocèse de Bayonne s’est déclaré « terriblement choqué ». L’établissement affirme vouloir coopérer pleinement avec les autorités.
François Bayrou est confronté à des appels à la démission, notamment de la part de l’opposition, laquelle lui reproche d'avoir menti au Parlement. Il a été amené à témoigner devant une commission parlementaire le 14 mai 2025.
Anaïs Ben Jenec
Le gavage et l’abattage, des pratiques controversées
La préoccupation pour le bien-être des animaux prend de l’ampleur en France. Il y a deux pratiques qui font souvent débat (à l’origine des controverses) : la production de foie gras, obtenue par gavage de canards et oies, et les conditions d’abattage des animaux destinés à la grande distribution. Bien que les pratiques mises en œuvre soient légales, elles sont néanmoins critiquées aussi bien par les associations de défense des animaux que par une partie de l’opinion publique.
Le gavage, une tradition controversée
Le foie gras est un emblème de la gastronomie française. Sa production repose sur le gavage de canards et d’oies. Il s’agit de faire ingurgiter des quantités massives de nourriture à l’aide d’un tube inséré dans l’œsophage. En effet, il s’agit, à partir de 12 jours, de provoquer un engraissement du foie conduisant à la stéatose hépatique. Si les producteurs défendent cette pratique comme étant indolore lorsqu’elle est bien réalisée, de nombreuses associations, comme L214 ou la Fondation Brigitte Bardot, dénoncent une souffrance animale importante. Des études scientifiques montrent que le gavage entraîne un stress physiologique et des troubles locomoteurs chez les volatiles. Face à ces critiques, plusieurs pays ont interdit la production de foie gras, mais la France continue de le défendre au nom de la tradition et du patrimoine culinaire.
Les conditions d’abattage : entre réglementation et réalité
En France, des règles très strictes régissent l’abattage des animaux, afin de limiter les souffrances. Selon la réglementation européenne, tout animal doit être étourdi avant d’être saigné. Les enquêtes conduites par certaines associations, le montrent régulièrement : dans certains abattoirs, les règles ne sont pas respectées. Les principales problématiques dénoncées sont l’étourdissement défaillant (dans certains cas, électro-narcose ou pistolet perforant ne sont pas appliqués correctement et entraînent le réveil de certains animaux avant leur abattage) et les cadences trop élevées. La recherche de rentabilité dans les grands abattoirs industriels poussent parfois à la vitesse excessive et donc à la maltraitance involontaire des animaux. Les animaux sont aussi souvent transportés longtemps, dans des conditions parfois inadaptées (surchauffe, manque d’eau, blessures).
Une prise de conscience grandissante
Devant l'abus de ces pratiques, de plus en plus de consommateurs se tournent vers des alternatives : la viande d’animaux élevés dans le respect du bien-être animal, des labels permettant de garantir de meilleures conditions de mise à mort (Label Rouge, bio), voire un régime végétarien ou végan. De leur côté, certaines grandes surfaces jouent aussi leur rôle en entendant améliorer leurs critères d’approvisionnement et des initiatives politiques sont lancées pour encourager une réglementation plus stricte. Mais le chemin vers une industrie plus éthique reste pavé de difficultés, entre les contraintes économiques et les résistances culturelles. En attendant, le débat reste vif entre traditions, nécessités économiques et exigences morales, la vraie question étant de savoir jusqu’où nous sommes, consommateurs et utilisateurs, prêts à aller pour offrir un meilleur traitement aux animaux que nous mangeons.
Angèle Fontaine-Bouvet,
Méline Gilles
Le carnaval de Caen rassemble 36000 fêtards
Caen est le plus grand carnaval étudiant d'Europe
Cette année, il a eu lieu le 3 avril 2025 avec un total de 36000 carnavaliers, soit 5000 de plus que l'an dernier, tous les records ont été battus. Le carnaval fait ses débuts en 1894. Il fit une petite pause en 1963 avant de reprendre en 1996. Depuis 2015, l' association a accueilli plus de 450 volontaires. Depuis cette même année, le carnaval est organisé par une association d'étudiants, en collaboration avec la ville de Caen et la préfecture du Calvados. C'est une fête joyeuse où les gens se déguisent et défilent dans les rues, créant une ambiance animée. En plus des costumes originaux, on peut y voir des chars, des musiciens, des danseurs et d'autres animations.
Une organisation importante
L'événement s'ouvre avec un défilé de 2,5 kilomètres dans Caen en début d'après-midi, et prend fin au parc des expositions avec un concert NRJ en fin de soirée. Pour ce qui est des transports en commun, la navette du centre-ville a cessé de fonctionner en début d'après midi et les arrêts de bus sur le trajet du carnaval ou à proximité n'ont pas été pris en charge. Des messages de sensibilisation tels que des affiches ou des flyers sont diffusés pour encourager les participants à adopter des comportements respectueux de l'environnement, comme ne pas laisser de déchets derrière eux.
Les résultats du concours de déguisement
Les gagnants du concours du meilleur déguisement étaient déguisés en méduses, incarnées par le personnel de l'université. Les costumes des personnages de Vice-Versa sont arrivés en seconde position et le podium a été complété avec le costume de la reine des cartes.
Le bilan de cet évènement
L'afflux supplémentaire de carnavalier a entrainé une hausse des interventions médicales. 221 personnes ont été prises en charge par les secours en 2025 contre 210 en 2024, dont 32 hospitalisation. Le nombre d'amendes pour usage de stupéfiants a pratiquement doublées puisqu'il y en a eu 53 cette année contre 32 l'année précédente. Un dealer d'ecstasy a été arrété lors de l'évènement et a été condamné à huit mois de prison.
Lili Vallois,
Damla Seyhun
Vers un retour de l’uniforme à l’école ?
En 2024, l’uniforme a fait son entrée dans plus d'une centaines d'écoles françaises.
Dans un communiqué du vendredi 7 mars 2025, Elisabeth Borne s’engage à poursuivre financièrement l'expérimentation du port de l'uniforme à l'école pour 2025-2026. Si les résultats sont bons la tenue sera adoptée en 2026.
Naissance du projet
Tout a commencé fin 2023 lorsque Gabriel Attal déclarait à France Info vouloir mener une expérimentation sur le port de l'uniforme à l'école et se dit intéressé d'en voir les résultats sur le climat scolaire.
Dès la rentrée 2024, c’est plus d’une centaine d’établissements scolaires qui se lancent dans l'expérience dans le but d'évaluer son impact.
Réactions controversées
Néanmoins, l'uniforme scolaire est un sujet controversé qui soulève de nombreux débats liés à des enjeux sociaux et économiques. Il représente l'égalité par l'uniformité et est pour certains un facteur de réussite.
Ce projet prend aussi en compte des préoccupations écologiques car il lutte contre la fast fashion et valorise aussi l’industrie textile française. Il apporte des valeurs de fierté, d’unité et d’égalité. Il contribuerait également à la sécurité,car il permettrait d'identifier plus facilement les personnes non-autorisées a l’intérieur du bâtiment. Enfin, il pourrait limiter les discriminations sociales liées à l’apparence vestimentaire.
Inconvénients multiples
L’idée d’introduire l’uniforme scolaire en France suscite de vives réactions. Si certains y voient un moyen de réduire les inégalités sociales, nombreux sont ceux qui dénoncent ses dérives.
L’uniforme est souvent perçu comme une atteinte à la liberté d’expression des élèves. Pour beaucoup, la tenue vestimentaire est un moyen d’affirmer leur identité. Clémence, élève de terminale, souligne que “vouloir uniformiser nos tenues, c’est aller à l’encontre de tout ça” .
De plus, l’uniforme ne semble pas avoir d’impact positif sur les comportements scolaires. Des études montrent qu’il n’améliore ni l’assiduité ni le sentiment d’appartenance à l’école .
Protestations croissantes
Les élèves, soutenus par des syndicats comme la FIDL, s’opposent fermement à cette mesure. Gwenaëlle Thomas-Alves, présidente de la FIDL, affirme que “la tenue unique n’a aucun intérêt” et craint qu’elle ne prive les jeunes de leur personnalité . La FCPE partage cette opinion, estimant que l’uniforme ne répond à aucun besoin particulier et que son efficacité est discutable .
Serait-ce une fausse bonne idée ?
L’introduction de l’uniforme scolaire en France serait-elle avant tout symbolique ? Elle ne résoudrait pas les véritables difficultés du système éducatif et risquerait de masquer les inégalités au lieu de les corriger. Peut-être faudrait-il plutôt concentrer les efforts sur des réformes de fond pour améliorer concrètement le quotidien des élèves.
Soukeyna Sarr,
Tasnim Shawaf
L'intelligence artificielle et l'éducation
Une révolution numérique contribuant au développement de l'éducation pour tous
Ces dernières années plusieurs progrès dans le domaine de l'éducation ont eu lieu notamment avec l'intégration de nouveaux outils numériques dans l'enseignement.
Répondre aux besoins des élèves
Ce développement de la technologie s'accompagne aussi de la création de l'intelligence artificielle qui est capable d'améliorer l'éducation pour plusieurs raisons.
L'intelligence artificielle (IA) offre aujourd'hui des outils puissants qui transforment le système éducatif. Tout d'abord l'IA permet d'aider les professeurs dans leurs taches quotidiennes. En effet elle permet de leur faire gagner du temps notamment dans la correction des évaluations ce qui augmente le temps consacré aux élèves (Stewdy.com).
De plus, la mise en place de l'IA dans l'éducation est une amélioration pour les élèves. Elle est capable de donner des informations très rapidement par rapport à leurs demandes. Elle a la capacité de faire des corrections automatiques d'exercices ce qui développe une compréhension et une progression plus rapide pour eux. Cela renforce aussi l'autonomie des élèves qui peuvent plus facilement faire leur travail sans avoir besoin d'aide. L'IA donne aussi la possibilité de suivre des enseignements personnalisés aux besoins de l'élève en intégrant un contenu adapté. Cet accompagnement permet un rythme d'apprentissage plus régulier et adapté aux besoins spécifiques de chacun (Le Monde).
Répondre aux demandes des enseignants
De plus, les professeurs pourront plus facilement et plus précisément évaluer les élèves notamment en analysant les données scolaires et en pouvant remarquer leur progression dans le temps. Les enseignants pourront aussi plus facilement détecter les lacunes de chaque élève ce qui permet un gain de temps important et cibler mieux leurs interventions (Unesco).
Enfin, l'IA peut permettre de rendre l'école plus juste et égalitaire. En effet, elle permet un apprentissage sur mesure, un respect du rythme de l'élève, ce qui est important dans l'éducation. Elle réduit les inégalités scolaires grâce à ses programmes personnalisés et adaptés, elle provoque moins de stress pour les élèves et généralement une meilleure réussite(Académie de Paris).
Ainsi l'intelligence artificielle est une révolution importante pour l'éducation puisqu'elle aide à la fois le travail des professeurs et des élèves. Cependant, son utilisation présente le risque d'inciter les élèves à ne plus réfléchir par eux même.
Marius Murot Legueux
À Caen, au cœur du rugby féminin
« On ne s'y fait pas que des coéquipières, mais aussi des sœurs ».
Un pilier du rugby féminin
Depuis 2003, l'Ovalie Caennaise fait rayonner le rugby féminin en Normandie. Fondé par d’anciennes joueuses du Caen Rugby Club, le club offre un espace de progression et d'épanouissement pour toutes. De la benjamine à la senior, chaque joueuse incarne des valeurs fortes : engagement, solidarité, dépassement de soi. Le partenariat avec le lycée Jean Rostand permet à des talents comme Louise, 18 ans, de concilier sport et études avec un rêve en tête, l’équipe de France, grâce à ses succès nationaux et son rôle dans la Team Normandie ou les Valkyries Normandie Rugby, une collaboration entre l'Ovalie et L'ARSUC de Rouen. Le club a également brillé rapidement en ayant été vice-champion de France en 2004, 2005 et 2007. Ces résultats ont renforcé sa réputation, inspiré des générations de joueuses et attiré partenaires et supporters. L'ovalie Caennaise reste un moteur du rugby féminin en Normandie et s'impose comme un acteur majeur du rugby féminin français.
Le centre d'entraînement
Le partenariat avec le lycée Jean Rostand permet aux jeunes joueuses de suivre un double projet scolaire et sportif, avec un encadrement spécialisé. "Concernant le déroulement d’une journée type pour une lycéenne sportive en classe de première et en internat, on a des horaires aménagés." explique Louane Phillipard capitaine de l'équipe M18 et membre du centre d’entraînement. "En général, on a cours de 8h à 16h avec peu de pauses. Après les cours, on va à l'entraînement de 17h à 18h, puis on rentre à l'internat, on mange à18h30 puis douche et étude jusqu’à 21h45 et à 22h, on ne doit plus faire de bruit."
Vers le haut niveau
Ce projet régional rassemble les meilleures M18 pour viser l’élite et progresser ensemble. "La Team Normandie a été créée en 2024 pour mettre en place l’équipe la plus forte possible dans le but d’aller jusqu’aux championnats de France." confie Louise Aumont, joueuse de l'Ovalie dans la Team Normandie. "L’objectif est d’aller le plus loin possible durant les phases finales pour monter dans le niveau au dessus : l’élite, la meilleure catégorie du rugby féminin en moins de 18 ans avec la possibilité d'évoluer aux Valkyries à Rouen, équipe qui joue en élite 2, la seconde meilleure catégorie de France du rugby féminin."
L'École de Rugby
L'EDR accueille les enfants dès 5 ans avec des équipes U6 à U14. Le club y transmet les valeurs du rugby et prépare les futures générations de joueuses. "N'hésite pas, lance-toi, le rugby est ma plus belle expérience sociale et sportive. On ne s'y fait pas que des coéquipières, mais aussi des soeurs. Le rugby nous fait grandir." dit Louane pour motiver celles qui hésiteraient encore à s'engager. L'Ovalie grandit avec ses projets : le partenariat avec le lycée Rostand, la Team Normandie, et l'EDR. Elle forme des talents tout en créant un esprit de famille.
Sarah Coulibaly
Maradona : homicide ou simple décès ?
La mort du « dieu argentin », un drame médical dévoilé.
Qui est Maradona ?
Diego Armando Maradona, Argentin est né en 1960 en Argentine. Considéré comme l'un des plus grands footballeurs de tous les temps, il est surnommé "Dieu" par le peuple argentin car ils lui doivent le trophée le plus prestigieux, la coupe du monde en 1986. Passé dans les plus grands clubs européens, il est une icône en Italie, où il a su marquer les gardiens et défenseurs adverses avec le SSC Napoli.
Le footballeur argentin a eu de nombreux problèmes de dépendances à la cocaïne, ce qui lui a valu une suspension en 1991 après avoir été testé positif à celle-ci. Maradona est décédé le 25 novembre 2020 à l'âge de 60 ans d'une insuffisance cardiaque récemment remise en question par le tribunal national de San Isidro à Buenos Aires.
Pourquoi un procès sur la mort de Maradona ?
D'après l'AFP, Maradona est mort d'un arrêt cardiaque à son domicile de Tigre,avec pour conséquence des jours de deuil national. Son décès serait en fait l’œuvre de plusieurs erreurs médicales combinées à des pathologies ignorées du patient. L'équipe médicale serait donc accusée d'homicide volontaire avec des peines allant jusqu'à 25 ans de prison. L'accusation aurait déclaré qu'elle a des preuves "solides et sans fissures" qu'au sein de l'équipe médicale "personne n'a fait ce qu'il devait faire" dans le "théâtre d'horreur" que serait devenu le lieu où il est décédé.
L'affaire suscite beaucoup d'attention médiatique et aurait mis en lumière les défis liés aux soins de santé des célébrités. En effet, des situations similaires arrivent lorsque les personnes sont mal entourées ou quand des individus malveillants veulent profiter de leur proximité. Le procès devrait durer jusqu'à mi-juillet, plus de 120 témoins doivent être entendus à raison de 3 jours d'audiences par semaine. C'est un espoir pour sa famille qui se bat pour mieux comprendre ses derniers instants.
Luz Jarach
