C'est avec une immense joie que je vous présente le deuxième numéro de notre journal du lycée. Chaque fois que nous avons essayé de faire vivre un journal du lycée, je parlais du record à battre « sortir un numéro deux » et bien vous l’avez fait.

Ce projet, prend vie grâce à l'engagement et à la créativité de nos jeunes journalistes, Je tiens à féliciter chaleureusement tous les acteurs et encadrants qui ont contribué à la réalisation de ce numéro. Votre dévouement et votre passion sont les piliers de cette belle aventure.

Ce journal n'est pas seulement une publication, c'est à la fois un véritable reflet de notre établissement, de ses projets, de ses réussites et de la vie qui l'anime au quotidien tout en étant un espace d’expression pour nos jeunes qui veulent nous parler des sujets qui les passionne. J'espère qu'il saura inspirer de nombreux autres numéros à venir. Chaque édition est une occasion de découvrir de nouveaux talents, de nouvelles voix et de nouvelles perspectives.

Je souhaite également encourager tous ceux qui ont l'envie de s'impliquer dans cette belle aventure journalistique. Que vous soyez passionné d'écriture, de photographie ou de mise en page, votre contribution est la bienvenue. Ensemble, faisons vivre la réalité de notre lycée et partageons la passion des journalistes de demain.

Je vous souhaite une bonne lecture et une belle découverte de ce numéro.

Entre le 13 octobre et le 19 octobre 2024, 24 élèves de classe de première ont participé à un échange scolaire avec les élèves du lycée de Halden, en Norvège.

Lors de la première partie de l'échange où les Norvégiens sont venus en France, le lycée a organisé une sortie scolaire pour chacun des cinq jours de voyage, leur permettant de passer un moment de découverte avec leur correspondant.

Le premier jour, le lundi 14 octobre, à la suite de l’arrivée des Norvégiens le dimanche soir, les élèves sont allés visiter Honfleur et une cidrerie grâce à une visite guidée par les élèves de l’échange.

Le lendemain, les élèves ont eu la chance de faire la découverte des falaises d’Etretat : ils ont pu profiter de la vue après une balade le long de la côte.

Mercredi 16 octobre, la cinquantaine d'élèves franco-norvégiens sont partis à la journée à Paris, ou le professeur d’histoire, Monsieur Essers, a guidé les élèves le long de la Seine avant d'arriver au pied de la tour Eiffel où ils ont pique-niqué. L’après-midi était organisé un tour en bateau mouche permettant aux élèves de visiter la ville.

Le jeudi, les professeurs ont organisé une visite guidée du mémorial de Caen, suivi d'un tour en bus des plages du débarquement qui ont permis aux élèves français et norvégiens de comparer leurs apprentissages sur la guerre et leurs points de vue visiblement très différents.

Le dernier jour fut passé à Rouen où les élèves ont pu passer la journée à faire du shopping et à goûter la gastronomie locale. Ce magnifique séjour se termina par une petite soirée karaoké organisée par Monsieur Essers et Madame Lemonnier, qui ont tous les deux profité du moment pour montrer aux élèves leurs moves de danse !

Les élèves français préparent maintenant leurs papiers pour leur voyage de mars à leur tour, pour visiter le pays nordique.

Cyrus LAWSON

Du 31 mars au 10 avril 2025, vingt-cinq élèves du Collège-Lycée Marie-Joseph, de la 3° à la terminale, ont eu la chance de participer au premier voyage scolaire en Chine, accompagnés de deux professeurs particulièrement engagés, Mme Velay et M. Rapalino. Ce séjour, centré sur la découverte de Pékin et Shanghai, a été marqué par une alternance entre immersion culturelle et découverte d’un pays à la fois ancien et tourné vers l’avenir. L'aventure a commencé à Pékin, ville chargée d’histoire. Dès la descente de l’avion, les élèves ont démarré l'exploration du patrimoine chinois par la visite du Palais d’été, avec ses pavillons, ses jardins et de son lac. Le lendemain, les jeunes voyageurs ont poursuivi la découverte de la ville par les visites de l’imposante place Tian An Men et de la mythique Cité Interdite. Les dimensions impressionnantes des lieux, l’architecture traditionnelle et l’ambiance solennelle ont immédiatement plongé le groupe dans un univers nouveau. Les voyageurs ont également pu profiter d'un temps libre pour partir à la découverte des Hutong, ces quartiers traditionnels typiques . Le jour suivant, les aventuriers ont gravi les marches de la légendaire Grande Muraille ; cette journée mêlant effort physique, vue splendide et poids de l’histoire, en fait sans doute l’un des moments les plus marquants de ce séjour affirme Cyrus Lawson.

Le dernier jour à Pékin s'est conclu avec la découverte du magnifique temple du Ciel. Après trois jours à Pékin, les élèves ont pris un train de nuit, direction Shanghai. Le contraste avec Pékin a été immédiat. Ici, les grandes tours de verre et d’acier dominent l’horizon. Les jeunes explorateurs ont commencé par une visite du jardin du Mandarin Yu, exemple raffiné d’un jardin chinois traditionnel, suivie d'une balade dans la vieille ville. Puis après la découverte du Bundqui a offert une vision iconique de la ville, entre l’architecture coloniale et la skyline futuriste du quartier de Pudong, un véritable voyage dans le temps qui s'est conclu au musée d’Histoire de Shanghai. Ce mélange permanent entre tradition et modernité était visible à chaque coin de rue. Le lendemain était consacré à la visite de l’ancienne concession française et du parc Fuxin, où nos touristes ont été conviés à une séance de kung fu ! Le voyage s'est conclu avec la montée dans l’impressionnante Pearl Tower. La vue à 360° sur la ville, perchés à plusieurs centaines de mètres de hauteur, a impressionné tout le monde. "Au fil des jours, ce voyage nous a permis non seulement de découvrir un autre pays, une autre culture, mais aussi de mieux nous connaître entre élèves, de partager des moments uniques et de grandir ensemble. La richesse des visites, la diversité des lieux, mais aussi les repas partagés, les trajets, et la cohésion du groupe ont rendu cette aventure exceptionnelle." affirment Lilou Ripeaux et Gabrielle Masson.

 Les élèves remercient les enseignants pour, leur bienveillance et leur capacité à rendre ce voyage enrichissant. et avoir rendu cette expérience possible.

Pour découvrir un peu plus le voyage :http://chine2025-marie-jo.over.blog

Cyrus LAWSON, Lilou RIPAUX
et Gabrielle MASSON

Le mardi 13 mai 2025, le château de Beauregard à Hérouville-Saint-Clair a accueilli la troisième édition du Festival du Beau Regard. Organisé par la Direction diocésaine de l’enseignement catholique (DDEC) du Calvados et la pastorale des jeunes de Bayeux et Lisieux, cet événement a rassemblé plus de 750 élèves de première issus des établissements catholiques du département.Cette année, des lycéens de l'Orne nous ont rejoints .

Dès 14 heures, les participants ont été invités à prendre part à des olympiades ludiques, comprenant des activités telles que la course de chariots et le combat de Sumo. Ces jeux ont permis aux élèves de se rencontrer et de renforcer les liens entre les différents lycées présents.

La journée s'est poursuivie avec des concerts d'artistes sélectionnés par les élèves, toujours dans le thème du christianisme et de la foie. Il est clair que l'énergie des élèves a créé une ambiance inoubliable pour tous.

L'événement s'est déroulé dans une atmosphère chaleureuse et bienveillante, propice aux échanges et à la convivialité. Les élèves ont exprimé leur satisfaction quant à cette journée qui leur a permis de sortir du cadre scolaire habituel et de vivre une expérience enrichissante.

Le Festival du Beau Regard 2025 a ainsi offert aux lycéens une occasion unique de se rencontrer, de réfléchir ensemble et de partager des moments forts, contribuant à renforcer le sentiment d'appartenance à une communauté éducative et spirituelle.

Maximilien LAVANCHY

Le modèle des astrophysiciens est basé sur le principe cosmologique, qui dit notamment que l'Univers est homogène et isotrope, c'est-à-dire qu'à grande échelle, en chaque région de l'espace et dans chaque direction, l'Univers devrait être de même apparence.

Or, en Juin 2022, une équipe de scientifiques a découvert, dans la constellation du Bouvier, une utrastructure galactique de 3,2 milliards d'années-lumière d'envergure, soit un amas de superamas de Galaxies, contenant chacune en moyenne 100 milliards d'étoiles. La lumière elle-même, effectuant 7,5 fois le tour de la Terre en une seule seconde, met 3 200 000 000 ans pour aller d'une extrémité à l'autre de cette ultrastructure galactique, nommée Grand Arc. Ces dimentions sont vertigineusement inimaginables, et surpassent largement la limite de 1,2 milliards d'années-lumière établie par le principe cosmologique au-delà de laquelle il ne devrait pouvoir exister aucune structure galactique. De plus a été découverte à proximité une autre ultrastructure galactique, l'Anneau Géant, de 1,3 milliards d'années-lumière, et il semble même que le Grand Arc et l'Anneau Géant sont liés de filaments galactiques, ce qui formerait ainsi une ultrastructure galactique plus colossale encore, mais qui n'aurait pourtant que la moitié d'une autre, gigantissime, la Grande Muraille d'Hercule-Corona Borealis, de 10 milliards d'années-lumière.

Ceci est d'autant plus extraordinaire qu'une sous-estimation d'au moins 10/1,2=~8,3 fois du principe cosmologique présume un Univers 8,3^3=~579 fois plus grand qu'il ne l'était supposé, ce qui est incompatible avec la théorie du Grand Boum (connue sous le nom de Big Bang, en anglais) qui est le modèle actuel pour expliquer l'existance de l'Univers observable, soit le fait qu'aucune lumière âgée de plus de 13,8 milliards d'années-lumière ne nous parvienne. En effet, si l'Univers est né d'un gigantesque enflement de l'espace-temps, au-delà d'une certaine taille, il devrait être homogène et isotrope, car un volume qui provient d'une singularité ne peut présenter des variations dans l'équipartition de sa matière que de manière proportionnelle à l'influence qu'exercent les fluctuations quantiques du vide* sur cette singularité, ce qui conduit au fait que l'âge de l'Univers doit ainsi, selon les estimetions du principe conmologique, et suite à l'envergure de ces ultrastructures, avoisiner les 13,8 milliards d'années.

Or, d'autre par, la vitesse d'expansion de l'Univers, et par conséquent sa taille actuelle, peut être déduite du degré de décalage vers le rouge** et de l'âge de l'Univers ; ainsi, suite à l'inflation prodigieuse des 10^-32 premières secondes*** et à l'expansion prolongée de l'espace-temps lors des derniers milliards d'années (déduite du décalage vers le rouge), les dimentions spatiales définissant, pour un point donné, la limite au-delà de laquelle la vitesse de la lumière n'est plus suffisante pour contrer celle, accumulée, de l'expansion sont une sphère de 48 milliards d'années-lumière.

Cependant, si l'Univers est près de 600 fois plus grand, la théorie du Grand Boum, qui permet notamment d'évaluer la taille approximative de l'Univers observable, s'avère alors insuffisante, et, par conséquent, le principe cosmologique incomplet voire erronné.

Ainsi, hormis le fait que l'existance d'un univers observable de 96 milliards d'années-lumière demeure explicable mais incompatible avec ce qu'il peut contenir et qui sous-tend un univers plus grand (mais cette fois-ci inexplicable), les conséquences de la découverte du Grand Arc, de l'Anneau Géant et de la Grande Muraille Hercule-Corona Borealis ne peuvent pas encore être totalement appréhendées quant aux bouleversements qu'elle induit dans le principe cosmologique et la théorie du Grand Boum, et montre que notre conception du Cosmos est loin d'être exacte ; il s'agit là d'une découverte qui suppose un Univers bien plus grand, énigmatique et incroyablement plus complexe que nous le pensions, et dont les forces restent inexplicables par l'intermédiaire de nos théories les plus élaborées.

Pour conclure, je citerai phrases remarquables d'Albert Einstein, quant à la grandeur immense de l'Univers : "Sentir que, derrière tout ce que peut appréhender l'expérience, se trouve quelque chose que notre esprit ne peut saisir et dont la beauté et le sublime ne nous touche indirectement que sous la forme d'un faible reflet, c'est le religieux. Dans ce sens, je suis religieux.".

*Flux aléatoires d'énergie considérés à la base du hasard cosmologique provenant de l'énergie quasi infinie contenue dans le vide et équilibrée dans l'espace ; ces perturbations sont minimes, mais transportent une énergie colossale. Elle est l'une des hypothèse envisagées pour expliquer la cause de l'inflation du Grand Boum.

**phénomène par lequel la lumière émise par les Galaxies est allongée par sa longueur d'onde, d'autant plus qu'elles sont lointaines, suite à augmentation permanente de la dstance qui les sépare (la lumière bleue tire ainsi, du point de vue de la Terre, vers les basses fréquences pour devenir rouge). C'est ainsi qu'est déduite une expansion de l'espace même qui sépare les Galaxies, et par conséquent l'Univers.

***Période temporelle des premiers instants de l'univers durant laquelle l'espace-temps enfla de manière considérable en eulement 10^-32 seconde. Aucune de nos thérories ne permet de modéliser ce qui précède cette limite temporelle, car les quatre interactions fondamentale qui régissent l'infiniment grand comme l'infiniment petit (la force electromagnétique, la force nucléaire à interaction forte, la force nucléaire à interaction faible et la gravitation) n'existaient pas encore.

Txyz le SCIENTIFIQUE

Cette année, le Club Interact de Marie Joseph a battu tous les records : 80 membres engagés réunis autour de projets solidaires, citoyens et inspirants. Créé en début d’année dernière par Nathanaël Martin, alors élève de Première, le club a depuis connu une croissance fulgurante. Ouvert aux élèves de la 4e à la Terminale, il fonctionne sous la supervision de M. Vannier et M. Payage, professeurs référents très investis. La première action de l’année a porté sur Octobre Rose, en partenariat avec les enseignants de l’établissement. Très attaché à cette cause, le club a participé activement à la vente de produits solidaires aux côtés de Mme Velay, Mme Le Gal et Mme Soyer. Cette mobilisation a permis de sensibiliser toute la communauté scolaire à la lutte contre le cancer du sein. Après Octobre Rose, les membres ont décidé d’agir en faveur des personnes sans domicile fixe. Grâce à une collecte dans plusieurs magasins, le club a réussi à réunir près de 2 m³ de nourriture et de produits d’hygiène. Initialement destinés à être envoyés à Mayotte, les dons ont finalement été remis à la Croix-Rouge, faute de solution logistique pour l’expédition. Une action concrète qui a su allier générosité et efficacité. Toujours tourné vers l’international, le Club Interact a aussi participé à "Opération Orange" de Sœur Emmanuelle, visant à soutenir l’éducation des jeunes filles au Soudan et en Égypte. Deux événements ont permis de collecter environ 1 000 euros : Une vente de gâteaux et bonbons devant le cinéma de Pont-l’Évêque lors d’une séance du Rotary (275 € récoltés).

Le traditionnel bol de pâtes solidaire, organisé au sein du lycée. Le 12 mai, le club a eu l’honneur d’accueillir Sœur Sarah, successeure de Sœur Emmanuelle, venue parler de son engagement et recevoir personnellement le don récolté. Dernière action de l’année : la Course contre la Faim, à laquelle de nombreux membres ont participé avec enthousiasme. L’objectif était clair : soutenir les enfants de Madagascar grâce aux kilomètres parcourus. Une belle occasion de mêler sport, solidarité et engagement citoyen. Pour clôturer cette année exceptionnelle, le Club Interact aura le plaisir de recevoir la visite du Gouverneur du District Rotary, le 3 juin prochain, de 11h à 12h, au sein de l’établissement. Une reconnaissance officielle pour saluer l’investissement exemplaire de tous les membres. Félicitations à l’ensemble des Interactiens pour leur implication et leur énergie. Grâce à eux, l’esprit de solidarité a brillé tout au long de l’année à Marie Joseph !

L'Autrichien JJ a remporté l'Eurovision 2025 à Bâle avec Wasted Love, une fusion d'opéra et d'électro, totalisant 436 points (258 du jury, 178 du public) . Son interprétation, inspirée du film The Lighthouse, a été saluée pour sa mise en scène audacieuse.

Israël, représenté par Yuval Raphael avec New Day Will Rise, a terminé deuxième avec 357 points, dont 297 issus du télévote, suscitant des controverses sur une campagne de vote intensive orchestrée par le gouvernement israélien . Cette mobilisation a conduit plusieurs diffuseurs européens à demander une réforme du système de vote pour préserver l'intégrité du concours .

La France, représentée par Louane avec Maman, a obtenu la 7e place avec 230 points. L'événement a été animé par Michelle Hunziker, Hazel Brugger et Sandra Studer, offrant une présentation dynamique et professionnelle .

Cependant, cette célébration musicale a été éclipsée par une controverse majeure liée à la participation d'Israël, en pleine guerre à Gaza. La présence d'Israël a suscité une vive opposition : plus de 70 anciens participants, dont les lauréats Salvador Sobral et Charlie McGettigan, ont signé une lettre appelant à son exclusion, dénonçant une "normalisation des violations des droits humains". Des diffuseurs publics, tels que RTVE (Espagne), VRT (Belgique) et RTÉ (Irlande), ont également exprimé leur inquiétude, certains interrompant même la diffusion de la performance israélienne en signe de protestation .

Lors de la finale, la performance de la chanteuse israélienne Yuval Raphael a été accueillie par des huées, masquées à l'antenne par des applaudissements préenregistrés . Malgré cela, Israël a terminé deuxième, grâce à un fort soutien du télévote, suscitant des accusations de manipulation.

Face à cette politisation croissante, l'Union européenne de radiodiffusion (UER) a renforcé les règles, interdisant les déclarations politiques et limitant l'affichage de drapeaux sur scène . Néanmoins, les tensions demeurent, remettant en question la capacité de l'Eurovision à rester un événement apolitique.

Ismaël RUFFINO