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Les rédacteurs du journal édition 2023
Cette année, ce sont les élèves de 1ère spécialité HGGSP encadrés par Mmes Moulin et Lemetais, en partenariat avec Ouest France, qui rédigent l'édition décembre 2023 du journal. Cet enseignement s'intéresse beaucoup à l'actualité, et à l'origine des informations. Le contenu est donc souvent basé sur des témoignages et des reportages. Pour mieux comprendre ce milieu, nous nous sommes mis à la place des journalistes en rédigeant nos propres articles. Nous avons choisi de donner la parole à des personnalités du lycée, de faire part des projets à venir et de mettre en avant des sujets qui nous tiennent à cœur. Nous avons travaillé à la rédaction des articles de septembre à décembre avec un enthousiasme débordant. Une journaliste nous a d'abord enseigné les bases de son métier, puis guidés et encouragés pendant la phase de recherches et d'écriture . Ce projet nous a permis de travailler dans des conditions réelles avec le respect de la déontologie, c'est-à-dire des règles à suivre telles que le droit à l'image ou le droit d'auteur, ainsi que la citation des sources. Cette expérience nous a permis d'acquérir des connaissances sur le journalisme, d'apprendre comment créer un journal et faire les démarches pour interroger des témoins . Nous avons découvert une filière professionnelle qui nous intéresse, mené des recherches et créé des souvenirs. Nous avons aussi voulu partager ce que font d’autres lycéens et leurs activités qu'en fait, on ne connait pas. Nous avons pris plaisir à ce travail qui vise à vous informer et espérons vous intéresser, éveiller votre curiosité et mettre en avant les initiatives et les engagements des élèves du lycée.
N° 2 - Décembre 2023 | www.saintemarie-caen.fr | ST14 |
Sainte M'actu, le journal attendu !
Sommaire
Vie du lycée p.2 :
- Les élèves, satisfaits de la cantine ou l'inverse ?
- Les petites mains du lycée aux petits soins
- La rentrée en seconde, un gros changement ?
- Responsable du niveau seconde : un rôle essentiel
- Curiosité... Comment les élèves du lycée voient-ils l'internat ?
Ste Ma à l'international p.3 :
- A la découverte du système éducatif indien
- En route pour les USA !
Initiatives p.4 :
- Le club manga du lycée
- Devenir engagé grâce au lycée
- Le prix Bayeux des Correspondants de guerre, une expérience forte
Engagez-vous p.5 :
- Le SNU c'est comment ?
- Les associations du lycée
Ecologie p.6 :
- Ouistreham, une ville engagée pour l'écologie depuis plus de 30 ans !
- Les Eco-délégués
Sports p.7 :
- Guillaume Martin : un champion normand
- Elèves mais aussi champions
- Allier passion et scolarité !
Et pour finir en musique p.8 :
- Ste Ma Musique au Prix Liberté le 04 juin 2024 !
- Sortie grandiose à Paris
Les élèves satisfaits de la cantine ou l'inverse ?
Globalement, les lycéens apprécient se restaurer à la cantine, en raison de la diversité des plats et de pouvoir se retrouver entres amis.
Ce que pensent les élèves du lycée sur la cantine
Environ une trentaine de lycéens ont répondu à des questions afin de connaître leur opinion au sujet de la cantine de Sainte Marie. Plus d'une vingtaine d'entre eux ont émis un avis positif au sujet d'une "grande variété de plats" avec notamment 5 à 6 plats principaux comme les kebabs, les galettes, les pizzas. Les légumes sont aussi présents et offrent un grand choix. Il en va de même pour les desserts avec un nombre important de yaourts, de gâteaux, de crèmes ... mis à disposition des élèves.
La nourriture est aussi jugée "bonne" par les adolescents interrogés. Le salade bar est très apprécié grâce à son mode de fonctionnement puisque les élèves peuvent mettre la quantité de nourriture qu'ils souhaitent et aussi avoir la liberté de choisir ce qu'ils mangent. Pour beaucoup d'élèves, le salade bar est "vraiment indispensable" à la cantine. Les cantinières sont très agréables et souriantes.
"Un grand choix de plats"
Nous avons posé la question à certains des scolaires ayant un régime alimentaire spécifique. Tous sont satisfaits de l'adaptation du lycée à leur égard puisqu'ils ont un grand choix. En ce qui concerne les points à améliorer, il y a un peu d'attente durant les repas qui peut parfois être longue sur les heures de pointe. En effet, chaque jour de la semaine (sauf le mercredi), ce sont environ 630 élèves qui se restaurent au self . Les plats sont parfois un peu trop gras et il manque des pichets sur les tables, ce qui accroît le nombre de bouteilles en plastique. Malgré cela, la cantine reste un endroit très agréable et convivial avec un nombre de tables très satisfaisant, où chaque élève trouve facilement une place pour se restaurer. En effet l'endroit est propice à échanger avec ses camarades, à partager des moments d'amitié... .
Liam Sieradzki
Les petites mains du lycée aux petits soins
Sainte-Marie est un lycée facile à vivre et cela grâce à toutes les personnes qui y travaillent.
Présentes au quotidien dans notre lycée, ces personnes restent pour la majorité d'entre nous des personnes anonymes. Nous les croisons sans y faire attention. C'est pourquoi nous avons voulu, aujourd'hui, vous les présenter.
Des personnes dont on devrait connaître le prénom
Présent au quotidien dans le lycée, le personnel d'entretien et de l'administration est composé de personnes qui restent anonymes pour la plupart. Parmi eux, nous avons notamment pu interviewer Mme Challe, la responsable de la vie quotidienne, que chacun d'entre nous connaît. Son travail consiste à gérer les absences des élèves, les sanctions et tout ce qui a trait à la gestion des classes.
Nous avons également rencontré 4 membres du personnel d'entretien : Rachid qui s'occupe de la plonge et du service à la cantine, Stéphanie femme de ménage avec sa collègue Alicia, et enfin Nathalie en charge de la confection des sandwiches et des salades, ainsi que du service à la cafétéria.
Deux questions leur a été alors posées : qu'est ce qu'ils leur déplait le plus venant des élèves et qu'est ce que l'on pourrait faire pous simplifier leurs tâches du quotidien ?
Ce qui leur déplaît le plus venant du comportement des élèves
Pour Mme Challe, Alicia et Nathalie l'irrespect reste la chose la plus déplaisante. Cela va du respect envers les adultes au respect des locaux de l'établissement. Quant à Rachid, c'est l'organisation du débarrassage qui pose problème, comme par exemple ne pas mettre les bols dans le bon bac à vaisselle. C'est pour lui est une marque d'irrespect envers son métier et il trouve ce geste dérangeant. Pour Stéphanie, la politesse envers toute l'équipe d'entretien serait vraiment plaisante. Un simple "bonjour" et un "merci" suffiraient, alors pensez-y la prochaine fois !
Leurs conseils pour simplifier leurs tâches
Le seul conseil de Mme Challe serait de lire les renseignements sur pronote ou ceux qui sont affichés avant de venir demander directement à la Vie Quotidienne. Alicia et Stéphanie m'ont quant à elles expliqué que le non-respect des locaux, comme écrire sur les tables, jeter les papiers partout ou encore ne pas tirer la chasse d'eau aux toilettes, était une perte de temps pour elles. C'est le strict minimum que l'on pourrait faire pour les aider dans leurs tâches quotidiennes.
Stéphanie a d'ailleurs ajouté le fait que le lycée devrait être considéré comme notre deuxième maison et que chacun devrait y faire autant attention aux tâches ménagères et à la propreté. Pour Nathalie, c'est le bruit qui rend son travail plus compliqué qu'il ne l'est déjà. En effet, lors du service, en plus du son de le télé et des machines derrière elle, elle doit supporter le brouhaha des élèves. Pour finir, Rachid nous conseille d'être plus attentifs au débarrassage de notre plateau afin de rendre la file plus fluide.
Pour finir cet article, nous voudrions remercier toutes ces personnes pour avoir accepté de répondre à nos questions et de prendre soin de l'établissement chaque jour.
Pierre Tantalin
Curiosité... Comment les élèves du lycée voient-ils l'internat ?
Les élèves internes représentent environ un dixième des élèves du lycée. Étant donné qu'ils vivent à l'internat, ils peuvent facilement se faire une opinion, mais qu'en est-il des 90 % d'élèves demi-pensionnaires ou externes restants ?
Une vision pas si contrastée
La réponse est sans appel : 55 % des élèves non internes ne connaissent pas l'internat. Pour les autres élèves qui n'ont pas mis cette réponse, l'internat est plus vu comme une "prison" principalement à cause des horaires qui sont trouvés trop stricts et du téléphone qu'il faut rendre le soir. C'est un point de vue partagé à la fois par certains internes mais aussi par des externes ou demi-pensionnaires.
Sur l'ensemble des élèves, "la prison cruelle" l'emporte sur "l'espace de convivialité" avec 23 % contre 17 %. Une différence de 6 points qui montre que l'opinion des élèves n'est pas totalement contre l'internat du lycée.
Des internes justifient leur choix de l'espace convivial par l'explication que l'internat est pour eux une espace de sociabilisation car ils sont presque tout le temps avec des amis. Il permet aussi de travailler sans être distrait grâce aux études en salle le soir.
L'internat est mal connu !
Un auteur français, Daniel Pennac, cancre dans sa jeunesse, toujours ramené à ses difficultés scolaires, confiait dans son livre Chagrin d'école comment il a vécu l'internat : " La question de savoir si je fus " heureux " au pensionnat est assez secondaire. Disons que l'état de pensionnaire me fut infiniment plus supportable que celui d'externe. Il est difficile d'expliquer aux parents d'aujourd'hui les atouts de l'internat, tant ils l'envisagent comme un bagne. À leurs yeux, y envoyer ses enfants relève de l'abandon de paternité. Évoquer seulement la possibilité d'une année de pension, c'est passer pour un monstre rétrograde, adepte de la prison pour cancre. Inutile d'expliquer qu'on y a soi-même survécut, [...] "
Finalement, la vision de l'internat dépend bien des conditions de vie souhaitées par chacun.
Emma Patenay
La rentrée en seconde, un gros changement ?
La rentrée en seconde peut être appréhendée par la plupart des jeunes lycéens qui doivent changer leurs habitudes du collège. Le contrôle continu à partir de la première et le baccalauréat à la fin de ces trois années rajoutent une pression supplémentaire lorsque l’on arrive dans ce dernier cycle. Nous avons rencontré des secondes pour avoir leurs impressions.
As-tu appréhendé ton arrivée en Seconde ?
Oui, car c'est un pas de plus vers le Baccalauréat. De plus, il y a de l’appréhension par rapport à la charge de travail.
Comment c'est passé votre rentrée en Seconde ?
La rentrée s'est très bien passée avec un sondage très positif : 60 % des élèves ont aimé leur rentrée.
Cette année marque-t-elle un tournant dans ta vie ?Pourquoi ?
Oui, elle marque un nouveau départ, mais l’appréhension du Baccalauréat et le contrôle continu commençant en Première rajoute une pression même si ce n'est pas encore pour tout de suite.
Oui, c'est un changement surtout sur le travail qui doit être régulier et rigoureux en plus de Devoirs Surveillés qui obligent à travailler tout le long de l'année.
Oui, car le lycée marque un pas de plus vers l'âge adulte et donc le choix d'orientation qui doit se concrétiser.
Aimez-vous les nouvelles matières (RSV,SNT,SES) ?
D'abord, une petite signification sur ces matières : la RSV signifie Réflexion Sur la Vie qui permet de discuter des sujets qui peuvent préoccuper les Secondes. La SNT (Sciences Numériques et Technologie) qui se rapproche de la technologie du collège. Et la SES (Sciences, Économiques et Sociales). Les élèves apprécient ces matières en grande partie(48 %).Car cela permet d'avoir du renouveau par rapport au collège.
Que pensez-vous des élèves facilitateurs ?
Ils permettent de communiquer car c'est moins naturel avec les professeurs que l'on ne connait pas encore.
Paul Germain, Tom Ernoux
Responsable du niveau Seconde : un rôle essentiel
Nous avons rencontré Mme Vallet, responsable du niveau Seconde. Elle nous a donné ses impressions sur la rentrée 2023.
En quoi consiste le rôle de responsable de niveau Seconde ?
Le responsable de niveau Seconde a pour rôle de faire le lien et de coordonner le travail éducatif, notament de faire le lien entre la direction et les professeurs principaux du niveau et l'équipe pédagogique de chaque classe. Il participe à des conseils de direction en compagnie de M.Camus (le chef d'établissement), de l'équipe de direction, de la vie scolaire et des autres coordinateurs de niveau, dans le but de discuter des différentes actions pédagogiques qui peuvent être mises en place dans l'établissement. Mon rôle en tant que coordinatrice du niveau est de donner mon opinion sur les décisions concernant le niveau dont je suis en charge. J'ai aussi la charge de faire les classes de Seconde et je participe à la cellule 3PF (prévention harcèlement).
Ce poste prend-il beaucoup de temps ?
Nous avons des conseils de direction une fois tous les 15 jours et des actions à mener tout au long de l'année. C'est une mission qui prend effectivement du temps mais qui est très intéressante.
Quelles sont les actions et les moyens mis en œuvre pour bien intégrer les Secondes au lycée ?
Les portes ouvertes permettent aux élèves de découvrir l'établissement en amont. Lors de la constitution des classes, nous essayons de respecter les choix des camarades. La rentrée avec un accompagnement par les professeurs principaux permet aux élèves de s'acclimater et de découvrir leur environnement. La journée d'intégration est également un moyen de rassembler les élèves. Enfin, le travail effectué en vie de classe peut aussi être vu comme un moyen d’intégrer les élèves.
Quels changements avez-vous remarqué entre les Secondes des années précédentes et ceux de cette année ?
Chaque promotion est différente et c'est justement ce qui est intéressant. La grosse différence qui s'est opérée ces dernières années est le travail d'orientation qui a été renforcé, avec notamment le choix des spécialités. La nouveauté est que les élèves auront aussi la possibilité de rencontrer des enseignants qui seront là pour présenter les spécialités. La dernière nouveauté est un stage obligatoire de 2 semaines en entreprise pour découvrir le monde du travail ( le stage était de 1 semaine l'année dernière)
Paul Germain, Tom Ernoux
En route pour les USA !
Un groupe de 25 élèves de Sainte-Marie a eu la chance de partir aux USA dans le Minnesota.
Le premier jour fatiguant mais riche en sensation
Le 6 octobre, jour du départ, nous étions tous excités à l'idée de rencontrer pour la première fois nos correspondants. Arrivés à 13h30 heure locale après neuf heures de vol, nous étions tous très fatigués, mais heureux, car nous étions enfin arrivés. La douane a été une étape assez stressante, car l'entrée sur le sol américain dépendait des réponses données. De plus, on nous a pris nos empreintes et une photo numérique de notre visage.
Une fois sortis de l'aéroport et entrés dans le métro, nous avons pu découvrir pour la première fois les paysages du Minnesota. A l'arrivée devant "Saint-Paul High School", vers 15h30, nous avons rencontré nos familles. Le soir, nous nous sommes tous retrouvés à un match de football américain qui opposait Central High School et un autre lycée, l'ambiance était euphorique. Puis nous sommes repartis avec nos familles respectives.
Activités au lycée avec les correspondants
En nous retrouvant le lundi, nous nous sommes raconté la fin du week-end et avons enfin visité le lycée. Il était vraiment grand, comportant quatre étages, une bibliothèque, une piscine et un espace pour le journal du lycée. Certains élèves ont pu assister à un cours de français et le professeur les a fait beaucoup participer, ce qui était une expérience enrichissante. La seule pause de la journée a été celle du midi qui n'a duré que 20 minutes. En fin de journée, on s'est retrouvés au club de français où nous avons fait des jeux tous ensemble.
Le jeudi a été l'occasion de passer une journée de cours avec nos correspondants. Nous avons été interviewés pour savoir quels étaient nos moments préférés du voyage. Nous avons ainsi découvert les studios où sont tournés les reportages et nous avons pu observer les lycéens monter leur journal. Nous avons ensuite pu le visionner.
A la découverte de sport américain
Le samedi, jour sans école, nos professeurs nous ont emmenés voir un match de hockey sur glace, le sport par excellence du Minnesota, qui opposait l'équipe des Wild of Minnesota et Dallas. Certains d'entre nous portaient des habits verts et blancs, couleurs du Minnesota. L'ambiance dans le stade était incroyable tout du long, mais surtout à la fin du match, car le Minnesota a gagné 4-0.
Le lundi suivant, nous sommes allés en direction de Target Center, stade de basketball de la NBA, en passant devant le stade de baseball de Minneapolis puis nous sommes allés sur First Avenue où se sont produits Prince et U2.
Lors de la visite du Target Center, le guide nous a d'abord fait visiter l'entrée du stade puis l'espace restauration. Nous sommes ensuite rentrés sur le terrain de basket où le parquet était déjà posé. Le guide nous a appris qu'il pouvait aussi servir de terrain de hockey sur glace. Pendant les explications sur le stade et le terrain, nous étions assis dans les places à 1000 dollars. Nous étions très heureux d'avoir cette chance. La visite s'est poursuivie par les coulisses ainsi que les vestiaires où nous avons pu voir les très hautes douches conçues spécialement pour les joueurs de basket. L'observation des médailles et des maillots clôturait la visite.
Des visites passionnantes de musées
Le mercredi, nous avons visité l'université de Minneapolis, puis le Science Museum. Il y avait une exposition sur les dinosaures, ainsi que de nombreuses activités interactives, qui nous ont permis d’apprendre ludiquement.
Le vendredi, nous avons décidé d'aller au musée d'histoire du Minnesota à la place du tour de bateau sur le Mississipi car il pleuvait et pour nous encourager à braver la pluie, nos professeurs nous avaient amené de très bons donuts. Nous nous sommes ensuite rendus au musée afin d'en apprendre plus à propos de l'histoire du Minnesota, en nous plongeant dans les habitats d’époque, d'être en immersion au sein d'une tornade ou encore dans un crash d'avion. De plus, il y avait une exposition sur Snoopy, dont l'auteur est originaire du Minnesota. Nous avons donc pu réaliser des dessins issus de ses bandes dessinées.
Des monuments grandioses
Mardi 10, le groupe a amarché du lycée jusqu'au Capitole en passant par la rue la plus cossue de Saint Paul et ainsi pu admirer de gigantesques décorations pour Halloween. Puis nous avons visité le Capitole du Minnesota à Saint Paul et la cathédrale où nous attendaient des références normandes comme sainte Thérèse de Lisieux. Nous nous sommes ensuite rendus chez un marchand de glace artisanale où était déjà venu Obama.
La semaine suivante nous nous sommes régalés au Nicollet Mall qui possède une très belle architecture puis nous sommes allés dans un hôtel de luxe pour profiter de la vue à 360 degrés sur la ville de Minneapolis.
Le dernier jour
Le mardi, nous sommes allés au Mall of America où nous avons commencé par visiter l'aquarium. Nous pouvions toucher les étoiles de mer et des poissons. La journée s'est pousuivie au Rainforest Café qui nous a plongé dans la jungle avec des orages et des animaux mécaniques. Nous avons ensuite eu quartier libre pour faire du shopping et j'en ai profité pour demander à Ambre ce que le voyage lui a apporté et elle m'a dit « le voyage m'a permis de me rendre compte que l'on peut devenir ami avec des personnes qui ne parlent pas la même langue que nous ». La journée finie, direction l'aéroport, des souvenirs plein la tête sur cette expérience incroyable.
Sarah Jidouard
A la découverte du système éducatif indien
Pendant notre merveilleux voyage en Inde, nous avons interviewé deux professeures indiennes à propos du système éducatif indien, voici ce qu'on n'en a conclut...
Du 6 au 19 octobre, une vingtaine de lycéens sont partis à la découverte de l'Inde. Nous en faisions partie. Nous avons été accueillis dans une école privée située au coeur de New Delhi, la « Delhi Public School ».
L'éveil des cinq sens
Ce voyage a mobilisé nos 5 sens. Dans une ville comme New Delhi, il y a beaucoup d'endroits bondés d'effluves et de couleurs. Dans les maisons, les délicieux parfums de plat épicé et des fleurs nous ont comblés. Néanmoins, dans la rue, nous avons dû faire face aux émanations nauséabondes des déchets à tous les coins de rue, mais aussi à celles de la tuyauterie qui est très mal faite, provoquant ces odeurs peu aimées par les élèves. Aux antipodes, la campagne est vide d'hommes et de voitures. Sur les routes, les klaxons à droite, à gauche, devant, derrière nous ont assourdi ; aucun endroit en ville n'a un silence parfait. La gastronomie traditionnelle indienne est incontournable, les plats sont très savoureux mais... très épicés ! Tout a été merveilleusement dépaysant. Les différences étaient notables dans tous les mileux, dont le milieu éducatif.
Les différences entre l'école privée et l'école publique
Nous avons interviewé deux professeures indiennes. Depuis 2009, l'école est obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 14 ans. Nous avons pu découvrir différentes écoles : publique et privée. Il y a de nombreuses différences entre les deux. Elles accueillent 60 à 70 élèves par classe dans le public et environ 45 élèves dans le privé. Ce nombre élevé est dû à la forte croissance démographique au cours de ces dernières années et aux moyens précaires dont disposent certaines écoles publiques.
En effet, elles ne bénéficient pas de moyens financiers assez élevés pour répondre aux besoins des élèves et du personnel. Elles manquent d'infrastructures et de matériel scolaire. Dans certaines écoles, la classe se fait en extérieur, sous un arbre par terre. Ainsi, ces écoles ne peuvent pas accueillir les plus jeunes dans des conditions favorables (classes d'enfants de 4 à 12 ans).
Dans les écoles privées, les infrastructures et le personnel sont financés par les frais de scolarité plus ou moins élevés selon l'école et sa localisation (l’école où nous sommes allés coûtait 14 000 roupies (160 €) par mois). Elles sélectionnent leurs élèves afin de ne pas surcharger les classes. Les écoles publiques sont gratuites ou très peu chères. Il n'y a pas de restriction du nombre d'inscriptions ni de sélection basée sur le niveau des élèves.
Les professeurs du privé vont dans de meilleures universités et sont mieux payés que ceux du public. Dans ces mauvaises conditions, les enseignants du public ne peuvent pas avancer autant sur le programme que dans le privé ; ils se concentrent donc sur les bases de chaque matière. En Inde, l’éducation n’assure pas d’avoir un métier et aller à l’école empêche les enfants de gagner de l’argent, c’est pourquoi parfois les élèves quittent l’école assez tôt, ne finissent pas leur éducation et travaillent pour rapporter de l'argent à la maison.
L'éducation des filles
La différence d'éducation se fait au niveau des genres. Les filles ont plus de difficulté à aller à l'école longtemps et finir leurs études car certaines écoles n'ont pas de toilettes, ce qui les empêche d’ y aller à partir de la puberté. En conséquence, dès cet âge là, leurs parents veulent qu'elles se marient, et ce, dans les zones rurales et urbaines.
Lorsque les filles poursuivent leur scolarité après la puberté, elles peuvent aller dans des "vocational colleges". C'est l'équivalent des lycées professionnels en France. On y apprend un métier en particulier de 16 jusqu'à 20-25 ans. Elles peuvent se former aux métiers d'esthéticienne ou de coiffeuse pour les filles et de plombier ou de charpentier pour les garçons. Bien sûr, les filles et les garçons peuvent suivre la formation qu'ils veulent, mais il est très rare de voir des changements dans les métiers traditionnels.
La raison pour laquelle tout le monde ne continue pas en études supérieures est que la population est trop nombreuse pour tous les accueillir. Seuls les meilleurs sont pris dans les meilleures universités. Ainsi, l'option du "vocational college" permet de s'assurer une place après le collège et un métier sûr après les études.
Et après l'école ?
Dans les zones rurales, dès 18 ans, les femmes doivent se marier avec un homme choisi par les parents et fonder une famille. Dans les zones urbaines, le mariage est aussi arrangé, mais dans les familles éduquées et aisées, il arrive plus tard. Les femmes doivent d’abord s’instruire et être insérées dans le monde du travail, en fonction du temps que les familles peuvent attendre avant le mariage. Aujourd’hui dans les milieux aisés, les mœurs ont changé. Les mariages arrangés ne sont plus à l’ordre du jour et les mariages interclasses posent moins de problèmes.
D’un point de vue général, on peut dire que l’argent est un facteur plus qu’important dans l’éducation en Inde, il est essentiel. Les personnes ayant le plus d’argent ont accès aux meilleurs écoles tandis que les personnes en ayant moins n’ont accès qu’aux écoles publiques. Les femmes venant de familles riches ne souffrent pas du sexisme ou du manque d’accès à l’éducation, contrairement aux femmes plus démunies.
Justine Lénault, Lola Savarit, Elisa Louvet
Le Prix Bayeux des Correspondants de guerre, une expérience forte
« Cette expérience vise à sensibiliser les élèves au journalisme de guerre »
Nous avons pû interviewer Mme DESERT, professeure d'histoire-géographie accompagnatrice dles élèves de secondes 2 au prix BAYEUX, le 13 octobre 2023.
En quoi consiste le prix Bayeux ?
Le prix Bayeux est une distinction annuelle décernée à Bayeux, en octobre, mettant à l’honneur les correspondants de guerre pour leurs reportages. Il est également appelé le prix Bayeux Calvados Normandie. Le processus comprend le vote pour le meilleur reportage parmi une sélection de dix, pouvant se dérouler en présentiel ou en distanciel. En plus de la remise des prix, l’événement englobe la visite d’expositions à Bayeux, présentant des photographies prises par des journalistes sur divers conflits, par exemple les lignes de front de l’Ukraine et sur les reporters de guerre pendant le Débarquement, en corrélation avec le 80e anniversaire et les commémorations de l’événement qui auront lieu le 6 juin 2024 prochain.
Quelles sont les classes concernées ?
Les classes impliquées dans le prix Bayeux comprennent une classe de terminale STL, accompagnée par Mme Robisson et une classe de seconde que j’accompagne, la seconde 2. Ces élèves participent activement en visionnant dix reportages de guerre portant sur des situations géopolitiques mondiales, notamment des conflits tels que ceux en Ukraine ou en Syrie. Ils sont ensuite invités à voter pour le meilleur reportage parmi les dix présélectionnés. Cette expérience vise à sensibiliser les élèves au journalisme de guerre, au contexte géopolitique, et à susciter une réflexion sur les enjeux de la liberté de la presse et de la démocratie.
Qu’est-ce que cela apporte aux élèves ? Pourquoi avoir décidé de les emmener ?
Les élèves sont sensibilisés au contexte géopolitique mondial, au métier de journaliste, ainsi qu’aux enjeux cruciaux de la liberté de la presse et de la démocratie. La participation au vote pour le meilleur reportage de guerre renforce leur compréhension critique des médias. La visite des expositions à Bayeux offre une expérience visuelle immersive des réalités des conflits, enrichissant ainsi leur compréhension globale. Le lycée initie cette opportunité éducative unique afin de stimuler chez les élèves la formation de perspectives sur des questions complexes et d’élargir leurs horizons culturels.
Devenir engagé grâce au lycée
Le lycée Sainte-Marie offre cette année l'occasion aux élèves de participer à divers projets ou prix ayant pour but l'accès à la culture pour tous.
Les Jeunes Ambassadeurs de la Culture (JAC)
Avec l'aide de la documentaliste du lycée, Madame Lemétais, le lycée a offert l'opportunité d'envoyer une candidature pour devenir Jeune Ambassadeur de la Culture (JAC). Les jeunes ambassadeurs de la culture peuvent contribuer à la préservation du patrimoine normand en créant des comptes Tik Tok, en lançant des expositions. Ceci en fonction des besoins des différents lieux culturels investis tels que la bibliothèque Alexis de Tocqueville, la salle de musiques actuelles du Cargo ou le cinéma Lux, à Caen, et bien d'autres encore.
Un projet innovant pour la ville de Caen
La cérémonie de lancement de la sixième édition des jeunes ambassadeurs de la culture a eu lieu le mercredi 8 Novembre dernier. Créé en 2018, ce projet bénificie à la ville de Caen. En effet, en partie grâce à ce dispositif, Caen est devenue aux côtés de Lyon et de Toulouse une "Ville créative", un label créé et décerné par l'UNESCO. De plus ce projet, initié par l'académie de Normandie, est moderne et offre à tous les jeunes de la ville de devenir des membres actifs de la vie culturelle locale.
Un accès privilégié à la culture
Lors de la cérémonie, des cartes sont distribuées à tous les élèves. Elle leur permet de bénéficier de réductions ou simplement d'un accès privilégié voire plus intime avec la structure à laquelle ils sont rattachés. Au-delà de devenir une ville labelisée par l'UNESCO, le projet de la ville de Caen, en partenariat avec l'académie de Normandie, était de faire en sorte que la culture soit à la portée de tous et toutes.
Les missions des JAC
Le principal rôle d'un JAC est d'être un médiateur pour ses camarades. Il doit tenter de créer un lien entre sa structure culturelle et ses amis ou sa famille. Par exemple, à l'IMEC (l'institut des Mémoires de l'Edition Contemporaine), les jeunes ambassadeurs de la culture JAC de l'année dernière ont mené deux projets : le premier dans leur rôle de médiateur, en emmenant leur classe à l'IMEC, et le second en créant une exposition ayant abouti à un vernissage officiel.
Le CNRD, un concours organisé dans les meilleures conditions
Depuis 1961, le CNRD (Concours National de la Résistance et de la Déportation), s'adresse aux élèves de la 3ème à la Terminale. Il perpétue chez les élèves la mémoire de la Résistance et de la Déportation pour leur permettre de s'en inspirer et d'en tirer des leçons civiques dans leur vie d'aujourd'hui. Les élèves peuvent préparer au sein lycée grâce à Madame Leroux, professeure d'histoire-géographie à la retraite. Ce concours consiste en l'exploitation du sujet qui est cette année "Résister à la déportation en France et en Europe" et à produire des travaux de différentes natures sur ce thème. En participant à ce concours, vous bénéficierez d'une connaissance approfondie sur la Shoah et le génocide tzigane ainsi que sur la déportation en général. La composition pour le concours peut être faite deux de manières différente : une composition en groupe et une en individuel pendant trois heures. Ce concours vous apportera culture et savoir. Il se déroulera en Mars 2024.
Pierre Tantalin, Louis Valognes
Le Club Manga du lycée
Le Club Manga possède de passionnants objectifs et activités tandis que le Prix manga Caen a son fonctionnement propre.
Actif au sein du lycée depuis plusieurs années, le club manga, indépendant, est géré uniquement par les élèves et est une réelle organisation de groupe.
Le Manga
Le manga, c'est une bande dessinée japonaise. La plupart d'entre eux se conforment à un style développé au Japon à la fin du XIXᵉ siècle, alors que cette forme a une longue histoire dans l'art japonais antérieur. Avec plus de 25 ans de présence en France et un essor retrouvé depuis 2014, le manga est désormais un media connu et reconnu dans notre pays et attire un bon nombre de fans.
Le Club Manga
Le club manga du lycée Sainte Marie est installé au CDI et a été repris après l'épidmie de Covid il y a 2 ans. Le principal objectif de ce club est de s'amuser, mais aussi de mener des projets comme réaliser un dessin animé et un jeu vidéo. En parallèle, les membres du club continuent à dessiner des personnages sur les murs de la salle 18.
En plus de ces projets, la lecture de mangas est centrale pour le club. "On est vraiment entre amis" nous rapporte Esteban, élève en terminale.
Une bonne et chaleureuse ambiance règne en effet à l'intérieur du Club, les élèves s'inscrivent principalement pour le dessin, mais également pour lire et se détendre.
Tout le monde est donc le bienvenu durant les horaires où il est ouvert et pas seulement les membres du Club. que ce soit pour lire des mangas ou non.
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à consulter :
- leur compte instagram
club.manga.stemarie
- leur site internet
https://clubmanga-stema.odoo.com/
La création du Prix MangaCaen
D'autres activités en rapport avec les mangas sont également menées à l'extérieur du lycée. Par exemple, le Prix MangaCaen, qui a été créé en juin 2012 à l'initiative des enseignants-documentalistes de collèges et lycées. Il a été fondé pour faire lire aux élèves autres chose que les mangas cultes comme Dragon Ball,One Piece... et pour qu'ils puissent découvrir encore plus de mangas.
C'est d'ailleurs pour cela que l'on présente des nouveautés de l'année scolaire précédente.
Pas loin de 30 établissements scolaires y participent.
Le fonctionnement du Prix MangaCaen
Une présélection de 30 titres pour le collège mais également pour le lycée est effectuée. Les titres sont ensuite lus par quelques professeurs et documentalistes des établissements. 20 mangas pour le collège et 20 pour le lycée sont retenus puis choisis à l'issue de plusieurs tours de vote. Les élèves sont réunis une semaine plus tard dans une des deux bibliothèques de Caen ou d'HérouvilleSaint-Clair. Deux élèves de chaque établissement viennent alors représenter leur collège ou leur lycée pour devenir jurés du Prix Manga. Les élèves ont ainsi une première idée du titre puis à la fin des présentations, on les laisse feuilleter les oeuvres et échanger autour d'un goûter pendant une vingtaine de minutes. Les 10 mangas les plus populaires intègrent la sélection finale du collège ou du lycée. Un vote a lieu quelques mois après, à l'issue de débats vifs et passionnés. Chaque année, en parallèle, un concours d'affiche a lieu auquel les élèves peuvent participer L'affiche gagnante est utilisée comme affiche officielle pour l'édition de l'année suivante. Il est ouvert à tous donc n'hésitez pas si vous êtes intéressé, peu importe votre niveau en dessin. Cette année vous avez jusqu'au 16 février pour présenter vos chefs d'oeuvre.
Yanis Sahnoun
Les associations du lycée
Des associations qui changent des vies soutenues par le lycée.
Dans notre lycée, nous sommes fiers de soutenir des associations qui font une réelle différence dans la vie des personnes et des animaux. Trois d'entre elles se distinguent par leurs actions solidaires : "Les Bouchons d'Amour", "Le Chat, la Vie" et "Children of India". Grâce à l'engagement de notre établissement et son aide, nous contribuons à leur mission et à l'amélioration de notre société.
Les bouchons d'amour
L'association "Les Bouchons d'Amour", que notre lycée soutient, a pour objectif de collecter, trier et recycler les bouchons et les couvercles en plastique. Les bouchons collectés dans notre lycée sont envoyés vers un recycleur ou une entreprise de recyclage et les fonds issus de leur vente sont utilisés pour acquérir du matériel destiné aux personnes handicapées. En participant activement à la collecte de bouchons dans notre établissement scolaire, nous contribuons à cette noble cause et à l'amélioration de la vie des personnes en situation de handicap.
lien : https://www.bouchonsdamour.com
Le chat et la vie
Nous sommes également fiers que notre lycée aide l'association "Le Chat et la Vie", membre de la Confédération Nationale de Défense de l'Animal. Grâce à notre action, cette association peut recueillir les chats abandonnés, les soigner et les proposer à l'adoption. Les actions de sensibilisation menées dans notre lycée encouragent la protection des animaux et permettent à "Le Chat la Vie" de poursuivre son travail essentiel. En apportant son appui à cette association, le lycée contribue à offrir une seconde chance à ces chats et à promouvoir le respect de tous les êtres vivants. Au sein du lycée : vous avez déjà dû le remarquer, des boites en carton se trouvent dans les salles de classe, dans lesquelles vous pouvez mettre vos fournitures scolaires usagées. Celles-ci seront recyclées et l'argent sera retourné à l'association.
lien : https://lechatetlavie.fr
Children of India
Offrir une éducation et un avenir meilleur aux enfants défavorisés
L'association Children of India, créée par des élèves du lycée en 2019, se consacre à offrir une éducation et un avenir meilleur aux enfants défavorisés vivant dans les bidonvilles de New Delhi, en Inde. Dans cette région, de nombreux enfants sont contraints de travailler dès leur plus jeune âge pour subvenir aux besoins de leur famille. Cependant, grâce à l'engagement de cette association, ces enfants ont une chance de sortir de ce cercle vicieux de la pauvreté.
L'un des principaux objectifs de Children of India est de leur permettre d'aller à l'école. Pour atteindre cet objectif, l'association aide à payer les fournitures scolaires et les besoins premiers des enfants, tels que les uniformes et les vêtements, pour qu'ils puissent être comme tous les autres élèves. Grâce à cette aide, ces enfants ont l'occasion de recevoir une meilleure éducation et de se construire un avenir.
Mais il n'y a pas que l'accès à l'éducation, Children of India se mobilise aussi pour l'éducation à l'hygiène. Chaque semaine, un médecin intervient pour sensibiliser les enfants à l'importance de l'hygiène et leur enseigner les bonnes pratiques. Cette prise de conscience est importante pour leur bien-être et leur santé, en permettant de détecter certaines maladies.
Le projet principal de l'année pour Children of India est la construction du Taj Mahal et de Notre-Dame de Paris en briques de construction. Ce projet bien pensé consiste à assembler 13 500 pièces briques pour recréer ces monuments emblématiques. Chaque personne qui souhaite contribuer à ce projet peut payer 1 euro pour ajouter une pièce, ce qui permet de récolter des fonds pour soutenir les actions de l'association en faveur des enfants indiens. Cette initiative permet de sensibiliser davantage aux difficultés qu'ils rencontrent.
Globalement, l'association Children of India peut représenter un espoir pour les enfants défavorisés en Inde. Grâce à leur engagement à fournir une éducation de qualité et à sensibiliser à l'importance de l'hygiène, ils leur permettent d'espérer sortir de la pauvreté et de se construire un avenir meilleur.
Leur projet de construction des monuments montre bien leur créativité et leur détermination à essayer d'améliorer la vie de ces enfants.
N'HESITEZ PAS A METTRE VOTRE PIERRE A L'EDIFICE !
lien : https://www.helloasso.com/associations/children-of-india
Alix Basley
Le SNU, c'est comment ?
Le Service National Universel, est une expérience enrichissante mais surtout épanouissante.
Comment se déroule le SNU, une journée type ?
Le Service National Universel, ce sont deux semaines de plaisir. En effet, les participants peuvent y apprendre et partager énormément. Bien qu'aucune journée ne se ressemble, il y a tout de même un type de déroulement quotidien.
Chaque matin, à partir de 6h30, tous les volontaires doivent se lever et se préparer pour la journée. De 7h à 8h, tous sont conviés au petit-déjeuner fourni par le lieu d’accueil. A 8h30, les élèves SNU font la levée des couleurs. C'est un évènement solennel auquel les membres du groupe assistent tous les matins. Ensuite, les participants ont trente minutes de repos où un choix d’activités assez vaste est proposé même si elles restent dans le cadre professionnel.
Puis commencent les premières occupations de la journée. Ces dernières sont particulièrement variées, ce qui permet à chaque volontaire d’apprendre tout en s’épanouissant avec des offres sportives, culturelles ou encore pédagogiques. Elles se déroulent le matin et durent généralement 2h30.
A 12h30, il est temps de déjeuner. Les plats diffèrent selon le lieu de résidence mais sont généralement bons et appréciés de tous.
A partir de 14h et jusqu'à 16h, se déroulent les premières animations de l'après-midi en fonction des conditions météorologiques. Les premières occupations de l'après-midi durent deux heures. S'en suivent trente minutes de pause. Ces moments de détente n'ont pas d'horaire précis, et ont lieu en fonction de la durée de l'activité en cours. Trente minutes plus tard, les animations reprennent, et ce jusqu'à 18h. A l'issue de ces activités, les volontaires ont une heure de repos. Cette heure est généralement consacrée à un temps en groupe, où les participants discutent de leur ressenti sur la journée. Durant ces temps d'échange, les participants ont droit à leurs téléphones. C'est le seul moment de la journée où ils l'ont avec eux et peuvent l'utiliser.
Après cette heure de repos, il est temps de manger. De 19h jusqu'à 20h, se déroule le dîner. Comme pour le déjeuner, les plats sont assez variés, il y en a pour tous les goûts. Ensuite, commencent les activités de soirée. Elles sont généralement assez calmes.
Les animations du soir durent deux heures, de 20h jusqu'à 22h. La soirée se termine par un dernier temps de repos de trente minutes, et à partir de 22h30, c'est l'heure du coucher. L'aménagement des chambres ou des dortoirs dépend du lieu de résidence, mais lors de mon expérience du SNU, nous étions 3 volontaires par chambre.
Quel genre d'activités ?
Le contenu du SNU varie en fonction du lieu d'accueil. Par exemple, les volontaires accueillis à Nogent-sur-Oise (60) ont pu découvrir, à l'intérieur de leur lieu d'accueil, les différents corps d'armée. Ils ont aussi été formés aux premiers secours (PSC1) et à la prévention, principalement sur les dangers des réseaux sociaux avec les FakeNews. La pratique de sports collectifs leur ont permis de créer une cohésion entre eux. Le SNU est parfois l'occasion de sortir du lieu d'accueil, de visiter des musées, des mémoriaux ou encore de profiter d'une journée au Parc Astérix. Le soir peut être consacré à des activités sportives ou culturelles, comme regarder des films sur des thématiques précises.
Et après ?
Pour valider son SNU, il faut faire une Mission d'Interêt Général (MIG). Cette mission peut être réalisée dans différents domaines, tels que la gendarmerie, ou dans l' association de son choix. La mission dure 84 heures et doit se faire au cours de l'année qui suit le SNU pour en permettre la validation.
Hugo et Liam, des lycéens engagés
Deux lycéens ont témoigné pour nous sur leur expérience.
Pourquoi as-tu décidé de faire le SNU ?
Liam : J'ai décidé de faire le SNU parce que c'est en lien avec mon futur parcours professionnel. En effet, je souhaiterais intégrer l'armée française, en gendarmerie ou dans l'armée de terre. Le SNU est également un plus à marquer sur mon CV et sur ParcourSup.
Hugo : J'ai choisi de faire le SNU, parce que je n'avais pas de domaine professionnel qui m'intéressait pour mon stage. J'avais également eu de très bons retours de cette expérience par d'autres lycéens.
Où et quand as-tu fait ton Service Nationnal Universel ?
Liam : J'ai fait mon SNU, du 11 au 22 juin 2023, dans la ville de Bouvines, près de Lille.
Hugo : J'ai aussi accompli mon SNU à Bouvines, dans le nord de la France, entre le 11 et le 22 juin 2023
Qu'est-ce que cela t'a appris ?
Liam : Le SNU est vraiment une super expérience où l'on peut apprendre des valeurs importantes, comme la cohésion, l'entraide et également la fraternité entre volontaires et tuteurs.
Hugo : Cette expérience m'a principalement appris la cohésion, c'est une valeur importante. J'ai également pu faire ma formation aux premiers secours.
Que retiens-tu de cette expérience ?
Liam : Je retiens de cette expérience que j'ai pu avoir des informations sur des domaines qui m'intéressent et j'ai également pu découvrir d'autres domaines que je ne connaissais pas et qui sont tout aussi intéressants.
Hugo : Ce fut une superbe expérience, deux semaines d'entraide, de cohésion et de bonne humeur où j'ai beaucoup appris. Je ne le regrette pas.
Le SNU est une superbe expérience de groupe qui crée des liens entre volontaires.
Alexandre Bajolet
Les Éco-délégués
Des délégués investis et pas comme les autres.
Depuis quelques années, le lycée propose à des élèves de se présenter en tant qu' èco-délégués. Mais qu'est ce que c'est que des éco-délégués ? Et quelle est leur importance au sein du lycée ?
Un éco-délégué est un élève de collège ou de lycée élu pour un an par ses camarades afin de prendre de décisions, agir et sensibiliser sur l’environnement et le développement durable. Nous avons interviewé deux éco-déléguées : Emma et Astrid qui ont répondu à nos questions.
Quelles étaient tes motivations pour te présenter ?
Astrid : J'ai décidé avec une amie de me présenter afin d'apporter du changement au lycée .
Emma : Pour moi, c'est un sujet qui me tient très à coeur. Je me suis beaucoup renseignée sur ce qui se passait dans le monde. Et j'ai alors décidé d'agir pour changer les choses et proposer de nouvelles initiatives, de nouvelles idées.
Quel(s) projet(s) voudrais-tu mettre en place ?
- Avec une autre éco-déléguée, nous souhaiterions passer au collège St Pierre pour échanger avec les éco-délégués collégiens afin de leurs apporter des idées et faire des interventions dans les classes. On souhaiterait également mettre en place un débat avec Greenpeace ou encore afficher des images choquantes dans les couloirs pour dénoncer les catastrophes écologiques.
- Nous sommes une équipe d'éco-délégués très motivée et nous avons plein d'idées comme mettre en place un composteur ainsi qu'un tri des déchets plus conséquent. On voudrait aussi lancer des journées comme "tous à pied ou à vélo". Mais ce ne sont que des projets.
L'écologie a-t-elle une place importante dans ta vie de tout les jours ?
- J'essaye de faire attention au quotidien vis-à-vis de la consommation d'eau. J'ai également un composteur et j'essaye de faire le plus possible des trajets en vélo ou en transports en commun.
- Pour moi, l'écologie a une place très importante dans mon quotidien, et je suis très investie. J'entretiens un potager afin de répondre à nos besoins alimentaires et de limiter les produits industriels. De plus, on limite notre production de chauffage en utilisant un poêle à bois. Nous prenons aussi le train pour de nombreux trajets.
Pour toi, quelle est l'importance des écos délégués ?
- L'importance des éco-délégués est d'apporter des changements plus durables et des alternatives écologiques au sein de l'établissement, mais également de sensibiliser. Nous suivons aussi une formation afin de nous former au mieux sur l'écologie et le développement durable. Ainsi, si les élèves ont des questions ou souhaitent obtenir des informations sur ces sujets, ils peuvent venir sans aucun problème nous les poser.
- Je pense qu'ils sont importants à l'échelle du lycée mais aussi à l'échelle mondiale, car chaque petite action compte. Ils sont importants aussi pour sensibiliser, apporter de nouvelles informations sur des sujets très importants pour la planète et le développement durable.
Nous avons interrogé deux éco-délègués mais il y en a une quarantaine dans l'établissement, tous autant motivés et prêts à faire changer les choses. Les éco-délégués apportent du changement et mettent en place des projets durables et innovants dans le lycée et leurs actions sont souvent très appréciées.
Camille Dutheil
Ouistreham, une ville engagée pour l'écologie depuis plus de 30 ans !
Découvrez les différentes actions faites par la ville de Ouistreham pour l'écologie.
La commune de Ouistreham est une petite commune de 10 000 habitants, Elle se trouve au nord de la plaine de Caen près de la mer.
Une commune engagée dès les années 2000
Cette ville est en effet une ville engagée pour l’écologie depuis longtemps. A l’époque où l’écologie n’était pas le sujet principal des communes françaises, à la fin des années 2000, la commune de Ouistreham avait déjà une personne dédiée à ce domaine. Même avec cet engagement rapide, la commune n’a cessé de se développer au fil du temps avec différents diplômes obtenus et engagements menés aujourd'hui.
Caen-la-Mer et Ouistreham s'unissent pour l'écologie
Dès 2016, Caen-La-Mer, communauté urbaine regroupant plusieurs villes et villages situés autour de Caen, font la livraison d'un engin de nettoyage de plage, sorte de tracteur, à la commune de Ouistreham. Il sert à enlever les débris présents sur la plage. Cet engin a coûté près de 60 000 euros à Caen-La-Mer et un autre a été livré pour l'entretien de la digue et le ramassage des poubelles pour un coût de 15 000 euros. C'est aussi la première ville de France à proposer une partie de la plage sans tabac et une autre partie fumeuse, suite à un accord signé avec la Ligue contre le Cancer, pour les personnes qui veulent éviter tout contact avec les cigarettes.
C'est quoi un territoire engagé pour la nature ?
En 2019, Ouistreham lance l'initiative "territoire engagé pour la nature" dans le but de mobiliser les collectivités et les acteurs locaux sur l’environnement. Cette mobilisation a pour but de faire des efforts pour l'écologie, par exemple avec l’extinction des réverbères plus tôt la nuit ou encore le retrait des produits phytosanitaires (produits chimiques protégeant les cultures des bioagresseurs). Elle a aussi pour but d'augmenter la sensibilité des élèves sur l'écologie dans les écoles.
En quoi consiste la charte "Une plage sans déchets plastiques" ?
Fin 2019, Romain Bail, maire actuel de Ouistreham, signe une charte "Une plage sans déchets plastiques". Cette charte consiste à mener des actions pour préserver les communes balnéaires très fréquentées comme celle de Ouistreham. La plage de Ouistreham est aussi une plage du débarquement (Sword Beach) qui ramène énormément de touristes lors des célébrations du 6 Juin et elle doit être d'autant plus protégée. En effet, suite à la signature de cette charte par le maire de la commune, beaucoup de choses ont été mises en place comme, par exemple, l'installation de bacs à marée qui sont placés en nombre sur les plages de Ouistreham pour la collecte des déchets sur le littoral. Mais ce projet sert aussi à valoriser la participation citoyenne car tout le monde peut y contribuer. Cela crée une collaboration entre la municipalité et les citoyens pour le tri des déchets dans la ville . En effet, cette charte marche aussi au niveau de la municipalité. Grâce à elle, une formation de plus de 30 % du personnel à l'entretien des plages et du littoral est instaurée. Celle-ci s'applique aussi dans les écoles pour sensibiliser à l'écologie avec la distribution de gourdes à tous les élèves de toutes les écoles pour limiter l'utilisation des bouteilles plastiques.
Le diplôme "territoire engagé pour la nature" c'est quoi ?
En 2020 et 2022, la commune a reçu le diplôme de "territoire engagé pour la nature" (suite à l'initiative lancée en 2019). C'est un diplôme qui a été décerné à seulement 18 collectivités normandes et 500 dans toutes la France par l'Office Français de la Biodiversité (OFB). Ce diplôme apporte plusieurs atouts aux communes dont un accompagnement par des experts, un renforcement des connaissances avec des données nationales et régionales, un accès facilité aux financements pour des projets régionaux, une visibilité à l'échelle nationale et internationale et un accès au "club des engagés" qui permet d'échanger avec d'autres communes, elles aussi diplômées, pour créer des synergies et de nouvelles idées pour améliorer l'environnement.
Ouistreham est donc une ville engagée pour l'écologie, comme le prouvent les nombreux titres et diplômes obtenus par la ville ces dernières années.
Timéo Victor
Guillaume Martin : un champion normand !
Guillaume Martin, cycliste professionnel normand, est un des meilleurs coureurs français des dernières années. Découvrez-le dans cet article !
Guillaume Martin, cycliste professionnel normand, a répondu à quelques questions pour notre journal... Ce sportif de haut niveau depuis plusieurs années, doté d'une passion peu commune en plus du cyclisme, fait partie des meilleurs coureurs du moment au niveau international. Découvrez-le dans cet article !
Un champion attaché à la Normandie
Guillaume Martin est né à Paris le 9 juin 1993, mais est arrivé en Normandie quand il avait " quinze jours". Il a donc "grandi en Normandie" et se sent "pleinement normand". En effet, il a passé son enfance dans l'Orne et nous confie que "c'est toujours ma résidence d'ailleurs". Malgré ses nombreux déplacements pour les compétitions, il reste "assez attaché à la Normandie".
Cycliste professionnel, une vie de "rêve" ?
Nous pourrions imaginer qu'être sportif de haut niveau et vivre de sa passion est une vie de rêve, mais Guillaume Martin nuance cette idée. Il dit être "heureux du métier que je fait mais il ne faut pas idéaliser non plus, il y a aussi des côtés difficiles comme la météo, beaucoup de déplacements, mais j'ai la chance de faire un métier passion comme on dit".
Une course marquante
Guillaume Martin est doté d’un palmarès plus qu’admirable (1er du Critérium de la Sarthe en 2018, de nombreux top 10 dans de grandes courses tel que le Tour de Catalogne 2019, 6e du Paris-Nice 2021, et 8e du Tour de France 2021 ainsi que meilleur grimpeur du Tour d’Espagne 2020 et 9e en 2021 de celui-ci). Parmi celles-ci et bien d’autres, le cycliste se dit fier de sa 3e place au Critérium du Dauphiné 2020, « en plus dans un contexte particulier, avec l’année Covid, la saison avait été arrêté longtemps et c’était au moment de la reprise donc tout le monde était vraiment super bien préparé, il y avait une grande densité sur cette course et j’ai réussi a faire 3e juste avant le Tour de France face à tous les meilleurs donc c’était une vrai réussite dans ma carrière".
Les points positifs et négatifs du métier de cycliste professionnel
Comme dans chaque métier, des points positifs et des points négatifs ressortent et Guillaume Martin nous en dit plus sur ceux du métier de cycliste : "Ce que j'aime, le plus c'est faire un métier à l'extérieur où je suis quand même plutôt maître de mes horaires et où j'ai quand même relativement peu de contraintes [...]. Les contraintes c'est peut-êetre justement le pendant c'est-à-dire beaucoup de déplacements et puis les conditions météo qui rendent parfois les entraînements difficiles."
Une pensée pour les Jeux olympiques 2024 à Paris ...
Nous pourrions nous imaginer qu'au vu des ses performances et de sa forme ces dernières années, le cycliste français sera sélectionné aux Jeux Olympiques 2024, lui ne semble pas du même avis : "Je pense que pour être honnête au vu du parcours, je pense que ça ne sera pas assez adpaté pour moi, voilà, je pense que j'ai peu de chances d'être sélectionné."
Après la carrière
Un projet de fin de carrière à 30 ans, c'est possible ? "J'en ai même plusieurs, j'écris déjà en parallèle donc ça, je pense que je vais continuer à écrire, je m'occupe justement dans l'Orne de gîtes donc j'aimerais développer cette activité, voilà, je pense qu'après ma carrière, j'aurais plusieurs activités en même temps".
Pratique de la philosophie en étant cycliste
En effet, ce cycliste normand est attiré par la réflexion : il a notamment fait des études de philosophie et a obtenu en 2015 un master à l'université Paris-Nanterre. Se voit-il comme les autres dans le peloton ? "Oui, je pense que ça va... En fait, ce sont deux activités parallèles, mais qui n'ont pas forcément grand-chose à voir donc quand je suis cycliste, je suis pleinement cycliste bien sûr."
Hugo Salomon--Goujard
Allier passion et scolarité !
Les lycéens, Paul Den Ouden et Loui-Dramane Sangaré, de 1ère 1, sont basketteurs du club CBC, Caen Basket Calvados. Emy Mondory, de 1ère 5, est elle footballeuse sous les couleurs du Stade Malherbe de Caen. Ils nous expliquent comment ils allient sport et scolarité.
Des sportifs motivés
Paul prend plaisir à cette pratique depuis maintenant trois ans. Déterminé à progresser dans sa discipline, il a rejoint aujourd’hui le CBC : “Je joue en championnat de France catégorie u18, j’ai pu remporter plusieurs tournois et titres”. Louis, quant à lui, pratique depuis l'âge de 7 ans. Il a grandi dans la région parisienne où il a commencé le basket. Il entame désormais sa première année en tant que joueur du CBC, club qu’il considère meilleur pour progresser davantage et voir son nombre de titres augmenter. De son côté, cela fait neuf ans que Emy est footballeuse. Recrutée par le centre de formation du Stade Malherbe de Caen SMC, elle cherche elle aussi à viser toujours plus haut dans sa discipline : “Suite à quatre années passées dans les championnats régionaux, j’entame ma 5ème saison [...] en évoluant avec les U19 nationaux”. Ces trois joueurs, tous autant motivés à faire toujours mieux dans leurs sports, fournissent des efforts considérables, pour monter en niveau dans leur pratique.
Un emploi du temps adapté
Évidemment le temps consacré à leur sport est important. En effet, ce sont environ 15 heures par semaine que Paul et Louis dédient au Basket. Leur emploi du temps au lycée est donc adapté en conséquence. Ainsi, ils parviennent tout de même à suivre lerythme scolaire : “Le basket c’est ma passion et le lycée me permet de faire du basket [...], par exemple mes AP (heures d’accompagnements personnalisés) de spécialités sont remplacées par des entraînement de 2 heures sur les temps du midi” partage Paul.
L’avantage de l’internat
“Je suis à l’internat du lycée ce qui me permet grâce à l’aménagement de mon emploi du temps de me rendre tous les jours à mes entraînements.” explique Emy qui vit là depuis un an. En effet, Emy et Louis sont internes ce qui les rapproche de leur club et conjugue le rythme scolaire et d’entraînement dans les meilleures conditions possibles.
Un rythme soutenu
Parfois, nous partage Emy, le rythme à suivre peut être lourd et intense “car entre les déplacements pour les compétitions le week-end et le retour des entraînements tardifs en semaine, la fatigue augmente et le temps qu’il reste pour les révisions et devoirs se réduit”.
Un rêve à réaliser
Paul souhaite devenir “basketteur professionnel”, même si il reste conscient qu’il peut aujourd’hui allier le sport et les études, il sera contraint de faire un choix à un moment donné. Louis fournit beaucoup d’efforts et de temps pour sa pratique, parce qu’il souhaite réaliser son rêve de “devenir joueur professionnel et pouvoir représenter la Côte d'Ivoire un jour”. Le travail que Louis consacre au basket montre une volonté un joueur qui ne baisse jamais les bras.
Emy aspire à découvrir ses limites, et donner le meilleur d’elle même pour évoluer jusqu’au niveau qui lui permettra de vivre du sport, et ainsi être reconnue comme “footballeuse professionnelle”. Les efforts qu'elle fournit proviennent de son envie et de sa détermination dans la réussite de son projet sportif.
Ces lycéens espèrent donc s'épanouir dans le sport, certains titres s’amassent déjà à leur palmarès, et d’autres encore plus gros sont à venir.
Mani Lemarchand-Drouet
Elèves mais aussi champions
Matthieu Kintz et Célian Hénaut, élèves de 1ère, représentent le club de natation E.N. Caen, Entente Nautique Caennaise. Nageurs depuis qu'ils ont 5 ans, ils nous montrent qu’il est possible d’être lycéen tout en pratiquant sa passion à très haut niveau.
De belles performances
Célian a remporté l’été dernier le championnat de France junior, il se place alors au niveau international et Matthieu s’est élevé jusqu’en finale, laquelle inclut les 8 meilleurs candidats du rang national.
Leurs études dans tout ça ?
Ils bénéficient d’un emploi du temps aménagé grâce au lien entre le lycée et leur club. “Dispensés d’EPS, d’AP et pour certains cours que nous ratons, nous avons des cours particuliers”. Leur emploi du temps scolaire est alors calé sur les créneaux 8h50/15h45.
Savoir être ambitieux
Ces efforts intenses découlent d’un puissant désir d’amélioration et d’un esprit sportif aiguisé, “Notre principale motivation est l’envie de constamment se surpasser jusqu’à découvrir nos limites”. Ce sont d’ailleurs des adjectifs forts qui les représentent : “persévérant”, “discipliné”, et “curieux” au sens social et dans leur réussite. Ils souhaitent s’élever le plus haut possible dans cette discipline, puis être reconnu comme des “nageurs pro”.
Tout le lycée leur souhaite de belles victoires.
Mani Lemarchand-Drouet,
Tom Ernoux
Ste Ma Musique au Prix Liberté le 4 juin 2024 !
Cette année, les élèves de la section musique vont participer à la cérémonie de la remise du Prix Liberté.
Pour cette édition 2024, les élèves de la section musique de Ste-Marie et leur professeure Mme Leneveu participeront à la cérémonie de la remise du Prix Liberté au Zénith de Caen le 4 juin à 14 h.
Au sein d'un événement mondial
Cette remise de prix entre dans le cadre du Forum mondial Normandie pour la paix qui se produit tous les ans depuis 2018 à l’Abbaye aux Dames de Caen. Cet évènement est un lieu de réflexion et d’échange autour des troubles dans le monde et de la construction de la paix. Au total des milliers de personnes participeront, le grand public mais aussi des lycéens, des prix Nobel, des diplomates, des artistes, des associations et des chercheurs ! Ils se rencontreront et échangeront pendant deux jours autour des tensions qui pèsent sur le monde et des solutions pour construire une paix durable. Dans ce contexte, la musique trouve toute sa place car elle est universelle.
Les jeunes autour de la paix
Au sein du Forum, le Prix Liberté récompense une personnalité ou une association qui œuvre pour la paix et les libertés dans le monde, c'est un prix attribué par les jeunes pour les jeunes de 15 à 25 ans . La désignation du lauréat se déroule en plusieurs étapes. D’abord, par internet, n’importe quel jeune dans le monde peut proposer un candidat qui mène un combat pour la paix dans le monde, puis un jury international de jeunes fait une sélection de trois propositions de combat qui sont les plus représentatifs d’un combat pour la liberté parmi ceux proposés. Enfin, un vote en ligne invite les 15-25 ans du monde entier à nommer le ou la lauréat(e) du Prix Liberté parmi les trois nommés par le jury international. La remise du prix se fait ensuite en présence, lorsque cela est possible, du ou de la lauréat(e) car il ou elle est parfois en prison ou en fuite.
Ste Ma Musique au-devant de la scène
Le rôle des élèves de Ste Ma Musique sera de chanter pour la cérémonie de remise du prix. Pour cela, ils seront accompagnés de la section musique du lycée André Maurois d’Elbeuf et de la chorale de l’École de musique de Douvres. Ils joindront également une chanteuse qui s’occupe de la chorale de Douvres et qui chantera en soliste. Au total, plus d’une centaine de personnes se produiront.
Ste Ma Musique, un talent reconnu !
Le lycée Ste Marie a été choisi par Antonin Ménard, le metteur en scène de l’évènement depuis plusieurs années. La section musique avait déjà travaillé avec lui pour l'édition 2021 du Prix Liberté et avait chanté pour célébrer cet évènement.
Participez vous aussi !
Il est possible de participer à ce Prix Liberté en votant du 20 mars au 30 avril 2024 sur le site de la Région Normandie parmi les trois candidats retenus.
Emma Patenay
Sortie grandiose à Paris !
Le jeudi 9 novembre 2023, les élèves de la section musique de Ste Marie sont partis vers Paris pour une journée intense et enrichissante. L’après-midi a débuté par des activités à l’Opéra Bastille. Les optionnaires ont assisté à un concert dans l’auditorium puis ont rencontré les musiciens. De leur côté, les spécialistes ont effectué la visite de l’Opéra et une rencontre avec des professionnels de la musique.
Une rencontre exceptionnelle
Les optionnaires ont rencontré deux musiciens de l'Opéra national de Paris : le violoncelliste Takumi Norooka et la violoniste Karine Ato. Les élèves ont échangé avec eux au sujet de leur métier. Ils ont trouvé leur parcours passionnant car ces musiciens consacrent et ont consacré toute leur vie à la pratique de leur instrument. En effet, leur métier les oblige à devoir partir très loin de leur pays d'origine pour jouer dans l'orchestre où ils sont employés.
Les visites continuent !
La fin d’après-midi s’est déroulée à la Philharmonie avec la visite du musée de la musique. Enfin, le périple s’est achevé par un récital du pianiste Alexandre Kantorow dans la grande salle Boulez à la Philharmonie.
Cette sortie a permis de découvrir tout ce qui entoure la musique : les musiciens bien sûr mais aussi l'architecture des salles de spectacle et les métiers de la musique tels que les ingénieurs du son et de la lumière, les couturières, les créateurs des décors et les médiateurs, tous ces aspects qu'on ne peut découvrir autrement.
Emma Patenay