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Un numéro « historique » : notre lycée au coeur de l'histoire en 2024
N° 3 - Mai 2024 | www.saintemarie-caen.fr | ST14 |
sommaire
Vie du lycée p.2 :
- Sainte-Marie gagne un grand prix scientifique grâce à un projet pédagogique
- Une semaine dans la vie d'un prof du lycée Sainte Marie
- Les lycéens au concours de plaidoiries au Mémorial de Caen
- Séjour au ski, Valloire 2024
Santé mentale au lycée p.3 :
- Des solutions existent pour les jeunes
- Où aller en cas de besoin ?
- Le harcèlement scolaire : que faire ?
- La santé mentale, un sujet qui concerne les jeunes ?
Sports p.4 & 5 :
- Jeux Olympiques Paris 2024 : un festival mondial du sport et de la culture
- Un ancien médaillé paralympique, parrain des sapeurs pompiers pour Paris 2024 !
- Une caennaise aux Jeux Olympiques
- Une préparation signée STrainning
Un peu d’histoire p.6 :
- Célébration des 80 ans du Débarquement
- Château de Caen : une restauration historique
Ste Ma à l’international p.7 :
- Un voyage sur l'île de Wight pour les élèves de seconde
- Les lycéens américains et indiens sont arrivés à Caen en avril
- Étudier à l’étranger : « super expérience ! »
- Les Elections arrivent à grand pas !
Engagement p.8 :
- Des lycéens s'engagent dans les PMM
- Les cadets de la gendarmerie
Le mot des rédacteurs de la troisième édition du journal
Pour cette troisième édition du Journal de Sainte-Marie, un nouveau groupe d'élèves en première spécialité HGGSP, sous l'encadrement de Mme Moulin et de Mme Lemetais, s'est lancé dans l'aventure de créer un authentique travail journalistique. Durant ces premiers mois de l'année 2024, nous avons eu la chance de plonger au cœur du métier de journaliste pour en découvrir les coulisses. Suivi par une journaliste, nous avons été amenés à mener des enquêtes, à réaliser des interviews, à rédiger des articles et à les mettre en page pour vous offrir un journal de qualité.
Cette édition met à la fois en lumière la Région Normandie, avec son histoire et ses sportifs de renom, ainsi que la vie du lycée, entre événements marquants et initiatives pour le bien-être. La santé mentale est un sujet qui nous tient à cœur, c’est pourquoi nous avons consacré une rubrique spéciale à ce thème essentiel. Les jeux Olympiques approchant, nous nous y intéressons également dans plusieurs articles, avec des portraits de sportifs et les explications de l’événement.
Cette aventure fut d'une grande richesse, tant par l'opportunité de découvrir le processus de création d'un journal, que par la collaboration avec une professionnelle du domaine. De plus, travailler en équipe sur ce projet nous a appris l'importance de la collaboration, de l’entraide et du respect des opinions de chacun, pour aboutir à un travail riche et construit. Nous avons pris beaucoup de plaisir dans l'élaboration de ce journal qui, nous l'espérons, vous informera, vous inspirera et vous divertira.
Séjour au ski, Valloire 2024
Le séjour au ski 2024 a été une opportunité de passer une semaine sportive et de découvrir un nouveau sport !
Dans le cadre de l’option sport du lycée Sainte Marie, 40 élèves de secondes, premières et terminales ont participé au séjour au ski 2024.
L'organisation du voyage
Le voyage s'est déroulé du 10 au 16 Mars en Savoie dans la station de Valloire. Cette station comporte 160 km de pistes qui montent jusqu'à 2750 m d'altitude. Durant cette semaine, les élèves ont tous vécu en collocation dans L'Auberge d+. Pour que tous les élèves puissent skier à leur niveau respectif, une organisation précise s'est mise en place. « 4 groupes ont étés agencés en fonction des informations qui ont étés remontées grâce à des documents. Il a été pris en compte les tests qui ont étés passés et le nombre de séjours éventuels qui avaient étés faits », explique M. Champion, professeur de sport accompagnant les élèves du quatrième groupe. Trois groupes étaient encadrés par des moniteurs de l’École du Ski Français (ESF), le dernier était pris en charge par deux professeurs de Sainte-Marie. Pour pouvoir participer à ce séjour, les élèves ont du payer 605 euros, il était donc accessible à la grande majorité des élèves.
Journée type des élèves au ski
Voici une journée type de ce séjour : les professeurs réveillaient les élèves à 7h30, le petit-déjeuner durait environ jusqu'à 8h15. Ensuite, la première session de ski se tenait de 9h à 11h45. Le midi, tous redescendaient à l'auberge pour le déjeuner de 12h15 à 12h45 puis ils repartaient directement pour la seconde session de ski de 14h à 16h30. Après une journée remplie de sport, ils avaient un goûter puis ils profitaient d'un temps libre jusqu'à 19h05. « Pendant le temps libre, on pouvait sortir en ville sans les professeurs mais toujours en groupe. Le soir, nous avions soit des animations comme des quizz ou des blind tests pour animer un peu la soirée, soit nous avions une initiation aux premiers secours, j'ai préféré les blind tests ! Les téléphones étaient ensuite pris par les enseignants à 22h et nous allions dormir », raconte Noé Delahaye, un des élèves ayant participé au voyage.
La cohésion au coeur du voyage
Les lycéens étaient encadrés par 3 enseignants d'EPS : Mme Biraghi, Mme Legrand et Mr Champion. Ils étaient présents pour faire en sorte que ce voyage se passe sans souci et ils ont réussi leur mission parfaitement ! Ce voyage à été organisé dans le but de créer une semaine entière de sport pour les élèves qui le souhaitaient. « Le voyage s'est très bien déroulé grâce à notre participation mais surtout grâce aux professeurs, il m'a permis de me rapprocher de certains de mes camarades, de rencontrer de nouvelles personnes mais également de nous responsabiliser car nous étions assez autonomes. Une vraie cohésion de groupe s'est installée et a permit d'animer le voyage », confie Noé. Ce voyage a pu se faire grâce à l'Association des Parents d’élèves de l’Enseignement Libre (APEL) de Sainte-Marie qui l'a financé mais notamment grâce à Caen Évasion qui a fourni le bus.
Un grand merci à eux et à tous les organisateurs présents pour ce voyage !
Angèle Guilbart
Une semaine dans la vie d'un prof du lycée Sainte Marie de Caen
Les élèves sont en face de professeurs toute la journée mais ne savent rien d'eux. Quatre professeurs racontent leur quotidien.
« Ce métier est passionnant et captivant », affirment les quatre professeurs interrogés. C'est une profession qui requiert de nombreuses capacités que ce soit au niveau des connaissances ou au niveau du contact humain. En effet, la facette la plus importante de ce travail est le côté relationnel et humain avec les élèves, cet aspect pourtant peu décrit est l'essence même du métier de professeur. « Voir nos élèves nous permet de tenir dans ce métier » révèle Mme Fernandez, professeure de français.
Une autre enseignante interrogée, Mme Duchesnay, explique même que c'est grâce a cela qu'elle réussit à continuer d'enseigner.
Une réelle envie de transmettre
Il y a, en plus du contact, une véritable envie de transmettre aux élèves des connaissances que les professeurs ont eux-mêmes aimé apprendre étant étudiants. « Il faut donc aussi aimer la matière que l'on enseigne afin d'être plus captivant en cours et donc de mieux transmettre son savoir aux jeunes » explique Mme Duchesnay, professeure de physique-chimie. De nombreux professeurs ont aussi commencé grâce à un membre de leur famille qui lui-même exerçait cette activité et, en voulant reproduire le cadre de leur enfance pour leurs propres enfants, ils ont donc décidé d'enseigner à leur tour. Transmettre et aimer sa matière sont donc les deux valeurs fondamentales de l'éducation qui permettent aux enseignants de supporter, chaque jour, ce métier difficile.
Une organisation minutieuse
Le travail de professeur demande une organisation particulière. En effet, cette fonction est présente au sein du lieu de travail et même dans les heures de creux : un professeur de Sciences et Vie de la Terre au lycée Sainte-Marie, Mr Brosset, explique qu'il faut « une heure de travail supplémentaire pour chaque heure passée devant les élèves ». Cette activité est donc omniprésente dans la vie des enseignants, cette facette du métier le rend spécial par rapport aux autres emplois, ce qui demande aussi aux professeurs une organisation plus rigoureuse et méthodique. Les enseignants doivent donc préparer leur journée de travail en amont afin de pouvoir répondre aux différents programmes annuels. De plus, ce métier n'est pas basique et les horaires et la charge de travail varient selon les jours ainsi que selon les périodes ce qui influence grandement leurs difficultés car tous les jours sont différents du précédent. Un professeur peut donc enchaîner des blocs de cinq heures devant des élèves ou voir se succéder les heures puis avoir des pauses toute la journée, ce type de journée nécessite une préparation très différente des journées avec des blocs de cours importants.
Une profession omniprésente
« Cette profession nécessite une charge de travail très importante dans mon foyer, je dois m'obliger à prendre des pauses dans les week-end afin de profiter de ma vie personnelle » révèlent les professeurs du lycée Sainte Marie. Ceci montre que certains aspects ne sont pas tous connus des élèves et qu'ils ne s'en rendent donc pas compte. « Je suis obligé de travailler chez moi sinon je me retrouve débordé » assure Mr Brosset. Tout cela démontre qu'être professeur est une tâche beaucoup plus compliquée que ce que les élèvent pensent et qu'ils ne se rendent pas compte de ce qu'il se cache derrière ce travail.
Clément Gaugain
Les lycéens au concours de plaidoiries au Mémorial de Caen
Dix lycéens francophones ont plaidé contre les atteintes aux droits humains le vendredi 15 mars 2024 dernier.
Depuis 27 ans, date d'ouverture du concours aux lycéens, le public se presse de plus en plus pour ces prestations inhabituelles.
Un concours connu à l'international
Le concours de plaidoiries des lycéens est un concours d’éloquence organisé par le Mémorial de Caen à destination des lycéens, des élèves avocats et des avocats francophones sur une durée de trois jours. Par leurs discours, les candidats ont dix minutes pour défendre le thème de leur choix, portant sur une atteinte récente aux droits humains avec à l’appui un exemple précis et des textes juridiques pour soutenir la thèse. La demande est forte pour un nombre de places limité et accueille des jeunes francophones étudiant dans d'autres pays.
Portrait d’une participante et de sa plaidoirie
Les deux jeunes ambassadrices de la culture, Louisa Ripoll et Gaëtane Dineur (scolarisées à Sainte Marie), ont interrogé la candidate Noëlyn Cairo, élève du lycée de Pointe-Noire de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Sa plaidoirie, intitulée « Les femmes dans l’enfer du Kivu », dénonce le sort réservé aux femmes et filles congolaises dans cette zone de guerre. Cette cause, Noëlyn l'a découverte sur un réseau social et s'est étonnée que ce sujet n'apparaisse pas dans les médias. Ce combat est inspirant car ces femmes luttent pour leurs conditions de vie et pour leur survie.
Noëlyn se fait aussi la porte-parole de ces femmes et de leur courage. Elle prouve son engagement en venant s'exprimer sur scène, face au jury et au public.
En effet, sa plaidoirie s’attaque à la condition de la femme dans les régions du Nord et du Sud Kivu mais aussi de l’Ituri en République Démocratique du Congo. Ces régions se situent à l’Est du pays, où sévit un conflit pour une zone riche en minerais. Il oppose huit pays africains et plus de 200 groupes rebelles. Les femmes dans ces districts sont esclavagisées et toute dignité leur est retirée. La lycéenne prend l'exemple de Patricia, une jeune fille de quinze ans, violée pendant deux semaines alors qu'elle tentait de rejoindre son village pour trouver de la nourriture. Cette situation n'est qu'un cas parmi tant d'autres car ce sont les femmes de tous âges qui sont violentées. Les centres d'aide n'apportent plus aucun soutien car ils sont débordés : la situation est précaire et de nombreuses personnes ne bénéficient pas de l'aide dont elles ont besoin.
Ainsi, Noëlyn met en évidence l'inactivité des dirigeants de la République Démocratique du Congo, alors qu'ils affirment respecter les principes de leur Constitution. Elle souligne aussi l'indifférence générale du monde qui ferme les yeux sur les exactions commises.
Récompensée par le 2e Prix du concours de plaidoiries des lycéens du Mémorial de Caen 2024 ainsi que par le Prix du Jury Lycéen, Noëlyn peut être fière de son travail de recherche, d'analyse et de sa prestation orale.
On peut noter la présence du caricaturiste normand Emmanuel Chaunu, ajoutant une note d'humour à ce concours.
Marin Piot
Sainte-Marie gagne un grand prix scientifique grâce à un projet pédagogique
L'Académie des Sciences a récompensé, ce 23 janvier, le projet scientifique de trois anciens élèves de Sainte-Marie.
Trois anciens lycéens de l'Institution Sainte-Marie, à Caen, ont participé à un concours scientifique l'année dernière et ont reçu le prix de l'Académie des Sciences 2023 pour leur travail. « Leur projet consistait à simuler visuellement sur ordinateur l'évolution d'une population bactérienne, en présence de nutriments mais aussi d'antibiotiques pour les combattre », expliquent M. Jean-Damien Leroy, professeur de NSI (Numérique et Sciences Informatiques), et Mme Sophie Hanoux, professeur de SVT (Sciences et Vie de la Terre), à l'initiative de cette réalisation.
Un projet interdisciplinaire ambitieux
Commencé pendant l'année de terminale de ces trois garçons, le projet a été finalisé peu après la fin de l'année scolaire. Les lycéens choisis pour réaliser le travail étaient les meilleurs en spécialité NSI et ont été sélectionnés par Mr. Leroy. Leur idée consistait à simuler l'évolution d'une population de bactéries, nourrie avec des nutriments. La multiplication de ces bactéries a été visible de façon immédiate sur ordinateur. La possibilité d'injecter un antibiotique a été ajoutée au programme informatique. Les élèves de la spécialité STL (Sciences et Technologies de laboratoire), grâce à leurs connaissances, ont ainsi pu étudier les effets de ces antibiotiques sur les bactéries. Tous ont passé à peu près 60 heures à la réalisation du projet avant de l'envoyer à l'Académie des Sciences.
« On ne s'attendait pas à recevoir un prix de l'Académie pour cette réalisation et on a été agréablement surpris lors de la remise du prix », ont indiqué les professeurs et les élèves. Ce prix est une grande fierté pour le lycée. Les anciens étudiants ont beaucoup apprécié d'être ainsi distingués et récompensés pour leur travail. Le prix leur a été remis le 23 janvier 2024. Aujourd'hui, les participants au projet poursuivent des études supérieures scientifiques : l'un d'entre eux est maintenant en Prépa INP (Instituts nationaux polytechniques), un autre a intégré une école d'ingénieurs privée et le troisième étudie en Prépa MPSI au lycée Malherbe de Caen (mathématiques, physique et sciences de l'ingénieur).
Cette distinction vient récompenser ce qui n'était à l'origine qu'un simple projet pédagogique.
Léandre Bouteillier, Marie-Lou Maheust, Sacha Ménochet Patard, Sélina Safiullina
Où aller en cas de besoin ?
Les jeunes peuvent appeler ces numéros si ils se sentent mal ou si ils ont besoin d'aide avec leurs proches ou amis. Ils peuvent entrer en contact avec des professionnels de la santé mentale qui sont là pour les conseiller et les aider.- Maison des Ados :
• en période scolaire = le lundi, mardi, vendredi de 13h à 19h et le mercredi de 10h à 19h
• pendant les vacances = lundi au jeudi de 10h à 12h et de 13h à 17h et le vendredi de 13h à 17h
• 9 place de la mare à Caen
• 02.31.15.25.25
- Pour alerter :
• 3018 si on est témoin d'harclement
• 3020 si on est victime d'harcelement
• 24h/24h
• 7j/7j
-Fil santé jeune :
• 0800 235 236
• sur le site de filsantejeunes.com
• pour les jeunes entre 12 et 25 ans
• Gratuit et anonyme
- SOS Amitié :
• 09.72.39.40.50
• 24h/24h
• 7j/7j
• Gratuit et anonyme
Des solutions existent pour les jeunes
L’Établissement Public de Santé Mentale (Epsm) et la Maison des Ados sont là pour les jeunes.
La santé mentale est devenue un sujet majeur depuis la pandémie de Covid et le confinement. Pour les adolescents des espaces d'écoute existent.
A Caen, les jeunes ont à disposition deux établissements où ils peuvent se rendre en cas de besoin ou de questions à propos de difficultés avec leur famille, leurs amis ou au lycée. Les interlocuteurs de ces établissements sont des professionnels en psychologie formés pour les aider. La Maison des Ados est la structure gérée par l'Epsm et par Acsea qui s'occupe uniquement des jeunes.
La Maisons des Adolescents du Calvados a été fondée par l’Établissement public de santé mentale (Epsm) de Caen et l'Association calvadosienne pour la sauvegarde de l'enfant à l'adulte (Acsea). La direction en est assurée conjointement par l'Epsm de Caen et Madame Véronique Desramé (directrice du département prévention santé de l'Acsea).
Ce lieu accueille les jeunes et les parents pour toute information, conseil, écoute et, si nécessaire, prise en charge. Cet établissement évalue la nécessité de soins pour les adolescents et leur famille en les accompagnant vers les structures adaptées.
Un lieu d'accueil pour les jeunes
L'établissement reçoit les jeunes dans le cadre de permanences d'accueil sans rendez-vous, ils peuvent donc s'y rendre par eux-mêmes sans l'autorisation de leurs parents si ils ont besoin d'aide. Cet établissement est situé dans le centre ville de Caen ce qui favorise son accessibilité.
Tous les jeunes entre 12 et 21 ans ainsi que leur(s) parent(s) ou les professionnels qui en ont la charge peuvent s'y rendre pour consulter un professionnel en santé mentale. Ils proposent du soutien aux parents et aux personnels s'occupant d'adolescents notamment en organisant des temps de parole en groupes.
Dans un premier temps le jeune sera vu par un infirmier qui l'orientera, si besoin, vers un psychiatre ou un psychologue. Parfois, un seul rendez-vous peut suffire mais l'adolescent peut aussi avoir besoin d'un suivi plus important et plus long en fonction de ses troubles.
Un suivi assuré par des professionnels
L'établissement est composé d'une équipe départementale en lien avec tous les professionnels de l'adolescence pour mener des réflexions. Cette équipe pluridisciplinaire propose des réponses adaptées aux problèmes, en complémentarité avec les différents partenaires engagés. A la Maison des Adolescents, les jeunes peuvent retrouver des pédopsychiatres, des psychiatres, des pédiatres, des infirmiers spécialisés, des psychologues cliniciens, des assistantes de service social, une secrétaire et des cadres de santé qui œuvrent pour le bien-être des patients pris en charge.
Un hôpital psychiatrique en ville
L’Établissement public de santé mentale (Epsm) est un hôpital qui propose des soins spécialisés en psychiatrie générale et infanto-juvénile (enfants et adolescents). Le centre hospitalier se trouve en centre-ville mais de multiples centres de soins et de consultations sont répartis à Caen et dans ses alentours.
L'objectif de l'Epsm est de mobiliser les compétences de ses équipes afin de proposer les meilleures conditions et les meilleurs soins pour les patients. Cet hôpital prend en charge les personnes majeures en situation de handicap mental ou de problèmes psychologiques en attente d'aide et de soins.
Quelques chiffres clés :
- 1171 jeunes ont été pris en charge en 2021.
- 2437 entretiens ont été effectués en 2021 dont 2254 en présentiel et 183 au téléphone.
- 42 jeunes ont été suivis pour décrochage scolaire en 2021 contre 44 en 2020.
- 21,9 % des jeunes sont venus pour des troubles de la relation et de l'estime de soi.
- 19,2 % des jeunes sont venus pour des problèmes intrafamiliaux.
- 9,5 % des jeunes sont venus à cause de difficultés au sein de l'établissement scolaire.
Depuis la crise sanitaire qui a fragilisé l'état de santé des jeunes, la Maison des Ados met en œuvre des projets selon les besoins des adolescents et des familles ainsi qu'une meilleure réactivité des équipes et des services. Cela permet une meilleure prise en charge des jeunes pour les aider et prévenir des situations de mal-être dans leur vie personnelle et scolaire.
Sasha Ménochet Patard
La santé mentale, un sujet qui concerne les jeunes ?
La santé mentale chez les jeunes est un sujet important aujourd'hui, qu'en est-il des élèves de Sainte Marie ?
D’après un sondage effectué à l'aide de Pronote, destiné aux élèves de Sainte-Marie, nous avons pu interroger l'ensemble des classes sur la santé mentale. Environ 350 jeunes ont répondu à 14 questions portant sur la santé mentale en général, ainsi qu'une seconde partie sur la santé mentale dans le cadre scolaire.
La santé mentale des élèves
Nous avons demandé aux élèves d’évaluer l'état de leur santé mentale sur une échelle de 0 jusqu’à 10. La majorité estime avoir une santé mentale de 7. La plupart considère que les résultats scolaires sont le facteur ayant le plus d'influence sur leur santé mentale au quotidien.
Est-ce un sujet suffisamment abordé ?
Sur 350 élèves, 37 % ont répondu qu'il n'avaient pas l'impression de pouvoir évoquer le sujet de la santé mentale ouvertement, et 41 % ont précisé que la santé mentale n'est pas suffisamment abordée au quotidien. En effet, sur 337 élèves, seulement 14 % affirment connaitre des moyens ou des institutions aptes à soigner ou guérir les problèmes de santé mentale.
Le rôle de l'école sur la santé mentale des jeunes
Sur une échelle de 0 à 5, en moyenne les élèves estiment se sentir stressés par l'école à un niveau de 3,75 sur 5. Cependant, la moitié des lycéens précise rencontrer des difficultés à dormir en raison des préoccupations liées à l'école, et 76 % indiquent avoir déjà ressenti de l'anxiété ou de la panique en classe, à une fréquence variée. Pour la plupart, cette anxiété est due aux expressions orales et aux exposés. Un éleve a precisé : « Mon stress est dû au regard des autres et à l'exclusion sociale ».
Qu'en est-il des conséquences ?
Ces résultats sont révelateurs des impacts néfastes du stress sur les élèves, comme le montre l'avant-dernière question du sondage. Elle interrogeait les élèves pour savoir s'ils avaient déjà pensé à se faire du mal physiquement ou moralement. En effet, la plupart d'entre eux ont déjà ressenti une pression pour réussir, 22 % de 350 élèves ont déjà été confrontés à l'idée de se faire du mal physiquement et moralement.
Face à ces problèmes, des solutions existent
Selon les réponses au sondage, la majorité des élèves estime avoir une santé mentale dégradée. Voici différents conseils afin d'améliorer leur état de santé. Bien évidemment, les pratiques physiques et sportives sont recommandées, avec dans l'idéal au moins 4 heures d'exercice chaque semaine. Les activités de détente (yoga, méditation) activités créatives et artistiques doivent aussi être favorisées. Face au stress lié a l'école, il est nécessaire de garder un rythme de sommeil régulier. Il existe d'autres solutions, comme les consultations chez le psychologue, ou auprès des institutions spécialisées comme la Maison des Ados.
Noé Delahaye, Théophile Julienne
Le harcèlement scolaire : que faire ?
Selon le ministère de l'Education Nationale, le harcèlement est un acte agressif et intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d'individus de façon répétée, à l'encontre d'une victime qui ne peut facilement se défendre seule. Le harcèlement est présent dans les établissements et peut prendre plusieurs formes, telles que des intimidations orales, des insultes, des menaces, des moqueries ou encore des agressions physiques... Le harcèlement scolaire qui a lieu du primaire jusqu'au lycée concerne de nombreux élèves. Une enquête menée par l'Ifop révèle notamment qu'un collégien ou lycéen sur 5 en est victime. Nous nous sommes donc intéressées à ce sujet sensible, dans le contexte de notre lycée, sujet qui nous tenait particulièrement à coeur.
Des mesures de prévention contre le harcèlement
Mr Camus nous répond que pour prévenir du harcèlement, une cellule, nommée 3PF (Programme Protection Public Fragile), est organisée une fois par mois par la direction pour traiter, entre autres problèmes, les cas éventuels de harcèlement. Cette instance rassemble le directeur de l'établissement, Mr Camus, la responsable de l'internat, Mme Païs-Lebeau, la responsable de la Vie Quotidienne du lycée, Mme Challe, ainsi que les responsables de niveaux : Mme Vallet pour les secondes, Mme Marolleau pour les 1ères et Mme Hanoux pour les terminales. L'infirmière du lycée, Mme Gabriel, est également présente, ainsi que Mme Pourre, l'animatrice en pastorale. Cette rencontre mensuelle est l'occasion de faire le point sur la situation au lycée et d'analyser ou de repérer, entre autres, les suspicions de harcèlement. Pour cela, il y a différents facteurs à analyser tels que le décrochage scolaire, l'attitude en classe, l'isolement, ou encore l'attitude en dehors des cours. Des actions sont mises en place pour que ces situations n'aient pas lieu à Sainte Marie. Un procès théâtralisé, de la troupe Tous les jours, intitulé « Procès du harcèlement scolaire » a notamment été joué. Ces actions étaient, cette année, mises en place à destination des élèves de secondes et ont permis d'éveiller les consciences.
Que faire en cas de harcèlement ?
Si l'on se retrouve dans un cas de harcèlement, qu'il soit plus ou moins grave, le corps enseignant nous conseille d'en parler à des amis de confiance ou à des adultes du lycée. Même si l'on n'ose pas aborder le sujet, il est important d'en informer un adulte. Si l'on est témoin de scènes de moqueries répétées, il est crucial d'en faire part à un adulte car le harcèlement est l'affaire de tous, et il vaut mieux prévenir et se tromper que de laisser les choses potentiellement s'empirer.
Quelles mesures sont prises en cas de harcèlement au lycée ?
Selon Mr Camus et Mme Challe, « les cas de harcèlement sont pris très au sérieux, se règlent généralement assez rapidement ». L'affaire est dans un premier temps traitée en interne, avec la convocation des harceleurs présumés pour discuter et savoir précisément ce qu'il se passe. Puis, si un cas de harcèlement est confirmé, une rencontre avec les parents s'impose. Des sanctions peuvent êtres prononcées en cas de récidive. Les parents peuvent, en parallèle de l'initiative du lycée, déposer une plainte.
Le harcèlement, un sujet sérieux
Le harcèlement est donc un phénomène complexe pouvant prendre différentes formes. Il est source de multiples souffrances qui ne se manifestent pas toujours de façon évidente chez la personne concernée et qui dans la durée, peuvent avoir de graves conséquences. Il n'existe pas de solution facile face à cette violence, mais prendre conscience de son existence est déjà une perspective positive. Nous ne devons pas oublier que le harcèlement est l'affaire de tous et toutes.
Lilly Coiret et Candice Lecoeur
Jeux Olympiques Paris 2024 : un festival mondial du sport et de la culture
Dans quelques mois, Paris deviendra le théâtre d'un événement majeur : les Jeux Olympiques de 2024. Cet événement planétaire alliera le sport, la culture ainsi que l'excellence.
La capitale a la chance et l'immense honneur d'organiser cette année, les Jeux Olympiques Paris 2024. A l'occasion de cet événement mondial, la France entière est mobilisée de manière à pouvoir offrir aux participants, au public mais également aux organisateurs, une expérience innoubliable.
De nombreuses épreuves captivantes
Les Jeux accueilleront de nombreuses épreuves : au total, près de 33 sports et plus de 300 épreuves différentes. Lors des jeux, les spectateurs pourront retrouver des épreuves « classiques » comme l'athlétisme où les athlètes s'affronteront dans des épreuves de vitesse, de saut et de lancer. La natation, le basketball, le cyclisme ou encore la gymnastique feront partie des épreuves présentes aux Jeux. Paris 2024 accueuillera également des sports plus « récents » tel que le skateboard, l'escalade ou encore le surf. Cette diversité d'épreuves à pour but de présenter aux compétiteurs et aux spectateurs l'immense variété de sports existants dans le monde.
Une organisation exemplaire
L'organisation d'un tel évenement nécessite une très importante planification et organisation. En effet, Paris 2024 s'est engagé à offrir une expérience inoubliable à tous les participants et spectateurs. La vision des Jeux Olympiques de cette année est de laisser un héritage durable en mettant en avant l'innovation, la durabilité et l'inclusion, en favorisant le développement du sport, en encourageant la participation de tous ou en déployant des infrastructures modernes et des technologies de pointe pour assurer le bon déroulement des compétitions et le confort des visiteurs. En plus des compétitions sportives, la ville de Paris a organisé une programmation culturelle diversifiée qui souhaite mettre en avant la musique, l'art, la danse, la gastronomie française et évidemment l'histoire et la culture de la notre capitale. Enfin, les Jeux de Paris 2024 affirment pouvoir être les premiers Jeux climatiquement neutres de l'histoire. Pour ce faire, Paris met en place des infrastructures plus durables et des moyens de transport plus écologiques visant à réduire les émissions de carbone et minimiser l'impact environnemental.
Des lieux emblématiques
Les Jeux se dérouleront dans plusieurs des endroits les plus emblématiques de la capitale ainsi que des lieux spectaculaires à travers toute la région. Au total 13 monuments emblématiques accueilleront les épreuves sportives, tels que le Grand Palais, le Trocadéro, le stade de la Tour Eiffel ou encore le Parc urbain de la Concorde ainsi que des sites naturels comme la Seine et la région de la Seine-Saint-Denis . Les lieux hôtes s'étendront également à travers la région Île-de-France avec cette fois-ci 12 lieux comme par exemple le château de Versailles, le Stade de France, le Golf national... Cependant les épreuves ne se limiteront pas aux seuls sites emblématiques de Paris, mais s'étendront à travers toute la France. Cela permet de faire découvrir le pays et sa culture au monde. Des villes telles que Marseille, Lyon, Nantes, Nice ou Bordeaux seront les hôtes des compétiteurs. Les phases terminales des tournois de handball ainsi que les matchs de qualification des tournois de basketball se dérouleront dans la ville de Lille. Les épreuves de voile, quant à elles, auront lieu sur la Méditerranée à Marseille. Enfin, pour la première fois dans l'histoire, les Jeux s'étendront jusqu'en en outremer avec le site de Teahupo'o à Tahiti où auront lieu les compétitions de surf.
Le processus de sélection des pays hôtes
Le processus de sélection d'un pays hôte pour les Jeux Olympiques est extrêmement rigoureux. Il comporte trois étapes : la première « Vision, concept des Jeux et stratégie », la seconde « Gouvernance, aspects juridiques et financement des sites » et enfin la dernière « Livraison des Jeux, expérience et héritage en termes de sites olympiques ». Après chacune de ces étapes, les villes candidates doivent remettre un dossier qui doit être validé pour passer à l'étape suivante. A la fin de ce processus et sept ans avant le début des Jeux Olympiques, les membres du Comité International Olympique (CIO) choisissent la ville hôte.
Une sélection des athlètes variables et exigeante
La participation des athlètes aux Jeux Olympiques est évidemment le résultat d'un travail acharné, déterminé ainsi que le témoignage d'un talent exceptionnel. Les athlètes sont sélectionnés pour représenter leur pays et ce, grâce à un processus de qualification rigoureux qui varie selon chaque sport et chaque pays. Ainsi, les deux éléments cruciaux lors de la sélection des athlètes qui représenteront leur pays lors des Jeux Olympiques sont les performances lors de leurs compétitions nationales et internationales et le respect des critères établis par les fédérations sportives internationales.
Une tradition à laquelle les JO sont attachés
Le relais de la Flamme est une tradition dans l'histoire des Jeux. La première torche du Relais de la Flamme Olympique de Paris 2024 sera allumée le 16 avril 2024 selon la tradition antique. En effet la flamme sera allumée lors d'une cérémonie dans le sanctuaire d'Olympie en Grèce où se déroulait les Jeux antiques. La Flamme Olympique se dirigera ensuite vers Athènes et traversera la mer Méditerranée. Son chemin débutera en France à Marseille le 8 mai 2024. C'est à partir de cette date que 11 000 porteurs de la Flamme se relaieront pour ainsi marquer le début des Jeux. Cette flamme symbolise l'esprit de paix, d'unité et de célébration mais permet également d'explorer l'histoire de la France à travers son périple en mettant en avant des sites et lieux exceptionnels.
Les Jeux de Paris 2024 ont pour but de marquer l'histoire des Jeux par ses nouvelles initiatives environnementales mais également par une organisation qui promet de rester gravée dans les esprits.
Lysa Fromage
Un ancien médaillé paralympique, parrain des sapeurs pompiers pour Paris 2024 !
David Mercier sera à nouveau présent aux Jeux Olympiques en tant que parrain des sapeurs pompiers de Paris 16 ans après sa dernière médaille à Pékin.
Originaire de Cognac, en Charente-Maritime, David Mercier est un ancien coureur cycliste français handisport de 56 ans. D'abord promis à une brillante carrière au sein des sapeurs pompiers de Paris, le sportif a toujours joui d'une solide condition physique, résultat de l'exercice de son métier. Cependant, un accident de la route lui a brusquement retiré l'usage de son bras droit et l'a contraint à une longue convalescence.
Cet évènement tragique a été pour lui le point de départ d'un destin inattendu qui l'a amené jusqu'aux plus hautes marches des podiums.
De pompier professionnel à cycliste professionnel
Son accident a mis fin à de longues années de carrière en tant que sapeur pompier de Paris. Après presque deux ans passés à l'hôpital et une longue rééducation, David a dû apprendre à vivre d'une nouvelle manière. Faisant partie d'une famille de cyclistes, il a su adapter sa pratique sportive à son handicap en pratiquant le para cyclisme. Son neveu, Lloyd Mondory, ancien cycliste professionnel, le confirme : « Il a commencé à faire du vélo avec nous, ça lui changeait les idées ». Cet amour familial du vélo l'a rapidement gagné puisqu'il a commencé à s'inscrire à des courses et à gagner face à des valides. Se révélant de plus en plus performant, il a vu dans ce sport une opportunité de faire carrière. Ses aptitudes pour le para cyclisme se sont confirmées puisqu'il a gagné tous les titres les plus prestigieux chez les handisports.
Un palmarès impressionnant
Lors des Jeux Paralympiques d'Atlanta en 1986, David est médaillé d'or en course en ligne sur route, puis devient champion du monde en 1998 à Colodaro Springs avant d'être sacré l'année suivante champion d'Europe. Médaillé de bronze dans cette même épreuve en 2000 à Sydney, il renouvelle l'exploit en obtenant une 3ème place en vitesse sur piste par équipe aux Jeux Paralympiques d'été de 2004 à Athènes. De nouveaux podiums se succèdent en 2007, année où il est sacré champion du monde de course en ligne sur route, et en 2008 à Pékin, où il devient vice-champion paralympique en course en ligne sur route. Le champion a été invité à plusieurs reprises à l'Elysée où il est devenu Chevalier de la Légion d'Honneur en 1996 aux côtés Jacques Chirac. Il devient par la suite officier de l'Ordre National du Mérite en 2000 puis commandeur de l'Orde National du Mérite en 2004, toujours décerné par Jacques Chirac.
Le parrain de la journée paralympiades
Samedi 27 avril a eu lieu à Paris la journée des Paralympiades qui consiste à faire découvrir le Handisport grâce à différents ateliers avec la collaboration de la mairie de Paris, la Fédération Française Handisport, ainsi que des sapeurs pompiers de Paris dont David sera également parrain à l'occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024. David a donc été le parrain de cette journée où la maire de Paris, Anne Hidalgo ainsi que des athlètes paralympiques et olympiques,étaient présents. Des animations ont été alors mises en place pour que le grand public ait l'occasion de s'essayer aux sports des Jeux Paralympiques de Paris 2024 aux côtés des athlètes. Dans une ambiance de fête, cette journée a permis de promouvoir le sport pour tous.
David Mercier sera ammené à être présent lors de plusieurs épreuves sur piste lors des Jeux Paralympiques cet été.
Emy Mondory
Une caennaise aux Jeux Olympiques
Flavie Renouard, jeune athlète caennaise en progression, fait partie des Françaises qui représenteront la France au 3000 Steeple aux Jeux Olympiques de Paris.
Flavie Renouard, jeune athlète normande du Caen Athletic Club, est sélectionnée pour l'épreuve du 3000 m Steeple qui se déroulera le dimanche 4 août et le mardi 6 août au Stade de France. Après un titre de Championne d’Europe Espoirs du 3000 m Steeple à Tallin (Estonie) en 2021 et le titre de Championne de France du 3000 m Steeple en 2021, elle accorde de son temps pendant la préparation des Jeux Olympiques.
Un sport méconnu mais complet
Le 3000 m Steeple est une course de demi-fond sur piste : 7,5 tours de piste avec des barrières et rivières à franchir. Flavie pratique l'athlétisme depuis 8 ans et a choisi le 3000 m Steeple car c'est une course complète qui nécessite de l'endurance, de la technique et de la vitesse. L'envie de pratiquer ce sport lui est venue grâce aux cross UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire) quand elle était au collège.
Une journée dans la peau de Flavie Renouard
La championne jongle entre le 3000 m Steeple et son alternance au Crédit Mutuel. Grâce à une bonne organisation, elle arrive à allier études à l'IAE (l'Institut d'Administration des Entreprises) de Caen en Master 2 Marketing Vente Digital Social Media, alternance et sport de haut niveau. Malgré un aménagement d'horaires de la part du Crédit Mutuel de Normandie, son emploi du temps reste très chargé.
Elle explique : « je me réveille à 6h30 puis j'ai entraînement de 6h40 à 8h. Ensuite je vais soit en cours soit en entreprise à 9h et après j'ai mon deuxième entraînement vers 17h-18h jusqu'à 19h-20h. A cela s'ajoute parfois des séances de kinésithérapie et des sorties entre amis de temps en temps ». Lors des repas, Flavie mange tous les aliments tant qu'il y a des glucides. En effet, elle ne fait pas de régime alimentaire pendant sa préparation.
Les Jeux Olympiques
Flavie se prépare pour les Jeux Olympiques quotidiennement depuis des années. Ses objectifs sont clairs « faire une bonne course, à mon niveau, prendre du plaisir et essayer d'atteindre la finale ». L'athlète n'a pas d'appréhension mais veut juste profiter de cette grande compétition et faire de son mieux. L'épreuve se décompose en trois séries réunissant chacune 15 participantes et pour être qualifiée en finale, il faut faire partie des cinq premières de chaque série.
A l'échelle nationale, l'adversaire principale de Flavie se nomme Alice Finot, une athlète membre de l’équipe de France d’athlétisme en demi-fond. Pour rappel, la championne olympique en 2021 à Tokyo est Peruth Chemutai, une athlète ougandaise s'imposant avec un temps de 9 min 1 s 45.
Championne et porteuse de la flamme olympique
En plus de participer aux Jeux Olympiques, la sportive portera la Flamme Olympique. « Je suis très fière de porter la flamme, c'est très symbolique, cela va forcément susciter de l'émotion, j'ai hâte de partager ce moment avec toutes les personnes qui seront présentes » a-t-elle confié.
En route vers un podium à Paris...
Avant la course, Flavie n'oubliera par de se faire des tresses comme elle le fait habituellement avant chaque compétition pour se concentrer sur sa performance et se mettre dans sa course. Elle bénéficiera aussi du soutien de toute la région Normandie, des sportifs normands et des différents clubs caennais comme Exaequo et Athletic.
Rendez-vous à Paris...
Marie-Lou Maheust
Une préparation signée STrainning
Âgés de 24 ans, deux frères jumeaux se lancent le défi de « rendre accessible aux sportifs normands un suivi exclusivement réservé jusqu'ici au très haut niveau.
Créé en 2023 par Scott et Tom Chauvin, le laboratoire d'expertise d'optimisation de la performance sportive pour les sports d'endurance STrainning a ouvert ses portes dans le centre ville de Caen.
Ce centre propose 3 services, tous dédiés à la réussite des sportifs. Allant du testing, au coaching en passant par l'étude posturale, les deux jeunes normands assurent un suivi personnalisé toujours plus pointu. L'apport de données leur permet alors d'optimiser la performance de leurs sportifs selon leurs objectifs respectifs.
Mettre leur expérience au service des sportifs
Tous les deux cyclistes amateurs et animés par l'amour du sport depuis l'enfance, leur master de STAPS leur a permis de rester dans le milieu du sport même au sein de leur études. C'est alors naturellement qu'ils ont construit un projet alliant leur amour pour le sport, à leurs compétences acquises durant leurs années d'études. Ils affirment cependant « Nous n'avions pas le projet de monter quelque chose à deux, du moins pas avec autant d'ambition ». Leur passé sportif se révèle être un réel atout dans l'exercice de leur métier à l'heure actuelle : « On comprend ce qu'est la difficulté du sport et les moyens qu'on a en tant que sportifs amateurs » affirme Scott Chauvin.
Cela leur permet ainsi une meilleure compréhension des besoins des sportifs que ce soit dans leurs entrainements ou dans leurs objectifs.
En route vers la compétition
« Chaque optimisation de petits facteurs permet d'aller vers de la performance ajoute le responsable performance. Lorsque les spectateurs pensent à la compétition la première idée qui leur viennent à l'esprit est le jour J mais la compétition se résume-t-elle vraiment à ça ? L'entrainement dans sa globalité comprend évidemment l'entraiment physique placé au premier plan, mais de nombreux facteurs extérieurs rentrent aussi en jeu dans la préparation. La nutrition, le sommeil et l'hygiène de vie prennent une place importante a envisager sur le long terme.
En effet, ces facteurs sont ceux sur lesquels il faut miser pour espérer performer. En course à pied comme en cyclisme, des périodes de la saison sans compétition sont justement dédiées à leur préparation.
Flavie Renouard à la conquête de l'or
Le centre STrainning a reçu dernièrement l'athlète normande de 3000 steeple, Flavie Renouard pour des tests d'effort. La championne de France et d'Europe prépare actuellement les Jeux Olympiques de Paris 2024. Flavie est venue au centre faire des tests avant de partir en stage de préparation pour avoir un maximum de données sur sa condition physique et ensuite pouvoir adapter ses entrainements.
Comme nous explique Scott Chauvin : « Flavie est une athlète qui aime le sport, il s'agit donc d'une passion avant tout ». C'est en effet ce qui lui permet de réaliser tous ces sacrifices comme partir loin de sa famille et de chez elle pour des stages de préparation représentant sept à dix séances par semaine. Ainsi son objectif premier est d’acquérir le plus de confiance et de condition physique avant une préparation finale et spécifique pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Emy Mondory et Lysa Fromage
Les 1000 ans de Caen : des festivités grandioses prévues
En 2025, la ville de Caen fêtera ses 1000 ans. Pour célébrer cet événement, plusieurs rencontres sont programmées autour de différentes thématiques.
La programmation complète des festivités n'a pas encore été dévoilée. Une sorte de compte à rebours humain « les veilleurs de Caen », a débuté le 21 mars 2024 et se poursuit jusqu'au 20 mars 2025 : ce projet a été imaginé par Joanne Leighton. Chaque matin et chaque soir une personne différente passe une heure dans « l'objet-abri », une structure faite de bois et de verre, conçue spécialement pour l'événement par Benjamin Tovo. Passée cette heure, le veilleur est pris en photo sur les remparts du château par un accompagnateur, ces clichés sont publiés sur le site lesveilleursdecaen.com. Un livre regroupant l'ensemble des prises de vue sera également édité à la fin du projet, et sera remis à chacun des veilleurs. En 2025, les festivités se dérouleront sur trois saisons : au printemps l'inauguration du millénaire, en été un grand opéra urbain populaire, avec la participation des habitants et pour finir en automne les parcours touristiques et thématiques de la ville seront mis en avant.
Les événements principaux
Un spectacle immersif se déroulera à partir du 20 mars 2025, celui-ci retracera l'histoire des 1000 ans de la ville à travers plusieurs œuvres d'arts dans la salle de l’Échiquier du château de Caen. Avec le même objectif une parade aura lieu le 8 mai 2025, elle traversera Caen sur 4 km. Cet élément aura pour but de réunir les talents locaux ainsi que les habitants. Un week-end maritime est prévu du 27 au 29 juin 2025, car la ville est tournée vers la mer depuis sa création, cet événement célébrera son littoral le temps de quelques jours.
En octobre, un concert de trois solistes de renommée internationale se déroulera afin de faire vibrer les Caennais, Sabine Devieilhe, Cyrille Dubois et Jean-Christophe Lanièce, reviendront sur leurs terres et produiront un concert magistral.
Charlotte Hamani
Château de Caen : une restauration historique
Une longue rénovation prévu sur dix ans pour l’emblème de la ville de Caen.
Monument incontournable de l’histoire de la ville de Caen, le château de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, est une des forteresses médiévales les plus grandes d’Europe. Depuis presque plus de 1000 ans, l'édifice occupe une place centrale dans la ville, tant par son architecture médiévale que par sa grandeur.
Un projet aux multiples objectifs
Le lancement de cette rénovation est lié à divers facteurs. Trois objectifs ressortent : « La conservation et la pérennisation du patrimoine », « La réappropriation du site par les Caennaises et les Caennais », et enfin « L'attractivité touristique et culturelle du Château ». Tout cela pour obtenir « à la fois un projet de valorisation du patrimoine et de développement des espaces verts à l'intérieur de la ville » indique le service de communication de la mairie de Caen.
Plusieurs changements sont à prévoir au sein du château. Tout d’abord, le parking habituellement présent au centre n’existera désormais plus. En revanche, le site verra l’apparition d’« un bâtiment d’accueil de 700 m² ». Par ailleurs, il y aura la création d’un plus grand parc paysager qui rentre dans le cadre d’« une stratégie paysagère d’embellissement, de valorisation du site » annonce le Conseil municipal dans un document officiel.
Une longue rénovation qui associe plusieurs acteurs
Ce vaste projet de rénovation a débuté en 2017 et se terminera en 2037. Dans ce laps de temps, plusieurs phases rythment la rénovation comme l'opération A d'aménagement paysager extérieur du château, aujourd'hui achevée, ainsi que la mise en lumière des remparts. L'opération B qui, d'après les précisions du service de communication de la mairie de Caen est « actuellement en cours », durera jusqu'en 2025, précisément en mars « où l'aménagement du parc urbain s'achèvera, et sera livré pour le début des festivités du millénaire de la ville de Caen ».
Ce projet majestueux est à l’initiative de la ville de Caen, mais le département du Calvados, la Région Normandie et l’État aident à la subvention des travaux qui s’élèvent à 95 millions d’euros. La réalisation des travaux est faite par un système de marchés publics. « Des entreprises privées réalisent donc les travaux » indiquent les services de la mairie de Caen.
Des fouilles archéologiques
En parallèle des travaux, des fouilles archéologiques ont été menées en décembre et ont donné lieu à de nombreuses découvertes inattendues : fondations de bâtiments, morceaux d'édifices ou encore objets du quotidien datant du Moyen Âge. D'après l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), les fouilles ont « permis de recueillir un abondant mobilier de la fin du Moyen Âge, composé pour l’essentiel de restes céramiques et d’ossements animaux ». Par ailleurs, la découverte de la base d’une tour faisant partie du palais ducal et celle d'une vieille voie, qui allait en direction de l'église Saint-Georges et du palais ducal, restent les trouvailles les plus importantes faites lors de ces fouilles archéologiques.
Des oppositions au projet ?
Dans l’ensemble, le projet fait l’unanimité auprès des habitants. Même si la fermeture du parking au centre du château fait tout de même "râler" quelques usagers, les contestations restent minimes.
Léandre Bouteillier
Célébration des 80 ans du Débarquement
Cette année, la Normandie célèbre les 80 ans du Débarquement en organisant plusieurs événements du 1er mars au 15 octobre. Cette période commémore et rend hommage aux soldats et aux civils touchés lors du Débarquement.
Le 6 juin 1944, au petit matin, les premières troupes alliées posaient le pied en Normandie, une première étape dans la libération du pays. Cet événement marque un tournant dans la Seconde Guerre mondiale. Depuis les années 1980, des commémorations de cet événement ont lieu chaque année.
Un petit rappel des évènements...
Les Alliés britanniques, américains et canadiens ont débarqué le 6 juin 1944 en Normandie pour libérer la France de l'occupation allemande. Cela faisait 4 ans que l'Allemagne avait envahi le pays. En plus des combats sur la côte, d'intenses bombardements ont eu lieu à Caen, ce qui l'a détruite à presque 70 %. Le pilonnage de l'agglomération a continué jusqu'à la libération de la ville, le 20 juillet suivant.
La ville bouleversée par les bombardements et la reconstruction
Pendant la bataille de Caen, le quotidien des citoyens était rythmé par la peur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. De plus, les habitants rencontraient des difficultés pour se nourrir. Malgré la libération de Caen, ces difficultés n'ont pas disparu car il a fallu ensuite rebâtir la ville.
En effet, Caen s'est retrouvée sous les décombres et a dû lancer de nombreuses opérations de reconstruction, notamment pour rétablir les infrastructures principales (ponts, routes), mais aussi les églises ainsi que l'habitat. La reconstruction était encore présente dans les années 1950, comme l'a confié Mme Leroux, professeur d'histoire-géographie à la retraite, dont le grand-père a participé à la Seconde Guerre mondiale. Enfant, elle a assisté à cette lente renaissance de la cité. Caen était une ville martyre comme le signalait le Général De Gaulle. La misère faisait partie du quotidien des habitants. L’insalubrité était aussi présente avec l'omniprésence d'énormes rats. « C’est la guerre » disait-on. Néanmoins, la solidarité était de mise dans cette ville abîmée par la guerre.
Un travail de commémoration
Par ailleurs, un travail de commémoration s’est progressivement développé, avec la construction, en 1986, du Mémorial de Caen, par l’ancien maire de Caen, Jean-Marie Girault, qui a été brancardier pour la Croix-Rouge pendant la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd'hui, cette période historique est encore visible par le biais de lieux de mémoire tels que les cimetières militaires, les vestiges du mur de l’Atlantique ainsi que des lieux emblématiques, comme les plages du Débarquement. Cela donne la possibilité de transmettre aux générations futures, une histoire collective et la notion de paix.
Si tous les ans, des événements sont organisés lors de la période du 6 juin, tous les 5 ans, des célébrations plus grandioses sont mises en place sur une plus longue durée. Ainsi, « se souvenir, transmettre et célébrer la liberté » sont les trois mots d’ordre de 2024 pour les commémorations du 80e anniversaire du Débarquement normand et de la libération de la France, qui rendent hommage d’une part aux combattants mais aussi aux victimes normandes de la guerre, et en particulier les enfants qui sont morts pendant les raids aériens.
Une histoire d’engagement et de mémoire
Du 1er mars au 15 octobre 2024, la côte normande sera en fête. Plusieurs événements, organisés par la Région Normandie avec l’aide de bénévoles, sont déjà programmés. Les spectateurs pourront assister à des feux d’artifices sur des lieux essentiels du Débarquement, des concerts (notamment celui de la Liberté à Omaha Beach), des bals, un parachutage international au-dessus de Sainte-Mère-Église, des cérémonies commémoratives, des temps d’échange. La présence des derniers vétérans britanniques, étatsuniens et canadiens, sera mise à l'honneur en plus de celle des ministres français et peut-être de figures politiques étrangères car le Débarquement est un événement international.
Pour fêter le D-Day, un festival est prévu. Il se déroulera autour des plages du Débarquement (Utah Beach, Omaha Beach, Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach), de Pegasus Bridge à Sainte-Mère-Église, en passant par Ouistreham et Arromanches, du samedi 1er juin au dimanche 16 juin 2024.
À Caen, des temps forts sont planifiés, comme des cérémonies commémoratives au Mémorial de Caen, aux jardins du souvenir canadien et américain. Une exposition exceptionnelle au Mémorial de Caen regroupant 3 siècles d’histoire avec en plus des archives américaines, une exposition à l'îlot sanitaire (mairie actuelle et abbaye aux hommes). Le 9 juillet 2024, un concert gratuit est prévu Place Monseigneur des Hameaux et le 19 juillet, pour honorer la libération de la rive droite de Caen, un bal de la Libération est organisé.
En parallèle, pour que cet anniversaire soit mémorable et pour embellir la ville, certains sites historiques comme le château de Caen sont en restauration, pour se refaire une beauté avant cette célébration. Face au plan Vigipirate étant mis en place par le gouvernement, les événements ne seront annoncés que progressivement sur le site de la ville de Caen (caen.fr).
En définitive, les célébrations de l’anniversaire du Débarquement seront des occasions particulières pour prendre le temps de découvrir la région et cette période historique marquante. Et comme le disait la mère de Mme Leroux, « Ne posez pas de questions, regardez ! ».
Aurélia Gairin et Emelyne Mahia
Les Elections arrivent à grand pas !
Tout comprendre sur les élections européennes.
Les élections européennes se profilent de plus en plus, l'avenir de la France est entre les mains de des électeurs français.
Tout d'abord... le Parlement européen
Le Parlement européen est l’une des sept institutions de l’Union Européenne. Il s’agit de l’assemblée législative directement élue par les citoyens européens. Au coeur du parlement, les députés formulent des textes de législation et prennent des décisions qui influencent tous les aspects de la vie dans l'ensemble de l'Union européenne, du soutien à l'économie et la lutte contre la pauvreté au changement climatique et à la sécurité.
Les élections européennes et en quoi consistent-elles
Les élections sont très importantes pour les citoyens de l’Union Européenne. Elles servent à élire les députés représentants des 27 pays membres. 720 députés seront élus en juin prochain pour former le nouveau Parlement Européen. Chaque pays dispose d’un nombre de députés proportionnel à sa population pour le représenter, soit 81 députés pour la France (en 2e place derrière l’Allemagne). Les élections s’effectueront au suffrage universel direct à un tour, et se dérouleront sur 4 jours, du 6 au 9 juin 2024, selon les pays. Les néerlandais seront les premiers à glisser leur bulletin dans l’urne tandis que les votes en France métropolitaine n'auront lieu que le dimanche 9 juin.
Les principaux candidats
Les principaux partis ont tous annoncé leur tête de liste pour les élections, la plupart sont des eurodéputés sortants comme Valérie Hayer, qui portera les couleurs de la majorité présidentielle, Jordan Bardella, pour le Rassemblement national, ou encore Manon Aubry pour La France insoumise (LFI). Selon les projections de vote de l’Ipsos, le Rassemblement national serait en tête des sondages avec un score de 31 % soit 28 sièges au total suivi de Renaissance avec 17 sièges, le Parti socialiste, Place publique avec 11 sièges et Europe écologie projeté à 7 sièges. Le Rassemblement national marque donc une nette progession suite à la campagne menée par le candidat Jordan Bardella. Si les prévisions se confirment son parti devrait gagner environ 10 sièges de plus par rapport à l'année passée.Les différents enjeux sur notre vie, notre société et notre avenir
On oublie parfois à quel point le résultat des élections européennes peut avoir des conséquences majeures. Le Parlement européen adopte des lois qui concernent tout le monde : les grands pays comme les petites collectivités, les grandes entreprises comme les jeunes pousses, au niveau mondial comme au niveau local. Aujourd'hui, chaque sujet important à l’échelle nationale est influencé par les choix de ces eurodéputés que ce soit l'environnement, la sécurité, la question de l'immigration, les droits des consommateurs, l'économie, et bien d’autres domaines encore. Le vote de chacun sera décisif pour déterminer quels députés européens représenteront les Français lors de l’élaboration de nouvelles lois, il aura aussi une influence sur le choix des membres de la Commission Européenne. Ces décisions façonneront la vie quotidienne des citoyens et celle d’un grand nombre d’autres personnes.
Participer aux élections européennes
Pour ces élections, l'âge minimum requis des électeurs est determiné au niveau national et dépend du pays où vivent les électeurs, en France l'âge reste fixé à 18 ans comme dans la majorité des pays de l'UE. Cette limite d'âge est différente à Malte,en Belgique, en Allemage et en Autriche où la majorité électorale est fixée à 16 ans tandis que la Grèce fixe l'âge minimum à 17 ans.
Maël Lebrun
Les lycéens américains et indiens sont arrivés à Caen en avril 2024
Quelques mois après les séjours des lycéens de Sainte-Marie en Inde et aux États-Unis, c'était au tour de notre lycée de recevoir les correspondants étrangers.
Les correspondants américains sont venus au lycée du jeudi 4 avril jusqu'au vendredi 12 avril et les Indiens du vendredi 12 avril jusqu'au samedi 20 avril. Au programme, la visite du Mont Saint-Michel, la découverte d'Honfleur ainsi que quelques jours à Paris... A l'occasion de leur séjour, quelques correspondants ont été interrogés au sujet de leurs attentes à propos de la France. Ruhika, l'une des correspondantes indiennes, a déclaré « j'attendais de ce voyage une découverte culturelle, gastronomique et vestimentaire ». Leo, un correspondant américain, a expliqué qu'il avait hâte de découvrir les monuments historiques français emblématiques ainsi que la culture française tout en s'amusant avec ses amis.
Organisation des séjours
Deux professeurs sont en charge de l'accueil des correspondants et de leurs enseignants, Madame Vallet et Madame Lemetais. Elles y travaillent depuis le retour des élèves français au lycée en novembre 2023. Ces enseignantes référentes se basent sur les années précédentes ainsi que sur les avis des anciens élèves. Ces derniers privilégient les activités courtes aux activités qu'ils jugent trop longues et plus ennuyeuses.
De plus, les encadrantes françaises et les accompagnateurs étrangers ont préparé la venue des correspondants notamment avec des réunions entre les élèves et les parents ainsi que par la collecte des documents importants comme, par exemple, les visas.
Le but de cet échange
Le voyage était important pour les correspondants pour améliorer leur français et découvrir une nouvelle culture. Pour le voyage en Inde, Aarti la professeur responsable indienne a déclaré « les élèves apprennent le français depuis qu'ils ont 9 ans et quelle meilleure façon pour eux de compléter leur apprentissage que de visiter le pays où cette langue est parlée », souvent très différente de celle apprise en classe.
Les élèves de 2de attendent avec impatience la rentrée prochaine pour eux aussi participer aux échanges scolaires.
Clément Gaugain, Marie-Lou Maheust
Étudier à l’étranger : « super expérience ! »
Camille et Lily partagent leurs conseils pratiques pour étudier à l'étranger.
Etudier à l'étranger implique de s'acclimater à une culture différente, d'acquérir une ou plusieurs autres langues et de renforcer son autonomie. Mais quels sont les avantages et inconvénients à étudier dans un pays étranger ?
Camille, en licence 3 de psychologie, revient de 5 mois à Szeged en Hongrie. Lily est, quant à elle, installée à Montréal au Canada pour 3 ans avec pour objectif l'obtention du Diplôme d’Etudes Collégial en tourisme. Elles répondent toutes les deux répondent à cette interrogation.
Pouvez-vous donner des pour ou des contres de votre séjour ?
Camille : « Pour : Sortir de sa zone de confort, rencontrer des étudiants du monde entier, améliorer son anglais, accéder à des cours différents de ceux dispensés en France (en psychologie, ou pas !), avoir l’opportunité de voyager beaucoup, etc.
Contre : Je mettrais ici l’investissement administratif qu’Erasmus implique. Parfois, il est possible de rencontrer certaines difficultés à être loin de chez soi et de ses proches. La barrière de la langue (pour moi le hongrois) »
Lily : « Pour :découvrir une nouvelle culture, découvrir des nouvelles personnes, voir des paysages exceptionnels, et vivre une expérience qu'on aura pas forcément l'occasion de vivre plus tard.
Contre : être loin de sa famille (pour certains, ça peut être dur), devoir quitter tous ses repères ».
Les cours dans ce pays vous ont-ils plu ? Des difficultés avec la langue ?
Camille : « La plupart des cours étaient dispensés en anglais aux étudiants Erasmus en psychologie. Je n’ai pas rencontré de difficulté particulière concernant le niveau académique. Les cours de psychologie concernaient des notions déjà étudiées en licence. Les cours n’étant pas du domaine de la psychologie (sociologie, langue, histoire) n’étaient pas spécialement compliqués de mon point de vue. Le cours d’histoire était d’ailleurs dispensé en français : pratique ! »
Lily : « Au niveau des cours, j'ai de la chance d'être dans une classe qui ne demande pas beaucoup de travail à la maison et qui ne demande pas beaucoup de concentration en classe. En plus de ça, j'ai seulement 17h de cours par semaine. Ensuite, au niveau de la relation, les élèves et les professeurs sont très proches comparé à la France (on est autorisé à les tutoyer et à les appeler par leur prénom).
Au niveau de la langue, au Québec personne ne parle anglais, seulement français. Ils parlent français mais avec un accent très prononcé. Il m'a fallu plusieurs mois pour avoir toutes les expressions, et pour les comprendre lorsqu'ils parlent entre eux. Encore aujourd'hui je découvre des expressions et des mots ».
Pour motiver quelqu’un à partir, que lui diriez-vous ?
Camille : « L’expérience Erasmus est un moment de la vie à part entière auquel nous avons la chance d’avoir accès en tant qu’étudiant européen. Pour ma part, Erasmus m’a permis de grandir, de m’ouvrir culturellement, de faire des rencontres, d’améliorer mon anglais, de valider mon semestre, de voyager et, plus généralement, de me créer des souvenirs inoubliables ».
Lily : « Si je devais motiver quelqu'un je lui dirais que ce sont les meilleures années pour aller voir ailleurs et découvrir d'autres choses que ce qu'on connait déjà, changer de routine et découvrir le monde qui nous entoure. J'ai fait seulement 8 mois au Canada, mais ce que cette expérience m'a apporté est de l'autonomie totale, des voyages, et des nouvelles connaissances ».
Nola Goussin et Lilas Mercier
Un voyage sur l'île de Wight pour les élèves de seconde
Les élèves partis l'année dernière font part de leur expérience
Un voyage à ne pas manquer Cette expérience n'est pas qu'un stage, mais également un réel voyage.« Il nous a permis de nous ouvrir au monde et à la culture anglophone, qui sont passionnants » confie Lilly ayant participé au voyage. Les élèves ont appris à communiquer et à développer leur indépendance et leur autonomie. Malgré un premier jour stressant, que ce soit au niveau de la relation avec la famille, mais aussi de la rencontre avec l'environnement de stage, la suite de l'expérience n'est que plaisir et amusement. Les élèves ont pu rencontrer de nouvelles personnes, et une nouvelle culture très différente. « Cette expérience nous a beaucoup appris et nous a fait évoluer » confirme Isalina une autre participante.
Un maître mot : organisation
La réunion d'information proposée est importante pour poser des questions, avoir plus de détails et connaître le déroulement exact du voyage. Tout est très bien organisé, jour par jour. À la fin de cette réunion, les coordonnées de la famille d'accueil sont remises aux élèves. Au début du voyage, une enveloppe personnelle est donnée par les professeurs organisateurs incluant les horaires de stage, un plan de la ville, les lignes de bus à emprunter, le programme de la semaine avec les horaires précis et les points de rendez-vous. Des heures de visite sont prévues dans le programme au début et à la fin de la semaine, afin de découvrir l'île. Les élèves logent par groupes chez des habitants qui se portent volontaires et qui ont déjà accueilli des jeunes de différentes nationalités. Ces groupes peuvent aller de deux à quatre personnes et sont choisis par les élèves.
Pratique et découverte de la langue
« Le but de ce stage est de s'immerger dans le monde anglophone afin de s'améliorer et de pratiquer l'anglais », ont partagé les élèves.
ll y a différents types de stages : plusieurs écoles primaires, cafés/restaurants, la restauration dans un zoo, magasin biologique, vente, vétérinaire, voile, et enfin la S.P.A. « En fonction du stage et de la famille, il y a un horaire pour rentrer le soir, et vous pouvez faire ce qu'il vous plaît de votre temps libre » précise Lilly. Durant la traversée, des médicaments contre le mal de mer sont à prévoir car le trajet peut être compliqué. A leur arrivée les secondes ont eu du mal avec l'accent local mais au fil de la semaine la compréhension s'est améliorée. « Le premier soir, il ne faut pas hésiter à demander le numéro de téléphone des habitants, en cas de souci, ainsi que les heures de repas, de couvre-feu, et parler des goûts alimentaires avec la famille », conseille Isalina.. Le premier jour de stage, il est fréquent de se tromper de bus, et l'erreur la plus courante est de le prendre dans le mauvais sens, car les Anglais ne conduisent pas du même côté que les Français. Il faut donc faire attention à cela, mais en cas de problème les professeurs sont toujours joignables.
C'est un voyage unique et tous y retourneraient sans hésitation.
Lilly Coiret et Isalina Pinto-Gouessan
Les cadets de la gendarmerie
Les jeunes sont motivés par une formation enrichissante et variée.
La formation des cadets de la gendarmerie a été créée il y a 15 ans dans la région Rhône-Alpes. Cette expérience s'est généralisée dans tous les départements depuis 2018.
Être cadet de la gendarmerie, c'est compléter sa formation au SNU en participant, pendant un minimum de 84h, à des activités bénévoles. Dans le Calvados, 20 filles et 20 garçons sont ainsi encadrés cette année par des gendarmes. Dans ces associations de cadets, les jeunes apprennent les différentes fonctions des gendarmes et les aspects majeurs de ce métier.
Une formation de proximité et accessible
Dans le Calvados, l'essentiel de la formation se déroule à la caserne Le Flem de Caen, mais certaines activités nécessitent d'en sortir. Ainsi, les cadets partent parfois en immersion. Cette année, les jeunes ont pu intégrer la brigade nautique de Ouistreham où ils ont découvert le navire « La Vedette ». Ils ont pu y observer les missions de contrôle maritime auxquelles cette embarcation sert, la zone contrôlée par les gendarmes et les équipements de plongée. La tour d'entraînement de la caserne des pompiers à Ifs a, quant à elle, été mise à profit pour s'entraîner au franchissement opérationnel.
Une participation simple
Il faut avoir fait la phase 1 du SNU (formation de 12 jours) et, par la suite, activer sa mission d’intérêt général dans un délai d'un an. Ainsi, la personne dispose de 2 ans pour la terminer. Il est nécessaire d’attendre une nouvelle promotion (une par an), puis s’inscrire sur le site des cadets de la gendarmerie. Il faut également être âgé de 15 à 18 ans. Pour candidater, l'envoi d'une lettre de motivation et de son CV suffisent. En septembre 2023, 134 candidatures ont été envoyées dans le calvados pour seulement 40 places.
Une expérience hors norme, enrichissante et utile
Cette formation aide à décrocher un travail dans le domaine de la gendarmerie ou dans le domaine militaire. De plus, c’est quelque chose de pertinent à mettre sur parcoursup et sur le CV. Lenael, élève de première, est actuellement en pleine formation depuis septembre 2023. « C'est pour l'instant une très belle expérience qui est très variée et surprenante. Mine de rien, le monde de la gendarmerie est assez vaste. En effet, dans ce métier, il existe plusieurs formes d'interventions. Les gendarmes luttent contre la criminalité, informent à propos du harcèlement dans les écoles, assurent la sécurité routière... Enfin, c'est une expérience enrichissante d'un point de vue social car je me suis fait plusieurs amis avec qui j'entretiens des relations en dehors de cette formation » déclare le jeune élève.
Une formation à la fois physique et mentale
Des profils différents sont sélectionnés, plus ou moins sportifs, « mais de mon point de vue, ce n'est pas difficile car on fait beaucoup de sport mais ça reste adapté », confie Lenael. Selon lui, « même si le mental joue un rôle majeur, l'entraide est très présente puisqu'on surpasse la difficulté ensemble, avec les camarades ».
Mathis Leclerc
Des lycéens s'engagent dans les Préparations Militaires de la Marine
Des élèves de Sainte Marie en formation dans la Marine découvrent ses métiers. Ils racontent comment rejoindre un équipage.
La PMM est un stage pratique et théorique organisé par la Marine nationale à destination des jeunes âgés de 16 à 21 ans. Ces journées s'étalent de septembre à juin, à raison d’une douzaine de samedis par an ou d'un week-end par mois. Il y a aussi deux semaines bloquées pendant les vacances scolaires où les stagiaires découvrent les bases navales, des bâtiments ou encore des unités militaires.
Pour s’inscrire, il faut se renseigner auprès d’un Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées (CIRFA), puis monter un dossier et enfin avoir un entretien avec un conseiller.
Immersion dans une journée type
Les PMM font découvrir la Marine nationale par de nombreuses activités telles que la pratique du sport, l'entraînement aux exercices de sécurité ou de secours, l'apprentissage de l'ordre serré, des cours théoriques sur l'organisation de la Défense... Aucune journée ne se ressemble et toutes ces activités ont pour but de développer l'esprit d'équipage et de cohésion. Sur le site de la PMM de Caen-Epron, « la plupart des journées s'étalent de 10 à 16h30 avec des cours, du sport et de l'ordre serré » informent les élèves du lycée. Malgré cette rigueur apparente, ils affirment qu' « il y règne une ambiance collective et bienveillante ». Les sessions en dehors d'Epron sont rythmées par « une atmosphère plus stricte » d'après les stagiaires, notamment au moment du réveil généralement très matinal et lors de la préparation au petit-déjeuner (le branle-bas). Les stagiaires assistent ensuite à des cours puis ils déjeunent. L'après-midi, ils partent faire des visites, du sport ou des activités pratiques comme le tir au HK 416. Il y a alors un temps pour les douches, pour le dîner puis à nouveau des cours ou un visionnage de film. Des rencontres entre différentes PMM ont également lieu au cours de l'année, favorisant le rayonnement des PMM, notamment lors de la journée nationale des PMM (PMM days) qui s'articule autour d'ateliers de cohésion.
Et après ?
La PMM n'est pas un engagement direct dans la Marine mais une découverte ! Autrement dit, rien n'empêche un stagiaire de PMM de ne pas s'engager dans la Marine. Malgré cela, tous les ans, près de 800 jeunes ayant effectué une PMM entreprennent une carrière dans la Marine nationale, ou deviennent réservistes. Les stagiaires peuvent également s'engager dans des centres d'instruction naval comme à Maistrance dans le finistère ou faire des préparations militaires supérieures.Pour finir, la marine propose également des stages professionnels rémunérés qui peuvent amener à une gratification si leur durée est supérieure à 2 mois. Pour en savoir plus, n'hésiter pas à en parler à un CIRFA.
Marin Piot et Ambre Treü