Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).
Les rédacteurs se renouvellent pour cette quatrième édition
C'est pour cette quatrième édition du journal Ste M'Actu, en partenariat avec Ouest France, que les élèves de spécialité HGGSP se sont réunis. C'est avec l'aide de Mme Moulin et Mme Lemétais que ce groupe d'élèves s'est lancé dans la conception d'un nouveau numéro du journal Saint M'Actu.
Durant ce 1er trimestre 2024, nous avons réalisé des interviews et des enquêtes, rédigé des articles avec l'aide de Laura, notre journaliste référente qui fait partie du "Jounal des lycées".
Cette édition mêle sport, actualité caennaise ainsi que quotidien du lycée. Les Jeux Olympiques étant terminés, nous avons abordé le sport dans une rubrique spécifique. Nous avons aussi choisi de nous pencher sur la vie caennaise car elle est importante à nos yeux.
La création d'un journal est très enrichissante. Elle nous a permis d'en apprendre plus sur le processus de conception grâce à l'aide d'une professionnelle du journalisme. Nous avons aussi développé la compétence du travail d'équipe, de l'entraide et de l'acceptation des différentes opinions personnelles.
Nous avons donc beaucoup apprécié participer à la création de ce journal qui, nous l'espérons, vous rappellera un été sportif, vous informera sur la vie du lycée et la vie caennaise.
Zacchary Raux, Grégoire Richer
Du sport à l’actualité caennaise, Ste M’actu vous dit tout !
N° 4 - Décembre 2024 | www.saintemarie-caen.fr | ST14 |
Sommaire
Systèmes scolaires p.2 :
Une journée typique dans la vie d'un Américain de 14ans / Une journée d'école pour un élève en Angleterre / Entretien avec une élève suisse sur les différences scolaires / La scolarisation des filles en Afghanistan, un défi entre résilience et clandestinité / Journée typique d'une adolescente indienne
Evènements caennais p.3 :
La fête de Sainte Marie se renouvelle / La féerie hivernale revient à Caen / Novembre Gourmand / Le « Big M » : le nouveau fast-food fait du bruit à Caen / S'informer à Caen
Culture ados p.4 :
Hadrien, 16 ans, écrit son premier manga / Prix Goncourt des lycéens et best-sellers chez les adolescents / Un rêve devenu réalité / Dans l'envers de la K-Pop, quand le succès devient la loi / Les Geek Days étaient à Caen
Société p.5 :
Les violences dans les couples : un fléau qui inquiète les adolescents / Prévention renforcée pour un carnaval étudiant serein à Caen
Sports p.6 & 7 :
Un jeune lycéen caennais porte la flamme olympique / Younès Hichami, un bénévole inspirant aux JO et JPO de Paris 2024 / Délégations canadiennes à Caen : la nouvelle vague avec Summer McIntosh / Le centre de formation du CBC, un modèle pour les futurs basketteurs ! / Un début laborieux pour le SMCChampionnat athlétisme UGSEL à Caen
Engagement p.8 :
Les Jeunes Sapeurs-Pompiers s'engagent pour sauver des vies
Une journée d'école pour un élève en Angleterre
L'organisation de la journée scolaire d'un élève en Angleterre diffère de celle de France, avec des activités favorisant un bon équilibre pour les études.
Les cours débutent à 8h45. Les élèves en uniforme commencent souvent par une assemblée. Leur journée comprend cinq cours de 1 heure chacun. Les matières sont variées : mathématiques, sciences, informatique, musique... À cela s'ajoutent l'éducation religieuse et l'éducation sexuelle.
De 12h20 à 13h, c'est généralement la pause déjeuner. Les élèves peuvent soit manger à la cantine ou simplement apporter leur propre repas. Durant la pause du midi, certaines écoles proposent des activités comme des clubs d'échec, de sport ou d'art.
Ensuite, les cours reprennent. La journée se termine vers 15h, les élèves rentrent alors se reposer chez eux ou suivre des cours particuliers pour se perfectionner mais ils peuvent aussi choisir des activités extra-scolaires.
Y a t-il des différences entre l'école en Angleterre et l'école en France ?
Pour les élèves français, les journées sont très différentes, ce qui provoque leur étonnement lorsqu'ils découvrent le système britannique. En effet, en France, les journées peuvent parfois se terminer vers 18h. De plus, l'État français est laïc, aucun cours d'éducation religieuse n'a donc lieu. Au Royaume-Uni, la religion est encore présente au sein de l'école comme avec le cours d'éducation religieuse.
Quels sont les avantages et les problèmes de ce système scolaire ?
Le système scolaire anglais est efficace pour préparer les élèves à l'université et au marché du travail, grâce à sa flexibilité et à sa spécialisation progressive. Dès 14 ans, les élèves peuvent choisir des matières spécifiques pour le GCSE (General Certificate of Secondary Education), puis se concentrer sur certains domaines avec les A-levels. Il présente malgré tout des défis significatifs, liés à la pression académique et aux inégalités constatées entre les écoles publiques et privées, ainsi que des disparités géographiques et sociales importantes.
Arthur Régent
La scolarisation des filles en Afghanistan, un défi entre résilience et clandestinité
« Apprendre, c'est survivre mais risquer chaque jour de mourir », écrit la journaliste Jeanne Durieux. C'est particulièrement vrai pour les enseignantes et des élèves afghanes dans la clandestinité.
La situation actuelle
Depuis la prise de pouvoir des talibans en août 2021, la situation des femmes et des filles en Afghanistan a pris une tournure dramatique. Parmi les restrictions les plus sévères, l'interdiction de l'éducation secondaire pour les filles a suscité une indignation internationale. Si les écoles ont rouvert pour les garçons, celles destinées aux filles ont été fermées, malgré les promesses des talibans. Toutefois, des réseaux clandestins d'écoles ont vu le jour, animés par des enseignantes et des militantes déterminées à assurer l'éducation des jeunes filles.
Une politique d'interdiction de l'éducation
L'un des premiers actes du régime taliban a été d'interdire l'éducation des jeunes filles après 12 ans. Cette décision a choqué une grande partie de l'opinion au-delà des frontières afghanes. L’éducation des filles a été réduite à néant principalement pour des raisons idéologiques. Cependant, malgré cette politique répressive, des milliers de filles continuent de rêver d’éducation.
Les écoles clandestines : une résistance silencieuse
Malgré la fermeture officielle des écoles pour filles, de nombreux systèmes éducatifs ont été mis en place clandestinement par des enseignants courageux. Ces écoles, qui opèrent en dehors du cadre officiel, sont souvent installées dans des maisons privées. Les enseignants sont majoritairement des femmes qui ont reçu une formation avant l'arrivée des talibans et qui risquent leur vie pour garantir l'accès à l'éducation pour leurs élèves. Ces initiatives sont soutenues par des organisations, qui, bien que confrontées à des risques importants, fournissent du matériel pédagogique et du financement pour maintenir ces écoles. Dans ces lieux secrets, l’éducation va au-delà de l’apprentissage des matières académiques. Elle représente un acte de résistance symbolique contre un régime qui cherche à effacer les droits des femmes et des jeunes filles. En dépit des difficultés et des risques, les filles afghanes et leurs enseignantes ne se résignent pas. La scolarisation clandestine est l'une des expressions les plus poignantes de la résistance féminine. Elle est aussi un message d’espoir pour l’avenir. Cependant, cette lutte reste fragile et nécessite un soutien international constant et renforcé pour que l’éducation des filles en Afghanistan puisse enfin reprendre, de manière officielle et durable.
Carol Mann, une femme engagée
Chercheuse en sociologie et directrice de deux associations, Carol Mann est une femme engagée qui se bat depuis des années pour les droits des femmes. Depuis plus de 20 ans, elle lutte contre les répressions du régime taliban. En effet, elle a fondé Femaid en 2001, association qui organise des projets éducatifs ayant le but d'aider les jeunes filles. Cela fait maintenant 3 ans qu'elle a mis en place toute une scolarité clandestine pour des filles âgées de 11 à 18 ans. Ces élèves se rendent secrètement dans leur classe, localisée dans le domicile de leur enseignante. Les cours commencent généralement vers 6h du matin et durent toute la journée. En tout, près 3000 jeunes filles étudient en secret, grâce à 180 enseignantes afghanes. Cette lutte poignante illustre bien le fait que certaines filles risquent leur vie pour aller à l'école. Chloé Roux, Julia Mahieu-Lefoyer
Journée typique d'une adolescente indienne
Suite au voyage d'échange avec l'inde, nous avons pu découvrir la journée d'une adolescente indienne.Voici donc le récit de sa journée en détail.
Habituellement, elle se réveille à 6h00, se lave, mange et prie avant d'aller à l'école.
À l'école
L'école commence à 7h15. Le lundi et le mardi, les élèves doivent obligatoirement porter leur uniforme mais ils peuvent se changer à partir du mercredi. Tous les lundis matin, ils assistent à une cérémonie organisée par classe qui change chaque semaine. La cérémonie consiste en un spectacle de chant et d’interprétation où les élèves entonnent l'hymne National. Ils partent en cours pour des périodes de 45 minutes. Les cours de danse, d'art plastique et de chant sont obligatoires contrairement à ce qui se passe en France. Ils ont une pause le midi pour manger le "lunch" et finissent les cours à 13h15 soit beaucoup plus tôt qu'en France.
Une ambiance familiale
De retour chez elle, l'adolescente se change et mange, avec toute sa famille, son second repas du midi souvent composé de riz et de chapati (petit pain avec du beurre) fait par la mère et la grand-mère le matin même. L'après-midi, elle fait ses devoirs, se repose et sort avec sa famille ou ses amis. Son oncle et sa tante la rejoignent régulièrement afin de prendre le thé. Ils prient ensemble à 18h et mangent vers 22h00 . Elle boit de nouveau un thé avant d'aller se coucher.
La religion mise en valeur
L'adolescente et sa famille prient le dieu Visha deux fois par jour, matin et soir. Visha est un dieu majeur de la religion hindoue, surnommé le « destructeur » mais dans un sens favorable. En effet, il aide à détruire les choses anciennes afin de laisser les nouvelles se former. Les hindous le célèbrent lors du Maha Shivaratri, durant lequel les gens restent éveillés toute la nuit pour prier et jeûner. Le message de Visha est que chaque personne peut être spirituelle et vivre sa vie pleinement.
Ariane Coisel
Entretien avec une élève suisse sur les différences scolaires
Cette année, le lycée Sainte-Marie reçoit Valérie Arnold, une élève venue de Suisse. Elle restera en France six mois. Elle évoque les différences entre l’éducation en Suisse et en France. Entretien.
Quels sont les horaires de cours en Suisse, comment se déroule un cours ?
Les cours débutent à 7h45 et se terminent à 16h. Un cours dure 45 minutes. Il y a des intercours de 10 minutes, ainsi que des récréations de 15 minutes.
Dans quel type de lycée étais-tu en Suisse ?
J’étais dans un lycée multi-sports qui s’appelle Ramibühl, c’est un lycée situé à Zurich.
Quelle est la différence entre un lycée sportif et un lycée comme Sainte-Marie ?
Nous avons des horaires aménagés le mardi et le jeudi matin, afin de pouvoir s’entraîner de 7h à 9h30. Les cours commencent à 10h35. À 12h15 il y a la pause déjeuner jusqu’à 13h20. Les cours reprennent jusqu’à la sonnerie, à 16h, signant la fin des cours.
Quelles sont les différences les plus notables entre les systèmes scolaires suisse et français ?
D’abord, il y a les spécialités, n’existant pas en Suisse. Cette dernière utilise un système similaire à l’ancien système français. À Sainte-Marie, il y a plus d'élèves par classe (30 à 35 élèves), alors qu’en Suisse ils sont 20 à 25. Les permanences entre deux heures de cours n'existent pas, les élèves sont libres de sortir de lycée, étant donné qu'il n'y a pas, ou peu, d'élèves demi-pensionnaires. Le lycée suisse est beaucoup plus grand et il y a plus d’élèves, cependant, il n'y a pas d’internat dans l’établissement. Il existe aussi deux jours de « congé », utilisables quand on veut, appelés jours « joker ».
En France, en été, les élèves ont deux mois de vacances, tandis qu'en Suisse, il y a cinq semaines.
Quelle est la raison de ta venue à Caen ? Pourquoi pas la capitale ?
Je voulais apprendre le français. Paris est une ville trop grande, et il est difficile de s'y déplacer. De plus, le club de natation de Caen est réputé pour avoir un excellent niveau. J'ai commencé la natation il y a huit ans grâce à mon père, triathlète.
Quelles ont été tes difficultés en France ?
À Sainte-Marie, le niveau scolaire est plus important qu'en Suisse. La langue française et l'argot français ont été difficiles à comprendre.
Coline Pijeat-Allanet,
Baptiste Justin et Valérie Arnold
Une journée typique dans la vie d'un Américain de 14ans
À 14 ans, beaucoup d’adolescents américains se trouvent à l’école secondaire ou dans un foyer d’apprentissage. Voici un exemple de la journée typique d’un élève américain de 14 ans vue par sa correspondante française.
Le début des cours
Après un réveil vers 6 h et un petit déjeuner, ils arrivent au lycée. La journée commence par les matières les plus importantes comme les mathématiques, l'anglais ou les sciences. Les professeurs encouragent la participation et l'interaction, ce qui demande une dose de motivation pour les élèves, sachant qu’ils sont souvent moins de 15 par classe. Le lycée demande une certaines capacité, car pour y rentrer, il faut au minimum 18 de moyenne générale.
Les cours de l'après-midi
Après après la pause déjeuner, l’après-midi recommence avec les matières spécifiques. À 14-15 ans, beaucoup d’élèves sont en train de se spécialiser dans des domaines qui les intéressent particulièrement, comme la musique, le sport ou les cours de langue.
Les sports, notamment le football américain et le basket-ball, occupent une place de choix pour les adolescents, devenant une occasion de développer des compétences sociales et physiques.
Une fin des cours anticipée
Lorsque les cours se finissent vers 15 h, certains élèves choisissent de rentrer directement chez eux pour se reposer ou commencer leurs devoirs, tandis que d’autres s’orientent vers des activités extra-scolaires.
Cependant, même si les cours se finissent assez tôt, le travail continue. Beaucoup d’adolescents passent leurs soirées à réviser, à faire des exercices...
La fin de la journée
Le dîner est un moment de rassemblement familial qui permet d'échanger sur leur journée. Après avoir mangé, ils retournent à leurs devoirs. Les parents peuvent intervenir pour aider dans ce travail, mais beaucoup de jeunes préfèrent se débrouiller seuls. Après la fin de leurs devoirs, les élèves montent dans leur chambre avant de s'endormir plus ou moins tard selon le travail demandé.
La vie d’un adolescent américain peut sembler bien remplie, entre l’école, les activités extrascolaires et l’emploi du temps personnel. Cela restera pour les correspondants français une fabuleuse expérience, pleine de rencontres, leur ayant permis de travailler la langue anglaise.
Léna Angel et Mathéo Lainé
La féerie hivernale revient à Caen
Comme chaque année, Caen se prépare à accueillir son traditionnel marché de Noël, un événement incontournable pour les habitants de la région qui l'attendent avec impatience chaque année ainsi que les visiteurs venus d'ailleurs.
Situé au coeur de la ville, et accueillant une soixantaine de chalets colorés majoritairement Place de la République et boulevard Maréchal Leclerc, le marché de Noël de Caen débute le 23 novembre 2024 et se clôturera le dimanche 29 Décembre 2024. Attention, toutefois au 25 décembre, le marché sera fermé. Cette année promet des moments chaleureux et festifs pour petits et grands. De nombreuses activités et animations attendent les visiteurs. La ville a prévu de multiples décorations qui donnent vie aux chalets et des lumières pour plonger les visiteurs dans l’atmosphère de Noël.
Des artisans locaux et bien d'autres
Le marché est constitué d'une soixantaine de chalets oú les visiteurs peuvent déambuler, les différents stands proposent une large gamme de décorations festives, des bijoux uniques, des produits de beauté artisanaux, ainsi que des accessoires tendance. Sans oublier les jeux pour les enfants qui sont au programme ce qui permet de créer des moments de partage en famille. Dans les allées, les visiteurs peuvent découvrir des produits du terroir, parfaits si vous avez besoin d'une idée cadeau ou pour simplement vous faire plaisir.
Besoin d'une pause gourmande ?
L'ambiance gourmande du marché de Noël vous plonge au coeur des saveurs hivernales, si vous avez besoin de faire une petite pause entre deux stands. Vous pourrez ainsi savourer un bretzel chaud, des cookies moelleux ou même une gaufre croustillante. Si vous avez besoin de vous réchauffer le vin chaud aux délicieuses épices de Noël est également au rendez- vous. De superbes moments de douceur et de convivialité qui vous immergent dans la magie de Noël n'attendent que vous !
Clémence Girard
S'informer à Caen
S'informer avec les médias locaux est essentiel, cela permet de rester connecté aux informations sur notre communauté, en voici deux d'entre euxHelloCaen, le nouveau journal numérique
HelloCaen est un magazine en ligne sur les réseaux sociaux tels qu'instagram (@hello_caen) et tiktok (@hello_caen), où ils cumulent près de 160 000 abonnés et environ 3 millions de like. Ce journal est le seul à avoir toute sa communauté et ses activités sur les réseaux sociaux.
L'information sous une nouvelle forme
média s'est rapidement imposé comme une référence chez les jeunes Caennais. Avec une approche moderne et novatrice, il couvre de nombreux sujets, allant de la culture à la gastronomie, mais également au sport et aux initiatives locales. Ces articles, partagés en images sur leurs réseaux sociaux sont rédigés par une équipe de journalistes, dirigés depuis 2019 par les deux fondateurs, les frères Paul et Grégoire Lecolley.
Le site propose également des reportages sur les nouveautés caennaises et des conseils pour profiter au mieux de la ville. La mise à jour régulière du journal permet aux lecteurs de rester au courant des dernières nouvelles et des évènements à venir.
Radio Tou'caen, la radio caennaise
Radio Tou'caen est une radio caennaise diffusant une programmation variée, alliant une grande diversité musicale, des informations locales et des émissions avec des thèmes actuels. Leur antenne couvre toute la région. Cette radio, tenue par les étudiants caennais, met sur le devant de la scène la jeunesse de la ville. Les auditeurs peuvent écouter des interviews d'artistes locaux, des débats d'actualité et des chroniques sur la richesse de l'agglomération caennaise.
Une radio impliquée dans la vie locale
Radio Tou'caen se démarque par son engagement envers la ville. Elle propose une plateforme pour aider les associations et les initiatives locales à partager leurs projets et mobiliser les habitants.
Vous pouvez retrouver toutes les actualités et programmations sur leur site : https :/radio-toucaen.fr
Mettre en avant nos talents locaux
Ces deux médias font tout pour mettre en avant Caen et sa région, ils permettent aux habitants de se tenir au courant de l'actualité, tout en étant impliqués dans l'évolution de notre ville.
Antoine Besneux
Novembre Gourmand
Du 15 au 17 Novembre, rendez-vous était donné à l'hôtel de ville de Caen, pour découvrir le fameux événement culinaire « le Croq Festival ».
Le Croq Festival a été créé pour découvrir la gastronomie normande et ses chefs locaux. Cet événement culturel est un lieu de rencontre et de découverte pour les visiteurs, qui viennent chaque année tester des nouveautés.
Pendant trois jours, les visiteurs ont eu l'opportunité de déguster des bouchées à seulement 2 € préparées par ces chefs.
Un programme pour tous les goûts
La programmation était pleine de surprises !
Au menu : ateliers cocktails, découvertes sensorielles et gustatives, présentation des plats. C'était le moment de découvrir de nouvelles saveurs sur vos papilles.
Les enfants pouvaient également mettre les mains à la pâte comme les plus grands dans un atelier d'apprentissage.
Ils ont pu aussi assister à des démonstrations de métiers tels que poissonier ou bien écailler.
Au total, 24 chefs étaient réunis sur 3 jours.
Le dernier défi caennais
Pour clôturer l'aventure, le dernier jour, l'hôtel de ville accueillait la finale des concours de cuisine inter-quartiers.
Chaque quartier avait choisi son représentant, pour qu'il puisse présenter son plat. Cette compétition a été l'occasion de remettre des prix à de nouveaux talents.
Découvertes culinaires
Chaque année en novembre, de nouveaux chefs viennent pour faire goûter de nouvelles saveurs.
Cette année, une nouveauté était présente : les visiteurs ont eu la chance de goûter aux cuisines du monde, le vendredi soir.
Ainsi, de nombreuses sprecialités de plusieurs pays ont été dégustées.
Un évènement qui était à ne pas manquer pour les plus grands fans de cuisine, en espérant que l'édition prochaine sera aussi intéressante et attendue que celle-ci.
À l'année prochaine, venez nombreux, il y en aura pour toutes les bouches !
Louise Costentin
La fête de Sainte Marie se renouvelle
A l'initiative des professeurs de l'établissement, la fête de Sainte-Marie fait son retour après la reconstruction du gymnase.
Après plusieurs années d'absence, la fête de Sainte Marie a fait son grand retour dans l’établissement le 6 décembre 2024. À l'initiative d'un groupe de professeurs, cette tradition qui marquait le début du temps de l'Avent, est apparue sous un nouveau jour après la reconstruction du gymnase. Ce nouvel espace a permis d’accueillir les festivités dans des conditions idéales.
La fête de Sainte Marie est un moment fort de l'année, gravé dans la mémoire des anciens élèves. De nombreux lycéens attendaient avec impatience de pouvoir vivre cette expérience de solidarité et de convivialité.
Un renouveau dans la tradition
Cette année, le comité d’organisation, composé d'enseignants motivés, a choisi de repenser la fête, en s’éloignant de la formule initiale pour y apporter une touche de modernité. "L’idée est de ne pas simplement recréer l'événement tel qu'il existait, mais d’offrir aux élèves un moment unique, tout en conservant l'esprit de partage et de solidarité", explique Madame Fontaine, l'une des adultes organisatrice. La fête a réuni les élèves de la maternelle, du primaire et du lycée dans un programme original, conçu pour encourager le dépassement de soi et la coopération.
Un programme riche et varié
La journée a commencé par une matinée dynamique avec des ateliers variés. Les lycéens, répartis en équipes, ont participé à des défis sportifs, des quiz de culture générale, un blind test, un rallye photo et même un escape game. Chaque atelier rapportait des points aux équipes, et une première comptabilisation à la fin de la matinée a permis de maintenir un esprit de compétition sain entre les classes de la seconde à la terminale. Après un déjeuner convivial, l’après-midi s'est poursuivi avec une scène ouverte où les élèves ont pu démontrer leurs talents dans des domaines variés : chant, musique, théâtre et même des sketchs humoristiques. Ce moment de partage artistique fut l'occasion pour chacun de s’exprimer librement et de partager ses passions avec ses camarades. Ce fut un moment riche en surprises.
Une course solidaire pour clôturer la journée
L'un des moments forts fut sans aucun la grande course solidaire, organisée par les professeurs d’EPS. Les lycéens ont accompagné les élèves de maternelle et de primaire sur un parcours sécurisé, une initiative visant à renforcer les liens entre élèves de différents âges.
Des souvenirs mémorables et une trace digitale
Pour immortaliser cette journée spéciale, chaque classe a été invitée à créer un "réel" Instagram, des moments forts de la fête. Ces vidéos partagées pour permettront aux élèves de conserver un souvenir durable en revivant les meilleurs instants de cette journée unique.
Une dimension spirituelle et symbolique
Pour ceux qui le souhaitaient, la matinée s’est ouverte par un moment de recueillement sur la cour, avec des jeux de lumière installés dans l’établissement, créant une atmosphère chaleureuse et propice à la réflexion. Ce temps facultatif a offert aux élèves une occasion de donner un sens plus profond à cette journée, rappelant ainsi l’essence même de la fête de Sainte Marie.Tout a été donc mis en place pour que le retour de la fête de Sainte Marie soit un franc succès. L'événement a été une journée inoubliable, prête à renforcer les valeurs de solidarité, de convivialité et de partage au sein de l’établissement. Les professeurs espèrent avoir pu marquer les esprits et redonner vie à cette tradition pour les générations futures.
Sophie Dhalenne
Le « Big M » : le nouveau fast-food fait du bruit à Caen
La ville de Caen a récemment accueilli un nouvel acteur dans le paysage de la restauration rapide : « Big M ». Situé en plein centre-ville, ce fast-food promet de séduire les amateurs de burgers et de frites. Après plusieurs semaines de préparation, l’établissement a ouvert ses portes le 3 novembre 2024 , attirant déjà une foule de curieux.
Un menu diversifié mais classique
Le menu de « Big M » se compose de plusieurs options classiques de fast-food, allant des burgers à la viande et aux légumes, aux frites croustillantes, en passant par des milkshakes et des desserts variés. Le « Big M Burger », un hamburger emblématique de la chaîne, est proposé avec un mélange de viande de bœuf, de fromage fondant et de sauce spéciale. De nombreux clients ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des ingrédients.
Des prix abordables mais à surveiller
En ce qui concerne les prix, « Big M » se positionne parmi les fast-food les plus chers. Les burgers sont vendus entre 6 et 9 euros, tandis que les menus complets, comprenant un burger, des frites et une boisson, oscillent autour de 12 euros. Ces tarifs semblent disproportionnés. De plus, certains clients ont souligné que les portions pourraient être plus généreuses, surtout pour les frites, qui sont jugées un peu trop petites par rapport à leur prix.
Les avis des clients : un accueil mitigé
« On est contents d’avoir une nouvelle chaîne de fast-food à Caen, on découvre des nouveaux menus, mais il y a deux inconvénients. Déjà l’emplacement, parce que le Big M se trouve aux rives de l'Orne donc pour y aller faut prendre le tram. Si le prix était quatre ou cinq euros moins chers ça serait carré mais sinon ça va c’est bon. » déclarent Dan Marcus et Lorenzo Saro Beny.
Big M renouvelle l'offre de burgers à Caen mais les clients restent pour l'instant partagés.
Adem Benmahammed
Prix Goncourt des lycéens et best-sellers chez les adolescents
Le prix Goncourt des lycéens, prix littéraire organisé par la Fnac et le Ministère de l'Education nationale, a été créé en 1988. Décerné par un jury de lycéens, il permet chaque année à 2000 élèves de toute la France de découvrir une sélection de romans pour ensuite désigner le lauréat.
L'an dernier, le prix a été attribué à l'autrice Neige Sinno pour son livre Triste Tigre, actuellement disponible au CDI du lycée. Dans ce roman autobiographique, Neige revient sur les viols subis quand elle était enfant. Les thèmes centraux de ce livre sont l'inceste, l'absurde, la solitude, l'identité, les relations humaines et les violences. Autant de sujets qui ont touché les jurés du prix.
Une sélection riche et variée
La sélection du prix Goncourt des lycéens a retenu 14 romans pour l'année 2024.
Le 1er de la liste est, Tout le bruit du Guéliz, par R. Barrouk. Th. Clerc a été retenu avec son titre Paris Musée du XXle Siècle. K. Daoud, auteur de Houris, P. Jaenada et La désinvolture est une bien belle chose ; E. Kern avec La vie meilleure, A. Taia et Le Bastion des larmes, Th. de Montaigu et Coeur, O. Norek et Les guerriers de l'hiver et enfin J-N. Orengo, Vous êtes l'amour malheureux du Führer, complètent la sélection proposée aux élèves.
La liste fait aussi la part belle aux autrices. Plusieurs d'entre elles ont été sélectionnées : H. Gaudy avec Archipels ; E. Lambert et Aucun respect ; R. Lighieri, Le Club des enfants perdus, S. Collette autrice de Madelaine avant l'aube ou encore M. de Kerangal et son roman Jour de ressac.
D'autres livres à succès
Les lectures préférées des lycéens ne se limitent pas à la liste du prix Goncourt. Le roman Jamais plus de Colleen Hoover a été vendu à plus d’un million d'exemplaires dans le monde. Son succès, lié au hashtag #BookTok, a incité Justin Baldoni à en faire l'adaptation cinématographique. Le roman aborde des thèmes variés, de l’amour aux relations toxiques, en passant par les violences conjugales, et a suscité un énorme succès auprès des adolescentes. Le film met en vedette Blake Lively, qui y incarne Lily Bloom, jeune femme au passé familial violent, installée à Boston pour réaliser son rêve d'une boutique de fleurs. Là, elle rencontre Ryle, un neurochirurgien charismatique, avec qui elle noue un lien fort. Cependant, leur relation prend une tournure dramatique en raison et la situation se complique au retour inattendu d'Atlas, son amour de jeunesse.
Sabrina Ait abderrahim
Albane Bizet
Dans l'envers de la K-Pop, quand le succès devient la loi
Des débuts du groupe et pendant toute leur carrière, les artistes sont soumis à énormément de pression et de règles à suivre qui vont pousser certains à passer le cap du suicide.
L'univers de la K-Pop est bien vaste, c'est chanter, rapper tout en faisant des chorégraphies comportant une synchronisation parfaite. Mais pourtant, derrière ce très beau spectacle, les artistes, les Idoles comme on les nomme, n'ont jamais une vie simplettede star. Les scandales, les arrivées aux aéroports, la pression subie laissent les artistes démunis face à toute une industrie dans laquelleleur vie n'est vouée qu'a leur métier.
Dans les débuts d'une carrière
Effacés ou oubliés, les trainee days sont bien des étapes décisives pour intégrer les formations et espérer faire partie d'une formation d'un groupe. Les futurs artistes ne dorment que 4 heures par jour et passent leur temps à s'entraîner à chanter, danser, rapper et c'est assez pour que certains abandonnent le système scolaire coréen. Dès leur plus jeune âge, ils peuvent intégrer des agences par des auditions ouvertes, pour certains il faut traverser tout le pays pour débarquer à Séoul. Depuis plusieurs années, les trainees déjà sélectionnés et entrainés participent à des survivals shows. Le concept est simple, il consiste à sélectionner parmi 20 à 30 participants 7 ou 8 jeunes qui vont former un groupe final. Le processus de survival show est retransmis à la télé et soutenu par le vote des internautes et des producteurs. L'accès au plateau de télé et à la diffusion sont partagés de manière inégale et favorise les Big 4, les agences les plus puissantes de l'industrie pop-coréenne.
Derrière le show
Qu'un album voit ses ventes exploser ou s'effondrer, le travail d'un groupe reste le même que pendant les trainees days. Les agences mettant la pression sur les artistes, leur routine consiste en albums et tournées. Il arrive même queles fans demandent aux agences du repos pour leur groupe, sentantleur santé en danger. I y a quelques mois, le groupe Enhypen a vécu cette situtation difficile lorsque les fans ont appris la mise en arrêt de de 2 semaines du membre Jay pour raison médicale. Le hashtag #letenhypenrest s'est diffusé, soulevant le problème du comportement des agences face à leurs artistes, auxquels elles imposent régimes drastiques et les comportements à adopter. Les idoles sont soumises à des règles qui leur interdisent une relation amoureuse, très mal vue en Corée du Sud. Ce contrôle sur leur vie privée apoussé Seunghan, membre de RIIZE, à quitter son groupe après un an de débats, au grand désespoir des fans internationaux (le commencement de la publication de #riizeis7). Leur vie privée est quasi inexistante. Les groupes subissent aussi, les fans toxiques sasaengs qui multiplient les menaces de mort sur des artistes, comme celles contre Jimin de BTS en 2018. Ils piratent également les téléphones portables et divulguent des photos de lavie privée des stars.Certains, plongés dans des dépressions, décident de se suicider, comme en 2017, Jonghyun de Shinee. En 2023, Moobin, membre d'Astro, est retrouvé mort chez lui à l'âge de 25 ans. Et ceci n'est qu'un petit aperçu de l'industrie stricte de la K-Pop.
Apolline Le Guen
Hadrien, 16 ans, écrit son premier manga
Hadrien Bridenne, élève de Sainte-Marie, est l'auteur du manga « Golf War » déjà vendu à plus de 200 exemplaires.
Cette idée lui en vient en 2020. En effet, passionné par le golf et le manga, il décide de réunir ses deux passions dans un même projet. Mais c'est 2 ans plus tard et après de nets progrès en dessin qu'Hadrien se lance dans la réécriture et la concrétisation de son projet « Golf War », l'histoire de Sonju un amateur de golf près à tout pour réaliser son rêve de battre le plus grand golfeur du monde, est né.
L'aventure « Golf War »
Pour réaliser son manga, Hadrien est passé par plusieurs étapes : le « story board » sur papier, le croquis, l'encrage fait via plusieurs logiciels et applications sur tablette et enfin l'ajout du texte. Le lycéen aura mis 2 ans à achever cette deuxième version. Une fois son manga terminé, il souhaitait en imprimer une dizaine pour lui et ses proches. Cependant, le nombre minimal d'impressions étant de 50 exemplaires, il a décidé d'aller démarcher des librairies afin de les vendre.
Pour la promotion de son manga, Hadrien a commencé par coller des affiches dans Caen et faire quelques posts sur les réseaux sociaux. Par la suite, il a été contacté pour des interviews, des séances de dédicace et même un passage sur la radio 6.6.6. Il a ainsi reçu de nombreux retours très positifs et a acquis grâce à « Golf War » une certaine notoriété dans le monde local de la bande dessinée mais aussi plus lointaine avec la vente d'exemplaires à Paris, en Suisse et même aux États Unis. Quand nous demandons à Hadrien ce qu'il changerait s'il devait recommencer le projet, il répond qu'il prendrait une maison d'édition pour faciliter sa diffusion à plus grande échelle.
Et après...
Son manga « Golf War » étant un one shot, il n'y aura donc pas de suite. Cependant, Hadrien travaille d'ores et déjà sur de nouveaux projets. Il a aujourd'hui une bande dessinée en cours. Cette fois-ci, grâce à l'expérience acquise avec « Golf War », il a pu approcher une maison d'édition qui l'accompagnera dans l'aventure. La sortie est prévue pour 2026. Mais pour le moment, le jeune homme se concentre sur sa marque de vêtement « 4DAKULTURE » qui sortira fin novembre.
« Un projet complètement différent » comme il l'a justement souligné. Mais il reste confiant. On lui souhaite bon courage pour ces prochains projets.
Olivia Jeancolas,
Chloé Genestar
Un rêve devenu réalité
Hugo Queval, jeune créateur originaire de Caen, s’impose comme une nouvelle figure de la scène artistique locale.
Fondateur de sa propre marque, « Queval Couture », Hugo a déjà organisé des défilés, aussi bien dans le Calvados qu’à Paris, il est ainsi devenu un véritable espoir dans l'univers de la mode malgré son jeune âge.
Une imagination débordante
Après après son bac, il a consacré une année entière à créer des pièces époustouflantes qui reflètent sa vision unique de la mode. Depuis son enfance, Hugo est passionné par le dessin, une passion qui l’a naturellement orienté vers ce secteur. « J’ai toujours su que c’était ce que j’aimais faire, et c’est ainsi que j’ai commencé à créer et imaginer mes propres tenues », confie-t-il lors de notre rencontre. Il conçoit ses pièces depuis son atelier personnel, situé à son domicile.
Un futur prometteur
Le talent de ce jeune créateur n'a pas tardé à être remarqué car il a même réussi à décrocher un stage chez Chanel : un tremplin prestigieux pour sa jeune carrière. De plus, Hugo a notamment été contacté par le comité Miss France pour habiller les candidates lors du concours régional de Normandie.
Albane Bizet, Louise Costentin
Les Geek Days étaient à Caen
Les Geeks Days de Caen accueillent La Légion Normande, association sur le thème de Star Wars : immersion garantie pour tous les fans de la saga.
Une nouvelle édition haute en couleur
Les Geek Days étaient de retour à Caen du 14 au 15 octobre. C'est un rendez-vous incontournable pour tous les fans de pop culture, de jeux vidéos, de science-fiction et de fantasy. Au parc des Expositions, l'évènement rassemble chaque année de nombreux amateurs et connaisseurs autour de diverses activités et animations. Lors de l'édition 2024, les visiteurs retrouvaient de multiples stands de jeux vidéos avec des démonstrations, des petites compétitions ainsi que les dernières avancées du monde du jeu informatique. De plus, ils pouvaient accéder à des espaces cosplays où les fans de chaque univers peuvent montrer leurs costumes plus soignés les uns que les autres. L'évènement accueillait également des invités de renom issus du monde du cinéma, de la bande dessinée, et de la création numérique, offrant des séances de dédicaces et des conférences.
Quand la passion se met au service de la solidarité
Cette année, les Geek Days ont mit en avant la Légion Normande, association à but non lucratif qui a la particularité d'être sur le thème de la saga culte : Star Wars. Fondée en 2020, la « Légion Normande est une Association regroupant des passionnés, des cosplayers, des fans de l'univers Star Wars » nous indique Kélian, président de l'association. La Légion ne se limite pas à des rencontres autour d'une galaxie lointaine. Elle s'implique également dans des œuvres caritatives, organisant des collectes de fonds et des événements pour soutenir des causes locales. Ils interviennent principalement dans les hôpitaux, tels que l'hôpital Jacques Monod. L'association soutient également financièrement deux autres associations qui sont « Pour Aider Adèle », une petite fille atteinte d'infirmité motrice et qui a besoin de matériel et de thérapies parfois onéreuses et « Asperger Family » qui aide les familles de malades et fait connaître ce syndrome autistique auprès du grand public. Les membres, costumés en personnages emblématiques de Star Wars, participent à des événements comme des foires ou des conventions, apportant une touche d'imaginaire et de magie. La Légion organise régulièrement des projections de films, des jeux de rôle, et des ateliers de création de costumes. La trentaine de membres, d'âges et d'horizons divers, se réunissent pour partager leurs connaissances sur la saga.
Les projets de la Légion
La Légion a de nombreux projets pour l'avenir, comme l'amélioration de leur stand grâce à des « objets atypiques que l'on ne retrouve pas facilement sur d'autres stands » comme nous l'a indiqué Kélian. L'association souhaite aussi développer son côté caritatif en étendant son domaine d'action, soit à d'autres Associations soit à d'autres établissements de soins. Bien que chaque membre possède déjà son propre cosplay, ils envisagent de créer ou d'acquérir très prochainement de nouveaux costumes.
Nul doute que cette association comme d'autres sera présente aux Geek Days 2025, déjà en préparation.
Martin Grandcollot,
Antoine Piraube
Prévention renforcée pour un carnaval étudiant serein à Caen
L'organisation du carnaval étudiant de Caen ne lésine pas sur les moyens pour sensibiliser les participants à la prévention des risques liés à la fête. Découvrez dans cet article toutes les mesures mises en place pour un carnaval étudiant en toute sécurité.
Le carnaval étudiant de Caen, le plus grand carnaval étudiant d'Europe, attire chaque année des milliers de jeunes dans les rues de la ville pour une journée haute en couleur.
Le carnaval étudiant, une tradition de fête depuis 1894
Chaque année, la ville de Caen se pare de couleurs pour accueillir le Carnaval étudiant, un évènement historique et festif qui, depuis 1990, redynamise la tradition caennaise. Plus de 35 000 carnavaliers se rassemblent pour ce qui est aujourd'hui le plus grand carnaval étudiant d'Europe, transformant les rues en une scène pittoresque.
Dès le début d’après-midi, le cortège s'élance pour un défilé de 2.5 Km à travers les lieux emblématiques de la ville. La journée se clôture en apothéose avec le concert NRJ au Parc des Expositions, une soirée mémorable qui réunit étudiants et habitants de tous horizons.
Ce carnaval est bien plus qu'une fête : il célèbre la diversité culturelle, rassemblant des étudiants de toutes origines et nationalités autour de valeurs de partage et de convivialité. En plus des festivités, un espace prévention et sécurité est mis à disposition des participants, garantissant un environnement encadré et festif. L'organisation veille également à l'impact environnemental, en réduisant les déchets et en promouvant des pratiques durables. Depuis 2015, l'évènement est orchestré par l'association « Les bénévoles du carnaval de Caen » en partenariat avec la Ville de Caen et la préfecture du Calvados. Cette année, l'édition marquera à la fois le millénaire de la ville et les 10 ans de l'association organisatrice, promettant des festivités exceptionnelles pour ce double anniversaire.
Before du carnaval, l'université mobilisée pour une fête étudiante en toute sécurité
A quelques mois du Carnaval étudiant, prévu le jeudi 3 avril, l'Université de Caen Normandie renforce ses actions de prévention des risques en milieu festif. Cette initiative, baptisée le « Before du carnaval », vise à sensibiliser les étudiants aux comportements responsables avant et pendant l'évènement.
Le Service de Santé étudiante (SSE), le Bureau Vie étudiante, l'Association du carnaval étudiant et l’Ordre du Phénix ont mis en place un dispositif complet pour promouvoir la sécurité et le bien-être des carnavaliers. En plus de stands de prévention tenus par la SSE et d'autres acteurs de la santé, plus de 5 000 kits prévention seront distribués aux étudiants, comprenant des élément indispensables pour une fête responsable : un plan du parcours, un bracelet d'identification, un carnet de contact d'urgence, des bouchons d'oreille, un préservatif et une barre de céréales.
Ces kits seront complétés par du matériel spécifique et distribués lors des journées de prévention sur les campus : éthylotests pour une auto-évaluation rapide de l'alcoolémie, protège-verres pour éviter que des drogues soient versées dans les boissons et prévenir d'éventuelles agressions ou viols et carnets « Roule ta paille » pour sensibiliser aux pratiques de réductions des risques. Lors des « Before », des foodtrucks seront également présents sur les campus pour proposer une restauration conviviale et prolonger ces moments de sensibilisation dans un cadre détendu. En mettant en place cette série d'actions, l'Université et ses partenaires montrent leur engagement en faveur d'un carnaval étudiant où fête rime avec responsabilité et sécurité.
Un dispositif de sécurité exceptionnel pour accueillir les festivités
A évènement exceptionnel, dispositif exceptionnel. Pour assurer la sécurité des dizaines de milliers de participants attendus le 3 avril. L'an dernier la préfecture du Calvados met en place un déploiement hors-norme. « Environ 550 membres des forces de l'ordre : policiers nationaux et municipaux, gendarmes, militaires de l'opération Sentinelle, agents de sécurité SNCF et douaniers » seront mobilisés dans les rues de la ville annonce la préfecture. A ce chiffre s'ajouteront également 90 agents de sécurité privés.
Pour répondre aux besoins de premiers secours en cas blessures légères, de malaises ou d'accidents plus sérieux, deux postes de secours et un poste médical avancé seront installés au Parc des Expositions, point névralgique de l'évènement.
Au total, 200 personnes dont 150 bénévoles d'associations de sécurité civile, des médecins, le SAMU et des sapeurs-pompiers seront mobilisés. 25 ambulances viendront compléter le dispositif de secours, prêtes à intervenir rapidement.
En 2023, 194 personnes avaient été prises en charge, avec 32 évacuations vers l'hôpital.
Le carnaval étudiant de Caen est un évènement festif incontournable, réunissant des milliers de participants dans une ambiance conviviale et colorée.
En plus de célébrer la tradition et la diversité, le carnaval met l'accent sur la prévention et la sécurité, rappelant l'importance de profiter de la fête de manière responsable.
Jean Raffin
Les violences dans les couples : un fléau inquiétant pour les adolescents
Selon l'Institut National de Santé publique du Québec, les violences dans les couples d'adolescents se définissent comme « tout comportement ayant pour effet de nuire au développement de l'autre en compromettant son intégrité physique, psychologique et sexuelle ». Ces comportements concerneraient, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), près de 19 millions d'adolescents.
Les violences au sein des couples adolescents sont un problème grave qui peut inclure des violences physiques, verbales, émotionnelles, sexuelles, et psychologiques. Bien que souvent moins visibles que dans les couples adultes, ces violences sont courantes et concernent des adolescents de tous milieux.
Qu'est-ce qui provoque cette violence ?
La cause principale est souvent due à des conflits familiaux ou à un mauvais schéma parental, mais les facteurs sociaux, économiques et culturels font aussi augmenter les risques. Il existe différentes formes de violences : coups, bousculades, ou toute autre forme d’agression physique. Il y a aussi de la manipulation, de l'humiliation, du contrôle et des comportements possessifs.
Comment s'expriment ces violences au quotidien ?
La face immergée de l'iceberg concerne les violences psychologiques et émotionnelles. En effet, ces violences s'expriment le plus souvent par message via des conversations éphémères (comme le réseau social Snapchat, où les messages peuvent être supprimés) ou dans la vie quotidienne. Ils sont très subtils et invisibles aux yeux de tout le monde.
Ces hostilités s'expriment par des actes de manipulation, de jalousie extrême, de menaces et d'humiliation. Les brutalités physiques sont plus visibles, elles représentent malheureusement la majorité des violences au stade le plus avancé.
Quelles sont les conséquences de ces actes ?
Les violences dans les couples d'adolescents provoquent un manque de confiance et d'estime de soi, des difficultés à établir des relations saines à l'avenir, le développement de troubles anxieux ou dépressifs et un mauvais développement de sa propre personnalité. En effet, l'adolescence est la période qui permet de mieux se découvrir et de se construire.
Une jeune adolescente de 16 ans, survivante de violences conjugales, témoigne
Elle compte les nombreuses horreurs qu'elle a vécues. « Il a commencé à s'en prendre à moi, d'abord verbalement, j'étais choquée ». La jeune femme dit que son conjoint était naturellement violent. Lorsqu'il était en manque de cannabis, il était « encore pire ». Dépendante de lui, elle a réussi à s'en détacher le soir où il a été plus brutal que d'habitude : « J'étais terrorisée, dégoûtée, il m'avait vraiment détruite ». Elle a eu un déclic qui l'a poussée à le quitter. Son emprise sur elle ne lui fait plus d'effet, elle s'est complètement désintéressée de lui. Après la rupture, l'homme violent continuait de la menacer par le biais de messages sur les réseaux sociaux, il « l'insultait de tous les noms ». Elle raconte que cela a demandé plusieurs mois avant qu'il la laisse en paix.
Le silence qui enferme
L’un des grands défis dans la lutte contre les violences au sein des couples adolescents est le silence. En parler, c’est risquer de ne pas être cru ou de subir des représailles. Nombreux sont les jeunes qui ont peur de dénoncer, soit par honte, soit par crainte de l’isolement. Les réseaux sociaux, par exemple, peuvent devenir des instruments de surveillance et de harcèlement, amplifiant l’isolement des victimes. Lorsqu’un jeune veut s’en sortir, il se trouve souvent seul face à un partenaire manipulateur et à un entourage qui ne comprend pas toujours l’ampleur de la situation.
3ème Journée pour la protection des familles
Le 15 novembre 2024, la MPF 14 (Maison de Protection des Familles du Calvados) a organisé la 3ème Journée pour la protection des familles en présence de Monsieur le Préfet du Calvados, le Colonel Cazimajou (Commandant de groupement du Calvados) et Monsieur le Procureur de la République au tribunal judiciaire de Caen. Durant les différentes prises de paroles, les intervenants ont évoqué les hausses des cas de violences au sein des familles, plus de 10 % en France de 2022 à 2023. Malheureusement, cette violence touche toutes les catégories sociales. Les violences conjugales représentent 70 % des violences intrafamiliales. Les violences dans les relations amoureuses entre adolescents sont un problème préoccupant, avec des taux significatifs signalés à travers différentes études.
Comment réagir face à ces violences ?
D'abord, il faut être attentif aux signaux d'alerte, tels que des changements soudains de comportement, un isolement social ou des blessures inexpliquées. Il est important d'écouter sans juger, de rassurer la victime car elle n'est pas responsable de ce qui lui arrive et l'encourager à parler à un adulte de confiance. Offrir des ressources adaptées est une étape essentielle : cela peut inclure des lignes d'aide téléphonique, des consultations avec un psychologue, un travailleur social, ou encore des groupes de soutien. Enfin, agir contre la violence implique aussi de sensibiliser les jeunes à ce qu'est une relation saine, en prônant le respect mutuel et la communication dans leur couple. Si nécessaire, il est utile de signaler la situation aux autorités ou aux services compétents.
Coline Pijeat-Allanet,
Arthur Régent
Délégations canadiennes à Caen : la nouvelle vague avec Summer McIntosh
À seulement 16 ans, Summer McIntosh s'impose déjà comme l'une des étoiles montantes du sport canadien. Par son talent et sa détermination, elle inspire une nouvelle génération d'athlètes.
L'étoile montante de la natation canadienne
Née en 2006, Summer McIntosh est rapidement devenue l'un des plus grands espoirs de la natation canadienne. À seulement 14 ans, elle a représenté le Canada aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021, où elle a impressionné en décrochant une quatrième place en finale du 400 mètres nage libre. Ce qui distingue Summer, c'est sa combinaison unique de talent naturel et d'un travail acharné. Elle consacre plusieurs heures par jour à l'entraînement, alliant endurance et technique avec rigueur.
Sa détermination et sa passion pour la natation inspire des jeunes athlètes au Canada et au-delà. Summer détient déjà plusieurs records nationaux et a remporté des médailles dans des compétitions internationales. Sa polyvalence est exceptionnelle : elle excelle autant en nage libre qu'en papillon. Malgré son jeune âge, elle fait preuve d'une capacité impressionnante à rester concentrée sur ses objectifs.
Natation Canadienne : Cap sur les Jeux Olympiques« Nous sommes heureux d'accueillir en Normandie la délégation olympique canadienne. Dès 2017, la Région engageait avec les territoires un important travail de promotion des infrastructures sportives normandes pour devenir base arrière des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. », a déclaré Aline Louisy-Louis, Vice-présidente en charge de la jeunesse, du sport et du Nautisme de la région. Ces équipements ont permis de réunir certains des meilleurs nageurs canadiens, engagés dans une préparation pour les compétitions internationales les plus exigeantes. Grâce à des séances d'entraînement rigoureuses, ils s'y sont perfectionnés dans de bonnes conditions.
« Reconnu pour son esprit de compétition et sa détermination, le groupe suit un programme spécifique comprenant des exercices de vitesse, de force et de stratégie en course. » indique l'entraîneur canadien, Greg Arkhurst. Ces pratiques sont essentielles pour préparer les nageurs à affronter l'élite mondiale lors des Jeux Olympiques. Encadrés par des entraîneurs expérimentés, les athlètes ont également participé à des simulations de compétition.
L'équipe a particulièrement mis l'accent sur la récupération et la nutrition, collaborant avec des spécialistes pour prévenir les blessures. De plus, des séances de préparation mentale ont permis de développer leur résilience et de rester concentrés sur leurs objectifs. Cette approche globale vise à maximiser leur potentiel et à les préparer au mieux pour les défis à venir.
Summer Mclntosh et le Canada ont brillé à Caen, s'y ouvrant de belles perspectives.
Juliette Madeline,
Louisa Lerouge
Younès Hichami, un bénévole inspirant aux JO et JPO de Paris 2024
A 19 ans, Younès Hichami a été bénevole aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Il nous raconte son expérience.
À 19 ans, Younès Hichami, jeune engagé de l’association AP France Handicap, a vécu une expérience unique en tant que bénévole aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Ce jeune homme, handicapé moteur de naissance, et aussi ambassadeur de Cap Sport, une association qui promeut le sport pour tous, y compris pour les personnes en situation de handicap.
Expérience inoubliable
L'aventure de Younès aux Jeux de Paris a débuté lors d’une rencontre avec AP France Handicap, où il a découvert l’opportunité de s’inscrire comme bénévole. « Au départ, je ne comptais pas m’inscrire, mais j’ai vu là une occasion de représenter mon association et d’apporter ma bonne humeur », confie-t-il avec un sourire. Après un processus de sélection, il reçoit finalement une réponse positive en octobre 2023. Avec l'aide de son association, il réussit à organiser son logement dans des résidences adaptées pour des personnes handicapés.
Journées parfois longues
Durant les Jeux, Younès était en charge de l’accueil des volontaires au village des volontaires, une mission qu’il prenait très à cœur. Ses journées, souvent longues et éprouvantes, commençaient par un trajet de 1h30 en transport pour rejoindre le site. Une fois sur place, il accueillait les volontaires, vérifiait les badges et guidait les visiteurs. « On essayait de maintenir une ambiance joyeuse, avec des animations pour que tout le monde se sente bien », raconte-t-il.
Son dévouement lui a même permis de vivre des moments inoubliables, comme assister aux cérémonies d’ouverture et de clôture, et même d’assister à plusieurs compétitions, notamment le beach-volley et le tennis de table.
Des souvenirs
Mais son meilleur souvenir restera sans doute le jour où, lors de la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques, il a eu l’honneur de porter le drapeau de l’Australie. « C’était complètement inattendu et incroyable », se rappelle-t-il.
Cependant, tout n’a pas été facile pour Younès. Les transports en commun ont été un vrai défi, en particulier pour accéder à certains sites sans infrastructures adaptées. « Parfois, c’était vraiment compliqué de se déplacer », admet-il. Pour Younès, ces Jeux resteront synonymes de solidarité". Porté par cette expérience, il rêve maintenant de participer comme bénévole aux Jeux Olympiques d’hiver de 2026 et à ceux de Los Angeles en 2028. « C’est une aventure que je veux revivre », conclut-il avec enthousiasme
Zacchary Raux,
Grégoire Richer
Un jeune lycéen caennais porte la flamme olympique
Sacha Tatnou, athlète ambitieux, a réalisé un de ses rêves. Désigné pour porter la flamme des JO, à Deauville le 26 août 2024 dernier, on lui montre une reconnaissance méritée. Il fait ainsi donc partie des espoirs handisport, avec des grandes chances de médailles pour les jeux paralympique de 2028. Sacha poursuit son parcours sportif avec enthousiasme.
Depuis très jeune, Sacha considère le sport comme une chose indispensable dans sa vie de tous les jours.« Je suis devenu accro au sport au moment où j'ai su marcher » affirme t-il.
Cependant, cela n'a pas toujours était simple pour lui de pratiquer. « Je suis né avec une paralysie au niveau de la jambe qui m'a contraint à me limiter pour beaucoup de choses », dit-il notamment sa passion pour le sport. Il a cherché en vain plusieurs moyens d’apprivoiser son handicap et de le contrôler. Il s'est entrainé et surpassé au fil des années. Ses efforts ont enfin été récompensés, car Sacha a obtenu une bourse dans un lycée de sport étude, grâce à un test sportif entrepris dans son ancien collège. Il est dorénavant étudiant et athlète caennais.
Un incident médical interrompt ses espoirs
Un accident a vite rattrapé Sacha, l'obligeant a arrêter tout entrainement.« Après une piqûre destinée à renforcer mon muscle, un effet inverse est apparu mobilisant complétement mes muscles de la jambe et du bras » indique-t-il avec un désespoir. Pendant de longues semaines, il a perdu sa motivation et s'est consacré à sa rééducation. « Des mois de préparation et de travail acharnés perdus » comme il le confirme.
Néanmoins, il ne s’est pas arrêté là et se fixe de nouveaux objectifs : « mon projet prochain consiste en une focalisation maximale sur ma rééducation. Afin de retrouver le travail perdu et reprendre mes objectifs et mes rêves ».
Le jeune Normand à la conquête de médailles
Sacha est 3 fois champion de Normandie. De plus, il a participé au championnat de France Handisport, où il a remporté un total de cinq médailles : 3 médailles de bronze en saut en hauteur, 1 en bronze et 1 en argent pour le lancer de poids. « Je reste très fier de ce que j'ai fait jusqu’à présent. Maintenant il ne me reste plus qu'à progresser et m’épanouir dans les disciplines que je préfère. Et potentiellement décrocher l'or dans l'année qui suit » annonce-t-il.
Cette détermination et cette motivation, il les doit à Marie-Amélie Le Fur qui l'inspire depuis maintenant quelques années. Athlète handisport française, amputée de la jambe gauche, Marie-Amélie a commencé l’athlétisme à 6 ans et affiche un palmarès de 9 médailles dont deux en or.« C'est la première et d'ailleurs la seule inspiration que j'ai au quotidien niveau athlétisme. Je trouve sa personnalité et ses efforts magnifique, qui me pousse à devenir meilleur de jours en jours. » confirme Sacha.
Une expérience hors du commun
Le 26 août, Sacha a pu vivre une expérience incroyable. En effet, il a été choisi par la mairie de Deauville pour porter la flamme olympique. Ce geste avait pour but de mettre en valeur les sportifs de la commune. Dans cette aventure, le jeune Deauvillais a été accompagné et soutenu par l'ensemble de ses amis et de sa famille. Pour Sacha, « c’était une journée pleines d’émotions, de voir ma famille, mes amis me soutenir dans cette expérience folle. Mais aussi le public qui était en foule et qui n’arrêtait pas d'applaudir. J'espère vivre d'autres émotions aussi fortes que celles-ci. ».
Il reste impressionné par le déroulement et par l'organisation de l'évènement : « Tout d'abord nous étions habillés avec un vêtement spécial. Sur chaque survêtement était indiqué un numéro qui etait propre et différent pour chaque porteur. Le moment venu, nous avons défilé dans les rues de Deauville. Tour à tour nous portions la flamme olympique. Lorsque que mon passage est arrivé je n'y croyais pas. C'était absolument dingue ! Je n'avais qu'une peur la faire tomber. Des fortes émotions de joie et de bonheur me booster. Ainsi que l'euphorie du public qui etait plus qu'encourageante. Je voulais aussi remercier ma famille et mes amies qui m'ont accompagné dans tous mes projets. Sans eux j'aurais certainemement abandonné depuis longtemps ». Le souvenir de cette journée incroyable lui donne l'envie de poursuivre ses efforts et l'a récompensé pour son parcours déjà impressionnant.
Sacha est un athlète brillant, déterminé mais aussi plein de vivacité. Il n'abandonne jamais aux premières difficultés, c'est certainement ce qui fait sa force. Il est un jeune athlète prometteur et compte poursuivre sa carrière sportive dans l'atlétisme.
Adèle Merlin
Le centre de formation du CBC, un modèle pour les futurs basketteurs !
Quel avenir pour les joueurs de demain ? Romain témoigne de son nouveau projet pour le centre de formation après 5 ans d'absence.
Le centre de formation du Caen Basket Calvados renaît grâce à la montée en proB chez les pros. Celui-ci avait été supprimé il y a 5 ans après la descente du CBC en Nationale 1. Aujourd'hui, 22 joueurs sont intégrés dans ce centre de formation accompagnés de 4 coachs et d'un préparateur physique.
Les joueurs s'entraînent environ 16h par semaine en plus des matchs pendant le week-end. Les espoirs jouent le samedi à 17h et les U18 France jouent le dimanche à 15h30. Ils ont aussi 5 joueurs partenaires qui s'entraînent avec le centre. Le coach principal des Espoirs s'appelle Ludovic Chelle, ancien joueur professionnel passé sur Caen. Puis, Romain L'Hermitte, ancien coach professionnel chez les filles de Mondeville, est devenu le nouveau responsable du centre de formation du CBC et coach des U18 France.
Nous avons rencontré celui qui est à la tête du centre de formation du CBC, Romain L'Hermitte qui nous le présente et évoque son arrivée et son implication dans le projet.
Pouvez-vous vous présenter et présenter votre carrière ?
J'ai commencé à coacher à Caen Nord Basket à l'âge de 12 ans puis j'ai enchaîné les années jusqu'à 18 ans.
Puis je suis parti à Bayeux pour entraîner la N3 seniors, après j'ai rejoint Mondeville en étant assistant coach chez les filles de l'USO Basket Mondeville pendant 2 ans.
Ensuite, je suis devenu coach professionnel en Ligue féminine pendant 12 ans, toujours à Mondeville. Aujourd'hui, je suis responsable du centre de formation du CBC et coach des U18 France
Depuis combien d'années êtes-vous coach ?
Maintenant, ça va faire une vingtaine d'années que je coache. Ensuite j'ai dû faire un break pendant 4 ans de 16 ans à 20 ans car je m'entraînais trop souvent et ne pouvais pas faire les deux en même temps .
Pourquoi avoir rejoint le centre de formation du CBC ?
Ce projet m'intéressait car j'aime bien entraîner les jeunes. J'ai une réputation après avoir formé plusieurs joueuses passées en équipe de France comme Marine Johannès.
Mais surtout je n'avais pas le choix car depuis l'année dernière, j'étais au chômage (rires).
Qu'est-ce qui vous a inspiré dans ce projet de centre de formation du CBC ?
Déjà, un centre de formation qui renaît, c'est comme un nouveau départ après plusieurs années d'absence.
Surtout, c'est d'être libre de coacher ces jeunes pour les former comme je l'entends, jouer comme j'ai envie. J'ai également des connaissances comme mon fils, mon filleul...
Comment avez-vous été sollicité pour ce projet ?
C'est Thierry Godefroy (Responsable Marketing et Partenariats du Caen Basket Calvados) qui m'a contacté pour le rejoindre dans ce projet. Thierry me connaît très bien car pendant mes premières années à Mondeville, je travaillais avec lui et il m'a convaincu de devenir directeur du centre de formation.
Quel est votre rôle dans ce projet ?
Mon rôle dans ce projet est d'entraîner les espoirs et les U18, ramener les jeunes après l'entraînement à l'internat et me charger des papiers administratifs.
Les jeunes basketteurs caennais ont maintenant une structure adaptée qui leur permettra peut-être un jour d'évoluer au plus au niveau...
C'est tout ce qu'on leur souhaite !
Aubin Vandaële
Championnat athlétisme UGSEL à Caen
Cette année le championnat d'athlétisme UGSEL se déroule à Caen et des élèves lycée Sainte-Marie partagent leurs ressentit à l'approche des qualifications.
Chaque année, le lycée Sainte-Marie participe aux compétitions UGSEL d'athlétisme. Ce championnat inter-lycées catholique se déroulera à Caen cet hiver et l'été prochain. L’UGSEL, Union Générale Sportive de l’Enseignement Libre, est la fédération française de sport scolaire de l’enseignement privé. Elle regroupe des sports tels que l’athlétisme, la gymnastique, l'escalade, le basket, le football et bien d'autres encore. Des compétitions se tiennent donc chaque année au niveau national. Ces rencontres sportives contribuent à la connaissance mutuelle, à la solidarité entre les établissements et à l'unité de l'Enseignement catholique.
Comme pour toute compétition d’athlétisme, les épreuves proposées vont du 100m au saut en longueur, en passant par le lancer de poids. Les élèves de Sainte-Marie y participeront donc, notamment Thomas Perret, élève de 1ère, et Louis Hynderick, élève en terminale. Si le dernier est licencié au Caen Athlétisme Club, le premier, lui, se présente en amateur.
Quels sont tes principaux objectifs pour cet événement ?
Louis : Mes objectifs sont de battre mes records personnels.
Thomas : Mes objectifs sont clairs ! Je veux un podium ou une médaille au minimum. Pour moi, réussir cette compétition ça serait gagner et me qualifier pour les championnats de France.
Qu'est-ce que la compétition représente pour toi ?
Louis : Elle représente un entraînement pour ma saison hivernale avec mon club.
Thomas : Pour moi la compétition représente le dépassement de soi, la mise à l’épreuve face aux autres.
Dans quelles épreuves souhaites-tu concourir ?
Louis : Je souhaite concourir dans les épreuves de saut en longueur, de lancer de poids et de sprint.
Thomas : Je souhaite faire une épreuves de course, peut-être du sprint ou de la longue distance, je ne suis pas encore décidé.
Ressens-tu une quelconque forme de pression liée à cet événement ?
Louis : Je ne ressens aucune pression car j'ai l'habitude des compétitions et je sais gérer la pression.
Thomas : Je ne ressens pas encore la pression, mais à la veille des épreuves je la ressentirai plus, je pense.
De quoi as-tu le plus hâte ?
Louis : J'ai hâte de pouvoir me réunir avec des amis d'autres lycées autour du sport.
Thomas : J'ai vraiment hâte de partager des moments avec mes amis autour du sport, une de nos passions communes.
Est-ce que tu as préparé cette compétition, et si oui comment ?
Louis : Je ne l'ai pas préparée spécifiquement car elle ne rentre pas dans le calendrier des compétitions en club mais je m'entraîne au décathlon afin de participer au championnats de France.
Thomas : Oui, je cours de temps en temps et et je fais du renforcement musculaire.
Si tu te qualifies au championnat de France, aimerais-tu y participer ?
Louis : Oui sans hésiter car l'ambiance en compétition est incroyable, c'est la beauté de tous se réunir pour le même sport.
Thomas : Bien sûr ! J'irais directement sans y songer à deux fois.
Nous avons également interrogé Mr. Duval, professeur d’EPS à Sainte-Marie, quant à ses ambitions pour cette compétition.
Quelles sont vos ambitions pour cette année ?
Mes principales ambitions pour cette année seraient d'avoir le maximum d'élèves qui pratiquent une activité sportive, le mercredi après-midi, avec l'UGSEL par exemple. Il y a déjà près d'une centaine d'élèves inscrits. Je souhaite que l'équipé qualifiée représente dignement le lycée Sainte Marie.
Quelles sont les épreuves où vous pensez que les élèves seront les plus performants et pensez-vous que les performance seront au rendez-vous ?
Nous avons une super équipe de natation, nous sommes champions de France en titre. En athlétisme, nous avons un assez grand nombre de sprinters, je pense donc que nous allons performer sur les distances courtes et le relais. Je l'espère, mais cela dépend surtout des élèves.
L’année dernière, les élèves de Sainte-Marie s'étaient qualifiés pour le championnat de France. Ce dernier se déroulant pendant les révisions du bac et à l'autre bout de la France, l’équipe ne s’était pas déplacée. Cette année, les épreuves finales des championnats ont lieu au stade Hélitas de Caen. Sainte-Marie sera donc représentée. Sportifs et enseignants d'EPS du lycée sont donc optimistes et voient dans ces compétitions l'occasion de belles performances.
Baptiste Justin
Un début laborieux pour le SMC
Depuis 6 ans le SM Caen ne fait plus partie de l'élite, cependant le club a pris un nouveau tournant suite à des arrivées, des départs et un rachat du club.
Un nouveau cap
Le Stade Malherbe de Caen affiche des résultats plutôt décevants. En effet, le bilan trimestriel est de 14 points en 12 matchs, ce qui place le club à la 13e place sur 18. Avec le rachat du joueur français Kylian Mbappé le 9 septembre, le club a revu ses ambitions à la hausse. « Nous voulons faire rayonner l'ADN du club, ses racines caennaises, calvadosiennes, normandes, au niveau national et international », a déclaré Ziad Hammoud, le nouveau président du Stade Malherbe.
De mauvais résultats
Cependant, les résultats sont bien en-dessous des attentes, que ce soit pour les dirigeants, les joueurs ou encore les supporters. Le bilan sportif est de 6 défaites, 2 matchs nuls et 4 victoires. Malgré ce faux départ, le SMC a su se reprendre avec deux victoires consécutives, dont un 3-0 contre Martigues, lanterne rouge du championnat, et une victoire 2-0 contre Bastia, 10e du championnat. Cette belle série prends suite à la défaite contre Metz 1-0.
Le Stade Malherbe doit donc hausser le niveau afin d'atteindre ses objectifs
Melvil Elie
Les Jeunes Sapeurs-Pompiers s'engagent pour sauver des vies
Les Jeunes Sapeurs-Pompiers se préparent à devenir les héros de demain, grâce a leur engagement et leur solidarité.
Les jeunes sapeurs-pompiers (JSP) jouent un rôle essentiel dans la prévention des incendies et la sécurité de leur communauté. En France, ce dispositif, qui a vu le jour dans les années 1980, permet à des adolescents âgés de 11 à 18 ans de s'engager dans la lutte contre les risques.
Mais que font réellement ces jeunes et quel est leur impact sur la société ?
Un engagement citoyen
Devenir jeune sapeur-pompier, c’est tout d'abord faire preuve d’un fort engagement civique.
En devenant JSP, ces volontaires apprennent des valeurs fondamentales comme le respect des règles, des collègues et des personnes secourues.
Il y a l’entraide, le travail en commun pour surmonter les défis.
Il faut être courageux, être prêt à agir face au danger. Les jeunes participent régulièrement à des interventions lors d’événements, comme des cérémonies ou des manifestations sportives.
Leur présence permet de les faire découvrir à la population et de mettre en pratique leurs compétences. Cela leur donne également une première expérience dans le monde du bénévolat et du service à la communauté.
Développement personnel
Ce programme contribue à leur développement personnel. Ils apprennent la discipline, le travail en équipe et la gestion du stress. Ces qualités sont non seulement essentielles dans le cadre des interventions, mais elles les préparent de plus à de futures responsabilités, que ce soit dans le domaine professionnel ou personnel.
Sensibilisation aux risques
Les jeunes sapeurs-pompiers jouent un rôle-clé dans la sensibilisation. Par leurs interventions, ils font prendre conscience des dangers liés aux incendies, à la sécurité routière ou encore aux accidents domestiques lors de certains événements.
Ainsi, la célèbre devise des pompiers, « Sauver ou Périr", n'est pas une simple phrase que pour faire joli. Elle contribue à chacun de garder à l'esprit les dangers toujours présents lors des interventions. Il en va de même pour une autre phrase cléèbre chez les pompiers :« La volonté de gagner ne signifie rien sans la volonté de se préparer » qui rappelle aux Sapeurs pompiers de Paris ce pour quoi ils se préparent. « Une expérience inoubliable que je ne regrette pas d'avoir faite », nous confirme Hugo Caget, JSP à la caserne d'Argences.
Le parcours de formation
Le parcours de formation des JSP se déroule en plusieurs étapes.
La première étape est que les jeunes intéressés doivent s'inscrire auprès d'un centre de secours ou d'une caserne de pompiers.
Dans un second temps, ils suivent des cours sur la sécurité, les gestes de premiers secours, la prévention des incendies et la réglementation.
Pour la troisième phase, les jeunes participent à des exercices pratiques, où ils apprennent à manipuler le matériel, à intervenir lors de situations d'urgence et à travailler en équipe pour comprendre le fonctionnement des manœuvres. Le dernier stade est l'occasion pour les jeunes de faire des stages en caserne pour se familiariser avec son fonctionnement.
Chaque semaine, les jeunes pompiers se réunissent pour des séances d'entraînement, où ils apprennent les bases de la sécurité incendie, les gestes de premiers secours, ainsi que le maniement des équipements de lutte contre le feu. Cette formation est encadrée par des sapeurs-pompiers professionnels qui transmettent leur expertise et leur passion afin de leur apprendre toutes les informations nécessaires à la pratique.
Vers le métier de pompier
Pour beaucoup, l'expérience est une inspiration vers une carrière de sapeur-pompier. Elle permet d'acquérir des connaissances pratiques et de découvrir l'univers des secours. De nombreux anciens volontaires intègrent les casernes en tant que pompiers volontaires ou professionnels, joignant ainsi les rangs des services de secours. Le passage de JSP à pompier est un parcours enrichissant qui forge le caractère et prépare les jeunes.Ils sont bien plus qu'un simple groupe de jeunes en uniforme.Les volontaires incarnent des valeurs de courage, de solidarité et de service à la communauté.
À travers leur engagement, ils renforcent la sécurité tout en développant des compétences précieuses pour leur avenir.
En continuant à s'engager, ils garantissent la protection de tous. Les JSP sont ainsi les futurs des centres de secours, engagés à protéger et à servir leur communauté avec bravoure et détermination.
Mathéo Lainé