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N° 5 - Mai 2025 | www.saintemarie-caen.fr |
Éditorial
Pour cette cinquième édition du journal Ste M'Actu, réalisée en partenariat avec Ouest-France, les élèves de la classe de Première 5 se sont mobilisés. Sous la direction de Mme Moulin et Mme Lemétais, ce groupe s'est lancé dans la conception d’un nouveau numéro qu’il espère passionnant. Nous avons mené des interviews et des enquêtes, et rédigé des articles avec le soutien précieux de Laura, notre journaliste référente du Journal des Lycées.
Cette édition explore divers thèmes, allant des engagements à la santé, en passant par l’actualité du lycée et l’intelligence artificielle. Une grande partie est dédiée à l’actualité à travers le monde. Mais vous pourrez aussi enrichir votre culture générale. Nous avons également mis en lumière la vie caennaise, un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, avec une année qui s’annonce mouvementée et festive à l’occasion du millénaire de notre magnifique ville.
La création de ce journal a été une expérience extrêmement enrichissante. Afin de mieux découvrir le milieu journalistique, nous avons essayé de nous mettre dans la peau de journalistes. Entre janvier et avril, les élèves volontaires de la classe se sont motivés à rédiger des articles sur des sujets qui leur tiennent à cœur. Cette expérience nous a permis de mieux comprendre le processus de conception journalistique, grâce à l’expertise d’une professionnelle. Nous avons également développé des compétences essentielles telles que le travail d’équipe, l’entraide et l’acceptation des différentes opinions. Nous avons pris beaucoup de plaisir à participer à ce projet et espérons que ce journal vous plaira, tout en vous informant sur la vie du lycée ainsi que sur les actualités caennaises et mondiales.
Une plongée dans le monde scientifique et culturel
Sommaire
Découvrir l’étranger p.2 :
L’éducation en Ukraine
Des artistes impactants
La culture de l’étranger
Le Rif marocain
Culture p.3 :
Metallica et All Within My Hands : quand la musique devient un
acte de générosité
Un lycéen crée des vêtements
Un Millénaire de Caen réussi ?
Le retour du cinéma français : un retour inattendu
Sciences p.4 & 5 :
L'intelligence artificielle, un danger pour le futur ?
Le cancer des ovaires, de nouveaux traitements porteurs
d'espoirs
La nuit du code
Concours Européen de statistiques
Santé p.6 & 7 :
Les troubles du comportement alimentaire
nterview de Delphine de Vigan
Pression scolaire
La médecine du futur s’écrit à Caen
Engagement p.8 :
Le sauvetage en mer
Création d'un réseau par les élèves de l'Institution Saint-Louis de
Cabourg
Frida Kahlo et Theam Lim : deux visions engagées
Entre autoportraits et laques polychromes, deux artistes mexicain et khmer explorent un même besoin viscéral : préserver leur identité face aux blessures du passé.
Frida Kahlo, artiste mexicaine emblématique du XXe siècle, et Theam Lim, créateur khmer contemporain, n’ont jamais partagé ni le même continent, ni la même époque mais leurs œuvres se répondent comme deux échos d’un même cri. Tous deux inscrivent dans l’art les stigmates de leur histoire personnelle et nationale. L’une, brisée par un accident et par l’amour, et l’autre, survivant d’un peuple meurtri par les Khmers rouges, sculptent la mémoire de leurpays à travers la couleur ou la laque.
Le corps souffrant comme langage artistique
Frida Kahlo est devenue, de son vivant, un symbole du Mexique à l’étranger par son originalité artistique, basée sur des éléments spécifiques et clairement identifiables de la culture mexicaine. En 1939, Kahlo se rend à Paris à la grande exposition sur le Mexique organisée par le gouvernement Lázaro Cárdenas à la galerie Renou et Pierre Colle. Mais elle est déçue par l’accueil réservé à ses œuvres : elle attendait un modeste one-woman-show. Parmi les oeuvres les plus emblématiques présentes dans cette exposition se trouve « The Two Fridas », un double autoportrait réalisé en 1939. Elle y illustre la souffrance de son divorce avec Diego Rivera en représentant deux versions de sa personne. L'une porte une robe blanche de style victorien tandis que l'autre est vêtue d'un habit traditionnel Tehuana. Les deux Fridas exposent leur coeur, sain pour la Frida mexicaine, blessé pour la Frida européenne. C'est une huile sur toile aujourd'hui exposée au Musée d'Art Moderne à Mexico City. Après sa mort, elle a continué à inspirer de nombreux artistes notamment dans la mode, comme Jean Paul Gautier avec sa robe noire corset multi-ceintures, pour son défilé prêt-à-porter printemps-été 1998.
Entre tradition et modernité : Theam Lim redonne vie à l’héritage khmer
Lim Muy Theam, plus connu sous le nom de Theam Lim, est un peintre et sculpteur cambodgien d'exception né en 1969 dans le sud du Cambodge. Il a vécu les bouleversements du régime des Khmers rouges. En 2010, il fonde la Theam's Gallery, où il forme de jeunes artisans, leur transmet son savoir-faire en peinture, sculpture et art de la laque. Son art se distingue par l'utilisation de la peinture polychrome sur panneaux laqués, inspirée des fresques religieuses des pagodes cambodgiennes. Ses œuvres, souvent présentées sous forme de diptyques ou triptyques, explorent des thèmes tels que la mémoire, l'identité et la résilience, rendant hommage à l'héritage culturel du Cambodge. Dans sa série intitulée « Songes », présentée au Sofitel Phnom Penh Phokeethra, Theam Lim explore l'ambiguïté entre réalité et abstraction. Les personnages, souvent flous et ambigus, créent une atmosphère de confusion.
À travers leurs œuvres, Frida Kahlo et Theam Lim transcendent la douleur individuelle pour créer un langage visuel universel.
Doris Monnerie, Julie Kheng
La culture de l'étranger
Venez vous imprégner des cultures mexicaine et cambodgienne.
La culture cambodgienne et la culture mexicaine sont toutes deux riches et diversifiées, chacune ayant ses propres traditions et richesses artistiques.
Le Cambodge, culture de l'Asie du Sud-Est
Cette culture est ancrée dans l’artisanat notamment sur le tissage d'étoffes. L’un d’eux est le kramas, écharpe à petits carreaux en soie ou en coton, portée pour des usages du quotidien. J’ai pu interviewer mon entourage cambodgien qui m’a renseignée sur la place des tissus au sein de la culture cambodgienne,« Tu utilises un tissu délicat avec un beau motif pour qu'au final, il soit utilisé comme un chiffon » me disent-ils en riant. Le deuxième est le Hol, utilisé comme vêtement inférieur, pour des cérémonies religieuses ou importantes comme les mariagesr. Comme motif, on peut retrouver le umduol, la fleur nationale du Cambodge.
Sur le drapeau du pays, on peut distinguer un temple, c’est Angkor Wat, l’un des principaux sites archéologiques d’Asie du Sud-Est. Sur les murs, tout au long du temple, sont représentées des danseuses d’Apsara. « Si tu prêtes plus attention aux murs du temple, tu vas remarquer que toutes les apsaras sont différentes ». Les danseuses apsara sont associées à la danse traditionnelle du Royaume du Cambodge. La danse traditionnelle khmère a pour but de divertir mais aussi de faire passer un message ou une histoire.
La nourriture a une place importante, comme par exemple le amok (curry de poisson cambodgien), c’est un plat servi dans une feuille de bananier pliée en forme de bol, considéré comme un plat national souvent mangé lors de grandes fêtes telles que le Nouvel An cambodgien. Elle est traditionnellement servie avec un accompagnement de riz au jasmin.« C’est le plat qui représente le plus le Cambodge. Tu ne peux pas passer à côté, tu es obligée d’y gouter ».
Le Mexique, une culture d'Amérique du Sud
Nous nous sommes rendues pour vous dans un restaurant caennais situé à seulement quelques minutes du lycée : le MOLA . Ce dernier propose une cuisine mexicaine authentique avec des tacos composés de leurs reconnaissables tortillas de maïs ! L’origine du tacos remonte à l’époque précolombienne, ce qui témoigne de la dimension culturelle de cet aliment . Ce plat typique est généralement composé d’une tortilla de maïs garnie de viande, oignon, coriandre fraîche et de sauce. Nous nous sommes régalées avec les tacos « barbacoa » et « chorizo » , le goût est vraiment au rendez vous ! Petite particularité du MOLA : pour manger on utilise ses mains et rien d’autre. Jusqu'aux années 1960, les tacos étaient pratiquement inconnus en dehors du Mexique et de ses anciens territoires du sud-ouest des États-Unis. Néanmoins ce plat a connu un essor important et a su s’installer dans nos quotidiens. Après nous être restaurées, le gérant nous confie : « J’ai d’abord travaillé dans de nombreux restaurants étoilés avant de m’installer à Caen pour proposer une cuisine à base de produits frais et de qualité » .
Au Mexique, les couleurs ont une importance capitale, notamment dans les fêtes telle que el dia de los muertos (le jour des morts), événement culturel très important pour le pays dédié à l’hommage aux morts. Ces festivités ont vu le jour il y a plus de 3000 ans et figurent encore aujourd'hui comme une des fêtes les plus emblématiques du Mexique.
Doris Saint-Hilaire--Monnerie, Julie Kheng
L'éducation en Ukraine
En Ukraine, la guerre entre dans sa quatrième année. Sur le terrain, les combats se poursuivent et l'accès à l'éducation des enfants ukrainiens se dégrade.
Depuis la pandémie du COVID-19, les jeunes Ukrainiens ont vu leur accès à l’éducation profondément bouleversé, entre écoles détruites, exil et apprentissage dans des conditions inadaptées.
Deux millions d'Ukrainiens ont vu leur école fermer.
L'impact de la guerre
Pour les enfants restés en Ukraine, le quotidien est traumatisant. L'Agence des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) estime qu'un enfant proche des lignes de front, c'est-à-dire jusqu'à 50 kilomètres, a passé environ 7 mois sous terre depuis le début de la guerre. Ils font face à un stress constant qui engendre des troubles du sommeil, du comportement et de la communication. Certains élèves, âgés de 10 à 12 ans, sont mêmes incapables de lire et écrire.
Maryna Kumeda, journaliste franco-ukrainienne, a répondu à nos questions concernant l'impact de la guerre sur l'éducation des enfants ukrainiens. Elle nous affirme :« La situation est désastreuse pour les enfants qui ont une qualité d'enseignement complètement dégradée, une socialisation difficile, tout ça dans le contexte de menaces permanentes ».
Une enfance bouleversée
En raison de la pandémie puis du conflit, la scolarité des enfants ukrainiens dans les zones en guerre a été interrompue pendant plus de quatre ans, entraînant des retards importants dans leurs apprentissages. Depuis l'offensive russe, près d'un tiers des établissements scolaires du pays ont été endommagés. Un enfant sur trois a quitté le pays pour se réfugier dans un pays voisin mais beaucoup d'entre eux ne sont pas inscrits dans les écoles de leur pays d'accueil.
Les écoles souterraines
Une mesure existe : les écoles souterraines, des établissements construits ou aménagés sous terre et résistants aux bombardements. L'apprentissage en présentiel est essentiel pour rattraper le retard accumulé après des années de déscolarisation et ces écoles permettent d'étudier et socialiser en sécurité, à l'abri des menaces. A Kharkiv, ville de l'Est de l'Ukraine touchée par des bombardements constants, il existe deux écoles souterraines. Maryna Kumeda s'y est rendue et a pu observer que l'enseignement en ligne, en plus d'empêcher la socialisation des enfants, n'améliore pas la sécurité de ceux-ci. Ils sont en effet contraints de se rendre dans des abris près de leur domicile pas toujours adaptés. De plus, les problèmes techniques sont nombreux et ces enfants sont privés d'interactions sociales. Ces nouvelles structures ne permettent en aucun cas de répondre aux besoins de l'Ukraine en matière d'éducation mais représentent une lueur d'espoir en offrant aux enfants un lieu sécurisant pour apprendre et se retrouver.
Iléna Pasquier, Sixtine Bureau
Le rif marocain
Entres paysages surprenants, traditions et histoire.
Le Maroc, pays débordant d’histoire, n’est pas seulement doté de paysages désertiques et de villes touristiques comme Marrakech. Bien que certains clichés associent le pays uniquement à la chaleur, à la pauvreté ou aux déserts peuplés de chameaux, la réalité est bien plus nuancée.
Le Rif marocain : une terre méconnue du Nord
Le Rif marocain (en arabe « ar-Rif », qui signifie la campagne) est une région montagneuse du nord du Maroc. Elle s’étend le long de la Méditerranée, de Tanger à la frontière algérienne et englobe des villes comme Al Hoceima, Nador ou encore Chefchaouen.
Cette région se distingue par ses paysages verdoyants, ses chaînes montagneuses escarpées et son climat tempéré, bien loin des idées reçues. La langue rifaine (ou tarifit), issue de la famille des langues berbères, y est toujours largement parlée, témoignant de la richesse culturelle locale.
Une histoire marquée par les conflits et les résistances
Pour comprendre le Rif, il est essentiel de connaître les conflits qui l’ont façonné. Dès le XVe siècle, la région subit des assauts espagnols et portugais sur ses côtes. Puis, en mars 1912, la France signe un accord colonial qui confie le nord du pays – dont le Rif – à l’Espagne.
Cette occupation a laissé des traces, visibles encore aujourd’hui dans l’architecture locale, notamment dans les portes et les façades des maisons aux influences andalouses. Le Rif fut aussi le siège de la célèbre guerre du Rif (1921-1926), avec la résistance menée par Abdelkrim El Khattabi, figure emblématique de la lutte anti-coloniale.
Une culture et une identité fortes
Au-delà des paysages, le Rif est un territoire à l'identité forte. Sa population, majoritairement amazigh (berbère), a su préserver ses traditions, sa langue et ses coutumes malgré les épreuves de l’histoire. La musique rifaine, les tenues traditionnelles et la cuisine locale en sont autant d’expressions.
Le Maroc dans sa diversité : d’Ifrane au Rif
À l’image d’Ifrane – surnommée la « petite Suisse du Maroc » en raison de son architecture européenne et de ses paysages enneigés – le pays offre une diversité géographique et culturelle exceptionnelle. Des dunes du Sahara aux forêts du Rif, le Maroc est loin de se résumer à une carte postale figée.
Chefchaouen : la ville bleue du Nord
Impossible de parler du Rif sans évoquer Chefchaouen, aussi appelée « la ville bleue ». Située dans les montagnes du Rif, cette ville est célèbre pour ses ruelles peintes en bleu, ses maisons blanches et ses vues panoramiques incroyables.
Fondée au XVe siècle, Chefchaouen a longtemps été un refuge pour les populations andalouses expulsées d’Espagne. Aujourd’hui, c’est l’une des destinations les plus photogéniques et paisibles du Maroc, très prisée des touristes mais aussi appréciée pour son authenticité.
La ville est aussi un centre artisanal important, notamment pour les textiles, la poterie et l'art. Elle réussit à allier patrimoine culturel et dynamisme touristique, tout en gardant son âme rifaine bien vivante.
Louane Zraïra
Metallica et All Within My Hands : quand la musique devient un acte de générosité
Metallica enflamme Los Angeles : Un concert légendaire au nom de la solidarité.
L'association All Within My Hands (AWMH) est une organisation philanthropique à but non lucratif créée en 2017 par les membres et la direction du groupe de musique Metallica. Elle est dédiée à la création de communautés durables en soutenant l'éducation professionnelle, la lutte contre la faim et d'autres services locaux essentiels.
Le métal et les préjugés
Quand on parle de métal, les personnes peu exposées à ce genre de musique pensent souvent aux différents stéréotypes des « métalleux ». Beaucoup les voient comme des barbus aux cheveux longs, fortement alcoolisés. Pour Antoine, élève de première à Sainte-Marie « on dirait des motards américains qui sortent d'un bar dans le désert ». Mais cependant, derrière des a-priori, les Metalheads cachent derrière leur allure d'hommes forts et imperturbables, un coeur tendre et plein de bonnes intentions.
L'impact de AWMH
Depuis sa création, All Within My Hands a eu un impact significatif dans plusieurs domaines, comme dans l'éducation professionnelle avec Metallica Scholars. Cette initiative, lancée en partenariat avec l'American Association of Community Colleges (AACC), a octroyé 10 millions de dollars en faveur de la formation professionnelle. En collaboration avec des organisations telles que Feeding America, World Central Kitchen et The Farmlink Project, AWMH a intensifié son soutien aux banques alimentaires locales, notamment à travers des événements comme le Day of Service, un événement annuel où les employés de l'organisation, les bénévoles et d'autres participants se rassemblent pour consacrer une journée à des actions de service communautaire. L'objectif de cet événement est de soutenir des causes sociales et des projets caritatifs dans le monde entier, et le Month of Giving. Ainsi, sur les 15 millions de dollars récoltés, 8,2 millions ont été distribués à des programmes d’enseignement professionnel et technique, plus de 3,6 millions de dollars pour lutter contre l’insécurité alimentaire.
L'association a soutenu également des efforts de secours en cas de catastrophes naturelles, en partenariat avec Direct Relief, pour fournir des fonds et des ressources nécessaires lors de crises. Ce soutien a permis une aide rapide et concrète aux victimes.
Le Helping Hands Concert and Auction
Parmi les événements phares organisés par AWMH, le Helping Hands Concert & Auction occupe une place centrale. Ce concert-bénéfice unique combine performances musicales et enchères pour collecter des fonds au profit de la fondation.
Le 13 décembre 2024, Metallica a organisé la quatrième édition du Helping Hands Concert au YouTube Theater à Los Angeles. Présenté par Jimmy Kimmel, l'événement a réuni des invités prestigieux tels que Sammy Hagar, Michael Anthony, Joe Satriani et Kenny Aronoff. Le groupe a offert un set acoustique de cinq morceaux, incluant une interprétation de « Low Man’s Lyric » jouée pour la première fois depuis 1998, suivi d'un set électrique où le bassiste de Pearl Jam, Jeff Ament, les a rejoints pour « Hit The Lights ». La soirée s'est conclue par une interprétation magistrale de « Master of Puppets », un succès.
Baptiste Delugeau,
Martin Grandcollot
Un lycéen crée des vêtements
4DAKULTURE est une marque de vêtements créée par un lycéen de Saint-Marie. Hadrien Bridenne, actuellement en classe de première générale. Après avoir édité son premier manga (GOLF WAR) à seulement 16 ans, il a décidé d'utiliser ses talents pour créer ses propres t-shirts. Pour l’instant, il a réalisé 5 modèles différents, tous made in France, entièrement en coton et confectionnés dans un atelier à Caen.
Une Inspiration culturelle unique
Hadrien propose sa collection de T-shirts en deux couleurs, blanc et noir. Le jeune homme privilégiedes designs sobres et unisexes, pour qu'ils puissent convenir à tout type de profils. Ses T-shirts portent le nom de la marque 4DAKULTURE, qui veut dire « pour la culture ». Le jeune créatif explique le choix de ce nom « Pour la culture, c’est une référence à la culture hip-hop américaine et notamment au groupe de musique des Migos et à leur slogan « for da culture ». Ça signifie que tout leur art est uniquement dédié à l’enrichissement culturel. Et c’est ce qui m’inspire quand je crée, parce que j’aime beaucoup m’inspirer de diverses sources culturelles comme le cinéma, la BD, les musées ou encore l’architecture. C’est donc pour ça que j’ai choisi le nom 4DAKULTURE ».
Le prochain chapitre de 4DAKULTURE
Le jeune artiste ne va pas s’arrêter là pour sa marque de vêtements. Il a comme projet de sortir d'autres designs et de développer sa marque pour qu'elle propose plus de types de vêtements. Il travaille actuellement pour sortir des pulls à capuche et d'autres T-shirts, cette fois-ci non pas floqués, mais brodés. Ils seront toujours faits à Caen dans le même atelier, qui les fait à la main avec du coton écoresponsable. Il aimerait bien sortir cette nouvelle collection pour le printemps.
C'est également le cas pour ses talents littéraires, car le jeune Caennais est actuellement en pleine création d'un autre livre totalement inédit, inspiré du célèbre dessin animé SamSam. Ce projet sera un comics cette fois-ci, car son but est de changer de style graphique et de dessin.
Alexis Chauvet,
Marius Reussard Rayer
Un Millénaire de Caen réussi ?
Caen a mille ans. La ville, fondée par Guillaume le Conquérant, célèbre son histoire et son patrimoine exceptionnels.
Le Millénaire de Caen 2025, célébrant les 1000 ans de la ville, a débuté le 20 mars 2025 avec une série d'événements marquants qui célèbrent l’histoire, le patrimoine et les personnalités de la ville de Caen. De nombreuses manifestations auront lieu dans l'agglomération et ses alentours tout au long de l'année 2025.
Une soirée d'ouverture grandiose
L'inauguration des festivités a été particulièrement remarquée, avec des projections monumentales sur les remparts du château et des spectacles pyrotechniques, offrant une expérience immersive aux spectateurs. Les retours du public sont très positifs, de nombreux participants exprimant leur enthousiasme sur les réseaux sociaux et saluant la qualité des animations proposées.
À la découverte de l'histoire de Caen
Les Journées de l'Histoire, organisées du 21 au 28 mars, ont rencontré un vif succès, attirant 100 000 personnes sur les premières journées. Le public est en effet venu nombreux, intéressé par les conférences et les expositions retraçant l'évolution de la ville de 1025 à 2025. Des artistes, des scientifiques, des personnalités de la région ont mis en valeur les spécificités de la ville dans des domaines comme la culture, et l’histoire notamment.
La réouverture du château
La réouverture officielle du Château de Caen s'est tenue le 20 mars 2025, marquant le début des festivités du Millénaire. L'objectif principal était de transformer le château en un grand parc urbain et un espace culturel vivant. Le parking se trouvant dans le château a été supprimé pour laisser place à de grands espaces verts et des aménagements pour qu' enfants et adultes puissent y trouver amusement et repos.
Ce projet a été porté par la région Normandie, l'État et le département du Calvados. Les principaux enjeux de la réouverture du château sont à la fois la conservation et la pérennisation du patrimoine historique du site, sa réappropriation par les habitants de Caen et le développement de l’attractivité touristique et culturelle du château.
Les paris pris par le département sont pour l’instant tenus avec une augmentation des espaces verts à 75 % de la surface intra-muros, la création d'un nouvel espace d’accueil de 700 m².
Et la suite ?
De nombreux autres événements sont prévus, notamment une exposition exceptionnelle intitulée « Les Mille Ans de Caen » à l'Abbaye-aux-Hommes, à découvrir du 31 mars au 11 mai 2025.
Pour suivre l'actualité du Millénaire et consulter le programme complet des festivités, il est recommandé de visiter le site officiel de l'événement.
https://www.millenairecaen2025.fr/fr
Marius Reussard--Rayer,
Alexis Chauvet
Le retour du cinéma français : un retour inattendu
La France passe devant les États-Unis.
Cette année, les films français ont particulièrement attiré le public, atteignant une part de marché de 44,4 % en 2024, le plus haut niveau depuis 15 ans.
Une évolution croissante
En 2024, le cinéma français a enregistré 181,1 millions d’entrées. Cette progression fait de la France une exception mondiale dans le contexte post-pandémique avec une fréquentation en recul de seulement 12,8 % par rapport à avant la crise, un chiffre qui se réduit à 4 % les derniers mois.
En janvier 2025, cette dynamique s’est maintenue avec 15,25 millions d’entrées, soit une légère hausse de 0,8 % par rapport à janvier 2024. On observe donc une croissance constante de la fréquentation des salles
Un record
Cette performance est soutenue par des productions locales qui surpassent les blockbusters internationaux. Par exemple, une comédie menée par un duo bien en place et une adaptation du Comte de Monte-Cristo ont attiré plus de spectateurs que Vice Versa 2 de Disney et Pixar, un film américains pourtant très attendu par le public.
En 2024, le cinéma français a été marqué par la sortie de plusieurs films notables qui ont attiré une large audience :
Le Comte de Monte-Cristo
Cette adaptation du roman d’Alexandre Dumas a rencontré un franc succès en France. Elle a attiré plus de spectateurs que certains films américains de grande production, démontrant l’adhésion du public français aux productions nationales. Elle a été aussi demandée en diffusion aux États-Unis.
Un P’tit Truc en plus
Réalisée par l’humoriste Artus, cette comédie a connu un démarrage exceptionnel, recréant le succès de films comme Bienvenue chez les Ch’tis. Le film a franchi la barre des 8 millions d’entrées, devenant ainsi le plus grand succès au box-office français de ces dix dernières années.
Emilia Pérez
Dirigé par Jacques Audiard, Emilia Perez est un drame musical qui raconte l’histoire d’un chef de cartel mexicain en transition de genre. Le film a été salué à l’international pour son sujet audacieux. Il a également été encensé pour ses performances d’acteurs et ses influences musicales, mêlant sonorités latino-américaines et lyriques.
L’Amour Ouf
Cette comédie dramatique a occupé le top du classement en termes d’entrées en octobre 2024, attirant un public majoritairement jeune et occasionnel.
En 2024, le public du cinéma français était majoritairement adulte, urbain et régulier.Pourtant, L’Amour Ouf a attiré un public plus jeune et occasionnel, tandis qu’Un P’tit Truc en Plus a rassemblé un large éventail de spectateurs. Le Comte de Monte-Cristo a également connu un grand succès, confirmant l’attrait du public pour les grands récits historiques. Avec une fréquentation des salles en augmentation, le cinéma français se démarque et parvient à rivaliser avec les productions internationales.
Grâce à une offre variée et de qualité, il cherche à élargir son audience et à séduire de nouveaux spectateurs.
Louise Noirez
L'intelligence artificielle, un danger pour le futur ?
Triche, créativité, apprentissage... ChatGPT change t-il véritablement la façon de travailler chez les jeunes, est-ce un outil de génie ou de facilité trompeuse ?
ChatGPT est le modèle d'intelligence artificielle le plus connu et développé par OpenAI, une entreprise de recherche et développement en Intelligence Artificielle basée à San Francisco. Son objectif est de créer des intelligences artificielles avancées qui bénéficient à l'humanité. Elle propose également une API (interface de programmation d'application) permettant aux développeurs de créer des bots (agents logiciels) capables d'effectuer des tâches complexes. Cette interface utilise l'intelligence artificielle pour comprendre et générer du texte en langage naturel, comme si on parlait à une personne. Elle peut répondre à des questions, aider à des devoirs, écrire des textes créatifs, traduire des phrases, discuter de sujets variés et même coder. L'objectif est de simuler une conversation fluide tout en fournissant des informations utiles et pertinentes.
Des avancées technologiques impressionnantes
Aujourd’hui, l'IA continue d’évoluer, notamment avec les modèles génératifs comme GPT-4 et Sonnet3.1, qui peuvent produire du texte, des images et même du code de manière impressionnante. Ces modèles ont ouvert la voie à des applications dans des domaines aussi variés que la rédaction automatique, l’éducation, le service client, la création artistique et bien plus encore. Le lancement de ChatGPT en 2022, par OpenAI, illustre cette avancée en proposant un modèle capable de mener des conversations fluides et d’assister les utilisateurs dans une multitude de tâches. Cette évolution est rendue possible par les avancées dans l’apprentissage automatique et le traitement du langage naturel.
En résumé, l’histoire de l’IA est un parcours marqué par des étapes décisives. Les bases théoriques en ont été posées par Turing dans les années 1940. Les premières expérimentations avec des systèmes symboliques ont eu lieu lors des décennies 1950-1970. Ces avancées ont été interrompues par des périodes de stagnation. A partir des années 1980, les choses se sont accélérées avec l’émergence de l’apprentissage automatique et du deep learning. La révolution des IA génératives est aujourd'hui d'actualité. L’intelligence artificielle continue donc de se transformer et de trouver de nouvelles applications, mais elle soulève aussi des questions importantes concernant l’éthique, la sécurité et son impact sur la société.
Un atout pour l'amélioration de la productivité
L'IA a le potentiel de transformer la manière dont les entreprises, les gouvernements et même les particuliers accomplissent leurs tâches quotidiennes. L'IA permet d'automatiser des tâches banales ou répétitives, comme la gestion des données, la comptabilité ou le service client. Cela libère du temps pour les travailleurs, qui peuvent se concentrer sur des tâches plus créatives ou stratégiques.
Dans des secteurs comme la logistique, la finance ou la production, l'IA aide à optimiser les chaînes d'approvisionnement, les processus de fabrication, et à réduire les coûts. Par exemple, des algorithmes peuvent anticiper les demandes des consommateurs ou optimiser les itinéraires de livraison.
Grâce à l'analyse de grandes quantités de données (appelées « big data »), l'IA permet de dégager des tendances et des informations pertinentes pour prendre des décisions plus éclairées. Cela concerne des domaines variés comme la gestion des risques financiers, les prévisions économiques ou la stratégie d'entreprise.
L'IA permet aussi de créer des expériences personnalisées, que ce soit dans le marketing (recommandations de produits) ou l'éducation (contenus adaptés à l'élève). Cette personnalisation améliore la satisfaction des utilisateurs tout en augmentant l'efficacité des services proposés.
Le domaine de la cybersécurité
L'intelligence artificielle dans la cybersécurité peut travailler avec les énormes bases de données que la plupart des entreprises de cybersécurité maintiennent pour rechercher les attaques de virus. La technologie est également adoptée par les sociétés d'antivirus afin de fournir un moyen proactif de lutter contre les cyberattaques.
Grâce à la grande quantité de données disponibles sur les types de cyberattaques, les logiciels malveillants et les vecteurs d'attaque, l'intelligence artificielle peut être entraînée à tirer des conclusions. Les entreprises peuvent ainsi déployer des solutions d'IA qui surveillent en permanence le réseau à la recherche d'activités suspectes. S'il détecte une activité inhabituelle, l'algorithme peut immédiatement fermer la vulnérabilité ou avertir les responsables du problème. Cela permet de réduire le temps nécessaire à la résolution du problème et de minimiser les risques et la perte d'informations.
En outre, les cibles hautement prioritaires, telles que les cyberattaques de longue haleine contre des multinationales, peuvent être détectées plus tôt grâce aux solutions d'intelligence artificielle. L'IA surveille activement les réseaux pour détecter les activités malveillantes et permet à l'entreprise de détecter une attaque beaucoup plus tôt. C'est important pour réduire les dommages et protéger l'entreprise contre les pertes financières et les violations de données.
L' IA et les transports
Les voitures à conduite autonome changeront fondamentalement la façon dont les activités importantes sur le plan social et économique, telles que le transport routier, sont actuellement organisées, tant pour les particuliers que pour les entreprises. L'organisation des villes va également changer de manière significative et la conduite autonome permettra de réduire, voire d'éliminer, les embouteillages, d'éviter les problèmes de stationnement et même de réduire la pollution.
Cet objectif sera atteint non seulement par l'utilisation de l'intelligence artificielle dans les véhicules, mais aussi par le développement d'autres technologies telles que l'internet des objets et le big data dans les villes intelligentes, afin de rendre les villes plus utilisables pour les personnes et de ne pas les organiser d'une manière qui privilégie les véhicules au détriment d'autres activités sociales. Il est également important de souligner que tous ces progrès technologiques se produisent à un rythme effréné, car les investissements réalisés par les entreprises et les institutions sont énormes et, de ce point de vue, ils améliorent non seulement la vie des gens, mais aussi les opportunités commerciales qui en découlent.
Le domaine du marketing
Le secteur du marketing bénéficiera de l'intelligence artificielle de deux manières principales : d'abord, par la personnalisation des messages et ensuite, par un meilleur ciblage. D'autres avantages moins importants, tels que l'automatisation intelligente et les outils basés sur l'intelligence artificielle, sont déjà en place et en cours de mise en œuvre.
Les solutions marketing d'intelligence artificielle peuvent également déterminer les messages les plus efficaces pour une entreprise en fonction des préférences des clients. Par exemple, si un client commande une paire de chaussures, l'algorithme peut envoyer des messages sur des produits similaires, augmentant ainsi la probabilité que le client achète un autre produit.
Les utilisations dangereuses de l'IA
Les crimes les plus effrayants, comme les « robots cambrioleurs » s'introduisant dans votre appartement, ne sont pas forcément les applications de l'IA plus dangereuses, car ils peuvent facilement être déjoués et touchent en fait peu de monde.
À l'inverse, les fausses images générées par des bots ont la capacité à ruiner la réputation d'une personne connue ou à exercer un chantage. Difficiles à combattre, ces « deepfakes » peuvent causer un tort économique et social considérable. En effet, les fausses vidéos peuvent usurper l'identité d'une personne en lui faisant dire ou faire des choses qu'elle n'a jamais dites ou faites, dans le but de demander un accès à des données sécurisées, de manipuler l'opinion ou de nuire à la réputation de quelqu'un. Ces vidéos truquées sont quasiment indétectables. L'IA permet aussi le piratage de voitures autonomes et donc de s’emparer des commandes pour s'en servir comme d'une arme (par exemple perpétrer une attaque terroriste, provoquer un accident, etc). Hameçonnage sur mesure : générer des messages personnalisés et automatisés afin d'augmenter l'efficacité du phishing visant à collecter des informations sécurisées ou installer des logiciels malveillants.
Le piratage des systèmes contrôlés par l'IA vise à perturber les infrastructures en causant par exemple une panne d'électricité généralisée, un engorgement du trafic ou la rupture de la logistique alimentaire. L'IA est également utilisée pour exercer du chantage à grande échelle. Il s'agit de recueillir des données personnelles afin d'envoyer des messages de menace automatisés. L'IA pourrait aussi être dans le futur employée pour générer de fausses preuves. De fausses informations sont de plus générées par IA. Des articles de propagande sont ainsi rédigés en ayant l'air d'être émis par une source fiable.
Les jeunes et l'IA
Aujourd'hui, la relation entre les jeunes et l'IA est assez fascinante et complexe. Les jeunes générations, souvent plus à l'aise avec la technologie et l'innovation, utilisent l'IA de manière variée. Même si selon l'Ipsos plus d’un Français sur deux (55 %) déclare désormais connaître et savoir ce qu’est l'IA et 83 % des Français en ont entendu parler, ChatGPT est surtout connu par les plus jeunes (72 % des moins de 35 ans voient bien de quoi il s’agit), les cadres (83 %) et les personnes ayant un diplôme supérieur au bac (67 %). Cela nous montre donc que les données les plus élevées touchent principalement les moins de 35 ans, ce qui montre réellement la puissance du lien entre les jeunes et l'intelligence artificielle qu'ils utilisent avec facilité.
Santé mentale : entre risques et opportunités
L'impact de l'IA sur la santé mentale, notamment celle des jeunes, devient un problème majeur au fur et à mesure que l'IA se démocratise dans notre société. L'apparition des deepfakes augmente les risques de cyberharcèlement, ce qui engendre des conséquences sur la vie des victimes comme que la dépression ou la perte de confiance en soi. En effet, à cause des IA, la publication de contenu visant à rabaisser une personne est devenu beaucoup plus facile ; les deepfakes permettent de faire croire qu'une personne a fait quelque chose de mal ou de dégradant.
Le futur de l'IA
Avec l’essor des IA génératives comme ChatGPT et MidJourney, l’intelligence artificielle connaît un véritable essor dans le monde entier. Cette technologie ouvre de nouvelles perspectives et pourrait améliorer l’économie mondiale en décuplant la productivité des entreprises et permettre de meilleurs conditions de vie aux personnes dans le besoin et dont les travaux sont pénibles.
Nous ne sommes qu'au début de l'histoire de l'IA, le futur sera marqué par sa supériorité et son développement croissant par rapport aux Hommes, c'est le début d'une nouvelle ère.
Pierre Angot,
Louis Cussac
La nuit du code
Un évènement nouveau au sein du lycée Sainte-Marie.
La nuit du code existe depuis 2016, c'est l'opportunité pour les élèves du monde entier de partager un moment convivial, dépassant les frontières.
Une nouveauté à Sainte-Marie
Cette année 2025 marquera une nouveauté majeure et innovante dans les événements proposés au lycée Sainte-Marie. Effectivement, l'établissement s'apprête à participer pour la première fois à la 9ème édition de la Nuit du Code, un concours international de codage et de développement en Scratch ou Python selon la classe et les spécialités. Tous les établissements scolaires, en France ou dans le reste du monde, peuvent participer. L’événement aura lieu par exemple, au lycée français international de Tokyo. Les catégories vont du collège aux études supérieures, en passant par le lycée. Ainsi, scratch est réservé aux collégiens et aux lycéens ne suivant pas la spécialité NSI (Numérique et Sciences Informatiques), tandis que le python est uniquement réservé aux élèves de spécialité NSI et aux étudiants post-bac.
Un marathon numérique
Le marathon consiste en la conception d'un jeu vidéo. Il s'agit, tout en respectant un cahier des charges précis, de réaliser le jeu en seulement six heures et en utilisant des outils fournis comme des tutoriels, des documents, des ressources et des supports divers. La Nuit du code se déroule forcément la nuit ? Non, heureusement. Chaque établissement organise sa Nuit du code en fonction de ses ressources et de ses contraintes. Le matin, l'après-midi, le soir, en semaine, le week-end, c'est selon la disponibilité et l'envie de chaque lycée.
Une opportunité ludique et valorisante
Pour Jean-Damien Leroy, professeur de mathématiques et enseignant de la spécialité NSI à Sainte-Marie et organisateur de l'événement au sein du lycée, la Nuit du Code est une belle opportunité pour les lycéens : « Ça peut être très, très motivant pour les élèves du fait que ce soit ludique et ça va leur plaire de programmer des jeux ». Les équipes sont constituées de deux à trois membres qui devront bien fonctionner ensemble et entretenir un véritable esprit d'équipe et une cohésion à toute épreuve pour performer et espérer décrocher une place parmi les meilleurs participants, un espoir qui est évidemment partagé par son organisateur. « Si on est vraiment en finale internationale, il est possible qu'on aille cherché une récompense à Tokyo », déclare M. Leroy.
Des défis logistiques à surmonter
Cependant, face à l'enthousiasme déclenché par le projet, un défi logistique s'impose. « Il y aura beaucoup plus de candidats que de places disponibles », précise M. Leroy, une contrainte qui ne fait qu'entraîner l'engagement des élèves vers le projet. De plus, pour garantir le bon déroulement des événements dans une ambiance conviviale et compétitive, une sélection sera organisée pour désigner les plus motivés et compétents. L'objectif est bien sûr de s'amuser avant tout, mais pour maintenir l'espoir de gagner, il faut être prêt. Finalement, le lycée joue un rôle essentiel dans l'organisation et la mise en place de cette compétition, en plus de fournir l'infrastructure nécessaire au bon déroulement de l'événement, le lycée assure de quoi nourrir les participants tout au long de la nuit.
Un pas vers l'avenir
Finalement, cette première participation peut être le début d'une toute nouvelle tradition au sein de notre lycée. M. Leroy n'a aucun doute. Quand on lui demande s'il envisage de reconduire l'expérience en cas de succès, il répond : « Oh… oui ».
Mathéo Déposé
Le cancer des ovaires, de nouveaux traitements porteurs d'espoirs
Aujourd'hui, le cancer des ovaires touche plus de 5 000 femmes par an en France. Ainsi il est le 7ème cancer de la femme le plus répandu et se manifeste dans la plupart des cas après la ménopause, à partir de 65 ans, et est découvert bien trop tard. Cependant, de nouveaux traitements sont en cours de recherches afin d'améliorer la guérison de cette maladie.
Le cancer est une maladie bien connue des Français chez lesquels la proportion de malades augmente chaque année. Il se caractérise par la multiplication incontrôlée de cellules tumorales, non repérées par le système immunitaire. Dès lors, des amas de cellules se forment et se propagent dans l'organisme, ce sont les métastases.
Bien souvent, ce sont les symptômes qui permettent de détecter la présence de la maladie. Or pour les patientes atteintes du cancer des ovaires, les symptômes ne se manifestent bien souvent qu'à un stade avancé, au travers de troubles digestifs, gynécologiques ou respiratoires. Il existe des facteurs génétiques et environnementaux qui augmentent le risque de cancer, comme le tabac ou les produits chimiques.
Comment guérir du cancer ?
Lorsque le stade n'est pas trop avancé et qu'il n'y a pas de métastases, il est possible d'opérer localement et d’effectuer une ablation des ovaires. Par la suite, la radiothérapie est envisageable pour traiter localement. Or cette méthode présente de lourds inconvénients, comme l'irradiation des cellules saines alentour, notamment celles de la peau ou de la moelle osseuse qui sont essentielles au bon fonctionnement du corps. Dans la plupart des cas, la méthode préconisée est celle de la chimiothérapie qui, cette fois, induit d'importants effets secondaires, comme des nausées très récurrentes, une perte d'appétit ou de la fatigue.
Une recherche qui avance
De nombreuses études sont faites depuis plusieurs années afin de limiter le développement de ce cancer et alléger le quotidien des patientes. L'étude RAMP 201, dirigée par l'Institute of Cancer Research de Londres a ainsi permis de découvrir un nouveau traitement offrant de l'espoir pour les femmes atteintes. Ce nouveau traitement se présente sous forme d'une combinaison de deux médiatement, l'avutometinib et la defactinib. Ces deux molécules sont capables de bloquer les signaux nécessaires au développement des cellules cancéreuses. Ce traitement s'adresse surtout aux patientes atteintes d'un cancer séreux de bas grade, un cancer qui se développe lentement mais qui répond rarement aux différents traitements tels que la chimiothérapie et hormonothérapie.
Des résultats prometteurs
Les résultats de cette étude ont révélé que ce traitement a été efficace chez 31 % des participantes contre une efficacité entre 0 et 10 % pour la chimiothérapie ou l'hormonothérapie. Il a été également constaté que cette combinaison médicamenteuse était d'autant plus efficace chez les patientes présentant une mutation sur le gène KRAS. Cette mutation est impliquée dans près de 30 % des cancers et stimule la croissance des cellules cancéreuses. Les tumeurs causées par cette mutation restent difficiles à traiter et répondent également très peu à la chimiothérapie. Ainsi ce nouveau traitement pourrait donc être révolutionnaire pour ces femmes malades car les résultats ont montré une efficacité de 44 % chez ces dernières. Cette étude n'est pas la seule à redonner de l'espoir, c'est aussi le cas des avancées en matière d'immunothérapie
Une technique révolutionnaire
L’immunothérapie est une technique qui vise à renforcer le système immunitaire ou bien à rétablir sa capacité à combattre certaines cellules afin de faciliter la rémission et d'éviter la rechute. Il faut savoir, qu’à la surface des cellules, saines ou pathogènes, il existe des antigènes qui sont des marqueurs permettant d’identifier la cellule. Or, la cellule cancéreuse ayant été une cellule saine, leurs marqueurs sont très proches, permettant difficilement la différenciation entre les deux.
Cependant, la possibilité d’une différenciation ne suffit pas car il faut que le système immunitaire soit suffisamment puissant pour pouvoir éliminer les cellules pathogènes dont il est question. C’est ici qu’intervient l’immunothérapie qui apporte des anticorps, molécules originellement produites pas le corps mais qui sont ici dirigées de manière à répondre aux besoin de la patiente. Ils peuvent avoir pour but de créer un complexe « anticorps-antigène » repérable par les macrophages, procédant à la mort des pathogènes. Ces anticorps de synthèse ont donc la capacité de se lier à un type de protéine en particulier. La cible peut alors être différente des pathogènes en eux-mêmes, il est possible de créer des anticorps ayant la capacité de viser les protéines inhibant l’action de certaines cellules immunitaires.
Application aux cancers féminins
L’immunothérapie constitue alors un moyen plus que prometteur de complémenter la chimiothérapie ou la radiothérapie, en s'intéressant individuellement à chaque cancer et en combattant sa tolérance. Cela n'est pas seulement le cas pour le cancer de l'ovaire, mais aussi pour les autres cancers gynécologiques et celui du sein. Lorsque qu’une femme est prise en charge pour un cancer du sein, la présence de récepteurs hormonaux est testée. Le cancer est dit triple négatif si les récepteurs de l’œstrogène, la progestérone ne sont pas exprimés et celui de la prolifération cellulaire pas surexprimé. Dès lors, l’efficacité de la chimiothérapie baisse fortement. L’étude de chaque cancer rend alors les chances de survie beaucoup plus importantes pour les patientes. Ce traitement n’est cependant pas suffisant, il est accompagné par d’autres.
Cette combinaison est prometteuse c'est pourquoi elle est l'origine de tant d'espoirs.
Romane Maitre, Élisa Petiton,
Amélie Dumaine
Concours européen de statistiques
Un concours international ouvert aux jeunes étudiants.
Le concours de statistiques est un concours de mathématiques regroupant 19 pays de l’UE ainsi que l’Islande et le Liechtenstein. Ce concours est ouvert aux élèves de Première et de Terminale et a été proposé au sein de notre établissement par des professeurs de Sciences Économiques et Sociales ainsi que par M.Louvel, professeur de mathématiques à l'initiative du projet depuis 2 ans. Selon lui, 31 groupes ont été inscrits à Sainte-Marie (soit 75 élèves de 1ère ou Terminale) sur 420 équipes au niveau national. Les inscriptions pour le concours se sont déroulées du 14 octobre au 27 novembre 2024 minuit.
Déroulement du concours
Le concours est organisé par l’Institut National de la Statistiques et Études Économiques, le ministère de l’Éducation nationale, Eurostat, la Société française de statistique et la Cité de l’économie. Le concours est organisé en 3 parties. Premièrement, 3 QCM (Questions à Choix multiples) de 10 questions regroupent un test de compréhension de données, un test de connaissances statistiques et un test de lecture de publications statistiques.
La 1ère étape a commencé fin novembre 2024 et s'est terminé le 12 janvier 2025. Par la suite, 101 équipes seront qualifiées pour atteindre la 2ème étape.
Ensuite, cette 2ème étape consiste en un traitement de données sur Excel composé de 8 diapositives à partir de l’analyse de plusieurs tableurs Excel. La 2ème étape s'est déroulée du 15 janvier au 17 mars 2025. 13 équipes de Sainte-Marie ont été qualifiées pour la 2ème phase sur 101 équipes au niveau national.
Des lycéens récompensés
À l'issue de cette 2ème étape, 5 équipes ont été récompensées. Les récompenses distribuées sont des cartes cadeau multi-enseignes offertes par la Fondation La Science Statistique, des invitations à Citéco, la cité de l’économie, des publications de l'INSEE et de la Société française de statistique. Ces récompenses sont réservées aux 5 meilleures équipes de l'étape. Comme bénéfice à tirer de cette expérience : le travail d’équipe, l’autonomie ainsi que savoir analyser et synthétiser des donnés sont des capacités à tirer de ce concours.
Vers une finale internationale
Parmi ces 5 équipes, uniquement les 2 meilleures seront sélectionnées pour participer à l'étape européenne. La 3ème étape se déroule de mars à mai 2025 et consiste à produire une courte vidéo de 2 min sur un sujet imposé et en anglais.
Bon courage pour la fin de l'épreuve à tout les participants restants.
Mathieu Stephan, Louis Lefort
Troubles des comportements alimentaires : une autrice à succès témoigne.
« Au début, elle voulait seulement rétrécir un peu, pour se soustraire à cette emprise, et puis un jour elle avait voulu disparaître. » cette citation extraite du roman Jour sans faim, illustre parfaitement le mal-être ressenti par les jeunes filles atteinte de TCA.
C'est un trouble omniprésent et connu depuis longtemps, mais il n'est représenté que depuis peu. En effet, des artistes, des auteurs partagent leur vécu. C'est notamment le cas de l'auteure Delphine De Vigan qui a souffert d'anorexie et qui relate de l'histoire d'une jeune fille dans son livre Jours sans faim.
Jours sans faim est le premier roman de Delphine De Vigan paru en 2001 sous le pseudonyme Lou Delvig, pour ne pas heurter sa famille. il nous livre d'une jeune fille anorexique. On suit les premiers mois de son processus de guérison et l'évolution de sa relation avec son médecin mais aussi avec les autres patients qui peu à peu lui fontreprendre goût à la vie.
Nous avons eu le privilège de pouvoir interviewer l'autrice sur son roman Jour sans faim.
Comment vous est venue l'idée d'écrire votre histoire ?
J'ai moi-même vécu la même chose lorsque j'étais jeune et je me suis souvenue que durant mon hospitalisation, j'ai voulu témoigner de l'expérience du corps face à l'anorexie. On parle de maladie mentale mais il me semblait important de raconter ce qui pouvait se produire quand on est dans un état de dénutrition et l'impact que ça a dans la guérison. C'est seulement une quinzaine d'années plus tard que j'ai voulu raconter cela, mais en faire aussi un matériel littéraire. C'est-à-dire qu'on pouvait parler d'anorexie comme on pourrait d'une histoire d'amour.
L'envie de partager votre récit a-t-elle toujours été un projet ?
Pendant mon hospitalisation, j'écrivais souvent des lettres à mon médecin et il m'avait demandé si il pouvait les montrer à ses élèves à la fac de médecine. Et c'est un jour, sous la forme d'une blague, qu'il me dit : "« A quand le roman ? ». Mais c'est seulement des années plus tard que mon envie d'écrire m'a poussée à publier ce premier écrit.
Votre médecin a-t-il lu votre roman ?
Oui, je lui ai envoyé lorsqu'il a été publié. C'était pour moi une façon de lui rendre hommage et de le remercier de m'avoir sauvé la vie.
Votre expérience sur les TCA vous aide-t-elle dans votre quotidien ?
Les TCA sont une expérience très douloureuse et avant tout faite de souffrance. Ainsi après coup, cela m'a permis de me construire et je n'ai pas honte d'en parler. J'ai appris mieux me protéger de la vie et de moi-même. Et comme beaucoup d'expériences douloureuses, elles peuvent contenir une part d'enseignement.
Quel ressenti avez-vous quand vous voyez l'impact que les TCA ont sur les jeunes d'aujourd'hui ?
« Cela me rend triste parce que je sais que l'anorexie et les TCA sont une prison : c'est une privation de liberté. Pour l'avoir vécu, je sais quelles souffrances se cachent derrière et cela m'attriste. Cette amplification est sûrement du à l'anxiété actuelle que subissent les jeunes. Il y a aussi cette augmentation des réseaux sociaux qui peut faire presque figure de propagande. Il me semble de plus en plus important de limiter ces contenus qui profitent de la fragilité de certains âges pour entraîner des jeunes gens dans des spirales dont ils ignorent les conséquences ».
Avez-vous des conseils à leur donner ?
« Le principal conseil que je leur donnerai, c'est de trouver du soutien et de l'aide à l'extérieur. A un moment donné avec les TCA, on est enfermé en soi-même : avec sa propre logique qui s'accompagne d'une image très dévalorisée de soi et de beaucoup d'anxiété. Le meilleur moyen de lutter contre ça c'est de trouver à l'extérieur de la famille, qui est affectée, un interlocuteur qui pourra comprendre la détresse et démêler ce qui se passe dans sa tête. C'est un processus qui prend du temps mais c'est le moyen le plus efficace pour exprimer son anxiété, ses questionnements et de retrouver une image de soi-même qui correspond à la réalité ».
Quel a été le retour des lecteurs sur ce roman ? Avez-vous reçu des témoignages de personnes qui se sont reconnues dans votre histoire ?
Oui, énormément. Dès sa parution, j'ai reçu beaucoup de témoignages et encore aujourd'hui. Parmi mes lecteurs et lectrices, beaucoup ont découvert mon travail littéraire grâce à ce livre qui a pu les aider à comprendre, à sortir de cette spirale.
Évidemment, cela me touche beaucoup. Et ces dernières années, j'ai aussi fait des interventions dans les hôpitaux qui accueillent les personnes touchées par les TCA, auprès de groupes de parole de parents pour les aider à comprendre ».
Pensez-vous qu'écrire ce livre a eu un effet cathartique pour vous ?
Je ne pourrais pas exactement dire ça parce que je l'ai écrit longtemps après.
Quand j'étais à l'hôpital, j'ai écrit un journal intime qui lui a eu un effet cathartique et qui m'a permis de comprendre la situation, ce qui se passait dans ma tête et qui m'a sans aucun doute aidée à m'en sortir. Je l'ai gardé et c'est à partir de ce journal que j'ai écrit Jour sans faim. Et je pense que c'est quelque chose qu'on ressent, quand on lit ce livre, qu'il est écrit par quelqu'un de guéri. En soit , ce livre a été pour moi plus une aventure littéraire qu'une aventure psychologique car cette aventure avait déjà eu lieu… ».
Adèle Merlin,
Esther Spender Goude

Troubles des comportements alimentaires
Les TCA ne se résument pas à une question d’apparence ou de volonté : c’est le reflet d’un mal-être psychologique.
Les TCA sont des troubles du comportement alimentaire considérés comme des maladies mentales, réparties en trois catégories : l'anorexie, la boulimie et l'hyperphagie provoqués par des troubles dysmorphophobiques.
Cette dysmorphophobie est la préoccupation constante du corps ou d'une partie de celui-ci. En effet ce besoin constant de se regarder dans la glace et de ne se satisfaire d'aucune partie de son corps jusqu'à y voir un reflet doublé voire difforme. Chaque détail considéré comme un défaut, pourtant inexistant ou léger, devient la source de troubles envahissants.
Des troubles bien connus
L'anorexie est une privation forte et parfois totale de nourriture par peur de prendre du poids. Les malades qui en souffrent cessent donc de s'alimenter ou limitent au maximum leurs apports nutritionnels. La perte de poids est alors significative chez les patients qui éprouvent même un plaisir physique à se priver. De passagère, l'anorexie peut s'installer et faire souffrir pendant des années.
La boulimie se traduit par des crises de frénésie alimentaire suivi par un acte compensatoire. Après des phases de surconsommation d'aliments, les patients se font vomir, utilisent des laxatifs ou des diurétiques pour accélérer l'élimination. Ils peuvent encore pratiquer à très haute dose l'exercice physique pour perdre le poids qu'ils pensent avoir pris.
La boulimie est à différencier de l'hyperphagie. Il s'agit là de crises de boulimie mais sans acte compensatoire. Selon le site de la Sécurité Sociale, Ameli, « l'hyperphagie boulimique occasionne un surpoids ou une obésité et génère une souffrance psychique ».
En plus des conséquences physiques parfois graves, ces comportements entraînent une souffrance psychique quotidienne.
Des femmes plus touchées par les troubles alimentaires
Les troubles touchent principalement les femmes et les adolescentes. En effet, dans plus de 80 % des cas, les personnes atteintes sont des femmes, avec un pic de fréquence chez les 13-14 ans et les 16-17 ans. Cependant, si les TCA touchent plus d'un million de personnes en France, il faut noter que plus de la moitié ne sont pas diagnostiqués.
Ces troubles du comportement deviennent de plus en plus fréquent chez les jeunes femmes, du fait de la pression sociétale et surtout par les médias qui exposent certains stéréotypes de minceur sur les femmes depuis maintenant plusieurs décennies.
Une question d'image de soi et de manque de confiance
Les TCA ont différentes origines qui peuvent être propres à chacun. Les facteurs les plus communs sont la mise en place de régimes excessifs, des traumatismes durant l'enfance, un manque de confiance en soi provoqué par les critères d'apparence imposés par la société, ou bien encore le perfectionnisme de ces jeunes filles et garçons.
En dehors des causes physiques ou d'un manque d'estime de soi, les TCA peuvent trouver leur origine dans un évènement traumatique. Cela peut en effet provenir d'une rupture amoureuse, d'un harcèlement récurrent ou d'un deuil. La recherche d'une image idéalisée véhiculée par les réseaux sociaux est souvent déterminante.
Des maladies aux conséquences lourdes
Ces troubles ont de nombreuses conséquences aussi bien physiques que mentales. Physiquement, cela peut engendrer des carences, de l’ostéoporose (os qui s'émiettent), des insomnies et dans les cas les plus extrêmes un arrêt cardiaque.
Les conséquences mentales sont tout aussi importantes que les répercussions sur le corps. A cause des TCA, l'individu malade peut tomber en dépression, se replier sur soi, avoir un sentiment de solitude, développer un trouble de bipolarité ou s'isoler totalement du monde extérieur. C'est ce qui justement empêche la guérison, la personne souffrant de TCA se sent comme prise au piège par une voix malveillante qui lui dicte ces actes néfastes. On parle bien alors d'une maladie mentale. Cependant l'individu peut être aveuglé par la douleur et se sentir tout puissant vis-à-vis de la maladie et avoir donc l'impression de la contrôler et de la maïtriser.
Beaucoup de médecins s'interrogent sur ces maladies. Aujourd'hui en France, pour être pris en charge par des professionnels, hôpitaux ou autre structure de soins, le patient doit atteindre un poids spécifique. Cette limite chiffrée fait débat, puisqu'elle ne prend pas en cause la gravité du mal-être des malades mais seulement une composante physique. N'oublions pas que les TCA constituent alors une véritable addiction pour les femmes et les hommes qui en souffrent, addiction qui les incite à repousser leurs limites jusqu'au plus horrible.
Pour sensibiliser à ce problème de santé et de société de plus en plus présent, une semaine de sensibilisation a lieu du 2 au 8 juin 2025 partout en France.
Pour illustrer notre article sur les TCA, nous avons pu parler de la célèbre autrice Delphine de Vigan, auteur d'Un jour sans faim, roman qui illustre ce thème de la maladie mentale la plus mortelle au monde.
Adèle Merlin,
Esther Spender Goude
La médecine du futur s'écrit à Caen
Entre laboratoires de pointe et essais cliniques, le CHU de Caen soigne et innove.
Aujourd'hui, le CHU de Caen est un acteur reconnu de la recherche médicale et de la santé en France. Depuis leur création, les Centres Hospitaliers Universitaires ont permis de nombreuses innovations, ils sont à l'origine de 78 découvertes médicales majeures. La première greffe de visage au monde a été réalisée en 2005 grâce au travail du CHU d’Amiens et du CHU Henri-Mondor de Créteil.
Les CHU renforcent leur partenariat avec les établissements publics de recherche. En 10 ans ils ont multiplié par deux le nombre d’articles écrits en collaboration avec l’Inserm . Ainsi, l'institution de Caen se place à la douzième position dans le top 15 des meilleurs hôpitaux de France. En effet, c'est grâce au travail considérable du personnel du centre hospitalier que ce dernier a pu se faire remarquer, mais également grâce aux nombreux domaines de recherche qui y sont présents.
Des domaines de recherche variés et prioritaires
Le CHU de Caen possède plusieurs axes de recherche prioritaires, tels que la cancérologie, en collaboration avec l'unité de recherche interdisciplinaire pour la prévention et le traitement des cancers, les neurosciences notamment via le centre « Cycéron », et la pneumologie avec des travaux sur les maladies respiratoires chroniques comme l'asthme.
Des technologies au service du parcours patients
L'institution de Caen travaille avec des technologies innovantes comme la télésanté, composée de deux domaines la télémédecine, une consultation à distance avec un médecin et le télésoin, un suivi ou un soin à distance par un professionnel de santé. Il participe également au projet « INS Caen », lauréat du dispositif « Tiers-lieux d'expérimentation », qui consiste à identifier et tester des solutions numériques pour améliorer le parcours patient à l'hôpital universitaire.
Des partenariats pour une recherche d'excellence
Actuellement, le CHU joue un rôle important dans la recherche nationale et internationale, notamment à travers le projet DRCI ( Direction de la Recherche Clinique et de l'Innovation) et son partenariat avec l'université. Il dispose aussi d'un comité CLER ( Comité Local d'Ethique de la Recherche), qui étudie l'aspect éthique des projets afin que ces dernières respectent la morale et les droits humains.
Cela permet de garantir le respect de la moralité dans les
recherches menées.
L'engagement contre le cancer du poumon
Parmi les projets majeurs, le centre hospitalier de Caen participe à la prévention cohorte « Lucc Poumon », LUCC qui veut dire « Lung Cancer Comprehensive Center ». En français, on pourrait dire : Centre de lutte complet contre le cancer du poumon. , un programme en oncologie qui vise à réunir des données pour mieux comprendre l'évolution du cancer du poumon et faire avancer les traitements thérapeutiques.
Des résultats concrets pour les patients
Grâce à toutes ces initiatives, l'hôpital universitaire a un véritable impact sur le soin des patients. En 2023, il y a eu près de 1000 essais cliniques : les essais cliniques sont des études pour tester de nouveaux traitements sur des patients, de façon encadrée. Aujourd'hui, 1082 essais sont en cours et 41 nouveaux essais promus par le CHU ont commencé. Cela illustre l'engagement fort de l'hôpital pour améliorer la santé des patients. Malgré ces réussites, plusieurs défis restent à relever, notamment le besoins en infrastructures et en financement. Pour y faire face, l'établissement de Caen prévoit la construction d'un nouveau bâtiment qui permettra une meilleure optimisation de l'espace et une capacité d'accueil élargie. Ce bâtiment intégrera de nouvelles technologies et un futur espace biologie-recherche de 600 m2, où seront installés les laboratoires spécialisés en santé.
Des infrastructures de pointe pour la recherche
Le centre hospitalier dispose d’infrastructures de pointe comme « Cyceron », un centre d’imagerie spécialisé dans les maladies du cerveau, le cancer et les infections. Il utilise des machines très puissantes pour observer le cerveau en temps réel et améliorer les traitements de maladies comme Alzheimer ou la schizophrénie.
Une recherche partagée et ouverte à tous
Mais le CHU de Caen ne se contente pas de faire de la recherche, il la partage. Chaque année, des journées de la recherche sont organisées pour présenter les projets au grand public et aux partenaires académiques. De plus, plusieurs conférences internationales sont organisées, faisant de l'hôpital un lieu d'échange scientifique reconnu. Ces évènements favorisent la diffusion des connaissances et renforcent les collaborations avec des chercheurs du monde entier. Ce dialogue constant entre différent chercheurs rend la science plus accessible.
Le rôle essentiel des soignants dans la recherche
La recherche ne concerne pas uniquement la médecine, le domaine paramédical joue aussi un rôle clé. Infirmiers, kinés, manipulateurs radio et autres soignants développent des projets pour améliorer la pratique des soins. La recherche en sciences infirmières est d'ailleurs en pleine croissance, avec des études sur la qualité de vie des patients, la prévention des infections nosocomiales (infections contractées dans des établissements de santé) ou encore l'éducation thérapeutique. Cet engagement contribue à l'excellence des soins au quotidien.
Un avenir tourné vers l'innovation médicale
Avec la construction de son nouveau bâtiment et l'évolution rapide des technologies médicales, le CHU de Caen regarde vers l'avenir. Le développement de l'intelligence artificielle, de la médecine personnalisée (traitement adapté aux caractéristiques de chaque patients, comme son ADN) et des thérapies géniques (traitements basés sur la modification des gènes) fait partie des priorités. Le centre hospitalier souhaite également renforcer ses collaborations européennes pour s'intégrer à de grands projets internationaux.
La recherche à l'hôpital de Caen est un moteur d'innovation en Normandie. Avec des infrastructures modernes et des équipes engagées, l'hôpital mène des projets ambitieux en cancérologie, maladies infectieuses et santé numérique. Grâce à son nouveau bâtiment et aux nouvelles technologies, il renforce sa position parmi les grands centres de recherche en France, pour des avancées significatives dans les traitements et les soins.
Malli Gagneux
Pression scolaire : les élèves sous le poids des exigences scolaires
Sous la pile de devoirs et les attentes, les élèves vivent un quotidien où la pression scolaire semble plus pesante que jamais.
Des élèves accablés qui apprécient de moins en moins de se rendre en cours : l'école est-elle devenue un lieu oppressant pour les jeunes ? Aujourd'hui, la compétition et la réussite passent bien trop souvent avant le bien-être des lycéens.
La pression scolaire est définie par les adolescents comme un stress constant, une angoisse permanente face aux notes obtenues et un sentiment de malaise, vécu aussi bien à l'école qu'à la maison.
Une réalité croissante
La Maison des Adolescents du Calvados, qui accueille des jeunes de 12 à 25 ans de l'agglomération caennaise, observe ce phénomène inquiétant. « De plus en plus d'élèves détestent se rendre à l'école et développent parfois une phobie scolaire » explique Mme Bernard, accueillante dans cette structure spécialisée. « Aujourd'hui, on reçoit beaucoup plus de demandes de prise en charge qu'avant ». La montée du stress chez les adolescents semble être liée à une forme d'angoisse sociale, à l'utilisation excessive du numérique et à des exigences de plus en plus fortes. Avant, l'école était un cadre de rencontre et de découverte avec une ambiance favorable au développement personnel et collectif, maintenant c'est devenu un environnement stressant, où la pression des notes et la compétition sociale dominent.L'impact des réseaux sociaux
Un autre phénomène préoccupant est l'influence des nouvelles technologies sur les adolescents. Le téléphone, outil maintenant indispensable dans la vie des jeunes, n'est plus seulement un moyen de communication mais un amplificateur du stress. En effet, les réseaux sociaux ne font qu'intensifier les comparaisons entre jeunes, chacun ayant peur d'être jugé pour ses goûts ou ses préférences. Ainsi, cela donne lieu à une angoisse sociale qui existe également à l'école, qui devient donc un lieu de comparaison sociale. « Les réseaux sociaux nous empêchent d'évoluer, ils rendent accros les jeunes et les enferment dans un sentiment d'isolement qui se répercute ensuite à l'école, ce qui est très différent de l'époque où les portables n'existaient pas » précise Mme Bernard.
L'importance de prendre du recul
Souvent, les élèves aimeraient se défaire un peu de cette exigence scolaire. « Il faut prendre du recul et trouver des moyens pour se détendre » conseille Mme Martin, également professionnelle de la Maison des Adolescents. « Il faut décrocher un peu des cours, à travers des activités comme la lecture, l'écriture, les loisirs et le sport. L'adolescence est une période de transition entre l'enfance et l'âge adulte, il faut donc que les jeunes profitent de ce temps pour se révéler et découvrir le monde qui les entoure. Évidemment, le collège, le lycée et les études sont là pour préparer les adolescents à la vie adulte, ce qui est essentiel ! Cependant l'école ne devrait pas être un inconvénient pour la plupart des jeunes d'aujourd'hui » poursuit-elle.
Un soutien collectif nécessaire
Si l'aide apportée par la Maison des Adolescents est cruciale, il est nécessaire d'envisager des solutions plus globales. Il faut favoriser un système scolaire éduquant à la vie en société et à la culture, qui prépare à la vie adulte, sans favoriser la compétition entre les élèves et la pression pour réussir son avenir. Le rôle de l'éducation n'a jamais été de créer ce mal-être. Elle ne doit pas couper les jeunes de leur vie extra-scolaire qui est aussi importante pour le développement de soi. Les jeunes doivent pouvoir s'épanouir, non pas dans la recherche de performances, mais dans un environnement de soutien et de bienveillance.
Colleen Lesellier--Heuline,
Léa Ménard

Le sauvetage en mer
Un engagement citoyen essentiel : le lycée Sainte Marie entame la formation des générations futures de sauveteurs.
La France fait face à de plus en plus de dangers liés au dérèglement climatique, notamment à la variation des courants marins et l'augmentation de canicules en France, ce qui donne lieu à une augmentation du nombre de victimes en mer.
Le sauvetage en mer : qu'est-ce que c'est ?
Vivant dans un département s’étendant jusqu’aux côtes, l’appréhension d'éventuels accidents liés à l’environnement devient de nos jours une réalité. Dans un contexte environnemental anxiogène, la formation des nouvelles générations de sauveteurs devient une des priorités du club interdépartemental Surf Rescue.
C’est en 1967 que la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) voit le jour. Cette association bénévole a un objectif clair de venir en aide aux civils en mer. Pendant bien des années, la formation à cette discipline est restée méconnue aux yeux du grand public. En effet, le manque d'intérêt pour l’engagement citoyen et le bénévolat chez les jeunes est la cause d’un manque de renouvellement des sauveteurs, hors ce rôle est essentiel afin d’assurer la sécurité de l’ensemble des baigneurs. Ces personnes formées au secours peuvent assurer la sécurité en piscine, en rivière ou en mer. Les sauveteurs sont les premiers acteurs du secours à la personne comme en témoignent ces données provenant de la SNSM. Selon le site officielle de l'organisation, « 20 400 personnes ont pu être prises en charge en 2023, dont 9 900 ont été soignées dans les postes de secours cet été, et plus de 10 000 secourues en mer ».
Pourquoi se former au sauvetage en mer ?
Cette activité est plus qu'un emploi, c'est une vocation, un état d'esprit que l'on se forge et une nouvelle façon de vivre. Ce sont des réflexes que l'on développe et des gestes pouvant sauver des vies. En plus d’être logé la plupart du temps en surveillant les plages, cela vous permet de gagner en expérience tout en profitant du soleil, en étant bien évidemment rémunéré. L’accès aux métiers du secourisme est trop souvent ignoré, peu accessible pour l'essentiel de la population, alors qu'une inititation est envisageable dès le plus jeune âge.
Alors que l’engagement citoyen diminue au sein des nouvelles générations, l’Institution Sainte-Marie met en place une nouvelle approche du secours à la personne.
Une formation exigeante mais valorisante
Pour commencer, il est important de noter que cette discipline n’est pas une activité vous freinant dans vos études ou bien un frein dans votre vie quotidienne. Le sauvetage en mer et son apprentissage sont un engagement utile, pouvant vous servir et servir aux autres toute votre vie.
La formation nécessite bien sûr des qualités de nage que les entraînements permettent d'améliorer encore. Pour les lycéens, il est tout à fait possible une fois la formation finalisée et validée de la mettre en avant auprès des communes côtières pour trouver un job saisonnier. En effet, de nombreuses localités du littoral recherchent des surveillants de plage pendant les vacances ou bien encore du personnel dans les piscines municipales.
L'approche de cette discipline permet également de passer en parallèle, le diplôme du PSC1, un diplôme qui consiste en l'acquisition des gestes de premiers secours en sauveteur isolé, puis le passage du PSE1 et PSE2, tout deux servant à acquérir davantage de connaissances et de pratique dans le secourisme en équipe et dans l'approche de la victime. Son approche s'illustre sous la forme de séances d'apnée, de nages, d'apprentissage du rétro-pédalage et un approfondissement général des acquis en nage. On apprend également à maitriser une victime en panique et à la mettre en sécurité. La formation au permis bateau est aussi possible, et s'avère d'autant plus intéressante que ce permis valable à vie. Les diplômes de sauvetage doivent, au contraire, être renouvelés à peu près tous les 5 ans afin de pratiquer les dernières mesures de protection et de secours.
Une approche du sauvetage au lycée
C'est dans l'option sport que cette année, nous avons eu la possibilité de nous initier à l'activité de sauveteur. Par ailleurs, nous comptons dans l'établissement certains élèves participant à cette option et qui sont aussi membres du club de Cabourg, Surf Rescue. En effet, c'est dans la nouvelle piscine de Cabourg, Aqua Diva, que les futurs sauveteurs peuvent se former pour passer le diplôme du BNSSA (Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique).
Pierre- Anaëlle, élève de 1ère, a fait le choix de cette option et s'est également inscrit à Surf Rescue. Il parle de cette discipline en la décrivant comme « très physique » et « demandante ». Il ajoute qu'il faut être « rigoureux et savoir ne pas abandonner au moindre obstacle ». Ainsi, au-delà des compétences physiques nécessaires, la pratique de cette activité demande une véritable capacité à gérer le stress, à travailler en équipe et à prendre des décisions rapides et éclairées en situations d’urgence. Ces qualités, bien que complexes à acquérir, sont essentielles pour assurer la sécurité des baigneurs et des victimes en mer.
La formation au sauvetage en mer permet également de développer un sens accru de la responsabilité et de l’altruisme. En devenant sauveteur, chaque individu s'engage activement à protéger la vie des autres, une mission qui dépasse largement les simples compétences techniques. C'est une approche qui peut se révéler notoire dans le train de vie de lycéen et peut permettre à un élève lambda de savoir agir face au pire.
Que faire en cas de souci en mer ?
Même si vous êtes formés, il se peut que vous vous retrouviez un jour emportés par le courant ou bien que votre bateau ne fonctionne plus aux abords du littoral. En cas de problème, vous pouvez contacter les services de surveillance et de sauvetage en mer via le numéro 196 par téléphone ou le 112, ou bien sans réseau via le canal 16 de la radio VHF. Il est important de ne surtout pas paniquer, et de patienter calmement en attendant les secours.
Evan Connan,
Sacha Barré
Création d'un réseau par les élèves de l'Institution Saint-Louis de Cabourg
L'association des anciens élèves et amis de l'Institution Saint-Louis de Cabourg permettra d'agrandir votre liste de contacts.
L'association des anciens élèves et des amis de l'Institution Saint-Louis de Cabourg est une asssociation officiellement créée en septembre 2024. Son but est d'initier un réseau amical et d'organiser des rencontres tous les 18 mois, au moins.
Inès Piraube est la présidente de cette organisation. Cette ancienne élève de Saint-Louis et de Sainte-Marie, âgée de 30 ans, est aujourd'hui réceptionniste au camping « Le Cottage Fleuri » à Cabourg. Elle a été élue présidente lors de la création de l'amicale. Nous l'avons rencontrée afin d'en savoir plus sur cette structure.
Aviez-vous déjà été dans le conseil d'administration d'une association ?
Non, c'est une grande première !
Quel est le but de cette initiative ?
Réussir à créer un réseau entre les anciens élèves et les élèves actuels ainsi que les amis de Saint-Louis pour que les collégiens puissent avoir des informations sur une future formation ou sur un métier, qu'ils puissent trouver un lieu de stage ou pour avoir des pistes pour un logement.
Quelle est la composition du conseil d'administration ?
Il y a 12 membres actuellement dont une présidente, 2 vices présidents, une secrétaire et une vice secrétaire, un trésorier et une vice trésorière.
Comment avez-vous choisi son nom ?
C'est Mme André [cheffe d'établissement du collège Saint-Louis] qui l'a suggéré puis il a été voté à la majorité au conseil d'administration.
Quelles sont les prochaines étapes pour l'association ?
La voir prospérer notamment la faire connaître, via la diffusion d'un article dans le journal du lycée Sainte-Marie et par divers évènements. Nous aimerions créer au final un vrai réseau de solidarité pour aider même ceux qui n'auraient pas été au collège Saint-Louis.
Des évènements à venir
Un stand sera tenu par des membres du bureau lors de la 3ème édition de l'évènement « Saint-Louis la brocante » organisé au collège Saint-Louis à Cabourg le 10 mai 2025. Cette date sera aussi l'occasion de faire connaissance avec l'association et ses membres.
Un autre moment est prévu en décembre 2025 à l'occasion des 10 ans du collège.
Les personnes intéressées peuvent, bien sûr, adhérer à cette nouvelle association. La cotisation est de 10 euros par an pour les personnes actives professionnellement et de 5 euros par an pour les autres. Pour suivre l'actualité de ce jeune groupe, il est aussi possible de le contacter par mail (saintlouiscabourg.asso@gmail.com).
La création de cette association marque donc le début d’un réseau solidaire et dynamique, prêt à accompagner les nouveaux et anciens élèves dans leurs projets et à renforcer les liens.
Pierre-Anaël Sourbé,
Antoine Piraube