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N° 40 - Mai 2019 | www.lycee-saintjoseph-lamballe.net |
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Que sont-ils devenus ? Pierre-Marie Rondel.
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Jeu photos.
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Fête de la Saint-Jo.
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Portraits de salariés du lycée.
Avocat en droit des affaires
Ancien élève du lycée, Pierre-Marie Rondel a obtenu son bac S en 2008.
Des souvenirs du lycée ?
C'était un lycée de taille modeste où nous nous sentions protégés mais certainement pas coupés du monde ! De nombreux voyages et échanges étaient organisés et nous étions régulièrement impliqués dans les associations et les décisions du lycée.
Vous souvenez-vous de certains professeurs ?
Oui bien sûr. J'ai de très bons souvenirs. J'ai en mémoire les TP de physique-chimie avec M. Bouédo. Il nous expliquait avec pédagogie les tenants et aboutissants des expériences que nous faisions. Je me souviens des cours de français avec Mme Le Berre et notamment de l’étude de Phèdre de Racine, ou d'En attendant Godot de Samuel Beckett. Mme Thomas, professeur de mathématiques quant à elle, ne désespérait pas de me faire comprendre les limites de fonctions ! C'était une équipe pédagogique complémentaire et particulièrement impliquée.
Quelles études avez-vous suivies ?
Je me suis inscrit en licence de droit à la faculté de Rennes 1. Durant les trois premières années, les matières sont générales. Nous passons du droit de la famille, au droit pénal ou encore au droit commercial. Après je me suis inscrit en Master 1 et 2 droit des affaires.
C’est à partir du Master 1 que l’on commence à se spécialiser. Personnellement, c’est vers le droit des affaires que je me suis orienté. Il regroupe à la fois le droit des sociétés mais également le droit commercial et les procédures collectives. J’avais aussi à cœur de passer le concours d’avocat. Cette profession revêt des principes d’indépendance, d’humanité qui me correspondaient.
A la fin du Master 2, je me suis donc inscrit dans un Institut d’Études Judiciaires (IEJ) afin de préparer durant un an l’examen d’entrée à l’Ecole des Avocats (CRFPA). C’est un examen assez difficile, le taux de réussite est assez faible (35 % environ).
Après l’obtention de cet examen, j’ai rejoint l’École des Avocats du Grand Ouest. La formation de 18 mois est ponctuée de nombreux stages en juridiction et un stage final de 6 mois dans un cabinet d’avocats. Nous apprenons à plaider, à gérer un cabinet d’avocats, à appréhender la relation avec le client ou encore à conclure dans un dossier (les conclusions que nous déposons devant le juge).
A l’issue de ces 24 mois d’école, nous passons un dernier examen, le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA) et une épreuve importante, la déontologie. En effet, la profession d’avocat est régie par des règles déontologiques importantes que nous nous devons de respecter chaque jour.
En quoi consiste votre travail ?
J’ai prêté serment en décembre 2018 en prononçant la fameuse phrase : « Je jure d’exercer mes fonctions avec Dignité, Conscience, Indépendance, Probité et Humanité ». Je suis aujourd’hui avocat collaborateur en droit des affaires dans un cabinet rennais et donc inscrit au barreau de Rennes. Mon travail consiste à conseiller les entreprises et les chefs d’entreprises sur leurs opérations de croissance interne ou externe. Je peux les défendre également en cas de contentieux où je peux plaider devant les juridictions et principalement le Tribunal de Commerce. J’assiste les clients dans leur prise de décisions et nous négocions également lors des opérations de cession de leur entreprise.
Nous nous déplaçons régulièrement en rendez-vous clients et nous les recevons au cabinet. C’est un métier qui impose de s’adapter rapidement. Je peux être à Paris le matin et de retour à Rennes dès le début d’après-midi.
J’exerce en libéral, ce qui signifie que je ne suis pas subordonné à un contrat de travail. Je paye donc mes charges et dispose d’un bureau au sein du cabinet dans lequel j’exerce. Mais il y a aussi des avocats qui exercent comme salariés.
Les premières années, nous effectuons des permanence garde à vue. Nous assistons les personnes lors des premières heures de leur garde à vue dans un commissariat. C’est un droit pour chacun d’être défendu par un avocat. Je suis également chargé d’enseignement en droit de la famille à la faculté de droit de Rennes.
Quelles sont les qualités nécessaires à l'exercice de votre métier ?
Il faut être curieux. Il est toujours intéressant de découvrir un point de droit ou une nullité que personne n’a vue et qui permettra de faire tomber la procédure en cours.
Il est nécessaire d’être disponible pour notre client. Nous représentons ses intérêts et nous nous devons de lui assurer un conseil précis et indépendant.
C’est un métier accaparant et les journées de l’avocat sont parfois longues. Il faut aimer l’oralité, mais pas de panique, tout cela s’apprend au fur et à mesure des années. J’encourage les futurs étudiants à s’inscrire dès la première année de droit à des concours d’éloquence qui sont organisés dans les facultés et où les étudiants s’affrontent lors de joutes verbales mémorables sur des sujets souvent atypiques.
Il faut enfin être à l’aise dans la rédaction car l’avocat rédige de nombreux actes (assignation, conclusion, protocole de cession..).
Quelques conseils ?
La première année de droit est difficile. A la fac, il y a peu d’examens (un examen blanc dans chaque matière et c’est tout ! ). Il faut donc faire preuve de beaucoup d’autonomie. D’autant plus que la présence aux cours magistraux n’est pas obligatoire mais évidemment fortement recommandée !
Enfin, il ne faut pas hésiter à frapper à la porte des cabinets d’avocats pour un stage de découverte. Nous recevons souvent des collégiens pour le stage d’observation de 3ème et évidemment de nombreux étudiants en droit, mais plus rarement des lycéens qui ont pourtant toute leur place.
Propos de Pierre-Marie Rondel recueillis par Valérie Hérault.
Croq'Jo : faire du déjeuner un moment agréable
Lieu incontournable du lycée, le Croq'Jo accueille les élèves sur le temps du midi pour se restaurer et se détendre avant les cours de l'après-midi. Mme Coïc, travaille au self depuis 25 ans. Elle nous fait part de son expérience.
Une équipe au service du bien-être des élèves et des enseignants
Dès 6h15, soit deux heures avant l'arrivée des élèves, le personnel de restauration est sur le pont pour fournir un repas équilibré et de qualité aux lycéens ainsi qu'aux enseignants. "L'objectif est que les élèves passent un bon moment avant de reprendre les cours" explique Mme Coïc.
Des tâches multiples et une ambiance propice au travail
Garantir une alimentation équilibrée et de qualité aux élèves et aux professeurs demande beaucoup de travail et d'attention à l'équipe du restaurant scolaire. Responsable des entrées, Mme Coïc est très active tout au long de la journée. De la désinfection des légumes au nettoyage des locaux, en passant par le dressage des entrées et la préparation du "Salad'bar", l'emploi du temps du personnel de cuisine est très chargé. Mme Coïc souligne cependant la bonne ambiance qui règne au sein de l'équipe qui lui permet de s'épanouir dans son travail.
F. P. , J.D.
Service entretien : sécuriser et embellir le lycée
Travaillant depuis 10 ans dans l'établissement, M.Thoreux est chargé de l'entretien du lycée. Il nous explique son rôle.
Réparer et entretenir les locaux
Réparer les fenêtres, changer les ampoules, s'occuper du chauffage..., les tâches de M.Thoreux sont multiples. Toujours dans l'objectif "d'assurer la sécurité des élèves et des enseignants", il intervient régulièrement dans les différents bâtiments du lycée afin de régler les problèmes matériels. Il souligne que sa fonction ne lui donne pas l'occasion d'avoir beaucoup de contact avec les élèves, cependant, il lui arrive régulièrement de discuter avec eux.
Donner vie aux projets du lycée
Au-delà de sa fonction d'entretenir les locaux, M.Thoreux a également pour mission de mettre en forme les différents projets du lycée. Il s'occupe par exemple de l'installation des nombreuses activités de la "St-Jo", tout en veillant à assurer la sécurité des élèves. M.Thoreux coordonne également les divers travaux au sein de l'établissement et notamment la création d'une nouvelle salle à l'horizon 2020.
François PAVY,
Johan DUCHENE.
Vie scolaire : accompagner les élèves dans leur vie de lycéen
Service essentiel à l'organisation de la vie lycéenne, la vie scolaire est chargée d'accompagner les élèves et de leur faire respecter les règles. M. Launay travaille à la vie scolaire depuis février 2018. Il a accepté de présenter son service.
Veiller au respect du règlement
Le service a pour principale mission d'assurer le respect du règlement intérieur. Pour M. Launay, il est "parfois normal d'avoir des conflits", même si cela n'empêche pas que les élèves soient généralement "ouverts, polis et respectueux". Le règlement intérieur donne aussi aux élèves une certaine liberté au sein de l'établissement. Le foyer et la permanence sont mis à disposition des lycéens, notamment le midi.
Assurer le bon fonctionnement de l'établissement
La vie scolaire a également pour objectif d'organiser la vie des lycéens en dehors des cours, afin qu'ils aient de bonnes conditions de travail. Ainsi, le service gère les absences des élèves et des professeurs, s'occupe de l'organisation des heures de permanence, organise le passage au self. Avec l'aide de Mme Boutélis, le service propose des actions aux élèves afin d'assurer leur bien-être dans l'établissement.
F. P. , J. D.
Administration : assurer le bon fonctionnement du lycée
Lieu régulièrement fréquenté par les élèves et les professeurs, l'administration est une entité essentielle au bon fonctionnement de l'établissement. Madame Thomas, secrétaire du lycée, travaille dans l'établissement depuis 1994. Elle a accepté de nous recevoir.
Gérer les dossiers des élèves et des professeurs
De leur inscription au lycée jusqu'au baccalauréat, en passant par Parcoursup, l'administration gère l'ensemble de la vie lycéenne. L'un de ses objectifs est de faciliter notre entrée au lycée au niveau administratif, mais également d'accompagner les professeurs et notamment de gérer leurs dossiers en lien avec le rectorat.
Même si le rythme de travail est parfois soutenu, Mme Thomas souligne que les élèves du lycée sont "toujours agréables" et que cela facilite les choses.
Inscrire aux examens
Le service a aussi pour fonction d'inscrire les élèves aux épreuves du bac et de préparer leurs organisations : convocations élèves et professeurs, organisation des salles et suivi des copies. Le lycée étant centre d'examen, l'administration reçoit les sujets officiels qui doivent rester confidentiels jusqu'au jour J. Le transfert doit se faire, confie Mme Thomas, "en toute discrétion".
F.P. , J.D.
Jubilación para Señora Dornadic
L'heure de la retraite a sonné pour notre professeur d'espagnol. Rétrospective.
Pourquoi êtes-vous devenue prof d'espagnol ? Parce que j'adorais l'espagnol ! Mon souhait a longtemps été de devenir professeur des écoles. Mais, à l'université, j'ai beaucoup aimé la langue espagnole ! J'avais envie de la transmettre. J'ai apprécié, également, d'organiser des voyages pour les élèves. Depuis 25 ans, avec Mme Bouvet et, maintenant, Mme Labbé, nous emmenons les lycéens en Andalousie.
Depuis combien de temps enseignez-vous ? Cela fait trente-six ans. J'ai débuté par des remplacements. Ensuite, j'ai travaillé deux ans au collège de Ploeuc-sur-Lié, et j'ai fait ma première rentrée au lycée Saint-Joseph en septembre 1991. Mme Bouvet était déjà là !
Votre façon d'enseigner a t-elle changé ? Oui, il y a eu de nombreuses réformes. Avant, nous faisions un enseignement frontal à partir de textes. Le professeur posait une question, l'élève répondait. Maintenant, les lycéens sont plus actifs pendant le cours. Nous les plaçons en îlots pour qu'ils s'entraident à répondre aux différentes consignes : jeu de rôles, mise en situation... La prise de parole est plus naturelle. Les élèves peuvent aussi utiliser leur téléphone portable pour s'enregistrer, se filmer ou faire des recherches en ligne.
Le lycée a t-il connu des évolutions ? Oui, au bâtiment A, il y avait les 6e et 5e, le lycée professionnel et technologique était au "vieux Saint-Jo" où se situait le self. Et les internes dormaient aux étages du bâtiment B ! Le lycée a été rénové et s'est adapté à son époque.
Un mot pour conclure ? J'ai bien aimé enseigner jusqu'à la fin. Et c'est toujours avec plaisir que je transmets cette langue. Ce qui est bien avec les langues vivantes c'est que l'on a beaucoup de liberté. On choisit les thèmes que l'on veut aborder en fonction des classes et des années comme la santé pour les ST2S.
Eloane DOYET.
Un service civique au lycée
Boutéina Boutélis, 24 ans, effectue son service civique dans notre établissement.
Elle a obtenu un BTS en économie sociale et familiale à la Chambre de Commerce et d'Industrie du Vaucluse, puis a travaillé dans différentes associations : "Job'Appart", la maison de retraite "L'étoile des Alpes de Haute-Provence" et le centre social "La Fenêtre" ; pour ensuite, rejoindre notre lycée.
Prévention et écoute
Son rôle consiste à faire de la prévention santé auprès des élèves et les écouter, pour ensuite mener des actions grâce à un réseau de partenaires extérieurs (Point Info Jeunesse, ADOT 22, SOS homophobie, don du sang) comme le mois sans tabac, Sidaction ou encore le Téléthon.
Elle est ici sur la base du volontariat rémunéré et a un statut particulier car elle n'est ni salariée, ni employée mais coopère avec le lycée.
Une expérience enrichissante
Pour elle, ce service civique aura été bénéfique. Elle a découvert un autre type de public (plus jeune !) et appris l'autonomie dans l'organisation de ce nouveau travail basé sur la collaboration. Et surtout, elle a gagné en confiance personnelle. Au début, elle n'était pas à l'aise lorsqu'elle prenait la parole devant les élèves. Maintenant ça va beaucoup mieux !
Baptiste CARMOUET.
Connaissez-vous Qian Zhou ?
Notre professeure de chinois est originaire de Shanghai. A l'université, elle a étudié la psychologie et en troisième année, a choisi l'option français.
Arrivée en France
Elle a quitté la Chine pour la France car son mari avait trouvé un travail très intéressant à Tours puis à Rennes. Qian a poursuivi ses études universitaires à Rennes 2 où elle a préparé un master 1 et 2 métier de l'enseignement en chinois. Son concours de professeur en poche, elle enseigne sa langue maternelle au collège Sacré-Coeur et au lycée Saint-Joseph de Lamballe.
Même si en Chine, Qian avait étudié la culture de notre pays, elle a été surprise par certaines coutumes françaises. Par exemple, en Chine, les magasins ferment très tard et sont ouverts le dimanche.
Les élèves chinois sous pression
Leur système scolaire est également différent du nôtre. Les parents sont exigeants avec leurs enfants car ils sont comme leurs '' vitrines '', ils doivent être les meilleurs. Pour cela ils subissent une charge de travail démesurée. De plus les enseignants n'étant pas bien rémunérés, ils cherchent à gagner davantage en proposant des cours particuliers. C'est en fait un cercle vicieux.
Laure LE BAIL.
Bientôt du nouveau au lycée
Suite à l'augmentation des effectifs, le lycée va s'agrandir. Pour cela, le directeur M. Ferron a engagé des travaux.
Une salle polyvalente
M. Ferron considère que le lycée a besoin d'une grande salle polyvalente où pourront être organisées différentes activités (salle de théâtre, de cinéma, de conférences, ou bien salle de devoirs surveillés).
Autour de cette construction, un grand préau abritera les casiers.
Cette salle se situera entre le parking des professeurs et le bâtiment B.
Les travaux seront engagés début juin. Ils prendront fin en 2020, normalement.
Le foyer
Le lycée souhaite également agrandir de 40 m² le foyer. Un souhait qui fait suite aux multiples demandes remontées des conseils de classe.
L'extension sera construite côté entrée du gymnase, à la place de la table en pierre.
Modification du préau actuel
Le préau du bâtiment A sera supprimé et remplacé par deux salles de classe et des bureaux réservés aux professeurs pour leur travail personnel ou pour recevoir les parents.
Eugène BRULE.

La St-Jo : édition 2019
Une fête qui réunit professeurs, personnels et élèves autour d’un repas et pendant tout un après-midi convivial !
Le déroulement de la journée
Le 25 mars 2019 a eu lieu la fête du lycée St-Joseph. A partir de 12h15, le repas dans la cour avec au menu : frites, wrap, panini, hot dog, brownie… Il y en avait pour tous les goûts ! Pendant l’après-midi, diverses activités où le fun et l’amusement étaient au rendez-vous : combats de sumos, handball dans une structure gonflable, kinball. A 15h30, moment mémorable : le Festy Jo, le festival de la St-Jo où professeurs et élèves ont chanté et joué de la musique ! Tout au long de l'après midi, des barbes à papa étaient offertes aux lycéens. Une tombola pour les élèves et une vente de bracelets au profit de l’association Maison Escargot ont aussi été réalisées. Par ailleurs, une animation sur l'écologie était aussi proposée aux élèves. Elle a permis de réaliser des panneaux préventifs et informatifs sur le sujet.
Une initiative des élèves
La St-Jo a été totalement repensée en 2018 et cette année c’est la 2ème fois que les lycéens prennent la responsabilité d’organiser cet événement. Pendant plusieurs semaines, des élèves bénévoles avec l’aide du BDL et de l’équipe éducative du lycée ont travaillé sur ce projet avec beaucoup de créativité pour leur plus grand plaisir et ceux de leurs camarades.
Lilie POTURA.
CDI : rendez-vous de la culture
Quoi ?
Le Centre de Documentation et d'Information est divisé en 3 parties :
- le pôle informatique constitué de 12 ordinateurs
- le pôle « travail personnel » où l'on peut travailler seul ou en groupe
- le pôle « archives » qui regroupe les revues et journaux auxquels le lycée est abonné et contient aussi 4 ordinateurs.
Qui ?
Le CDI est dirigé par Mme Hérault, professeur documentaliste présente au lycée depuis 21 ans, aidée par Mme Cachin, aide-documentaliste.
Quand ?
Le CDI est ouvert chaque jour en parallèle des cours de 8h à 17h.
Qu'y trouve t-on ?
Le CDI propose une grande variété de livres. On y trouve plus de 2000 romans, 743 BD et mangas, 3472 livres documentaires, plus de 200 annales et environ 40 abonnements de revues différentes sans compter la centaine de dictionnaires et les 202 DVD disponibles... On y trouve également un grand choix de romans en anglais.
Point de vue d'élèves
Johan : " J'aime venir au CDI car je peux m'y informer sur l'actualité grâce aux différents journaux et magazines."
Romane : " Le CDI est un lieu agréable et silencieux. J'aime y venir pour travailler au calme et pour consulter des documents.
Nelly LAUNAY.

Une famille expatriée aux États Unis
Anne et sa famille ont tout quitté pour vivre l’American dream. Rencontre.
Anne est professeur de français et anglais. En 2017, son mari, chercheur, a une opportunité professionnelle aux USA. Ils décident alors de saisir cette chance et s'installent avec leurs quatre enfants à Charlottesville en Virginie sur la côte est.
Avant le départ, la famille est passée par la case administrative. Les passeports ont été mis à jour. Les parents qui disposent d’un visa travail ont le projet éventuel de prendre la citoyenneté américaine. Une carte verte remplacerait alors leur visa.
Les aînés, Adrien 15 ans et Aurore 12 ans sont inscrits dans l’établissement public de leur ville mais ils suivent également le programme français des trois matières principales grâce au CNED. Les deux derniers Pierre-Louis 10 ans et Daphné 5 ans suivent une scolarité en anglais à l'école primaire. Les enfants se sont très bien intégrés et vivent comme de vrais petits américains ! Ils se rendent à l’école en bus jaune. Le midi, ils prennent leur repas dans leur lunch box et pratiquent de multiples sports : football français, course de fond, karaté et volleyball. Les enfants ont un vrai emploi du temps de ministre ! Aux États-Unis, la vie est plus onéreuse qu’en France : pas de sécurité sociale, l'alimentation est chère et le prix de l’immobilier est élevé notamment dans les villes universitaires. Le coût d'une année d'études supérieures est d’en moyenne vingt mille dollars !
L'éloignement familial
Bien sûr, l'éloignement de la famille restée en France pèse parfois sur Laura et sa petite tribu. Heureusement, les réseaux sociaux permettent de maintenir le contact. En tout cas, la décision de vivre aux Etats-Unis n'est jamais regrettée. Là-bas, tous les rêves, même les plus fous semblent réalisables. Ils apprécient énormément l'enrichissement culturel possible grâce à la rencontre des nombreuses nationalités vivant sur le sol américain.
Laure LE BAIL.
La 5G, une fuite en avant ?
Plus puissante encore que la 4G : la 5G.
La 5G, c'est quoi ?
La 5G vise à remplacer la 4G+ avec des fonctions améliorées et supplémentaires. En effet, son débit est capable de dépasser les 15Gb/s d'après certaines expérimentations et sera 10 fois plus important que celui de la 4G, ce qui diminuera le temps de latence des utilisateurs. Elle sera aussi capable de traiter une grande quantité de données. De plus, elle ne concernera plus seulement les appareils portables permettant le traitement et les échanges de données (tels que les smartphones), mais aussi tous les objets connectés en train de se développer (par exemple, les enceintes connectées). Son but sera alors de s'adapter aux besoins de chacun en multipliant les cas d'usages.
“La 5G augmentera l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquence” ont déclaré de nombreux scientifiques dans un moratoire commun en 2017. Certains comme les personnes électrosensibles s'en inquiètent. Une étude du National Toxicology Program américain suggère un lien entre deux cancers rares et l'exposition aux ondes électromagnétiques.
Madame Roussin, professeur de SVT, apporte des précisions
« Il faut tout d'abord savoir qu'aucune étude scientifique n'a révélé des dangers avérés de la 5G (ni la 4G, ni la 3G). Néanmoins, ces ondes sont classifiées par les scientifiques comme "potentiellement cancérigènes". Comme les UV ou les rayons X, ces ondes pénètrent au cœur de nos cellules et peuvent y effectuer des mutations sur l'ADN. Comme on le voit en Première S, une accumulation de mutations peut être à l'origine de cancers. Des hypothèses sont émises sur le lien entre ondes et hyperactivité et troubles de la mémoire...
Néanmoins, aucune étude n'a encore prouvé cela. Ce sont des hypothèses des scientifiques. »
Les conseils de base de Madame Roussin
« Concernant l'utilisation des téléphones portables, bien que l'on vive dans un milieu baigné d'ondes (radio, wifi, 4G...), certaines attitudes peuvent limiter la quantité d'ondes reçues.
Tout d'abord ne pas porter son téléphone dans la poche, mais plutôt dans son sac (plus loin du corps), ne pas dormir avec le téléphone auprès de soi et le mettre en mode avion la nuit ou mieux, l'éteindre. Le DAS (Débit d'Absorption Spécifique) indique le niveau d'énergie envoyé par le téléphone. Plus il est bas et meilleur c'est (les iPhones et les huawei sont les pires au niveau du DAS). Vous pouvez trouver davantage d'infos concernant le DAS sur internet. Chez soi, éteindre la wifi la nuit, au lycée ne pas toujours être connecté en 4G, seulement quand on en a besoin... Des petits gestes qui limitent l'exposition et donc potentiellement, le risque de mutations sur l'ADN. »
Hélène de DOUVAN.
Paris, une capitale olympique
Les Jeux Olympiques d'été de 2024, officiellement appelés les Jeux de la XXXIIIe olympiade seront célébrés à Paris. Du 13 au 16 septembre 2017 a eu lieu la 131è session du CIO (Comité International Olympique) à Lima, au Pérou. Lors de cette réunion étaient également en lice, avant d'être retirées de la liste, les villes d'Hambourg, de Rome, et de Budapest.
Il faut savoir qu'un grand nombre d'épreuves aura lieu sur des sites déjà existants, dont beaucoup de monuments, mais aussi dans d'autres villes françaises pour des épreuves telles que le football. Les sites olympiques prennent en compte 28 disciplines des Jeux Olympiques et Paralympiques, sachant que pour les Jeux Olympiques, quatre sports additionnels (le surf, le skateboard, l'escalade et le breakdance) pourront être ajoutés par le CIO en 2020.
Beaucoup d'argent
Le budget prévisionnel de 6,8 milliards d’euros se décompose en deux parties : la première de 3,6 milliards d’euros, correspondant au montant de l'organisation des jeux, est financée par le privé. La seconde partie de trois milliards d’euros, correspond à la construction des équipements et aux investissements (village olympique, piscine olympique et centre des médias) est financée pour moitié par le privé et pour l'autre moitié par le public. Il faut espérer que les Jeux Olympiques connaissent un succès à la hauteur des dépenses engagées.
Nathan CHENAIS.
Netflix, le paradis du streaming
Netflix est une entreprise américaine créée en 1997 par Reed Hastings et Marc Randolph. Elle regroupe aujourd'hui des milliers de documentaires, séries et films.
Aujourd'hui Netflix compte plus de 130 millions d'utilisateurs dont 3,5 millions en France. La majorité a entre 18 et 30 ans. Les jeunes encore sous l'autorité de leurs parents et qui n'ont pas accès à Netflix en sont très contrariés : ils ne peuvent pas suivre la dernière série ! Les arguments pour obtenir Netflix sont pourtant convaincants : des séries et films à foison, les exclusivités Netflix, des abonnements à prix plutôt bas, les nombreuses plateformes compatibles (portables, ordinateurs, tablettes) et l'apprentissage de l'anglais grâce à la VO.
Malheureusement pour un certain nombre de jeunes, leurs parents font bloc. Ils craignent que Netflix ne devienne rapidement une addiction pour leurs enfants qui risqueraient de moins s'impliquer dans leur travail scolaire. Ils ne souhaitent pas payer un abonnement pour un usage dont ils n'auraient pas le contrôle. D'autres préfèrent aussi le streaming illégal mais gratuit qui selon eux revient à obtenir Netflix sans payer même si les exclusivités Netflix ne sont pas à leur portée.
Pour conclure, Netflix est devenu le leader incontesté du streaming. De plus en plus de parents se laissent tenter par l'expérience et, même si certains restent récalcitrants, Netflix ne cesse d'écraser le marché du streaming.
Jules COSSON.
Coupe du monde de football féminine
Cet événement d'ampleur internationale se déroule pour la première fois en France.
En juillet dernier, la France était à l'honneur avec sa deuxième victoire en coupe du monde de l'équipe de France masculine. Mais, quelques mois après, s'annonce encore un grand événement : la coupe du monde féminine. Elle se déroulera, pour la première fois, en France, du 7 juin au 7 juillet 2019. Vingt-quatre équipes participeront à cette compétition.
Les féminines : parmi les favorites
Elle est beaucoup moins médiatisée que celle des hommes, mais c'est, pourtant, une chance d'accueillir une coupe du monde féminine en France. Et cette victoire des hommes donne bien des idées aux femmes de faire de même. De plus, l'équipe de France féminine est l'une des meilleures au monde. Elle fait partie du top 3 mondial. Évidemment, les féminines ne gagneront pas ce trophée sans le grand soutien de leurs fans.
Et, pour faire plaisir à un maximum de ses supporters, l'équipe de France féminine jouera ses matchs un peu partout en France. Des matchs de coupe du monde auront d'ailleurs lieu en Bretagne notamment à Rennes le lundi 17 juin à 21h.
Un chemin encore long pour accéder à la finale !
L'équipe de Corinne Diacre (la sélectionneuse) dont la capitaine est Wendie Renard (à gauche de la photo) se prépare donc de la meilleure des manières pour cette grande compétition qui sera sans doute la plus prestigieuse de sa carrière. Mais avant d'atteindre la finale, le chemin sera encore long. Pour accéder aux huitièmes de finale et bénéficier d'un meilleur tirage, l'équipe de France devra finir première de son groupe. Pour cela, elle devra gagner 3 matchs de poule. Pour son premier match, elle affrontera la Corée du Sud le 7 juin prochain. Ce sera le match d'ouverture de cette coupe du monde. Ensuite, pour le deuxième match de poule, elle affrontera la Norvège le 12 juin. Et enfin, pour le troisième et dernier match de poule, l'équipe de France affrontera le Nigéria le 17 juin.
Espérons que cet événement sportif rencontre le même succès populaire que le mondial masculin. C'est également l'occasion pour le public de découvrir que le football n'est pas qu'un sport d'hommes.
Soyons là pour les soutenir !
Antoine GAUBERT.
Qui est qui ?
Je vous mets au défi de deviner qui se cache derrière ces visages d'enfants ?
Pour vous aider, voici la liste des participants.
Vous devez trouver :
Sandrine Le Diguerher
(comptable)
Rita Béchu (micro-biologie)
Adeline Le Goff (français)
Stéphanie Léon (CPE)
France Barbe (français)
Emilie Roussin (SVT)
Valérie Driencourt (histoire-géographie)
Annie-Raymond Lemée (anglais)
Rose-Marie Billessimo (EPS)
Simon Garanger (SES)
Sylvie Guernion
(maintenance informatique)
Benoît Paklepa (SVT)
Ludovic Calvez (chef-cuisinier)
Emilie Labbé (espagnol)
Amusez-vous bien !
Valérie HERAULT.

