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N° 44 - Mai 2020 | www.lycee-saintjoseph-lamballe.net |
Anne-Claire est infirmière cadre de santé
Ancienne élève du lycée, Anne-Claire Le Bras nous livre son témoignage.
Quel bac avez-vous passé ? En quelle année ?
J'ai passé un bac SMS (Sciences Médico-Sociales) en 2003. Il s'agit de l'actuel bac ST2S.
Quels sont vos souvenirs
du lycée ?
J’ai de très bons souvenirs de cette période où le travail rimait aussi avec convivialité. Dans cette filière technologique, nous étions très solidaires et complices entre élèves.
Quelques souvenirs de professeurs ?
Je me souviens particulièrement de Mmes Gouriou et Piquette, mes professeurs des matières principales pour lesquelles je portais un intérêt particulier, c'est-à-dire la biologie et la physiopathologie humaines.
Je souhaite faire un clin d’œil à mes professeurs d’histoire et de français. Leurs enseignements et leur pédagogie me sont régulièrement utiles dans les rédactions d’articles, mémoires, projets, rapports d’activités ainsi que dans la prise de parole devant une assemblée.
Quelles études avez-vous suivies après avoir obtenu votre baccalauréat ?
Après le bac, j’ai intégré une prépa concours à Gouarec. En 2007, j’ai obtenu le diplôme d’infirmière à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers de l’Hôpital Robert Bisson de Lisieux dans le Calvados. J’ai mis à profit ces trois années pour enrichir ma culture du métier en variant les terrains de stage. J’ai rencontré de nombreux professionnels. Certains restent pour moi des modèles et m’ont permis de me construire ma propre identité professionnelle. Les soignants ont cette culture de formation et de transmission facilitant les apprentissages. Ils ont aussi un niveau d’exigence élevé, c'est un élément moteur pour progresser. Entre 2010 et 2012, j'ai suivi une spécialisation diplômante à l’Ecole d’Infirmier de Bloc Opératoire (IBODE) au CHU de Pontchaillou à Rennes. Cette formation s’organise sur le même principe. Elle consiste en un approfondissement des connaissances en lien avec l’environnement du bloc opératoire, des techniques chirurgicales, du travail d’analyse et de recherche. Je me suis constituée un nouveau réseau avec lequel je collabore encore aujourd’hui pour continuer à me former et promouvoir le métier.
Quelle est la réalité
de votre métier ?
Jusque fin 2019, j’ai exercé mon métier en bloc opératoire. D’abord à la polyclinique du Littoral, puis au CHU de Rennes en gynécologie et neurochirurgie et enfin au centre hospitalier de Saint-Brieuc.
J'avais choisi de travailler au bloc opératoire par passion pour l’anatomie et pour comprendre les principes de la chirurgie. C’est un métier méconnu dont l’image est souvent celle de l’infirmière qui donne les instruments au chirurgien. Il est plus complexe d’où une spécialisation possible de 18 mois. Le bloc opératoire est un environnement exigeant demandant de la rigueur notamment dans le respect des règles d’hygiène. Il existe différentes spécialités (vasculaire, traumatologie…). Je me suis investie dans la connaissance des techniques chirurgicales de plusieurs d’entre elles (leur déroulé, les dispositifs médicaux) afin de collaborer avec les chirurgiens.
La technologie et l’innovation sont présentes aussi au bloc opératoire (robotisation de l’acte chirurgical) source de bénéfice sur l’efficacité de l’intervention.
Avec l’expérience, j’ai acquis un sens de l’observation et de l’écoute me permettant d’anticiper les gestes du chirurgien. Cette expérience est un facteur de performance et de reconnaissance.
Elle m’a permis d’accompagner des élèves en formation sur de l’analyse de pratiques au sein de l’école d’IBODE au CHU Rennes en parallèle de mon exercice professionnel.
Depuis quelques mois, je suis sur un poste de cadre de santé dans un service de chirurgie. Un métier à la fois différent pour sa partie administrative et ayant des points communs avec mon précédent poste sur la coordination des équipes (infirmiers, aides-soignants, secrétaires, médecins), la gestion de projets et la communication. Le cadre a une place centrale et est le lien entre le patient et sa famille, l’équipe para-médicale et médicale et l’administration.
Quels conseils donneriez-vous aux élèves intéressés par votre profession ?
Le métier d’infirmier offre la possibilité d’évoluer et d’accéder à différents postes (infirmier spécialisé, cadre de santé, formateur, infirmier de pratiques avancées…) dans différents types d’établissements.
Durant les trois années d’études, il faut faire preuve de dynamisme et de curiosité. Ce métier demande à la fois des connaissances sur les techniques de soins pour les réaliser en sécurité ainsi que des connaissances théoriques pour anticiper les complications selon les traitements et les actes médicaux. Je conseille aux étudiants de profiter de la formation pour élargir leurs terrains de stages à des établissements différents qu’ils soient publics ou privés. Toutes ces expériences faciliteront et détermineront leur futur projet professionnel. Je leurs souhaite de prendre autant de plaisir dans ce métier que moi depuis 13 ans.
Propos d'Anne-Claire Le BRAS recueillis par Valérie HERAULT.
2010-2020 : dix ans d'événements majeurs
Retour sur les événements qui ont marqué la décennie en France et dans le monde.
2010. Simone Veil est reçue à l’Académie française et prend le fauteuil de Pierre Messmer. En 2010 également, le chanteur Jean Ferrat, auteur de La Montagne, disparaît à 79 ans. En 2011, la Libye est libérée du joug de Kadhafi par l’armée française et les rebelles. 2011 marque aussi la sortie du film français Intouchables qui a cumulé 19 millions d’entrées en France. L’année 2012 quant à elle est marquée par un violent attentat à Toulouse contre une école juive. Le responsable Mohammed Merah est tué à la suite des interventions policières. En 2012 c’est aussi le retour au pouvoir des socialistes après 17 ans de présidence de la droite. François Hollande est élu avec 51,6 % des voix face au président sortant, Nicolas Sarkozy.
En 2013, la Croatie est le dernier pays à intégrer l’Union européenne. Le nombre d’Etats adhérents passe à vingt-huit. 2013 c’est aussi la 100ème édition du Tour de France. Partie de Porto-Vecchio, elle est remportée par l'Anglais Christopher Froome.
2014 est l’année du 70e anniversaire du débarquement allié sur les plages en Normandie. C’est aussi l’année de la Coupe du monde au Brésil. La France est éliminée par l’Allemagne, future championne du monde en quart de finale sur le score de 1-0.
Le 7 janvier 2015, l’attentat à Charlie Hebdo fait 12 morts et marque la France avec son slogan « Je suis Charlie ». Le 9 janvier, les deux auteurs de l’attentat, Chérif et Saïd Kouachi, sont arrêtés. Dans le même temps, Amedy Coulibaly est l’auteur d’une prise d’otages au magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes, à Paris, quatre personnes sont tuées. En novembre, une série d’attentats touche la ville de Paris et cause la mort de 130 personnes et fait 400 blessés. Le 22 mars 2016, la Belgique est touchée par un attentat à l'aéroport de Bruxelles, 32 personnes y perdent la vie. En France, la loi Travail fait débat, avec des grèves nationales pendant plus de six mois.
En 2017, le nouveau président, Emmanuel Macron, est élu. Le 5 décembre, la France pleure la mort, à l'âge de 74 ans, de l'idole des jeunes, Johnny Hallyday.
En 2018, une fusillade a lieu dans le lycée de Parkland aux États-Unis et fait 17 morts. Cet attentat relance le droit au port d'armes aux États-Unis. Pour la première fois depuis la guerre de Corée (1950-1953), les deux présidents coréens Kim Jong-un et Moon Jae-in échangent une poignée de mains. En France, le mouvement des gilets jaunes apparaît et dure plusieurs mois. Tous les samedis, des Français manifestent contre le gouvernement. Cette année-là, aussi, les Français descendent sur l'avenue des Champs-Elysées pour fêter la victoire de la France lors de la Coupe du monde de football 2018.
2019 est marquée par deux grands incendies. Les fortes chaleurs ont engendré un incendie d'une taille phénoménale en Australie. Un grand nombre de personnes et d'animaux ont été tués. En France, la cathédrale Notre-Dame de Paris est, en grande partie, détruite par les flammes qui ravagent sa toiture. Enfin, en 2019, s'est éteint l'ancien Président de la République, Jacques Chirac, à l'âge de 87 ans.
Noé BESNARD-CHESNAIS.
L'humanité au coeur d’une crise sanitaire
Le confinement nous révèle le besoin impérieux de prendre soin de nos proches.
A l’heure où le monde vit une situation sanitaire dramatique, au moment où bon nombre de citoyens de notre planète se demandent quand ce cauchemar se terminera, il n’est pas rare de lire ou d’entendre les mots suivants à l’issue d’un message personnel ou même professionnel :
"Prenez soin de vous
et des vôtres"
C’est à la base une expression qui peut sembler banale mais qui prend tout son sens si l’on considère ce que nous endurons actuellement.
Ce regain d’humanité qui semblait disparaître peu à peu en fonction des enjeux qui nous accaparent habituellement, rejaillit dans nos échanges et dans nos esprits de manière sincère et volontaire.
L'attention portée
aux autres
Penser à l’autre, à son bien-être, à sa santé, à son devenir : qu’y a-t-il de plus digne et de plus noble ? Aimer son prochain et souhaiter son bonheur : n’est-ce pas de cette façon que nous devrions agir chaque jour de notre vie ? Que serions-nous sans les autres ?Le besoin de garder
le contact
Nous voyons bien qu’en ces temps difficiles au cours desquels nous sommes confinés et séparés de nos amis ou de nos collègues, nous ressentons un besoin impérieux de garder le contact avec ceux qui font nos vies. Que ce soit par téléphone, mail ou en visio, nous trouvons les ressources pour animer nos journées en prenant des nouvelles de ceux que nous fréquentons et que nous aimons.
Revenir à l'essentiel
Et si ce virus nous permettait de revenir aux fondamentaux de nos existences ? C’est le souhait d’une grande part de l’humanité. Même si nous savons bien que le naturel reviendra au galop à un moment ou à un autre, retenons tout de même certaines leçons de ce temps si sombre : le regard bienveillant de nos proches est une source de bonheur et d’amour.
Prenez soin de vous et des vôtres.
Emmanuel FERRON,
directeur du lycée.
L'accompagnement personnalisé en Seconde
Chaque élève bénéficie d'une heure d'accompagnement personnalisé (AP). Il vise soit à soutenir les lycéens qui rencontrent des difficultés, soit au contraire à aller plus loin que le cours, ou encore à engager une réflexion approfondie sur l'orientation. A Saint-Joseph, nous avons la possibilité de nous inscrire dans l'un des AP suivants : mathématiques, français, journal du lycée, orientation ou études dirigées. Chaque période dure 6 semaines environ. A l'issue, nous choisissons un autre AP. Ces temps de soutien ou de perfectionnement fonctionnent avec 12 élèves maximum. Ce sont des conditions idéales pour l'apprentissage !
Demba TAMBOURA,
Corentin PANSART.
La vie de lycéenne à l'internat
Notre internat se situe à la Ville Davy à Quessoy.
Une vie très rythmée
Nous nous levons à 6h. Puis nous prenons notre petit-déjeuner à 6h30. Nous montons dans le bus à 7h05, direction la gare routière de Lamballe où nous arrivons vers 7h40. Là-bas, nous prenons une navette qui nous dépose au lycée.
Le soir, nous faisons le trajet en sens inverse et regagnons l'internat vers 18h. Nous faisons nos devoirs en permanence jusqu'à 18h45, heure du dîner. Nous avons une heure pour manger et ensuite nous allons de nouveau 30 minutes en permanence obligatoire.
Après ce temps de travail, nous sommes "libres" : nous pouvons aller nous doucher, profiter du foyer, aller à la salle polyvalente ou encore nous rendre à la salle de sport jusqu'à 21h45. Après nous devons monter en chambre. L'extinction des feux est à 22h.
Des moments de détente
L'ambiance à l'internat est très conviviale, on rigole beaucoup.
De temps en temps, on nous propose des sorties au cinéma, à la patinoire ou encore à la plage. Une soirée d'intégration et une veillée de Noël sont aussi organisées.
Le mercredi après-midi, il est possible de participer à des activités cuisine, équitation, couture ou VTT. A 16h30 nous avons un goûter et après nous allons travailler en permanence.
Laurine COMMEUREUC.
Précarité étudiante : un sujet d'actualité
En France, beaucoup d’étudiants s’en sortent grâce à leur bonne volonté.
Qu'est ce que
la précarité étudiante ?
La précarité étudiante touche les jeunes qui, en études supérieures, n’ont pas toujours les moyens d’avoir accès à ce dont ils ont besoin (alimentation, loyer...).
Quel est le coût
de la vie étudiante ?
Le coût de la vie étudiante varie en fonction de l'école choisie. Un étudiant en école de commerce paiera entre 8000 et 13000 euros tandis que pour la fac les frais s'élèvent approximativement à 200 euros pour une année. S'ajoute à cela le prix de la vie quotidienne. Il varie de 600 à 1000 euros par mois pour un étudiant en comptant son loyer.
Pourquoi les étudiants
se sont mobilisés ?
Le 8 novembre 2019, un jeune homme s'est immolé devant le Crous de Lyon pour dénoncer les difficultés que lui et certains étudiants rencontraient pour subvenir à leurs besoins. Il a expliqué son geste sur Facebook dans une longue lettre où il dénonçait les politiques engagées par certains présidents. Une intersyndicale, composée de syndicats étudiants tels que l'Unef et Solidaires, a incité, dans un communiqué, les étudiants à manifester le 26 novembre pour réclamer plus d'aides de l'État. Dès lors, dans les grandes villes françaises, les étudiants ont manifesté avec le slogan : « La précarité tue ! ».
Comment parviennent-ils
à payer leurs études ?
La plupart des parents soutiennent financièrement leurs enfants durant les études supérieures, mais l'aide varie en fonction des revenus des familles. Celles étant moins aisées pourront avoir accès à des bourses d'études, des aides au logement (APL) ou contracter un prêt étudiant. Certains étudiants réduisent leur consommation que ce soit au niveau de l'électricité ou même de l'alimentation grâce à des gestes simples ou l'utilisation d'applications comme ZéroGachis qui permettent de voir les supermarchés à proximité de chez eux proposant des rabais sur des produits proches de leur date de péremption. D'autres jeunes choisiront de prendre un emploi à temps partiel comme chez McDonalds pour payer leur loyer ou leur nourriture. Cette chaîne de fastfood est souvent privilégiée par les étudiants car elle leur propose des horaires flexibles.
Alwena PLARD-JEZEGOU.

Lycée : études et épanouissement
S'épanouir, c'est être heureux, bien sûr, mais comment faire au lycée ?
Le lycée dispose de nombreuses infrastructures telles que les espaces verts pour se détendre le midi, le foyer pour prendre du bon temps avec ses amis ou bien la salle de sport pour garder la forme. Tout cela permet aux élèves de se détendre pendant les pauses. Le bureau des lycéens, quant à lui, propose toujours de nouvelles idées pour animer la vie au lycée. Il insuffle une réelle dynamique de sentiment d'appartenance à notre lycée.
L'apprentissage et la réussite font partie de notre épanouissement mais il y a aussi les voyages linguistiques et les échanges. Ils nous offrent de belles rencontres et la découverte de cultures différentes.
L'épanouissement passe par un bon accompagnement notamment à notre âge où l'on se pose beaucoup de questions sur notre avenir, notre orientation. Cet accompagnement se fait grâce aux échanges avec les professeurs, les entretiens au BDI (bureau de documentation et d'information) mais aussi les discussions entre amis qui nous rassurent quant à notre entrée dans "le monde des grands".
Téotim NICOLAS.
Les Restos du cœur
Le projet a été mis en place, d'abord, pour venir en aide aux plus démunis, et, ensuite, pour marquer notre solidarité avec ces associations qui oeuvrent dans le but de remettre l'Homme debout.
Une association lamballaise
M. Ferron, le directeur du lycée, nous a encouragés à privilégier les associations locales, d'où le choix des Restos du Cœur de Lamballe. En plus de cela, nous estimons que l'esprit des Restos du Cœur correspond bien à ce que nous recherchions. Les personnes en charge de ce projet sont le chef d'établissement et les jeunes qui vont à Lourdes. A travers cela, le lycée voulait amener les élèves à comprendre qu'on peut partager, donner gratuitement sans attendre de retour et être solidaires envers les autres.
Les hospitaliers mobilisés
Chaque année, le lycée procède de la même manière c'est-à-dire que les jeunes hospitaliers qui sont allés à Lourdes se retrouvent à l'espace Réjouis-toi pour établir le planning des passages dans les différents niveaux afin d'informer les élèves de l'opération boîtes de conserves, pâtes destinées aux Restos du Cœur.
Les deux années passées, le lycée avait récolté 75 kg de denrées alimentaires. Cette année, la collecte a eu lieu juste avant le confinement. A l'heure où j'écris cet article, le bilan de cette opération n'est pas encore connu.
Clémence POSNIC.
La Saint-Valentin au lycée
Les membres du BDL (bureau des lycéens) ont souhaité organiser un nouvel événement à l'occasion de la Saint-Valentin.
Une initiative originale
L'objectif était que chaque élève envoie une carte anonymement à un autre élève du lycée. Les membres du BDL ont donc fait les facteurs entre les élèves. 450 lettres environ ont été envoyées ! Certaines étaient de véritables déclarations d'amour ou d'amitié ou bien des messages envoyés entre frères et soeurs ou au sein des couples. Le modèle de la carte a été réalisé par Charlie Potura (membre du BDL) et ensuite imprimé avec Vistaprint. Le BDL est très satisfait de l'engouement qu'a suscité cet échange de lettres qui a permis de créer de nouveaux liens...
Amélie COLLET.
L'orientation : un enjeu majeur
Le vendredi 13 mars était vraiment un jour spécial au lycée. Hormis l'annonce du président Macron qui avait annoncé la fermeture, pour une durée indéterminée, de tous les établissements scolaires, le soir même, c'était pour nous une journée consacrée à l'orientation.
Présentation des spécialités
En début de matinée, les élèves de Première ont présenté aux Secondes les enseignements de spécialité afin de les éclairer dans leur choix.
Faire le point
Chaque élève de Seconde a bénéficié d'un rendez-vous individuel avec un professeur au cours duquel les points suivants étaient abordés : l'intégration dans le lycée, l'organisation dans le travail personnel, les résultats scolaires, le stage de fin de Seconde, le choix des spécialités, les domaines d'activités voire les études supérieures envisagées.
Rencontres importantes
Les écoles d'enseignement supérieur (prépa, BTS, IUT, université, école de commerce) ont proposé des conférences aux lycéens. L'après-midi, d'anciens élèves, aujourd'hui étudiants, ont animé un forum des études. Ils ont répondu aux nombreuses questions des lycéens sur leur école et le contenu de leur formation. Souhaitons que les indécis aient trouvé leur voie !
Juliette MENER.
La section foot pour partager sa passion
En début d'année scolaire, la section foot a été inaugurée par le directeur de notre lycée en partenariat avec le Lamballe FC. Quatorze élèves de Seconde y participent chaque lundi de 17h à 19h.
Chaque lundi, après les cours, nous sommes 14 élèves à nous entraîner en compagnie de M. Méléard, professeur de sport au lycée. Pendant ces entraînements, nous faisons des exercices, simulons des situations et, bien sûr, nous jouons des matchs. Ces heures de cours nous permettent de progresser sur les aspects défensifs et offensifs du jeu. Pour ma part, cela me permet de bénéficier d'un entraînement hebdomadaire supplémentaire et de garder un bon rythme toute la semaine.
Un diplôme à la clé
Durant les mois de décembre et janvier, M. Méléard nous a formés sur l'aspect animation des entraînements de football. Ces formations nous donnent les clés nécessaires pour la prise en charge de jeunes joueurs (de 6 à 10 ans). Elles élargissent donc nos connaissances footballistiques et nous offrent de nouveaux points de vue sur ce sport. Grâce à ces formations, nous obtiendrons un diplôme qui nous donnera le droit d'entraîner de jeunes footballeurs. Nous avons également participé aux tournois futsal départementaux et régionaux, pour les filles, et départementaux, pour les garçons.
Une formation sur le terrain
Le 12 février, nous sommes allés animer un entraînement des jeunes (U9 : moins de 9 ans) du Lamballe FC. Ce jour là, M. Baltase (conseiller technique départemental) est venu nous rencontrer et nous donner des conseils sur nos façons d'animer les entraînements. La section foot nous permet de pratiquer et partager notre passion. Pour finir, cette formation est très importante pour moi qui envisage de travailler dans le milieu sportif. Elle est vraiment en adéquation avec mon projet professionnel : j'aimerais devenir arbitre ou coach dans le domaine du football.
Benoît DOMAIN.
Un nouveau bâtiment au lycée
Depuis quelques mois, des travaux ont lieu dans le lycée. Une nouvelle salle polyvalente est en construction. J'ai recueilli ces informations auprès de notre directeur, M. Ferron.
Quelle sera l'utilisation de cette salle ?
"Cette salle est polyvalente. Ceci signifie qu'elle aura plusieurs fonctions : salle de théâtre, de conférences, de devoirs et peut-être salle d'accueil pour les élèves de Terminale".
Quand ce nouveau bâtiment pourra t-il être utilisé ?
"La construction de la salle polyvalente devait être terminée pour début juin. Seulement en raison de la crise sanitaire que nous traversons nous ne pouvons pas avoir de date précise.“
Tanguy SAILLY.
Comment les élèves vivent-ils le confinement ?
Est-ce dur de travailler
à la maison ?
Pour nous les élèves, l'école à distance est une nouveauté que l'on s'approprie progressivement. La mise en place a pu être compliquée au début, mais les enseignants ont tout fait pour nous aider et nous encourager. D'autres problèmes se sont présentés comme des complications pour se connecter, un manque d'ordinateurs au sein des familles, des difficultés à se motiver ou encore un excès de devoirs. Pour cela, le lycée à mis en place des solutions pour répondre aux besoins des élèves.
Comment les lycéens
s'organisent-ils ?
Les professeurs nous communiquent les cours via l'ENT, le cahier de texte, padlet, google classroom et d'autres moyens encore. Pour s'approprier les leçons, les élèves ont des exercices, des QCM, des vidéos ou encore des appels vidéo faits par les enseignants.
Et les examens ?
Les élèves se sont inquiétés pour le bac. Ils ont été rassurés quand ils ont appris qu'ils seraient évalués sur les notes des deux premiers trimestres. Certains lycéens se demandent s'ils auront le niveau pour passer en classe supérieure. M. Blanquer affirme que "Des rattrapages, notamment pour les élèves les plus en difficulté, donneront lieu à des dispositifs de soutien scolaire gratuit".
Manon QUERNE.
Les SDF face au confinement
Des organisations pour aider les sans-abris
Le département des Côtes-d'Armor a ouvert un centre de confinement pour héberger les SDF atteints du covid-19 qui ne nécessitent pas une hospitalisation. Ce centre de confinement peut accueillir jusqu'à 21 personnes. Des partenaires comme l'hôpital Yves Le Foll et la Croix-Rouge ont participé à ce projet. Par ailleurs, selon la préfecture du département, 230 places ont été mises à disposition des sans domicile fixe durant cette crise sanitaire, soit 32 % de plus que d'habitude. Ce dispositif permet de subvenir aux besoins essentiels de ces personnes en grande précarité en leur fournissant un toit et des conditions d'hygiène décentes.
Loan LE NAGARD.
Coronavirus : s’adapter au confinement
La situation sanitaire qui touche le monde entier nous contraint à prendre des mesures radicales pour y faire face. Au niveau de l’éducation, les élèves comme les professeurs doivent trouver une alternative pour poursuivre le programme.
Situation générale
La ville de Wuhan en Chine est la première touchée par ce virus qui s’est rapidement propagé en Asie et dans le monde. C’est maintenant l’Europe qui est le foyer de l’épidémie par le nombre de décès enregistrés même si la situation des États-Unis risque d’être tout aussi catastrophique. En suivant l’évolution de l’épidémie en Italie, la France décide de fermer ses établissements scolaires et éducatifs à compter du lundi 16 mars. Mais face à la rapide propagation du virus, le gouvernement français ordonne un confinement de la population dès le lendemain.
Le lycée s'adapte
Ces mesures bouleversent notamment l’organisation des cours qui doivent désormais être assurés à distance. Des supports numériques ont été mis à la disposition des enseignants pour faciliter la communication avec les élèves comme Google Classroom ou WhatsApp en supplément de l’ENT (Espace Numérique de Travail) du lycée déjà disponible.
Mon point de vue
Il faut savoir faire bon usage des supports pour ne manquer aucune annonce des professeurs. Cette diversité des supports censée nous aider à communiquer peut parfois entraîner des oublis ou malentendus. Ceci oblige une nouvelle organisation, les informations circulent parfois avec difficulté. Pour ma part, les devoirs du cahier de texte de l’ENT ne s'affichent pas tous sur une même page, ou encore la réception des mails contenant les codes pour Classroom est tardive. La majorité des problèmes rencontrés se résume davantage à un souci de connexion qui ne facilite pas la communication. Je parviens tout de même à m’adapter à ce changement. J’ai aussi la chance d’avoir un jardin qui permet de m’évader un peu et d’oublier cette situation de confinement. Comme il fait plutôt beau, je peux faire mes devoirs tout en prenant l’air.
Un dernier mot
Pour finir, j’aimerais adresser un message de soutien à l’ensemble des soignants qui sont en première ligne dans cette grave crise ; sans oublier tous les employés de commerce, les chauffeurs routiers qui nous permettent de mieux vivre le confinement. Il est aussi important d’avoir une pensée pour les familles des victimes qui vivent ces moments douloureux dans la solitude et ne peuvent pas accompagner leurs proches dans leurs derniers instants.Margot ROBERT.
Qui est qui ?
Je vous mets au défi de deviner qui se cache derrière ces visages d'enfants.
Pour vous aider, voici la liste des participants. Vous devez trouver :
Gwenaël Corre (mathématiques ASSP)
Geneviève Thomas (secrétariat)
Grégory Durand (mathématiques)
Valérie Hérault (documentation)
Isabelle Ferrey (STSS)
Simon Kerbrat (sciences-physiques)
Jean-Marie Le Gal (SVT)
Martine Cachin (documentation)
Renan Castel (espagnol)
Mathilde Maros (SVT)
Jérôme Jan (sciences-physiques)
Aurore Perrin (espagnol)
Benoît Le Bigot (SES)
Thierry Faramin (STMG)