Quels souvenirs gardez-vous du lycée ?

Le lycée Saint-Joseph est un établissement à taille humaine où tout le monde connaît tout le monde. De nombreux voyages culturels étaient organisés dont celui en Allemagne et Pologne qui m'a beaucoup marqué. C'était en 2005, dans le cadre d'un voyage contre l'oubli, nous avions visité les camps de concentration de Buchenwald et d'Auschwitz-Birkenau.

Mais ce que je retiens surtout, ce sont les nombreuses amitiés liées pendant ces années et qui perdurent encore. Plusieurs de mes couples d'amis qui se sont d'ailleurs rencontrés au lycée, sont aujourd'hui mariés et ont des enfants. Nous évoquons souvent entre nous nos années lycée !

Vous souvenez-vous de certains professeurs ?

Je ne garde pas forcément de souvenirs précis des professeurs, mais en revanche, je garde en mémoire bien des noms et des visages .

Je me souviens notamment de Mme Thomas en mathématiques, MM. Bouédo et Jan en sciences-physiques, Mme Baudet en SVT, Mme Raymond-Lemée en anglais, Mme Dornadic en espagnol, M. Radenac en EPS et vous en tant que professeur-documentaliste.

Quel est votre parcours d'études post-bac ?

Après le bac, j'ai intégré le DTS (Diplôme de Technicien Supérieur) en Imagerie Médicale et Radiologie Thérapeutique (IMRT) de l'établissement "La Croix Rouge La Salle" de Brest. C'est une formation en trois ans qui se compose environ pour moitié de cours concernant les connaissances théoriques à maîtriser pour comprendre et exercer notre futur métier. Les disciplines dominantes sont les sciences-physiques, l'anatomie et la physiologie. De nombreux cours sont dispensés par des professionnels de santé : médecins, pharmaciens, infirmiers et bien sûr des manipulateurs en radiologie. La deuxième partie de la formation se compose de 63 semaines de stages dans les différents domaines que sont la radiologie conventionnelle avec l'IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique) et le scanner ainsi que la médecine nucléaire, la coronarographie et la radiothérapie. J'ai suivi mes stages dans des hôpitaux (La Cavale Blanche, CHRU Morvan à Brest, ...) et au sein de cliniques radiologiques.

Quel est votre parcours professionnel ?

A l'issue de ma formation, j'ai tout de suite intégré le service de radiothérapie à la clinique armoricaine de radiologie qui s'appelle aujourd'hui le CARIO et se situe à l'hôpital privé de Plérin.

En quoi consiste
votre métier ?

Je travaille dans le service de radiothérapie qui est un service de cancérologie. Les patients nous sont adressés après qu'un diagnostic de cancer a été établi. La radiothérapie est une thérapeutique utilisée chez plus de la moitié des patients ayant un cancer. Mon métier consiste donc à préparer et à réaliser les séances de radiothérapie appelées communément séances de rayons. La phase préparatoire au traitement est réalisée lors d'un scanner de centrage au cours duquel nous travaillons en équipe avec un médecin radiothérapeute. Suit une phase de calcul du traitement qui consiste à déterminer, avec l'intervention de physiciens, les doses de traitement à appliquer aux différents organes à traiter ainsi que les organes à épargner. Après ces deux étapes, la phase de traitement peut débuter. Celle-ci constitue la majeure partie de mon travail. Après avoir placé le patient de façon précisément identique à chaque séance, je m'isole dans une pièce reliée à la salle de traitement par un système de microphones et de caméras. Ayant contrôlé à nouveau que mon patient est bien installé, je lance le rayonnement et surveille que tout se déroule correctement. Mon travail nécessite d'être très rigoureux dans la partie technique.

Les patients ont en général entre 10 et 38 séances de radiothérapie. Cette durée nous permet d'établir une vraie relation avec eux. Nous les mettons en confiance, leur expliquons les contraintes du traitement et échangeons avec eux sur les éventuels effets secondaires. Parfois, la chimiothérapie et la chirurgie viennent compléter leur traitement. Dans ce cas, nous échangeons avec ces autres services.

Quelques conseils pour les élèves intéressés par votre profession ?

Deux formations préparent au métier de manipulateur(trice) en électroradiologie médicale. Il s'agit du DTS et du DE (Diplôme d'Etat) ouverts aux élèves issus d'un bac général à dominante scientifique ou d'un bac ST2S. Pour y entrer, ils sont sélectionnés sur dossier via la plateforme Parcoursup. Les notes et les appréciations des lycéens candidats sont scrutées à la loupe par les organismes formateurs. Je leur conseille donc de travailler sérieusement pour présenter un bon dossier scolaire.

Au niveau des études, les nombreux stages qui permettent de vraiment mettre en pratique les connaissances théoriques rendent la formation très intéressante. La profession de manipulateur est à la fois un métier technique avec des technologies qui évoluent mais aussi un métier où le rôle de soignant est très important. Il faut donc prendre en compte ces deux facettes.

Propos de Pierre-Antoine HOUZE recueillis par Valérie HERAULT.

Faire évoluer les élèves au niveau de leurs savoirs, leur rigueur méthodologique, leur soif de recherche et leur sens critique afin de les préparer au mieux à l’enseignement supérieur.

Augmenter l’exposition des élèves à la langue étudiée : fin de Première niveau B2 attendu, fin de Terminale niveau C1 attendu.

Importance de l’étude (grammaire / lexique / phonologie / orthographe) et de la compréhension de la langue.

Apprentissage approfondi d’une culture, approche actionnelle et création de projets.

Création d’un portfolio personnel de documents et d’œuvres.

Pour des élèves curieux de développer leur culture générale, "humanités" se situe au carrefour de nombreuses sciences humaines : lettres, histoire, philosophie, anthropologie. Les pouvoirs de la parole et les représentations de l’Homme sont deux objets d’étude en Première qui permettent d’aborder différents champs depuis l’Antiquité. Les élèves participent au concours de plaidoiries du mémorial de Caen, au forum pour la paix. Des rencontres sont réalisées : cette année, un avocat et maire est venu échanger sur la pratique de la parole. Cette spécialité est au cœur des interrogations actuelles et fournit un socle de compétences clé pour le supérieur.

Permettre, par la diversité des activités mathématiques proposées, de consolider ses acquis, de développer son goût des mathématiques, de prendre conscience de la richesse et de la variété des démarches et des objets mathématiques.

Développer des interactions avec d’autres enseignements de spécialité et situer la démarche mathématique au sein de l’activité scientifique.

Assurer les bases mathématiques nécessaires à toutes les poursuites d’études.

Le programme s’organise en cinq grandes parties : algèbre, analyse, géométrie, probabilités et statistiques, algorithmes et programmation.

Donner aux élèves les clés d’analyse du monde contemporain afin de comprendre les principaux enjeux historique, géopolitique, politique… et de poursuivre des études supérieures à l’université (droit, histoire, économie…), CPGE, journalisme, IEP, communication, commerce…

Comprendre la démocratie, avoir un regard critique sur les sources et modes de communication, analyser les relations entre les États et les religions, comprendre les enjeux géopolitiques du patrimoine, appréhender les enjeux planétaires de l’environnement…

Les séances, sous la conduite d’un professeur et d’un artiste, dans le cadre d’un partenariat avec la scène nationale, La Passerelle, s’adressent aux lycéens curieux de connaissances artistiques, littéraires, d'histoire du théâtre, mais aussi à des élèves désireux de pratique artistique, de développement dans la maitrise de l’oral, de prise de confiance.

Deux parcours sont proposés : cette année, le travail sur le théâtre contemporain et l’écriture de plateau, ainsi que le théâtre des XVIIe et XVIIIe siècles sont étudiés. L’évaluation porte sur l’analyse de spectacles dans un parcours de spectateurs, sur la pratique et la culture théâtrale.

La réforme des lycées est effective depuis la rentrée 2019 pour les classes de Seconde et Première et depuis 2020 pour les classes de Terminale.

Il faut comprendre que les séries disparaissent du bac général. En revanche, elles demeurent pour le bac technologique et professionnel.

Enseignements communs

Les élèves suivent un tronc d'enseignements communs en Seconde (français, hist-géo, EMC, anglais, espagnol ou allemand, maths, physique-chimie, SVT, SES, sciences numériques et technologie, EPS), en Première et Terminale (français en 1ère, Philo en Term, hist-géo, EMC, anglais, espagnol ou allemand, enseignement scientifique et EPS).

Spécialités

En Première, les lycéens choisissent trois spécialités parmi les 9 spécialités (voir p.4 et 5) proposées par le lycée (4h/spé). En Terminale, ils n'en conservent que deux (6h/spé). Les spécialités choisies "teinteront" le baccalauréat de l'élève.

Options

En Seconde, ils ont la possibilité de choisir une option de la voie générale (voir p.5 et 6) ou de la voie technologique (voir p.7 et 8). Ils pourront la poursuivre en Première et, en Terminale, ajouter maths expertes ou maths complémentaires.

Les épreuves finales constituent 60 % de la note du baccalauréat, le contrôle continu 40 % dont 10 % issus des notes des bulletins de 1ère et Term.

Valérie HERAULT.

Cet enseignement s’appuie sur quatre concepts : les données (textes, images, sons...), les algorithmes, les langages qui traduisent les algorithmes abstraits en programmes textuels ou graphiques et les machines qui exécutent des programmes en enchaînant des instructions et assurent le stockage des données.

S'ajoutent les interfaces qui permettent la communication avec les humains, la collecte des données et la commande des systèmes.

Une part importante de l’enseignement est réservée à la conception et à l’élaboration de projets conduits par des groupes de deux à quatre élèves.

Quatre thèmes : constitution et transformations de la matière, mouvements et interactions, énergie, ondes et signaux. Ces thèmes permettent de prendre appui sur de nombreuses situations de la vie quotidienne et de contribuer à un dialogue fructueux avec les autres disciplines scientifiques.

Sont abordés avec les élèves la finalité et le fonctionnement de la physique-chimie, des questions citoyennes mettant en jeu la responsabilité individuelle et collective, la sécurité pour soi et pour autrui, l’éducation à l’environnement et au développement durable.

Mise en perspective des savoirs avec l’histoire des sciences et l’actualité scientifique.

L'option football rassemble filles et garçons qui se retrouvent un soir par semaine de 17 à 19h. Les jeunes doivent être licenciés quel que soit le club d'origine.

L'objectif est double

- Améliorer les capacités individuelles des joueurs sur le plan physique, technique, informationnel (bonne analyse du jeu sur le terrain) et tactique.

- Recevoir une formation pour devenir jeune animateur sportif. Pour le moment les lycéens ont déjà été formés aux modules U7 et travaillent actuellement les modules U9 et U11. A l'âge de 18 ans, ils pourront être animateurs sportifs en club.

Un partenariat
avec le club local

L'option football au lycée est possible grâce au partenariat avec le Lamballe Football Club (LFC) qui met à disposition des élèves son terrain synthétique et des catégories de joueurs. Ces joueurs du LFC, en l'occurrence des U9, permettent à nos élèves de s'entraîner concrètement en situation à la formation de jeune animateur sportif. Les animateurs du LFC qui assurent cet enseignement alternent la théorie et la pratique pour atteindre ces modules.

Les lycéens utilisent également la salle de musculation du lycée pour des exercices spécifiquement adaptés aux joueurs de foot.

Les animateurs apprécient la bonne cohésion du groupe et les progrès de leurs élèves.

Valérie HERAULT.

En Première : mobilisation des connaissances, résolution graphique et chiffrée, collecte et traitement de l’information, construction d’une argumentation, maîtrise de l’expression orale et écrite.

En Terminale : développement d'une argumentation et analyse de documents.

Thèmes (sciences économiques, sociologie et sciences politiques) : Quelles sont les principales défaillances du marché ? Comment s'organise la solidarité ? Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? Comment se forme et s’exprime l’opinion publique ?...

Compréhension d’objets et de méthodes scientifiques et éducation en matière d’environnement, de santé et de sécurité.

Thèmes : transmission, variation et expression du patrimoine génétique, dynamique interne de la Terre, écosystèmes et services environnementaux, variation génétique et santé, fonctionnement du système immunitaire humain.

Les activités expérimentales occupent une place centrale : pour répondre à un problème scientifique, l’élève examine la validité d’une hypothèse par la mise au point d’un protocole, il confronte les résultats de l’expérience aux attentes théoriques ou à un modèle.

Chaque année, le lycée propose aux élèves qui le souhaitent, d’intégrer la section sportive équitation. Titulaires d’un galop 4 au minimum et motivés par l’amour de l’animal et le goût de la compétition, ils participent, en Seconde, à une heure d’hippologie en classe et à 2 heures de reprise à l’écurie de la Cassoire à Landéhen. Cette section se poursuit bien évidemment en Première et Terminale. L’objectif est de parfaire ses connaissances de l’animal et du monde équestre ainsi que de progresser techniquement à cheval dans des disciplines aussi diverses que le saut d’obstacles, le dressage ou le cross. Pourquoi pas ensuite se lancer dans le grand bain des compétitions hippiques ?

Emmanuel FERRON.

Option pour tous, confirmés ou novices. Les élèves s'entraînent au lycée le jeudi soir de 17h à 19h : pratique (80 %) et théorie (20 %). Le rugby permet de développer des valeurs fortes comme le respect, l'esprit d'équipe, la cohésion et l'entraide. Les lycéens reçoivent une formation qui leur permet de devenir éducateurs ou encadrants de groupes. Ils sont également initiés à l'arbitrage.

Grâce à la création prochaine d'une association sportive, les lycéens disputeront des matchs UGSEL et UNSS et participeront aux championnats départementaux, régionaux et nationaux.

L'encadrement est assuré par des éducateurs diplômés d'Etat du Rugby Club Côte de Penthièvre (le club de rugby de Lamballe Terre et Mer).

« Le théâtre est un moment où je me sens dans une bulle au sein du lycée », confie une élève. Développer ses appuis corporels, assurer sa voix, développer sa réflexion sur la société, sont des enjeux de cet enseignement. Les élèves apprennent à entrer dans des textes de différents registres. Le théâtre, ce sont aussi des rencontres avec des comédiens, metteurs en scène, auteurs, danseurs. L’esthétique de la mise en scène est aussi abordée par la fréquentation de spectacles avec des structures partenaires comme le Quai des rêves à Lamballe mais aussi la Passerelle à Saint-Brieuc. Cette option est riche en apprentissages, en découverte de soi-même mais aussi des autres.

Elodie BARBIER.

L’enseignement proposé est basé sur le mandarin, la langue officielle de la République populaire de Chine. L'objectif est double : apprendre à prononcer le chinois avec le pinyin (un système de romanisation du mandarin) et apprendre à écrire les caractères chinois selon un certain ordre et sens. L’entraînement débute à l’oral, où aucun caractère n'apparaît, où le lien son-sens est renforcé par la compréhension et l’expression orales. L’écriture débute lorsque l’utilisation orale est maîtrisée. L’étymologie de certains caractères est proposée à cette phase-là en tant que moyen mnémotechnique et découverte “archéologique” dans le passé de cette seule langue figurative encore utilisée.

Qian ZHOU.

Véritable atout pour les lycéens souhaitant développer leur culture générale, le latin peut être commencé en Seconde car la découverte des textes se fait en parallèle de traductions. Mythologies, histoire des mondes de la Méditerranée sont abordées, mais aussi la réflexion sur les racines des langues romanes, l’étude de faits fondateurs de notre civilisation. Les modalités de travail sont variées : recherches, exposés, travaux de groupes, utilisation des outils numériques au service de l’autonomie. Un lien est fait avec l’université grâce à un projet de traduction collaborative en vue de l’édition de textes inédits. Le latin n’est donc pas mort !

Elodie BARBIER.

Le russe ? C'est 280 millions de locuteurs dans le monde.

Cette langue est différente des langues latines. Elle utilise l'alphabet cyrillique. Apprendre l'alphabet cyrillique est un jeu d'enfant car c'est un alphabet phonétique. Chaque son n'a qu'une seule lettre et chaque lettre n'a qu'un seul son. En cours de russe, les lycéens découvrent aussi les traditions, la culture et la civilisation russes.

Tous les ans, un voyage en Russie est proposé aux élèves.

C'est pour eux l'occasion de découvrir la formidable architecture de ce pays et de parler la langue.

Evguenia TSVETKOVA.

En études supérieures, de plus en plus de lycéens s’orientent vers les filières du droit. Ce nouvel enseignement facultatif leur permet d’acquérir une culture générale et juridique plus qu’utile. Il est une première découverte de ce milieu.

Les dispositifs pédagogiques sont nombreux : cours sur les bases juridiques, reconstruction de procès, débats et concours d’éloquence. Le droit est pratiqué aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.

Cet enseignement permet enfin de « mieux comprendre le monde qui nous entoure en découvrant celui de la justice ».

Loïc LEON.

Pour les élèves souhaitant suivre une prépa scientifique ou commerce, une école d'ingénieur ou un IUT scientifique, un enseignement facultatif « mathématiques expertes » de trois heures est proposé en Terminale en plus de la spécialité mathématiques de six heures.

Pour les élèves souhaitant entrer en médecine, en IUT biologie ou gestion, en école de commerce, un enseignement facultatif « mathématiques complémentaires » de trois heures pourra être ajouté aux deux autres spécialités de Term, s’ils ont suivi la spécialité mathématiques en Première et qu’ils l’ont arrêtée en Terminale.

Grégory DURAND.

Vous avez dit section européenne ?

C’est une proposition de DNL (discipline non linguistique) au sein de laquelle, tout au long de leur scolarité au lycée, les élèves ont la possibilité d’étudier les mathématiques ou l’histoire-géographie en anglais, en plus d’une proposition d’anglais renforcé en Première et en Terminale.

Choisir la section européenne, c’est vouloir, à raison d'une heure par semaine en Seconde et de deux heures en Première et Terminale, progresser en langue anglaise, être curieux, avoir envie de se donner le maximum de chances pour maîtriser une langue étrangère et se préparer aux exigences de l’enseignement supérieur.

C'est un atout pour la poursuite d'études post-bac.

Emmanuel FERRON.

Les trois spécialités sont construites autour d'enjeux réels et de sujets d'actualité.Sciences de gestion et numérique - 7 heures

La discipline permet de comprendre et d'analyser les mutations de l'activité humaine sous l'effet de la diffusion des technologies numériques, comme la prise en compte des réseaux sociaux sur le comportement des travailleurs. Elle expose aussi, entre autres, les moyens pour créer de la valeur et ses indicateurs de mesure (productivité, chiffre d'affaires, etc).

Management - 4 heures

C'est une introduction au fonctionnement interne et externe des organisations. Cet enseignement, à partir d'exemples concrets, consiste à montrer que chaque organisation a des caractéristiques propres, ainsi que des stratégies dirigées vers un but à atteindre.

Droit et économie - 4 heures

Cette spécialité regroupe deux disciplines ayant des objectifs communs : former des citoyens conscients du monde dans lequel ils vivent, notamment par la compréhension des mécanismes économiques et des procédures juridiques (types de droit, déroulement d'un procès, droits d'auteur).

Simon HELARY.

Cet enseignement technologique optionnel (1 heure 30) a pour finalité de donner les connaissances de base du management et de la gestion dès la Seconde.

Il apporte, de manière générale, des compétences valorisées dans les études supérieures et la société, comme concevoir une démarche par objectif ou mener des projets. C'est un tremplin vers la filière STMG.

Exemple de thème abordé : l'économie numérique offre-t-elle toujours des opportunités de développement ? Ce thème invite à se questionner sur la place des entreprises telles que Google, l'utilisation des réseaux sociaux et les risques liés à internet.

Les sciences de gestion apportent au management des connaissances sur les dimensions humaines et technologiques des organisations, que celles-ci soient des entreprises ou des associations.

L'option management et gestion est donc faite pour les lycéens qui souhaitent se rapprocher du monde de l'entreprise et découvrir son fonctionnement.

Cet enseignement optionnel intéressera aussi ceux qui aiment le travail de groupe et la réalisation de projets à l'aide des outils numériques.

Simon HELARY.

La filière STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) offre une formation équilibrée avec la forte présence de l'enseignement général (mathématiques, histoire-géographie, français, langues vivantes et EPS) indispensable à la poursuite d'études et l'ajout de l'enseignement technologique pour une approche réelle et méthodique.

Dès la Première, il existe bien trois spécialités mais qui sont obligatoires.

Des enseignements diversifiés et complémentaires

Les enseignements technologiques partent de situations concrètes et d'études de cas pour mieux comprendre le fonctionnement des entreprises. Les supports et modalités d'apprentissage sont variés (travail sur ordinateur ou documents, travail de groupes ou individualisé) afin de proposer une approche vivante au travers des nouvelles technologies.

Pour qui ?

Pour les élèves intéressés par l'actualité et le fonctionnement des organisations, ainsi que par la découverte et l'analyse des relations au travail, et la mesure de la performance. Les élèves devront s'investir dans le travail de groupes et l'expression orale.

Les études supérieures

Cette filière permet d'acquérir des compétences pour réussir ses études supérieures afin d'avoir de véritables perspectives d'emploi.

Elle offre des débouchés très diversifiés : les métiers de l'économie et la gestion, des ressources humaines, du marketing, de la communication, du commerce, de l'informatique, de la banque-assurance, de la logistique ou encore du tourisme. Depuis 2019, les bacheliers technologiques sont prioritaires sur les bacheliers généraux en IUT avec un objectif de 50 % des places.

La polyvalence de leur bac donne accès à une quinzaine de BTS, dans la continuité ou la complémentarité de la spécialité choisie en Terminale, comme le BTS management commercial opérationnel ou le DUT gestion des entreprises et des administrations.

Simon HELARY.

Les élèves de Seconde qui choisissent cette option font un premier pas vers la série ST2S.

Les cours constituent une approche des matières, Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales (STSS) et Biologie et Physiopathologie Humaines (BPH) de la filière ST2S.

Les thèmes variés permettent la découverte des domaines de la santé et du social tels que : action humanitaire, âges extrêmes de la vie, hôpital : images et réalités, pauvreté, logement et santé, santé et innovations, vivre ensemble sur un territoire, handicap au quotidien.

Si tu t'intéresses aux autres et que tu veux les aider, si tu aimes travailler en équipe, si tu es motivé par ces domaines, la formation est faite pour toi et tu pourras poursuivre tes études pour être infirmièr(e), éducateur(trice) spécialisé(e), psychologue, manipulateur(trice) radio...

Isabelle FERREY.

Les Premières suivent les 3 spécialités ci-dessous. En Terminale, il y en a 2 : "chimie, biologie et physiopathologie humaines" et "sciences et techniques sanitaires et sociales".

La BPH (Biologie et Physiopathologie Humaines) - 5 heures

... étudie le fonctionnement du corps humain : motricité, nutrition, transmission de la vie, défense de l'organisme... Chaque thème intègre l'apprentissage du vocabulaire médical spécifique (terminologie) et insiste sur les liens (ex : alimentation et diabète).

Les STSS (Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales) - 7 heures

... montrent les problèmes de santé et d'exclusion sociale (ex : causes et conséquences de l'alcoolisme) et les réponses apportées par la société (prévention, soins, protection sociale). Une heure est assurée en co-intervention avec un professeur d'anglais.

La physique-chimie pour la santé - 3 heures

... apporte des connaissances et des méthodes solides et réfléchit aux choix qui vont influencer la santé et l’environnement (ex : mesure des besoins énergétiques dans l’habitat, ondes sonores et audition, lumière et vision).

Sandrine GUEGUEN.

Pour qui ?

Des filles et des garçons, curieux, motivés par l'actualité des secteurs de la santé et du social, qui aiment le contact et ont envie d’aider les autres, des élèves prêts à fournir un travail régulier et à s’investir dans un groupe.

Pour quoi faire ?

La plupart de nos anciens élèves travaillent dans le paramédical : infirmiers, manipulateurs en électroradiologie médicale, diététiciens,… ou dans le social : éducateurs auprès d’enfants (éducateur de jeunes enfants) ou de personnes en situation de handicap (éducateur spécialisé), ou bien dans l'accompagnement des familles au quotidien (conseiller en économie sociale et familiale, assistant de service social) ou encore dans le domaine administratif. On s’engage en général sur deux à trois années d'études après ce bac technologique qui apporte un solide bagage théorique et méthodologique et qui permet aussi des études réussies en université.

Comment ?

Nous "baignons dans la culture médico-sociale" : un vocabulaire particulier, des connaissances spécifiques et l’acquisition de méthodes pour se préparer aux études supérieures : autonomie (travaux de groupes, recherches documentaires), analyse de notions, de documents, réflexion, rédaction, synthèse...

Sur quoi ?

En plus des matières générales classiques, il y a des enseignements plus spécifiques à la série : la biologie et physiopathologie humaines, les sciences et techniques sanitaires et sociales et la physique-chimie pour la santé qui se complètent autour des thèmes de la série.

Nous vous attendons en ST2S, une série où l'on ne s'ennuie jamais car l'actualité, les évolutions de la science et de la société nous fournissent tout le temps matière à discussion !

Sandrine GUEGUEN.

Les élèves des classes de Première et de Terminale du bac professionnel ASSP ont suivi une demi-journée de formation "Humanitude" (toujours être dans le respect de l'autre). Mme Mariam Quinot (directrice et formatrice) a ainsi initié les différents groupes à la philosophie de l'humanitude et à la méthodologie de soins Gineste-Marescotti®. Lors d'ateliers pratiques, les lycéens se sont entraînés à diverses techniques basées sur la capture relationnelle (par le regard, le toucher) et ont testé plusieurs outils de manutention relationnelle. Ils ont réfléchi et échangé avec la formatrice et leurs enseignants sur la portée des approches relationnelles lors des soins prodigués en stage. Cette formation a permis aux élèves de porter un nouveau regard sur le soin et de passer ainsi de la prise en charge à la prise en soin lors de leurs Périodes de Formation en Milieu Professionnel (PFMP).

A. R-B.

Les bacheliers ASSP exercent au sein d'établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux : EHPAD, foyers logements, centres hospitaliers, crèches... Ils prodiguent des soins d'hygiène et de confort, et d'aide aux actes de la vie quotidienne. Le bac ASSP permet l'insertion dans la vie professionnelle mais aussi la poursuite d'études en BTS (ESF ou SP3S). Il offre des conditions d'accès spécifiques aux formations d'aide-soignant et d'auxiliaire de puériculture notamment.

Formé(e)s à la pratique

Le lycée dispose d'un véritable plateau technique : salle d'animation, cuisine pédagogique et salles de soins. L'emploi du temps des élèves est partagé entre les disciplines générales (sciences/mathématiques, français/histoire-géographie, anglais, économie-gestion, prévention santé et environnement, arts appliqués et EPS) et professionnelles organisées autour de 3 pôles : biologie et microbiologie pour la partie théorique et ergonomie-soins pour la partie pratique / sciences médico-sociales et pratique de l'animation-éducation à la santé en partenariat avec un réseau de structures locales / nutrition et services à l'usager organisés autour de 2 activités : collation et entretien des locaux. Enfin, les élèves effectuent 22 semaines de PFMP (Période de Formation en Milieu Professionnel) au cours des 3 années.

La réforme du bac pro

Les élèves de Seconde et de Première suivent des enseignements en co-intervention : ils travaillent 2 matières (générale et professionnelle), sous la houlette de 2 enseignants. En Première, depuis septembre 2020, ils initient un "chef d'oeuvre" avec leurs enseignants. En 2021 et 2022, la Terminale préparera à une présentation orale de ce "chef d'oeuvre" et aux épreuves certificatives en Contrôle Continu en Formation (CCF) et en ponctuel. Motivé(e) pour travailler auprès de personnes de tous âges, valides, dépendantes ou en situation de handicap et doté(e) du sens des responsabilités ? Vous avez sans doute le profil d'un élève de bac pro ASSP !

Anne RAFFNER-BIGUET, coordinatrice filière ASSP.

Lucie, 15 ans, est entrée en 2de ASSP après une 3e générale. Elle souhaiterait être infirmière, travailler dans le domaine du soin à la personne. Elle apprécie particulièrement les cours de biologie et de nutrition, et la pratique en ergonomie soins. Elle a effectué son premier stage à l'EHPAD d'Hillion afin de se sentir plus à l'aise auprès de la personne âgée, dépendante. Elle regrette que le bac professionnel n'ait pas une bonne image et conseille aux élèves motivés de ne pas avoir peur de suivre cette voie pour accéder à des enseignements variés et concrets.

Guillaume, 16 ans, était en 3e à projets au collège du Sacré-Coeur à Lamballe. Il est l'aîné d'une famille nombreuse et aime s'occuper des plus jeunes. Son projet professionnel s'oriente pour l'instant vers la petite enfance ou le para-médical : ambulancier, pourquoi pas ? Il a choisi l'école Notre-Dame à Penguily pour son premier stage. Au lycée, Guillaume apprécie particulièrement la pratique, l'ergonomie-soins notamment. Il a besoin d'être actif, d'être dans le "faire". Il conseille aux garçons motivés par la filière de ne surtout pas hésiter à y entrer !

Le BDI (Bureau de Documentation et d'Information) est un espace où l'on peut se documenter sur son orientation grâce aux nombreuses documentations ONISEP (Organisme National d'Information sur les Enseignements et les Professions), aux fiches du CIDJ (Centre de Documentation et d'Information Jeunesse) et aux brochures des différentes écoles de l'enseignement supérieur. Douze ordinateurs permettent de compléter nos recherches.

Des entretiens personnels

Des accompagnants BDI se relayent quatre midis par semaine pour recevoir les élèves sur rendez-vous individuels afin de répondre aux questions qu'ils se posent sur leurs choix d'enseignements de spécialité, d'études supérieures ou simplement pour leur apporter une aide sur la méthodologie du travail personnel. On apprécie ce regard neutre, complémentaire à celui de nos parents et de nos professeurs.

Une ouverture non-stop

Le BDI est toujours ouvert. On peut donc venir consulter la documentation pendant les pauses ou nos heures de permanences. On peut également utiliser cet espace à l'occasion des heures de vie de classe avec notre professeur principal. Et n'oublions pas l'accompagnement personnalisé (AP) orientation, proposé à tous les élèves de Seconde à raison de 6 séances d'une heure.

De quoi réfléchir à notre projet d'études !

Mathieu HOMO.

Nous possédons une salle de musculation ouverte à tous sur le temps de midi pour faire de l'exercice dans un environnement sécurisé et équipé de matériel de qualité.

Pour qui ? Tout élève intéressé peut s'inscrire à la musculation. Mais on y retrouve principalement des lycéens qui viennent en complément du sport qu'ils pratiquent à l'extérieur ou bien des lycéens qui font déjà régulièrement de la musculation d'entretien.

Où s'inscrire ? Au bureau d'EPS dans la salle de sport, rien de plus facile.

Quelles machines ?

Nous disposons de : 10 vélos d'appartement, 4 planches à lombaires, 13 stations de musculation, 4 bancs à développer-coucher, 2 planches à abdominaux, des haltères, des barres et poids, des élasti-bandes, des cordes à sauter, des fit-balles, des médecine-balls ; bref, tout pour sculpter une silhouette de rêve !

Avec qui ? Un professeur de sport montre comment utiliser les différents appareils de musculation, puis les élèves font les exercices en autonomie sous la surveillance et les conseils de l'enseignant.

Baptiste MOREL.

Le bureau des lycéens (BDL) est une association d'une douzaine d'élèves représentant équitablement les niveaux Seconde, Première et Terminale. Le bureau est divisé en trois commissions (communication, administration et événementiel) qui se répartissent le travail et les activités même si tous les membres participent à l'organisation et à l'animation des gros événements.

Notre objectif est de mettre en place des activités qui animent la vie dans le lycée et de sortir les élèves des préoccupations purement scolaires. Certaines sont proposées à l'année comme la radio qui fonctionne un midi par semaine. D'autres sont périodiques : Thanksgiving, calendrier de l'Avent, Saint-Valentin...

La fête du lycée

La plus grande responsabilité du BDL repose sur l'organisation de la fête de notre lycée, appelée "la Saint-Jo". Généralement en avril, un après-midi est dédié à ce temps festif. Des jeux gonflables, style "ventre et glisse" et sumo ainsi que des animations diverses telles un parcours du combattant, des quiz au cours desquels professeurs et élèves "s'affrontent" et collaborent, permettent à tous de passer un très bon moment ensemble. Les élèves du BDL rencontrent en amont le chef cuisinier du lycée afin d'élaborer avec lui le menu kermesse qui sera servi à l'occasion de la Saint-Jo.

Pour ce jour spécial, le personnel de cuisine prépare des hot-dog, wraps, sandwichs, frites et cookies, qui sont dégustés par les élèves dans les espaces extérieurs du lycée. En plus, quelques lycéens tiennent un stand de barbe à papa.

Les réseaux sociaux

Le BDL a créé son compte Instagram (instagram @bdl.stjolamb) et y poste régulièrement des jeux-concours, des sondages ainsi que les informations sur les animations à venir. Le BDL aime partager des événements avec Joey, la mascotte du lycée.

Les portes du BDL sont ouvertes à toute personne motivée et sérieuse. Des recrutements sont organisés en début et fin d'année scolaire. Venez tenter votre chance pendant les périodes de recrutement annoncées sur l'Instagram du BDL ! Les profils recherchés sont variés car tous les savoirs sont bons à prendre et à partager au sein de l'équipe.

Sebastian KOMOROWSKI,
Valérie HERAULT.

Des plats variés faits maison, une diversité diététique pour les plus gourmets et un personnel plus qu'accueillant. Voici ce que propose le Croq'Jo, restaurant du lycée Saint-Joseph.

Un mobilier moderne ayant son propre thème, une décoration incomparable, des chaises et banquettes confortables, le restaurant est aussi un espace de détente et de discussion entre les élèves sur le temps du midi.

Le Croq'Jo écolo !

Implanté dans un éco-lycée, le resto se doit d'être engagé auprès de l'environnement. De nombreuses initiatives sont prises à l'égard du bon fonctionnement de notre planète. Tout d'abord l'usage de bornes de tris sélectifs pour éviter le gaspillage est primordial. Ensuite, il y a la mise en place de composteurs. C'est un excellent moyen de donner une seconde vie aux déchets végétaux en les utilisant comme fertilisants et engrais qui favoriseront la croissance de la végétation plantée au sein du lycée.

Aussi, le Croq'Jo propose des entrées, plats et desserts à base de produits locaux comme les yaourts de la ferme de Saint-Rieul et bien d'autres produits de la ferme d'à côté.

Un resto qui a du succès !

Ouvert il y a 10 ans, le Croq'Jo est un espace de restauration qui connaît un vif succès. C'est le premier self à aborder le concept de snacking en France et TF1 en a même fait un reportage pour le journal télévisé en 2014.

Mais le plus important, c'est que le resto plaise aux élèves et aux enseignants qui y passent un agréable moment à déguster un bon repas.

Pierre BOINARD.

En quoi consiste
cette prépa ?

La prépa médecine est une proposition faite aux élèves de Terminale de la filière générale et aux Terminales ST2S (Sciences et Techniques du Sanitaire et du Social).

Créée l'année dernière, elle a pour objectif de permettre aux élèves de se préparer au mieux à la première année de médecine.

Quand se déroulent
les cours ?

Les cours se déroulent tous les mercredis sur une durée de deux heures, de 13h30 à 15h30, du mois d'octobre à avril et sont assurés par un intervenant de l'université de Rennes 1. Il dispense des leçons de biologie, sciences-physiques ou encore de mathématiques toujours en lien avec le programme de Terminale. Le coût de cet enseignement s'élève à 350 €.

Les avantages
de cette prépa 

Le groupe est composé d'une quinzaine d'élèves qui, à travers cette prépa, vont acquérir beaucoup en terme de connaissances, de méthodologie et de prise de notes. Les élèves seront, par conséquent, plus efficaces en fac de médecine, comprendront plus rapidement les notions abordées et auront déjà l'expérience des QCM donnés en première année.

Laure, fidèle aux cours de prépa-médecine, apprécie que le formateur fasse des liens réguliers avec les enseignements de spécialités scientifiques, qui lui permettent de consolider son programme de Terminale. Elle considère que le professeur explique avec rigueur le cours à l'aide d'un diaporama qu'il transfère aux élèves par la suite. Elle précise "Monsieur Auffray s'applique à répondre aux nombreuses questions qui suivent le cours. Puis il nous propose des exercices d'application. La séance se termine généralement par les fameux QCM".

Des élèves motivés
pour réussir

Cet enseignement supplémentaire demande de la rigueur et du travail personnel important, mais les élèves sont motivés et s'habituent rapidement au rythme demandé, toujours dans une très bonne ambiance.

Ysia DEROUET, Lisa PEDRON.

Pour devenir sauveteur aquatique, il faut d'abord être secouriste. C'est pourquoi nos stagiaires doivent passer leur PSE1 (premiers secours en équipe de niveau 1) et leur PSE2. La première formation (d'une semaine) est suffisante pour travailler en piscine municipale ou en camping. La seconde (d'une semaine également) est obligatoire pour postuler sur les plages.

Nos élèves ont passé leur PSE1 lors des vacances de la Toussaint et celles et ceux qui le souhaitent passeront leur PSE2 lors des congés de février.

Des connaissances
à acquérir

Les lycéens passeront une épreuve sous forme de QCM relative à la réglementation des baignades, au balisage côtier, à la pratique des sports nautiques, à la connaissance du milieu. Nous l'avons travaillée le mercredi de 13h45 à 14h45 durant le premier trimestre. Ensuite, jusqu'aux vacances de février, nous profitons de ce créneau pour effectuer du renforcement musculaire dans la salle de musculation du lycée avant d'aller nager.

Une formation aquatique

Les entraînements ont lieu à la piscine de Lamballe le mercredi de 15h00 à 16h30. Nous préparons les deux épreuves qui sont : un 250 m PMT(palmes, masque et tuba) dont 50 m remorquage et un 100 m nage comprenant deux apnées de 15 m et 25 m de remorquage. Pour travailler sur les plages, nos élèves suivent au printemps une formation complémentaire en mer, les dimanches matin pour apprendre à se servir d'une bouée tube et d'une planche de rescue.

Des élèves motivé(e)s

L'assiduité de nos élèves est à souligner ainsi que la bonne humeur dont fait preuve l'ensemble du groupe. Dans le cadre de leur formation, les élèves ont bénéficié d'un accès exceptionnel à la piscine de Lamballe (fermée au public en raison du COVID) durant les vacances de Noël. Ils ont été nombreux à en profiter pour s'entraîner.

Devant cette motivation, ils ont déjà été sollicités pour intégrer des postes sur les plages de Pléneuf et Fréhel l'été prochain ! Il ne leur reste plus qu'à décrocher le diplôme à Pâques !

Eric ROCHER.

Le Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animateur (BAFA) permet d'acquérir des compétences d'encadrement, d'animation et de gestion. Ce brevet est encadré par le Centre de Formation d'Animateurs et de Gestionnaires, le CFAG 35.

Pour qui ?

La préparation au BAFA est ouverte à tous les élèves, en particulier les élèves d'ASSP et de ST2S car elle est en lien avec leur formation. Mais elle est également ouverte aux élèves de Première et Terminale générale. Le nombre de places est limité à 40 car cela ne permettrait pas une bonne formation du jeune.

Comment l'obtenir ?

La première étape est le stage de base qui dure 6 jours. Durant cette semaine, les élèves reçoivent des informations pratiques et théoriques afin d'encadrer un groupe d'enfants ou de jeunes. La deuxième étape est le stage pratique : il est à effectuer dans une structure et il permet de mettre en pratique ce qui a été appris. Il se déroule pendant les vacances scolaires. La dernière étape est le stage de perfectionnement qui dure 5 jours. Les stages de base et de perfectionnement sont organisés au lycée du 24 avril au 1er mai.

Ysia DEROUET,
Lisa PEDRON.

Le foyer est un lieu de vie ouvert à tous les élèves. Il est accessible aux récréations, sur la pause du midi et en dernière heure de la journée. Ici, c’est l’occasion pour les lycéens à la fois de se retrouver entre amis, de consommer une boisson chaude ou bien encore d’étudier dans un cadre plus détendu.

Travail ou décontraction

Sur les temps d’ouverture un ou une surveillant(e) est présent(e) mais l’idée de ce foyer est, que les élèves acquièrent une certaine autonomie quant au respect des lieux et cela se passe généralement très bien. Les jeux de société, baby-foot et billard sont en accès libre. Tous les matins nous proposons à la vente un goûter, ce qui permet de financer, en partie, ce matériel.

Une extension de 42 m²

En septembre dernier, nous avons pu bénéficier d’un agrandissement, ce qui a permis de créer un espace plus propice au travail. En effet, depuis maintenant deux ans, les élèves de Terminale ont la possibilité de venir au foyer sur leurs temps de permanence et, ainsi, d’être plus libres dans leur organisation. Force est de constater que le sérieux est au rendez-vous.

Espace musical

Nous avons également profité de ces travaux pour créer un « placard à musique », dans lequel on peut déjà trouver un piano ; et, bientôt, quand les jours meilleurs viendront, les lycéens pourront brancher guitares et basses !

Camille LAUNAY.