Quels sont vos souvenirs
du lycée ?

J'ai passé quatre ans au lycée Saint-Joseph car j'ai redoublé ma Seconde. J'ai donc eu le temps de créer de nombreux souvenirs ! Dans un premier temps, ils sont d'ordre amical. Je me suis fait une amie très proche. Cette amitié perdure encore aujourd'hui. Puis viennent les souvenirs scolaires : les cours, les examens blancs, les épreuves du baccalauréat et les moments conviviaux organisés dans l'année. Je me souviens notamment d'une visite des plages du débarquement que j'avais adorée. J'appréciais aussi particulièrement la richesse des témoignages des intervenants extérieurs.

Qu'avez-vous préféré
au lycée ?

A l'époque un stage de cinq semaines était intégré à l'année de Terminale SMS. Mon stage en foyer-logement m'a permis de développer mes aspirations professionnelles. Au lycée, j'ai beaucoup aimé les connaissances que m'ont apporté mes matières préférées, c'est-à-dire l'histoire, la philosophie, les sciences sanitaires et sociales.

Vous souvenez-vous de certains professeurs ?

Oui je me souviens de M. Gabet, professeur de philosophie, de Mme Hillion, professeur d'EPS qui m'a toujours poussée à donner le meilleur de moi-même, de M. Jan, professeur de sciences-physiques (c'était sa première année, merci à lui pour sa patience avec nous élèves qui avions des difficultés dans sa discipline), de Mmes Lévèque, Ferrey, Gueguen et bien d'autres !

Quelles études
avez-vous suivies ?

J'ai fait un BTS Economie Sociale et Familiale (ESF) à Quimper où j'ai poursuivi mes études une troisième année pour obtenir le diplôme d'état de "conseillère en économie sociale et familiale".

Puis, j'ai intégré la troisième année de licence (L3) d'"anthropologie-ethnologie" à Brest.

Ensuite, j'ai préparé un Master 1 "sociologie-sciences du langage" à l'université de Rennes 2, pour terminer par un Master 2 professionnel "direction des dispositifs d'insertion de médiation et de prévention des publics en difficulté". Cette dernière année d'études je l'ai suivie en alternance entre l'université et le collège coopératif de Bretagne (organisme d'accompagnement dans les domaines de l’économie sociale et solidaire, de l’intervention sociale et de l’éducation populaire).

Par la suite, il y a deux ans, dans le cadre de mon travail, j'ai aussi eu la chance d'intégrer une formation courte à l'ENA sur les politiques publiques.

Quels sont les différents postes que vous avez occupés ?

J'ai toujours travaillé pendant mes études : aide aux devoirs, aide à domicile, secrétaire médicale, serveuse. Ces expériences m'ont été utiles pour la suite.

"J'ai toujours travaillé pendant mes études. Ces expériences m'ont été utiles par la suite"

J'ai également effectué différents stages et bénévolats qui ont participé à ma formation personnelle et professionnelle. Je me suis engagée sur un stage "gens du voyage" lorsque j'étais en licence anthropologie-ethnologie à Brest. Puis en master 2, j'ai fait un autre stage "gens du voyage" à la mairie de Lamballe. Mon mémoire avait pour sujet : les gens du voyage et l'ancrage territorial.

Après mes études, j'ai été formatrice pour jeunes et jeunes adultes en insertion à l'association Adaléa de Saint-Brieuc, puis médiatrice sociale à la mairie de Lamballe. J'y ai rencontré l'une de mes élues, adjointe à la ville de Lamballe, qui m'a demandé un an plus tard d'être sa collaboratrice parlementaire lorsqu'elle fut élue sénatrice des Côtes-d'Armor.

Je travaillais à la permanence de Lamballe et au Sénat à Paris.

Quel est votre travail actuel ?

Après les six années passées auprès de la sénatrice, j'ai été recrutée par un groupe d'élus de Saint-Brieuc Armor Agglomération, un poste que j'occupe actuellement à mi-temps. Il s'agit de gérer le planning des élus, d'assurer leur communication, d'écrire des tribunes politiques ou leurs interventions en séance, de rédiger des notes sur des faits d'actualité.

J'ai également deux fonctions d'élue locale : conseillère municipale à Pléneuf-Val-André et conseillère départementale pour le canton de Pléneuf-Val-André (15 communes). Ces deux missions demandent un investissement important, c'est la raison pour laquelle, je travaille à mi-temps pour le groupe d'élus de Saint-Brieuc.

En quelques mots, le quotidien d'une élue est rythmé par de nombreuses réunions sur des thématiques diverses (sociales, transitions énergétiques...), beaucoup d'invitations et de représentations, des rencontres avec les associations et les habitants du canton pour essayer de répondre au mieux à leurs besoins.

Quels conseils donneriez-vous à un lycéen intéressé par vos fonctions ?

Je dirais que toutes les expériences sont importantes (stages, bénévolat, jobs d'été), que des portes peuvent s'ouvrir à vous au fur et à mesure des formations, des études, des expériences et des rencontres.

Collaboratrice d'élus, c'est un métier que je ne connaissais pas au lycée. Etre élue moi même, je ne l'avais pas envisagé. Ce sont les rencontres et les expériences dans leur intégralité, qui m'ont amenée à occuper ce type de poste et à m'investir localement en politique.

Le parcours classique, pour être travailleur social, c'est le diplôme d'état (assistant social, éducateur spécialisé ou conseiller en économie sociale et familiale). Le parcours classique pour être collaborateur d'élus, serait une formation en sciences politiques, l'ENA ou le droit.

Et si un jour vous souhaitez vous investir dans la vie politique de votre commune ou à une plus grande échelle, il n'y a pas de parcours type. Il faut aimer s’intéresser à l’actualité, aux politiques publiques et avoir envie de s’investir au quotidien avec les gens qui nous entourent.

Propos de Lisa THOMAS, recueillis par Valérie HERAULT.

Dans cette spécialité orientée informatique, vous serez amenés à programmer avec Python sur des projets comme la bataille Navale.

La NSI est compatible avec toutes les autres spécialités, et s'adresse à tous les lycéens et lycéennes.

Les projets permettent d'explorer les domaines des données et de leur traitement, des algorithmes, des machines et des systèmes d'exploitation.

Plusieurs débouchés de métiers s'offrent à vous : développeur, métiers supports et tous les nouveaux métiers de l'informatique.

Per­mettre, par la diver­sité des acti­vi­tés mathé­ma­tiques pro­po­sées, de conso­li­der les acquis, de déve­lop­per le goût des mathé­ma­tiques, de prendre conscience de la richesse et de la variété des démarches et des objets mathé­ma­tiques.

Déve­lop­per des inter­ac­tions avec d’autres ensei­gne­ments de spé­cia­lités et situer la démarche mathé­ma­tique au sein de l’ac­ti­vité scien­ti­fique.

Assu­rer les bases mathé­ma­tiques néces­saires à toutes les pour­suites d’études.

Le pro­gramme s’or­ga­nise en cinq grandes par­ties : algèbre, ana­lyse, géo­mé­trie, pro­ba­bi­li­tés et sta­tis­tiques, algo­rithmes et pro­gram­ma­tion.

Faire évoluer les élèves au niveau de leurs savoirs, leur rigueur méthodologique, leur soif de recherche et leur sens critique afin de les préparer au mieux à l’enseignement supérieur.

Augmenter l’exposition des élèves à la langue étudiée : fin de Première niveau B2 attendu, fin de Terminale niveau C1 attendu.

Donner de l'importance à l’étude (grammaire / lexique / phonologie / orthographe) et à la compréhension de la langue.

Proposer un apprentissage approfondi d’une culture, une approche actionnelle et des créations de projets.

Créer un portfolio personnel de documents et d’œuvres.

Pour des élèves curieux de déve­lop­per leur culture géné­rale, "huma­ni­tés" se situe au car­re­four de nom­breuses sciences humaines : lettres, his­toire, phi­lo­so­phie, anthro­po­lo­gie. Les pou­voirs de la parole et les repré­sen­ta­tions de l’Homme sont deux objets d’étude en Pre­mière qui per­mettent d’abor­der dif­fé­rents champs depuis l’An­ti­quité. Les élèves par­ti­cipent au concours de plai­doi­ries du mémo­rial de Caen, au forum pour la paix. Des ren­contres sont réa­li­sées : cette année, un avo­cat et maire sont venus échan­ger sur la pra­tique de la parole. Cette spé­cia­lité est au cœur des inter­ro­ga­tions actuelles et four­nit un socle de com­pé­tences clés pour le supé­rieur.

Donner aux élèves les clés d’analyse du monde contemporain afin de comprendre les principaux enjeux historiques, géopolitiques, politiques… et de poursuivre des études supérieures à l’université (droit, histoire, économie…), CPGE, journalisme, IEP, communication, commerce…

Objectifs

Comprendre la démocratie, avoir un regard critique sur les sources et modes de communication, analyser les relations entre les États et les religions, comprendre les enjeux géopolitiques du patrimoine, appréhender les enjeux planétaires de l’environnement…

Les séances, sous la conduite d’un professeur et d’un artiste, dans le cadre d’un partenariat avec la scène nationale, La Passerelle, s’adressent aux lycéens curieux de connaissances artistiques, littéraires, d'histoire du théâtre, mais aussi à des élèves désireux de pratique artistique, de développement dans la maîtrise de l’oral, de prise de confiance.

Deux parcours sont proposés cette année en Terminale : le théâtre du XVIIe, les femmes chez Molière et "Le soulier de satin" de Paul Claudel. L'évaluation porte sur l'analyse de spectacles dans un parcours de spectateur (sept en Première et neuf en Terminale), sur la pratique et la culture théâtrales.

On ne parle plus de "séries" pour le bac géné­ral.

Enseignements communs

Les élèves suivent un tronc d'en­sei­gne­ments com­muns en Seconde (fran­çais, hist-géo, EMC, anglais, espa­gnol ou alle­mand, maths, phy­sique-chi­mie, SVT, SES, sciences numé­riques et tech­no­lo­gie, EPS), en Pre­mière et Ter­mi­nale (fran­çais en 1ère, philo en Term, hist-géo, EMC, anglais, espa­gnol ou alle­mand, ensei­gne­ment scien­ti­fique et EPS).

Spécialités

En Pre­mière, les lycéens choi­sissent 3 spé­cia­li­tés parmi les 9 spé­cia­li­tés (voir p.4 et 5) pro­po­sées par le lycée (4h/spé). En Ter­mi­nale, ils n'en conservent que deux (6h/spé). Les spé­cia­li­tés choi­sies "tein­te­ront" le bac­ca­lau­réat de l'élève.

Options

En Seconde, ils peuvent choi­sir une option de la voie géné­rale (voir p.5 et 6) ou de la voie tech­no­lo­gique (voir p.7 et 8). Ils pour­ront la pour­suivre en Pre­mière et, en Ter­mi­nale, ajou­ter maths expertes ou maths com­plé­men­taires ou bien droit et grands enjeux du monde contemporain. Les épreuves finales consti­tuent 60 % de la note du bac­, le contrôle continu 40 %. Chacun des enseignements optionnels est pris en compte avec un coefficient 2 qui s'ajoute à la somme des coefficients portant sur les enseignements obligatoires.

Valérie HERAULT.

Chaque année, le lycée propose aux élèves qui le souhaitent, d’intégrer la section sportive équitation. Titulaires d’un galop 4 au minimum et motivés par l’amour de l’animal et le goût de la compétition, ils participent, en Seconde, à une heure d’hippologie en classe et à deux heures de reprise à l’écurie de la Cassoire à Landéhen.

Cette section se poursuit, bien évidemment, en Première et Terminale. L’objectif est de parfaire ses connaissances de l’animal et du monde équestre ainsi que de progresser techniquement à cheval dans des disciplines aussi diverses que le saut d’obstacles, le dressage ou le cross. Pourquoi pas ensuite se lancer dans le grand bain des compétitions hippiques ?

Emmanuel FERRON.

L'option football rassemble filles et garçons qui se retrouvent un soir par semaine de 17 à 19h. Les jeunes doivent être licenciés quel que soit le club d'origine.

L'objectif est double

- Améliorer les capacités individuelles des joueurs sur le plan physique, technique, informationnel (bonne analyse du jeu sur le terrain) et tactique.

- Recevoir une formation pour devenir jeune animateur sportif. Pour le moment les lycéens ont déjà été formés aux modules U7 et travaillent actuellement les modules U9 et U11. A l'âge de 18 ans, ils pourront être animateurs sportifs en club.

Un partenariat
avec le club local

L'option football au lycée est possible grâce au partenariat avec le Lamballe Football Club (LFC) qui met à disposition des élèves son terrain synthétique et des catégories de joueurs. Ces joueurs du LFC, en l'occurrence des U9, permettent à nos élèves de s'entraîner concrètement en situation à la formation de jeune animateur sportif. Les animateurs du LFC qui assurent cet enseignement alternent la théorie et la pratique pour atteindre ces modules.

Les lycéens utilisent également la salle de musculation du lycée pour des exercices spécifiquement adaptés aux joueurs de foot.

Les animateurs apprécient la bonne cohésion du groupe et les progrès de leurs élèves.

Valérie HERAULT.

Dès septembre 2022, le Saint-Joseph ouvrira une option volley-ball.

En partenariat avec le club formateur "Volley Est Armor" de Plancoët-Lamballe, nous accueillerons des élèves de Seconde au nombre de 20 minimum et 24 maximum (10-12 filles et 10-12 garçons).

La sélection se fera sur tests sportifs et techniques en fin d'année scolaire 2022.

Les séances auront lieu en dehors du temps scolaire le lundi de 17h30 à 19h et seront encadrées par un professeur d'EPS de l'établissement et diplômé d'Etat de volley-ball.

Amélia CHANTRAINE.

En Pre­mière : mobi­li­sa­tion des connais­sances, réso­lu­tion gra­phique et chif­frée, col­lecte et trai­te­ment de l’in­for­ma­tion, construc­tion d’une argu­men­ta­tion, maî­trise de l’ex­pres­sion orale et écrite.

En Ter­mi­nale : déve­lop­pe­ment d'une argu­men­ta­tion et ana­lyse de docu­ments.

Thèmes (sciences éco­no­miques, socio­lo­gie et sciences poli­tiques) : Quelles sont les prin­ci­pales défaillances du mar­ché ? Com­ment s'or­ga­nise la soli­da­rité ? Com­ment se construisent et évo­luent les liens sociaux ? Com­ment se forme et s’ex­prime l’opi­nion publique ?...

Compréhension d’objets et de méthodes scientifiques et éducation en matière d’environnement, de santé et de sécurité.

Thèmes : transmission, variation et expression du patrimoine génétique, dynamique interne de la Terre, écosystèmes et services environnementaux, variation génétique et santé, fonctionnement du système immunitaire humain.

Les activités expérimentales occupent une place centrale : pour répondre à un problème scientifique, l’élève examine la validité d’une hypothèse par la mise au point d’un protocole, il confronte les résultats de l’expérience aux attentes théoriques ou à un modèle.

Quatre thèmes : consti­tu­tion et trans­for­ma­tions de la matière, mou­ve­ments et inter­ac­tions, éner­gie, ondes et signaux. Ces thèmes per­mettent de prendre appui sur de nom­breuses situa­tions de la vie quo­ti­dienne et de contri­buer à un dia­logue fruc­tueux avec les autres dis­ci­plines scien­ti­fiques.

Sont abor­dés avec les élèves la fina­lité et le fonc­tion­ne­ment de la phy­sique-chi­mie, des ques­tions citoyennes met­tant en jeu la res­pon­sa­bi­lité indi­vi­duelle et col­lec­tive, la sécu­rité pour soi et pour autrui, l’édu­ca­tion à l’en­vi­ron­ne­ment et au déve­lop­pe­ment durable.

Mise en pers­pec­tive des savoirs avec l’his­toire des sciences et l’ac­tua­lité scien­ti­fique.

Véritable atout pour les lycéens souhaitant développer leur culture générale, le latin peut être commencé en Seconde car la découverte des textes se fait en parallèle de la connaissance des civilisations antiques. Mythologies, histoire des mondes de la Méditerranée sont abordées, mais aussi la réflexion sur les racines des langues romanes, l’étude de faits fondateurs de notre civilisation. Les modalités de travail sont variées : lecture de textes authentiques, recherches, exposés, travaux de groupes, utilisation des outils numériques au service de l’autonomie. Un lien est fait avec l’université grâce à un projet de traduction collaborative en vue de l’édition de textes inédits : les planches anatomiques d'Eustache.

Elodie BARBIER.

Le russe ? C'est 280 millions de locuteurs dans le monde.

Cette langue est différente des langues latines. Elle utilise l'alphabet cyrillique. Apprendre l'alphabet cyrillique est un jeu d'enfant car c'est un alphabet phonétique. Chaque son n'a qu'une seule lettre et chaque lettre n'a qu'un seul son. En cours de russe, les lycéens découvrent aussi les traditions, la culture et la civilisation russes.

Un voyage en Russie est régulièrement proposé aux élèves. C'est pour eux l'occasion de découvrir la formidable architecture de ce pays et de parler la langue.

Evguenia TSVETKOVA.

« Le théâtre est un moment où je me sens dans une bulle au lycée », confie une élève. Développer ses appuis corporels, assurer sa voix, développer sa réflexion sur la société sont des enjeux de cet enseignement. Les élèves apprennent à jouer des textes de registres différents. Le théâtre, ce sont aussi des rencontres avec des comédiens, metteurs en scène, auteurs, danseurs. L’esthétique de la mise en scène est aussi abordée par la fréquentation obligatoire de spectacles avec des structures partenaires comme le Quai des rêves à Lamballe mais aussi la Passerelle à Saint-Brieuc. Cette option est riche en apprentissages, en découverte de soi-même mais aussi des autres.

Elodie BARBIER.

Pour les élèves sou­hai­tant suivre une prépa scien­ti­fique ou com­merce, une école d'in­gé­nieur ou un IUT scien­ti­fique, un ensei­gne­ment facul­ta­tif « mathé­ma­tiques expertes » de trois heures est pro­posé en Ter­minale en plus de la spé­cia­lité mathé­ma­tiques de six heures.

Pour les élèves sou­hai­tant entrer en méde­cine, IUT bio­lo­gie ou ges­tion, en école de com­merce, un ensei­gne­ment facul­ta­tif « mathé­ma­tiques com­plé­men­taires » de trois heures peut être ajouté aux deux autres spé­cia­li­tés gardées en Term, s’ils ont suivi la spé­cia­lité mathé­ma­tiques en Pre­mière et qu’ils l’ont arrê­tée en Ter­minale.

Grégory DURAND.

Vous avez dit section européenne ?

C’est une proposition de DNL (discipline non linguistique) au sein de laquelle, tout au long de leur scolarité au lycée, les élèves ont la possibilité d’étudier les mathématiques ou l’histoire-géographie en anglais, en plus d’une proposition d’anglais renforcé en Première et en Terminale.

Choisir la section européenne, c’est vouloir, à raison d'une heure par semaine en Seconde et de deux heures en Première et Terminale, progresser en langue anglaise, être curieux, avoir envie de se donner le maximum de chances pour maîtriser une langue étrangère et se préparer aux exigences de l’enseignement supérieur.

C'est un atout pour la poursuite d'études post-bac.

Emmanuel FERRON.

En études supérieures, de plus en plus de lycéens s’orientent vers les filières du droit. Cet enseignement facultatif permet aux élèves de Terminale d’acquérir une culture générale et juridique plus qu’utile. Il est une première découverte de ce milieu, mais n'est pas pour autant réservé aux futurs étudiants en droit.

Les dispositifs pédagogiques sont nombreux : cours sur les bases juridiques, reconstruction de procès, débats... Le droit est pratiqué aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.

Cet enseignement permet enfin de mieux comprendre le monde qui nous entoure en découvrant celui de la justice .

Romain GARANGER.

L’enseignement proposé est basé sur le mandarin, la langue officielle de la République populaire de Chine. L'objectif est double : apprendre à prononcer le chinois avec le pinyin et apprendre à écrire les caractères chinois selon un certain ordre et sens. L’entraînement débute à l’oral, où aucun caractère n'apparaît, où le lien son-sens est renforcé par la compréhension et l’expression orales. L’écriture débute lorsque l’utilisation orale est maîtrisée. L’étymologie de certains caractères est proposée à cette phase-là en tant que moyen mnémotechnique et découverte “archéologique” dans le passé de cette seule langue figurative encore utilisée.

Qian ZHOU.

Les élèves de Seconde qui choisissent cette option font un premier pas vers la série ST2S.

Les cours constituent une approche des matières, Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales (STSS) et Biologie et Physiopathologie Humaines (BPH) de la filière ST2S.

Les thèmes variés permettent la découverte des domaines de la santé et du social tels que : action humanitaire, âges extrêmes de la vie, hôpital : images et réalités, pauvreté, logement et santé, santé et innovations, vivre ensemble sur un territoire, handicap au quotidien.

Si tu t'intéresses aux autres et que tu veux les aider, si tu aimes travailler en équipe, si tu es motivé par ces domaines, la formation est faite pour toi et tu pourras poursuivre tes études pour être infirmièr(e), éducateur(trice) spécialisé(e), psychologue, manipulateur(trice) radio...

Isabelle FERREY.

Les Premières suivent les 3 spécialités ci-dessous. En Terminale, il y en a 2 : "chimie, biologie et physiopathologie humaines" et "sciences et techniques sanitaires et sociales".

La BPH (Biologie et Physiopathologie Humaines) - 5 heures

... étudie le fonctionnement du corps humain : motricité, nutrition, transmission de la vie, défense de l'organisme... Chaque thème intègre l'apprentissage du vocabulaire médical spécifique (terminologie) et insiste sur les liens (ex : alimentation et diabète).

Les STSS (Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales) - 7 heures

... montrent les problèmes de santé et d'exclusion sociale (ex : causes et conséquences de l'alcoolisme) et les réponses apportées par la société (prévention, soins, protection sociale). Une heure est assurée en co-intervention avec un professeur d'anglais.

La physique-chimie pour la santé - 3 heures

... apporte des connaissances et des méthodes solides et réfléchit aux choix qui vont influencer la santé et l’environnement (ex : mesure des besoins énergétiques dans l’habitat, ondes sonores et audition, lumière et vision).

Sandrine GUEGUEN.

Pour qui ?

Des filles et des gar­çons, curieux, moti­vés par l'ac­tua­lité des sec­teurs de la santé et du social, qui aiment le contact et ont envie d’ai­der les autres, des élèves prêts à four­nir un tra­vail régu­lier et à s’in­ves­tir dans un groupe.

Pour quoi faire ?

La plu­part de nos anciens élèves tra­vaillent dans le para­mé­di­cal : infir­miers, mani­pu­la­teurs en élec­tro­ra­dio­lo­gie médi­cale, dié­té­ti­ciens,… ou dans le social : édu­ca­teurs auprès d’en­fants (édu­ca­teur de jeunes enfants) ou de per­sonnes en situa­tion de han­di­cap (édu­ca­teur spé­cia­lisé), ou bien dans l'ac­com­pa­gne­ment des familles au quo­ti­dien (conseiller en éco­no­mie sociale et fami­liale, assis­tant de ser­vice social) ou encore dans le domaine admi­nis­tra­tif.

On s’en­gage en général sur trois années d'études après ce bac tech­no­lo­gique qui apporte un solide bagage théo­rique et métho­do­lo­gique et qui per­met aussi des études réus­sies en uni­ver­sité.

Comment ?

Nous "bai­gnons dans la culture médico-sociale" : un voca­bu­laire par­ti­cu­lier, des connais­sances spé­ci­fiques et l’ac­qui­si­tion de méthodes pour se pré­pa­rer aux études supé­rieures : auto­no­mie (tra­vaux de groupes, recherches docu­men­taires), ana­lyse de notions, de docu­ments, réflexion, rédac­tion, syn­thèse...

Sur quoi ?

En plus des matières géné­rales clas­siques, il y a des ensei­gne­ments plus spé­ci­fiques à la série : la bio­lo­gie et phy­sio­pa­tho­lo­gie humaines, les sciences et tech­niques sani­taires et sociales et la phy­sique-chi­mie pour la santé qui se com­plètent autour des thèmes de la série.

Nous vous atten­dons en ST2S, une série où l'on ne s'en­nuie jamais car l'ac­tua­lité, les évo­lu­tions de la science et de la société nous four­nissent tout le temps matière à dis­cus­sion !

Sandrine GUEGUEN.

Les trois spécialités sont construites autour d'enjeux réels et de sujets d'actualité.

Sciences de gestion et numérique - 7 heures

La dis­ci­pline per­met de com­prendre et d'ana­ly­ser les muta­tions de l'ac­ti­vité humaine sous l'ef­fet de la dif­fu­sion des tech­no­lo­gies numé­riques, comme la prise en compte des réseaux sociaux sur le com­por­te­ment des tra­vailleurs. Elle expose aussi, entre autres, les moyens pour créer de la valeur et ses indi­ca­teurs de mesure (pro­duc­ti­vité, chiffre d'af­faires, etc).

Management - 4 heures

C'est une intro­duc­tion au fonc­tion­ne­ment interne et externe des orga­ni­sa­tions. Cet ensei­gne­ment, à par­tir d'exemples concrets, consiste à mon­trer que chaque orga­ni­sa­tion a des carac­té­ris­tiques propres, ainsi que des stra­té­gies diri­gées vers un but à atteindre.

Droit et économie - 4 heures

Cette spé­cia­lité regroupe deux dis­ci­plines ayant des objec­tifs com­muns : for­mer des citoyens conscients du monde dans lequel ils vivent, notam­ment par la com­pré­hen­sion des méca­nismes éco­no­miques et des pro­cé­dures juri­diques (types de droit, dérou­le­ment d'un pro­cès, droits d'au­teur).

Simon HELARY.

Cet enseignement technologique optionnel (1 heure 30) a pour finalité de donner les connaissances de base du management et de la gestion dès la Seconde.

Il apporte, de manière générale, des compétences valorisées dans les études supérieures et la société, comme concevoir une démarche par objectif ou mener des projets.

C'est un tremplin vers la filière STMG.

Exemple de thème abordé : l'économie numérique offre-t-elle toujours des opportunités de développement ? Ce thème invite à se questionner sur la place des entreprises telles que Google, l'utilisation des réseaux sociaux et les risques liés à internet.

Les sciences de gestion apportent au management des connaissances sur les dimensions humaines et technologiques des organisations, que celles-ci soient des entreprises ou des associations.

L'option management et gestion est donc faite pour les lycéens qui souhaitent se rapprocher du monde de l'entreprise et découvrir son fonctionnement.

Cet enseignement optionnel intéressera aussi ceux qui aiment le travail de groupe et la réalisation de projets à l'aide des outils numériques.

Simon HELARY.

La filière STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) offre une formation équilibrée avec la forte présence de l'enseignement général (mathématiques, histoire-géographie, français, langues vivantes et EPS) indispensable à la poursuite d'études et l'ajout de l'enseignement technologique pour une approche réelle et méthodique.

Dès la Première, il existe bien trois spécialités qui sont obligatoires.

Des enseignements diversifiés et complémentaires

Les enseignements technologiques partent de situations concrètes et d'études de cas pour mieux comprendre le fonctionnement des entreprises. Les supports et modalités d'apprentissage sont variés (travail sur ordinateur ou documents, travail de groupes ou individualisé) afin de proposer une approche vivante au travers des nouvelles technologies.

Pour qui ?

Pour les élèves intéressés par l'actualité et le fonctionnement des organisations, ainsi que par la découverte et l'analyse des relations au travail, et la mesure de la performance. Les élèves devront s'investir dans le travail de groupes et l'expression orale.

Les études supérieures

Cette filière permet d'acquérir des compétences pour réussir ses études supérieures afin d'avoir de véritables perspectives d'emploi.

Elle offre des débouchés très diversifiés : les métiers de l'économie et la gestion, des ressources humaines, du marketing, de la communication, du commerce, de l'informatique, de la banque-assurance, de la logistique ou encore du tourisme. Depuis 2019, les bacheliers technologiques sont prioritaires sur les bacheliers généraux en IUT avec un objectif de 50 % des places.

La polyvalence de leur bac donne accès à une quinzaine de BTS, dans la continuité ou la complémentarité de la spécialité choisie en Terminale, comme le BTS management commercial opérationnel ou le BUT gestion des entreprises et des administrations.

Simon HELARY.

Manon, 16 ans, élève de 2nde ASSP en avait assez d'être assise toute la journée en cours au collège. Elle est attirée par le bac pro pour la variété de ses disciplines et les aspects pratiques et techniques des apprentissages. Elle choisit la filière ASSP, qui ouvre a beaucoup de métiers, car elle aime le contact. Cette année, elle effectue ses stages en école maternelle et en EHPAD. Son projet est de devenir auxiliaire de puériculture dans une crèche. Pour réussir dans cette orientation, elle conseille d'aimer aider l'autre, d'avoir de l'empathie. Et surtout d'oser, de ne pas avoir peur de se dire : "c'est pour moi".

Kylian 15 ans est élève de 2nde ASSP. Il s'ennuie au collège, a envie de découvrir d'autres matières. Il fait des recherches pour trouver des études qui lui correspondent et découvre la filière ASSP. Il est attiré par les métiers de contact et apprécie particulièrement les cours d'ergonomie-soins. Il a effectué son premier stage de trois semaines auprès du jeune enfant dans une école maternelle. Il pense déjà poursuivre ses études dans le supérieur car il a pour projet de devenir cadre de santé. Pour réussir dans sa filière, Kylian conseille de travailler car il y a beaucoup à apprendre. Il prévient de ne pas se fier au préjugé que le bac pro est réservé aux mauvais élèves !

La compagnie théâtrale "Le grand appétit" collabore avec les Secondes ASSP pour son futur projet intitulé "Rebondir".

Les artistes étaient d'ailleurs en résidence de répétitions au sein du lycée durant la semaine du 18 octobre au 22 octobre.

Le spectacle, inspiré du roman Neverland de Thimotée de Fombelle, aborde le thème du chemin qui sépare l'enfance de l'âge adulte. Quand a-t-on quitté son enfance ?

Au cours d'ateliers animés par la comédienne et metteuse en scène Paule Vernin, les lycéens ont réfléchi à cette question et produit des écrits qu'ils ont mis en voix et enregistrés avec l'aide de Marine Iger, créatrice sonore et régisseuse son. Ainsi une bibliothèque sonore sera constituée et pourra être écoutée au sein du lycée au cours de la semaine de représentation de la pièce en mars 2022.

Valérie HERAULT.

Les bacheliers ASSP exercent au sein d'établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux : EHPAD, foyers logements, centres hospitaliers, crèches... Ils prodiguent des soins d'hygiène et de confort, et d'aide aux actes de la vie quotidienne. Le bac ASSP permet l'insertion dans la vie professionnelle mais aussi la poursuite d'études en BTS (ESF ou SP3S). Il offre des conditions d'accès spécifiques aux formations d'aide-soignant et d'auxiliaire de puériculture notamment.

Formé(e)s à la pratique

Le lycée dispose d'un véritable plateau technique : salle d'animation, cuisine pédagogique et salles de soins. L'emploi du temps des élèves est partagé entre les disciplines générales (sciences/mathématiques, français/histoire-géographie, anglais, économie-gestion, prévention santé et environnement, arts appliqués et EPS) et professionnelles organisées autour de 3 pôles : biologie et microbiologie pour la partie théorique et ergonomie-soins pour la partie pratique / sciences médico-sociales et pratique de l'animation-éducation à la santé en partenariat avec un réseau de structures locales / nutrition et services à l'usager organisés autour de 2 activités : collation et entretien des locaux. Enfin, les élèves effectuent 22 semaines de PFMP (Période de Formation en Milieu Professionnel) au cours des 3 années.

La réforme du bac pro

Les élèves de Seconde et de Première suivent des enseignements en co-intervention : ils travaillent 2 matières (générale et professionnelle), sous la houlette de 2 enseignants. En Première, ils initient un "chef d'oeuvre" avec leurs enseignants depuis septembre 2021. La Terminale prépare à une présentation orale de ce "chef d'oeuvre" et aux épreuves certificatives en Contrôle Continu en Formation (CCF) et en ponctuel. Motivé(e) pour travailler auprès de personnes de tous âges, valides, dépendantes ou en situation de handicap et doté(e) du sens des responsabilités ? Vous avez sans doute le profil d'un élève de bac pro ASSP !

Anne RAFFNER-BIGUET, coordinatrice filière ASSP.

Le Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animateur (BAFA) permet d'acquérir des compétences d'encadrement, d'animation et de gestion. Il est encadré par le Centre de Formation d'Animateurs et de Gestionnaires, le CFAG 35.

Pour qui ?

La préparation au BAFA est ouverte à tous les élèves, en particulier aux élèves d'ASSP et de ST2S car elle est en lien avec leur formation. Quarante places sont disponibles.

Comment l'obtenir ?

La première étape est le stage de base de 8 jours (au lycée du 5 au 12 février) au cours duquel les élèves reçoivent des informations pratiques et théoriques pour encadrer un groupe d'enfants ou de jeunes.

La deuxième étape est le stage pratique qui doit être effectué dans une structure. Il permet d'appliquer ce qui a été appris. Il peut se dérouler pendant les vacances scolaires. La dernière étape est le stage d'approfondissement de 6 jours (au lycée du 5 au 10 février).

Anne RAFFNER-BIGUET.

Pour devenir sauveteur aquatique, il faut d'abord être secouriste. C'est pourquoi nos stagiaires doivent passer leur PSE1 (premiers secours en équipe de niveau 1) et leur PSE2. La première formation d'une semaine est suffisante pour travailler en piscine municipale ou en camping. La seconde d'une semaine également est obligatoire pour postuler sur les plages.

Nos dix-huit élèves inscrits à la formation du brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA) ont passé leur PSE1 lors des vacances de la Toussaint et celles et ceux qui le souhaitent passeront leur PSE2 lors des congés de février.

Des connaissances à acquérir

Les lycéens âgés de 17 ans au moins à la date de l'examen, passent une épreuve sous forme de QCM relative à la réglementation des baignades, au balisage côtier, à la pratique des sports nautiques et à la connaissance du milieu. Il y a deux cents questions possibles. Quarante seront posées au test.

Une formation aquatique

Les entraînements se déroulent à la piscine de Lamballe le mercredi de 15h à 16h30 et le vendredi soir de 19h à 20h à Pléneuf-Val-André. Nous préparons les trois épreuves qui sont : un 250 m PMT (palmes, masque et tuba) dont 50 m remorquage, un 100 m nage comprenant deux apnées de 15 m et un 25 m de remorquage et une épreuve de sauvetage où il faut aller chercher une victime simulant une noyade, la sortir de l'eau et faire son bilan vital.

En partenariat avec l'association de sauvetage PASS 22, pour travailler sur les plages, certain(e)s participent, chaque dimanche matin, à Pléneuf-Val-André, à des entraînements spécifiques en mer pour apprendre à se servir d'une bouée tube et d'une planche de rescue.

Des élèves motivés

Nous avons constitué deux groupes, cette année, au regard du nombre important de volontaires. Leur assiduité est à souligner. Pour les élèves qui le souhaitaient, ils pouvaient venir s'entraîner durant les vacances de Noël. Ils ont été nombreux à y participer. Devant cette motivation, des créneaux sont proposés aux congés de février.

En ce qui concerne les jeunes qui n'auront pas 18 ans cet été, ils peuvent faire une demande d'émancipation qui leur permettra de travailler dès juillet.

Eric ROCHER.

La prépa méde­cine est une pro­po­si­tion faite aux élèves de Ter­mi­nale de la filière géné­rale et aux Ter­mi­nales ST2S.

Elle a pour objec­tif de per­mettre aux élèves de se pré­pa­rer au mieux à la pre­mière année de méde­cine.

Les cours se déroulent les mer­cre­dis de 13h30 à 15h30, du mois d'oc­tobre à avril et sont assu­rés par un inter­ve­nant de l'uni­ver­sité de Rennes 1. Il dis­pense des leçons de bio­lo­gie, sciences-phy­siques ou encore de mathé­ma­tiques tou­jours en lien avec le pro­gramme de Ter­mi­nale. Le coût de cet ensei­gne­ment s'élève à 350 €.

Le groupe est com­posé d'une quin­zaine d'élèves qui, à tra­vers cette prépa, acque­rront des connais­sances et de la métho­do­lo­gie. Les élèves seront plus effi­caces en fac de méde­cine, com­pren­dront plus rapi­de­ment les notions abor­dées et auront déjà l'ex­pé­rience des QCM don­nés en pre­mière année.

Laure, fidèle aux cours de prépa-méde­cine, appré­cie que le for­ma­teur M. Auffray fasse des liens régu­liers avec les ensei­gne­ments de spé­cia­li­tés scien­ti­fiques qui lui per­mettent de conso­li­der son pro­gramme de Ter­mi­nale. Elle pré­cise que le professeur s'ap­plique à répondre aux nom­breuses ques­tions qui suivent le cours. Puis il pro­pose des exer­cices d'ap­pli­ca­tion. La séance se ter­mine géné­ra­le­ment par les fameux QCM.

Cet ensei­gne­ment sup­plé­men­taire demande de la rigueur et du tra­vail per­son­nel impor­tant, mais les élèves sont moti­vés et s'ha­bi­tuent rapi­de­ment au rythme demandé, tou­jours dans une très bonne ambiance.

Ysia DEROUET-PRIDO.

Depuis maintenant six ans, le bureau des lycéens oeuvre pour l'animation du lycée. L'association de vie lycéenne est autonome financièrement ainsi qu'au niveau de son organisation. Elle est constituée de dix élèves volontaires recrutés. Cinq nouveaux élèves ont rejoint le BDL cette année. Ils ont été recrutés sur entretien (vingt-cinq avaient postulé).

Les animations

La bonbonnière d'Halloween a ouvert le bal des événements. Les élèves devaient estimer au plus juste le nombre de bonbons d'une jarre exposée derrière une vitrine décorée aux couleurs d'Hallowen. Le gagnant a remporté l'intégralité des bonbons, un sweat, une gourde et un thermos tous trois à l'effigie du lycée.

L'association a ensuite commencé à préparer la boutique du BDL qui permet de financer tous les gros événements de l'année. Elle a choisi de proposer davantage de produits que l'an passé. Les lycéens ont pu acheter des tee-shirts et tote-bags en plus des traditionnels sweats. Les élèves et les parents ont pu commander leurs articles via le nouveau site du BDL (lebdl.fr) jusqu'à la mi-décembre. 268 articles ont été commandés !

Le vendredi des vacances de Noël, le groupe de lycéens a organisé quatre événements en un. Les élèves ont eu la possibilité de se faire photographier au stand photos avec Joey, la mascotte du lycée. Puis la radio BDL a aussi fait son grand retour en proposant des musiques spécial Noël. Une vente de thermos et gourdes à prix cassés a été organisée afin d'écouler les stocks des années passées. Le moment fort de la journée a eu lieu le midi avec le tirage au sort du grand gagnant du calendrier de l'avent du BDL. En effet, tous les jours de décembre, un défi était proposé aux élèves sur le compte Instagram du BDL : @bdl.stjolamb. Chaque jour, un participant remportait un lot en plus d'être qualifié pour le tirage au sort ultime dont le gain était un bon de 100 € à la Fnac.

Au second semestre, le BDL se concentre sur les événements qui se succèdent assez rapidement. Une animation originale est prévue pour fêter la Saint-Valentin. Puis vient "la Saint-Jo" qui est la fête de notre lycée. C'est le plus gros événement de l'année. Il est prévu le 8 avril. L'ultime événement majeur de l'année est le bal de promo réservé aux élèves de Terminale, qui se retrouvent une dernière fois avant de partir vers de nouveaux horizons. Le BDL permet de faire de Saint-Joseph un lycée actif et dynamique.

Nathanaël PEAN.

L'entrée du Croq'Jo est accueillante. Des décorations à thème varient pour s'adapter à l'actualité du lycée. Les élèves circulent en autonomie et font leur choix parmi les propositions alléchantes préparées tôt le matin dans les cuisines situées sur place. Les lycéens déambulent entre le Salad'bar pour les entrées, le stand de plats chauds, le légum'bar, le chariot des desserts constitué d'entremets, gâteaux, laitage et fruits de saison.

Un restaurant moderne

Ensuite, les élèves s'installent où bon leur semble et ont le choix entre les banquettes, les chaises estampillées "Croq'Jo" et les chaises de bar. La luminosité est présente partout grâce aux grandes baies qui sont nombreuses. La vaisselle est colorée et moderne. Des tableaux décorent les murs aux couleurs claires et acidulées.

Une cuisine de proximité

Le Croq'Jo est le restaurant de notre lycée reconnu comme l'un des meilleurs de France. Son chef, Ludovic Calvez et son équipe produisent près de 800 repas par jour. Ils travaillent depuis plusieurs années avec des fournisseurs locaux. Un agriculteur de Saint-Aaron fournit le restaurant en pommes de terre, les yaourts "Saint-Rieulait" proviennent de la ferme de Saint-Rieul, la crème épaisse et le camembert, de la ferme "Vache Meugh Lait" de Saint-Rieul également, la viande de boeuf vient, quant à elle, de la boucherie Gérel située dans le centre de Lamballe. Et cette liste n'est pas exhaustive !

Le chef respecte un plan alimentaire santé et propose des menus équilibrés validés par une diététicienne.

Les produits sont toujours adaptés à la saison. Tout au long de l'année, le chef Ludovic Calvez ouvre les papilles des élèves en leur faisant découvrir de nouveaux plats, de nouvelles saveurs locales et de qualité et partage sa passion de la cuisine par une offre de repas à thèmes. Ainsi les élèves voyagent grâce aux plats typiques de différents pays.

Sacha LOGEAIS-JOUANNO.

L'association sportive

L’association Sportive (AS) du lycée propose ses activités : badminton (lundi, mercredi et jeudi midi), musculation (mardi, mercredi et vendredi midi) et volley-ball (lundi, mercredi et jeudi midi).

L’AS organise plusieurs compétitions dans ces disciplines. Certains élèves sont d’ores et déjà qualifiés pour les finales France. L’athlétisme indoor ou le futsal quant à eux sont proposés mais en compétition uniquement.

Les professeurs d'EPS proposent une initiation à l'escrime au troisième trimestre. Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à venir vous inscrire, il y a quinze places !

La salle de musculation

La salle de musculation est accessible à tous lors des horaires d'AS. Vous y trouverez plusieurs machines vous permettant de travailler tous vos muscles de manière guidée (squats guidés, leg extension, leg curl, tirages nuque et poitrine), de manière plus libre (développés couchés, haltères, bancs abdos, planches à lombaire, fitball, élastiques,...) ou spécifiquement pour le cardio (rameurs, vélos, cordes à sauter). Les professeurs d'EPS guident et conseillent les lycéens dans l'utilisation des différentes machines. Les lycéens peuvent ainsi se muscler dans un environnement sécurisé et avec un matériel de qualité.

Amélia CHANTRAINE.

Cette année nous avons la chance d’accueillir au sein du lycée deux assistants de langue. Inès Kirati, originaire de Londres, intervient en anglais et en cours de spécialité LLCE. Elle nous vient tout droit de la prestigieuse université de Cambridge et étudie le français et l’arabe. Iker Bosch Zaldivar, quant à lui, intervient en espagnol. Il étudie la finance à l’université Oberta de Catalogne. Il est également joueur professionnel de rink hockey au club SPRS de Ploufragan et coache une équipe de jeunes à Loudéac.

Tous deux apportent du dynamisme et de l’authenticité aux cours de langue. Ils ont pour tâche de faire travailler essentiellement l’expression orale, libérant ainsi la parole des lycéens. En petits groupes ou individuellement, ils privilégient la spontanéité, la prononciation et l’intonation. Les élèves apprécient ces moments d’entraînement et de conversation dans la langue cible. Inès et Iker se sont rapidement intégrés dans l’établissement et au sein des équipes éducatives. Leur emploi du temps est bien chargé puisqu’ils interviennent également au collège du Sacré-Coeur et à l’école primaire Notre-Dame.

Véronique BOUVET.

Je m’appelle Enora Le Moal et cette année, je suis volontaire du service civique au sein du lycée .

Après l'obtention de mon bac STMG, j'ai réalisé un BTS communication à Rennes. Au cours de ma deuxième année, je me suis interrogée sur mon choix d'orientation post-bac.

N'ayant pas trouvé ma voie dans la communication, j'ai préféré faire une pause d'une année afin de prendre le temps de réfléchir à ma poursuite d'études. La santé et le social sont des domaines qui m'attirent depuis longtemps, c'est pourquoi j'ai choisi un service civique comme celui-ci.

Ma mission est de créer et d’accompagner les projets autour de l'écologie, de la santé et du bien-être. J’ai à cœur de proposer des actions qui impacteront positivement la vie des lycéens et celle de l’ensemble du personnel.

Environnement et solidarité

Le lycée a notamment participé à la Marche verte pour laquelle j’ai effectué la communication. La Marche verte est une action écologique qui consiste à collecter les déchets trouvés sur une zone déterminée. Nous les avons ensuite triés et pesés (plus de 60 kg) avant d'envoyer le résultat de notre action à l'académie de Rennes. Nous avons également donné à l’association Christian Steunou, les journaux du lycée qui n’étaient plus utilisés.

Cette association revend les journaux afin qu’ils soient recyclés. Les bénéfices permettent de scolariser des enfants défavorisés au Bénin. Je travaille également avec les ambassadeurs de l'écologie au lycée (les éco-lycéens) qui viennent me faire part de leurs idées.

Bien-être des lycéens

En début d'année, j'ai fait passer un questionnaire pour connaître les besoins des élèves. La gestion du stress a été la réponse la plus fréquente.

C'est pourquoi je souhaite offrir mon aide aux lycéens sur deux grands axes : l’expression orale et la gestion du stress à travers l’atelier expression-relaxation et l’affiche positive. L'affiche positive, par exemple, est un concept qui me permet de faire passer des messages encourageants et positifs à l'aide d'affiches colorées et simples.

Enora LE MOAL.