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« Saint-Joseph », un lycée qui bouge !

N° 54 - Janvier 2023 | www.lycee-saintjoseph-lamballe.net |

Elsa Dieulesaint, psychologue clinicienne
Ancienne élève du lycée, Elsa a obtenu son bac littéraire en 1991.
Quels sont vos souvenirs du lycée ?
J’ai de bons souvenirs du lycée : j’ai beaucoup appris, beaucoup ri aussi ! Je me rappelle des fêtes de décembre, de la passion de certains enseignants, de la légèreté de cette époque. Je me rappelle ne pas beaucoup travailler, je ne visais pas l’excellence et je me débrouillais plutôt bien. Et l’entrée en université était assurée à l’époque, ce qui m’a joué des tours la première année d’études !
Vous souvenez-vous de certains professeurs ?
Oui je garde un très chouette souvenir de ma professeur de français de 2de, Mme Louail, qui était passionnée et enthousiaste ! Elle a su me transmettre : le goût de la lecture (jusque-là je ne lisais que les deux livres obligatoires chaque année), de la littérature (cette année là, j’ai dépensé tout mon argent de poche en livres dans les vide-greniers) et de l’écriture, pour élaborer ma pensée. Je me rappelle mes professeurs de langues : Mme Dréano en allemand et Mme Raymond- Lemée en anglais, qui débutait sa carrière. Notre professeur de philosophie M. Gabet était passionnant également.
Quelles études avez-vous suivies ?
Après mon bac A2 (littérature, philosophie, langues), j’ai intégré l’Université de Rennes 2 en psychologie. Mes études ont été plus longues que le parcours classique mais ce temps a été nécessaire et bénéfique à me sentir prête à exercer auprès des autres. En Master 1 de psychologie clinique, la rédaction de mon mémoire a été douloureuse parce que trop intime alors j’ai fait une pause et bifurqué vers le D.U. de criminologie proposé à Rennes 2 au cours duquel j’ai effectué un stage d’observation dans une association qui accompagne la relation entre les enfants et leur parent incarcéré. Cette expérience a été si intéressante et le temps a été si court, que je me suis engagée comme bénévole dans cette association afin de pouvoir être véritablement dans l’accompagnement de cette relation parent-enfant dans l'univers particulier qu’est la prison.
Je suis partie en Bolivie dans le cadre du DU, à Cochabamba, effectuer un stage de plusieurs mois dans un pénitencier d’hommes particulier dans lequel les femmes et les enfants des détenus vivaient également. C’est une vie de village grouillante et foisonnante avec des vendeuses de rue, des écoliers qui vont et viennent, des détenus qui circulent pour la très grande majorité en toute liberté dans tout le pénitencier ! J’étais accompagnée par une psychologue référente détachée par l’Université San Simon que je rencontrais une fois par semaine pour superviser mes entretiens avec les détenus et par une psychanalyste enseignante également.
Puis retour dans le cursus de psychologie, et une fois rédigé et validé ce fameux mémoire, le passage de la 4ème à la 5ème année n’a pas été aisé : de 1000 étudiants en 1ère année nous passons à moins de 30 en Master 2. J’avais seulement postulé à Rennes 2. Je me suis trouvée sur liste d’attente et finalement pas acceptée. J’ai repris un statut étudiant afin de pouvoir bénéficier d’une convention de stage à mi-temps et donc intégrer les services de SSR (soins de suite et de réadaptation) et de long séjour à l’hôpital de Dinan où je devais initialement effectuer ce stage si j’avais été acceptée en 5ème année !
En parallèle, j’ai été « tutrice documentaire » à la BU et « tutrice méthodologique » pour les étudiants de 1ère année de psychologie à l’Université. J’ai optimisé mon temps libre afin de rédiger un second rapport de stage analysant ces différentes expériences (hôpital et prison) et aussi afin de postuler à plusieurs universités pour intégrer cette 5ème et dernière année. Cela a fonctionné. J’ai terminé mes études à l’université d’Angers.
Une fois diplômée, la formation se poursuit comme pour de nombreux professionnels avec de la formation continue : hypnose, thérapies brèves, thérapie systémique pour couples et familles… sans oublier les groupes de travail, l’analyse personnelle et la supervision par un autre professionnel.
Pouvez-vous décrire votre carrière professionnelle ?
Lors de ma dernière année d’études, j’ai obtenu un premier poste « emploi jeune », en remplacement d’un congé maternité dans cette même association où j’avais été stagiaire puis bénévole. Ce contrat terminé, j’ai tout de suite était embauchée comme psychologue à mi-temps dans un EHPAD.
J’ai, en parallèle de ce mi-temps, pris un statut en libéral afin de proposer des vacations de psychologue à des structures ou organismes n’en étant pas dotés. J’ai ainsi collaboré avec des CLIC (coordination en gérontologie) pour : des entretiens de soutien psychologique en structure ou à domicile, des groupes de parole, des « cafés mémoire », de la formation pour les aidants du domicile… L’objectif était de soutenir les aidants, souvent démunis et épuisés par l’accompagnement de leur proche malade d’une pathologie Alzheimer ou apparentée.
Après quelques années, je me suis installée à Nantes en cabinet libéral.
J’ai également enseigné en formation initiale d’infirmière, aide-soignant, aide médico-psychologique, éducateur… Puis je suis devenue formatrice en libéral et pour certains organismes. Je me suis spécialisée dans l’accompagnement des sujets âgés, pour les professionnels soignants, en formation continue, ainsi que pour les bénévoles d’écoute et d’accompagnement de diverses associations. Depuis 10 ans, date de l’ouverture de la formation « Animateur en gérontologie » de la MFR de St-Père en Retz, je fais partie de l’équipe pédagogique. Dans le cadre de la formation, les thématiques sont diverses : pathologies neurodégénératives, dépression, risque suicidaire, accompagnement de fin de vie, deuil, vie affective et sexuelle, relation aux familles…
Quels conseils donneriez-vous à un élève intéressé par votre profession ?
Réaliser un maximum de stages permet de mieux connaître les différents domaines d’intervention, de sortir de la représentation que l’on a de ce métier en étant plus dans la réalité et moins dans l’idéal, de faire connaissance avec différentes pratiques, différents publics, différents fonctionnements institutionnels, différents styles de psychologues... et donc de déterminer de façon plus précise son projet professionnel ou d’en changer !
Propos d'Elsa DIEULESAINT recueillis par Valérie HERAULT.
L'enfer Qatari et le désert d'Arabie
A la découverte de deux projets sportifs critiqués : entre aberration écologique et atteinte aux droits humains.
Cette Coupe du monde au Qatar aurait dû être le symbole de l'inclusion d'un univers oriental jusqu'alors mis de côté. En effet, jamais auparavant un pays arabe n'avait été organisateur d'un tel événement sportif. Malheureusement, ce projet d'ouverture politique et sociale a rapidement tourné au fiasco en raison des conditions inhumaines dans lesquelles travaillaient, ou plutôt étaient exploités, les deux millions de travailleurs étrangers.
Contraints !
Effectivement, une fois leur visa confisqué, les ouvriers n'avaient plus d'autre choix que de rester au Qatar et de construire les stades et les hôtels qui accueillent les équipes nationales. L'expression "esclavage moderne" a même été employée lorsque les conditions de travail des immigrés ont été évoquées. Mais ce n'est pas le plus alarmant car parmi ces nombreux travailleurs étrangers, pas moins de 6500 décès ont été dénombrés, la plupart succombant sous la chaleur écrasante du Qatar doublée du manque d'équipements de sécurité et du nombre important d'heures de travail effectuées.
Port du voile
De plus, d'autres manquements aux droits humains sont à souligner. Des règles très strictes ont été mises en vigueur pour les spectateurs de la Coupe du monde. Il a été par ailleurs fortement conseillé aux femmes, dont les libertés sont moindres au Qatar, de porter le voile. Aussi, la liberté d'expression n'est pas prépondérante dans ce pays si bien que tout acte LGBT est susceptible d'être condamné.
Principes écologiques à l'encontre des enjeux actuels
Alors que la Coupe du monde au Qatar suscite déjà de nombreuses interrogations environnementales avec ses stades climatisés et les multiples déplacements aériens prévus pour les équipes qualifiées, un nouveau scandale est né avec l'attribution des J.O d'hiver 2029 à l'Arabie Saoudite. Ce projet paraît encore plus étonnant qu'il se tiendra dans le désert d'Arabie ! Il essuie déjà de multiples critiques ce qui est tout à fait logique au vu de la situation climatique actuelle. L'apport de neige artificielle amène d'autant plus à se questionner que les canons à neige nécessitent un apport assez pharaonique en eau et que l'événement se déroulera dans le désert.
Théophile COLAS.
Le droit à l'avortement en péril ?
« N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. » Simone de Beauvoir
L'accès à l'IVG en déclin
Dans certains pays, on fait face à un recul du droit à l'avortement. Aux États-Unis, par exemple la Cour Suprême a retiré le droit à l'avortement de la Constitution, ce qui permet maintenant aux différents États de décider librement des lois concernant l'IVG. Suite à cette décision de la Cour Suprême, des États comme le Texas ou encore le Tennessee ont interdit ou très fortement restreint le droit à l'avortement.
Qu'en est-il en France ?
On peut alors se demander s'il serait possible qu'en France, ce droit soit également limité voire même interdit. Nous pouvons alors constater que le droit à l'avortement n'est pas inscrit dans la Constitution française, ce qui rendrait son interdiction plus simple à appliquer. Néanmoins, ce droit semble bien ancré dans la société. Des députés ont même proposé de l'inscrire dans la Constitution. Mais l'accès à l'IVG reste encore inégal selon le profil, le lieu de résidence ou encore le niveau social des femmes.
Ilona ROUXEL-BALLAN.
GP Explorer, grand prix de Twitch
Le 8 octobre dernier était organisé le GP Explorer. Il s’agit d’un grand prix de formule 4 se déroulant sur le mythique circuit des 24 heures du Mans. Retransmis sur la plateforme de streaming Twitch devant plus d’un million de spectateurs, cet événement réunit vingt-deux pilotes issus de l’univers d’Internet autour d’un sport automobile : la formule 4.
Encadrés par la FFSA (Fédération Française de Sports Automobiles), les pilotes sont depuis plusieurs mois entraînés via plusieurs sessions leur permettant de se préparer à la course.
À noter que les participants sont tous, plus ou moins novices, dans ce milieu.
Cet événement a vu le jour grâce au Youtubeur très connu : Squeezie. C’est lui qui est à l’origine du projet. La course a eu lieu sur une journée entière, au programme : essais libres, qualifications et, pour finir, la course tant attendue.
C’est donc Sylvain Levy, de la chaîne Youtube Vilebrequin, qui s’impose devant le Youtubeur Depielo et le Streamer Étienne Moustache et ainsi remporte cette édition 2022 du GP Explorer.
Alexandre LEONARD.

Les hospitaliers de Saint-Jo à Lourdes
Lourdes est située dans les Hautes-Pyrénées. Centre de pèlerinage catholique, « elle accueille chaque année 6 millions de pèlerins ou visiteurs du monde entier, selon le secrétariat général du sanctuaire marial de Lourdes, dont environ 60 000 malades et invalides ».
Le pèlerinage est une démarche personnelle ou collective que font les fidèles chrétiens vers un lieu saint pour des motivations religieuses et dans un esprit de foi.
Je suis allée à la rencontre des jeunes lycéens qui ont participé au pèlerinage organisé par le diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier à Lourdes du 3 au 9 septembre 2022.
Ils étaient seize élèves de Terminales ST2S et ASSP de notre lycée à participer à ce pèlerinage. Ils ont accompagné les personnes handicapées, malades et âgées dans leur démarche de foi. Ils étaient encadrés par Sœur Solange, animatrice en pastorale scolaire et M. Durand Grégory, adjoint au directeur jusqu'en juin 2022.
Durant leur séjour, les jeunes hospitaliers ont assisté au lever des pèlerins le matin, aidé à la restauration, participé aux différentes activités qui leur étaient proposées. Ils ont prêté main forte également dans différents services (ménage, déplacement des pèlerins vers le lieu de restauration…)
Les lycéens ont apprécié être au service des pèlerins pour les accompagner aux différentes cérémonies religieuses comme la messe, la célébration des malades, la célébration de réconciliation, ainsi qu’à toutes les processions mariales et eucharistiques.
Les temps festifs ont également rythmé cette belle semaine en particulier la soirée entre jeunes des différents établissements avec Monseigneur Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier et les responsables de l’hospitalité diocésaine.
Les jeunes hospitaliers sont revenus très heureux de leur séjour. Cette expérience humaine et solidaire les a enrichis personnellement et spirituellement.
Elouana GUILLAUME.
Le lycée professionnel, un système efficace mais en danger
Le mardi 18 octobre 2022, les enseignants de filière pro ASSP étaient pour une large part en grève dans le cadre d'un mouvement national. En effet, le lycée professionnel est aujourd'hui en danger.
La réussite par le bac pro
Il s’agit pourtant d’un système qui fonctionne bien ! C’est une structure intermédiaire entre le lycée général et l'apprentissage qui a plusieurs avantages :
Permettre aux élèves d'acquérir des connaissances dans d'autres conditions que celles du système général (classes dédoublées, programmes moins chargés, suivi individualisé plus facile).
Permettre aux élèves d’acquérir des compétences professionnelles (en cours et en stage).
Donner la possibilité aux élèves de choisir de poursuivre leurs études après la Terminale (BTS, IFSI par exemple) ou d'entrer dans le monde professionnel. Un nombre important d'élèves d'ASSP sont d'ailleurs devenus infirmiers(ières).
Mais les éléments qui faisaient la force du bac professionnel sont aujourd’hui menacés.
Vers un déséquilibre des enseignements ?
La réforme de 2018 a considérablement réduit les cours théoriques en lycée professionnel et les a remplacés par des heures projets qui ne permettent que très peu d'apports théoriques. La réforme projetée en août 2022 poursuivrait cette volonté de réduire les heures de cours. Cette fois-ci, il s'agirait d'augmenter les périodes de stage (et donc de réduire les heures de cours théoriques dans les mêmes proportions).
Les conséquences de ces réformes sont graves. Il deviendra donc plus difficile de poursuivre des études.
Des solutions à Saint-Joseph
Pour l’instant, il reste des marges de manœuvre. Par exemple, à Saint-Joseph, nous avons fait le choix de concentrer un maximum d’heures d’enseignement général en Terminale pro pour favoriser la réussite à l’examen et permettre les poursuites d’études. Mais nous pensons que la réforme prévue, si elle était adoptée compliquerait encore l’objectif des enseignants de lycée pro : donner la possibilité aux élèves de choisir leur chemin vers la réussite en entrant dans le monde du travail ou en poursuivant leurs études.
L'équipe des professeurs d'ASSP.
« La norme c’est toi », toujours d'actualité
Le projet « La norme c'est toi » poursuit ses ateliers d'information après sa mise en place l'année dernière.
Mis en place l’année dernière par le lycée, le projet consiste à déconstruire des idées préconçues sur les relations, la vie affective, relationnelle et sexuelle. Selon ses membres, il permettrait de libérer la parole sur de tels sujets, souvent considérés comme tabous, même entre élèves. Lou, l’une des lycéennes investies dans ce projet, cette année, estime que la démarche « est intéressante parce que ce sont des sujets qui parlent à tout le monde et qu’il est enrichissant d’échanger avec d’autres personnes ».
La presse locale s’est d’ailleurs fait l’écho de ce projet en lui consacrant en juin dernier deux articles diffusés dans Le Télégramme et le Ouest-France.
Une formation entre pairs
Les Terminales qui le souhaitaient ont pu intégrer le projet à la suite de l’intervention dont ils ont bénéficié l’année dernière en classe de Première. En effet, à cette occasion les Terminales participant déjà au projet sont intervenus dans toutes les classes et ont animé, par petits groupes, des réunions d’information ayant pour objectifs : la présentation d’affiches invitant à réfléchir sur les normes, les stéréotypes de sexe, l’idée de la liberté et de l’émancipation, les représentations sociales et sociétales qui peuvent impacter l’épanouissement de la sexualité des jeunes.
Des animateurs extérieurs
Cette année le projet sera animé par Manon Gourdin de l’association “Liberté Couleurs” (association intervenant dans le domaine de la prévention des conduites et comportements à risques chez les jeunes en Bretagne) et Mélanie du SIJ (Service Info Jeunesse) de Lamballe Terre et Mer qui est un réseau accueillant les jeunes dans des structures locales et territoriales.
Maria HINARD-FAUTRAT.
Jeunes et engagés au lycée
Pouvoir participer à des actions caritatives, débattre sur différents sujets proposés par les membres du club, réfléchir et essayer de comprendre le monde, c'est ce que nous voulons initier au lycée.
S'engager et savoir se poser des questions sur notre société c'est déjà un début de citoyenneté. En effet, c'est ce que nous avons voulu développer au lycée. Nous nous retrouvons le mardi pour débattre sur différents sujets. Certains ont déjà été évoqués, comme le consentement, le véganisme, le néoféminisme ou encore les libertés au sein du lycée. De nombreux thèmes ont été proposés par les participants et seront abordés au cours de l'année.
Développer l'argumentation
Echanger entre nous développe l'argumentation et l'écoute de l'autre. Nous avons également envie de proposer des mini débats. A partir d'un sujet simple, l'idée serait de prendre cinq minutes pour créer son raisonnement de façon à être convaincant et à améliorer ses compétences orales. Nous sommes un petit groupe, même les personnes les plus timides pourront s'exprimer.
Au delà du débat, un engagement associatif
Ensuite, au lycée lors de journées importante, nous pourrons proposer différentes actions, cela dépendra des partenariats. Enfin, nous souhaitons établir une relation avec quelques associations avec lesquelles des collectes pourraient être organisées. En décembre, les Restos du coeur proposent l'emballage de paquets cadeaux dans différents magasins. Les volontaires de notre groupe pourront y participer et ainsi récolter des sourires et des fonds pour l'association. C'est aussi se responsabiliser et se rendre compte que, même à notre échelle, nous pouvons agir et faire beaucoup. Un engagement associatif, qui plus est, à l'intérieur du lycée, peut toujours s'avérer utile.
La perspective de belles rencontres
Aller vers les autres peut ouvrir à de superbes rencontres hautement enrichissantes. Nous sommes tous destinés à être des citoyens dans notre pays. Savoir se remettre en question, réfléchir et ne plus juste suivre est une démarche à acquérir. Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à nous rejoindre. Si vous avez des informations ou des contacts dans le monde associatif, n'hésitez surtout pas à venir nous voir. Ne soyez plus juste passifs et devenez actifs dans un monde en perpétuel changement.
Fadima GAYE, Elise FLOCH.

L'art de la parole expliqué par un avocat
Maître Alexis Blévin est intervenu devant deux classes de Première en enseignement de spécialité HLP « Humanités, littérature et philosophie ».
Pierre-Alexis Blévin, qui est avocat depuis quatorze ans maintenant, est intervenu dans notre lycée, dans le cadre de l'art oratoire, thème étudié en cours de HLP. Homme de terrain, il a abordé ce sujet en nous expliquant son métier, en nous donnant quelques conseils basés sur des cas dont il a eu la charge.
Dans les affaires à défendre, rien n’est jamais tout blanc ni tout noir, c’est même très souvent gris ! Il n'y a pas les gentils d'un côté et les méchants de l'autre. La réalité est souvent plus nuancée. On apprend beaucoup sur la complexité de l'âme humaine ! D'autre part, un avocat est tenu de garder le secret professionnel, même s'il peut échanger à propos de ses dossiers avec des collègues avocats ou des magistrats.
Des conseils pour réussir un oral
Pierre-Alexis Blévin nous a expliqué que, pour faire une plaidoirie, il se munit de quelques notes. Il est impossible de retenir toutes les informations pour défendre le client lors du procès.
M. Blévin a insisté sur le soin que l'on doit apporter à notre présentation. Il est important de se tenir droit et de regarder l'auditoire pour convaincre. Il nous a conseillé de toujours rester calme et respectueux.
Il nous a également expliqué qu'il est primordial de parler fort pour que nos propos soient entendus par tous et d'utiliser nos mains pour accompagner nos paroles.
Un métier difficile
Il a précisé qu'en tant qu'avocat, il faut avoir un mental d'acier et qu'il est conseillé de ne pas trop s'attacher aux clients parce qu'il est possible que ce soit assez pesant et lourd à porter après le procès.... même si certaines affaires le marqueront à vie.
Un intervenant dans le concret
Au delà des informations sur le métier d'avocat, j'ai vraiment apprécié les conseils qu'il nous a prodigués pour se présenter et réussir à l'oral. Il est toujours intéressant de relier l'enseignement à la réalité du terrain... et c'est ce que font nos professeurs de HLP !
Lillie GUEZOU.
Et si nos élèves prenaient l'initiative ?
Mené par Monsieur Rolin, un groupe d'élèves de Première se réunit pour mener des actions qui touchent tant le domaine écologique que professionnel.
Les trente-six participants de 1B et de 1C se réunissent une heure toutes les deux semaines sous la supervision de leur professeur de physique-chimie. Le groupe est divisé en deux commissions : la première est la « commission énergie », la seconde la « commission sciences et métiers ». Puis, en lien avec leur commission, des volontaires peuvent lancer des initiatives sur lesquelles ils travailleront.
Avec quels objectifs ?
Selon Monsieur Rolin, ce projet a pour but d'apprendre aux élèves à réfléchir sur différentes thématiques et à mener des actions en autonomie. Malgré tout, les objectifs sont différents selon les commissions : réfléchir sur la thématique de l'énergie ou mener des recherches pour la première, s'informer sur les métiers de l'innovation et communiquer sur ce sujet concernant la seconde.
Les actions qui vont y être menées
Dirigées chacune par une commission, deux démarches seront menées en parallèle. Dans la "commission énergie", les élèves rechercheront divers moyens d'améliorer la performance énergétique du lycée pour ensuite les suggérer et travailler avec les éco-délégués. Du côté de la commission "sciences et métiers", les participants veulent travailler sur le secteur de l'innovation en faisant appel à l'association « Dix7 » à Lamballe, qui fait la liaison entre les différentes entreprises innovantes du territoire. Chaque élève de cette commission est chargé de prendre contact avec une société travaillant dans le domaine de la recherche.
Les avantages à terme pour le lycée
Cette action, bien que réservée uniquement à ces trente-six élèves sera cependant profitable à l'ensemble du lycée. Déjà, si tout se passe comme prévu, la commission énergie pourrait aider à réduire les coûts en énergie du lycée. Les économies réalisées pourraient ainsi être investies ailleurs. Mais en plus de cela, les élèves travaillant avec "Dix7" pourraient également présenter certaines de ces entreprises à leurs camarades pour un éventuel projet d'orientation et pourquoi pas, initier un partenariat entre le lycée et ces entreprises.
Malo FONTANELLA.
Partenariat interne entre les deux lycées
Le lycée Saint-Joseph entame sa seconde année de collaboration avec le lycée Henri Avril.
Depuis plusieurs années, le lycée Saint-Joseph avait l'habitude de placer ses élèves internes au lycée de La Ville Davy à Quessoy. En janvier 2021, l'aventure s'est terminée. Après plusieurs semaines de recherches, Henri-Avril, un autre lycée de Lamballe-Armor a accepté de faire bénéficier nos lycéens de ses places disponibles. Les deux lycées collaborent depuis septembre 2021. Cette nouvelle rentrée, le lycée accueille une quarantaine d'élèves de Saint-Joseph : filles comme garçons.
Une journée d'internat
La routine des internes est assez simple : une heure de permanence obligatoire à 17h35 en salle et à 19h45 en chambre sous l'accompagnement avisé de M. Philippe Auffray, notre surveillant du lycée Saint-Joseph. Le dîner est servi de 18h35 à 19h30. Les élèves ont une pause de trente minutes à 20h45, suite à laquelle ils peuvent prendre leur douche. A 22h c'est l'extinction des feux. Et c'est la même routine tous les jours sauf le mercredi où les élèves pratiquent une activité au lycée Saint-Joseph dans le cadre de l'AS (Association Sportive) de 13h à 15h puis ont deux heures libres dans Lamballe.
Point de vue général
"L’internat me permet de réviser avec des camarades et de faire remonter mes notes. Il favorise le lien social car il y règne une bonne ambiance. Il permet de gagner en autonomie" affirme Matthieu Pommereul, élève en Première E.
La majorité des élèves qui choisissent l'internat sont domiciliés loin du lycée. Les transports scolaires sont alors trop matinaux ou ne desservent pas Lamballe. Etre interne, c'est gagner en temps de sommeil et de travail. C'est aussi un premier pas en dehors du foyer familial avant le départ pour les études supérieures.
Oneil VODOUNOU.
Les guides de l’orientation
Au lycée, l’orientation professionnelle est sérieusement abordée, et ce peut être un passage complexe… Pour cela, le BDI et ses intervenants sont incontournables !
Le BDI est un lieu de documentation riche en informations sur les études et les écoles d'enseignement supérieur, sur les différents diplômes "pré" et "post" baccalauréat. Bref, un grand nombre de documents pouvant aider à réfléchir à la question de l'orientation sont à disposition des élèves.
Au BDI, des intervenants se proposent bénévolement pour vous aider à trouver la voie d'études qui vous convient. Les bénévoles interviennent auprès des élèves sur leur temps libre, dès que leur emploi du temps le leur permet !
Une écoute bienveillante
De plus, les entretiens sont confidentiels, c'est-à-dire que les intervenants ne peuvent divulguer aucune information sur l'élève ou bien simplement à un nombre limité de référents, si cela est nécessaire au mieux être du lycéen. Pour prendre rendez-vous avec un intervenant, il vous suffit de vous adresser à Mme Hérault au CDI. Vous fixerez ensemble le jour et l'heure (souvent le midi) de l'entretien qui dure environ trente minutes.
Dans cet article, nous nous intéressons à Elsa Dieulesaint, qui exerce la profession de psychologue. Elle a décidé de proposer son aide suite à une réunion d'informations l'année dernière. Cela fait donc un an qu'elle est active au sein de l'équipe du BDI. Selon elle, il est important que les élèves aient un soutien, une aide pour trouver leur voie. En tant que parent d'élève, elle est capable de porter un autre regard sur la pression que peut avoir un élève lorsqu'il doit construire son projet d'orientation. Elle a donc généralement pu conseiller des élèves qui avaient besoin d'aide pour se documenter, des élèves qui avaient une idée de projet et besoin de l'approfondir ou des élèves perdus, qui avaient besoin d'aide pour commencer à construire un projet... L'orientation est un sujet compliqué, pas évident pour tous mais le BDI et ses intervenants peuvent réellement vous épauler, alors n'hésitez pas à prendre rendez-vous !
Malou GOASTER.
Évenement starter du BDL
Le bureau des lycéens (BDL) est une association d'une dizaine d'élèves qui animent le lycée. A la tête de ce bureau, un président, un secrétaire, un community manager et un trésorier. Le BDL regroupe les élèves de la Seconde à la Terminale, tous motivés et venant de filières différentes. Avec ses animations et ses projets, il occupe une place importante dans la vie du lycée. Les objectifs du BDL sont nombreux. Il aide au développement de la vie sociale, culturelle et sportive du lycée. Il lance des actions collectives d’entraide et de solidarité, valorise la créativité, l’initiative et l’esprit d’équipe.
Des lycéens actifs
Cette année le BDL s'est lancé avec l'événement d'Halloween. Trois membres du BDL ont aidé à la décoration du bureau de la vie scolaire. Une bonbonnière remplie de bonbons a été exposée. Pour gagner son contenu, les élèves devaient estimer le nombre de friandises qu'elle contenait. C'est Lillie Guezou de Première G qui a deviné le nombre exact de 180 bonbons et a remporté le tout. Le BDL s'investit tout au long de l'année pour les lycéens. N'hésitez pas à nous rejoindre !
Igla PERKOLA.
De nouvelles infrastructures
Divers aménagements et équipements ont récemment vu le jour au lycée.
Le bâtiment G est la salle polyvalente. Désormais utilisé au quotidien par les élèves et le personnel éducatif, cet espace modulable se prête à tous les usages, de la conférence à la représentation théâtrale. Ensuite, la salle A01, est un autre espace aménagé depuis peu. Cette salle est appropriée plus particulièrement aux travaux de groupes de par sa superficie (95m2 contre 50m2 en moyenne pour une salle classique). Elle est équipée de trois tableaux, de deux vidéoprojecteurs et d’un chariot numérique. Côté Croq’Jo, la zone de production s’est agrandie. L'extension renferme désormais une zone dédiée à la pâtisserie, une plonge supplémentaire ainsi qu'un quai d'expédition pour alimenter l'école Notre-Dame.
D’autres projets
sont encore en réflexion
Les regards sont portés notamment sur le bâtiment D. Construit en 1990, il est mal isolé et sujet à des infiltrations d’eau. Les objectifs sont, dans un premier temps, de construire un nouveau bâtiment. Il s’étendrait du terrain de foot jusqu'au bac de saut en longueur. Puis, dans un second temps, il s'agirait de raser l’actuel bâtiment D. A grande comme à petite échelle, le lycée est en constante évolution. Nous rappelons tout de même qu’il est essentiel de prendre soin des salles et du matériel mis à disposition pour des conditions d’apprentissage et d’enseignement optimales.
Uriel L'HERMITTE.
Le foyer, un espace de convivialité
Le foyer est un espace situé juste à côté du gymnase et de la salle de musculation. Il occupe une place centrale et idéale : depuis les larges baies vitrées, on a une vue panoramique sur l'ensemble du lycée. En plus de l'ouverture aux récréations, il est accessible à tous de 16h à 17h.
Dominc Sonic
Il a été "baptisé" "Espace Dominic Sonic", du nom d'un ancien élève devenu chanteur au sein du groupe de rock, Les Kalachnikovs, reconnu à l'échelle nationale.
Un lieu de détente et d'autonomie
Le foyer est souvent le lieu pour se retrouver entre amis pendant les récréations autour d'une boisson. Yves explique : "J'apprécie de le fréquenter pour me détendre avec mes amis autour d'une partie de babyfoot ou de billard. C'est vraiment un espace complet". On peut aussi y étudier en dernière heure de la journée. A chaque récréation du matin, un goûter est proposé aux élèves, ce qui permet en partie, de financer le matériel. Sur les moments d'ouverture, un (ou une) surveillant(e) est présent(e) bien que l'idée du foyer est que les élèves acquièrent une certaine forme d'autonomie surtout pour ce qui est du respect du matériel.
Un agrandissement pour le foyer
Au mois de septembre 2021, le foyer a pu bénéficier d'un agrandissement ce qui a permis de créer un espace plus propice au travail. Cela fait maintenant deux ans que les élèves de Terminale ont la possibilité de se rendre au foyer sur leurs heures de permanence. Ils peuvent donc être plus libres dans leur organisation. Le foyer a profité de ces travaux pour mettre en place un « placard à musique » dans lequel on peut trouver un piano qui est notamment utilisé lors des concerts organisés pour la fête du lycée : la Saint-Jo.
Sacha LOGEAIS-JOUANNO.

