Te souviens-tu de tes professeurs ?

J'ai principalement gardé en mémoire le nom de mes professeurs de sciences, Mesdames Hamon et Thomas en mathématiques et Monsieur Bouédo en physique-chimie.

Quels sont tes souvenirs du lycée ?

Je me souviens de mes copains et des fêtes que l'on faisait entre nous et de celle qui était organisée au lycée la veille des vacances de Noël.

Je garde le souvenir d'un lycée convivial et chaleureux. Nous étions proches des professeurs. Tout y était à taille humaine.

Quelles études as-tu suivies après le baccalauréat ?

Je suis entré en école d'ingénieur à l'ESEO située à Angers, pour cinq années d'études. C'est une école d'électronique informatique.

Peux-tu nous parler de ta carrière professionnelle ?

J'ai débuté dans la partie industrielle de l'électronique, plus précisément dans la production d'équipements électroniques. J'ai évolué dans le milieu industriel depuis la fin de mes études jusqu'en 2019. J'ai travaillé dans différentes usines (SERCEL Nantes, CEGELEC et RFS) à l'international, entre la Chine, les États-Unis et puis l'Europe en général. J'ai évolué entre la partie électronique qui était ma formation de base pour devenir ingénieur industriel production en mécanique ou plastique... En fait, j'étais chargé du pilotage d'unités industrielles.

Je me suis beaucoup déplacé : j'ai habité aux États-Unis durant trois ans et, pour les autres postes, j'avais des équipes sur place que j'allais voir une fois par mois ou une fois par trimestre en fonction des besoins.

2019 : le tournant

Avec Mathieu, un de mes collègues de promo d'école d'ingénieur, nous avons créé Lhyfe, une entreprise qui produit de l'hydrogène vert pour décarboner l'industrie et la mobilité afin de remplacer les énergies fossiles. On parle beaucoup de convertir l'électricité en électricité renouvelable mais l'électricité ne représente que 20 % de l'énergie que l'on utilise. Il faut savoir que les 80 % de l'énergie que l'on utilise sont du gaz et du pétrole que l'on ne peut pas électrifier. Il faut donc trouver un équivalent de gaz pour décarboner cette partie-là. C'est ce que nous faisons en produisant de l'hydrogène vert.

Nous avons été les premiers en Europe à produire de l'hydrogène vert. Depuis, en Allemagne, quelques entreprises se sont lancées sur ce marché qui est nouveau et donc en forte croissance. Mais, à ce jour, nous sommes les seuls en France et les leaders européens. Nous sommes présents dans 11 pays dans le monde et, depuis l'année dernière, nous sommes entrés en Bourse. Nous étions 6 au moment de la création de notre entreprise. Maintenant, nous comptons 200 salariés.

Quelle est la genèse de ce nouveau concept ?

Mathieu, mon collègue qui est le PDG de Lhyfe, s'est dit que si l'on n'agissait pas d'un point de vue environnemental, nous irions droit dans le mur. A notre âge, c'est nous qui avons le relais pour agir, pour donner un meilleur avenir à nos enfants. C'est un enjeu essentiel pour les futures générations. Par rapport à nos compétences et nos expériences, il a pensé que l'hydrogène constituait la solution pour décarboner et quitte à le faire autant le faire de la meilleure des façons possibles. Comme nous ne pouvons pas compter sur les grands groupes industriels actuels qui investissent dans le pétrole, nous devions nous-mêmes agir.

Notre entreprise était très jeune durant la phase COVID, mais nous avons été soutenus par nos investisseurs et avons ainsi pu continuer à nous développer notamment à l'international.

Quels conseils donnerais-tu aux élèves intéressés par ton parcours ?

L'essentiel aujourd'hui pour réussir professionnellement est la capacité de communication et la facilité à s'intégrer dans un projet. Ce que l'on recherche ce sont des profils engagés et qui savent interagir avec les autres. Mathieu et moi n'étions pas les premiers de notre promotion en école d'ingénieur, mais nous avons eu cet élan qui nous a portés à nous engager pour la société, pour l'environnement.

Ce qu'il faut développer, c'est la capacité de travail en équipe et la capacité de synthèse. Il faut être capable de synthétiser tout problème pour trouver une solution et la communiquer. Il faut être curieux, s'intéresser à tout. On a besoin de généralistes, de personnes qui soient capables de relier les choses dans un monde de plus en plus complexe. Mais je dirais qu'il faut surtout faire ce qui nous passionne. Me concernant, "qu'est-ce qui m'a poussé à produire de l'hydrogène ?", c'est l'envie de contribuer à résoudre un vrai problème de société.

Quelle est la place des langues étrangères dans les études ?

Les langues étrangères ? C'est une évidence. Il faut parler anglais couramment. Il faut absolument un éveil à l'étranger, ce que proposent maintenant toutes les écoles d'ingénieur. Etudiant, je suis parti en Inde un mois seul grâce à la bourse de voyage Zellidja. On part seul avec son sac à dos, on est confronté à une autre culture. C'est de cette façon qu'on se met à l'épreuve. Une fois qu'on a été confronté à cela, on s'adapte partout et c'est un plus pour travailler en entreprise. Le monde va changer dans les vingt prochaines années, dans des proportions qu'on ne peut même pas imaginer. Les jeunes qui auront la capacité de s'adapter auront une longueur d'avance. Il faut oser prendre des risques, quitte à échouer. On se rend alors compte qu'on n'en meurt pas et même que l'on a progressé.

Il est vraiment très important que les lycéens se confrontent à la réalité des choses. Ils doivent s'engager dans les domaines dans lesquels ils ont des compétences. La satisfaction personnelle vient de l'action. On ne trouve pas le bonheur dans l'oisiveté mais dans l'exécution de projets.

Propos d'Antoine HAMON recueillis par Valérie HERAULT.

L'Union européenne est une organisation politique et économique regroupant 27 États. Le fonctionnement de l’UE repose sur la démocratie : régime politique dans lequel le pouvoir appartient au peuple. Le fonctionnement de l’UE repose sur 3 institutions : la Commission européenne, le Conseil de l’U.E et le Parlement européen. La question migratoire recouvre un ensemble de réalités. Aujourd’hui, le terme « migrants  » est souvent employé pour désigner l’ensemble des personnes qui quittent leur pays en quête d’une vie meilleure, y compris les demandeurs d’asile et les réfugiés.

De nombreuses politiques

En 2004, l'UE a créé l'agence "Frontex" qui aide les États à limiter l’immigration clandestine aux frontières extérieures de l'espace de libre circulation de l’UE et en 2013, la convention de Dublin III a été adoptée. Cette convention prévoit que le premier pays européen traversé par le migrant doit traiter sa demande d'asile.

Ces politiques sont mises en place pour éviter de graves crises migratoires comme en 2015 où des centaines de milliers de migrants ont tenté de rejoindre l'Europe, au péril de leur vie. Le 18 avril 2015, un navire coulait au Sud de l'Italie faisant plus de 700 morts et le 27 août, 27 corps ont été découverts dans un camion frigorifique abandonné en Autriche.

Dans l'urgence, les États membres adoptent la répartition des réfugiés dans les pays de l'U.E mais elle est inégalement appliquée.

Conséquences

L'Italie et la Grèce sont submergées de demandes. Des migrants se regroupent dans les camps comme sur l'île grecque de Lesbos.

Depuis, un pacte sur la migration et l'asile a été présenté en septembre 2020. Il devrait être finalisé pour février 2024. Les principales mesures envisagées sont :

-La mise en place d'un premier filtrage aux frontières de l'UE avec 5 jours maximum pour déterminer si une personne peut déposer une demande ou doit faire l'objet d'une procédure de retour.

-La multiplication des accords de réadmission avec les pays d'origine des migrants

-Le développement d'une véritable solidarité européenne.

Baptiste LE VAGUERESE, Lucas KERANTERFF.

L’Afghanistan est un pays situé en Asie centrale. De 1979 à 1989, le pays a été occupé par l'URSS. Suite à cette occupation, les talibans ont pris le pouvoir. Ce sont des groupes extrémistes islamistes. Ils appliquent la charia, une loi islamiste et rigoriste notamment vis-à vis-des femmes.

Les États-Unis ont déclenché une opération militaire en Afghanistan après les attentats du 11 septembre 2001. Mais en 2021, ils se sont retirés du pays. Cela a marqué le retour des talibans au pouvoir.

Situation des femmes

Après le départ des États-Uniens, les talibans avaient garanti de ne pas modifier les libertés fondamentales des femmes. Promesse qui n'a pas été respectée au bout de deux années de présence sur le territoire.

Ainsi les femmes ont vu leurs droits et libertés fondamentales diminuer. Depuis le 23 mars 2022, un million de filles n’ont plus accès à l’école. Elles se sont vu refuser le droit de poursuivre des études universitaires. Leurs déplacements sont restreints et elles doivent maintenant être accompagnées d’un homme.

De plus, elles n’ont plus aucune liberté vestimentaire, elles se voient imposer la burqa les couvrant de la tête aux pieds.

A partir du 4 avril 2023, les femmes ne peuvent plus travailler au sein des ONG. Cette interdiction s’ajoute à celles sur le travail en politique et dans la fonction publique.

Enfin, elles subissent des mariages forcés. Radio France Internationale déclare ainsi que 58 % des femmes afghanes sont mariées de force.

Résistance

Cependant, certaines femmes se mobilisent devant la perte de droits acquis avec la présence américaine. Ainsi plusieurs manifestations pacifiques ont eu lieu, entraînant de nombreuses persécutions, arrestations et emprisonnements. Des cas de torture ont aussi été relevés.

Le retour des talibans a accéléré le déclin économique, aggravé l'insécurité alimentaire et entraîné une privation des libertés.

Enfin, Amnesty international demande à la Cour pénale internationale, d’inclure le crime contre l’humanité de persécution sexiste dans leur enquête en cours sur l’Afghanistan.

Yann-Aël PRAT, Elise FLOCH.

Les sites emblématiques de Paris, tels que le Stade de France, seront le théâtre de compétitions intenses, mettant en vedette des disciplines variées allant de l'athlétisme à la natation. Les Jeux de 2024 visent à promouvoir l'égalité, la diversité et l'inclusion, mettant l'accent sur le respect mutuel entre les nations participantes.

L'écologie

Outre les exploits athlétiques, Paris 2024 offrira une plateforme pour sensibiliser aux enjeux mondiaux tels que la durabilité environnementale et les droits de l'homme. Les organisateurs se sont engagés à faire de ces Jeux un modèle de durabilité, en intégrant des initiatives éco-responsables dans tous les aspects de l'événement.

Les étudiants du lycée local auront la chance unique de vivre l'énergie des Jeux de près. Des opportunités éducatives seront offertes, permettant aux jeunes esprits curieux de découvrir les coulisses de l'événement sportif le plus prestigieux du monde.

Les valeurs des Jeux Olympiques

Paris 2024 ne sera pas seulement une vitrine de performances athlétiques exceptionnelles, mais aussi une célébration de l'esprit communautaire et de l'amitié mondiale. Les Jeux Olympiques unissent les nations par-delà les frontières, rappelant à chacun que, même dans la compétition, la camaraderie et le respect demeurent au cœur de l'olympisme.

Que la flamme de Paris 2024 continue de brûler avec passion, inspirant les générations actuelles et futures à repousser leurs limites et à rêver en grand.

Lucas DILLY, Owen LE GULUCH.

Qu'est-ce que l'Union européenne ?

L'UE est une organisation politique et économique de 27 pays. Elle a été fondée en 1993.

En quoi consiste l'Union européenne ?

Elle consiste à créer une stabilité et la prospérité entre les 27 pays membres de l'Union européenne.

Quelle est l'utilité d'aller voter pour les élections européennes ?

Il est important d'aller voter aux élections pour l'Union européenne car notre vote permettra d'influencer les décisions prises au niveau de l'UE. C'est une façon de participer à la démocratie et de contribuer à l'avenir de l'Europe.

Quels sont les enjeux importants pour ces élections européennes ?

Les enjeux sont nombreux. C'est l'occasion de parler de la coopération économique, de la protection de l'environnement, des droits de l'homme, de la sécurité, de l'immigration et de nombreux autres sujets. Chaque parti politique a un avis par rapport à ces sujets. Il est donc important de s'informer des programmes pour voter en toute connaissance de cause.

Quand ont lieu les élections européennes ?

Les élections européennes ont lieu tous les cinq ans. Les prochaines se dérouleront en juin 2024.

Qui et comment ?

Lors de ces élections, les partis politiques européens présentent des candidats. Les résultats détermineront la composition du Parlement. Ce dernier, en tant qu'institution législative de l'UE, joue un rôle crucial dans l'élaboration des lois et des politiques pour les pays membres. Les députés européens représentent les citoyens de l'UE.

En résumé, les élections européennes constituent un moment essentiel pour la démocratie au sein de l'UE, façonnant la composition du Parlement et influant sur les politiques qui touchent directement la vie quotidienne des citoyens européens.

Charlie DUSSART, Laomie BOINET.

Vous vous êtes déjà promenés, perdus ?

Vous ne savez pas où vous êtes, tout est inconnu, mais au fond ça va. Continuez à marcher et vous ressentirez un sentiment que vous ne connaissez pas mais qui vous fait du bien.

Vous regardez autour de vous, vous admirez des détails qui vous émerveillent. Vous pouvez ressentir qui vous êtes quand vous êtes au sommet d’une montagne ou à regarder le ciel étoilé.

Il y a des gens dont c'est le quotidien, chez qui le sentiment de sensibilité et d’introspection sont omniprésents. Ils sont différents, restent près de la nature, ne communiquent pas par message et restent souvent seuls.

Des personnes d'une profonde gentillesse

Elles sont sensibles et attentionnées, gentilles et cherchent comment aider le monde, les autres. Les personnes hypersensibles s’éloignent du bruit, de l’agitation, pour calmer l’effervescence qui règne dans leur esprit. Elles sont observatrices, silencieuses et s'intéressent à la pensée, la philosophie de la vie. Selon une étude, elles représentent 30 % de la population mondiale.

Grâce à elles, nous pouvons voir les choses autrement, changer notre perception. Certaines, grâce à leur différence font des choses extraordinaires. Elles n’ont besoin que d’une seule chose : être comprises .

Clément BOUREL.

Le 16 janvier dernier, le président Emmanuel Macron a proposé aux villes et régions qui seraient volontaires, de tenter l'expérimentation du port de l'uniforme dans quelques établissements.

Certaines sont déjà prêtes à tenter l'expérimentation comme Nice, Perpignan, Metz ou encore la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ce qu'en pensent des élèves de notre lycée

Après avoir échangé à propos de ce sujet avec nos camarades, les opinions sont assez variées.

D'un côté, certains pensent que l'uniforme permettrait de réduire les inégalités vestimentaires au sein des établissements, d'éviter les moqueries en tout genre, et de mettre l'accent sur l'apprentissage plutôt que sur le style, l'apparence. De plus, la tenue unique serait accessible même pour les familles les plus modestes qui n'auraient rien à payer ; le coût de l'uniforme étant pris en charge. Léa, de son côté, pense que le port de l'uniforme simplifierait le respect du règlement intérieur quant à l'alinéa concernant la tenue adaptée au lycée.

D'un autre côté, certains lycéens critiquent l'uniforme, car s'ils étaient dans l'obligation de le porter, ils craindraient de perdre une certaine partie de leur personnalité. Ils ne pourraient alors plus s'exprimer à travers le choix de leurs vêtements et auraient donc des difficultés à se distinguer des autres. Une impression de contrôle trop strict sur les élèves pourrait ainsi se faire ressentir.

En fait, on a constaté que les avis sont très mitigés et peu enthousiastes à l'idée de devoir un jour porter cette tenue unique.

Des interrogations

En outre, d'autres questions se posent encore : l'uniforme sera-t-il le même pour les filles et les garçons ? Faudra t-il l'adapter en fonction des saisons, avec jupes et bermudas en été ? Une tenue de sport sera t-elle nécessaire ?

Alors que certains l'expérimentent déjà, d'autres sont réticents. En tout cas, le débat reste d'actualité.

Ines HELBERT, Lise VALDIVIESO.

TikTok, cette application populaire a déjà capté l'attention d'un grand nombre de personnes à travers le monde. Cependant, TikTok comporte aussi des aspects négatifs qu'il ne faut pas négliger.

Tout d'abord, l'utilisation prolongée de cette application mobile a des impacts sur la productivité et les études. En effet, beaucoup de jeunes et de moins jeunes passent de nombreuses heures sur cette plateforme numérique, souvent sans compter leur temps.

TikTok est une plateforme où l'on s'expose, ses usagers doivent donc parfois faire face à des commentaires blessants, des moqueries, du cyber-harcèlement et de la cyber-intimidation....

TikTok peut également contenir des contenus inappropriés pour les plus jeunes. Malgré une politique rigoureuse, certains enfants consultent TikTok avant l'âge légal de 13 ans en falsifiant leurs données.

Comment éviter et faire face à ses méfaits ?

Pour prévenir les effets négatifs de TikTok, on peut déjà mettre son compte en privé, signaler les contenus inappropriés et ne pas partager d'informations sensibles. En effet, même sur TikTok, méfiez-vous des inconnus et, soyez vigilants car des défis sont dangereux ! Il faut aussi contrôler le temps que l'on passe sur l'application ! Carla LE BRUN, Margaux LE POTTIER.

Le terrain appartenait aux Soeurs de Créhen qui l'ont vendu aux Soeurs de Broons en 1950. Les professeurs étaient des religieuses. La directrice l'était aussi, elle s'appelait Soeur Marie-Thérese Faguet. Le nom "Saint-Joseph" provient du lien avec les religieuses. Le bâtiment B a été le premier construit en 1968 puis les événements de mai de la même année ont freiné les travaux qui ont repris en 1969 avec la construction du bâtiment C.

L'évolution du lycée

Le lycée a connu des évolutions progressives. Pendant longtemps, les élèves du lycée général descendaient manger sur le site du "vieux Saint-Jo" situé rue Murigneux. Les locaux du self actuel étaient utilisés par les élèves du BEP bio-services. Le bac pro ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne) a remplacé cette filière professionnelle dont tous les cours de pratique sont maintenant dispensés au deuxième étage du bâtiment B. Le Croq'Jo, notre restaurant scolaire, a ouvert ses portes en 2010. Au niveau de l'enseignement, les religieuses sont progressivement parties pour laisser place à des professeurs laïcs.

Mixité et internat

A l'origine, notre lycée était un lycée de filles. Les garçons étaient scolarisés sur le site du collège Sacré-Coeur. Ce n'est qu'en 1970 que la mixité a vu le jour à Saint-Joseph. L'internat, quant à lui était situé aux premier, deuxième et troisième étages du bâtiment B et accueillait un grand nombre d'élèves. La baisse du nombre d'internes a entraîné sa fermeture au début des années 2000. A l'heure actuelle, les élèves internes sont accueillis à l'internat du lycée Henri Avril tandis que d'autres sont hébergés dans des familles en ville.

L'évolution du nombre d'élèves grâce à de constantes innovations

Le nombre d'élèves est en augmentation. En effet, en 2008, le lycée en accueillait 450, tandis qu'à l'heure actuelle 850 lycéens sont scolarisés.

On doit cette augmentation à la diversité des filières proposées : bacs généraux avec un choix de neuf enseignements de spécialité, bacs technologiques ST2S et depuis cinq ans, bac STMG et bac professionnel ASSP. L'ouverture à l'international avec les échanges entre lycées à l'étranger, le programme Erasmus + et les voyages scolaires ont pu motiver certains élèves à rejoindre notre établissement.

Louise AUBRAS, Loanne BARZIC-MENGUY.

Nous souhaitons promouvoir la culture au sein du lycée en proposant différentes activités culturelles. Mais qui sommes-nous ? Notre groupe est constitué de Ludivine, Aela, Inès, Éloi et Shawn, ainsi que de Mme Barbier, professeure de lettres, qui nous coordonne dans tous nos projets ! Vous n’en n’avez pas entendu parler ? C’est assez normal, les ambassadeurs, c’est la nouveauté du lycée, notre but en tant que première génération d’ambassadeurs est de lancer le mouvement, et de transmettre le flambeau aux promotions suivantes.

Tout cela est possible grâce au financement de la part collective du pass Culture.

Comment en profiter ?

Rien de plus simple, répondez présents aux activités culturelles que nous aurons l'occasion de vous proposer. Pour ce faire, envoyez un message, via École Directe, aux référentes culture du lycée : Mme Barbier ou Mme Hérault. Merci d'y préciser vos nom, prénom, classe et l'opération à laquelle vous souhaitez participer. S'il reste des places, vous bénéficierez de votre place gratuite, financée par la part collective allouée au lycée.

Une exclusivité réservée aux lycéens

La part collective du pass Culture est différente de celle individuelle qui vous est proposée via l'application. Le seul moyen d'en profiter est donc de participer aux propositions de l'établissement.

L’opération de lancement a eu lieu au Quai des Rêves le 2 décembre dernier avec la pièce de théâtre Illusions perdues. Vingt-cinq élèves avaient répondu présents.

Fière de son succès, l'opération est reconduite le 16 mai de 20h30 à 22h45 au stade du Penthièvre, pour une soirée spectacle inédite et participative sur le thème du sport et de l'histoire d'amour entre Roméo et Juliette.

En attendant ? Restez à l’affût de nos diverses propositions : cinéma, concert … On vous réserve plusieurs surprises !

Alors .... REJOIGNEZ-NOUS !

Inès RUAULT, Shawn MALET, Éloi DEROLLEPOT.

Le 11 décembre, avec 19 élèves du collège Sacré-Coeur et 21 du lycée Saint-Joseph, nous avons pris l'avion pour 13 heures de vol vers Calcutta dans le cadre d'un échange scolaire. Nous étions impatients de retrouver nos correspondantes après les avoir accueillies en France en mai 2023.

La vie à l'indienne

Arrivés à destination à deux heures du matin, nous avons fait connaissance avec nos familles respectives. Au cours de notre séjour de deux semaines, nous avons visité plusieurs monuments emblématiques de la ville coloniale comme le "Victorial Memorial" et la cathédrale, mais aussi des éléments de la ville moderne comme la "Science City". Et surtout, nous avons été intégrés à des ateliers animés par les élèves de la "Sushila Birla Girl's School" où nos correspondantes sont scolarisées. Nous avons assisté aux spectacles de Noël animés par les enfants de l'école maternelle. Nous avons également vécu de bons moments en famille. Le dernier jour, une cérémonie d'au revoir a été organisée permettant aux Français et à leurs correspondantes de faire un spectacle très réussi. Durant notre séjour, nous avons dégusté des plats typiques comme le dhal ou le poulet tikka masala très épicés ! Nous avons également goûté des desserts traditionnels tels que le rasgulla et le jalebi. Pour terminer ce voyage fabuleux nous avons fait du shopping afin de rapporter de jolis souvenirs à nos familles et à nos amis.

Le retour

Mais un moment tragique est arrivé... les déchirants adieux à nos chères amies indiennes. Nous étions bien fatigués par ces 10 jours passés à Calcutta, suivis de presque 20 heures de voyage. Mais nous étions très heureux de retrouver nos familles et de partager nos souvenirs, nos cadeaux. C'était un voyage mémorable, très enrichissant. Cependant, nous avons souvent été bouleversés à la vue des nombreuses personnes qui vivaient dans des conditions misérables et injustes et en même temps par le niveau de richesse de certains quartiers.

Mélanie AUBREE, Jade BIGUET.

A quoi servent les échanges ?

Les échanges sont utiles pour améliorer nos connaissances linguistiques. Le principe d'un échange est d'accueillir chez soi un lycéen qui vient d'un pays étranger et d'y aller en retour afin de créer des liens sociaux.

Quels sont les échanges proposés cette année ?

Plusieurs échanges ont été proposés pour les élèves de Première, comme l'Espagne (Leon), la Pologne (Poznan), la Finlande (Litti), l'Italie (Pouzzoles), l'Allemagne (Francfort), le Portugal (Oliveira), et l'Inde (Kolkata).

Comment fonctionnent les échanges avec des pays étrangers  ?

Tous les échanges se font sur une année. Le correspondant reçu vient pour une semaine et inversement pour nous, élèves de Première. Or, avec l'Inde, le fonctionnement est différent puisque l'échange dure depuis l'année dernière. En effet, les Indiennes sont venues pendant une semaine l'année passée, alors que les élèves du lycée concernés par cet échange sont partis 10 jours en Inde cette année.

Que faisons-nous durant la semaine avec nos correspondants ?

Durant la semaine où nous accueillons les élèves de pays étrangers, les professeurs qui prennent en charge les échanges mettent en place des activités différentes. Cela peut être une soirée bowling, une soirée au Croq'Jo avec les parents et les accompagnateurs, ou encore la traversée à pied de la baie du Mont Saint-Michel. Les correspondants, pour certains échanges participent à une journée de cours pour découvrir le fonctionnement de notre établissement. Dans le pays où nous allons, nous assistons également à des cours et nous visitons les monuments emblématiques

Quels sont les points positifs des échanges ?

Ils nous permettent de découvrir de nouvelles cultures, un nouvel art de vivre et d'améliorer notre pratique de la langue étrangère. Et de ces échanges, naissent de belles amitiés avec nos correspondants. Les échanges contribuent au lien social !
Gaëtane BRIAND, Chloé LEROUX.

Du 13 au 20 janvier, vingt élèves de Première sont partis en Finlande accompagnés de Mmes Le Belleguy et Le Masson. Ils racontent leur séjour...

Arrivés le samedi à Litti, nous avons passé le week-end dans nos familles. Puis nous avons découvert l'école de nos correspondants ainsi que le système éducatif finlandais qui est bien différent du nôtre : les cours débutent vers 8h30 et finissent au plus tard vers 15h.

Nous avons cuisiné avec l'aide d'une cheffe qui a participé à MasterChef. Nous avons visité Helsinki et Lahti. En fin de semaine, autour d'un lac gelé, nous avons pratiqué la pêche à la ligne, les raquettes, nous avons fait griller des saucisses et nous nous sommes baignés dans le lac. Nous avons apprécié le sauna par des températures de -20°C !

Thaïs DERUDDER, Clarisse BODIN.

Le lycée est un vrai melting-pot de cultures avec des élèves venant de différentes nationalités ! Quatorze sur 837 (à la date d'aujourd'hui) sont de nationalités différentes. Sur ces quatorze lycéens, sept viennent du continent européen, quatre du continent africain, un du continent asiatique et deux ont une double nationalité.

Notre établissement reflète la diversité du monde dans lequel nous vivons. Cette diversité apporte une richesse incroyable à notre expérience scolaire.

Grandir ensemble

J'ai parlé avec des camarades d'autres nationalités qui m'ont donné leurs impressions. Ils ont souligné qu'échanger avec des camardes originaires de différents pays permet de développer son ouverture d'esprit, de mieux comprendre les autres cultures et de tisser des liens d'amitié.

J’ai aussi rencontré notre directeur, M. Emmanuel Ferron. Je lui ai demandé s'il avait reçu des plaintes concernant les plats proposés au Croq'Jo qui ne seraient pas en accord avec les habitudes alimentaires d'autres cultures. Ce ne fut jamais le cas, mais on lui a déjà fait part de demandes spécifiques (comme des plats sans viande de porc).

Il est fascinant de voir comment les différentes nationalités contribuent à la dynamique de notre lycée. Chaque jour, nous avons l'occasion d'apprendre les uns des autres, d'échanger nos idées et de grandir ensemble.

Prunelle ESMEL.

Malgré une augmentation du niveau en langues étrangères, ces dernières années, les jeunes de l’Hexagone, derniers de l’Union européenne, semblent avoir une relation épineuse avec elles. Les résultats écrits sont plutôt satisfaisants, mais l'oral semble plus fragile : on estime à 40 % le nombre d'élèves ayant des difficultés de compréhension orale en fin de collège. Concernant l'expression orale, ils sont 75 % à se faire comprendre difficilement en anglais, 73 % en espagnol et 62 % en allemand.

Quels facteurs ?

Ce retard serait observable dès l'école primaire, où nos voisins européens enseignent aux enfants les langues étrangères dès leur plus jeune âge. Un contraste peut donc s'établir, car, même si l'apprentissage de l'anglais a été introduit dans les programmes de l'école primaire en France dans les années 2000, les exigences sont nettement plus faibles que dans les pays nordiques ou même en Europe de l'Est. Le niveau des enseignants peut également être vu comme un facteur contribuant au retard des jeunes Français. Le manque croissant de professeurs, ainsi que la suppression de l'épreuve de langue au concours de professeur des écoles depuis 2007 expliquent que des enseignants peuvent être moins qualifiés, ce qui a un impact sur le niveau des élèves. L'une des raisons évoquées serait également que les Français sont moins exposés à l'anglais, en comparaison de pays comme la Suède, dont les habitants ont la nécessité de maîtriser l'anglais, car ils ont moins de ressources à disposition dans leur langue maternelle. Or, l'Espagne, dans le même cas, a rapidement progressé, grâce à d'importants investissements de son gouvernement.

Une aisance à l'oral moins prononcée

Finalement, les Français ont tendance à être mal à l'aise lorsqu'il s'agit de parler anglais, leur pratique de l'oral est donc faible, ce qui les empêche de progresser. La clé pour changer la tendance ? Osez parler dans une langue étrangère ! L'apprentissage d'une langue passe par les erreurs et la pratique orale est celle qui vous fera progresser efficacement.

David CRETU.