Depuis leur création, les Jeux Olympiques ont une dimension politique qui vient s’ajouter au sport.

Un héritage antique

Pendant l'Antiquité, une trêve olympique a été créée entre les nations pour permettre aux athlètes comme aux spectateurs de pouvoir se rendre aux jeux en toute sécurité. Depuis 1992, le CIO (Comité International Olympique) continue de promouvoir cette trêve avec l'ONU pour envoyer un message de paix et préserver les intérêts du sport et des athlètes. Mais cette trêve n'est pas respectée par tous. En effet, en 2022, la Russie a violé la trêve olympique en envahissant l'Ukraine. Le CIO a condamné cette violation.

Pendant la guerre froide

La guerre froide a été le théâtre de onze Jeux Olympiques et chacun d'eux a été l'occasion de moments d'oppositions et de protestations. Comme les blocs de l'Ouest et de l'Est ne s'affrontaient pas directement, les Jeux étaient l'occasion de démontrer la force supérieure de leurs athlètes. De plus, ils étaient le prétexte d'un affrontement idéologique lorsqu'ils avaient lieu dans les pays du bloc Est ou Ouest. L'URSS, par exemple, avait, lors des jeux de Moscou en 1980, représenté Lénine sur la surface des gradins et les athlètes formaient le marteau et la faucille communistes sur le terrain.

De nos jours

Aujourd'hui, la volonté de faire une démonstration de puissance est toujours présente, notamment au niveau économique grâce aux aménagements et rénovations réalisés pour accueillir les athlètes. Les infrastructures construites sont pensées pour être durables et utilisées par la population après les Jeux. Par ailleurs le spectacle offert par la cérémonie d'ouverture est une autre démonstration de puissance. Pour les Jeux de Paris, Thomas Jolly, un metteur en scène connu dans le monde du théâtre pour ses scénographies grandioses, a été nommé directeur artistique. Il est chargé avec une équipe, de la conception de la cérémonie d'ouverture qui est annoncée par le site officiel comme "audacieuse, originale et unique, [qui] marquera l'Histoire olympique de grandes premières."

Laouen BOSCHER-MAINGOT.

La France est un pays où les amoureux du sport peuvent assouvir leur passion. Cependant, des pays imposent des restrictions à la pratique de certains sports pour des raisons culturelles, religieuses et même politiques. Ces interdictions peuvent varier en termes de sévérité et de portée. Par exemple, en Arabie Saoudite, les femmes ont longtemps été limitées dans leur participation à certaines activités sportives pour des raisons culturelles et religieuses. Toutefois, ces restrictions ont commencé à s'assouplir ces dernières années avec des réformes.

Qu’en est-il en France ?

La pratique du sport en France est variée. Elle va des compétitions de haut niveau aux activités récréatives. Elle joue un rôle important dans la vie sociale. Le sport est un facteur d’intégration sociale, éducative et de bien-être, contribuant à la cohésion sociale et au rayonnement international de la France dans le domaine sportif. L'organisation d'événements sportifs internationaux est souvent perçue comme une opportunité pour la France de renforcer son image à l'échelle mondiale. La candidature et l'accueil de grandes compétitions sportives, comme les JO ou la Coupe du monde, sont souvent associés à des enjeux politiques et économiques.

Le sport va au-delà de ce qu’il représente

Le sport incarne une souveraineté nationale, une certaine domination et une autorité morale. On pense bien sûr à la coupe du monde de rugby en Afrique du Sud en 1995. Longtemps, le rugby a été le symbole de la pratique ségrégationniste dans le pays. Il y eut aussi les matchs de hockey sur glace entre la Tchécoslovaquie et l’URSS en 1969, après le Printemps de Prague. Lors du championnat du monde de mars 1969, disputé en Suède, alors qu’il devait se tenir à Prague, le public allait assister à deux des matchs les plus mémorables de l’histoire du hockey tchèque et slovaque, mais aussi international. Au cours du tournoi, l’équipe tchécoslovaque remporte deux matchs face à l’URSS dans un climat d’hostilité. Ce furent de réelles tensions diplomatiques sur le terrain politique.

L’enjeu de demain

Il est rare qu'un pays interdise complètement la pratique du sport en général, car le sport est bénéfique pour notre santé et notre bien-être. Mais retenons cependant que certains pays ne peuvent bénéficier de cette chance en raison de la politique ou de l’idéologie de quelques dirigeants. Le sport est un moyen universel de promouvoir la santé et l’inclusion de tous. Espérons que des changements positifs pourront être apportés pour permettre à tous de profiter des bienfaits du sport.Anaëlle CRESTEL.

Les Jeux Olympiques attireront des milliers d'athlètes et de spectateurs, offrant aux entreprises l'opportunité exceptionnelle de se démarquer, de renforcer leur visibilité et d'accroître leur renommée. Tous les secteurs sont concernés. Des milliers de nouveaux emplois sont prévus, mais quels seront les véritables enjeux économiques des JO 2024 sur nos entreprises françaises ?

Air France sous pression  ?

Air France est l’un des partenaires officiels des JO 2024. L’ ambassadeur de l'art de voyager à la française depuis 90 ans se prépare dès à présent à « ouvrir grand les jeux » et à accueillir le monde en France du 24 juillet au 11 août 2024. Cet événement est l'occasion de renforcer sa visibilité et sa réputation en tant que compagnie aérienne de premier plan.

Air France profitera d'une visibilité médiatique mondiale en tant que transporteur officiel, lui permettant de se démarquer de la concurrence et d'attirer de nouveaux clients. Afin de tirer le meilleur parti de cette occasion, Air France doit renforcer ses collaborations avec d'autres acteurs de l'événement, proposer des services spécifiques aux athlètes et aux spectateurs et mettre en œuvre des stratégies marketing spécifiques.

Le but est d'obtenir du succès et de se positionner en tant qu'acteur clé dans le domaine du transport aérien lors des Jeux Olympiques de 2024.

Charline BAUDET.

Une activité sportive permet d'améliorer sa condition physique, sa santé cardio-vasculaire, mais également de diminuer les risques de maladies chroniques : le diabète, par exemple. En pratiquant une activité sportive, nous renforçons nos muscles ainsi que nos os et nos articulations. Le sport contribue également à la perte de poids. En effet, l'activité physique augmente les dépenses énergétiques, ce qui entraîne une perte ou une stabilisation du poids. C'est donc un très bon allié pour la lutte contre l'obésité.

Des bienfaits mentaux

Une activité sportive permet également d'améliorer son mental. En effet, le sport joue un rôle essentiel dans la réduction du stress, de l'anxiété, mais aussi de la dépression. Lorsque l'on pratique une activité sportive, notre cerveau libère une quantité importante d'hormones. Ainsi, après l'effort, nous nous sentons libérés, apaisés. La pratique sportive améliore, alors, la qualité du sommeil, tout comme la qualité de vie, mais également l'humeur. Si l'on observe une personne avant sa séance de sport puis après, la différence est souvent impressionnante. Elle est plus détendue et d'humeur plus positive... Le sport est donc un bon moyen pour se vider l'esprit et, dans certains cas, d'améliorer la confiance en soi.

Des bienfaits sociaux ?

En faisant du sport entre amis, en adhérant à un club sportif, en participant à des compétitions, on peut alors rencontrer de nouvelles personnes, se faire des amis et ainsi créer du lien.

Donc pratiquer une activité sportive apporte de nombreux bienfaits qui contribuent activement à notre bien-être. Du renforcement de notre corps, jusqu'à la réduction du stress et, parfois, la création de liens sociaux, le sport n'apporte que des avantages. L'intégrer à notre routine quotidienne semble être primordial.

Joséphine JORAND.

Contrairement à ce que l'on peut entendre, le sport est bien plus qu'une compétition physique. C'est un voyage au coeur de l'épique, où les valeurs humaines se forgent et se transforment. Au fil des matchs et des épreuves, la discipline, le respect, et la solidarité s'élèvent comme des piliers indestructibles, illuminant le chemin des sportifs et des spectateurs.

Dans cette épopée sportive, les valeurs éclatent bien au-delà des terrains de jeu, s’étendant dans les parcs, les salles de sport ou encore les rues, où des millions de passionnés se rassemblent pour partager leur amour du sport. C’est là que naissent des liens solides entre les fans, où les différences sociales, où même religieuses s’effacent devant la passion commune pour le jeu.

Dans ce voyage épique, le sport devient un miroir de notre humanité, reflétant à la fois nos plus grandes aspirations et nos plus grands défis. C'est dans l'effort collectif d'une équipe, dans la joie d'une victoire partagée et dans la solidarité envers ceux qui ont besoin d'aide, que nous trouvons les véritables trésors de l'expérience sportive.

Chaque action sur le terrain est une leçon de vie et une source d'inspiration pour surmonter les défis. Les victoires nous renforcent, les défaites nous enseignent la sagesse. Enfin, le sport nous conduit vers un avenir où la solidarité, le respect et la justice sont les valeurs dominantes.

Igla PERKOLA.

Le basketball est un sport collectif opposant deux équipes de cinq joueurs. Ce sport est inventé en 1891 par James Naismith, un professeur de sport canado-américain. C'est au début des années 1950-1960 aux Etats-Unis qu'il se développe avec notamment la National Basketball Association (NBA) créée en 1949 et qui est aujourd'hui la ligue la plus regardée au monde avec les meilleurs joueurs. Nos équipes nationales pour les J.O.

La première édition olympique se tient lors des Jeux de 1904 à Saint-Louis. La compétition consiste en une épreuve du championnat américain, et oppose uniquement des équipes américaines. Plus tard, le basketball devient un sport olympique à part entière lors des Jeux Olympiques de Berlin, en 1936. Le basketball féminin rejoint son homologue masculin au programme olympique quarante ans plus tard, lors des Jeux de 1976 à Montréal.

Historiquement, les Etats-Unis se montrent particulièrement dominateurs dans ce sport qu’ils ont inventé : les hommes ont remporté l’or olympique de toutes les éditions sauf en 1972, 1980, 1988 et 2004, et les femmes ont gagné chaque édition depuis 1984, à l’exception du tournoi de 1992.

Les Etats-Unis ont également marqué le tournoi olympique de Barcelone en 1992 en envoyant aux Jeux une « Dream Team », composée de stars de la NBA.

Les compétitions de basket lors des Jeux Olympiques 2024 se dérouleront du 27 juillet au 10 août aussi bien pour les équipes féminines que masculines. Lors de la dernière édition de 2021, l'équipe masculine française avait échoué en finale face aux USA tandis que l'équipe féminine était allée chercher la médaille de bronze.

Après l'échec de la coupe du monde 2023 (éliminée en phase de poules), l'équipe de France tentera de se rattraper et pourra notamment compter sur Wembanyama, la star montante de la ligue américaine, premier choix de la dernière draft, mais aussi sur Rudy Gobert, quatre fois défenseur de l'année.

Du côté des féminines, le retour de Marine Johannès est attendu, elle qui avait atteint les finales WNBA l'année dernière avec le club du Liberty New York. On espère donc que nos équipes fassent mieux que la dernière fois, c'est-à-dire, aller chercher le titre.

Sacha LOGEAIS-JOUANNO.

Dans une équipe de volley, le sens du collectif est la clé de la réussite. En effet, chaque membre apporte sa pierre à l'édifice et cela en fonction des ses propres compétences volleyballistiques. En dehors du terrain, la solidarité avec ses coéquipiers se traduit par un engagement envers le succès collectif de l'équipe. Les joueurs s'entraînent ensemble, partagent leurs connaissances et leur expérience, et s'efforcent constamment de s'améliorer.

Les fondamentaux du volleyball : techniques et stratégies

Le volleyball repose sur un ensemble de compétences techniques et de stratégies complexes. Du service indispensable à la défense, chaque aspect du jeu exige une coordination précise avec une communication efficace entre les coéquipiers. Les joueurs doivent maîtriser des techniques telles que le service, la passe, l'attaque et le blocage pour réussir pendant les matchs. Sur le terrain, chaque joueur a son propre rôle et c'est pour cela que l'entente entre les membres de l'équipe est primordiale.

Un sport de plus en plus populaire

La couverture médiatique des compétitions de volleyball de haut niveau a augmenté, ce qui rend le sport plus accessible aux fans du monde entier. Les joueurs de haut niveau démontrent des compétences athlétiques exceptionnelles. Leur maîtrise des techniques de frappe, de blocage et de défense est impressionnante, ce qui attire l'admiration des amateurs et donc donne l'envie toujours plus grande de tester ce sport, voire même d'en faire une passion qui pourrait se transformer en projet de vie. La plupart des clubs favorisent ce développement en permettant aux plus jeunes de jouer dans les catégories au dessus jusqu'au triple surclassement.

Benjamin GUITTENIT.

Du 3 au 5 avril s'est déroulé le championnat national de volleyball des cadets garçons, organisé par l'Union Générale Sportive de l'Enseignement Libre (ou UGSEL) et par M. Ferron, directeur du lycée. Cet événement a eu lieu sur les sites respectifs des gymnases du collège Sacré-Cœur et de la Halle des Sports du Liffré. Le tournoi s'est déroulé dans les meilleures conditions, profitant de cette nouvelle structure sportive lamballaise et du soutien de nombreux sponsors locaux.

Saint-Joseph, équipe gagnante

Dix établissements se sont affrontés, venant chacun d'une ville différente : Grenoble, Lannion, Le Longeron, Lyon, Marseille, Rennes, Saint-Brieuc, Villeneuve-d'Ascq, Walbourg et bien évidemment Lamballe.

Encouragée par les nombreux élèves spectateurs, l'équipe du lycée a gagné le tournoi devant Villeneuve-d'Ascq au terme d'une finale de haut niveau. Rennes termine à la troisième place.

Un engagement des élèves

La vingtaine d'élèves de l'option volley-ball du lycée, dont font partie les joueurs, s'est très investie dans l'organisation de ce national. Ils ont créé le logo de la compétition et ont pleinement contribué à son bon déroulement. Deux d'entre eux ont également officié en tant qu'arbitres. Cette option a été créée en partenariat avec l'association "volley Est Armor" qui a également prêté les ballons et les mires.

David CRETU.

En septembre dernier, la halle du Liffré, nouveau complexe multisports de Lamballe-Armor, ouvre enfin ses portes aux associations du territoire ainsi qu'aux scolaires après trois ans de travaux. En plus d'une offre sportive traditionnelle, cette salle permet la pratique de l'escalade, discipline olympique depuis 2020. Intéressés par les bénéfices qu'une telle pratique pourrait apporter aux lycéens, les professeurs d'EPS du lycée décident donc de se former. En effet, il est indispensable pour eux d'appréhender les notions de sécurité inhérentes à l'escalade avant de mettre les adolescents sur le mur et aux pieds des voies.

Les professeurs se passionnent

Après trois jours de formation intensive avec Michel Plesse, moniteur de la FFME (Fédération Française de le Montagne et de l'Escalade), Amélia Chantraine et Eric Rocher souhaitent approfondir leur apprentissage et se perfectionner davantage. Ils s'inscrivent alors au club d'escalade lamballais "Les alpinistes armoricains" et suivent les cours débutants avec Nicolas Chauvel, jeune moniteur diplômé du club, une fois par semaine. Forts de cette expérience et de leurs nouvelles compétences, les deux enseignants peuvent désormais proposer à leurs élèves de prendre de la hauteur.

Une classe pilote pour cette nouvelle activité sportive

Une classe est alors désignée pour tester la grimpe en SAE (Salle Artificielle d'Escalade). En effet, après les vacances de Noël, les Premières ASSP se sont rendus à la halle du Liffré de manière hebdomadaire. En sept semaines, ces élèves apprennent l'assurage en cinq temps, le contre-assurage ainsi que l'escalade en moulinette. Ils vont pouvoir tester les chutes. Certains iront "toper" la voie à 12 m de haut avant de redescendre en rappel. Tous auront à coeur d'essayer, de se surpasser et même de dompter leur peur du vide.

Un bilan très positif !

Au terme de ce cycle, l'ensemble de la classe est conquis, leurs professeurs également. En plus d'être un sport complet sur le plan physique, l'escalade permet la coopération entre élèves, elle crée des liens de confiance entre les grimpeurs et les assureurs et développe aussi l'estime de soi.

Aurélia ELLEOUET LE BON.

L’option équitation nous permet d'allier notre passion équestre à nos études. En choisissant l'équitation, nous développons nos compétences équestres et notre technique pour perfectionner notre galop 4 déjà acquis. C’est une expérience très enrichissante. De plus, les cours théoriques enseignés de manière ludique sont également un avantage pour envisager des passages d’examens fédéraux. Nous sommes très satisfaites du choix de cette option. Notre petit groupe de sept élèves est très solidaire et les cours se déroulent dans une ambiance géniale car nous n'avons aucune pression ! Certains élèves font des concours, d'autres pas. Tout se passe dans le plus grand des respects de l'animal. Nous vivons ensemble pour l'amour du cheval et du monde équestre.

Mathilde HIREL.

L’option football est une formation pratique et théorique. Mixte, elle est proposée à chaque lycéen(ne) et dirigée par le coach Valentin Meunier, le lundi, de 17h à 19h.

La pratique s'exerce au stade Louis Hingant de Lamballe.

On réalise des exercices (tennis ballon, slalom, passe et suit, frappe devant le but, jeux de précision... ), des situations de jeu et des jeux (opposition, stop ball...).

La théorie, quant à elle, est dispensée dans le bâtiment A du lycée. Elle nous apporte des connaissances afin d'avoir les compétences pour coacher des jeunes jusqu'à la catégorie U11 (des enfants de 9 à 10 ans).

Ainsi, nous nous adaptons aux caractéristiques des joueurs de cet âge et apprenons la différence entre jeux, situations et exercices.

Par la suite, nous créons nos propres situations, jeux et exercices et nous les mettons en pratique sur un petit groupe de U11 du Lamballe Football Club (LFC) pendant les heures de théorie.

En Terminale, l’option football propose une formation permettant d’obtenir un diplôme afin de pouvoir coacher des U11.

Cette année, neuf joueurs sont inscrits à l'option football.

Il est attendu d’un élève de l’option foot qu’il soit sérieux et respectueux au lycée.

L’élève doit être équipé du nécessaire pour la théorie et d’un matériel de footballeur pour la pratique.

Pour conclure, l’option foot sera ravie d’accueillir de nouveaux arrivants.

Étienne OGER.

Comment enseigner l'éducation physique et sportive (EPS) ? Découvrez les étapes, les défis et les satisfactions qui attendent ceux qui ont pour mission de façonner les générations futures par le pouvoir de l’EPS.

Quelles études ?

Aujourd'hui, la voie dite "classique" est la suivante : l'obtention d'une licence STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives), puis l'entrée en master MEEF (Master de l'Enseignement de l'Education et de la Formation) qui prépare au concours du CAPEPS (Certificat d'Aptitude au Professorat d'Education Physique et Sportive). L'obtention de ce concours vous permet de devenir professeur titulaire. Il s'agit dans ce cas du concours externe.

Ce n'est toutefois pas la seule voie pour accéder à l'enseignement de l'EPS. Le concours interne peut vous permettre d'acquérir le CAPEPS. Pour être en capacité de passer ce dernier, il vous sera demandé de justifier de trois années d'enseignement en tant que non-titulaire, mais aussi de la détention d'une licence STAPS, ou de l'un de ses équivalents. Cette diversité permet ainsi à des profils variés de se diriger vers l'enseignement sportif.

Mme Chantraine, professeure d'Éducation Physique et Sportive

C'est le cas de Mme Chantraine, titulaire d'un bac ES et d'une licence STAPS, ayant un riche parcours professionnel avant d'intégrer l'enseignement (entraîneuse de volley, professeure de Step...). Aujourd'hui enseignante dans notre lycée, mais aussi responsable de la filière ASSP et de l'association sportive, elle trouve un véritable épanouissement dans l'éducation physique.

Le sport, une vocation

Comme Mme Chantraine peut l'affirmer, le sport est avant tout une vocation. Sa passion pour le domaine remonte au début de ses années collège, plus précisément en cinquième. Autant dire que si vous vous êtes destinés à une carrière dans l'enseignement de l'EPS ou dans un autre métier en rapport avec le sport, c'est que vous avez succombé à cet appel émanant de votre passion sportive.

Enseigner l'EPS, en quelques mots ?

La réponse de Mme Chantraine ? « Le métier est passionnant et intensément enrichissant. Ma plus grande satisfaction est de pouvoir être témoin de la réelle progression physique de mes élèves. Que dire de plus ? Vous êtes attirés par ce domaine ? Foncez ! »

David CRETU.