Quels sont tes souvenirs du lycée ?

Mes souvenirs au lycée sont nombreux. L’un de mes plus marquants est sans doute, alors que j'étais en classe de Première, mon départ au Burkina Faso avec M. Jan. Ce voyage humanitaire avait beaucoup de sens. Nous y sommes allés avec des valises pleines de vêtements. Nous en sommes repartis avec des bagages presque vides et la tête remplie de souvenirs inoubliables. Partir en Afrique lors de son voyage scolaire n’est pas donné à tout le monde : c’était une vraie chance à l’époque et ça l’est toujours aujourd’hui. Ces projets humanitaires valorisent énormément le lycée. J’espère que les lycéens pourront un jour, renouveler cette expérience, dans un pays peut-être plus sûr que le Burkina.

Te souviens-tu de certains professeurs ?

Les noms ne manquent pas. M. Besnier m’a particulièrement marqué : professeur de latin et de français, il m’a suivi de la Cinquième à la Terminale, année de son départ en retraite. Je m’en rappelle comme d’une personne très investie, extrêmement pédagogue et passionnée. Il y a aussi M. Jan, professeur de physique-chimie, avec lequel je suis parti au Burkina Faso, président de l’association Awar Bonyolo, qui finance de nombreux projets dans le petit village Bonyolo, et dont je continue de suivre le travail avec un oeil attentif. Et enfin, impossible de ne pas parler de M. Durand, mon professeur principal en Terminale, grand pédagogue lui aussi et très bon animateur au sein du collectif que formait notre classe.

Quelles études as-tu suivies ?

S’il y a bien quelque chose à retenir de mon parcours, c’est qu’il ne faut jamais être pressé : il faut prendre son temps et ne pas hésiter à changer de domaine si on ne s’y plaît pas. Après le bac, je suis parti en prépa littéraire BL (lettres et sciences-sociales) au lycée Saint-François-Xavier de Vannes. Une vraie belle découverte qui m’a permis d’aborder un large spectre de disciplines et d’apprendre à travailler dans une formation très exigeante tout en me cultivant. Je suis ensuite parti en licence de droit à Rennes pour bâtir un projet professionnel. La licence de droit m’a appris à être rigoureux et à respecter la méthode. Elle m’a aussi permis d’appréhender l’éloquence, l’art de discourir et d’argumenter devant des professionnels (magistrats, avocats, professeurs). J’ai ensuite réalisé une licence de sciences-politiques en un an, toujours à Rennes, avec la perspective de choisir un master dans ce domaine. Après ces deux licences, dans l’idée de faire une thèse, je suis parti à Amiens, en Picardie, effectuer un master d’action publique territoriale, une formation de sociologie où l’on étudie la manière dont une décision publique est adoptée. Finalement, j’ai choisi de rejoindre la Prép’ENA de Sciences-Po Lille, pour préparer les concours de la haute fonction publique et faire que mon action au quotidien soit plus proche des acteurs de terrain. J’y ai préparé l’ENA (aujourd’hui l’INSP), l’INET (les responsables de l’administration dans les grandes collectivités territoriales), l’EN3S (les dirigeants de la Sécurité sociale). C’est finalement vers le domaine de la santé que j’ai choisi de m’orienter en préparant et en réussissant le concours de directeur d’hôpital : je suis actuellement une formation, de deux ans, en alternance à l’EHESP à Rennes, qui me permet d’être rémunéré tout en apprenant le métier.

Parle-nous de tes expériences professionnelles.

Travailler dans le secteur de la santé est devenu une évidence après avoir réalisé un stage auprès de la direction des Ressources Humaines du CHU de Lille, avant l’obtention de mon concours. J’ai pu appréhender le métier de directeur d’hôpital et le collectif auquel il appartient : un collectif passionné au service du patient. Après de longues années d’études, j’y ai enfin découvert un métier où je me projetais, un métier qui avait du sens. Après mon entrée à l’école des directeurs, j’ai choisi d’effectuer mon stage “blouse blanche” au sein du CHU de Brest. Le stage “blouse blanche” est un stage effectué au début de notre formation qui consiste à suivre les agents sur le terrain et à participer, dans la mesure du possible, aux soins prodigués au patient. Lors de cette expérience, j’ai réalisé “des nuits” avec le personnel soignant, participé à une journée avec le SMUR, le service d’intervention des urgences, fait une semaine dans des structures d’EHPAD, une semaine en hôpital psychiatrique, etc. Ce stage m’a confirmé que j’étais dans la bonne voie. J’y ai vu la souffrance des malades, les difficultés du travail des soignants, mais aussi l’humanité et le dévouement. Je pense particulièrement à l’unité de soins palliatifs qui me marquera probablement à vie.

Quelles missions exerces-tu actuellement ? Quel est ton métier actuel ?

Actuellement, je suis encore en formation pour devenir directeur d’hôpital. Je viens de terminer mon stage “extérieur” de deux mois, un stage que nous devons réaliser dans une structure hors hôpital public français et que j’ai choisi de réaliser au Centre National Hospitalier Universitaire HKM à Cotonou au Bénin. Pour la suite, si tout se passe bien, je devrais être en poste en janvier 2026. Jusque-là, il me reste à réaliser mon stage de direction de neuf mois, toujours au sein du CHU de Brest, mais cette fois-ci auprès de la direction de la Stratégie, des Projets et de la Transformation.

Quels conseils donnerais-tu aux élèves qui souhaiteraient suivre ton parcours ?

N’ayez pas peur de l’échec. Il fait partie intégrante de vos études. L’échec est formateur : il nous transforme, nous apprend l’humilité et la résilience. Quand vous réalisez que vous n’êtes pas dans la bonne formation, vous pouvez changer de voie et tirer des enseignements positifs de chaque expérience passée. Contactez les anciens élèves, faites des stages, découvrez des métiers, et faites vos choix quand vous avez toutes les cartes en main. Les concours de la fonction publique offrent de belles opportunités de carrière et confèrent, par le service du bien commun, un véritable sens au travail que vous ferez. J’ai trouvé tout cela dans l’hôpital.

Propos d'Alban CARFANTAN recueillis par Valérie HERAULT.

Cette spécialité s'adresse aux élèves intéressés par les sciences, curieux de comprendre le monde qui les entoure et les lois physiques qui en modélisent le fonctionnement. Il est nécessaire d'avoir de bons résultats dans les matières scientifiques, d'être rigoureux, logique, précis, d'aimer les problèmes et surtout les résoudre.

La spécialité est fortement recommandée pour les élèves souhaitant faire des écoles d'ingénieur ou des prépas scientifiques, des études médicales ou paramédicales, des études de physique, de chimie, des études liées aux matériaux, à l'environnement, à l'énergie, à l'aéronautique, aux transports. Mais elle est aussi importante pour des études de mathématiques, d'informatique ou de biologie...

Dans cette spécialité orientée informatique, vous serez amenés à programmer avec Python sur des projets comme la bataille navale.

La spécialité NSI est compatible avec toutes les autres et s'adresse à tous les lycéens et lycéennes.

Les projets permettent d'explorer les domaines des données et de leur traitement, des algorithmes, des machines et des systèmes d'exploitation.

Plusieurs débouchés de métiers s'offrent à vous : développeur, métiers supports et tous les nouveaux métiers de l'informatique.

Per­mettre, par la diver­sité des acti­vi­tés mathé­ma­tiques pro­po­sées, de conso­li­der les acquis, de déve­lop­per le goût des mathé­ma­tiques, de prendre conscience de la richesse et de la variété des démarches et des objets mathé­ma­tiques.

Déve­lop­per des inter­ac­tions avec d’autres ensei­gne­ments de spé­cia­lités et situer la démarche mathé­ma­tique au sein de l’ac­ti­vité scien­ti­fique.

Assu­rer les bases mathé­ma­tiques néces­saires à toutes les pour­suites d’études.

Le pro­gramme s’or­ga­nise en cinq grandes par­ties : algèbre, ana­lyse, géo­mé­trie, pro­ba­bi­li­tés et sta­tis­tiques, algo­rithmes et pro­gram­ma­tion.

Faire évoluer les élèves au niveau de leurs savoirs, leur rigueur méthodologique, leur soif de recherche et leur sens critique afin de les préparer au mieux à l’enseignement supérieur.

Augmenter l’exposition des élèves à la langue étudiée : fin de Première niveau B2 attendu, fin de Terminale niveau C1 attendu.

Donner de l'importance à l’étude (grammaire / lexique / phonologie / orthographe) et à la compréhension de la langue.

Proposer un apprentissage approfondi d’une culture, une approche actionnelle et des créations de projets.

Créer un portfolio personnel de documents et d’œuvres.

Pour des élèves curieux de déve­lop­per leur culture géné­rale, "huma­ni­tés" se situe au car­re­four de nom­breuses sciences humaines : lettres, his­toire, phi­lo­so­phie, anthro­po­lo­gie. Les pou­voirs de la parole et les repré­sen­ta­tions de l’Homme sont deux objets d’étude en Pre­mière qui per­mettent d’abor­der dif­fé­rents champs depuis l’An­ti­quité.

En Première, les élèves peuvent participer à la Plume lycéenne dans le cadre du Goncourt des lycéens. En Terminale, ils travaillent sur les thèmes de la recherche de soi et la notion d'humanité. Cette spé­cia­lité est au cœur des inter­ro­ga­tions actuelles. Elle four­nit un socle de com­pé­tences clés pour le supé­rieur.

Donner aux élèves les clés d’analyse du monde contemporain afin de comprendre les principaux enjeux historiques, géopolitiques, politiques… et de poursuivre des études supérieures à l’université (droit, histoire, économie…), CPGE, journalisme, IEP, communication, commerce…

Comprendre la démocratie, avoir un regard critique sur les sources d'information et les modes de communication, analyser les relations entre les États et les religions, comprendre les enjeux géopolitiques du patrimoine, appréhender les enjeux planétaires de l’environnement. Cette spé invite les élèves à travailler des compétences écrites : analyser, rechercher, argumenter et transversales : s'exprimer, coopérer et réaliser.

On ne parle pas de "séries" pour le bac géné­ral.

Enseignements communs

Les élèves suivent un tronc d'en­sei­gne­ments com­muns en Seconde (fran­çais, hist-géo, EMC, anglais, espa­gnol ou alle­mand, maths, phy­sique-chi­mie, SVT, SES, sciences numé­riques et tech­no­lo­gie, EPS), en Pre­mière et Ter­mi­nale (fran­çais et maths en 1ère, philo en Term, hist-géo, EMC, anglais, espa­gnol ou alle­mand, ensei­gne­ment scien­ti­fique et EPS).

Spécialités

En Pre­mière, les lycéens choi­sissent trois spé­cia­li­tés parmi les huit (voir p.4 et 5) pro­po­sées par le lycée (4h/spé). En Ter­mi­nale, ils n'en conservent que deux (6h/spé). Les spé­cia­li­tés choi­sies "tein­te­nt" le bac­ca­lau­réat de l'élève.

Options

En Seconde, ils peuvent choi­sir une option de la voie géné­rale (voir p. 5 et 6) ou de la voie tech­no­lo­gique (voir p. 7 et 8). Ils pour­ront la pour­suivre en Pre­mière et, en Ter­mi­nale, ajou­ter maths expertes ou maths com­plé­men­taires ou bien droit et grands enjeux du monde contemporain. Les épreuves finales consti­tuent 60 % de la note du bac­, le contrôle continu 40 %. Chacun des enseignements optionnels est pris en compte avec un coefficient 2 qui s'ajoute à la somme des coefficients portant sur les enseignements obligatoires.

Valérie HERAULT.

Compréhension d’objets et de méthodes scientifiques et éducation en matière d’environnement, de santé et de sécurité.

Thèmes : transmission, variation et expression du patrimoine génétique, dynamique interne de la Terre, écosystèmes et services environnementaux, variation génétique et santé, fonctionnement du système immunitaire humain.

Les activités expérimentales occupent une place centrale : pour répondre à un problème scientifique, l’élève examine la validité d’une hypothèse par la mise au point d’un protocole, il confronte les résultats de l’expérience aux attentes théoriques ou à un modèle.

En Pre­mière : mobi­li­sa­tion des connais­sances, réso­lu­tion gra­phique et chif­frée, col­lecte et trai­te­ment de l’in­for­ma­tion, construc­tion d’une argu­men­ta­tion, maî­trise de l’ex­pres­sion orale et écrite.

En Ter­mi­nale : déve­lop­pe­ment d'une argu­men­ta­tion et ana­lyse de docu­ments.

Thèmes (sciences éco­no­miques, socio­lo­gie et sciences poli­tiques) : quelles sont les prin­ci­pales défaillances du mar­ché ? Com­ment s'or­ga­nise la soli­da­rité ? Com­ment se construisent et évo­luent les liens sociaux ? Com­ment se forme et s’ex­prime l’opi­nion publique ?...

Depuis septembre 2022, le lycée propose une option volley-ball en partenariat avec l'association Volley Est Armor.

Cette année, 30 élèves sélectionnés, de la Seconde à la Terminale, se retrouvent chaque jeudi de 17h à 18h30 au gymnase pour s'entraîner avec l'aide d'une enseignante d'EPS diplômée d'état de volley-ball.Bien plus que du sport

L'option ne se résume pas à de l'entraînement et aux compétitions. Cette année encore, les lycéens qui ont choisi cette option participent à l'organisation de plusieurs événements sportifs : finale France UGSEL de volley juniors garçons, course solidaire pour Ronan Le Bris, triathlète en situation de handicap.

Si tu souhaites faire partie de ce groupe, tu pourras t'inscrire pour la sélection qui aura lieu en fin d'année scolaire.

Amélia CHANTRAINE.

Le lycée propose, aux élèves qui le souhaitent, d’intégrer la section sportive équitation.

Un programme complet

Titulaires d’un galop 4 au minimum et motivés par l’amour de l’animal et le goût de la compétition, ils participent, en Seconde, à une heure d’hippologie en classe et à deux heures de reprise à l’écurie de la Cassoire à Landéhen. L'écurie nous propose des infrastructures de qualité : grande carrière, manège spacieux, chemins de balade, cross...

La cavalerie est expérimentée et adaptée aux compétences des élèves afin qu'ils progressent sans se faire peur. L'enjeu est vraiment d'apprendre à encore mieux monter à cheval dans le calme entouré de professionnels amoureux de l'équitation.

Progresser

Cette section se poursuit en Première et Terminale. L’objectif est de parfaire ses connaissances de l’animal et du monde équestre ainsi que de progresser techniquement à cheval dans des disciplines aussi diverses que le saut d’obstacles, le dressage ou le cross.

Pourquoi pas, ensuite, se lancer dans le grand bain des compétitions hippiques ?

Emmanuel FERRON.

L'option football rassemble filles et garçons qui se retrouvent un soir par semaine de 17h à 19h. Les jeunes doivent être licenciés quel que soit le club d'origine.

L'objectif est double :

- Améliorer les capacités individuelles des joueurs sur les plans physique, technique, informationnel (bonne analyse du jeu sur le terrain) et tactique.

- Recevoir une formation pour devenir jeune animateur sportif. Pour le moment les lycéens ont déjà été formés aux modules U7 et travaillent actuellement les modules U9 et U11. A l'âge de 18 ans, ils pourront être animateurs sportifs en club.

Un partenariat
avec le club local

L'option football au lycée est possible grâce au partenariat avec le Lamballe Football Club (LFC) qui met à disposition des élèves son terrain synthétique et des catégories de joueurs. Ces joueurs du LFC, en l'occurrence des U9, permettent à nos élèves de s'entraîner concrètement en situation à la formation de jeune animateur sportif. Les animateurs du LFC, qui assurent cet enseignement, alternent la théorie et la pratique pour atteindre ces modules.

Les lycéens utilisent également la salle de musculation du lycée pour des exercices spécifiquement adaptés aux joueurs de foot.

Valérie HERAULT.

C’est une proposition de DNL (discipline non linguistique) au sein de laquelle, tout au long de leur scolarité au lycée, les élèves ont la possibilité d’étudier les mathématiques ou l’histoire-géographie en anglais, en plus d’une proposition d’anglais renforcé en Première et en Terminale. Ceci leur permettra d'obtenir la mention "section européenne" sur le diplôme du bac.

Choisir la DNL en Seconde, c’est vouloir, à raison d'une heure par semaine en Seconde et de deux heures en Première et Terminale, progresser en langue anglaise, être curieux, avoir envie de se donner le maximum de chances pour maîtriser une langue étrangère et se préparer aux exigences de l’enseignement supérieur.

C'est un atout pour la poursuite d'études post-bac.

Emmanuel FERRON.

En études supérieures, de plus en plus de lycéens s’orientent vers les filières du droit. Cet enseignement facultatif permet aux élèves de Terminale d’acquérir une culture générale et juridique plus qu’utile. Il est une première découverte de ce milieu, mais n'est pas pour autant réservé aux futurs étudiants en droit.

Les dispositifs pédagogiques sont nombreux : cours sur les bases juridiques, reconstitution de procès, débats... Le droit est pratiqué aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.

Cet enseignement permet enfin de mieux comprendre le monde qui nous entoure en découvrant celui de la justice.

Romain GARANGER.

Pour les élèves sou­hai­tant suivre une prépa scien­ti­fique ou com­merce, une école d'in­gé­nieur ou un IUT scien­ti­fique, un ensei­gne­ment facul­ta­tif « mathé­ma­tiques expertes » de trois heures est pro­posé en Ter­minale en plus de la spé­cia­lité mathé­ma­tiques de six heures.

Pour les élèves sou­hai­tant entrer en méde­cine, IUT bio­lo­gie ou ges­tion, en école de com­merce, un ensei­gne­ment facul­ta­tif « mathé­ma­tiques com­plé­men­taires » de trois heures peut être ajouté aux deux autres spé­cia­li­tés gardées en Term, s’ils ont suivi la spé­cia­lité mathé­ma­tiques en Pre­mière et qu’ils l’ont arrê­tée en Ter­minale.

Les professeurs de mathématiques.

« Le théâtre est un moment où je me sens dans une bulle au lycée », confie une élève. Développer ses appuis corporels, assurer sa voix, développer sa réflexion sur la société sont des enjeux de cet enseignement. Les élèves apprennent à jouer des textes d'époques et de registres différents aidés par des artistes partenaires. Le théâtre, c'est aussi des rencontres avec des comédiens, metteurs en scène, auteurs, danseurs. L’esthétique de la mise en scène est aussi abordée par la fréquentation de spectacles avec des structures partenaires comme la Passerelle à Saint-Brieuc et le Quai des rêves à Lamballe. Cette option est riche en apprentissages, en découvertes de soi-même et aussi des autres.

Elodie BARBIER.

Pourquoi apprendre le russe ? Il existe tant de raisons.

Notamment la beauté de cette langue slave ou encore la géographie de ce pays, le plus vaste du monde, et qui joue un rôle important dans l’histoire mondiale.

Si vous hésitez toujours, sachez que c’est l’une des langues les plus parlées au monde avec plus de 280 millions de locuteurs. Apprendre le russe constitue un premier pas vers d’autres langues slaves qui partagent les mêmes spécificités linguistiques, comme l'alphabet cyrillique.

Contrairement aux idées reçues, l’étude du russe n’est pas plus difficile que celle d’une autre langue.

Yana Le GALL.

Véritable atout pour les lycéens souhaitant développer leur culture générale, améliorer leur expression écrite et orale, le latin peut être commencé en Seconde ; la découverte des textes se fait en parallèle de la connaissance des civilisations antiques. Mythologies, histoire des mondes de la Méditerranée sont abordées, mais aussi la réflexion sur les racines des langues romanes, l’étude de faits fondateurs de notre civilisation. Les modalités de travail sont variées : lecture de textes authentiques, recherches, interventions autour du sport antique, utilisation des outils numériques au service de l’autonomie. Un lien est fait avec l’université grâce à un projet de traduction collaborative en vue de l’édition de textes inédits : les planches anatomiques d'Eustache.

Elodie BARBIER.

L’enseignement proposé est basé sur le mandarin, la langue officielle de la République populaire de Chine. L'objectif est double : apprendre à prononcer le chinois avec le pinyin et apprendre à écrire les caractères chinois selon un certain ordre et sens. L’entraînement débute à l’oral, où aucun caractère n'apparaît, où le lien son-sens est renforcé par la compréhension et l’expression orales. L’écriture débute lorsque l’utilisation orale est maîtrisée.

L’étymologie de certains caractères est proposée lors de cette phase en tant que moyen mnémotechnique et découverte “archéologique” de cette seule langue figurative encore utilisée.

Qian ZHOU.

Cet enseignement technologique optionnel (une heure trente) a pour finalité de donner les connaissances de base du management et de la gestion dès la Seconde.

Il apporte, de manière générale, des compétences valorisées dans les études supérieures et la société, comme concevoir une démarche par objectif ou mener des projets.

C'est un tremplin vers la filière STMG.

Exemple de thème abordé : l'économie numérique offre-t-elle toujours des opportunités de développement ? Ce thème invite à se questionner sur la place des entreprises telles que Google, l'utilisation des réseaux sociaux et les risques liés à internet.

C'est aussi l'occasion de développer son esprit critique et son expression orale autour de sujets tels que la gestion de conflits ou le télétravail.

Découverte du monde de l'entreprise

L'option management et gestion est donc faite pour les lycéens qui souhaitent se rapprocher du monde de l'entreprise et découvrir son fonctionnement.

Cet enseignement optionnel intéressera aussi ceux qui aiment le travail de groupe et la réalisation de projets à l'aide des outils numériques.

Simon HELARY.

Les trois spécialités sont construites autour d'enjeux réels et de sujets d'actualité.

Sciences de gestion et numérique - 7 heures

La dis­ci­pline per­met de com­prendre et d'ana­ly­ser les muta­tions de l'ac­ti­vité humaine sous l'ef­fet de la dif­fu­sion des tech­no­lo­gies numé­riques, comme la prise en compte des réseaux sociaux sur le com­por­te­ment des tra­vailleurs. Elle expose aussi, entre autres, les moyens pour créer de la valeur et ses indi­ca­teurs de mesure (pro­duc­ti­vité, chiffre d'af­faires, etc).

Management - 4 heures

C'est une intro­duc­tion au fonc­tion­ne­ment interne et externe des orga­ni­sa­tions. Cet ensei­gne­ment, à par­tir d'exemples concrets, consiste à mon­trer que chaque orga­ni­sa­tion a des carac­té­ris­tiques propres ainsi que des stra­té­gies diri­gées vers un but à atteindre.

Droit et économie - 4 heures

Cette spé­cia­lité regroupe deux dis­ci­plines ayant des objec­tifs com­muns : for­mer des citoyens conscients du monde dans lequel ils vivent, notam­ment par la com­pré­hen­sion des méca­nismes éco­no­miques et des pro­cé­dures juri­diques (types de droit, dérou­le­ment d'un pro­cès, droits d'au­teur).

Simon HELARY.

La filière STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) offre une formation équilibrée avec la forte présence de l'enseignement général (mathématiques, histoire-géographie, français, langues vivantes et EPS) indispensable à la poursuite d'études et l'ajout de l'enseignement technologique pour une approche réelle et méthodique.

Dès la Première, il existe bien trois spécialités qui sont obligatoires.

Des enseignements diversifiés et complémentaires

Les enseignements technologiques partent de situations concrètes et d'études de cas pour mieux comprendre le fonctionnement des entreprises.

Les supports et modalités d'apprentissage sont variés (travail sur ordinateur ou documents, travail de groupes ou individualisé) afin de proposer une approche vivante grâce aux nouvelles technologies.

Pour qui ?

Pour les élèves intéressés par l'actualité et le fonctionnement des organisations, ainsi que par la découverte et l'analyse des relations au travail, et la mesure de la performance.

Les élèves devront s'investir dans le travail de groupe et l'expression orale.

Les études supérieures

Cette filière permet d'acquérir des compétences pour réussir ses études supérieures afin d'avoir de véritables perspectives d'emploi.

Elle offre des débouchés très diversifiés : les métiers de l'économie et la gestion, des ressources humaines, du marketing, de la communication, du commerce, de l'informatique, de la banque-assurance, de la logistique ou encore du tourisme.

Depuis 2019, les bacheliers technologiques sont prioritaires sur les bacheliers généraux en IUT avec un objectif de 50 % des places. La polyvalence de leur bac donne accès à une quinzaine de BTS, dans la continuité ou la complémentarité de la spécialité choisie en Terminale, comme le BTS management commercial opérationnel ou le BUT gestion des entreprises et des administrations. Avec des projets collaboratifs et des outils numériques modernes, cette filière dynamique vous prépare à relever les défis du monde professionnel tout en poursuivant vos ambitions dans l’enseignement supérieur. Rejoindre la STMG, c’est faire le choix d’une formation connectée au réel.

Simon HELARY.

Tu entres en Seconde et tu envisages une série ST2S, tu t’intéresses aux témoignages sur les maladies, tu aimes les documentaires médicaux, les problèmes de notre société. Ou tu as juste envie de tester ton intérêt pour ces domaines et découvrir les métiers qui s’y rapportent sans avoir de projet précis de filière ?

Choisis l’option santé-social pour travailler sur le handicap, l'hôpital, la prématurité, le grand âge, le logement,… grâce à des documents, des recherches internet, des vidéos, en groupe ou tout seul.

Chaque thème aborde des problèmes sociaux, des notions de biologie humaine, les maladies, les examens pour les dépister. On y évoque les réponses apportées : que fait l’Etat, que font les associations pour améliorer la santé et le bien-être de la population ?

En 1h30 par semaine, tu testeras ton intérêt et créeras un premier contact avec les spécialités de la série ST2S avec du vocabulaire spécifique, tu exploreras aussi les professions et les formations du secteur pour construire ton projet d’orientation.

Sandrine GUEGUEN.

Tu découvres ici les trois spécialités de Première (deux en Terminale). Elles se complètent autour de thèmes communs (ex : le diabète) afin de « faire sens » en cours ou en laboratoire.

La BPH (Biologie et Physiopathologie Humaines) -5 heures-

… étudie le fonctionnement du corps humain (nutrition, défense de l’organisme…) et ses maladies (dépistage, symptômes, vocabulaire médical). Ex : ce qu’il se passe quand on absorbe des aliments, pourquoi on a du diabète, quelles fonctions a le pancréas, l’insuline…

Les STSS (Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales) -7 heures-

… mesurent et expliquent les problèmes sanitaires et sociaux et les réponses apportées. Ex : combien de personnes souffrent du diabète, ce que l’on peut faire pour l’éviter si possible et le prendre en charge (professionnels et remboursements des soins). Une heure est assurée en langue anglaise.

La Physique-Chimie pour la Santé -3 heures-

… apporte les connaissances et les méthodes scientifiques en lien avec la santé de l’être humain et son environnement. Ex : en biochimie, comment les aliments se transforment-ils pour produire l’énergie dont le corps a besoin ?

Sandrine GUEGUEN.

Pour qui ?

Cette filière s'adresse à des filles et des garçons curieux, motivés par l'actualité des secteurs de la santé et du social, qui aiment le contact et ont envie d’aider les autres, prêts à fournir un travail régulier et à s'investir en équipe et dont l'objectif est de poursuivre des études supérieures.

Pour quoi faire ?

La plupart de nos anciens élèves travaillent dans le paramédical : infirmiers, préparateurs en pharmacie, manipulateurs radio, et ont un bon niveau scientifique : ergothérapeutes, opticiens-lunetiers… Dans le social, ils sont éducateurs auprès d’enfants, de personnes handicapées mais aussi dans le domaine sportif ou de l’animation. Ils accompagnent également les familles dans leurs démarches administratives.

Ce « bac techno » apporte un solide bagage théorique et méthodologique qui permet également des études supérieures réussies à l’université : en STAPS, psycho… ce qui diversifie les débouchés.

Comment ?

Nous « baignons dans la culture médico-sociale » : être élève de ST2S suppose de mobiliser un vocabulaire particulier, des connaissances spécifiques. Au cours des deux années, tu vas acquérir des méthodes pour te préparer aux études supérieures : mémorisation, développement de l’autonomie (travaux de groupes, recherches documentaires), analyse de notions et de documents divers, rédaction, synthèse…

Sur quoi ?

En plus des matières générales classiques qui axent également les apprentissages autour de la santé et du social, il y a des spécialités qui se complètent et interagissent autour des thèmes de la série : la BPH (Biologie et Physiopathologie Humaines, les STSS (Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales) et la physique-chimie pour la Santé.

Nous t’attendons en ST2S, une série où l'on ne s'ennuie jamais car l'actualité, les évolutions de la science et de la société nous fournissent tout le temps matière à discussion !

Sandrine GUEGUEN.

L'Hospitalité Saint-Thomas de Villeneuve a ouvert en janvier 2024, au sein de notre lycée, un institut de formations des aides-soignants (IFAS).

Une double formation

Pour cette deuxième promotion, dix places sont disponibles en formation initiale et dix places en formation continue. Le cursus est d'une durée d'un an.

Cette offre permet de créer un lien fort avec les élèves de la filière ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne) du lycée.

A terme, l'Hospitalité implantera sa formation IFAS en centre ville, rue Charles Cartel au sein du siège Saint-Thomas de Villeneuve. Les nouveaux locaux seront dotés d'équipements modernes tels que des chambres de simulation intégrant de la réalité virtuelle.

Une formation attendue

Le site de formation situé à mi-chemin entre Dinan et Saint-Brieuc, répond à un besoin du territoire lamballais en proposant aux étudiants une offre de proximité jusque-là inexistante.

Les acteurs de santé pourront ainsi recruter plus facilement.

Valérie HERAULT.

Il est important pour moi de prendre soin des personnes les plus vulnérables, c'est pourquoi j'ai choisi cette filière. Je suis en Première et j'ai déjà progressé en communication, accompagnement et gestion des soins. Pour mes stages, je suis davantage attiré par les structures EHPAD qui permettent la mise en pratique des compétences qui sont importantes à mes yeux : l'empathie et la patience.

La capacité à travailler en équipe et à s'adapter à différentes situations sont des qualités essentielles pour s'épanouir en ASSP et offrir le meilleur soutien possible aux personnes que l'on accompagne. Dennys DESPRES.

Je viens d’une 3^e à projets professionnels. Je souhaiterais devenir éducatrice de la protection judiciaire de la jeunesse. Pour moi il est important d’accompagner les soins, les handicaps et les difficultés de chacun.

Je souhaite réaliser mes stages en crèche ou en EHPAD pour enrichir les bases que j’ai déjà acquises.

Pour être en ASSP, il faut impérativement être à l’écoute de l’autre, souriant, autonome, attentif, respectueux, rigoureux et avoir une hygiène irréprochable.

Hina LANGLAIS.

Les bacheliers d'ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne) exercent au sein d'établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux tels qu'EHPAD, centres hospitaliers, foyers logements ou crèches. Ils prodiguent des soins d'hygiène et de confort, et d'aide aux actes de la vie quotidienne. Ce bac pro permet l'insertion dans la vie professionnelle mais aussi la poursuite d'études en BTS ou en IFSI par exemple.

Formé(e)s à la pratique

Le lycée dispose d'un véritable plateau technique avec deux salles de soins et une salle d'animation. L'emploi du temps est partagé entre les disciplines générales (sciences/ mathématiques, français/ histoire-géographie, anglais, économie-gestion, prévention-santé-environnement, arts appliqués et EPS), et professionnelles organisées en quatre blocs : 1. Accompagnement de la personne dans une approche globale et individualisée. 2. Intervention auprès de la personne lors des soins d'hygiène, de confort et de sécurité, dans les activités de la vie quotidienne. 3. Travail et communication en équipe pluri-professionnelle. 4. Réalisation d'actions d'éducation à la santé pour un public ciblé dans un contexte donné. Enfin, les élèves effectuent vingt-deux semaines de PFMP (Période de Formation en Milieu Professionnel) au cours des trois années.

La rénovation du bac pro

Les élèves suivent des enseignements en co-intervention. En 1^re ils initient un "oral de projet" avec leurs enseignants. La Terminale les prépare à une présentation orale et individuelle de cet oral et aux épreuves certificatives en Contrôle en Cours de Formation (CCF) et en ponctuel. Les Terminales ont le choix en fin d'année (mi-mai à mi-juin) de suivre un parcours différencié. Ils pourront soit participer à cinq semaines de PFMP s'ils souhaitent intégrer le monde du travail après l'obtention de leur baccalauréat, soit suivre des enseignements individualisés au sein de l'établissement s'ils choisissent de poursuivre leurs études.

Alors motivé(e) pour travailler auprès de personnes de tous âges, valides, dépendantes ou en situation de handicap ? Vous avez sans doute le profil d'un(e) élève de bac pro ASSP !

Amélia CHANTRAINE.Responsable filière ASSP.

Le Croq'Jo est le restaurant des élèves et des personnels du lycée.

Une décoration agréable

Il est spacieux et très lumineux. Il possède de grandes baies vitrées laissant passer la lumière du jour. La couleur verte sur les murs représente l'équilibre, la nature, l'écologie. Le mobilier a été choisi pour que le Croq'Jo soit convivial et chaleureux. Il est meublé de banquettes, de tables et de chaises hautes et basses et les chaises classiques sont estampillées "Croq'Jo". Des photos décorent les murs.

Une offre variée

La restauration du lycée Saint-Joseph est organisée en deux parties.

La zone snack, appelée "la cafet", ouverte en 2020, elle permet de diminuer le temps d'attente à l'entrée. Il y a cependant un peu moins de choix au niveau des plats et les salades sont déjà préparées.

La partie restaurant à proprement parler, le coeur du "Croq'Jo". L'espace où l'on choisit les plats est divisé en plusieurs îlots. Le salad'bar est le lieu où nous pouvons composer nous-mêmes nos salades ou choisir nos wraps de légumes. Du potage est même concocté en hiver. Le stand repas chauds, quant à lui propose tous les jours trois plats que nous pouvons compléter par un choix de légumes variés au légum'bar. L'espace desserts offre la possibilité de choisir des desserts faits maison, des fruits de saison, des laitages de la ferme Saint-Rieulait ou bien des smoothies, l'incontournable du Croq'Jo !

Une alimentation de qualité

Toute l'équipe est à pied d'oeuvre dès six heures du matin pour cuisiner sur place. Audrey Le Bars, diététicienne-nutritionniste, conseille le chef Ludovic Calvez dans l'élaboration de menus équilibrés. Autant que faire se peut, le chef et son équipe travaillent avec des producteurs locaux. Le Croq'Jo est partenaire de l'association Bleu-blanc-coeur, gage de qualité des produits cuisinés.

Le Croq'Jo est très actif sur les réseaux sociaux. Vous pouvez le suivre sur Facebook, Instagarm et Tiktok

Romane JAIGU.

De nos jours, nombreux sont les élèves qui perçoivent les années de lycée comme une simple période de transition vers le monde universitaire et professionnel. Or, celles-ci peuvent devenir une source majeure d’épanouissement et d’acquisition de compétences précieuses. La clé pour y parvenir ? L’engagement dans la vie lycéenne !

Quels engagements possibles au lycée ?

Saint-Joseph offre des engagements variés aux lycéens, tels que :

• Les délégués de classe : élus en début d'année, ils ont pour rôle de représenter leurs camarades de classe auprès des professeurs et personnels, notamment lors des conseils de classe.

• Les éco-délégués : responsables de la transition écologique au sein de l'établissement, ils organisent diverses actions pour rendre le lycée plus "vert", en promouvant les comportements écologiques ou en contribuant à des projets de plus grande ampleur, tels que la création de la micro-forêt, située derrière le bâtiment B.

• La commission restauration : cette commission composée d'élèves, de membres du personnel de vie scolaire et du chef, M. Calvez, a pour rôle de lancer des initiatives axées sur le Croq'Jo, en proposant des modifications dans son fonctionnement, afin de le rendre plus agréable pour les élèves.

• Le BDL : le Bureau Des Lycéens est une association d'élèves chargés de l'animation de la vie du lycée, par la mise en place de divers événements : Noël, la Saint-Jo, le bal de Promo... Avec en son sein un président, un trésorier, une équipe de communication et des responsables, l'équipe de plus de trente membres fonctionne telle une réelle entreprise, en récoltant des fonds à travers diverses ventes, destinés à financer l'organisation des journées à thème.

Cette liste non-exhaustive ne mentionne qu'une partie des engagements proposés, permettant à chaque élève de trouver un engagement qui lui correspond.Pourquoi s'engager ?

En plus d'un épanouissement considérable, le fait de s'engager permet aux jeunes d'acquérir de nombreuses qualités primordiales ainsi que des compétences concrètes, spécifiques à l'engagement de l'élève. Enfin, être activement impliqué permet de se démarquer, dans le monde professionnel et universitaire.

David CRETU.

Le BAFA est un diplôme qui permet d'encadrer à titre non professionnel, de façon occasionnelle, des enfants et des adolescents en accueils collectifs. Il comprend la formation générale, le stage pratique et le stage d'approfondissement. Pour se présenter au BAFA, il faut avoir 16 ans minimum.

La formation a pour objectifs de :

Préparer l'animateur à ses futures fonctions

1- assurer la sécurité physique et morale des mineurs

2- participer à l'accueil, à la communication et au développement des relations entre les différents acteurs

3- participer, au sein d'une équipe, à la mise en place d'un projet pédagogique

4- encadrer et animer la vie quotidienne et les activités

5- accompagner les mineurs dans la réalisation de leurs projets

Accompagner l'animateur vers le développement d'aptitudes

Nous accueillons l'organisme CFAG35 pour les stages de base (formation générale) et d'approfondissement du BAFA, lors de la première semaine des vacances de février.

Amélia CHANTRAINE.

La promotion BNSSA (Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique) qui confère le statut de sauveteur aquatique est à nouveau complète avec ses dix élèves très motivé(e)s (cinq garçons, cinq filles). A l'issue de leur formation qui s'achèvera en mai, ils se présenteront à l'examen qui, s'ils le réussissent, leur permettra de surveiller les plages ou les piscines dès l'été prochain.

Un parcours de formation

Leur cursus est composé d'un entraînement hebdomadaire en piscine, d'un stage de secourisme d'une semaine, le PSE1 (premiers secours en équipe de niveau 1) qui se déroule aux vacances de la Toussaint qu'ils ont tous validé et d'une préparation aux QCM relatifs à la législation des baignades. Pour celles et ceux qui souhaitent surveiller les plages, il leur faudra en plus :

- passer le PSE2 (premiers secours en équipe de niveau 2),

- se former spécifiquement à la surveillance des plages lors d'un stage, en plage, de quelques jours pour valider le SBAN (surveillance des baignades et activités nautiques). Ils y apprendront entre autre à porter secours en mer à l'aide d'une bouée tube, une planche de rescue.

Des pré-requis nécessaires

Pour s'inscrire à cette formation BNSSA, il faut en prérequis avoir 18 ans l'année de l'examen, savoir nager au moins 200m en crawl sans s'arrêter, être motivé et assidu aux entraînements.

Des besoins importants l'été

La demande de sauveteurs aquatiques est importante sur tout le territoire. Tous les diplômés des promotions précédentes ont trouvé facilement un emploi saisonnier. Il est également possible de postuler en piscine pour des week-ends ou pour les petites vacances en dehors de la saison estivale.

A noter que si le détenteur du diplôme a 18 ans après l'été, il peut faire une demande d'émancipation auprès du juge des affaires familiales, qui a toujours été accordée jusqu'à présent.

Eric ROCHER.

Le lycée organise chaque année des cours préparatoires aux études supérieures en lien avec la santé.

En quoi consiste cette option ?

Cela fait déjà cinq ans que la prépa PASS permet aux Terminales générales possédant deux des trois spécialités mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre et aux Terminales technologiques ST2S, de se préparer aux exigences de la première année PASS. Dirigée par M. Auffray, elle nous permet de visualiser la dose de travail attendue en première année, d'apprendre à répondre aux QCM et de commencer à étudier quelques notions qui seront approfondies en post-bac.

Comment les cours se déroulent-ils ?

Cette année, seize élèves y sont inscrits. Ce petit effectif facilite la participation de chacun à l'oral et une meilleure entraide au sein du groupe. L'option dure deux heures dix le mercredi après-midi de novembre à avril, avec un temps de questions possibles en fin de cours. Cet enseignement suplémentaire demande de la rigueur et représente un atout pour nos cours de spécialités, ce qui créé un avantage pour des élèves motivés.

Chloé-N'Dri HAIRON.

Dans la continuité de notre projet bien-être (premier pilier du projet pédagogique) initié l'année dernière, une quarantaine d'élèves se sont engagés pour devenir ambassadeurs du bien-être 2024-2025.

Une formation encadrée par des professionnels

Ils ont suivi une formation de trois heures alliant théorie et pratique durant trois mercredis après-midi. Les lycéens ont été initiés au shiatsu, à la réflexologie plantaire, au yoga et une nouveauté cette année, aux soins énergétiques.

Des ambassadeurs au service des élèves

A l'issue de cet enseignement, les élèves ambassadeurs du bien-être proposent des permanences d'une ou deux heures toutes les semaines pour permettre aux lycéens qui en ressentent le besoin (stress, examens, conflits, angoisse...) d'être écoutés et de profiter des méthodes qu'ils maîtrisent et qui permettent de gérer au mieux ces soucis de la vie quotidienne. Les ambassadeurs ont également pour objectif de proposer une séance de yoga par semaine.

Vous pouvez trouver ces horaires de permanence auprès de la vie scolaire ou sur les panneaux d'affichage.

Hugo THOMAS,
Indiana QUERANGAL.

Depuis plus de quinze ans, le lycée est récompensé par les labels Eco-lycée et E3D pour son investissement en matière de développement durable ; le premier étant décerné par une association et le second par l’Education nationale.

Une récompense collective

Ces récompenses sont le résultat d’un travail entre tous les acteurs de la communauté éducative. Les élèves, tout d’abord, qui proposent et s’investissent dans de nombreuses actions. Ils sont accompagnés par les personnels, les enseignants, mais également par des associations et la collectivité Lamballe-Armor. Il s’agit, avant tout, d’un travail global où chacun trouve sa place dans cette éducation au développement durable.

Des actions concrètes

Nous travaillons divers thèmes : l’alimentation, les déchets, l’énergie, l’eau, les solidarités… Cette année, le sujet retenu est celui de la santé. Une enquête globale sur la santé de nos jeunes a été menée et des actions ont ainsi émergé : les ambassadeurs du bien-être, une animation sur la santé mentale pour les Secondes, l’éducation aux relations affectives et sexuelles pour les trois niveaux en partenariat avec le SIJ (Service info jeunes) et liberté couleurs ainsi qu'un travail sur l’équilibre alimentaire.

Toutes ces actions sont proposées et menées par les éco-délégués, elles sont complémentaires des enseignements.

Stéphanie LEON.

Le lycée permet à ses élèves de s'engager dans plusieurs projets culturels.

L'investissement en tant que membres du BDL (Bureau Des Lycéens) ou éco-délégués est davantage prisé que les ambassadeurs/trices culture. En effet, la culture est souvent perçue comme ennuyeuse au premier abord. Mais les ambassadeurs culture ont la possibilité de changer cette image. Au nombre de neuf, ils comptent mettre en place plusieurs actions motivantes pour les lycéens. Les ambassadeurs culturels de cette année ne sont pas nombreux, mais ils sont déterminés et souhaitent partager leur vision de la culture, une vision innovante qui correspond aux enjeux de notre monde actuel. Ils sont actuellement en discussion avec le BDL pour mettre en place divers projets lors de la Saint-Joseph. Les activités prévues pendant la pause déjeuner suscitent encore des interrogations, mais ils espèrent pouvoir proposer davantage d'activités durant ce temps.

Le lycée a obtenu le label EAC (Éducation Artistique et Culturelle) pour l'année scolaire 2023-2024. Ce label a une durée de trois ans. Il récompense l'engagement du lycée dans le domaine culturel. Il certifie que 100 % des élèves ont bénéficié d'une action culturelle. À la date du 16 décembre 2024, 14 projets culturels étaient en cours au lycée, tandis que d'autres sont en réflexion.

Les ambassadeurs culture vous invitent à les rejoindre si vous souhaitez partager votre vision de la culture et changer les mentalités.

Prunelle ESMEL.

Depuis le début des années 2000, notre lycée ne possède plus d'internat. Mais où dorment les élèves qui habitent loin du lycée ? Voici deux réponses (possibilités).

Les élèves à l'internat

Petite virée du côté de l'internat d'Henri Avril où un partenariat a été mis en place avec notre lycée. Les chambres personnalisables sont agréables (2, 3 ou 4 personnes ou deux chambres individuelles). Les élèves peuvent changer de camarade et même de chambre, tous les ans. Les surveillants sont comme des "mères poules" avec eux. Leur autonomie s'en trouve développée, avec quand même l'obligation d'effectuer ses devoirs ! Le mercredi après-midi, c'est quartier libre jusqu'à 17h30.

L'internat propose des animations comme la boum du Nouvel An ou un escape game.

Interne chez l'habitant

Sabine, nous parle de son expérience à Lamballe. Elle est morbihannaise et a choisi notre lycée pour sa filièe ST2S. Le couple chez qui elle séjourne est très sympathique. Elle partage ses repas avec eux et un espace personnel lui est réservé dans la maison.

Anaïs ROUXEL,
Jean RAVENEAU.

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