Quels souvenirs gardes-tu du lycée ?

J’ai beaucoup de bons souvenirs de mes années passées au lycée. Je me rappelle notamment de certains professeurs qui ont marqué mon parcours comme Mme Corbel professeur d’anglais et également professeur principale lors de ma seconde année de lycée. Elle enseignait toujours avec le sourire, faisait preuve d'une écoute particulièrement attentive et prenait le temps de conseiller au mieux ses élèves. J’ai aussi en mémoire les cours de russe avec Mme Tsvetkova, grâce à qui nous avons pu découvrir une culture étrangère tant au travers de ses heures d’enseignement que lors du voyage immersif à Moscou puis à Saint-Petersbourg : une expérience inoubliable ! Je conclurai la partie souvenirs en parlant évidemment du Croq'Jo qui permettait à l’ensemble des lycéens de déguster des plats variés, sains et locaux.

Quelles études as-tu suivies ?

Mon parcours a été un peu atypique. A la fin de ma Seconde j’hésitais entre la filière économique et sociale et la filière littéraire. J’ai finalement choisi la voie littéraire, tout en sachant que je souhaitais exercer un métier dans le domaine commercial. Après l’obtention de mon bac, je me suis orientée vers un BTS Gestion de la PME (Petites et Moyennes Entreprises) au lycée Marie Balavenne, car les BTS professions immobilières n’étaient pas accessibles aux bacheliers littéraires. Ce BTS m’a permis d’acquérir des compétences variées et polyvalentes tant sur l’aspect juridique et comptable que sur l’aspect relationnel et administratif. Ensuite, j’ai poursuivi avec une licence professionnelle en alternance en immobilier à la faculté de Rennes, dont j’ai été diplômée en septembre 2021. Cette formation prépare aux métiers de la transaction et de la commercialisation de biens immobiliers, de la gestion locative, au droit de l'immobilier et du syndic de copropriété. Elle est dispensée en alternance pour allier théorie et pratique et donne ainsi une maîtrise totale des métiers de l'immobilier.

Elle permet également d'obtenir la connaissance des fondamentaux juridiques des activités immobilières. J'ai choisi de m'orienter vers la gestion locative qui était un bon tremplin pour parfaire mes connaissances (techniques, juridiques, relationnelles, sociales).

Cette licence professionnelle développe également le sens de l'analyse que ce soit pour les études de dossier (solvabilité) ou bien pour la rédaction des états des lieux d'entrée et de sortie.

Parle-nous de tes expériences professionnelles ?

À la fin de mes études, plusieurs opportunités professionnelles se sont présentées et j’ai choisi de saisir la chance d’intégrer une agence de Lamballe, secteur que je maîtrisais notamment grâce à mes années "lycée" passées dans cette ville. J’ai ainsi débuté ma carrière professionnelle dès septembre 2021 et je travaille toujours dans la même entreprise aujourd’hui. Lors de ma licence professionnelle, j’ai eu l’opportunité de suivre un cursus en alternance au sein d’une agence immobilière. J’ai débuté par le service location, et cette expérience m’a véritablement confortée dans mon choix de carrière. J’y ai retrouvé exactement ce que je cherchais dans un emploi : la relation avec le client, la polyvalence, l’assistance administrative et juridique, mais aussi et surtout un métier où il n’y a pas de routine, un métier que je qualifierais aujourd’hui de métier passion.

Quelles missions exerces-tu actuellement ? Quel est ton métier actuel ?

Actuellement, j’occupe le poste de chargée de location au sein de mon agence immobilière. Mes missions sont très variées et couvrent l’ensemble du processus locatif. Je commence par réaliser des estimations de biens et fais signer de nouveaux mandats avec des propriétaires qui souhaitent louer leur bien avec l'agence. Puis je commercialise, mettant en avant les qualités des biens. Je prends ensuite en charge la recherche des locataires, depuis la visite jusqu’à l’analyse de la solvabilité des candidats locataires. Vient ensuite la rédaction du bail, l’état des lieux et la remise des clés. Enfin, pour les propriétaires qui choisissent l’option gestion, j’assure également le suivi de leur bien pendant toute la durée du bail. C’est un métier complet qui mêle relationnel, challenge, administratif et travail de terrain, ce qui correspond parfaitement à mes attentes.

Quels conseils donnerais-tu aux élèves qui souhaiteraient exercer le même métier que le tien ?

Je leur dirais de ne pas se décourager si leur parcours n’est pas « tout tracé » pour le métier qu’ils visent. Il existe toujours des chemins détournés qui permettent d’y arriver. L’important est de rester motivé. En ce qui concerne le métier en lui-même, il faut aimer le challenge pour répondre à des objectifs. Il est également nécessaire d'être polyvalent car nous sommes amenés à effectuer des missions différentes dans une même journée. Je dirais que la patience et l'écoute sont des qualités dont doit faire preuve un agent immobilier pour répondre au mieux aux besoins des clients. De même qu'il est préférable d'être bien organisé et flexible dans ses horaires de travail pour s'adapter à la disponibilité de la clientèle. La curiosité est un atout à cultiver car nous devons nous tenir informés de toutes les nouveautés dans le domaine juridique en lien avec l'immobilier, c'est ce que l'on appelle la veille juridique. Pour conclure, un agent immobilier épanoui dans son travail ne doit pas être trop anxieux afin de supporter la pression et d'être en mesure de gérer ses émotions et son stress.

Propos de
Manon LE BOULANGER
recueillis par Valérie HERAULT.

Cette spécialité s'adresse aux élèves intéressés par les sciences, curieux de comprendre le monde qui les entoure et les lois physiques qui en modélisent le fonctionnement. Il est nécessaire d'avoir de bons résultats dans les matières scientifiques, d'être rigoureux, logique, précis, d'aimer les problèmes et surtout les résoudre.

La spécialité est fortement recommandée pour les élèves souhaitant faire des écoles d'ingénieur ou des prépas scientifiques, des études médicales ou paramédicales, des études de physique, de chimie, des études liées aux matériaux, à l'environnement, à l'énergie, à l'aéronautique, aux transports. Mais elle est aussi importante pour des études de mathématiques, d'informatique ou de biologie...

Dans cette spécialité orientée informatique, vous serez amenés à programmer avec Python sur des projets comme la bataille navale.

La spécialité NSI est compatible avec toutes les autres et s'adresse à tous les lycéens et lycéennes.

Les projets permettent d'explorer les domaines des données et de leur traitement, des algorithmes, des machines et des systèmes d'exploitation.

Plusieurs débouchés de métiers s'offrent à vous : développeur, métiers supports et tous les nouveaux métiers de l'informatique.

Per­mettre, par la diver­sité des acti­vi­tés mathé­ma­tiques pro­po­sées, de conso­li­der les acquis, de déve­lop­per le goût des mathé­ma­tiques, de prendre conscience de la richesse et de la variété des démarches et des objets mathé­ma­tiques.

Déve­lop­per des inter­ac­tions avec d’autres ensei­gne­ments de spé­cia­lités et situer la démarche mathé­ma­tique au sein de l’ac­ti­vité scien­ti­fique.

Assu­rer les bases mathé­ma­tiques néces­saires à toutes les pour­suites d’études.

Le pro­gramme s’or­ga­nise en cinq grandes par­ties : algèbre, ana­lyse, géo­mé­trie, pro­ba­bi­li­tés et sta­tis­tiques, algo­rithmes et pro­gram­ma­tion.

Faire évoluer les élèves au niveau de leurs savoirs, leur rigueur méthodologique, leur soif de recherche et leur sens critique afin de les préparer au mieux à l’enseignement supérieur.

Augmenter l’exposition des élèves à la langue étudiée : fin de Première niveau B2 attendu, fin de Terminale niveau C1 attendu.

Donner de l'importance à l’étude (grammaire / lexique / phonologie / orthographe) et à la compréhension de la langue.

Proposer un apprentissage approfondi d’une culture, une approche actionnelle et des créations de projets.

Créer un portfolio personnel de documents et d’œuvres.

Pour des élèves curieux de déve­lop­per leur culture géné­rale, "huma­ni­tés" se situe au car­re­four de nom­breuses sciences humaines : lettres, his­toire, phi­lo­so­phie, anthro­po­lo­gie. Les pou­voirs de la parole et les repré­sen­ta­tions du monde sont deux objets d’étude en Pre­mière qui per­mettent d’abor­der dif­fé­rents champs depuis l’An­ti­quité.

En Première, les élèves peuvent participer à la Plume lycéenne dans le cadre du Goncourt des lycéens. En Terminale, ils travaillent notamment sur les thèmes de la recherche de soi et les limites de l'humanisme. Cette spé­cia­lité est au cœur des inter­ro­ga­tions actuelles. Elle four­nit un socle de com­pé­tences clés pour le supé­rieur.

Donner aux élèves les clés d’analyse du monde contemporain afin de comprendre les principaux enjeux historiques, géopolitiques, politiques… et de poursuivre des études supérieures à l’université (droit, histoire, économie…), CPGE, journalisme, IEP, communication, commerce…

Comprendre la démocratie, avoir un regard critique sur les sources d'information et les modes de communication, analyser les relations entre les États et les religions, comprendre les enjeux géopolitiques du patrimoine, appréhender les enjeux planétaires de l’environnement. Cette spé invite les élèves à travailler des compétences écrites : analyser, rechercher, argumenter et transversales : s'exprimer, coopérer et réaliser.

On ne parle pas de "séries" pour le bac géné­ral.

Enseignements communs

Les élèves suivent un tronc d'en­sei­gne­ments com­muns en Seconde (fran­çais, hist-géo, EMC, anglais, espa­gnol ou alle­mand, maths, phy­sique-chi­mie, SVT, SES, sciences numé­riques et tech­no­lo­gie, EPS), en Pre­mière et Ter­mi­nale (fran­çais et maths en 1ère, philo en Term, hist-géo, EMC, anglais, espa­gnol ou alle­mand, ensei­gne­ment scien­ti­fique et EPS).

Spécialités

En Pre­mière, les lycéens choi­sissent trois spé­cia­li­tés parmi les huit (voir p. 4 et 5) pro­po­sées par le lycée (4h/spé). En Ter­mi­nale, ils n'en conservent que deux (6h/spé).

Les spé­cia­li­tés choi­sies "tein­te­nt" le bac­ca­lau­réat de l'élève.

Options

En Seconde, ils peuvent choi­sir une option de la voie géné­rale (voir p. 5 et 6) ou de la voie tech­no­lo­gique (voir p. 7 et 8). Ils pour­ront la pour­suivre en Pre­mière et, en Ter­mi­nale, ajou­ter maths expertes ou maths com­plé­men­taires ou bien droit et grands enjeux du monde contemporain. Les épreuves finales consti­tuent 60 % de la note du bac­, le contrôle continu 40 %. Chacun des enseignements optionnels est pris en compte avec un coefficient 2 qui s'ajoute à la somme des coefficients portant sur les enseignements obligatoires.

Valérie HERAULT,
professeure documentaliste.

Compréhension d’objets et de méthodes scientifiques et éducation en matière d’environnement, de santé et de sécurité.

Thèmes : transmission, variation et expression du patrimoine génétique, dynamique interne de la Terre, écosystèmes et services environnementaux, variation génétique et santé, fonctionnement du système immunitaire humain.

Les activités expérimentales occupent une place centrale : pour répondre à un problème scientifique, l’élève examine la validité d’une hypothèse par la mise au point d’un protocole, il confronte les résultats de l’expérience aux attentes théoriques ou à un modèle.

En Pre­mière : mobi­li­sa­tion des connais­sances, réso­lu­tion gra­phique et chif­frée, col­lecte et trai­te­ment de l’in­for­ma­tion, construc­tion d’une argu­men­ta­tion, maî­trise de l’ex­pres­sion orale et écrite.

En Ter­mi­nale : déve­lop­pe­ment d'une argu­men­ta­tion et ana­lyse de docu­ments.

Thèmes (sciences éco­no­miques, socio­lo­gie et sciences poli­tiques) : quelles sont les prin­ci­pales défaillances du mar­ché ? Com­ment s'or­ga­nise la soli­da­rité ? Com­ment se construisent et évo­luent les liens sociaux ? Com­ment se forme et s’ex­prime l’opi­nion publique ?...

L'option football rassemble filles et garçons qui se retrouvent un soir par semaine de 17h à 19h. Les jeunes doivent être licenciés quel que soit le club d'origine.

L'objectif est double :

- Améliorer les capacités individuelles des joueurs sur les plans physique, technique, informationnel (bonne analyse du jeu sur le terrain) et tactique.

- Recevoir une formation pour devenir jeune animateur sportif. Pour le moment les lycéens ont déjà été formés aux modules U7 et travaillent actuellement les modules U9 et U11. A l'âge de 18 ans, ils pourront être animateurs sportifs en club.

Un partenariat
avec le club local

L'option football au lycée est possible grâce au partenariat avec le Lamballe Football Club (LFC) qui met à disposition des élèves son terrain synthétique et des catégories de joueurs. Ces joueurs du LFC, en l'occurrence des U9, permettent à nos élèves de s'entraîner concrètement en situation à la formation de jeune animateur sportif.

Les animateurs du LFC, qui assurent cet enseignement, alternent la théorie et la pratique pour atteindre ces modules.

Les lycéens utilisent également la salle de musculation du lycée pour des exercices spécifiquement adaptés aux joueurs de foot.

Valérie HERAULT,
professeure documentaliste.

Le lycée propose, aux élèves qui le souhaitent, d’intégrer la section sportive équitation.

Un programme complet

Titulaires d’un galop 4 au minimum et motivés par l’amour de l’animal et le goût de la compétition, ils participent, en Seconde, à une heure d’hippologie en classe et à deux heures de reprise à l’écurie de la Cassoire à Landéhen. L'écurie propose des infrastructures de qualité : grande carrière, manège spacieux, chemins de balade, cross...

La cavalerie est expérimentée et adaptée aux compétences des élèves afin qu'ils progressent sans se faire peur. L'enjeu est vraiment d'apprendre à encore mieux monter à cheval dans le calme entouré de professionnels amoureux de l'équitation.

Progresser

Cette section se poursuit en Première et Terminale. L’objectif est de parfaire ses connaissances de l’animal et du monde équestre ainsi que de progresser techniquement à cheval dans des disciplines aussi diverses que le saut d’obstacles, le dressage ou le cross.

Pourquoi pas, ensuite, se lancer dans le grand bain des compétitions hippiques ?

Emmanuel FERRON.

Depuis septembre 2022, le lycée propose une option volley-ball en partenariat avec l'association Volley Est Armor.

Cette année, 27 élèves sélectionnés, de la Seconde à la Terminale, se retrouvent chaque jeudi de 17h à 18h30 au gymnase pour s'entraîner avec l'aide d'une enseignante d'EPS diplômée d'Etat de volley-ball.

Bien plus que du sport

L'option ne se résume pas à de l'entraînement et aux compétitions. Cette année encore, les lycéens qui ont choisi cette option participent à l'organisation d'événements sportifs comme la course solidaire pour Ronan Le Bris, triathlète en situation de handicap.

Si tu souhaites faire partie de ce groupe, tu pourras t'inscrire pour la sélection qui aura lieu en fin d'année scolaire.

Amélia CHANTRAINE, professeure d'EPS.

La DNL (discipline non-linguistique) est un enseignement optionnel proposé de la Seconde à la Terminale à raison d'une heure par semaine.

Il s'agit d'étudier les mathématiques ou l'histoire-géographie en anglais. Cet enseignement concerne les élèves qui souhaitent approfondir leurs connaissances dans ces deux matières tout en pratiquant l'anglais de manière renforcée.

A partir de la 1ère, l'heure de DNL est associée à une heure de renforcement linguistique permettant aux élèves d'obtenir la mention européenne au baccalauréat.

Choisir la DNL en Seconde puis l'option européenne en 1ère, c'est être curieux, s'ouvrir à de nouvelles connaissances et approfondir sa maîtrise de la langue anglaise. C'est aussi un atout pour la poursuite d'études après le bac.

Emilie JAN, professeure de DNL en histoire-géographie.

Pour les élèves sou­hai­tant suivre une prépa scien­ti­fique ou com­merce, une école d'in­gé­nieur ou un IUT scien­ti­fique, un ensei­gne­ment facul­ta­tif « mathé­ma­tiques expertes » de trois heures est pro­posé en Ter­minale en plus de la spé­cia­lité mathé­ma­tiques de six heures.

Pour les élèves sou­hai­tant entrer en méde­cine, IUT bio­lo­gie ou ges­tion, en école de com­merce, un ensei­gne­ment facul­ta­tif « mathé­ma­tiques com­plé­men­taires » de trois heures peut être ajouté aux deux autres spé­cia­li­tés gardées en Term, s’ils ont suivi la spé­cia­lité mathé­ma­tiques en Pre­mière et qu’ils l’ont arrê­tée en Ter­minale.

Les professeurs
de mathématiques.

En études supérieures, de plus en plus de lycéens s’orientent vers les filières du droit. Cet enseignement facultatif permet aux élèves de Terminale d’acquérir une culture générale et juridique plus qu’utile. Il est une première découverte de ce milieu, mais n'est pas pour autant réservé aux futurs étudiants en droit.

Les dispositifs pédagogiques sont nombreux : cours sur les bases juridiques, reconstitution de procès, débats... Le droit est pratiqué aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.

Cet enseignement permet enfin de mieux comprendre le monde qui nous entoure en découvrant celui de la justice.

Romain GARANGER,
professeur de SES.

« Le théâtre est un moment où je me sens dans une bulle au lycée », confie une élève. Développer ses appuis corporels, assurer sa voix, engager sa réflexion sur la société sont des enjeux de cet enseignement. Les élèves apprennent à jouer des textes d'époque et de registres différents accompagnés par des artistes partenaires. Le théâtre, c'est aussi des rencontres avec des comédiens, metteurs en scène, auteurs, danseurs... L’esthétique de la mise en scène est aussi abordée par la fréquentation de spectacles dans des structures partenaires comme la Passerelle à Saint-Brieuc et le Quai des rêves à Lamballe. Cette option est riche en apprentissages, en découverte de soi-même et aussi des autres.

Elodie BARBIER,
professeure de théâtre.

Pourquoi apprendre le russe ? Il existe tant de raisons.

Notamment la beauté de cette langue slave ou encore la géographie de ce pays, le plus vaste du monde, et qui joue un rôle important dans l’histoire mondiale.

Si vous hésitez toujours, sachez que c’est l’une des langues les plus parlées au monde avec plus de 280 millions de locuteurs. Apprendre le russe constitue un premier pas vers d’autres langues slaves qui partagent les mêmes spécificités linguistiques, comme l'alphabet cyrillique.

Contrairement aux idées reçues, l’étude du russe n’est pas plus difficile que celle d’une autre langue.

Yana Le GALL,
professeure de russe.

Véritable atout pour les lycéens souhaitant développer leur culture générale, améliorer leur expression écrite et orale, le latin peut être commencé en Seconde ; la découverte des textes se fait en parallèle de la connaissance des civilisations antiques. Mythologies, histoire des mondes de la Méditerranée sont abordées, mais aussi la réflexion sur les racines des langues romanes, l’étude de faits fondateurs de notre civilisation. Les modalités de travail sont variées : lecture de textes authentiques, recherches, travaux sur l'étymologie, utilisation des outils numériques au service de l’autonomie. Un lien est fait avec l’université grâce à un projet de traduction collaborative en vue de l’édition de textes inédits : les planches anatomiques d'Eustache.

Elodie BARBIER,
professeure de latin.

L’enseignement proposé est basé sur le mandarin, la langue officielle de la République populaire de Chine. L'objectif est double : apprendre à prononcer le chinois avec le pinyin et apprendre à écrire les caractères chinois selon un certain ordre et sens. L’entraînement débute à l’oral, où aucun caractère n'apparaît, où le lien son-sens est renforcé par la compréhension et l’expression orale. L’écriture débute lorsque l’utilisation orale est maîtrisée.

L’étymologie de certains caractères est proposée lors de cette phase en tant que moyen mnémotechnique et découverte “archéologique” de cette seule langue figurative encore utilisée.

Qian ZHOU,
professeure de chinois.

Tu entres en Seconde et tu envisages une série ST2S, tu t’intéresses aux témoignages sur les maladies, tu aimes les documentaires médicaux, les problèmes de notre société. Ou tu as juste envie de tester ton intérêt pour ces domaines et découvrir les métiers qui s’y rapportent sans avoir de projet précis de filière ?

Choisis l’option santé-social pour travailler sur le handicap, l'hôpital, la prématurité, le grand âge, le logement,… grâce à des documents, des recherches internet, des vidéos, en groupe ou tout seul.

Chaque thème aborde des problèmes sociaux, des notions de biologie humaine, les maladies, les examens pour les dépister. On y évoque les réponses apportées : que fait l’Etat, que font les associations pour améliorer la santé et le bien-être de la population ?

En 1h30 par semaine, tu testeras ton intérêt et créeras un premier contact avec les spécialités de la série ST2S avec du vocabulaire spécifique, tu exploreras aussi les professions et les formations du secteur pour construire ton projet d’orientation.

Sandrine GUEGUEN,
professeure de STSS.

Pour qui ?

Cette filière s'adresse à des filles et des garçons curieux, motivés par l'actualité des secteurs de la santé et du social, qui aiment le contact et ont envie d’aider les autres, prêts à fournir un travail régulier et à s'investir en équipe et dont l'objectif est de poursuivre des études supérieures.

Pour quoi faire ?

La plupart de nos anciens élèves travaillent dans le paramédical : infirmiers, préparateurs en pharmacie, manipulateurs radio, et ont un bon niveau scientifique : ergothérapeutes, opticiens-lunetiers… Dans le social, ils sont éducateurs auprès d’enfants, de personnes handicapées mais aussi dans le domaine sportif ou de l’animation. Ils accompagnent également les familles dans leurs démarches administratives.

Ce « bac techno » apporte un solide bagage théorique et méthodologique qui permet également des études supérieures réussies à l’université : en STAPS, psycho… ce qui diversifie les débouchés.

Comment ?

Nous « baignons dans la culture médico-sociale » : être élève de ST2S suppose de maîtriser un vocabulaire particulier, des connaissances spécifiques. Au cours des deux années, tu vas acquérir des méthodes pour te préparer aux études supérieures : mémorisation, développement de l’autonomie (travaux de groupes, recherches documentaires), analyse de notions et de documents divers, rédaction, synthèse…

Sur quoi ?

En plus des matières générales classiques qui axent également les apprentissages autour de la santé et du social, il y a des spécialités qui se complètent et interagissent autour des thèmes de la série : la BPH (Biologie et Physiopathologie Humaines, les STSS (Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales) et la physique-chimie pour la santé. Nous t’attendons en ST2S, une série où l'on ne s'ennuie jamais car l'actualité, les évolutions de la science et de la société nous fournissent tout le temps matière à discussion !

Sandrine GUEGUEN,
professeure de STSS.

Tu découvres ici les trois spécialités de Première (deux en Terminale). Elles se complètent autour de thèmes communs (ex : le diabète) afin de « faire sens » en cours ou en laboratoire.

La BPH (Biologie et Physiopathologie Humaines) -5 heures -

… étudie le fonctionnement du corps humain (nutrition, défense de l’organisme…) et ses maladies (dépistage, symptômes, vocabulaire médical). Ex : ce qu’il se passe quand on absorbe des aliments, pourquoi on a du diabète, quelles fonctions a le pancréas, l’insuline…

Les STSS (Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales) -7 heures -

… mesurent et expliquent les problèmes sanitaires et sociaux et les réponses apportées. Ex : combien de personnes souffrent du diabète, ce que l’on peut faire pour l’éviter si possible et le prendre en charge (professionnels et remboursements des soins). Une heure est assurée en langue anglaise.

La Physique-Chimie pour la Santé -3 heures -

… apporte les connaissances et les méthodes scientifiques en lien avec la santé de l’être humain et son environnement. Ex : en biochimie, comment les aliments se transforment-ils pour produire l’énergie dont le corps a besoin ?

Sandrine GUEGUEN,
professeure de STSS.

Cet enseignement technologique optionnel (une heure trente) a pour finalité de donner les connaissances de base du management et de la gestion dès la Seconde.

Il apporte, de manière générale, des compétences valorisées dans les études supérieures et la société, comme concevoir une démarche par objectif ou mener des projets.

C'est un tremplin vers la filière STMG.

Exemple de thème abordé : l'économie numérique offre-t-elle toujours des opportunités de développement ? Ce thème invite à se questionner sur la place des entreprises telles que Google, l'utilisation des réseaux sociaux et les risques liés à internet.

C'est aussi l'occasion de développer son esprit critique et son expression orale autour de sujets tels que la gestion de conflits ou le télétravail.

Découverte du monde de l'entreprise

L'option management et gestion est donc faite pour les lycéens qui souhaitent se rapprocher du monde de l'entreprise et découvrir son fonctionnement.

Cet enseignement optionnel intéressera aussi ceux qui aiment le travail de groupe et la réalisation de projets à l'aide des outils numériques.

Simon HELARY,
professeur d'économie-gestion.

Les trois spécialités sont construites autour d'enjeux réels et de sujets d'actualité.

Sciences de gestion et numérique - 7 heures

La dis­ci­pline per­met de com­prendre et d'ana­ly­ser les muta­tions de l'ac­ti­vité humaine sous l'ef­fet de la dif­fu­sion des tech­no­lo­gies numé­riques, comme la prise en compte des réseaux sociaux sur le com­por­te­ment des tra­vailleurs. Elle expose aussi, entre autres, les moyens pour créer de la valeur et ses indi­ca­teurs de mesure (pro­duc­ti­vité, chiffre d'af­faires, etc).

Management - 4 heures

C'est une intro­duc­tion au fonc­tion­ne­ment interne et externe des orga­ni­sa­tions. Cet ensei­gne­ment, à par­tir d'exemples concrets, consiste à mon­trer que chaque orga­ni­sa­tion a des carac­té­ris­tiques propres ainsi que des stra­té­gies diri­gées vers un but à atteindre.

Droit et économie - 4 heures

Cette spé­cia­lité regroupe deux dis­ci­plines ayant des objec­tifs com­muns : for­mer des citoyens conscients du monde dans lequel ils vivent, notam­ment par la com­pré­hen­sion des méca­nismes éco­no­miques et des pro­cé­dures juri­diques (types de droit, dérou­le­ment d'un pro­cès, droits d'au­teur).

Simon HELARY,
professeur d'économie-gestion.

La filière STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) offre une formation équilibrée avec la forte présence de l'enseignement général (mathématiques, histoire-géographie, français, langues vivantes et EPS) indispensable à la poursuite d'études et l'ajout de l'enseignement technologique pour une approche réelle et méthodique.

Dès la Première, il existe bien trois spécialités qui sont obligatoires.

Des enseignements diversifiés et complémentaires

Les enseignements technologiques partent de situations concrètes et d'études de cas pour mieux comprendre le fonctionnement des entreprises.

Les supports et modalités d'apprentissage sont variés (travail sur ordinateur ou documents, travail de groupe ou individualisé) afin de proposer une approche vivante grâce aux nouvelles technologies.

Pour qui ?

Pour les élèves intéressés par l'actualité et le fonctionnement des organisations, ainsi que par la découverte et l'analyse des relations au travail, et la mesure de la performance.

Les élèves devront s'investir dans le travail de groupe et l'expression orale.

Les études supérieures

Cette filière permet d'acquérir des compétences pour réussir ses études supérieures afin d'avoir de véritables perspectives d'emploi.

Elle offre des débouchés très diversifiés : les métiers de l'économie et la gestion, des ressources humaines, du marketing, de la communication, du commerce, de l'informatique, de la banque-assurance, de la logistique ou encore du tourisme.

Depuis 2019, les bacheliers technologiques sont prioritaires sur les bacheliers généraux en IUT avec un objectif de 50 % des places. La polyvalence de leur bac donne accès à une quinzaine de BTS, dans la continuité ou la complémentarité de la spécialité choisie en Terminale, comme le BTS management commercial opérationnel ou le BUT gestion des entreprises et des administrations. Avec des projets collaboratifs et des outils numériques modernes, cette filière dynamique vous prépare à relever les défis du monde professionnel tout en poursuivant vos ambitions dans l’enseignement supérieur. Rejoindre la STMG, c’est faire le choix d’une formation connectée au réel.

Simon HELARY,
professeur d'économie-gestion.

C’est un début novembre pour le moins « cardio » qu’ont vécu les Secondes ASSP. Au programme, une visite express de Paris. Départ le jeudi 6 novembre à 4h pour un retour samedi matin à 2h !

Mais entre les deux, un programme varié. Après une découverte autonome des secteurs du quartier de la Tour Eiffel, les élèves ont visité le Louvre (mais n’allez pas les accuser d’avoir volé les bijoux !). Un dernier petit regard à la « Joconde » et les voilà partis pour une séquence shopping sur les Champs-Elysées. La soirée s'est terminée avec un grand moment de rire (et délire) au « Café de la Gare », théâtre petit et convivial qui a pourtant vu démarrer les carrières de Coluche et Patrick Dewaere. Aucun des deux n’était là ce soir mais les élèves vous recommandent chaudement la pièce « Dîner de Famille » ou comment réconcilier des parents en guerre depuis 30 ans !

La nuit (courte) passée à l’auberge de jeunesse, les élèves ont ensuite été accueillis au Palais de la découverte pour un exposé sur la criminalistique, une discipline qui consiste à analyser scientifiquement des scènes de crime …

L’après-midi est consacré à la visite guidée du Panthéon où les élèves ont observé notamment le tombeau de Zola (l’écrivain, pas le rappeur).

Après deux heures de temps libre dans le quartier de l’Opéra, le car a repris la route de l’ouest dans le silence ensommeillé des voyageurs de ce « Paris-express »

Bruno GASNIER, professeur de français, histoire-géographie.

J'ai choisi la filière ASSP car j'aime particulièrement le milieu de la petite enfance. Ma grand-mère est nourrice et je fais du baby-sitting. Plus tard j'aimerais travailler dans une crèche.

En seconde ASSP nous avons des matières plus professionnalisantes comme la nutrition. Au cours de l'année nous effectuons deux stages d'observation. Je ferai le premier à l'école maternelle de Coëtmieux et le second en EHPAD.

A mon avis les qualités principales pour réussir dans cette filière sont la bienveillance, la patience et la motivation.

Anna MEUNIER.

J'ai un très bon contact avec les enfants.

J'aimerais devenir assistant maternel c'est pourquoi j'ai opté pour la filière ASSP.

Plus tard je souhaiterais travailler dans un centre de loisirs ou en école maternelle.

La découverte de nouvelles matières comme la microbiologie et les sciences médicales est pour moi une grande source de plaisir.

En janvier, j'effectuerai mon stage au centre hospitalier de Lamballe même si je me dirige plutôt vers la petite enfance.

Selon moi il est indispensable de savoir se mettre à l'écoute pour rendre service aux personnes qui en ont besoin.

Thibault LAVENANT.

Les bacheliers d'ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne) exercent au sein d'établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux tels qu'EHPAD, centres hospitaliers, foyers logements ou crèches. Ils prodiguent des soins d'hygiène et de confort, et d'aide aux actes de la vie quotidienne. Ce bac pro permet l'insertion dans la vie professionnelle mais aussi la poursuite d'études en BTS ou en IFSI, par exemple.

Formé(e)s à la pratique

Le lycée dispose d'un véritable plateau technique avec deux salles de soins et une salle d'animation. L'emploi du temps est partagé entre les disciplines générales (sciences/ mathématiques, français/ histoire-géographie, anglais, économie-gestion, prévention-santé-environnement, arts appliqués et EPS), et professionnelles organisées en quatre blocs : 1. Accompagnement de la personne dans une approche globale et individualisée. 2. Intervention auprès de la personne lors des soins d'hygiène, de confort et de sécurité, dans les activités de la vie quotidienne. 3. Travail et communication en équipe pluri-professionnelle. 4. Réalisation d'actions d'éducation à la santé pour un public ciblé dans un contexte donné. Enfin, les élèves effectuent vingt-deux semaines de PFMP (Période de Formation en Milieu Professionnel) au cours des trois années.

La rénovation du bac pro

Les élèves suivent des enseignements en co-intervention. En 1^re ils initient un "oral de projet" avec leurs enseignants. La Terminale les prépare à une présentation orale et individuelle de cet oral et aux épreuves certificatives en Contrôle en Cours de Formation (CCF) et en ponctuel. Les Terminales ont le choix en fin d'année de suivre un parcours différencié. Ils pourront soit participer à quatre semaines de PFMP s'ils souhaitent intégrer le monde du travail après l'obtention de leur baccalauréat, soit suivre des enseignements individualisés au sein de l'établissement s'ils choisissent de poursuivre leurs études.

Alors motivé(e) pour travailler auprès de personnes de tous âges, valides, dépendantes ou en situation de handicap ? Vous avez sans doute le profil d'un(e) élève de bac pro ASSP !

Amélia CHANTRAINE,
responsable filière ASSP.

Au lycée Saint-Joseph, la nature a toute sa place. En effet, nous pouvons profiter d'espaces verts pour nous reposer seul ou nous détendre avec nos amis. A l'arrivée des beaux jours, s'asseoir sur un banc permet de s'exposer au soleil ou de s'en abriter à l'ombre. Grâce à de nombreux bancs, chacun peut trouver sa place que ce soit pour réviser dans la quiétude que procurent les arbres ou pour discuter avec des amis. Ce sont des lieux de rassemblement, de partage mais aussi de repos qui nous font oublier que le lycée se situe en ville. Certains de ces espaces verts sont aussi utilisés par des professeurs de Sciences de la vie et de la Terre pour illustrer leurs cours en permettant l'observation de la biodiversité.

La nature au fil des saisons

Les arbres se parent de jolies couleurs en automne et perdent leurs feuilles en hiver. En été, leur frondaison permet aux élèves de se mettre à l'ombre ou de les contempler. Leur présence nous ferait presque oublier que nous sommes au sein d'un lycée. Des animaux vivent également dans ces espaces. Les oiseaux abritent leurs nids. Un chat roux qui appartient à une voisine du lycée, aime flâner et quémander des caresses aux élèves. Le lycée possède également quatre moutons qui participent au label éco-lycée. En hiver, le matin, nous voyons le soleil se lever derrière le bâtiment C et par temps clair, l'aurore nous accueille avec de magnifiques couleurs rosées. Nous cultivons aussi un petit potager dans lequel poussent des fruits et légumes que l'on peut récolter au fil des saisons.Amandine D'HEM.

D'après un sondage réalisé auprès des élèves, lorsqu'on leur demande quel est l'endroit le plus connu du lycée, deux sur trois me répondent le Croq'Jo. Le Croq'Jo est le restaurant-scolaire du lycée. C'est le lieu où les élèves déjeunent, discutent et se posent sur le temps de midi. Pour mieux comprendre comment cet endroit est supervisé, dirigeons-nous vers les cuisines avec M. Calvez, chef cuisinier. Il a accepté de répondre à mes questions :

À ce jour, cela fait combien de temps que vous travaillez au Croq'Jo ? Est-ce que vous vous y plaisez ?

Je travaille au Croq'Jo depuis son ouverture en 2010 et au lycée en lui-même depuis 2001, après avoir notamment travaillé sur le "Charles de Gaulle" pour mon service national. Mon poste me plaît beaucoup.

On vous voit souvent le matin travailler avec le personnel du Croq'Jo, mais concrètement quels sont vos horaires et votre rôle en tant que chef cuisinier ?

Nous travaillons de 6 h à 17 h pour réceptionner les marchandises et préparer les plats dans les différents postes (partie froide, partie desserts...) tout en respectant les règles d'hygiène. Vers 11 h, nous déjeunons avant de vous accueillir vers 11 h 45. L'équipe assure alors le service et les deux plonges (dont une qui est visible à la sortie du Croq'Jo). Mon rôle dans toutes ces étapes est d'aider à chaque étape de la production. L'après-midi, je m'occupe de la partie administrative (confection des menus, commandes...). Le management de l'équipe et la négociation des prix avec les fournisseurs occupent le reste de mon temps.

Y a t-il des journées plus difficiles que d'autres ? Si oui, en quoi ?

Oui, généralement les journées de reprise, après les vacances sont difficiles car hormis le fait qu'elles confirment la fin des vacances..., les camions de livraison sont souvent un peu en retard par rapport à d'habitude du fait que les tournées des livreurs sont particulièrement chargées.

Propos de
Ludovic CALVEZ
recueillis par Arthur KERGOAT.

En 1ere, les élèves participent à un échange Erasmus+ ou à un séjour pédagogique. Avec l'un de nos partenaires européens (Espagne, Finlande, Italie, Lituanie, Pologne), autour d’une thématique définie, ils découvrent un système scolaire local, visitent sites et monuments, et séjournent dans la famille de leur correspondant(e) tout en pratiquant une langue étrangère.

Depuis 2 ans, des élèves de 2de vivent une expérience de Long Term Learning. 2 à 3 élèves germanistes et 3 à 4 élèves hispanophones accueillent pendant 5 semaines leur correspondant(e). Puis partent à leur tour à Francfort ou à León pour partager le quotidien de leur correspondant(e).

Partenariat avec la Sushila Birla Girls’ School - Calcutta. Tous les deux ans, des élèves (option DNL) participent à une fabuleuse expérience franco-indienne. Les élèves indiennes sont accueillies à Lamballe pour une dizaine de jours puis nos élèves partent à leur tour découvrir les merveilles de Calcutta et de sa région.

Voyage en Chine. Tous les deux ans également, les élèves qui étudient le chinois accueillent en Bretagne leurs correspondants pour une dizaine de jours, puis participent à un séjour de 10 jours en Chine.

Projet pédagogique au Japon avec une classe de STMG. Du 29 janvier au 11 février 2026, 32 élèves de Terminale STMG auront la chance de partir à Osaka dans le cadre d’un séjour scolaire. Ce projet pédagogique leur permettra d’appliquer concrètement ce qu’ils étudient en cours, tout en découvrant une culture fascinante ! Anne RAFFNER-BIGUET Enseignante Référente Action Européenne et Internationale

La promotion BNSSA (Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique) qui confère le statut de sauveteur aquatique est à nouveau complète avec ses douze élèves très motivé(e)s (cinq garçons, sept filles). A l'issue de leur formation qui s'achèvera en mai, ils se présenteront à l'examen qui, s'ils le réussissent, leur permettra de surveiller les plages ou les piscines dès l'été prochain.

Un parcours de formation

Leur cursus est composé d'un entraînement hebdomadaire en piscine, d'un stage de secourisme d'une semaine, le PSE1 (premiers secours en équipe de niveau 1) qui se déroule aux vacances de la Toussaint qu'ils ont tous validé et d'une préparation aux QCM relatifs à la législation des baignades. Pour celles et ceux qui souhaitent surveiller les plages, il leur faudra en plus :

- passer le PSE2 (premiers secours en équipe de niveau 2),

- se former spécifiquement à la surveillance des plages lors d'un stage, en plage, de quelques jours pour valider le SBAN (surveillance des baignades et activités nautiques). Ils y apprendront entre autre à porter secours en mer à l'aide d'une bouée tube, une planche de rescue.

Des pré-requis nécessaires

Pour s'inscrire à cette formation BNSSA, il faut en prérequis avoir 18 ans l'année de l'examen, savoir nager au moins 200m en crawl sans s'arrêter, être motivé et assidu aux entraînements.

Des besoins importants l'été

La demande de sauveteurs aquatiques est importante sur tout le territoire. Tous les diplômés des promotions précédentes ont trouvé facilement un emploi saisonnier. Il est également possible de postuler en piscine pour des week-ends ou pour les petites vacances en dehors de la saison estivale.

A noter que si le détenteur du diplôme a 18 ans après l'été, il peut faire une demande d'émancipation auprès du juge des affaires familiales, qui l'a toujours accordée jusqu'à présent.

Eric ROCHER,
professeur d'EPS.

De nos jours, la culture est considérée pour beaucoup comme "ennuyeuse".

Pourtant au lycée, nous pouvons vous prouver le contraire avec les ambassadeurs culture.

Pour l'instant, nous ne sommes que trois, à l'heure où j'écris cet article, mais entre-temps, nous aurons fait de la communication auprès des classes de Seconde afin d'augmenter nos effectifs.

Projets en discussion

Notre groupe est en train de réfléchir à plusieurs projets pour cette année scolaire, notamment à notre rôle dans des temps forts comme la fête du lycée : la Saint-Jo.

Nous sommes aussi présents lors de la Journée de la Parole et des Droits, comme nous l'avons fait l'année dernière où nous avons prêté main forte à l'équipe organisatrice sur plusieurs ateliers.

Avantages d'être ambassadeur

Être ambassadeur a plusieurs atouts.

Vous aurez un accès "prioritaire" à une sélection de spectacles qui se déroulent au Quai des Rêves à Lamballe.

Ce sera également un plus qui montrera votre engagement au sein du lycée dans votre dossier Parcoursup.

Si vous êtes intéressés, prenez contact avec Mme Barbier, professeure de français et référente des ambassadeurs culture au lycée.

En espérant vous voir nombreux à rejoindre notre groupe !

Arthur KERGOAT.

Le Joséphien est le journal de notre lycée. On y trouve des informations utiles et surtout un aperçu de ce que vivent les élèves au quotidien dans notre établissement. Il est supervisé par Mme Hérault, professeure documentaliste.

On y présente les activités possibles au lycée, les différents bacs, les projets, les événements importants de l’année, mais aussi les photos de classes, qui permettent de garder un souvenir des noms et visages de tous les élèves. Le journal aborde aussi d’autres thèmes, selon les idées de ceux qui y participent : actualités du lycée, suggestions…

Ce journal est aussi un espace d’expression pour les élèves : proposer un sujet, écrire un article, tout cela permet de développer sa créativité. Participer au journal, c’est aussi découvrir comment se fabrique une publication, comment on traite l'information. C’est ainsi bénéfique tout d’abord pour l'ouverture culturelle, les connaissances personnelles mais aussi pour les dossiers Parcoursup car chaque année, nous recevons un certificat Ouest-France qui atteste de notre investissement dans le projet.

Le Joséphien, c’est donc un journal, utile et qui fait vivre le lycée.

Etienne OGER.

Jeudi 16 octobre, le lycée Saint-Joseph s'est paré de rose pour soutenir ce mois spécial de sensibilisation au cancer du sein pour les femmes.

Cette journée a été organisée par le BDL (bureau des lycéens) pour la deuxième année consécutive. Les élèves étaient invités à venir habillés en rose et beaucoup d'entre eux ont joué le jeu.

Au programme de ce jour, une vente de gâteaux et de bracelets animée par Juliette, Nola, Louise et Maëlie.

« Octobre rose est une cause importante pour nous, car beaucoup de femmes sont touchées par le cancer du sein. Cet événement a pour but de faire passer un message de sensibilisation sur cette maladie. » indique Juliette, la présidente du BDL.

Les bénéfices de la vente seront reversés à l'association "Grandir en guerrier" qui apporte son soutien aux enfants et adolescents victimes du cancer et améliore leur quotidien.

Quant aux élèves, ils ont été nombreux à venir acheter des gâteaux ou bracelets et à soutenir cette belle initiative.

Camille HOMO--JOSSELIN.

Depuis quelques semaines, notre lycée vibre au rythme d’un projet humain : le « projet bien-être » lancé et encadré par Christine Le Cam, Indiana Querangal et Hugo Thomas. Une initiative qui place le bien-être au centre de la vie scolaire.

L'organisation

Durant trois mercredis après-midi, des ateliers ont été proposés aux élèves de Première et Terminale de la filière ASSP et ST2S. Leur objectif était d'offrir des moments de respiration et d’écoute, loin du stress quotidien, pour prendre soin de son corps et de son esprit.

Ce bien-être a été transmis par des praticiennes professionnelles. Elles ont généreusement partagé leur savoir-faire.

Quatre praticiennes au service du lâcher-prise

Mme Lidurin, sophrologue a guidé les élèves à vivre des exercices de respiration, de relaxation et de visualisation positive.

Mme Lefebvre, professeure de yoga, a proposé des séances douces et apaisantes pour relâcher les tensions.

Mme Gourdel, praticienne de shiatsu, a fait découvrir cette technique japonaise d’équilibrage énergétique par le toucher.

Mme Allain, énergéticienne, a permis d’explorer une autre manière d’harmoniser les émotions et l’énergie vitale et d’apprendre à se connaître.

Une parenthèse de ressourcement au sein du lycée

Grâce à ces professionnelles engagées, les ateliers ont été de véritables bulles de calme et de bienveillance. Mais ce projet n’aurait pas été possible sans la participation active et enthousiaste de Rose, Tess, Jeanne, Hugo, Noéla, Lorine, Romane, Yaëlle, Maya, Darina, Murron, Louise, Emma, Jessika et Anna, lycéennes et lycéen qui ont apporté leur énergie, leur écoute et leur envie de découvrir ces outils du mieux-être.

« Ces trois mercredis après-midi ont été super et j'aimerais recommencer l'année prochaine » confie Lorine. Tous les élèves s'accordent à dire qu'ils ont apprécié ces moments de détente.

« Le bien-être, c’est aussi apprendre à se connaître, à s’entraider et à faire du lycée un lieu où on se sent bien » témoigne Indiana, éducatrice de vie scolaire au lycée.

Avec ce projet, c’est tout un message qui est passé « le bien-être n’est pas un luxe, c’est une condition pour réussir », ajoute-t-elle.

Indiana QUERANGAL,
Hugo THOMAS,
éducateurs vie scolaire.

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