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N° 36 - Novembre 2019 | http://www.saintjosephlannion.fr/ | 22LSJB |
Dans son encyclique Laudato Si’, le pape François a exprimé avec force l’urgence climatique à laquelle il associe une autre priorité, celle d’une plus grande justice sociale. Comme a pu l’écrire le philosophe et sociologue Edgar Morin, cette encyclique constitue un véritable appel pour une nouvelle civilisation.
Les pratiques environnementales plus responsables sont aujourd’hui au cœur des préoccupations de nombreux concitoyens. Elles rejoignent celles des personnels et élèves de l’établissement qui expriment leur volonté de mieux respecter le bien commun. Cette réflexion doit aussi tenir toute sa place dans notre projet d’établissement en cours de réécriture, cette année.
Bien des propos contenus dans l’encyclique du Pape François, bien des suggestions d’actions et de solutions alternatives peuvent en effet inspirer notre action éducative, si nous nous donnons la peine d’intégrer tout à la fois, dans notre enseignement et dans notre fonctionnement, les trois piliers du développement soutenable que sont les aspects sociaux, économiques et environnementaux.
En adoptant dans notre communication le visuel ci-contre, nous avons voulu rappeler que cette thématique doit se situer au cœur de notre projet éducatif, comme un leitmotiv pour notre action dans les mois et années à venir. Nous tenterons ainsi de concrétiser notre engagement pour la planète en poursuivant plusieurs initiatives déjà mises en œuvre dans l’établissement, et que nous renforcerons par de nouvelles, cette année. Labellisation L.P.O. du parc de l’établissement, respect de sa biodiversité, constitution d’un réseau d’éco-délégués, meilleure gestion des déchets, par exemple, sont d’actualité et vont nourrir notre réflexion collective.
« Si tu menaces l’arbre, alors meurt deux fois le jardinier », affirmait Antoine de Saint-Exupéry. L’encyclique Laudato Si’ appelle au dialogue entre scientifiques, acteurs économiques et politiques. Elle nous appelle surtout au dialogue universel.
Philippe LE FAOU
Ouverture d'un dispositif ULIS
En septembre, le collège Saint-Joseph-Bossuet s’est vu doté d’un dispositif ULIS accueillant pour l’année 2019-2020, 6 élèves scolarisés de la 6e à la 4e.
Les Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire (ULIS) constituent une des modalités de mise en œuvre de l’accessibilité pédagogique pour les élèves handicapés. Elles proposent, en milieu scolaire ordinaire, des possibilités d’apprentissages souples et diversifiées en accueillant des petits effectifs d’adolescents âgés généralement de 11 à 16 ans pour le collège.
Un dispositif ULIS a des objectifs prioritaires : permettre la consolidation de l’autonomie personnelle et sociale du jeune, développer les apprentissages sociaux, scolaires, l’acceptation des règles de vie scolaire et l’amélioration des capacités de communication, et concrétiser à terme un projet d’insertion professionnelle concerté.
Les élèves scolarisés au titre des ULIS présentent des troubles des fonctions cognitives ou mentales, des troubles spécifiques du langage et des apprentissages, des troubles envahissants du développement (dont l’autisme), des troubles des fonctions motrices, des troubles de la fonction auditive, des troubles de la fonction visuelle ou des troubles multiples associés.
Les élèves orientés en ULIS nécessitent un enseignement adapté dans le cadre de regroupements et dont le handicap ne permet pas d’envisager une scolarisation individuelle continue dans une classe ordinaire.
L’ULIS est un dispositif au service de la construction du parcours de l’élève handicapé.
Rozenn Coquin.
Tradition allemande : une Schultüte
Chaque enfant entrant en CP apporte sa « Schultüte » le premier jour d’école : c’est un grand cornet souvent fabriqué à la maison et rempli par les parents de petits cadeaux et de fournitures scolaires. Cette tradition est née au début du 19e siècle dans l’Est de l’Allemagne et s’est ensuite répandue dans tout le pays. Chaque élève de 6e4 et 6e 5, en filière bilangue anglais-allemand, a confectionné une Schultüte et elles ont été toutes exposées dans le hall du bâtiment administratif. Chacun a été invité à voter pour la plus belle. Les auteurs des réalisations plébiscitées ont reçu un prix ! Félicitations à tous les participants !
Ça chapitre 2
Ç'est une créature sous l’apparence d’un clown qui apparaît tous les 27 ans et vient hanter les rues de Derry, dans Le Maine. Dans le premier opus, une équipe d’enfants ( le club des ratés), allant de 13 à 16 ans, s'est mobilisée pour combattre contre cette créature qui se nourrit de leur peur, faisant bien des victimes dans cette ville autrefois si tranquille. Dans le nouveau volet, le clown revient, 27 ans plus tard, plus déterminé que jamais à retrouver le club des ratés devenus maintenant adultes. Les enfants ayant grandi se retrouvent bien des années plus tard, mais pour une raison qui ne va pas les faire sauter de joie.
Lou-Ann Kaplia.
Le côté obscur
Cela fait quarante ans que Star Wars est sorti, un film qui a tout changé niveau effets spéciaux et qui a marqué les téléspectateurs et même George Lucas. Il ne sortira plus jamais de la spirale intergalactique qu’il a créée. Cependant, après avoir créé son dernier film, La Revanche des siths, il déclare être trop âgé pour continuer une 3e trilogie. Il revend alors à Disney sa saga et c’est J. J. Abrams qui prend les commandes du vaisseau. Et là, honnêtement, c’est pas super génial… Avant, c’était captivant, mais avec L’Ascencion de Skywalker, ça part sur des délires… Mais cela reste une bonne saga.
Donat Rava, rédacteur Keloù.
Fairy tail
Fairy tail est écrit par Hiro Mashima. Cette série, je l’aime beaucoup parce qu’elle nous transmet des valeurs telles que l’amitié, l’amour, le courage, l’audace, et surtout l’écoute de son cœur.Toutes ces valeurs sont très importantes. Fairy tail raconte l’histoire d’une guilde (guide sans doute ?) qui est confrontée à diverses requêtes, de temps en temps dangereuses. Le personnage qui va vivre ces expériences est Natsu qui nous transmet ces valeurs magnifiques. Maintenant, à vous de vous faire votre propre idée en lisant Fairy tail...
Sonia Tilquin, rédactrice Keloù.
La Tresse
Aujourd’hui, je vous retrouve avec le merveilleux livre de Laëtitia Colombani intitulé La Tresse. Liées sans le savoir, refusant le sort qui leur est destiné et en décidant de se battre, trois femmes nous font vibrer d’humanité. Laëtitia Colombani nous propose un message fort sur la place de la femme dans le monde. Pour ma part, j’ai trouvé le livre poignant et les personnages très attachants. Le style d’écriture m’a énormément plu et est vraiment accessible pour tous les niveaux de lecture. Le message mérite d’être entendu pour l’évolution de notre société.
Sonia Tilquin
et Laëtita L’Anthoën
Le traité des 7 lotus, d’Éric Boisset
Timothée a deux passions : les vieux bouquins et le yoga. Il tombe un jour sur le Traité des Sept Lotus, livre du yogi Jojoba qui détaille des postures réservées aux initiés. Ses efforts portant sur Lokutura, la position qui permet de visiter l’au-delà, il se concentre si fort qu’il est expulsé de son propre corps et devient invisible ! Il rencontre dans le monde des esprits le fantôme de Jojoba, condamné à brûler ses livres (dont l’exemplaire de Timothée), pour rompre le charme de ces positions interdites. Mais alors pourquoi reste-t-il invisible ? Et où est passée sa clé USB avec la copie numérique du Traité des Sept Lotus ?
François Priour.
Décalées, engagées, drôles, parfois absurdes
Pascal Daniel expose ses œuvres au restaurant d’application du lycée hôtelier et de tourisme, Le Séquoia , du 2 septembre au 20 décembre.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis né en 1965 à Saint-Méenle-Grand. J’ai effectué mes études à la faculté d’arts plastiques de Rennes et je travaille en tant que professeur d’arts plastiques sur deux collèges. Hormis les arts plastiques, je m’intéresse à la musique, au cinéma et au sport.
Quelles sont vos sources d’inspiration ? Comment vos idées vous viennent-elles ?
Tout peut-être source d’inspiration : une image, un mot, un texte, l’actualité…
Les mots ou jeux de mots sont souvent à l’origine d’une trouvaille, ce qui m’intéresse, c’est l’interdépendance imaginée entre la référence, le dessin, le mot et même la phonétique.
C’est assez difficile d’expliquer comment les idées viennent. Il faut être réceptif et se questionner.
Quelles techniques utilisez-vous pour la réalisation de vos œuvres ?
Je commence par réaliser un croquis d’après une image ou une photo que j’ai prise, ensuite je dessine au crayon gris très fin et je repasse au feutre. Pour la couleur, c’est du Promarker. Il m’arrive aussi de peindre à l’acrylique et de réaliser des assemblages d’objets. Quelle que soit la technique ou le support, je suis toujours dans la même démarche de dialogue, d’association, de double sens et d’interdépendance.
Pour vous, que représente cette exposition au restaurant Le Séquoia ? Qu’entendez-vous susciter chez le public ?
Je me suis remis à produire depuis peu de temps, et cette exposition au restaurant Le Séquoia me permet de montrer mon travail. Les visiteurs réagissent en fonction de leur propre sensibilité et c’est très intéressant d’entendre les différentes réactions.
L’œuvre d’art témoigne-t-elle nécessairement d’un positionnement de l’artiste par rapport à la société ?
Les artistes ne sont pas des êtres inaccessibles, hors du monde, la plupart sont bien ancrés dans la réalité et nous offrent leur propre vision de la société, de ses excès, de ses injustices, de sa fragilité.
Rédaction du Keloù.
Sixième Sens
Sixième Sens est un film réalisé par M. Night Shyamalan et mettant en scène Bruce Willis et le jeune Haley Joel Osment. Il raconte l’histoire d’un psychologue pour enfants, le Docteur Malcolm Crowe, qui tente tout pour aider son patient, voulant se rattraper pour une erreur de son passé. Mais l’enfant en question nommé Cole Sear révèle avoir en réalité la capacité de voir les morts… C’est un film captivant et émouvant. Vous pouvez être sûrs que lorsque vous l’aurez vu une fois, vous serez obligés de le revoir. Pour ceux qui aiment le suspens et les émotions, vous ne serez pas déçu !
Manon Rollet, rédactrice Keloù.
Écrire pour le cinéma
À partir d’octobre, les deux groupes « Art-visuel » ont entamé un atelier scénario, supervisé par M. Millet. Nous avons, pendant cinq séances, étudié la structure d’écriture d’un scénario. Celle-ci se divisent en trois parties, entrecoupées de moments clés :
- acte 1 : la présentation du protagoniste et l’univers l’entourant, suit élément perturbateur : élément faisant rupture avec le quotidien du protagoniste, lui donnant un objectif à accomplir ;
- acte 2 : les péripéties vécues par le protagoniste jusqu’au climax du fil suivi de l’élément de résolution : élément mettant fin aux péripéties du protagoniste ;
- acte 3 : la résolution finale, présentant les changements amenés par les deux actes et l’avenir du ou des protagonistes.
Nous avons effectué des exercices ayant pour but de nous initier à l'écriture d’un scénario. Un scénario de film ne s’écrie pas comme un roman, il faut décrire les plans de caméra et les différents mouvements du protagoniste afin de bien différencier les différentes scènes. Nous avons entamé l’écriture de scénarios sur des thèmes libres comme imposés afin de faire la différence entre un plan, une séquence et une scène.
Amalvin Mallepeyre-Huet.
Le Joker fait son cinéma
« Quel est le meilleur Joker ? » Voilà une question que j’ai souvent vu tourner dans les médias depuis la sortie du film Joker de Todd Philips. Aussi revenons sur les différents Jokers qui se sont succédés sur grand écran.
Le premier apparaît dans le premier film dédié au super-héros en 1966, Batman : The movie de Leslie H. Martinson. Le Joker se retrouve au côté des autres antagonistes majeurs tels que le Sphinx, le Pinguouin et Catwoman, et reste très clownesque et plus drôle qu’effrayant.
Le second Joker a été incarné par Jack Nicholson dans le Batman de Tim Burton (1989). L’interprétation de Nicholson est excellente et on nous propose un Joker calculateur et vindicatif qui garde cependant un côté drôle qui atténue le côté sombre du personnage.
Le troisième Joker est celui qui a le plus marqué les mémoires en même temps que la trilogie dans laquelle il apparaît. Le Dark Knight de C. Nolan débute en 2005 et est une rupture majeure avec les films de super-héros classiques. Plus sombre, Nolan souhaitait livrer un héros réaliste et y parvient très bien. Le Joker apparaît dans le second opus (2008), interprété par le regretté Heath Ledger. Le personnage est à l’image de la trilogie, sombre et calculateur. Nihiliste, il fait tout pour instaurer le chaos dans la ville pour son simple plaisir. Le personnage est iconique car il ne possède aucun background identifiable. Il change son histoire à chaque fois qu’il la raconte et ne nous permet pas de déméler le vrai du faux.
La quatrième apparition relève plus du caméo que d’une vraie présence : le Joker de Suicide Squad de David Ayer (2016) n’apparait qu’une dizaine de minutes dans tout le film. Dès lors, difficile de juger de l’interprétation ou des qualités du personnage.
La dernière proposition est celle de Joaquin Phoenix dans le film Joker sortit voici quelques semaines. La notion de super-vilain est ici quasi anecdotique, le film étant très terre-à-terre et plus que réaliste. On suit le parcours d’Arthur Fleck qui sombre peu à peu dans la folie en même temps que la ville sombre elle-même dans l’anarchie. Le film est excellent et J. Phoenix livre une interprétation magistrale qui devrait lui valoir un bel oscar lors de la prochaine cérémonie.
Pour en revenir à la question du début, elle n’a, à mon sens, aucune raison d’exister. Chaque Joker a été une proposition des scénaristes et réalisateurs. La vraie question à se poser serait plutôt « Quelle interprétation du Joker vous plaît le plus ? »
Laure Quillivic.
Opération Cambodge : des élèves motivés !
En novembre 2018, une association faisant participer les lycéens s’est créée dans l'établissement. Terr'Amiki comprend trois commissions : une qui a comme projet d’aider une école en Équateur, une deuxième qui a pour but d’aider une autre école au Cambodge, et une dernière qui voudrait réaliser un échange culturel avec des élèves du Sénégal. Les élèves de la commission pour le Cambodge ont déjà commencé leurs actions. L’année dernière, ils ont notamment organisé un dîner solidaire avec l’aide du lycée hôtelier. Ce dîner a bien fonctionné et ils ont déjà pu commencer à réunir de l’argent pour l’école.
Le projet final serait de partir là-bas pour réaliser un voyage humanitaire. Pour les aider à financer ce voyage, ils organisent d’autres actions comme des ventes de gâteaux, des emballages cadeaux, une vente de foulards... Concrètement, ils sont en contact avec une association sur place, qui pourrait les loger et leur conseiller quelles actions entreprendre, il faudrait par exemple repeindre les murs de l’école pour apporter de la gaieté aux élèves sur place. En plus de l’humanitaire, ce voyage sera aussi culturel, les élèves français sont donc en lien avec la primaire Saint-Joseph-Bossuet pour montrer aux élèves cambodgiens comment se déroule la scolarité en France. Ils pourront aussi tourner une vidéo qui sera montrée aux enfants de l’école primaire. Toute cette action est encadrée par des enseignants du lycée qui sont autant motivés que les élèves.
Rémi Huguenot
Le Lycée devient club Unesco
Le Lycée Saint Joseph-Bossuet est très heureux d’avoir obtenu cette année l’affiliation à la Fédération Française des Clubs pour l’UNESCO (FFCU). Cela signifie pour lui le respect de la charte des clubs en particulier la promotion de valeurs qui sont au coeur de la création de l’Unesco : l’éducation à une culture de la paix, la mise en place de projets de solidarité, des actions qui combattent toutes formes de discrimination et de racisme et enfin une réflexion urgente sur les questions environnementales.
Cela explique l’apparition du logo FFCU sur le portail Internet de l’établissement ainsi que sur toutes ses communications.
Diverses actions ont été mises en place par l’association Terr’Amiki respectueuse de la charte comme le projet d’échange culturel au Sénégal, l’action éducative et humanitaire au Cambodge et en Equateur.
Toutes ces actions cherchent à développer une culture mondiale de la justice et du droit pour rendre le monde meilleur.
Nathalie Verdier et Eric Lemaitre.
S’investir pour une école de Quito
Le 1er avril 2020, 20 élèves de l’association Terr'Amiki vont s’envoler pour Quito, capitale de l’Équateur. Ces élèves auront pour mission d’apporter une aide humaine et matérielle à l’école Primavera. Cette dernière, située dans le quartier défavorisé du Condado, permet la scolarisation des enfants des bidonvilles qui l’environnent. Construite en 2001 par l’association Terre d’Union, elle accueille des enfants de la maternelle à la classe de 6e intégrée aux écoles primaires en Équateur.
Depuis trois ans, les lycéens de St Joseph-Bossuet se sont engagés à aider cette école et les enfants défavorisés qu’elle accueille. Il y a deux ans, les actions menées par les élèves ont permis la réfection d’une classe de maternelle (sol, murs et plafond). La somme récoltée l'an passé va permettre d’offrir un petit déjeuner quotidien aux enfants de maternelle (lait, pain et fruits).
Les actions pour récolter des fonds pour l’école vont se poursuivre tout au long de cette nouvelle année avec plusieurs opérations : galette des rois au mois de janvier (1,5 € la part et la personne qui tombe sur la fève remporte un pot de pâte à tartiner), le marché de Noël solidaire qui aura lieu le mardi 17 décembre entre 12 h et 13 h 30 au collège ou encore le repas solidaire.
Afin de préparer le marché de Noël solidaire, des ateliers de bricolage sont mis en place les mercredis après-midi à partir de 13 h 30 au lycée. Élèves, professeurs, personnels et même parents peuvent venir bricoler et donner une seconde vie à des cahiers, classeurs, pots en verre… qui seront vendus au profit de l’association Terr'Amiki en décembre prochain.
Pour aller plus loin, l’établissement a proposé un voyage humanitaire et culturel à Quito afin que les élèves puissent agir plus directement. En plus d’apporter une aide humanitaire, ils auront également à charge de présenter la vie dans une école primaire française. En effet, en collaboration avec l’école primaire Jeanne d’Arc, les élèves vont filmer, choisir des dessins et des chansons avec les élèves qu’ils présenteront à leurs homologues équatoriens. Inversement, sur place, ils filmeront le quotidien des élèves de l’école Primavera, apprendront chansons et poésie en espagnol et quechua, langue indigène encore largement parlée par une partie de la population, jeux qu’ils devront transmettre, à leur retour, aux élèves de Jeanne d’Arc.
Le projet de Quito conjugue à la fois le voyage humanitaire mais favorise aussi l’ouverture sur les autres et l’échange culturel.
Rédaction du Keloù.
L’antispécisme, une réforme de la pensée ?
L’antispécisme est un courant de pensée philosophique et moral, qui dénonce la revendication d’une hiérarchie entre les espèces qui placerait l’homme en position de supériorité.
Ce mouvement philosophique, qui dénonce notre société anthropocentrique, est comparé par certains à une nouvelle forme d’humanisme semblable à une réforme de la pensée comme le monde en a connu au 16e siècle avec l’humanisme dont Montaigne est une figure. Apparue dans les années 70, elle a été introduite par le psychologue britannique Richard Ryder. Plus récemment en 2016, la sortie du livre antispéciste du journaliste Aymeric Caron fait réagir les activistes extrémistes de la cause animale qui dégradent des magasins qui pour eux vendent des « cadavres ».
Cette révolution philosophique actuelle, crée énormément de débats dans le monde politique et social de notre société.
Cette idéologie demanderait à supprimer les différentes formes de discrimination envers les animaux, comme une valeur de justice.
Il s’agirait de s’ouvrir davantage et de réduire simplement notre empreinte négative sur la terre. Pour les tenants de l'antispécisme, il faut abolir cette discrimination, au même titre que le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie et bien d’autres encore qui perdurent encore.
L’anthoën Laëtitia, rédactrice Keloù.
La réalité de l’accueil de réfugiés
Clio SIMON est venue présenter son documentaire Is it a true story telling ? aux élèves de Terminale générale, technologique et CAP, le mercredi 6 novembre.
La jeune réalisatrice est diplômée du Fresnoy – Studio national des arts contemporains, un établissement de formation, de production et de diffusion artistiques, audiovisuelles et numériques. Elle travaille en collaboration avec le Fresnoy, l’Ircam Centre Pompidou et Heure Exquise !
Sa démarche s’inscrit dans la sphère de la création contemporaine. Son œuvre est multiple avec entre autres des installations vidéo (Diable écoute, 2015 ; Le Bruissement de la parole, 2013), des films (Camanchaca, 2014), ou des performances (Valores, 2011 ; À l’origine de la parole – Le Cri, 2015).
Récompensé au Festival International du Documentaire Émergent, le film Is it a true story telling ? a été sélectionné par le Festival International de Films de Femmes de Créteil. Reposant sur des entretiens et des enquêtes sociologiques menés auprès de personnes rattachées aux services de l’immigration et de l’asile, le documentaire nous interpelle sur la crise de l’accueil des réfugiés en France.
Après la diffusion son documentaire et en compagnie de Collette David d’Amnesty inter, Clio SIMON a échangé avec les lycéennes et les lycéens sur la thématique de l’immigration.
Rédaction Keloù.
Le climat en deux temps
Le réchauffement climatique qu’est-ce que c’est ? Selon des scientifiques le réchauffement climatique est une hausse des températures, la fonte des glaciers, une augmentation du niveau des mers. En 1896, une première prise de conscience a lieu grâce à un scientifique, Svante August, qui constate que les hommes sont responsables de la répartition du dioxyde de carbone dans le monde à cause des usines industrielles. 1958, on s’aperçoit vite que les gaz à effet de serre se répartissent uniformément dans l’atmosphère. 1972, un mot d'ordre commence à s'imposer, je pense que vous la connaissez : « Penser global, agir local ». Cela veut dire que nous avons qu’une seule Terre et que nous devons en prendre soin. 2014, on nous rapporte que la température a augmenté de quatre degrés par rapport à la période préindustrielle. L’homme fait vraiment n’importe quoi ! Il s’amuse beaucoup !
Et vous est-ce que ça vous amuse ? Ensuite, Greta Thunberg une jeune suédoise engagée pour le climat a fait une vidéo que je vous conseille de regarder elle parle d’une extinction de masse. Le titre de cette vidéo : « Ce n’est pas un exercice ». Pour en finir, Greta Thunberg porte plainte contre cinq pays. Que pensez-vous maintenant du climat ?
Sonia Tilquin, rédactrice Keloù.
CDI : travaux en cours
Les entrants en 6e ont tous eu, depuis la rentrée, cette question en tête : où se trouve le CDI du collège ? Réponse : dans le bâtiment D, au rez-de-chaussée, en face de la salle de technologie. Mais on ne peut pas y aller : le CDI est fermé pour travaux !
Les professeurs-documentalistes font l’expérience du nomadisme : traversant la cour du collège ou la rue de la Bienfaisance avec une petite valise bleue… dans les couloirs ou grimpant les escaliers du lycée.
De classe en classe de 6e, il s’agit de présenter le CDI et ses ressources puis de signaler les deux sites clés pour les collégiens : le catalogue en ligne (portail PMB) pour la recherche documentaire et le blog du CDI. Les liens sont visibles dans l’onglet ENT sur le site de l’établissement : http://saintjosephlannion.basecdi.fr/college/opac_css/index.php, http://cdistjolannion.blogspot.com/
Plusieurs activités sont mises en place : lectures cursives autour du prix Gwalarn junior en 6e, prix des Incorruptibles en 6e SEGPA, séances de lectures en groupes classes, club lecture. Enfin, la grainothèque sortie de terre l’an dernier, poursuit sa pousse : l’appel aux dons de graines est toujours d’actualité !
Au CDI du lycée, l’accueil bienveillant Mme Verdier et M. Lemaître nous permet d’effectuer notre travail en ligne dans un cadre agréable.
Les professeurs-documentalistes élargissent le champ des rencontres avec l’ensemble de la communauté éducative.Marie-Jeanne Ales
et François Priour.
Remise des diplômes à la salle des Ursulines
C’est avec solennité que les lauréats des examens de l’année scolaire 2018-2019 se sont vu remettre leur diplôme ce vendredi 4 octobre.
Le caractère officiel de la cérémonie n’a pas exclu une sincère convivialité des jeunes diplômés entre eux pour des retrouvailles, mais aussi avec l’équipe enseignante de collège et lycée Saint-Joseph-Bossuet.
La remise des diplômes s’est déroulée en présence des familles dans la salle des Ursulines où elles ont pu partager leurs émotions autour d’un verre. Nous renouvelons nos félicitations aux 429 jeunes diplômés (CFG, DNB, CAP, Bac, BTS) et saluons les résultats très satisfaisants de la promotion 2018-2019.
Rédaction du Keloù.
Réforme du lycée, tous concernés
L’Éducation nationale, nous dit que « Le nouveau baccalauréat 2021 redonne au baccalauréat son sens et son utilité avec un examen remusclé et un lycée plus simple, plus à l’écoute des aspirations des lycéens, pour leur donner les moyens de se projeter vers la réussite dans l’enseignement supérieur. » Or, cet avis n’est pas forcément partagé par tout le monde et beaucoup de questions se font jour chez le corps enseignant comme chez les élèves et les parents. Ce nouveau baccalauréat consiste à envisager des « spécialités » plutôt que des séries comme auparavant. Certains peuvent trouver cela plus ouvert et d’autres au contraire plus compliqué.
Les élèves de première générale sont les principaux concernés. Manon, élève en 1ère, nous confie ses incertitudes par rapport au grand oral, sur lequel, selon elle, nous sommes mal renseignés. « Le barème est assez impressionnant » ajoute Romane, élève de 1ère. Manon enchérit tout de même en nous disant que selon elle l’examen du baccalauréat, se composant d’épreuve type examen, donne une chance de se tromper, et laisse une marge d’erreur. Elle rajoute que cependant les options n’ont plus forcément d’intérêt au niveau du baccalauréat et que cela est dommage. Nous avons aussi pu interroger des élèves de seconde, qui eux ont connu en partie la réforme du collège et sont donc plus préparés aux changements engendrés par ce baccalauréat 2021. Cette réforme les interpelle : Sonia, partage avec nous que cette réforme apporte, pour elle, un gain de maturité important. « Il y a déjà un grand fossé entre le lycée et le collège en soi, mais les objectifs fixés, nous donnent envie de travailler pour réussir. » Laëtitia, elle aussi élève en seconde, nous fait réfléchir quant à un problème par rapport à la réforme. En effet, les différents lycées sont inégaux en spécialités, ce qui empêche donc certains élèves de faire ce qu’ils veulent.
Mais les élèves ne sont pas les seuls a se poser des questions, les parents d’élèves eux aussi s’en posent. La question des mathématiques dans le tronc commun de première, par exemple, interroge fortement certains parents, considérant compliquées les réorientations et les bifurcations sans mathématiques, malgré la présence d’un enseignement de spécialité. Nous avons finalement demandé à Monsieur LEMAITRE, professeur de philosophie et enseignant la spécialité « Humanités, littérature et philosophie » de nous donner ses impressions quant à la réforme et à son enseignement de spécialité. « L’enseignement Humanités, littérature et philosophie est une véritable chance à saisir » nous dit-il.
Maïlis Meurou, rédactrice Keloù.
Créer un esprit d'équipe
Début septembre, les nouveaux élèves de seconde du lycée d’enseignement général et du lycée hôtelier et de tourisme ont pu faire plus ample connaissance lors de journées d'intégration organisées à Perros-Guirec. À cette occasion, professeurs et élèves ont participé à différentes activités afin de préparer au mieux cette nouvelle année scolaire. L’objectif est de permettre à chacun d’échanger, de communiquer pour créer un esprit de camaraderie et éviter l’isolement. L’objectif est atteint comme en attestent les propos recueillis auprès d’un lycéen : « Cette journée a permis à la classe de se découvrir et d’apprendre à se connaître hors du lycée. C’est un bon concept, car nous ne sommes plus des inconnus, mais de vrais camarades de classe. »
Rédaction du Keloù.
Huit lycéennes à Lourdes
Alors que les lycéens faisaient leur rentrée, huit autres s’engageaient auprès de l’Hospitalité Diocésaine pour aider les malades et handicapés à vivre leur pèlerinage à Lourdes. Ils faisaient partie des 90 jeunes des établissements catholiques des Côtes d’Armor venus accompagner des personnes à mobilité réduite ou affaiblies par la maladie. Ils pouvaient aussi compter sur le soutien moral et physique des quatre cents hospitaliers adultes ravis du dynamisme et de la disponibilité des jeunes.
Il suffit d’écouter leur ressenti à la fin du pèlerinage :
“Ce fut une expérience formidable de pouvoir aider des gens et de savoir que, nous les jeunes, nous sommes pris au sérieux ", dit Anne.“Je connaissais Lourdes car je suis allée au “Pélé Ado” mais là j’étais vraiment au service des autres et j’en étais fière,” complète Héléna.
“Je suis croyante mais là-bas (à Lourdes) j’ai vu que ma foi est petite par rapport à celle des pèlerins malades et ça m’a fait réfléchir”, dit Lila.
“Au début, j’avais peur d’aller vers les gens en fauteuil mais finalement, ce sont eux qui sont venus me demander de l’aide et j’en ai pleuré d’émotion,” ajoute Eléonore.
“Les hospitaliers souriaient tout le temps et nous parlaient comme à des adultes. Je n’étais pas habitué”, dit Thomas.
“Mon regard sur les handicapés a changé depuis cette expérience d’hospitalière et j’oserai maintenant regarder en face un handicapé au lieu de tourner les yeux ”, conclut Angélique.
Un vent nouveau au pays du soleil levant
La proclamation de l’accession au trône du nouvel empereur du Japon s’est déroulée le mardi 22 octobre au cours d’une cérémonie. L’arrivée de Naruhito sur le trône du Chrysanthème a été officiellement annoncée en costume de cour traditionnel. Cette cérémonie traditionnelle est ancrée dans les croyances shinto.
La culture japonaise est assez vaste. Aujourd’hui, elle comprend évidemment le côté traditionnel et le côté moderne. Le côté traditionnel, comprend les arts martiaux japonais comme l’aïkido, le judo, le kyudo, le karaté et le kendo. Il y a également les arts traditionnels : l’Ikebana,l’art de l’arrangement floral ; la cérémonie du thé ou Cha No Yu ; les estampes japonaises ou ukiyo-e, art japonais considéré comme un secteur de la peinture japonaise ; les jardins japonais ; les geishas.
Ambassadrices de l’art et du raffinement japonais, les geishas sont des femmes et artistes talentueuses dont le métier est de divertir et d’animer avec élégance de prestigieuses réceptions. À la fois danseuse, chanteuse, joueuse de shamisen (instrument de musique traditionnel japonais), spécialiste de l’art floral et de la cérémonie du thé, la geisha incarne également l’élégance et le raffinement. La geisha loge sein d’une okiya à l’organisation rigide et quasi militaire.
La culture otaku a une grande place dans la culture japonaise au sein de l’univers du manga. En effet, au japon, les personnes passionnées de l’univers manga sont appelées « Otaku ». Selon les croyances populaires au cœur de la société japonaise, ils sont toujours au courant de tous les évènements en rapport avec cet univers. Tout comme les geeks, les otaku, possèdent un grand nombre de produits dérivés, comme par exemples, des figurines des personnages, ou encore cosplay. Les personnes qui ne vivent pas dans la société nipponne, mais à des milliers de kilomètres de l’archipel, qui sont passionnés de manga, figurines, cosplay…, se voient aussi appelés Otaku.
Signe d’un vent nouveau au Japon, en mai dernier, l’impératrice Masako a bousculé les traditions en prenant la parole avant son époux, l’empereur Naruhito. Le nouveau couple impérial s’inscrit ainsi dans un Japon où cohabitent tradition modernité.
Jenna Rava, rédactrice Keloù.