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N° 37 - Mars 2020 | http://www.saintjosephlannion.fr/ | 22LSJB |
Clair-obscur
En s'inspirant de la peinture du Caravage, François RIO met en lumière le côté obscur de notre société.
Le Séquoia accueille une exposition photographique consacrée aux œuvres de François Rio. Aujourd’hui en retraite et après une carrière dans l’informatique et le marketing, ce passionné de peinture et de photographie allie ces deux domaines des arts dans une production singulière qui revisite les peintures du Caravage.
Le photographe s’inspire du clair-obscur du maître italien et questionne à travers son œuvre le rapport de l’homme à une société en perpétuel mouvement : dans sa part d’ombre et de lumière. François Rio reprend la composition et l'éclairage des toiles du peinture mais y intègre des éléments contemporains. La réalisation des photographies repose sur un travail collectif avec les modèles mais également avec l'assistance de Thomas Bourreau pour l'éclairage, de Julien Lefevre pour la mise en scène et de Gregory Louis pour les costumes.
Le Séquoia, restaurant d’application du lycée hôtelier et de tourisme, vous accueille pour découvrir l'exposition mais aussi pour le déjeuner du lundi au vendredi, ainsi que pour les dîners les lundis, mardis et jeudis.
Sur réservation auprès de Madame Martine Turpin,
au 02 96 46 26 00.
Soirée des partenaires
Mardi 4 février, l’établissement organisait la soirée des partenaires au restaurant d’application du lycée hôtelier et de tourisme, Le Séquoia.
Fort d’un réseau de partenaires, notre établissement invite chaque année les chefs d’entreprise et les responsables d’organismes qui ont fait le choix de nous soutenir. La soirée est une occasion de mettre en valeur les actions, les réussites, les projets réalisés grâce au soutien de nos partenaires.
Cet événement a offert une nouvelle opportunité de souligner les atouts du partenariat école-entreprise dans le développement du tissu économique local. Nous remercions une nouvelle fois l’ensemble de ces partenaires pour leur engagement à nos côtés dans la réussite de nos élèves.
Les invités ont partagé un moment convivial autour d’un buffet proposé par les élèves du lycée hôtelier et de tourisme.
Rédaction du Keloù.
Une nouvelle filière artistique au collège !
Grande nouvelle dans notre établissement Saint-Joseph-Bossuet : une école maîtrisienne va ouvrir ses portes à la rentrée de septembre 2020 !
Qu’est-ce qu’une école maîtrisienne ? C’est une filière qui propose aux collégiens de vivre leur scolarité tout en s’adonnant à la pratique régulière et au plaisir du chant choral ! Ces élèves forment ainsi un groupe, un ensemble vocal, soudé et réuni autour d’un goût commun pour le chant et la musique, que l’on appelle maîtrise (comme on en trouve partout en France), et qui, au-delà de se retrouver pour chanter sur temps scolaire, donne des concerts, participe à des spectacles musicaux, enregistre des disques, rencontre des artistes renommés…
Et, concrètement, que fait-on à la maîtrise ? A partir de septembre 2020, les élèves de 6e et 5e désirant s’inscrire à la maîtrise bénéficieront de 4h hebdomadaires consacrées à cette pratique : des séances de chant choral autour d’un répertoire extrêmement varié (pop anglaise et américaine, musique folklorique, répertoire classique et sacré, gospel et negro-spiritual, variété, musique de film…), des cours de culture musicale et des séances de technique vocale et d’initiation aux Arts de la scène (théâtre, opéra…). En plus de cela, de très beaux projets jalonnent l’année des élèves maîtrisiens : des concerts dans des lieux prestigieux, des tournées de concerts : des moments de groupe forts dans leurs vies d’adolescents !
Aucun savoir musical n’est attendu pour s’inscrire à la Maîtrise : seuls comptent l’envie de se faire des amis, de découvrir, ainsi que le plaisir de chanter !
Chant choral à Saint-Joseph-Bossuet : est-ce vraiment si nouveau que cela ? En effet, cela fait maintenant près de 90 ans que le chant choral et la musique sont l’un des fers de lance de notre établissement ! Ce bel ensemble de jeunes chanteurs est aujourd’hui connu sous le nom de Manécanterie : la Manécanterie des Petits Chanteurs de Lannion (tel est son nom) a déjà acquis une très belle réputation en Bretagne et au-delà puisqu’elle s’inscrit dans la lignée des plus beaux chœurs d’enfants de France. Elle deviendra Maîtrise à partir de septembre 2020 !
Manécanterie, Maîtrise : deux mots pour une seule idée : le plaisir de chanter !
Rédaction du Keloù.
Violette Hurlevent et le Jardin Sauvage
Violette fuit sa maison pour oublier ses soucis et surtout son père, violent. En traversant la fenêtre, comme Alice traversait un miroir, elle pénètre dans un jardin où les arbres se déplacent, où les animaux parlent. Elle devient la protectrice d’un jardin mystérieux et en danger. Pour résister, elle doit trouver des alliés, des objets aux pouvoirs mystérieux. Son chien Pavel lui sera d’une aide précieuse. 438 pages, c’est beaucoup, mais le livre est composé de chapitres courts et tellement prenants ! À travers les noms des animaux, Paul Martin glisse de belles références à des auteurs connus ! Les dessins à la plume de Jean-Baptiste Bourgeois accompagnent avec bonheur ce récit fantastique.
La Faucheuse
Dans un monde où l’homme a dominé la maladie et la douleur, où la seule façon de mourir est d’être glané par l’ordre des Faucheurs et où la planète est dirigée par l’intelligence artificielle Thunderhead, Citra et Rowan, deux adolescents, sont destinés à devenir Faucheurs malgré leur réticence. Dans cette trilogie de Neal Shusterman, La Faucheuse est une dystopie prenante, dessinant des personnages très différents les uns des autres, agissant dans un monde de plus en plus sombre où chacun aura son rôle pour démonter les obscures manipulations d’un certain Faucheur. Déjà best-sellers aux États-Unis, les romans sont en cours d’adaptation par le studio Universal.
Manon Rollet.
Hunger Games
La série des films Hunger Games est une adaptation des romans de Suzanne Collins. Ils sont interprétés par deux acteurs incroyables : Jenifer Lawrence et Josh Hutcherson.
Cette saga est géniale. On ressent le sentiment de justice parce que ce film dénonce les abus de pouvoir du capitole qui laisse la population mourir de faim. Il y a douze districts dans le pays de Panem.
Ce qui est affreux c’est le jeu des Hunger Games pendant la moisson où chaque année une fille et un garçon sont choisis pour s’entretuer dans une arène ; celui qui survit de la faim et de la soif gagne le droit d’être riche et pour cela Katniss et Peeta vont tout bousculer !
Sonia Tilquin.
Populaire
Populaire est une comédie réalisée par Régis Roinsard. En 1958, Rose Pamphyle, alors promise à un mariage ne lui convenant pas, décide de fuir son père pour devenir secrétaire. Elle postule à Lisieux chez Louis Echard, assureur. Louis découvre alors quelque chose d’incroyable : Rose possède une vitesse de frappe sur une machine à écrire incroyable. Ce don le décide à l’engager et à l’inscrire dans un concours régional de vitesse dactylographique.
Je vous conseille de regarder cette comédie : on a là une histoire assez originale nous faisant entrer dans le monde de la compétition via un objet assez loufoque comme la machine à écrire.
Cloud Atlas
Pour tous les fans de science-fiction, voici un chef d’œuvre dans le genre : Cloud Atlas. Adapté du roman Cartographie des nuages de David Mitchell, par les célèbres Wachowski et Tom Tykwer, ce film relate les aventures de six personnages de nationalités et époques différentes. Alternant d’un point de vue à un autre, nous découvrons leur histoire propre à chacun, qui sont en réalité reliées entre elles. Mêlant la science-fiction à l’intrigue policière en passant par la romance, l’évasion est garantie, renforcée par des effets spéciaux qui vous laisseront sans voix. Ce film transposé avec brio, est un incontournable du cinéma !
Théophane de Coattarel.
Le début d’une longue aventure !
A partir du 13 janvier, les élèves de terminale littéraire ainsi que deux professeurs du lycée Eric Lemaître et Nathalie Verdier, ont vécu quelques jours en immersion dans des familles sénégalaises. Au programme : soleil, paysages paradisiaques, découverte d’une autre culture : la culture africaine. Il s’agissait en fait de faire de la philosophie de terrain, de mettre en place un échange culturel à égalité de valeurs entre trois établissements et de faire réfléchir ensemble les jeunes Bretons et les jeunes Sénégalais sur la thématique des discriminations.
Ainsi, les lycéens ont partagé le quotidien de leurs correspondants tant dans un lycée dakarois que dans un lycée de Casamance à Ziguinchor. Le Cour Sainte Marie de Hann, est un grand lycée international, il a été le premier établissement scolaire à recevoir le prix Unesco de l’éducation pour la paix, le second est de taille plus modeste. Tous deux sont des établissements d’excellence où ont été formé bon nombre de personnes qui se distinguent aujourd’hui dans la vie économique et politique sénégalaise À travers ces deux expériences, nos jeunes Bretons ont pu également échanger sur leur vie respective, leurs cours, le fonctionnement de leur lycée et réfléchir sur leurs conditions de vie en tant qu’Européens. « Les deux familles à Dakar et à Ziguinchor ont été très généreuses, on a eu un accueil très chaleureux » apprécie Bastien. « Ce sont vraiment de belles personnes " se souvient Tania. "J’espère qu’on pourra leur rendre la pareille très bientôt » finit par compléter Mélanie.
Les élèves ont participé à beaucoup d’activités. Ils ont visité l’île de Gorée, l’île aux esclaves, un orphelinat, un village matriarcal, ont eu une audience avec un roi, visité le musée des civilisations noires et ont découvert de nombreux lieux magnifiques. Ils ont aussi rencontré de belles personnes, comme Paul-Alain, l’accompagnateur sénégalais qui les ont pilotés durant tout leur voyage.
Pour tous, ce fut un réel choc culturel de découvrir une autre philosophie de vie, un autre train de vie, plus calme que dans les pays occidentaux où la temporalité est différente. Nos jeunes voyageurs en herbe sont unanimes pour dire que ce fut un voyage « très enrichissant ». « Nous encourageons les futurs élèves à aller découvrir le Sénégal car c’est unique dans une vie ! » concluent-ils.
Bastien Le Gonidec.
L’apprentissage : une autre voie
Depuis septembre 2018, l’établissement accueille une Unité de Formation par Apprentissage (UFA) qui est rattachée au Centre de Formation par Apprentissage de l’Enseignement Catholique de Bretagne (CFA-ECB). Nous y proposons une formation en bac pro cuisine à partir de la classe de 1re professionnelle. Les apprentis qui s’y inscrivent ont déjà un an (après la classe de 2de bac pro cuisine) ou 2 ans (après un CAP cuisine) de formation en cuisine en y entrant.
La première mission pour ces jeunes : trouver un employeur intéressé par la formation des cuisiniers de demain. Nous les accompagnons parfois dans leurs recherches s’ils en ont besoin. Le deuxième challenge : sortir du système scolaire pour entrer dans la vie active et devenir salarié. Ce changement est radical et demande aux apprentis de la maturité, de l’autonomie et beaucoup d’énergie. La troisième défi : suivre les cours en alternance. Le programme du bac pro reste le même que pour les élèves du lycée Hôtelier en deux fois moins de temps. Cela demande donc un investissement personnel. De plus, entre le rythme du restaurant et celui du centre de formation, il n’est pas toujours facile de s’adapter.
Mais les résultats valent les efforts fournis : un diplôme équivalent aux élèves restés dans le système scolaire, une expérience riche très appréciée par leurs futurs employeurs et l’acquisition d’une maturité professionnelle et personnelle. « Quand tu veux faire de la cuisine, ça te permet de te projeter, d’être dans le milieu du travail", résume Margot, 1re bac pro.
Erell Baudouin.
Two months in England
I always wanted to go abroad and England was one of the countries I wanted to go to. I wanted to be in an English speaking country in order to learn the language for the next few years, which in my opinion the English language will be more than important in our profession if we want to travel or even have our restaurant abroad. I spent two months in England from September to October in a gourmet restaurant. Its name is Blue House. It has a French chef of Breton origin. It is located in the small bourgeois town named Bury St Edmunds. The city is 90 minutes drive from London, so I flew to Dinard and landed in London Stansted Then I took a taxi. I learned several things like the most important, which I think is the English language ; but also English gastronomy such as fish and chips, stew etc but also English culture.
Florian Bleas.
Rencontre culinaire
Durant le mois de décembre, les élèves de seconde bac professionnel du lycée hôtelier ont accueilli les élèves de petites et moyennes sections de l’école Jeanne d’Arc.
Une rencontre au sommet
Un moment de convivialité et de partage entre petits et grands, réunis sous un même objectif : la réalisation de cupcakes colorés.
Transmettre
Pour le professeur de cuisine, Mélanie Yssartel, c’est une réussite : « Faire venir des enfants de maternelle est très bénéfique pour nos élèves de seconde. En effet, ils apprennent à communiquer simplement face à un public jeune et transmettre des objectifs simples. Ils sont ainsi obligés de se responsabiliser et ne peuvent pas se cacher derrière leur tablier. Les élèves travaillaient en binôme et s’occupaient chacun de deux petits."
Dégustation
Après une heure de confection, les maternelles ont pu déguster leurs préparations autour des tables du restaurant d’application Le Séquoia.
Un beau moment
Un projet qui est reconduit depuis plusieurs années et qui perdurera au vu de sa réussite. Un beau moment de partage entre les élèves mais aussi les professeurs.
Lucie Paulino.
Tourisme : l'accueil des handicapés
Les étudiants de 2e année en BTS Tourisme ont participé à une journée de sensibilisation à l’accueil des personnes à besoins spécifiques le 7 janvier à Rennes, en lien avec les cours de Relation Client et d’Anglais.
L’objectif de cette journée était de découvrir les différents aménagements et services adaptés aux personnes en situation de handicap, mis en place par deux structures : Les Champs Libres et l’Hôtel Balthazar cinq étoiles.
Nous avons suivi une visite guidée des « Champs Libres » (espace culturel regroupant une bibliothèque, un espace des sciences et le musée de Bretagne). Notre guide, responsable accessibilité du site, étant elle-même atteinte d’une déficience visuelle, nous avons pu mieux mesurer l’importance des aménagements.
Pour terminer la journée, nous avons été accueillis par le directeur de l’hôtel le Balthazar. Nous avons, là aussi, visité les différents espaces aménagés comme une chambre PMR par exemple. L’échange avec les professionnels sur l’accueil des clients handicapés ou à besoins spécifiques a été très enrichissant.
Anaïs et Tilane,
BTS Tourisme 2e année.
Découverte du monde de l’hôtellerie
Les élèves de seconde S.T.H.R. visitent des entreprises du secteur pour explorer les différents aspects d'un monde professionnel.
Avec notre classe de seconde S.T.H.R. (Sciences et Technologies de l’Hôtellerie et de la Restauration) nous avons visité deux types d’établissements : une résidence hôtelière (Cerise) et un hôtel de chaîne internationale du groupe ACCOR (Ibis) à Lannion. Nous avons pu découvrir le fonctionnement d’un hôtel.
Le personnel des deux établissements nous a très bien accueillis. Nous avons posé plusieurs questions aux gérants afin de réaliser un compte-rendu. Pour cette visite, nous avons mis nos plus belles tenues car nous voulions faire bonne impression et montrer une meilleure image des lycéens.
La résidence Cerise est ouverte aux étudiants car elle loue des studios, des duplex à court terme contrairement à Ibis qui propose des chambres à la nuit, familiales, simples ou doubles avec ou sans petit déjeuner. Dans les deux établissements nous avons visité plusieurs types de chambres, la laverie, l’office pour la préparation des petits déjeuners, la salle de séminaire, le coin réception… L’hôtel Ibis accueille tous types de clients, la clientèle d’affaires (en semaine) la clientèle familiale (week-end et vacances), la clientèle loisirs… tandis que la résidence Cerise peut également accueillir des étudiants.
Ces visites nous ont apportéde nouvelles perspectives sur le monde hôtelier et de la restauration. « Avoir été sur le terrain nous a permis de connaître les avantages et les inconvénients des différents métiers du monde de l’hôtellerie » cite Tristan (élève de seconde S.T.H.R).
L’établissement qui nous a le plus intéressés reste l’hôtel Ibis car plus moderne dans la décoration et dans le développement de ses services même si le complexe Cerise est très chaleureux. Pour conclure ces visites ont été très instructives, très constructives et très pédagogiques.
La classe de seconde S.T.H.R.
Des grands et des petits
C'est une sortie à la fois ludique et intellectuelle que les étudiants de BTS1 ont proposé aux élèves de CE2 de l'école Jeanne d'Arc le 20 janvier dernier. Sous un soleil bienvenu, les élèves de Mmes LE BAIL et LE BACQUER ont eu l'occasion de découvrir en groupes de cinq ou six des sites historiques lannionnais, du Cloître des Ursulines à la Croix de Geoffroy de Pontblanc notamment, sans oublier les maisons à Colombages.
Les étudiants ont fait appel à leurs ressources créatives et professionnelles pour captiver les enfants. "Une situation réelle" comme la définit un étudiant, préparée en Atelier de professionnalisation avec leurs professeurs Mme PERILLOUX et M. ALLAIN.
Donatien et Margaux évoquent tous deux une "expérience enrichissante", surtout à cause du défi : réussir à entrer en interaction avec les enfants pour leur transmettre un savoir. Donatien explique : "C'est intéressant d'apprendre comment capter l'attention des petits".
De fait, la nécessité d'adapter le vocabulaire s'est vite imposée aux futurs professionnels du tourisme. Grâce à la mise en place d'un jeu, les étudiants ont réussi leur pari, décuplant leurs compétences pour encadrer les groupes où les enfants étaient parfois plus agités. Conquis par les explications de leurs aînés, les écoliers n'ont pas tardé à poser des questions.
Une galette de rois est venue récompenser les élèves après ce moment d'histoire, laissant les étudiants satisfaits d'avoir pu plaire et instruire leurs petits voisins.
Parcours LPO dans le parc
Depuis cet automne, l’établissement est labellisé refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux). Il existe de nombreux grands arbres dans le parc qui servent déjà d’habitat à différentes espèces. L’objectif est de créer un parcours qui permette l’écoute des chants, l’observation de la biodiversité et la sensibilisation au respect de la nature. Ce chemin permettra d’intégrer plusieurs projets et disciplines : la fabrication de nichoirs, le dénombrement des espèces, le cycle de vie des oiseaux, insectes, végétaux, etc. L’inauguration du parcours aura lieu le lundi 30 mars à 11 heures, en présence d’éco-délégués, de responsables locaux de la LPO et d’associations proches de l’établissement.
Les classes et professeurs qui souhaitent s’impliquer dans le projet sont les bienvenus et peuvent se faire connaître.
Françoise Guillas,
Marie Poppleton,
Sébastien Le Barillec.
Barrer la différence
Prendre une leçon de vie.
Gilles Le Druillennec est paimpolais de naissance. Né dans une ville portuaire, Gilles se passionne dès l’enfance pour la pratique de la voile, mais ce qui l’a marqué à la naissance est un manque d’oxygène. Au bout de quelques mois, les parents de Gilles observent des difficultés motrices chez leur enfant. Après une consultation chez un spécialiste, le diagnostique tombe : infirmité motrice cérébrale. Le jeune Paimpolais possède toutes ses facultés intellectuelles, mais les lésions au cerveau provoquent un handicap moteur. Très tôt, Gilles fait preuve d’une détermination sans faille. À part trois années dans un établissement spécialisé où il est aidé par des orthophonistes et des ergothérapeutes, il suit une scolarité classique, obtient un baccalauréat scientifique et fait des études supérieures en droit.
En marge de sa scolarité, Gilles se lance dans la pratique de la voile après avoir levé les appréhensions de ses parents, aidé en cela par le soutien du directeur du centre de voile de Paimpol. Dès sept ans, le jeune breton, très déterminé, s’adonne aux joies du nautisme. Avec la pratique de ce sport, son kinésithérapeute constate une amélioration de ses facultés motrices. La passion alliée à la détermination permet au skipper d’obtenir le brevet de moniteur et le certificat de directeur de centre nautique. Pour l'obtenir, Gilles devra pousser la porte du président de la République pour lever des réticences administratives. Il devient ainsi directeur du centre nautique Barrer la différence.
Comme il est parfois difficile de vivre de sa passion, Gilles occupe pendant une quinzaine d’années un emploi qui lui convient parfaitement car au contact des jeunes : chauffeur de car scolaire. Après l’obtention du permis voiture sans aucune adaptation particulière du véhicule, il passe son permis de conducteur de car. Gilles est venu à la rencontre des élèves de quatrième pour les sensibiliser sur le regard porté sur les handicapés. Il ne fait pas de doute qu’ils auront aussi pris une leçon de vie.
Le cinéma d’horreur
Le film d’horreur (ou d’épouvante), dont le but est de susciter la peur ou l’aversion chez les spectateurs, est l’un des genres les plus représentés au cinéma puisqu’extrêmement codifié, donc facilement réalisable.
Le genre de l’horreur est apparu pour la première fois au cinéma avec Le manoir du diable, film muet réalisé par Georges Méliès en 1896. Un bon nombre de films depuis toujours s’inspirent de personnages bien connus tel que les zombies dans La nuit des morts-vivants réalisé par George Romero. Ces films constituent le premier sous-genre de l’horreur qui évoquent des créatures effrayantes.
Le slasher est également une sous-catégorie mettant en scène un groupe de personnes qui se font éliminer une par une par un psychopathe jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un survivant. Parmi les films les plus notables on retrouve Halloween de Carpenter, Les griffes de la nuit de Craven ou Vendredi 13 de V. Miller.
D’autres sous-genres font leur apparition, notamment celui de l’occulte avec L’Exorciste ou encore les scénarios se déroulant dans l’espace comme dans la tétralogie Alien.
De plus, le croisement de l’horreur avec d’autres genres donne lieu à des situations déstabilisantes à l’instar de la saga Scream qui parodie le slasher en le mêlant à la comédie ou bien Dracula, une association de l’horreur et de la romance.
Aujourd’hui, le défi des réalisateurs est de réinventer le genre afin de nous surprendre par de nouvelles techniques inédites.
Théophane de Coattarel.
Le Salaire de la peur / The Sorcerer
Ces deux films sont l’adaptation du Salaire de la peur de George Arnaud paru en 1950 : l’une française (1953), l’autre américaine (1977). Perdus en Amérique du Sud, quatre hommes se lancent dans une course suicide, transporter un chargement de nitroglycérine à travers le continent, pour tenter de s’enfuir d’un village dont ils sont prisonniers. L’histoire et les critiques humaines restent les mêmes mais leurs exploitations sont différentes. D’abord, les quatre protagonistes se retrouvent dans ce village pour des raisons divergentes selon l’adaptation. Chez Friedkin, ils sont tous recherchés dans leur pays, c’est leur fuite qui les amène dans ce patelin, qui est d’ailleurs précisément situé, en Colombie. Or, chez Clouzot, nous ne savons pas les raisons précises de leur échouage dans ce village, jamais situé, ce qui renforce cette notion d’égarement. Aucune force ne vient les placer ici, si ce n’est le destin et les hasards de l’existence. De plus, dans un souci de rythme et grâce au contexte précis, Friedkin raccourcit la durée où nous voyons les personnages au village. Au contraire, dans Le Salaire de la peur, les protagonistes y restent longtemps, nous ressentons leur ennui et leur sensation de captivité, ce qui rend leur prise de risque d’autant plus compréhensible.
Les explosifs chargés, les héros partent vers leur destin, espérant, que, cachés dans l’ombre du hasard, la mort ne les apercevra pas. Ils vivent des péripéties et surmontent des épreuves qui, modernité oblige, sont très impressionnantes chez Friedkin. Notamment une scène sur un pont branlant, absente chez Clouzot, est brillante de tension. De plus, dans The Sorcerer, les décors et l’ambiance, très suintante, sont réussis, nous ressentons presque la lourdeur du climat de Colombie. En revanche, chez Clouzot, il y a une sorte de dualité dans l’un des binômes, absente chez Friedkin. Au début, l’un des deux a clairement l’ascendant sur le second, mais contre toute attente, sa confiance en soi va se déliter. Son compagnon, au contraire, va prendre du pouvoir à en devenir cruel. Une belle illustration de la vanité et de l’avidité humaine.
Enfin, les deux adaptations ont une fin similaire dans l’ironie du voyage mais elles sont exécutées différemment. Dans The Sorcerer, le seul survivant de la course meurt assassiné avant son départ du pays, par les hommes qu’il fuyait. En revanche dans Le Salaire de la peur, ce dernier survivant, meurt sur le chemin du retour, dans le même camion qui l’a amené à sa destination. Il succombe dans un accident, aveuglé par le bonheur d’être le seul à toucher la prime, comme pour nous dire que cette mission était, impossible physiquement, et surtout irréalisable humainement.
Julien Morvan.
Vive le théâtre !
Depuis le mois de janvier 16 élèves de 6e volontaires participent à un atelier d’expression scénique mené par Mme Roumiguière et Mme Vourch.
L'art de la scène
L’occasion pour ces amateurs de comédie de « travailler » l’expression orale, la maîtrise du corps sur une scène, l’improvisation…
Se libérer
C’est surtout l’occasion de laisser parler son corps, de libérer sa créativité, d’apprendre à se faire entendre, à gérer ses émotions : stress, rire, timidité.
Mode d'emploi
Comment ? Pas de texte à apprendre, pas de spectacle à préparer. Mais des exercices ciblés tels que des virelangues : « J’espère et j’exige d’exquises excuses »… des exercices de relaxation, de concentration, de visualisation, d’improvisation, d’articulation, de déplacements…autant d’occasions de larges fous rire partagés ! 5 séances d’une heure le vendredi midi. Et le tout en anglais et en français ! Témoignages de Léna, d’Inès, de Laure et des autres : « Le théâtre, c’est super ! », « Et ben maintenant j’aime l’anglais ! », « Faut pas avoir peur de venir, parce qu’on rigole bien ! ».
Deux ateliers sont proposés cette année, le deuxième se déroulera entre les vacances de février et celles de Pâques. Inscriptions au C.D.I pour les quelques places restantes !
Atelier d’expression scénique.
L'association des bretonnants
An 9 a viz genver a oa bet graet emvod-meur ar gevrevigezh Karter Jeneral Breizh. E-pad div eurvezh o deus eskemet ar skolidi war ar pezh a oa bet graet ar bloaz tremenet, ar raktresoù evit ar bloaz ha votet o deus evit ur burev nevez. Matthis Coupé a zo bet anvet da brezidant, Maxence Guegan da eilbrezidant, Lucien Simon a zo aet da deñzorer ha Caroline Allain da sekretour. Kalz a raktresoù a zo, evel kemer perzh er pred krampouezh aozet gant Dihun, hag er Redadeg, prenañ ur Monopoly e brezhoneg pe tee-shirtoù gant al logo KJB.
L'association KJB créée en 2017 est gérée par les élèves bilingues de la sixième à la terminale. Elle a pour but de mettre en avant la langue et la culture bretonne. Un foyerest mis à leur disposition au collège où ils peuvent se retrouver pendant leurs heures de permanence. Lors de cette assemblée générale des projets ont été votés comme l’achat de jeux en breton et la participation à la Redadeg.
Caroline Allain.
L’Australie, une terre brûlée
Nous entrons dans l'ère des méga-feux.
L’Australie, qui couvre la plus grande surface du continent océanique, est connu depuis des siècles pour abriter une très grande diversité d’espèces. Cette terre, si richement peuplée, est aujourd’hui menacée par d’énormes incendies ravageant une vaste partie de ce pays.
Cause et bilan
La cause de ces incendies ? Une sécheresse intense et des vents violents frappant l’Australie chaque année. Néanmoins, le réchauffement climatique intensifie cette chaleur, rendant les incendies habituels beaucoup plus violents. Ces feux de forêts intenses ont entraîné une importante perte au niveau de la biodiversité, ainsi que des problèmes de santé publique dus à la fumée. Nous pouvons faire un bilan de 28 morts (source : Ouest France), et indiquer une colossale perte de terres, avec 80 000 km de brousse, de zones boisées et de parcs nationaux qui ont été ravagés dans les incendies.
On parle maintenant de méga-feux du fait de l'intensité, de la durée, des conséquences et du caractère incontrôlable de ces incendies.
Catastrophe écologique
Le plus inquiétant reste tout de même que 1,5 milliards d’animaux de différentes espèces auraient également péri dans ces incendies. Nous pouvons parler d’une catastrophe écologique immense. En effet, cette évolution des feux de forêts en Australie est inquiétante et relève d’un problème planétaire.
De nombreuses cagnottes en ligne ont donc été mises en place pour venir en aide aux animaux et aux sinistrés. L’aide internationale a aussi été appelée à intervenir. Ces incendies ont également créé une émission de CO2 considérable, pas loin de 500 millions de tonnes de CO2 rejetées dans l’atmosphère. Ces émissions de CO2 entraînent de nombreux problèmes environnementaux tel que l’accélération du réchauffement climatique. L’accentuation du réchauffement climatique entraîne de nombreuses réactions dans notre atmosphère. Ainsi, ce réchauffement planétaire dû à l’Homme n’indique rien de bon quant à l’avenir de la planète.
Maïlis Meurou.
Une AS dynamique !
Cette année (2019/2020) l'association sportive Saint-Joseph-Bossuet est plus dynamique que jamais.
En effet, plusieurs élèves et équipes sont engagés dans diverses compétitions. Après le Cross, ce fut au tour de l'Athlétisme Indoor, du Badminton, du Futsal féminin et masculin, du Tennis de table, du volley, de la natation.... Plusieurs élèves continuent leur parcours en espérant, pourquoi pas, une qualification au National. La gymnastique a commencé le 12 février, le football à 7 débutera lui en mars. Le surf aura lui aussi une compétition organisée par l'Ugsel le 1er avril dans le Finistère, et enfin l'athlétisme estival clôturera cette belle saison sportive.
Sans l'investissement sans faille des enseignants, ces nombreux déplacements ne pourraient avoir lieu...
Les élèves, reconnaissants donnent également le meilleur d'eux-mêmes à chaque rencontre ! Bravo à eux !
Rédaction du Keloù.