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50 ans d’algues vertes dans les Côtes d’Armor
À lire page 4.
Pendant la saison estivale, des tonnes d’algues vertes sont ramassées. Ce phénomène concerne majoritairement les Côtes d’Armor puisque 90 % des marées vertes sont observées en Bretagne, concentrées en baie de Saint-Brieuc.
Une première année au lycée
Éditorial
« Rien n’est trop difficile pour la jeunesse » d’après Socrate.
L’initiative de ce journal lycéen semble être une évidence dans ce climat actuel où défendre nos libertés et porter une voix nous tient particulièrement à cœur.
Nos élèves ont souhaité mettre leur plume à l’œuvre au service d’une cause qui les rassemble. Social, Politique, Sciences, Culture ou bien Actualités locales… Autant de sujets qui les touchent, de près ou de loin, qui les préoccupent et les interrogent. La vulgarisation de la culture et sa diffusion leur paraît essentielle car être citoyen c’est pouvoir réfléchir et comprendre notre monde.
Tolérants et bienveillants, ils veulent entrevoir le monde dans sa globalité. Ils souhaitent partager avec vous, leur goût pour l’information ainsi que leur curiosité pour l’Autre.
Je tiens à les féliciter pour leur engagement et je remercie les enseignants ainsi que Monsieur Chopin qui les ont accompagnés dans leur projet.
Les jeunes savent encore s’engager. Rien n’est trop difficile pour eux.
David HERSIN
NDLR. La publication de ce numéro 3 du P’tit Pierrot a été retardée en raison de la crise sanitaire : il comprend bon nombre d’articles rédigés par des élèves qui ont quitté l’établissement (année scolaire 2020-2021). Ils côtoient donc des articles récents (année scolaire 2021-2022).
Ah ce fameux confinement...
Cette période singulière aura marqué les esprits...
Faut-il le rappeler ? La pandémie du Covid-19 voit le jour en Chine à la fin de l’année 2019. A ce moment elle est encore considérée comme un virus mineur. Cependant en 2020, le virus se propage au-delà du territoire chinois et atteint alors peu à peu tous les pays... Le virus devient une pandémie et provoque une immense crise sanitaire avec son lot de contaminations et de pertes humaines considérables.
Pour endiguer cette épidémie, le gouvernement français a décidé de mettre en place, le 16 mars 2020, un confinement général de la population. Les français sont alors isolés dans leurs foyers et doivent continuer leurs activités par télétravail autant que possible, et ne sortir de chez eux que pendant une durée déterminée. Cela implique alors la fermeture des établissements scolaires, ce qui aura de lourdes conséquences sur la scolarité à tous les niveaux : maternelle, primaire, collège, lycée et établissements du supérieur.
En effet, durant ce confinement le gouvernement a demandé aux établissements la mise en place des cours en distanciel afin de permettre le suivi scolaire. Les professeurs donnent alors leurs cours par visioconférence quand c'est possible, ou donnent des devoirs en passant par les ENT (espaces numériques de travail.
S'adapter
Malgré la disponibilité des professeurs, de nombreux problèmes s’ajoutent à cette distanciation forcée. En effet, livrés à leur appétence, certains élèves ont eu du mal à poursuivre pleinement leurs études. On peut aussi citer des problèmes liés au matériel informatique, indispensable dans cette période. Mais tous ’ n'y ont pas forcément accès. Une bonne organisation était donc la clef de l'autonomie. L’apprentissage en distanciel a alors provoqué des angoisses chez ceux qui étaient confrontés à des épreuves du baccalauréat en terminale et première (avec un risque d'annulation). Lamême question s'est posée pour ceux qui passaient leur premier diplôme, le brevet des collèges. Ces angoisses ont été amplifiées par les effets du confinement tels que tl’isolement, la perte du lien dsocial , qui se sont révélés être le facteur de bien des maux. bLa question de l'éducation a donc soulevé beaucoup de questionsdont celle des inégalités entre élèves mais également entre établissements. En effet, les nouveaux outils nécessaires pour assurer une continuité pédagogique ont parfois mis du temps à se mettre en place. Face à cela, les élèves ont dû apprendre à s'adapter à cet évéement soudain et à prendre en charge leur travail scolaire. Seuls face à leur cours qu'ils ne comprenaient pas forcément, certains élèves ont pu se sentir perdus ou démotivés.
Cependant, quelques-uns ont finalement préféré ce mode d’enseignement qui amène à une plus grande flexibilité des horaires et permet à l’étudiant de gagner en autonomie. Ainsi, on peut voir ça comme une bonne préparation aux études supérieures. Après tout, à quelque chose malheur aura été bon....
Mégane CROQUET, Lisa SÉROT,
et Chirenn JEANNIN
Rudes années pour les lycéens...
Mise en place de la réforme du lycée, Covid 19. Rien ne fut épargné aux lycéens aux prises avec leur avenir.
Les années lycées sont connues pour être compliquées à tout point de vue. L'année 2020-201 le fut particulièrement.
La réforme a chamboulé la vie des lycéens et remodelé une partie du système éducatif français. l Les élèves doivent choisir leur orientation et planifier leur avenir, en choisissant trois spécialités, aussi différentes soient-elles. On peut en voir certains changer leur orientation et redoubler leur année de Première tant le choix est difficile . En effet, à quinze ans il est difficile de trouver sa voie. Cette réforme peut en décourager certains mais elle offre une pluralité de choix et d’options d’orientation.
La grande question que se posent les lycéens aujourd’hui est celle des études supérieures. Comment les écoles vont-elles recruter ? Vont-elles se fonder sur des critères de notation, sur des appréciations, sur des choix de spécialités ? La particularité de cette réforme est sa nébulosité. L’accès aux informations est très long, ce qui provoque du stress chez certains élèves.
Quelle égalité ?
Les lycéens de Première et de Terminale se posent également de nombreuses questions concernant les épreuves du Bac, qui ont été modifiées à cause de la COVID-19. En effet, en 2020, les épreuves anticipées de français ont été annulées, de même pour les E3C où seulement une épreuve sur les trois a été prévue e. D'où les craintes de voir annuler les épreuves finales de 2021 - qui auront été simplement allégées.
La question de l'égalité entre les différents étudiants est aussi au cœur des débats. Effectivement certains lycées ont opté pour l'enseignement hybride, moitié distanciel moitié présentiel, alors que d'autres ont choisi de garder leurs élèves en présentiel. Cette disparité désavantage certains lycéens pour les épreuves nationales, d'où la question de leur maintien. Cependant si elles avaient été purement et simplement annulées et remplacées par le seul contrôle continu, la question de la notation se serait posée. Elle diffère selon les établissements et remet en cause le principe d'équité. La réforme du lycée constituant déjà un grand changement , la crise sanitaire de la COVID-19 a apporté son lot de complications supplémentaires. réduisant l'accompagnement des élèves par les professeurs dans l'évolution de leurs années de lycée. Beaucoup de questions restent en suspens, ce qui ajoute à l'angoisse des personnes de notre génération.
Éléonore PECHEU,
Angèle GODFROY
et Leïléna BOIS
Le début de la réforme dans le rétro...
Cette réforme du baccalauréat date du premier mandat d'Emmanuel Macron. Les décrets et arrêtés ont été signés le 16 juillet 2018, pour une mise en place à la rentrée 2019. Les filières ES, L et S ont laissé donc leur place à des spécialités, qui, en première, sont enseignées 4 heures par semaine avec 3 spécialités, puis en terminale après avoir mis l'une de ces spécialités de coté passent à 6 heures par semaine. Malheureusement, nous ne pouvons pas retrouver toutes les spécialités dans chacun des lycées de France, ce qui crée une forme d'inégalité. Selon les avis des professeurs et des élèves interrogés, il est encore trop tôt pour avoir un avis qualitatif sur la réforme, en raison de la COVID et du calendrier des épreuves.
N'ayant aucune réponse des différentes formations de ParcourSup, il était trop tôt pour dire si la réforme favorise bien comme prévu l'orientation des élèves. Il est important d'ajouter qu'en raison du contexte sanitaire, les épreuves de spécialités ont annulées, ce qui résulte donc en une absence d'examen à l'exception du grand oral et de la philosophie, ce qui n'est pas utile pour un avis constructif sur la réforme. Aussi, selon certains professeurs, la réforme nécessiterait des options enseignées dès la classe de première visant à suivre certaines spécialités, cependant, de manière plus accessible. Enfin, les spécialités offrent tout de même une possibilité intéressante et variée de combinaisons permettant d'effectuer des études variées, selon l'envie de l'élève. Cette réforme divisant donc les anciennes filières en spécialités variées semble pour le moment intéressante et efficace.
Florian GUILLOU, Nolan MOY
et Evann MERRIEN
NDLR : cet article a été rédigé au cours de l'année scolaire 2020-2021.
Découvrir le handicap sous l'angle sportif
Les élèves de 1ST2S ont bénéficié d’une intervention sur le thème du « sport et handicap » par deux étudiantes en STAPS APAS.
Durant deux séances, les élèves de 1ST2S ont bénéficié d’une intervention sur le thème du « sport et handicap » par deux étudiantes en STAPS APAS (Activité Physique Adaptée et Santé), Florine Théréné et Florence Ortéga, toutes deux anciennes élèves du lycée.
La majorité des diplômés en STAPS APAS trouvent leur emploi dans le secteur sanitaire et médico-social. L’idée était de faire découvrir aux élèves ce parcours d’étude proche de leur série ST2S mais aussi leur permettre de voir le handicap sous un autre angle que la déficience.
La première séance s’est déroulée au stade Hélène-Boucher. Les élèves se sont bandés les yeux et se sont prêtés aux différents jeux sportifs proposés aux déficients visuels. La semaine suivante, c’est dans notre gymnase que les élèves ont pu pratiquer le volley-ball assis et le jeu du béret, casques sur les oreilles, pour ne rien entendre et n’avoir que des repères visuels.
« C’était vraiment bien de se mettre en situation de handicap pour vivre des situations et se rendre compte de la difficulté mais surtout, réaliser que ce n’est pas parce que l’on a une déficience que l’on n’est pas capable… ».
Enfin, les élèves ont pu échanger avec Florence et Florine sur leur futur parcours étudiant et professionnel suite à leur BAC ST2S. Un grand merci à nos intervenantes !
Anne GEFFROY
50 ans d’algues vertes dans les Côtes d’Armor
Pendant la saison estivale, des tonnes d’algues vertes sont ramassées. Ce phénomène concerne majoritairement les Côtes d’Armor puisque 90 % des marées vertes sont observées en Bretagne, concentrées en baie de Saint-Brieuc.
Tout commence à la fin des années 60. C’est la première fois où apparaissent des algues vertes échouées sur la baie de Saint-Brieuc et de Lannion. Le seul problème rapporté en 1968 était, qu’en séchant, elles dégageaient une odeur pestilentielle. Cette odeur a lourdement touchée le tourisme breton. Des chercheurs vont donc s’intéresser au pourquoi de leur prolifération.
En 1988, l’Ifremer -Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer- pointe la culpabilité des nitrates. Ces nitrates sont issus des engrais agricoles et des élevages porcins. L’agriculture s’étant intensifié depuis la fin de la guerre, elle produit donc plus de nitrate qui se retrouve dans les sols, dans les rivières et nappes phréatiques puis dans les océans. Ce serait donc les nitrates qui seraient la cause la plus importante de développement des algues vertes.
La mort d'un joggeur
Mais cette conclusion est contestée par les élus briochins se basant sur leurs recherches. Ils affirment que l’augmentation du nombre d’algues vertes sont dû aux phosphates émis par les stations d’épuration des villes. L’histoire prend une ampleur plus importante en 1989. Ouest France titre “les algues vertes ont peut-être tué”.
L’article raconte comment quelques jours plutôt un joggeur près de Lannion a été retrouvé mort dans un amas d’algues. C’est la première fois que l’on fait le rapprochement entre les algues vertes et un danger toxique. Les algues vertes deviennent dangereuses lorsqu’elles sont exposées au soleil. En effet, elles sèchent et forment une croûte où les algues vertes se purifient créant de l’hydrogène sulfuré (H₂S). Ce gaz, inhalé en grande quantité, provoque des malaises, voire la mort. Le risque sanitaire a été longtemps ignoré malgré le coma d’un conducteur d’engin en 1999 et la mort d’un conducteur de camion d’algues en 2009. NDLR : dans ce dernier cas, l'imputation des algues sur le décès est contestée.
On a en fait pris réellement conscience du dangerdepuis la mort de deux chiens en 2008 et celle un cheval en 2009. Ces deux cas ont largement étés médiatisés obligeant quatre ministres à se déplacer à Saint-Michel-en-Grève. Un plan d’actions de l’Etat est mis en place permettant le ramassage des algues avant leur putréfaction et en réduisant les nitrates rejetés par l’agriculture. Depuis 2009, il en coûte annuellement 800 000 euros pour ramasser 60 000 mètres cubes d’algues vertes en Bretagne.
Controverses...
En juillet 2011, la mort de trente-six sangliers en baie de Saint-Brieuc a aussi été attribuée, après autopsie, à l’inhalation de H₂S. Elle a donné lieu à une longue controverse, car des syndicats agricoles persistent à nier tout rôle des excès de fertilisation agricole dans la prolifération des algues vertes. La préfecture de Saint-Brieuc va aussi mettre en doute les résultats de l’Ineris et de l’Ances, deux cabinets d'étude
La situation n’évolue guère jusqu’à 2016 où un nouveau joggeur meurt dans la baie du Gouessant. Le procureur de Saint-Brieuc contredit les associations écologiques en affirmant qu’il n’y a aucun lien entre les algues vertes et la mort du joggeur. Mais une campagne de sensibilisation sera faite. Depuis 2019, le système de ramassage mis en place n’arrive pas à venir à bout des algues vertes donc les mairies sont obligées de fermer certaines plages. En plus, même les centres de traitement des algues vertes n’arrivent pas à venir à bout de ces algues vertes.
Un impératif : réduire le rejet de nitrates
Le centre de traitement de Lantic, a été obligé de fermer et les algues qu’il devait traiter ont été épandues dans les champs. La solution seule solution viable semble être de diminuer le taux de rejet de nitrates dans la mer. En effet, l’Ifremer a montré que la seule façon de diminuer l’ampleur des marées vertes est de réduire les apports de nitrate d’origine agricole. Il faudrait ramener la concentration moyenne en nitrate des rivières bretonnes à moins de 10 milligrammes par litre, alors qu’elle est aujourd’hui de 30 milligrammes par litre, ce qui constitue un véritable défi pour l’agriculture et la société. Alors qu’il y a un siècle, cette concentration dans les rivières était de 2 ou 3 milligrammes par litre. Mais les fortes concentrations actuelles en nitrate des eaux de surface et des nappes profondes incitent à penser qu’une baisse significative des algues vertes en Bretagne demandera déjà de cinq à dix ans dans le cas d’une très forte réduction des excès de fertilisation agricole. La décontamination de nos plages se fera donc très lentement, voire jamais.
Howel LE GOUIL
et Lucas PEREIRA
Jeunes, libres donc responsables
La liberté ne va pas sans droits ni devoirs. Un équilibre à trouver...
Les jeunes passent plus d’une heure par jour sur les réseaux sociaux. Pourquoi tant de temps ? Parce que les relations y sont simplifiées. Nous pouvons par exemple y bloquer ce qui nous dérange. Nous qui avons grandis ici, sommes libres et ego. Ce qui veut dire, entre autres, libres de passer des heures sur les réseaux sociaux, d’organiser des soirées ou même de commettre des erreurs. Mais tous les Hommes ne sont pas aussi libres de leurs choix. Des milliers de réfugiés arrivent en Europe, ils espèrent y trouver une vie meilleure. Comme ils sont différents, nous les considérons comme une menace à nos valeurs. Ah si seulement on pouvait les bloquer ! Mais ces vies fictives que nous montrons sur les réseaux sociaux ne sont qu’une façade superficielle. Nous voulons tous montrer la plus belle image de nous-même car nous en avons le droit, nous sommes libres de le faire mais ces libertés dont nous jouissons.
Mais ces libertés dont nous jouissons s’accompagnent de responsabilités auxquelles nous ne pouvons échapper. Nous pouvons montrer ce que nous voulons de nous mais nous n’avons pas à nous octroyer le droit de juger ce que les autres décident de montrer. Dans le contexte actuel les libertés de chacun sont compromises. Les responsabilités prennent le dessus sur les libertés individuelles pour le bien commun. Chacun se doit de respecter cela même si cela signifie, pour les jeunes en particulier, se retrouver privés de ses activités de ses loisirs, de sa jeunesse. Car oui lorsque l’on a 18 19 ou 20 ans, nous voulons plus que tout nous sentir libre d’aller ou l’on veut et de faire ce dont on a envie seulement le non-respect des règles instaurées pour le bien commun a des répercussions directes sur ces personnes qui se retrouvent malades ou contaminent sans le vouloir leurs proches plus fragiles.
De plus, nos responsabilités en tant que jeunes citoyens ne concernent pas seulement notre avenir personnel mais également celui de la société. En effet aujourd’hui, un homme comme une femme peut avoir accès aux mêmes études et ainsi aux mêmes métiers même si, dans certains cas, la parité est rarement respectée. Ce que les jeunes font aujourd’hui a un impact direct sur notre futur. De plus, les responsabilités s'accumulent avec l’âge, en effet, plus on vieillit plus l'on fait reposer sur nous des devoirs à accomplir tel que le droit de vote qui, comme son nom l’indique, est un droit mais c'est avant tout un devoir envers notre pays et son histoire. C’est aussi pourquoi aujourd’hui les jeunes sont de plus en plus stressés, car les attentes auxquelles ils doivent se plier sont de plus en plus importantes. En effet 53 % des moins de 25 ans et 52 % des 25 à 34 ans déclarent subir un « stress élevé » contre seulement 24 % chez les plus de 65 ans. De plus, la société est en constante évolution ce qui nous oblige à faire évoluer notre façon de penser et d’agir. Par exemple, le réchauffement climatique est un problème urgent auquel il faut tenter de remédier de différentes façons, et les jeunes d’aujourd’hui ont pour responsabilité de changer les choses car c’est avec eux que le monde va continuer d’évoluer.
Agathe MALÉGEANT
Mgr Denis Moutel face à des Terminales
L'évêque de Saint-Brieuc et Tréguier a répondu aux questions les plus diverses des élèves.
Le lundi 22 Novembre 2021, les élèves de Terminale ont reçu la visite de Monseigneur Denis Moutel, ex-vicaire général de Nantes et évêque de Saint-Brieuc et de Tréguier.
Au cours de cette rencontre, ils ont pu échanger autour d'une question principale : "La transgression est-elle un moteur d'éducation de la religion ?". Plusieurs thèmes ont été développés, tels que le blasphème, la tolérance, les normes et valeurs vis-à-vis de la sexualité, la patriarcat, ou encore les modifications scientifiques et technologiques.
Un temps de réflexion et de travail avait déjà été effectué en classe pour que chaque groupe maîtrise le sujet sur lequel il travaillait et pour avoir de quoi échanger avec Monseigneur Moutel. En groupe, les élèves ont exprimé leurs réflexions et interrogé Monseigneur Moutel en fonction de leurs sujets. Ce temps de médiation nous a fait prendre conscience des valeurs religieuses importantes et les points de vue de l'Eglise sur certains sujets.
Ces deux heures d'échanges ont permis de comprendre aussi que l'Eglise semblait avoir un "retard" sur ces changements, même si Monseigneur Moutel a essayé de répondre au mieux à nos attentes, en faisant preuve de prudence, par exemple sur le sujet des familles homosexuelles, tout en exprimant son opinion sur l'importance de la présence de la figure paternelle dans la famille.
Les différents groupes ont ainsi obtenu des réponses à leurs questions. Peu importe le sujet, Monseigneur Moutel a fait de son mieux pour tenter de faire face à toutes ces questions qui sont encore qualifiées d'extravagantes par une partie de l'Eglise. Cet entrevue nous a donc permis de nous exprimer sur les changements actuels et progressifs.
Lalou LEROY
Monsieur Hersin : déjà un an...
Le nouveau directeur du lycée-collège Saint-Pierre est arrivé il y a un an. Après s'être présenté, il nous fait un bilan de sa première année.
Le lundi 8 novembre à la pause du midi, Monsieur Hersin, le nouveau directeur de Saint-Pierre nous a ouvert la porte de son bureau. Nous lui avons, dans un premier temps demandé s'il pouvait se présenter ainsi que nous parler de son parcours professionnel.
Le directeur a joué le jeu et nous a expliqué qu'il était originaire d'Amiens, dans le département de la Somme. Là-bas, il a suivi un cursus général avec un bac S qui se terminera par un Capes de Maths. En parallèle, il décide de passer son BAFA, ce qui lui permet de posséder un diplôme en rapport avec l’animation qui lui tenait à cœur. Après avoir pris la fonction de sous-directeur en 2002 à Amiens, il est muté en 2014 au collège Saint-Pierre de Plérin pour le poste de directeur. C’est à l’annonce de la retraite de Monsieur Philippe qu’il postule pour le poste de directeur au collège/lycée Saint Pierre St Brieuc après 4 ans d’activité de directeur à Plérin.
Ensuite, Monsieur Hersin nous a partagés ses projets futurs pour Saint-Pierre comme, notamment une amélioration du self (dû à un changement de chef), un projet de voyages “ERASMUS” ou encore la création d’associations étudiantes sur de nombreux thèmes qui seront choisis et entièrement dirigés par les élèves. Le directeur nous a confiés que son envie pour Saint-Pierre est de “placer l’élève au centre de la vie lycéenne, pour un confort maximal”.
Mathéo GUYOT
Ville en péril
Automne, printemps,
Venise attend.
Été, hiver sortira de l'eau sa tête
Encore une dernière fois peut-être
Venise attirée par la lune
Bercée par Sirocco venu des dunes
Des ponts, des digues, des ports,
Des constructions encore
Jusqu'au jour où le soleil se lèvera sur une cité endormie
Les parapluies dans l'eau dansant toujours,
Les rues submergées où jadis l'amour,
Faisait battre le cœur de la ville.
Les couples sous les eaux,
Rejoindront les clefs perdues dans les canaux,
Les gondoliers reviendront avec dans leurs tombeaux,
Des souvenirs du passé.
Tacheront pour l'éternité, les couleurs d'antan,
La glace que mangeaient les enfants,
Fondue dans l'océan
Comme une tasse avec trop de thé,
Moïse ne viendra pas nous sauver
La vie va déborder.
Stella MACKEOWN
Des lycéens au National d’athlétisme
L’équipe d’athlétisme de Saint-Pierre - Saint-Brieuc a mis le cap sur le Nord-Pas-de-Calais et plus précisément à Lens (62).
Ces mardi 17 et mercredi 18 mai 2022 ont eu lieu les championnats nationaux d’athlétisme cadets et juniors organisés par l’UGSEL. Notre équipe comptant 13 athlètes s’est qualifiée au complet. En arrivant au CREPS des Hauts-deFrance, après 8h de route, nous avons effectué un footing, ce qui a permis de s’entraîner une dernière fois avant le début de la compétition.
Plus déterminés que jamais, nous sommes fiers d’avoir représenté les couleurs de notre établissement. Notre équipe de relais féminin s’est qualifiée pour la finale et s’est positionnée septième. Bravo à Manon JOSSET, Anaé MARTIN, Mathilde LEBRETON et Joey BOUDER !
Bravo aussi à toute l’équipe qui se classe onzième sur 29 équipes au challenge courses, et surtout à Eléanne DUBOIS, jeune juge officielle.
Un grand merci à Jordan STOURM et Eric JOSSET pour leur soutien et leur accompagnement durant cette aventure humaine et sportive.
On vous dit à l’année prochaine pour le podium !
Noah MOTTAIS

Mes premiers pas dans l'enseignement supérieur
Dans le cadre du programme Journées Découvertes proposé par l’Université Catholique de l'Ouest de Guingamp, de nombreux lycéens costamoricains ont pu assister à certains cours de licence.
Mercredi 3 novembre 2021, j’ai ainsi eu la chance de bénéficier d'une matinée de cours de première année en licence de psychologie.
Le rendez-vous était donné à 8h. Les lycéens ont patienté dans le hall d’entrée et la directrice, après être venue nous rencontrer, nous a conduit dans l’amphithéâtre. Le cours auquel nous avons assisté abordait les violences intra-familiales et conjugales. Ce fut très intéressant. J’ai pu faire le lien avec les cours que nous étudions dans la spécialité Humanité, Littérature et Philosophie au lycée. Le cours suivant concernait la psychanalyse et la psychopathologie clinique soit tout ce qui concerne le psychisme chez un individu. C’était un prolongement du programme de philosophie de terminale, sur le thème de la conscience. J’ai pu compléter mes connaissances et réaliser que philosophie et psychologie sont fortement liées.
Au cours de cette matinée, j’ai pu discuter avec quelques étudiants. Tous me confiaient leur "joie d'être dans cette école. L'ambiance y est familiale et le fait d’être en petit effectif entraîne de nombreux avantages".
Assister à des cours comme ceux-ci permet aux étudiants/lycéens de confirmer ou non le choix de leurs futures études. Nous avons pu parler avec des élèves, des professeurs et nous avons vite été intégrés.
Je conseille vivement de participer à ce genre de journée si l’occasion se présente car ce fut très bénéfique et enrichissant.
Mélissandre ROBIN-PALISCOT
De Madrid à Las Costas de Armoria...
Quién me lo iba a decir hace un año…
Y aquí estoy ahora, en Francia, como un costarmoricain adolescente más, estudiando el primer curso de Bachillerato en el Liceo Saint Pierre de Saint Brieuc. Y tan contento.
Todo se aceleró a finales de agosto, mi padre finalmente se venía a trabajar y vivir a la región y ahí que me lancé a venir con él. El resto de la familia se quedaron en Madrid. Sobre la adaptación… la verdad es que no ha sido fácil, pero gracias al esfuerzo que han hecho y que siguen haciendo los profesores y mis propios compañeros, hoy estoy casi mejor que en ningún otro sitio.
Sobre mis primeras impresiones en estos dos meses que llevo viviendo por aquí, puedo decir que es una región con una energía especial, paisajes muy bonitos, arquitectura tradicional bien conservada, mucha naturaleza integrada en la vida diaria y en las ciudades, gente amable y en general bastante tranquila.
Hay también varias cosas que me han chocado culturalmente, la primera son los horarios de comidas y de ritmos de vida, aunque nos hemos adaptado rápido, son muy diferentes a los de España. Otro tema cotidiano es el uso prevaleciente de Snapchat sobre Instagram, cuando en Madrid es al revés.
Me ha sorprendido muy gratamente y me ha gustado mucho el gran proyecto educativo, donde se priman las necesidades del alumno, su bienestar mental y se facilita el aprendizaje, sin por ello perder rigor académico. Se perciben no solo en el liceo sino también en general, grandes dotes de educación y disciplina, un buen nivel cultural y un gran interés por la cultura española y latino-americana (principalmente mejicana).
Nos ha llamado mucho la atención en otro sentido, la gran cantidad de vagabundos / sin-techo que hay por la ciudad.
Como curiosidad os diré que en España los exámenes se puntúan sobre 10 en vez de sobre 20. Y que el teclado de los ordenadores tiene las letras, los números y los signos de puntuación colocados distintos… ¡Eso sí que es un gran lío ! Y, por cierto, respecto a las comidas, diré que aquí también se come muy bien.
Miguel PÉREZ
NDLR. Miguel, élève de Madrid, a passé un an au lycée. Dans son article, il explique notamment que son adaptation s'est bien déroulée grâce à ses efforts et à l'accompagnement des enseignants. Il lui a fallu s'adapter aux horaires des repas différents de l'Espagne. Il trouve que la Bretagne bénéficie d'une énergie particulière, d'un patrimoine archictural riche et de jolis paysages. Il a été surpris agréablement par le projet éducatif qui place l'élève au centre. Enfin, il a été impressionné par "la grande quantité de vagabonds ou de sans-logis" dans la cité briochine.
Même les héros ne sont pas parfaits
Quand les élèves de Première « Humanités, Littérature et Philosophie » montent sur les planches...
Salle de l’Estran, Binic. 5 mai 2022, 20h00, le rideau s’ouvre… Les élèves de Première « Humanités, Littérature et Philosophie » entrent en scène.
Après quelques répétitions, c’est avec un peu de stress mais surtout une immense fierté que la classe a pu présenter son spectacle théatral au public. Salle comble. Famille, amis et professeurs étaient en effet réunis et n’ont pas été déçus. Ils ont ainsi ri, pleuré, devant les différentes scènes jouées ce soir-là. Des « femmes de ménage » à Antigone, Dom Juan ou autres incontournables de la littérature en passant par des personnages du quotidien, des excentriques, des farfelus… Le public en a vu de toutes les couleurs !
Une semaine de préparation
Les jeunes comédiens ont été plongés dans l’expérience théâtrale pendant sept jours complets. Tout d’abord dans la salle des fêtes du lycée où se déroulaient les répétitions, puis à l’Estran pour les deux derniers jours. Sept jours pour accomplir ce qui semblait presque impossible, sous la houlette du comédien et metteur en scène Hubert Lenoir (fondateur du Théâtre du Totem à Saint-Brieuc).
Ils ont enchaîné les « italiennes » (techniques de répétition), les exercices de voix, les instants musicaux. Apprendre à maîtriser la diction, travailler l’intonation, la gestuelle et faire vivre le personnage : tel était le travail en plus de l’apprentissage des textes.
Il y a eu des moments plus difficiles où la pression voire le découragement se sont fait sentir, mais le groupe a surmonté toutes les épreuves, les élèves s’épaulant mutuellement.
Une semaine fatiguante et surtout riche en émotions. Ce fut une expérience unique qui a permis de se dépasser, d’oser, de donner le meilleur de soi pour un résultat qui a visiblement plu !
C’est sous les applaudissements et les acclamations d’un public conquis que le spectacle a pris fin.
Deux heures plus tard, le rideau s’est refermé sur les élèves de première « HLP », marquant ainsi la fin de cette belle aventure. Tous sont repartis avec des souvenirs en tête et une évidente fierté face à l’immensité de ce qu’ils venaient d’accomplir.
Louise HERVÉ
Une Américaine à Saint-Pierre
Du Midwest des Etats-Unis aux Côtes d’Armor…
Hello ! My name is Colleen Marchal and I am an American exchange student at Saint-Pierre for the 2021-2022 school year. I was born in the state of Indiana however, I do have French origins, my dad was born in Saint-Brieuc and my mom went on an exchange trip, similar to what I am doing, and that is how they met…and the rest is history ! A few months before I received my diploma for finishing high school I decided that I didn't want to start university right away and instead, I wanted to travel to France and learn the language and embrace my culture. In May of 2021 I received my diploma and shortly after I was on a plane to France. When I arrived I was greeted with open arms by my family and graciously accepted by Saint-Pierre. On my first day at school I was incredibly nervous but thankfully I had the support of my cousin, Noa Carro, who is also a student at Saint-Pierre. The progress I made with speaking French in just one week was tremendous and I just kept getting better from there !
Although school was challenging for me at first, the teachers and staff made it an easy transition as I got used to speaking French and learning the ways of the French school system. I was able to learn and do so much during my stay in France. I traveled all around the country and I even had the chance to go to Italy for a week ! My favorite thing about my experience in a French school is that even though the teachers knew that I’m American and my French speaking skills were not too strong at the beginning, they treated me like any other student which really pushed me to gain as much as I could during my days at school.
I am so glad I decided to come to france. It allowed me to learn a new language, be closer with my family, make new friends, and travel around a beautiful country. Even though it was not my first time visiting France it will definitely not be my last ! It was a great experience and I can’t wait to come back !
Colleen MARCHAL
NDLR.Colleen Marchal est née dans l'Indiana aux Etats-Unis et a des origines françaises.Son père est né à Saint-Brieuc. Avant l'université, Colleen a voulu passer un an à Saint-Brieuc pour apprendre la langue et la culture française. Elle a été accueillie à bras ouverts au lycée Saint-Pierre et dans sa famille d'accueil. Colleen a beaucoup appris et reviendra.