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De nouveaux journalistes au lycée
Les collégiens contre le gaspillage
En décembre, les collégiens ont conduit une action anti-gaspillage au self. Des actions de sensibilisation devraient prochainement être menées.
Le 2 décembre dernier, sur le temps du midi, une quinzaine de collégiens se sont succédé afin de récupérer les denrées non consommées, afin de faire prendre conscience du gaspillage alimentaire.
Le directeur de l'antenne briochine, David Hersin, avait déjà imaginé une telle action lorsqu’il était chef d’établissement au collège St Pierre Plérin : « L’école à un rôle éducatif vis-à-vis des élèves, notamment sur la gestion des déchets. Nous en produisons trop. De plus en plus de taxes sont à payer sur ces déchets : si les poubelles sont trop remplies, on en paiera d’autant plus. L’objectif aujourd’hui est donc de faire en sorte de jeter le moins possible.
Plusieurs idées ont alors émergé dont la sensibilisation des jeunes : « Des élèves sont en charge de créer des affiches avec des photos choc qui seront affichées dans le couloir d'accès au self, ainsi qu’un slogan, pour rappeler à chaque élève de ne pas gaspiller. »
D’autres projets ont été évoqués comme la visite des cuisines du self pour comprendre la difficulté du travail effectué par l'équipe de restauration. « Il y a du travail derrière une assiette”, un message qui permettrait de poursuivre cette lutte contre le gaspillage. La recherche d’une amélioration dans la distribution des repas ou des espaces aménagés sont également envisagés car l'enjeu est mondial.
La population à l’échelle planétaire a dépassé les 8 milliards et il y a des pays, notamment en Afrique et en Inde, qui demandent de plus en plus de nourriture : “Si les Indiens et les Africains mangeaient autant que les Français, on n'aurait jamais assez de nourriture sur Terre”. L’objectif n’est pas de manger moins, mais de manger mieux et gaspiller moins.
En décembre dernier 48 kg de nourriture ont été jetés, soit 240 euros de nourriture gaspillée, sachant que le repas était apprécié. Sur le plan économique, ce gaspillage quotidien conduit à une perte de près de 40 000 € sur une année scolaire, sans compter les mercredis midi et les gaspillages autres qu'alimentaires. Cette action sera effectuée de nouveau dans l’année pour mesurer les éventuelles améliorations.
Owen CORBEL
Lisa Le Bloas, championne de cross- country
Lisa Le Bloas, élève de 1ère B, a été récemment sacrée championne de France UGSEL. Elle a accepté de revenir avec nous sur son parcours.
Pour beaucoup, enchaîner cinq entraînements d’1 h 30 par semaine, paraîtrait invivable… Mais pour Lisa, c’est le quotidien et elle nous assure même que « ça détend d’aller courir ! » Elle considère ces entraînements comme « une coupure » avec sa vie de lycéenne. Car malgré un emploi du temps chargé, Lisa n’a pas de difficulté à conjuguer vie scolaire et carrière sportive. Elle a choisi de ne pas aller en sport études estimant que cela lui ferait perdre l’aspect « détente » qu’elle recherche quand elle court. Et qu’au lycée il n’y a pas « l' esprit trop compèt’ » que cet enseignement requiert.
Elle se réjouit donc du championnat UGSEL : « au lycée c’est un peu plus une ambiance famille » nous confie-t-elle. Même si le niveau est moins relevé qu’en club, cela n’enlève aucun mérite au titre de championne nationale de cross-country qu’elle a décroché, à Saumur, en décembre dernier. Maintenant qu’elle a gagné les pieds dans la boue, elle vise les Estivales UGSEL, sur piste, cet été. Sa catégorie favorite ? « Le 3000 m ».
L’endurance, la gestion de l’effort, battre ses adversaires à l’usure. Une nouvelle fois, elle tâchera d’être à son meilleur niveau tout en restant compétitive en club. Car elle vise « l’équipe de France ». Les J.O. de Paris 2024 ? « Ça va être compliqué… Mais 2028, à Los Angeles, j’espère ! ».
Cyprien MOALIC
La voix prend toute sa place à la Maîtrise
A Saint-Brieuc, des jeunes de Saint-Pierre et de Saint-Charles se réunissent toutes les semaines sous la direction de Goulven Airault et de François Xavier Kernin. Une aventure qui dure depuis 600 ans…
Pour les petits comme pour les grands, du primaire à la terminale, la Maîtrise est un lieu de partage où la voix prend toute la place et le chant résonne depuis six siècles.
La Maîtrise de la cathédrale de Saint-Brieuc voit le jour en 1420. Elle est composée de seize jeunes garçons qui apprennent la musique et reçoivent un enseignement scolaire et religieux. Lors de la Révolution française, en 1789, elle disparaît... pour se reformer en 1807. Elle traverse ensuite les âges, malgré la disparition de nombreuses maitrises à travers la France. Celle de Saint-Brieuc subsiste grâce à l’arrivée notamment des adultes et des filles.
Aujourd’hui la Maîtrise de Saint-Brieuc compte une trentaine de collégiens et une quarantaine d’adultes qui chantent chaque semaine, filles comme garçons, jeunes et moins jeunes, expérimentés ou novices... Enfin c'est un choeur de soixante-dix voix qui s’élève à chaque concert.
Etre maîtrisien ce n’est pas un titre, ce n’est pas une obligation, c’est un engagement. Il est prononcé chaque année lors de la prise d’aube, événement symbolique pour les sixièmes, qui les conduit à chanter et à servir l'Eglise. Leurs aînés s’engageant quant à eux à guider les pas des nouveaux venus.
600 ans d'histoire et de chants
En 2020, la manécanterie célébrait ses 600 ans, marqués par un temps fort en 2021 avec la venue de plusieurs maîtrises à Saint-Brieuc. Ce qui annonce pour ces prochaines années d’autres échanges et de belles rencontres à travers la France…
Mathilde RORA
Un lycée plus accueillant grâce à Louann
Louann Gueble, volontaire en service civique a été embauchée en novembre dernier et est déterminée à améliorer notre vie au lycée.
L'accueil des lycéens
Depuis novembre dernier, Saint-Pierre accueille Louann Gueble, une jeune étudiante de vingt ans passionnée par l’art.
Son projet ? "Rénover le foyer des lycéens et organiser des interventions." Pour ce faire elle bénéficie d'un contrat de neuf mois et a déjà commencé à mettre des projets en place. En effet, les secondes ont maintenant un goûter qui leur est proposé chaque jeudi matin. Les premières et terminales, quant à eux, bénéficient de ce goûter tout le reste de la semaine.
Un foyer ludique
Louann nous fait part de son ressenti en tant qu’ancienne élève de Saint-Pierre : « Il nous manque un espace à nous, où l’on se sente bien, où l’on puisse discuter au chaud. » C’est pourquoi elle s’est engagée à faire du foyer des premières-terminales un espace cocooning avec boissons chaudes, canapés, wifi, enceintes et téléviseur. L’idée est aussi d’équiper le lieu d'un home-cinéma, d'un baby-foot, de jeux de société, et de rénover un vieux billard qui trône au milieu de la pièce, cela permettra de se détendre.
Parcoursup et les jobs d'été
Louann ne compte pas s’arrêter là et nous propose d’organiser des semaines d’interventions et d’ateliers. De ce fait, lors de la semaine européenne, des films en V-O sous-titrée seront programmés.
De plus dans le souci de notre orientation, Louann avec l’aide de Madame Jourdain (conseillère de vie scolaire), invitera des intervenants afin de nous expliquer Parcoursup. De la même manière des entrepreneurs viendront nous présenter leur lieu de travail et nous feront passer des entretiens en vue de trouver un « job d’été ».
Le but étant que l’on se sente mieux et que l’on soit accompagnés dans des démarches souvent compliquées. Enfin, Louann tenait à vous faire passer un message : « prenez soin du mobilier, nous faisons ça pour vous. Faites également preuve de respect envers le personnel qui range après vous. ».
Anne-Fleur PERCHEC
Le lycée, lieu de voyages et découvertes
De nombreuses opportunités d'ouverture culturelle ponctuent la vie de l'établissement. Tour d'horizon...
Voyages en Europe, visite d‘expositions ou simple visite au C.D.I. mêlé au charme de la découverte d’une vieille chapelle, c’est ce que propose le lycée Saint-Pierre chaque année autour d'activités culturelles variées. L’objectif : accéder à de nouveaux savoirs autres que ceux émanant de sa propre culture.
Cette année les élèves volontaires de première et de terminale ont pu partir à la rencontre de l’Irlande, la Finlande ou bien même l’Italie. Alors parlons-en de cette Italie, puisqu’elle aura permis aux classes de la spécialité H.L.P. (Humanité Littérature et Philosophie) d’approfondir leurs cours portant sur les pouvoirs de la parole ! Et on le sait, il n’y a rien de mieux pour cela que d'aller sur les pas de la civilisation romaine, maîtresse dans l’art oratoire.
Voyages, concerts, expositions
Mais en plus des spécialités, les options ouvrent aussi à de nouveaux horizons. Nous pourrions prendre le cas de l’option musique qui permet d'assister à des représentations à la Passerelle (scène nationale de Saint-Brieuc). Et bien que cela puisse paraître anodin, il n’en demeure pas moins que la possibilité de se retrouver face à des musiciens, en concert, change notre perception de la musique, car ce sont également des émotions et une sensibilité nouvelle qui en découlent.
Enfin, la visite de l’exposition portant sur la « Grève du Joint français » a été effectuée dans le cadre du programme d'E.M.C. Elle s'est déroulée au musée de Saint-Brieuc qui renouvelle fréquemment ses expositions temporaires. Et il ne faut pas oublier que cet accès à la culture au lycée est une chance car les frais sont souvent importants. Ces différentes sorties sont rendues possibles grâce à l’investissement des parents et à la mise en place de collectes de fonds.
Marie-Lou DELORME
Saint-Pierre sur les ondes de la Web radio
La Web Radio est une des nouvelles activités du lycée. Une dizaine d'élèves y participent et tout le monde est bienvenu pour rejoindre l'équipe.
Nous avons interrogé Louise Le Page, une élève et animatrice de la Web radio. Elle nous apprend que la Web Radio rassemble une dizaine d’élèves de Saint-Pierre, de la quatrième à la terminale.
"Chacun à son rôle à jouer," souligne-t-elle. Comme préparer les interviews, chercher et diffuser des informations, présenter les actualités de Saint-Pierre : semaine verte, voyages, sorties scolaires ou encore tâches techniques... "Toutes les semaines il est possible de changer de rôle, certains s'improvisent alors régisseurs, puis journalistes la semaine suivante".
Tous motivés, ces élèves partagent pendant une heure et demi chaque vendredi midi un contenu très divers, allant de la musique aux podcasts, en passant par des interviews d’enseignants, ainsi que des jeux avec la participation d'autres élèves de l'établissement.
Louise Rora, élève de quatrième, est également investie au sein de la Web radio depuis ses tout débuts et nous explique le rôle des collégiens, car l’approche est différente. En effet, aucune mention sur Parcours sup ou sur le bulletin n'apparait.
Pour elle "c'est un lieu de découverte, de rencontre et de convivialité égayant le vendredi de tous les participants. Du matériel technique est mis à leur dispostion pour les interviews et l’animation de l’après-midi."
Une diffusion sur l'ensemble du lycée en projet
Louise Le Page met aussi en avant l'ambition de développer la Web Radio. Alors qu’elle est diffusée sur la cour des quatrièmes, le premier objectif "est de l’étendre à tout le lycée. Le second est de réussir à rediffuser leurs émissions afin qu’elles soient accessibles en dehors des cours et des vendredis."
Pour y parvenir ils ont besoin de monde ! Louise et ses coéquipiers vous accueillent à bras ouverts. "L’idée de rassembler les élèves autour de la musique constitue une réelle motivation, c’est un vrai plaisir de pouvoir communiquer avec tout le monde et de rencontrer de nouvelles personnes."
Alors si vous hésitez, venez jeter un coup d’œil à leur compte Tik-Tok webradiostpierrestbrieuc qui vous donnera sans doute l'envie de prendre part à l'aventure !
Mathilde RORA
et Anne-Fleur PERCHEC
Aperçu du voyage en Finlande
Quatre enseignantes sont parties en éclaireurs, en novembre dernier à Pori, pour préparer le prochain voyage des premières section Europe.
En novembre, quatre professeurs (mesdames Gouya, Cleret, Trinquier et Naud) sont partis à Pori - à environ 200 km d’Helsinki - pour organiser au mieux le voyage en Finlande des lycéens de "première Europe". Elles y ont découvert un système scolaire très différent du nôtre.
D’après le dernier rapport de l’institut PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves), la Finlande se place comme le deuxième meilleur système scolaire au monde après Singapour.
Pour les élèves finlandais, l’année scolaire est divisée en cinq périodes de sept semaines, la dernière étant consacrée aux "DS". Les élèves choisissent les matières qu’ils souhaitent étudier lors de ces périodes. Cependant, deux d’entre elles doivent contenir de l'EPS. De plus, les cours de finnois et de suédois, langues officielles du pays, restent obligatoires. Ainsi, les élèves ne sont pas rassemblés par classes et sont peu nombreux par cours, de 17 à 20. Les professeurs de St Pierre ont pu observer qu’il n’y avait pas la même dynamique de classe qu’en France : moins de participation orale notamment. Contrairement à la France, la responsabilité individuelle du lycéen y est plus prise en compte, ce qui leur apporte plus de libertés. Ils peuvent notamment utiliser leurs téléphones en cours même à des fins non pédagogiques. Ce dernier point a particulièrement surpris nos enseignantes bretonnes, comme le fait que chaque élève reçoive un ordinateur pour l’année scolaire. Certains élèves en profitent pour jouer au poker ou pour regarder des séries. C’est pour cela que leur place de deuxième meilleur système scolaire mondial est remise en question. Les experts estiment que le niveau global des élèves finlandais baisse, notamment à cause d’une mauvaise régulation des usages du numérique. Il n’existe pas de conseil de classe. De ce fait, lorsque qu’un élève a des problèmes d’ordre pédagogique, il s’adresse au CPE qui n’a pas seulement un rôle administratif mais aussi pédagogique.
Une autre organisation scolaire
En Finlande, les cours commencent à 8h00 et se terminent le plus souvent à 14h00. Après les cours, les élèves peuvent prendre des options ou bien participer à des associations sportives et culturelles. Sur le temps de midi, ils ne disposent que de 30 minutes pour déjeuner. Le repas est le même pour tout le monde et se compose d’une soupe aux légumes, d’un féculent et d’un fruit. Les enfants finlandais sont encouragés à manger plus de légumes. Les plus jeunes déjeunent à 10 h30, de manière à pouvoir faire déjeuner tout le monde.
L'environnement, une vraie préoccupation
Nos enseignantes ont remarqué que les considérations environnementales étaient prises très au sérieux au sein de l’établissement. Au self, il n’y a pas une, ni deux, mais six poubelles de tri différentes ! On retrouve ce système dans la plupart des autres lieux publics. On différencie ainsi le carton du papier, du plastique et des bouteilles. Enfin, il existe une poubelle pour les déchets organiques et, pour ceux qu'y n'entrent dans aucune des catégories précitées. A la fin de la journée, s’il reste des denrées alimentaires, elles sont vendues à bas prix aux professeurs et autres personnels de l’établissement afin d’éviter tout gaspillage.
Comme vous le savez, nous avons encore recours aux photocopies à l’école en France. Ce n’est pas le cas en Finlande où les élèves disposent tous d’un ordinateur, le papier est donc inutile.
Des lycées high-tech
Les moyens numériques mis à disposition des élèves et des équipes éducatives sont plus importants qu'en France. Dans certaines salles informatiques, nos professeurs français ont pu découvrir et essayer des casques 3D.
Rose CARDIN-PALLU,
Aurore LE LAY
et Elyne JACQUEMET
Une nuit à la Galerie des Offices
Considéré par beaucoup comme l'un des plus beaux du monde, des élèves de 1ère et Terminale ont eu la chance de visiter le Musée des Offices lors de leur voyage en Italie en automne dernier. Suivez-les dans leur exploration...
Dans ce sanctuaire de l'art en plein coeur du vieux Florence, un calme surnaturel règne. Une ambiance étrangement apaisante. La Galerie des Offices est sûrement le lieu qui m’a le plus marqué durant ce voyage.
Vendredi 11 novembre, il est 17 heures et la nuit est en train de tomber en Toscane. Nous venons de passer une longue journée dans les rues de Florence, profitant pleinement de cette dernière étape de notre périple italien avant le retour en car vers la Bretagne. Accompagné d’un petit groupe d’élèves motivés, j’entre dans l’un des musées les plus importants du monde : la Galerie des Offices. Après l’achat des billets puis quelques contrôles, nous montons un grand escalier en marbre qui nous emmène dans un couloir dont nous peinons à distinguer l’extrémité, peuplé d’un nombre extraordinaire de statues antiques. Quelques figures nous sont familières, comme celles de Jules César ou de l’Empereur Vespasien. Le traversant, nous profitons du coucher de soleil sur l’Arno et de ces mannequins de marbre qui se révèlent sous un nouveau jour dans une luminosité crépusculaire. Nous pénétrons ensuite dans la salle consacrée à Sandro Botticelli. Quelques-unes des plus belles œuvres de l’artiste s’offrent à nous dans une lumière plus tamisée. La taille imposante de « La Naissance de Vénus » nous fait littéralement plonger au cœur de ce chef-d’œuvre. Les odeurs du bord de mer nous viennent lorsque nous croisons le regard de la Vénus anadyomène perchée sur sa conque. La posture en « contrapposto » met en valeur la grâce des formes d’une déesse qui ne semble pas perturbée par Zéphyr qui vient agiter sa chevelure. Puis viens le tour du célèbre Léonard de Vinci de nous dévoiler ses tableaux. M.Hel nous fait remarquer que certains d’entre eux n’ont pas été achevés : les traces des esquisses en arrière-plan sont même encore visibles ! Pendant le reste de la visite nous apercevons plusieurs Raphaël, Titien ou encore Caravage.
La visite s’achève où elle a commencé et nous ressortons dans un paysage florentin nocturne, au pied du Palazzo Vecchio. Mais un dernier détail me reste encore à l’esprit aujourd’hui, une petite chose qui rend cette visite encore plus unique à mes yeux. En effet, au milieu de toutes ces œuvres, le silence était roi. Il y avait pourtant un nombre incalculable de personnes arpentant ces lieux en même temps que nous. Nous étions comme dans une bulle que même l’émerveillement ne parvenait pas à briser. Le silence, le soleil couchant miroitant sur les oeuvres des sculpteurs et les plafonds riches de peintures me rappellent la place inexpugnable que tient ce lieu florentin magistral.
Cyprien MOALIC
Poésie de nos jours
En tus ojos (VO)
En tus ojos veo el cielo
y no hay cielo sino lluvia
las nubes son humo y tinta gris
en tu pupila, tu iris
Si te quiero como al sol
en esos días de lluvia
en esas noches de luna
en esas noches sin ti
Son en los que mi alma llora
porque de tanto buscarte
y no poder encontrarte
ya no puedo mas vivir
Como el gato a las estrellas
mi corazón inestable
si lo que lloro son mares
y cuando me ahogo es en ti
Dans tes yeux (VF)
Dans tes yeux, je vois le ciel
et pas de ciel, mais de la pluie
les nuages sont de la fumée et de l'encre grise
dans ta pupille, ton iris
Si je t'aime comme le soleil
seulement les jours de pluie
et ces nuits sans lune
sont ces nuits sans toi
Dans lequel mes yeux pleurent
parce qu'à force de te chercher
et de ne pas te retrouver
j'ai déjà perdu l'espoir
Comme un chat vers les étoiles
mon cœur qui meurt instable
si ce que je pleure sont des mers
quand je me noie, c'est en toi.
MPV
Pompéi figée dans le temps il y a 2000 ans
En novembre 2022 dans le cadre de leur spécialité, les premières et terminales "HLP" (Humanités, Littérature et Philosophie) encadrés par M. Hel sont partis en voyage culturel en Italie, pour découvrir ce pays et sa culture. A Rome, ils ont pu visiter et découvrir le Colisée et le Palatin. Ce voyage dans le temps de plus de 2000 ans nous a révélé une Rome qui regorge de monuments antiques et qui offre un contraste frappant avec la modernité de notre temps.
Des ruines émouvantes
Le deuxième jour après une ascension rapide du Vésuve, nous avons longé la baie de Naples avant d'arriver à Pompéi. Ce voyage nous a fait remonter le temps jusqu'en 79, en pleine époque impériale Romaine. L'année qui fut aussi celle de la destruction de Pompéi par l'éruption du Vésuve. Cette histoire si connue prend encore plus sens dans les rues de la ville. En la visitant, nous avons pu remarquer que les fouilles y étaient encore nombreuses. En effet, des archéologues essayent de faire sortir de terre les vestiges de cette ville antique enterrée depuis deux millénaires. Ce qui frappe justement, c'est la qualité de préservation du site. Nous avons pu admirer des fresques quasi intactes, des poteries, des pièces de maisons... Un cadre propice à imaginer le quotidien des Pompéiens et au-delà de la culture romaine. Toutefois en visitant la ville on ne peut s'empêcher de penser à l'horreur de cette tragédie humaine qui accentue l'intensité de la visite. Ce drame nous est rappelé grâce aux traces de corps encore visibles. Ces derniers, à cause de la chaleur des nuées ardentes, ont été consumés et ont laissé place à des trous recouverts de cendres. Mais les archéologues ont inventé une technique utilisant du plâtre pour recréer les silhouettes et expressions des personnes qui ont succombé lors de cette catastrophe naturelle. Certaines sont très touchantes car elles témoignent de la peur ressentie. L'une d'elles est très célèbre : un couple étroitement enlacé. Ce voyage nous a entrainé plus de 2000 ans en arrière et nous a permis de découvrir les fondations de notre culture occidentale.
Justin LE DENMAT

Les « anciens » ont créé leur Amicale
D'anciens élèves ont décidé de fonder cette association pour aider les élèves de Saint-Pierre dans leur orientation.
Le noyau dur de l’association est constitué d’une vingtaine d’anciens, principalement des promotions 2020 et 2021. L’initiative s’est développée au travers d’un échange avec des enseignants lors du forum de l'orientation 2022 : le maître mot est que la solidarité se développe et se pérennise. Pour cela, le bureau a décidé de créer des comptes sur les réseaux sociaux pour mettre en relation lycéens/collégiens avec les anciens élèves. Et en mobilisant ces anciens lors des événements déjà organisés par le lycée : la semaine et le forum de l’orientation.
L'Amicale est ouverte à l’ensemble des anciens élèves sans conditions ni cotisations. Parmi ses actions : une intervention lors de la réunion de rentrée des terminales en septembre, un bal de promo des générations covidées lors des dernières cacances de Noël, la participation à la semaine de l’orientation et au forum de l’orientation auprès des lycéens en janvier. Ce même mois, une trentaine d’anciens de l'Amicale sont passés dans les classes de seconde pour présenter leurs études, répondre à leurs questions et échanger au sujet de la vie étudiante. Outre les souvenirs remémorés et le plaisir de se retrouver, la disponibilité et l’enthousiasme des anciens élèves ont motivé le bureau de l’Amicale dans leur démarche.
La même semaine, les anciens élèves étaient également présents au gymnase pour le forum de l’orientation. Un accompagnement et des renseignements ont pu être délivrés, que ce soit sur les études supérieures ou sur les à-côtés de cette nouvelle étape de vie. Des conférences ont également pu avoir lieu, notamment pour les filières très demandées sur Parcoursup (Staps, Droit, IFSI).
D’ici la fin de l’année civile, l’Amicale a un agenda chargé. Le bureau doit se réunir pour préparer l’assemblée générale qui aura lieu fin mai-début juin afin de faire un point sur l’année écoulée et celle à venir, mais aussi pour intégrer les nouveaux adhérents. Une rencontre avec les élèves de terminale est prévue en fin d'année pour promouvoir l’association et récupérer leurs coordonnées. Elle s’est également donné l’objectif d’organiser une Murder Party à la Toussaint entre anciens élèves et enseignants. Enfin, le bureau est plus que motivé pour organiser une nouvelle soirée, mais la date n’est pas encore décidée.
Florine THERENE,
Nicolas CORBEL
et Titouan MASSON
Les échecs loisirs ou sport cérébral ?
La stratégie et la concentration sont tellement importantes pour exceller dans ce jeu que sa dimension ludique semble réductrice.
Échecs, chess, ou tout simplement ce jeu auquel vous ne pouvez pas battre votre père ! Appelez-le comme vous voulez, mais les échecs sont aujourd'hui l'un des jeux de société les plus célèbres, avec une plateforme numérique qui compte cent millions d'utilisateurs !
C'est fou, non ?
Eh oui, c'est vrai, cette plateforme, chess.com, propose plusieurs, si ce n'est tous les modes de jeu existant aux échecs : vous pouvez jouer contre d'autres utilisateurs en parties longues, rapides, blitz ou bullet, avec plusieurs variantes.
Officiellement, les échecs sont considérés comme un "sport mental" et disposent d'institutions telles que la FIDE, qui vient de l'acronyme : Fédération Internationale des Échecs. Fondée à Paris, le 20 juillet 1924, sa devise est "Gens una sumus” ("Nous sommes une seule famille"). Son président actuel depuis 2018 est le joueur d'échecs et homme politique russe Arkady Dvorkovich, qui est également économiste.
Et vous ? Qu'en pensez-vous ? considérez-vous les échecs comme un passe-temps ou pensez-vous que c'est plutôt un moyen d'exercer votre cerveau, c'est-à- dire un sport cérébral ?
Miguel PEREZ VEGA