De gauche à droite, au premier rang : Clarisse Humbert, Anna Fouéré, Ambre Duchemin, Mathieu Nattier, Louna Turco, Eléonore Liechtmaneger et Madeleine Bernard. Au 2e rang : Maylis Moynot Papay, Emma Davy--Villeneuve et Coleen Gueguen.

Absents pour la photo : Alexis Rondeau, Timothée Wacongne, Elismaëlle Pauloby et François-Marie Courtois. 

Vendredi 8 octobre, les élèves de Mme Compagnon présentaient leurs projets dans le cadre d'une exposition, intitulée "La matière se révèle".

La professeure d’arts plastiques et organisatrice de l'événement nous explique que "ce thème a été choisi car il fait partie du programme de la spécialité."

Expliquer sa démarche

"Cette expérience prépare les élèves de terminale aux épreuves orale et écrite du bac. C'est une manière de s'entraîner à présenter son projet et d'expliquer de manière argumentée sa démarche."

Une multitude de formats étaient possibles et ont été présentés : photos, peintures, assemblages, mises en scène….

Les lycéens ont eu un peu plus d’un mois pour se préparer. Le sujet étant assez complet et général, les idées fusaient.

C'est au fur et à mesure des expérimentations que le projet final s'est façonné.

Les élèves que l'on a interrogés nous on confié qu'ils étaient très, voire trop inspirés ! Ils ont dû faire un tri dans leurs idées.

«  C'était une première »

Pour François-Marie Courtois, l'exposition représentait une toute nouvelle étape et un projet important qui ne lui a pas déplu pour autant : " j'ai adoré le faire !" "C'est gratifiant d'exposer le fruit de sa réflexion", ajoute Elismaëlle Pauloby . Cela a été vécu par les élèves comme une très bonne expérience.

« Des retours très positifs »

Le matin, l'exposition était ouverte aux élèves et aux professeurs. Le soir, un vernissage a été organisé. Les proches des artistes ont pu admirer les travaux, très variés. Les parents, frères et soeurs ont été intrigués et très intéressés par les œuvres présentées : « Elles posaient beaucoup de questions ». L'ensemble des visiteurs a été séduit par les travaux.

Cette mise en lumière a pu montrer l'étendue du talent des lycéens et la manière dont ils peuvent répondre à un sujet donné. Ce n'est que le début pour ces artistes !

Anna FOUERE et
Clarisse HUMBERT.

Nous allons faire l'expérience d'un vol en apesanteur avec Thomas Pesquet aux commandes ! Chanceuses, oui, mais mérité !

Ce n'est pas un simple tirage au sort qui nous a permis de gagner, mais la participation à un concours organisé par le CNES (Centre National d'Etudes Spatiales). Avec Mme Fanouillère et Mme Blanchot, nous avons conçu des expériences en lien avec la vie dans l'ISS : comment les astronautes se pèsent-ils, comment prennent-ils leur café, pourquoi leur squelette s'allonge-t'il ?

Des expériences en lien avec la vie dans l'ISS

"Lorsqu'on nous a annoncé que notre projet avait eu du succès, nous avons réalisé que nos expériences allaient être réellement testées, dans des conditions proches de l'apesanteur !", confie Anthéa.

Romane et Jenna confirment : “C’est très enrichissant sur le plan social comme sur le plan scientifique".

Donner le meilleur
de nous même

“L’ambiance au sein du groupe est agréable, ce qui nous encourage à donner le meilleur de nous même” ajoute Solène.

Le groupe partira au mois de mars à Bordeaux, pour réaliser ses expériences à bord d'un avion 0G et aura la chance de rencontrer le célèbre astronaute français : Thomas Pesquet.

En Mars, direction Bordeaux avec Thomas Pesquet !

Les professeures, elles, estiment qu'il est valorisant pour les élèves de pouvoir échanger avec des scientifiques chevronnés sur des expériences en cours.

En attendant, la responsable du CNES viendra nous rencontrer en décembre aux Cordeliers. Elle donnera également une conférence auprès de lycéens, qui auront la chance de découvrir le monde des études spatiales !

Rendez-vous pour la suite de nos aventures dans un prochain numéro du JLC !

Romane PATUREL et
Anthéa MARINONI.

Le jeudi 21 octobre le groupe de DGEMC (Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain), option proposée aux élèves de Terminale, dont je fais partie, a eu le plaisir de rencontrer Aliou Hamidou Bah.

Un long parcours pour arriver en France

Il est venu pendant 1h30 au CDI pour nous raconter de son long parcours pour arriver en France. C'est un Guinéen de 23 ans qui a dû fuir son pays car il était menacé pour ses convictions politiques.

Réfugié  politique

Après avoir traversé l’Afrique, frôlé la mort, été esclavagisé et rançonné, il s’est retrouvé devant nous pour nous partager son histoire poignante.

Les élèves réagissent

"Il nous a montré qu'un discours n'a pas besoin d'être grandiose ou spectaculaire, mais que la simplicité et le parfait choix des mots ont une importance majeure." "Qu'un simple témoignage peut montrer l'horreur."

En face, pas via un écran

"Le meilleur moyen de prendre réellement conscience de la situation de migrants clandestins est de discuter et d'écouter une personne, en face, et non à travers un écran.

Les élèves finissent par prendre congé chaleureusement d' Aliou Hamidou Bah : "Merci, c'était une expérience humaine captivante".

Matthieu NATTIER.

Le 14 octobre, des élèves de première et terminale de la spécialité Humanités, Littérature et Philosophie sont allés assister à la pièce Andromaque de Racine au théâtre de la Passerelle à Saint Brieuc. Le lycée a en effet établi un partenariat avec cette scène d'envergure nationale. Au cours de l'année, les élèves de la spécialité pourront assister à quatre spectacles. Le principal objectif est l'ouverture culturelle.

Dans cette trégédie, nous suivons l'histoire de plusieurs personnages dans leurs liaisons amoureuses.

Les élèves sont arrivés sur place vers 20h. Une fois sur le lieu du rendez-vous, ils ont assisté à la pièce et sont revenus à Dinan aux alentours de minuit. 

Madeleine, élève de 1ère, nous livre ses impressions : "la pièce était relativement simple à comprendre, ce qui permettait de pouvoir facilement suivre l'intrigue."

Des jeux de lumière remarquables

"De plus j'ai trouvé la mise en scène ainsi que les jeux de lumière remarquables. J'ai beaucoup aimé cette sortie, et j'irai au prochaines !" En effet, deux autres sorties de ce type sont prévues au cours de l’année, elles sont ouvertes à tous les élèves de première et de terminale intéressés.

Éléonore LIECHTMANEGER
et Madeleine BERNARD.

Chaque année les éléves de l'option cinéma du lycée se rendent au Festival du Film Britannique de Dinard. Cet événement offre une occasion unique de découvrir les films et la culture britannique.

Cette année, seules les classes de Première et Terminale ont pu y participer car l'équipe chargée de l'organisation du Festival a dû limiter le nombre de scolaires en raison des risques sanitaires.

Ceci dit, les élèves de seconde ont eu la possibilité de visionner certains films depuis l'établissement et sont très enthousiastes à l'idée d'y aller en 2022.

Interview d'une bénévole

Gaëlle est pour la première fois cette année, bénévole au Festival du Film Britannique de Dinard.

Pourquoi s'être proposée comme bénévole au Festival ?

"Parce que j'ai toujours aimé le cinéma, j'ai aussi vécu longtemps en Angleterre et j'adore les films d'auteurs. Justement cet évènement permet de visionner des films que l'on ne peut voir nulle part ailleurs.

Être bénévole c'est aussi donner de son temps pour permettre aux autres personnes de voir des films et de profiter pleinement du Festival."

Quels ont été les nouveautés cette année ?

"Tout d'abord, la grande nouveauté c'est une nouvelle directrice artistique : Dominique Green. Ensuite, pour la première fois certains films ont pu être visionnés directement en ligne afin d'élargir le public. Enfin, les films s'articulaient autour de 6 thématiques.

Pour ce qui est des bénévoles, nous étions plus nombreux cette année à cause des contraintes sanitaires."

A-t'il été plus difficile d'organiser ce festival en période de covid ?

"Oui car l'édition précédente avait été annulée à cause de la pandémie et celle de 2021 a été organisée par une nouvelle équipe ( nouvelle directrice artistique et nouvelle équipe municipale ). Il a fallu repenser toutes les conditions d'accueil du Festival avec le pass sanitaire et la distanciation."

Quels ont été vos impressions, votre ressenti, souhaitez-vous renouveler l'expérience ?

"Oui bien sûr, je participerai à l'édition 2022 car j'ai adoré l'ambiance et la motivation de tous , j'ai rencontré des personnes incroyables qui partagent le même amour du cinéma que moi et sans lesquelles aucun festival ne pourrait exister !

D'ailleurs, on compte sur les jeunes pour nous épauler en 2022, avis aux amateurs !"

Emma DAVY VILLENEUVE.

Depuis le début de l'année scolaire, on entend ça et là des rumeurs de parties de cartes acharnées au foyer du lycée. Au grand dam parfois des surveillants. Nous avons décidé d'enquêter : Mme Hardouin, documentaliste et Mme Fromont, professeur d'espagnol vont s'immiscer dans ce lieu convivial au moment de la récréation de l'après-midi.

Des jeux traditionnels

Un premier tour des lieux permet de remarquer un joyeux attroupement autour d'un billard. Seraient-ce des habitués ? "Non, c'est la première fois qu'on y joue, mais comme on est 8 et qu'il n'y a qu'une seule queue, on alterne" nous racontent Valentin, Mathieu, Quentin, Henri, Victor, Alexis, Pierre-Louis et Axel, élèves de 2nde. "On ne connait pas bien les règles, alors c'est celui qui met le plus de boules qui gagne."

De la technologie

Juste derrière, Elouen et ses amis, en classe de 1ère, semblent plus concentrés sur une drôle de machine qui semble tout droit arriver des années 80. "Il s'agit d'une borne d'arcade" explique t'il aux deux enseignantes venues l'interroger. J'ai participé à sa construction l'année dernière, dans le cadre de l'option CIT" (Création et Innovation Technologique"). "Nous avons fabriqué la boîte, installé un ordinateur et fait les raccordements, ce qui permet de jouer à des jeux vidéos simples". Mais la fin de la récréation sonne, et Elouen doit repartir en cours.

Et des cartes ?

Léo et Milo élèves de 1ère jouent au Pouilleux et au Président, "mais que pendant les récrés, car sinon, ce n'est pas autorisé". "On y joue depuis la classe de 3e, on a appris entre potes. Mais en ce moment, on joue plutôt à 2 3 4 Player, c'est une appli qui permet de jouer à des petits jeux comme le billard ou le golf. On peut s'affronter entre équipes sur un même télphone. On fait des compétitions et celui qui perd doit manger un bombon périmé".
La rédaction.

La musculation a été retenue pour être le sport optionnel du midi aux Cordeliers.

De nombreuses installations sont accessibles dans la salle de sports : banc de musculation, haltères, barre de traction... Cette activité s'adresse à tous les lycéens, (mais aussi aux 3e, 4e), grâce à une adaptation pour chaque élève suivant les niveaux. Les professeurs sont présents pour ajuster les entraînements selon la force de chacun.

Cela permet de découvrir une nouvelle activité gratuitement et dans une bonne ambiance.

Bonne ambiance

L'activité dure depuis 4 ans , cette année le nombre de participants a beaucoup augmenté, sûrement dû au confinement, car il a donné envie aux élèves de pratiquer une activité sportive.

"Cela peut rassurer, ça fait du bien à la tête et au corps" nous explique M. Fanouillère professeur d'EPS à cet atelier.

Beaucoup d'élèves ont choisi cette option pour maintenir une forme physique tout en bénéficiant d'une atmosphère agréable, et de la qualité du matériel.

Se vider la tête

C'est aussi un moment de calme, qui permet de couper la journée et de se vider la tête : "Il y a une bonne ambiance, sans rivalité" témoigne Amaury , élève de 2nd H.

Seul point négatif, les horaires, qui peuvent être contraignants (sur le temps du midi) et la fatigue engendrée pour suivre les cours l'après-midi. Mais une bonne dose d'effort physique, ça n'a pas son pareil pour reposer le cerveau !

Alexis RONDEAU.

Trouver un stage en entreprise n'est pas toujours la chose la plus facile : déjà faut-il savoir quel domaine viser ! Voici quelques astuces pour être sûr de faire le bon choix !

Déjà, tu dois réfléchir selon tes goûts ! Ce que tu aimes faire, tes matières préférées, tes projets, une branche qui t'attire... Après avoir ordonné tes idées puis défini un secteur d'activités, il faut trouver l'entreprise...

Quelles sont les différentes branches pour faire un stage

1. Corps de métiers : maçon, plombier, électricien,... ( travail manuel)

2. Commerce : entreprises, boutiques indépendantes ou chaîne de magasins (travail de bureau et/ou de communication, gestion)

3. Droit : Notaire, Huissier, Juge, Avocat (travail de bureau et de terrain)

4. Artistique : Couturier, designe, architecte, peintre, modiste (travail manuel et artistique)

5. Apprentissage : école, crèche, garderie (travail de contact, de communication)

6. Santé : médecin, pharmacie, hôpital, cabinet privé (travail d'aide à la personne)

7. Ordre : police, pompier, gendarme, militaire (travail physique, de combat).

Les 3 questions à se poser !

1. Qu'est ce que j'aime ?

2. Est-ce que je cherche un stage de découverte ou de spécialisation ?

3. Que va m'apporter ce stage ?

Comment trouver mon stage en 5 points ?
(selon cidj.com)

1. Demander autour de moi parents/amis/famille/professeur
2. Chercher sur les pages jaunes
3. Consulter ficheentreprise.com ou lartisanatenligne.com
4. Aller dans des salons et/ou forum
5. Regarder des sites d'offre de stage.

Maÿlis MOYNOT.

Oxfam France est une branche de l’organisation mondiale Oxfam qui est présente dans plus de 90 pays autour du globe. Cette ONG combat les inégalités et la pauvreté alimentaire. Elle est reconnue pour ses programmes de développement à long terme et pour ses interventions d’aide d’urgence.

Qui

Hélène Botreau y travaille comme chargée de plaidoyer dans la sécurité alimentaire et l’agriculture. Elle a découvert cette partie de l’organisation lorsqu'elle travaillait au Pérou pour une organisation partenaire (Oxfam Novib qui est néerlandaise). Auparavant, elle avait déjà entendu parler d’Oxfam France car cette organisation touchait des sujets qui l'intéressait tel que l’agriculture et l’alimentation.

Son rôle

Son rôle est d’essayer de faire changer les stratégies des décideurs politiques pour aller vers plus de justice environnementale et sociale (pour que les mesures prises respectent l’environnement et les droits humains). Pour cela elle part d’un argumentaire dans lequel elle met en évidence les violations et les manquements du gouvernement remis en cause. Soit dans le cadre d’un processus législatif (lorsqu'une loi est en train d'être écrite), soit pour essayer d’influencer la position de la France pour qu’elle ai plus d’influence au niveau international.

Avantages et inconvénients

Ce métier comporte de nombreux avantages et inconvénients. Hélène trouve intéressant d’écrire les argumentaires et rapports de recherche car il faut de la rigueur ainsi que de la précision pour avoir des arguments irréfutables. Elle aime aussi faire du porte-parolat sur les médias afin d’avoir une sensibilisation plus large.

Mais elle trouve également des inconvénients à son métier. Parfois leurs voix ne sont pas écoutées, certains engagements pris ne sont pas tenus ce qui les découragent. Elle travaille aussi constamment sur le sujet du réchauffement climatique ce qui peut être compliqué.

Parcours professionnel

Avant de faire ce métier, Hélène a fait une prépa littéraire puis a étudié à Sciences-Po à Rennes. Ensuite, elle a fait un master en management et gestion de projet. Durant sa dernière année, elle fait 2 alternances dans des ONG. Elle décida ensuite de faire un 2éme master en sécurité alimentaire et développement humain à Rome car c’est là où sont basées toutes les institutions alimentaires de l’ONU. Enfin, pour plus de légitimité dans son futur travail, elle est partie 2 ans au Pérou où elle a travaillé pour un partenaire d’Oxfam.

Madeleine BERNARD et
Ambre DUCHEMIN.

Une Cop est une conférence des parties, organisée par l'ONU. Elle a pour but de mener à des accords internationaux pour lutter contre le réchauffement climatique. En 2021, le dérèglement climatique est une urgence. Quelques mois après la sortie du rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution de climat), les attentes de la Cop26 sont hautes, les enjeux et les objectifs de celle-ci sont importants pour notre avenir. Cette conférence est un moment-clé dans l'histoire des négociations pour le climat après le "flop" de la Cop25 à Madrid.

Cop26

Cette 26e Cop, initialement prévue en 2020, est organisée par la présidence britannique et italienne.

Du 31 octobre au 12 novembre 2021, les représentants des 197 pays signataires de l'Accord de Paris 2015 (Cop21) se sont réunis avec de l'ambition à Glasgow . Parmi eux se trouvaient : l'Union européenne, des ONG, des entreprises ainsi que des militants tels que Greta Thunberg. En tout, ce sont plus de 30 000 personnes qui s'y sont rendues.

Objectifs

Dans un premier temps, un bilan sur les progrès réalisés ou non depuis l'Accord de Paris sera effectué.

La Cop26 a pour objectifs de réduire les émissions de gaz à effet de serre à 1,5°C car si rien ne change , les +2,7°C seront atteints d'ici 2050 ; de répondre aux alertes lancées par le Giec ; d'avoir une neutralité carbone d'ici 2050 ; de réunir de l'argent pour aider les pays en développement à faire face au changement climatique (100 milliards $ par an) ; et de prendre de nouveaux engagements pour respecter l'Accord de Paris.

Continuité indispensable

La continuité et le renforcement de l'Accord pris lors de la Cop21 sont primordiaux.

"Paris a fait une promesse ; Glasgow doit la tenir", souligne Alok Sharma, président de la Cop26.

Malgré tous les espoirs, la Cop n'a conclu qu'un accord pour réduire les émissions de carbone.

Ambre DUCHEMIN.

Les Cordeliers est aujourd’hui un établissement labellisé E3D de niveau 3.

Que signifie "E3D" ? Quels projets ont été mis en place pour l'obtenir ?

L’E3D désigne les Établissements en Démarche et Développement Durable, c’est à dire les écoles qui signent une charte proposée par l'Education nationale, pour s'engager à respecter des objectifs de développement durable (de la chartre de 2030). Elle est répartie en 24 parties (items) dans trois domaines :1/pilotage E.D.D. 2/action pédagogique, éducative et formation 3/gestion durable de l’établissement. Le niveau 3 signifie que nous respectons au minimum 17 de ces 24 items. Chaque niveau de labellisation est accordé pour une durée de 3 ans.

Quels ont été les projets mis en place ?

Nous pouvons en observer plusieurs tels que l’intégration d'un volet "écologie" à la mission de délégué ou encore des démarches comme le recyclage (cartons, pièces électroniques,...). Au niveau de la restauration, les circuits courts (produits locaux) sont privilégiés. D'autre part, d'importants travaux ont été réalisés pour économiser le chauffage, l’électricité et l’eau. Enfin, un "projet jardin" a été mis en place en Sixième et l'établissement est devenu "refuge LPO" l'an dernier (Ligue pour la Protection des Oiseaux).

Éléonore LIECHTMANEGER.

Des conditions difficiles

En mars 2021, le Liban s'effondre face à la crise économique et politique. Les écoles privées libanaises (qui scolarisent 2/3 des enfants dans le pays) font face à de grandes difficultés, et sont même menacées de fermeture.

Des lycéens qui s'engagent

Nous avons décidé de mettre en place un projet pour aider l'institution St Elie, situé à Darbessim au sud de Beyrouth.

Cette école, que nous avions soutenue au début de la crise, scolarise des enfants du primaire au lycée, aussi bien musulmans que chrétiens.

"Nous souhaitons nous engager dans une vraie démarche solidaire" explique Marie, en 1ère.

Des jeunes comme nous

"Récolter de l'argent, c'est une chose importante, mais au delà de ça, nous voulons être sensibilisés à la situation au Liban, aux conditions de vie et d'étude, qui sont le quotidien de jeunes comme nous",

"Nous allons échanger avec les élèves du lycée St Elie : nous nous enverrons des photos et vidéos pour nous présenter mutuellement.

Pour l'aide financière, nous avons déjà récolté plus de 2.400 € qui permettront, on l'espère de maintenir ouvert le lycée St Elie.

La rédaction.

La rentrée en seconde est un moment crucial dans la vie d'un ado. En tant qu'élèves de seconde, nous avons réalisé des sondages dans le but d'en savoir plus sur le ressenti des lycéens lors de cette rentrée 2021 !

Les sondages...

Nous avons commencé nos sondages en début d'année et avons obtenu un grand nombre d'avis sur cette rentrée. Les sondages ont été réalisés au hasard pour toucher un maximum d'élèves.

Le moral est bon

Nous leur avons demandé de positionner leur niveau moral sur une échelle de 1 à 10.

On remarque ainsi que le moral est très bon en cette rentrée : plus de trois quarts des lycéens se positionnenet au dessus de la moyenne. Certains élèves sont même extrêmement enthousiastes à l'idée de revenir en classe après les grandes vacances. Cependant, certains autres appréhendent et redoutent cette année. C'est le stress qui ressort le plus : Avec qui vais-je être dans la classe ? Les profs seront-ils sympas ?

Coleen GUEGUEN et
Maÿlis MOYNOT.

Qui rêve de goûter aux plats traditionnels des six continents ? D'après notre sondage  : 100 % des élèves interrogés ont dit oui !

Pourquoi ?

Nous avons sondé plus d'une centaine de lycéens (précisement 113) afin de savoir ce qu'ils penseraient de plus de plats du monde dans les menus du self. 

Certains élèves ont su nous donner de très bons arguments comme François, élève de seconde :

"Ça permettrait de varier, et c'est une forme d'ouverture sur le monde !"

Ou encore Océane, elle aussi élève de seconde, qui nous affirme :

"Ça fait découvrir de nouvelles choses !"

Des préférences...

Mais chaque élève a ses petites envies en matière de cuisines du monde.

En tête des préférences, on trouve la nourriture asiatique et américaine !

Ces réponses nous ont parfois suprises car des burgers et des nems nous sont proposés régulièrement par le chef.

Des mal-aimés...

Moins populaires mais non moins bonnes, certaines spécialités attirent moins...
Les cuisines des pays frontaliers (Italie, Allemagne, Espagne) plaisent moins les lycées, sans doute car elles leur semblent moins exotiques.

Coleen GUGUEN et
Maÿlis MOYNOT.