Pouvez-vous vous présenter en 3 mots pour les élèves qui ne vous connaissent pas encore ?

Directeur, Collaboratif et Attentif.

Pour « Directeur », forcément, c’est ma fonction et c'est à ce titre que vous venez aujourd’hui m'interviewer.

« Collaboratif et Attentif », car j’aime beaucoup travailler avec d'autres.

Il y a un mois par exemple, j’ai dîné avec les internes et on a travaillé ensemble sur la chambre idéale ( je leur ai demandé ce qu’était pour eux la chambre idéale, on a établi un cahier des charges et nous sommes en train de travailler avec un architecte d’intérieur qui va nous faire une chambre type, que les internes vont tester, et qui sera dupliquée pour tout l’internat).

Vous avez également dû voir que lors de la dernière élection de délégué, on a élu des délégués pour le conseil de vie lycéenne.

Parce que je pense qu’en tant qu'adulte (et un peu plus vieux), je n'ai pas forcément le même regard que vous sur les choses.

Donc si j’essaie d'améliorer votre cadre de vie, il est important que vous soyez là et présents pour que vous nous fassiez part de vos avis. Nous sommes donc dans cette démarche où je vais rencontrer vos camarades de lycée et de collège.

On a également un projet de transformation radicale du foyer lycéen pour couvrir la partie terrasse et créer une salle de restaurant. J’aime bien, ce que j’appelle les lieux “multiplex”, donc j’aimerais essayer de bâtir un endroit avec des tables hautes, des canapés, des fauteuils…

Un endroit qui puisse vous servir tout au long de la journée, et aux moments des repas en vous proposant un autre type de restauration ( avec des salades, des sandwich, peut être un atelier burgers…), on serait vraiment sur des propositions différentes pour que vous passiez du temps ici en étant bien.

Si vous aviez une lampe d’Aladin, quels seraient vos 3 vœux ?

Alors… Je vais faire très “Miss Monde” (rit)...

Si j’avais 3 vœux :

J’aimerais bien avoir la paix dans le monde,

J’aimerais que l’on réduise les inégalités et qu’on ait un partage des richesses beaucoup plus important,

Et… si on a vraiment une lampe de génie qui fonctionne : j’aimerais aussi que tout le monde soit heureux !

Tant qu'à faire !

Si quelqu’un écrivait une biographie sur vous, quel serait le titre ?

(Rit)Vous avez décidé de m'embêter aujourd’hui !?

Alors quel serait le titre… “Le petit Evrard illustré” je pense.

Quelle est votre citation préférée ?

“Dura lex sed lex” (La loi est dure mais c’est la loi) c’est dans un Astérix.

C’est une vieille latine romaine très connue que j’aime beaucoup.

Ce qui est très intéressant dans un établissement scolaire c’est de rappeler aux élèves que nous avons un règlement, mais qu'il s'applique également aux adultes. Nous devons donc être exemplaires et lorsque nous disons aux élèves de, par exemple, ne pas utiliser leur téléphone en cours, et bien nous ne devons pas l'utiliser non plus.

Donc voila, Dura lex sed lex.

Quelle a été votre première impression en arrivant aux Cordeliers ?

Je suis tombé amoureux du bâtiment et de la chapelle !

C’est un peu ce qui m’a poussé à venir ici. Et puis la ville de Dinan est très belle aussi. Ça a été quelque chose de très influençant pour moi.

Pourquoi avez-vous choisi d'être directeur aux Cordeliers ?

Je suis quelqu’un qui aime bien les challenges et j’en avais envie d’un nouveau. Ça faisait déjà 7 ans que j’étais dans mon ancien établissement (près de Dunkerque à Bergues, là où se passe « Bienvenue chez les ch'tis » (rit) ).

J’avais envie de faire autre chose… Donc là je suis gâté.

Avez-vous également des projets sur le plan écologique ?

Oui : l’an prochain, nous allons rentrer dans une année de développement durable.

Et pour moi ce n’est pas un vain mot. Cette année en pastorale on a choisi le thème : « Qu’as-tu fait de ton frère ? », j’ai envie de questionner les élèves sur la fraternité : comment se tourne-t-on vers nos camarades les plus malades, les plus faibles, comment va t-on les aider à réussir.

Et là, l'an prochain j'ai envie que nous nous demandions : Comment les Cordeliers qui sont des bâtiments du 13^e siècle peuvent réussir à entrer dans le 21^e siècle. On est en train de travailler avec Mme Georgeault et Mme Gilbert sur des tables de tris à la cantine de la Victoire pour sensibiliser les 6^e.

Quels objectifs avez-vous pour l’établissement ?

J'ai envie de préparer les Cordeliers du futur et j'ai surtout envie de préparer les Cordeliers AU futur.

Je pense que le lycée doit être un lieu où en tant qu'élèves vous vous sentiez bien. Si vous l'êtes vous allez réussir.

Donc pour moi la question c'est : Que puis-je mettre en place pour que vous soyez bien, et ensuite, Que puis-je mettre en place pour que vous réussissiez.

En ce moment, je suis en train de réfléchir à une « Prépa à la prépa », pour qu'en terminale vous puissiez trouver des modules qui vous permettent de vous préparer pour ensuite faire une première année de médecine, une prépa, une école d'ingénieur… Des modules qui puissent vous permettre d'être meilleur en terminale, mais surtout de vous préparer à votre orientation future.

C'est vraiment mon but que vous passiez un bon moment au lycée tout en étant bien préparé à ce qui vous attend après.

Mon ambition est de vous préparer au mieux à ses exigences mais tout en s'adaptant à chacun.

Madeleine BERNARD.

Nombreux sont les mystères qui planent autour de l’histoire des Cordeliers. Nous nous sommes intéressés à une histoire : celle de la relique de Notre-Dame de la Victoire.

Dans les combles

En 1992, des jeunes filles de l’internat de Notre-Dame de la Victoire décident de s’aventurer, un mercredi après-midi, dans les combles qui traversent tout le bâtiment d’est en ouest.

Les portes étaient restées ouvertes car des artisans rénovaient le grenier. Les adolescentes soulevèrent les rubalises et découvrirent des dizaines de chaises et de tables entassées ainsi qu’une étrange toile cirée. Les élèves de terminale décidèrent de la retirer et découvrirent un squelette dans un sarcophage de verre. Effrayées, dans la précipitation, elles brisèrent une des vitres et abîmèrent le crâne.

Le lendemain, tout l’établissement fut mis au courant et les élèves furent convoquées dans le bureau du directeur.

Martyre

Le squelette qui a été découvert est en fait une relique de martyre. Une relique est un objet ayant appartenu à un saint ou à une personne qui s’est sacrifiée pour sa religion. Elle peut, selon les croyances, sanctifier une personne, c’est à dire la rendre sainte. Après l’incident, la direction prend la décision d’exposer la relique du martyre dans l’un des couloirs de la Victoire. Au bout de quelques semaines, la relique est déplacée.

A sa juste place

Il y a quelques années, la décision a été prise de placer la relique à sa juste place, c’est-à-dire dans la chapelle des Cordeliers. Vous pourrez la voir derrière l’autel !

Ewen MARCON et
Arthur REINHART.

Cette année, avait lieu la 3^e édition de l'Art est dans la ville. Fin septembre, un itinéraire artistique prenait vie à travers les rues de Dinan.

80 créateurs

Les quelques 80 créateurs avaient comme ligne de vie la thématique "Vivant(s)" pour leurs expositions.

Deux élèves de Terminale suivant la spécialité Arts plastiques nous ont partagé leur point de vue.

Que pensez-vous de l'événement "L'art est dans la ville" ?

"Les expositions permettent d'avoir accès à la découverte artistique et de découvrir l'expérience d'une expo en plein air" soulignait Ombeline avec un esprit de découverte . Alors que Clémentine pensait plus à l'expérience du moment : "c'est bien pour la spé art, le fait d'avoir de la visibilité et d'avoir une mini expérience d'exposition mais aussi le fait d'être en contact direct avec les spectateurs."

Quel était votre objectif ?

L'objectif de Ombeline était de "créer des projets sur le thème du vivant afin d'en faire une exposition." Tandis que Clémentine abordait le projet sous un autre angle : " le but est de faire participer l'école dans un projet de la ville."

Comment y avez-vous contribué ?

"On a tous fait un projet qu'on a exposé au parloir" soulignait Clémentine. "Nous avons fait de la sculpture, des installations et de la stop motion" enchérissait Ombeline.

Instant promo de la spé art

"La spé arts plastiques nous permet d'enrichir notre culture artistique, de développer notre liberté artistique et nous faire travailler l'aisance à l'oral" développe Ombeline. Clémentine voit un autre avantage : "C'est bien, on est peu nombreux".

L'Art est dans la ville peut être une découverte de surprises pour les curieux et une expérience pour les professionnels.

Présenter son travail

Une occasion pour des élèves de présenter leur travail aux visiteurs et d'avoir des avis extérieurs. Et tout nous porte à considérer la spé arts plastiques comme étant une spé active avec de nombreux projets et des élèves motivés.

Ambre DUCHEMIN.

Nous sommes 22 élèves volon­taires des Cor­de­liers, issus de 1res pro­fes­sion­nelle, tech­no­lo­gique et géné­rale à nous être ren­dus à Lourdes, dans les Hautes Pyré­nées. Nous avons passé quelques jours, du 4 au 8 octobre, comme hos­pi­ta­liers au ser­vice des pèle­rins.

Entre 15 et 20.000
pèlerins à Lourdes

Le pèle­ri­nage du Rosaire est un des plus grands pèle­ri­nages au monde. Lourdes est un lieu sacré : pour les catho­liques, c'est dans une grotte que la Vierge Marie est apparue à une jeune femme, Ber­na­dette, en 1858. Depuis lors, entre 15 et 25 000 per­sonnes se donnent ren­dez-vous chaque année pour se recueillir dans le sanc­tuaire.

Une expérience unique

Nous allons ten­ter de vous faire part de ce que nous avons vécu cette semaine, même si c'est une expé­rience unique, qui se vit et qui ne se raconte pas.

Être hos­pi­ta­lier à Lourdes, c'est se mettre au ser­vice des pèle­rins âgés, malades ou en situa­tion de han­di­cap et de les voi­tu­rer entre les dif­fé­rents sites du sanc­tuaire. Sur les 4 jours, le programme des pèlerins est chargé : messes, recueillement à la grotte, immersion dans les piscines, conférences, prières sur le chemin de croix, célébrations, processions... Notre rôle principal, en tant qu'hospitaliers, est d'aider les personnes à se déplacer sur le site. Mais cela va bien au delà : des dis­cus­sions s'en­gagent entre nous, hospitaliers, et les malades : des liens se tissent entre les per­sonnes.

Des rencontres

Pour Gars­pard, en 1^eD : "La conver­sa­tion s'est vite enga­gée avec Marie, une mar­seillaise vivant en EHPAD. Elle nous a donné des conseils sur la vie. Selon elle, la jeu­nesse c'est le plus impor­tant actuel­le­ment. Nous avons été tou­chés, car elle a dit qu'elle se sou­vien­drait de nous".

Emma, en 1^eE témoigne : "Des per­sonnes nous font part de situa­tions per­son­nelles très com­pli­quées, et se livrent tota­le­ment à nous. Elles se sentent en confiance, c'est très tou­chant".

Ensoleiller la journée
d'une personne

Léo­nie et Lucie, en 1^e STMG1 retien­dront une semaine d'ef­forts, des jour­nées fati­gantes, mais la joie de se lever pour enso­leiller la jour­née d'une per­sonne.

Nous avons éga­le­ment pu assis­ter à de nom­breuses célé­bra­tions, et à deux reprises, de jeunes frères domi­ni­cains sont venus à notre ren­contre et ont pris le temps de partager avec nous.

Gwen­dal, en 1^e Pro retien­dra le lien entre Amour, Vérité et Liberté que nous a démon­tré le frère Pierre. Il nous a parlé de la peur, de l'incertitude, des difficultés à faire des choix, et de la Liberté.

Le frère Guillaume, lui, a répondu à nos questions, comme par exemple "Comment avez-vous décidé de dédier votre vie à Dieu ?"

Remise en question

Cette semaine fut une véritable remise en question pour certains. Pour tous, elle fut une expé­rience très enri­chis­sante, pour le côté humain, émo­tion­nel et spi­ri­tuel pour cer­tains.

Lucie, 1^eSTMG1 pense que même si on a des a prio­ri, il faut tenter l'expérience "Etre hospitalier à Lourdes". Il ne faut pas avoir peur, et aller à la découverte.

Emma LELOUP,
Gas­pard RUAULT,
Lucie RATTIER
et Léo­nie GAUTHIER.

Un cuir naturel pas si "éthique"

Problèmes environnementaux

L'élevage des animaux est source d'un grand rejet de méthane et de nitrates dans l’environnement. Il nécessite aussi des déforestations massives d'espaces transformés en pâturages et en exploitations destinées à l'alimentation animale.

Le traitement des peaux pose problème aussi car il nécessite des produits toxiques tels que les sels de chrome ou l’aluminium... Ces déchets chimiques rejetés dans la nature polluent les sols, les nappes phréatiques et l’eau qui arrose les cultures et que boit la population.

Conséquences humaines

Il y a également des conséquences sur les ouvriers travaillant dans les tanneries, souvent situées dans des pays pauvres (comme l’Inde). Cette exposition aux produits détruit le système immunitaire et rend plus vulnérable aux maladies et aux infections (cancer, tuberculose…). Enfin, la présence du chrome peut provoquer dans certains cas des réactions allergiques chez les utilisateurs même une fois le produit fini.

Souffrance animale

Il ne faut pas oublier les conséquences sur les vaches, principales concernées, dont la peau devient le cuir. Les conditions d’élevage sont très mauvaises : les animaux sont entassés dans des enclos augmentant le risque d’infections. Ceux-ci sont également maltraités du début à la fin de leur courte vie : castration sans anti-douleur, transport jusqu’à l’abattoir dans des conditions atroces et abattage violent malgré des réglementations.

Malheureusement, l’industrie de la fourrure est loin d'être meilleure que celle du cuir comme nous allons le voir.

La fourrure en quelques chiffres

En France les fermes de fourrures regroupent plus de 200 000 visons

1 manteau =

* + de 50 visons

* Entre 3 et 10 loups

* + de 25 ratons laveurs

1kg de fourrure (environ 11 visons) = 563 kg de nourriture

(poulet, blé, additifs…)

La fourrure de seulement 1 animal sur 4 tués est utilisée

(le reste étant jeté)

La production d’1 manteau demande 20 fois plus d'énergie qu’un manteau synthétique

(lors du traitement des peaux)

L'industrie de la fourrure a un impact sur le réchauffement climatique 5 fois supérieur à celui de la laine

(et 20 fois plus qu'1kg de polyester)

260 tonnes de phosphore sont relâchées dans la nature chaque année en France

(un des pires polluants des écosystèmes aquatiques.)

40 milliards € de chiffre d’affaires dans le monde

(entre 2012 et 2013)

Madeleine BERNARD.

Chaque année un festival international de mode prend place à Dinan. Aujourd'hui nous allons vous dire pourquoi nous pensons que c'est un bel événement et ce que les lycéens en pensent.

Du 7 au 9 octobre

Tout d'abord le festival s'est déroulé du 7 au 9 octobre dernier, grâce à son président et fondateur, Dominique Damien Réhel et au maire de Dinan, Didier Lechien.

L'événement sert à lancer les jeunes créateurs, diplômés d'écoles de mode et qui ont déjà leur propre marque.

A côté de chez soi

Ce festival est une superbe manière de découvrir le monde de la mode à côté de chez soi. Petits et grands peuvent y assister, comme nous l'explique une élève :"J'étais déjà intriguée par les défilés de mode mais je ne m'y étais jamais rendue. Donc j'avais très envie d'y assister.

Un festival gratuit

Le fait que ce soit accessible à tous et que cela soit gratuit est super","le fait que ce soit dans une petite ville au lieu d'une grande, ça change et ça permet aux habitants de pouvoir s'y rendre facilement."
Certaines tenues vestimentaires présentées par les créateurs l'ont "marquée" et "impressionnée". Elle nous a aussi fait remarquer que l'accueil fut très chalheureux.
Notre jeune amatrice de mode recommande donc ce festival, et serait heureuse d'y revenir.

Les grands gagnants

Pour terminer, les grands gagnants de cette année 2022 sont Aaron Teav et Mael Roussel. Ce festival est bénéfique pour les participants car ces derniers créent des liens et agrandissent leurs réseaux.

Nous pouvons déjà vous communiquer la date de la prochaine édition. Selon nos sources, elle se déroulera en avril 2023.

Louise JOSSE
et Louise THOMAS.

Thérèse (@tcommetherese) est chanteuse, musicienne, militante, styliste et modèle à Paris. D’origine sino-lao-viet, elle grandit en région parisienne.

À 18 ans, Thérèse part vivre à Paris où elle travaille chez Kenzo parfum. Suite à un burn out, elle cesse sa collaboration avec ce dernier. Par la suite, elle se lance dans la musique, au sein du groupe La Vague avec John, le guitariste du groupe.

Le confinement a mis en pause leur collaboration, avant de se lancer en solo. Son premier EP Rêvalité est sorti le 12 mars 2021.

Nous avons eu la chance de la rencontrer (scannez le QR code pour retrouver la vidéo de l'interview complète !).

Ta musique montre les défauts de la société. Et toi, comment la définirais-tu ? C'est une sorte de témoignage de la société contemporaine, à travers mes yeux. Je ne peux pas dire que je relate la vérité. C'est mon ressenti, un regard que j'essaie de poser avec tendresse sur la société, sur nos qualités et nos défauts collectifs.

Que souhaites-tu faire passer à travers ton premier album "Rêvalité" ? Je me définis souvent comme pragmatique optimiste, je crois que "Rêvalité" veut dire ça. Construire sa vie, individuelle et collective, à travers le pratique c’est-à-dire ce qui existe déjà et quelque chose qui est de l'ordre d’un paradigme vers lequel on a envie de tendre. C’est un échange perpétuel entre notre société actuelle et notre monde idéal.

La sortie de ton nouveau titre Jealous le 31 août 2022 marque-t-elle un nouveau chapitre ? Elle marque un nouveau chapitre dans la continuité. Ce titre est important pour moi, on a beaucoup été baigné dans le féminisme et dans la sororité. Mais, on ne peut pas aimer tout le monde de la même manière. Notre société nous compare constamment. Jealous vient titiller cette jalousie sociale en rappelant qu’on ne peut pas nous imposer ces valeurs. Remettre en question ce qui paraît évident, normal et qui a matière à être questionné.

Tu es une militante affirmée, que combats-tu dans le monde d'aujourd'hui ? Je combats la fermeture d'esprit. Je combats la binarité au sens tout blanc tout noir. Je combats la trop grande morale, elle a mené à beaucoup de mauvaises choses. Quand tu es tellement convaincu de savoir ce qu'est le bien, tu es prêt à tuer l’autre.

Nora SMITH--PONTGELARD
et Noémie THIERIOT.

C'est à Lamballe-Armor (le sang de la veine) que l'on trouve le passage présumé le plus large du monde ! Oui, seulement présumé car malheureusement, il n'y a pas réellement eu d'inspection approfondie pour le prouver, mais peut-être que c'est pour bientôt ! Moi, j'y crois parce qu'il est vraiment immense :

Il mesure 17,20 m de large

soit environ approximativement 10,23 Chloé Gerault, c'est-à-dire à peu près vite fait 286,67 oreilles droites de Madeleine Bernard.

Situé devant l'hôtel de ville (la mairie quoi) de Lamballe-Armor, rue du Grand Boulevard, il a été réalisé en 2018 dans le but de renforcer la sécurité des piétons.

En effet, la responsable adjointe des espaces publics de la ville, Sophie Jegou, a affirmé dans un article du journal Ouest-France que l'objectif de l'importance de ce passage piéton était d'« inciter les piétons à traverser en sécurité et être visible de loin pour les automobilistes ».

Bah ouais, c’est vachement malin ! Les passages piétons c’est super nul ! C’est bien plus marrant de traverser 1m avant le passage piéton. Mais celui-là est tellement large que t’as même pas la PLACE pour passer à côté quoi. Du coup tu te remets à marcher sur les bandes blanches ET SURTOUT PAS À COTÉ PARCE QUE SINON TU TOMBES DANS LA LAVE.

C’était en aucun cas pour battre un record… Mais bon, dire que le passage piéton le plus large du monde est en Bretagne, ça claque ! En plus, vous pouvez caler ça dans une conversation pour faire “culturé” et tooouuut en mode “Saviez-vous que c’est en notre chère Bretagne que se trouverait le passage piéton le plus large du monde ?”

Et bam, là vous gagnez de fou en intelligence pour votre interlocuteur. Alors que bon, c’est juste parce que vous avez lu la rubrique connaissances inutiles du journal des Cordoch…

Chloé GERAULT.

Dans le top 10 des romancières dont les livres sont les plus vendus en France, Aurélie Valognes nous fait découvrir un petit chef-d'œuvre d’humour intitulé “Mémé dans les orties”.

Le titre de ce court roman, tiré d’une expression très connue, nous annonce directement le ton amusant et léger de l’histoire.

Son intrigue simple et sans prise de tête nous entraîne au cœur de la vie de Ferdinand Brun, un octogénaire grincheux et peu sociable vivant avec son chien et dont le seul passe-temps est d’effrayer ses voisines.

Nous découvrons alors peu à peu les sentiments profonds de ce personnage qui, prêt à tout pour ne pas aller dans une maison de retraite, va faire la connaissance d’une fillette précoce et d’une mamie qui vont peu à peu réussir à apprivoiser ce vieux misanthrope.

“Mémé dans les orties” permet alors de découvrir les sentiments qui peuvent habiter les grands-parents et de voir les personnes âgées un peu aigries différemment.

Pour Domitille et Madeleine, des élèves de Terminale, ce roman très original et rafraîchissant est à lire par les plus ou moins jeunes adultes. Rempli de réferences culturelles, il nous plonge dans la vie d'un personnage attachant.

Madeleine BERNARD
et Domitille MATHIEU.

Adam, un policier militant syrien fuyant le régime de Bachar El Assad ; Bastien Miller, lieutenant de police à Calais. Ces 2 personnages se rencontrent dans la jungle de Calais.

La jungle de Calais

Suites à des meurtres dans la “jungle”, Adam et Bastien s’unissent pour élucider ces homicides. Face à l’horreur de la jungle, Adam s'occupera d’un jeune enfant muet abandonné ; on sera loin d’avoir une réelle idée de son identité.

Uppercut

Tirés de la réalité, les faits sont relatés tels qu’on se croirait dans l’enfer de la jungle, un lieu où tuer n’est pas condamné et où les lois n’existent pas. On découvre un monde coincé entre deux mondes.

Réalité

"Face à la violence de la réalité, je n'ai pas osé inventer", relate Olivier Norek

“ Des morts, il y en a toutes les semaines. Les No Border les traînent aux limites de la Jungle, devant les CRS, mais parfois ils sont simplement enterrés entre les dunes et la forêt. Si un jour ils rasent la Jungle, il ne faudra pas creuser trop profond”, écrit l'auteur.

Ambre DUCHEMIN.

Mikhaïl Gorbatchev fut à la tête de la présidence de l’URSS de 1985 à 1991.

Figure montante du Parti Communiste d’Union Soviétique, il s’attèle à la reprise en main de la deuxième superpuissance de l’époque lors de son accession au pouvoir le 11 mars 1985. A l’origine d’une tentative de libéralisation du régime, notamment grâce aux politiques de la Perestroïka et de la Glasnost, il lance des réformes qui bouleversent le paysage politique soviétique et qui sont en proie aux contestations sociales et politiques.

Méprisé par l'URSS

S’il est profondément respecté en Occident, l’URSS le méprise : il est considéré comme celui qui a détruit le statut de grande puissance de leur patrie. Sa démission de la présidence de l'URSS le 25 décembre 1991 achève l'éclatement du bloc communiste.

"Un leader rare"

Un dernier hommage lui est rendu sur la scène internationale, de "sincères condoléances” de la part du Kremlin quand l’Occident salue un “leader rare”.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, déclare « le monde a perdu un immense dirigeant mondial, engagé envers le multilatéralisme, et défenseur infatigable de la paix ».

Des funérailles dans l'intimité

La Russie ayant fermé l’espace aérien entre la Russie et les Etats membres de l’Union Européenne suite à la guerre en Ukraine, aucun dirigeant mondial ne fut autorisé à assister aux funérailles. Vladimir Poutine ignora la cérémonie d’adieu, et seul le premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban, proche du Kremlin, annonça sa venue.

Le dernier dirigeant de l'URSS s'éteint donc, laissant derrière lui un pays en guerre, divisé, et coupé du reste du monde.

Anna VANDENDRIESSCHE.