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Ainara et Casey : un an au lycée

N° 5 - Mai 2023 | www.cordeliers.fr | LC22100 |

Une avocate parle droit aux terminales
Les élèves de l'option DGEMC ont reçu Maître Claire Noël.
Lundi 6 mars, Me Claire Noël, avocate, inscrite au barreau de Dinan-Saint-Malo, est venue rencontrer des élèves de Terminale ayant choisi l'option Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain.
Jeu de rôle
Dans un premier temps, rien de tel qu'une mise en situation pour mieux comprendre le rôle d'un avocat. Mme Coconnier, le professeur, s'est mise dans la peau d'une cliente qui soumettait un problème juridique à Me Noël : elle avait prêté de l'argent à son frère, et souhaitait le récupèrer.
Des réponses éclairantes
Ensuite est venu le temps des traditionnelles questions réponses. A un moment difficile du choix d'orientation en cette année de Terminale, certains s'interrogent : Pourquoi pas avocat ? Cette rencontre a été l'occasion de se faire une idée plus précise de la profession : d'une part d'un métier juridique particulièrement médiatique, et d'autre part de la poursuite d'études en faculté de droit et de sciences politiques.
Sterenn (TE) a apprécié cette intervention : "Me Noël a fait preuve d’honnêteté sur son métier (salaire, imprévus de la vie quotidienne…)"
Pour Antonin (TA), cette rencontre avec l'avocate lui a permis de se projeter dans les études supérieures : "elle a mis l'accent sur le côté humain, aspect qui me plaît particulièrement dans ce métier."
Mme COCONNIER et
les élèves de DGEMC.
1 000 euros récoltés pour le handicap
Un projet préparé depuis août dernier par les élèves de Terminale STMG.
Vendredi 31 mars, une course solidaire s'est déroulée au terrain sportif des Cordiers à Dinan. Environ 170 élèves de 1re, Terminale et 6e se sont élancés sur un parcours de trail de 4 ou 8 km.
Démarcher des entreprises
Cette course n'aurait pas pu voir le jour sans le travail de Mme Bertrand qui a pu nous guider, élèves de Terminale STMG, dans l'organisation de cette course. Il a fallu démarcher des entreprises afin de trouver des partenaires, veiller à la sécurité, se procurer tout le matériel nécessaire, et de nombreux lots...
Journée Internationale
de l'Autisme
La date de la course n'est pas anodine puisqu'elle correspond à la Journée Internationale de l'Autisme. En effet, grâce à nos efforts, nous avons pu récolter 1 000 euros qui ont été reversés à l'association "Les Handicapables" en faveur des enfants autistes.
Economie Sociale
et Solidaire
Ce projet rentre dans le cadre d'un concours régional, inscrit dans un dispositif intitulé "Mon ESS à l'école". ESS : Economie sociale et solidaire. Grâce à ce projet, nous avons pu mettre en application et approfondir les notions du progarmme d'économie. Peut-être pourrons-nous remporter le concours...
Bravo aux gagnants des 4 km : Antoine Tohier, Pacôme Reati, Romain Gauthier et Emma Brault.
Félicitations aux gagnants des 8 km : Maxime Colleu Bedel, Gabriel Levavasseur, Elian Labbé, Anne-Fleur de Guillebon.
Eloane DIDAT et Ewen AUVRET.
Objectif développement durable, kézako ?
ODD est un nom qui fait rire mais qu'est-ce qui se cache derrière ce sigle ?
Le projet ODD avait pour but de reproduire une séance onusienne (séance des Nations unies).
Inégalités et Paix et guerre
Cette année, nos thèmes, ou ODD pour les connaisseurs, étaient : Inégalités dans le monde ainsi que Paix et guerre dans le monde. Pour cette édition, les Cordeliers ont envoyé trois délégations comprenant chacune quatre élèves : Espagne (2E), Nigéria (2B) et Russie (2G). Cette initiative s'est tenue de novembre à mars.
Formation aux arts oratoires
Le 11 janvier, la première réunion se tenait à Saint-Brieuc. Là-bas, les élèves participants ont reçu une formation aux arts oratoires et aux formalités onusiennes telles que les négociations et les résolutions. Durant cette première journée, plusieurs intervenants nous ont présenté une sorte de cours afin de nous former pour la troisième journée. Il s'agissait d'une comédienne de Saint-Brieuc et de deux rédacteurs de discours au rang international.
Droit des générations futures
La deuxième journée a eu lieu à Océanoplis, à Brest, le 3 février. La journée a débuté par des conférences sur les droits des générations futures et sur l'association Solidarité Internationale.
Après le déjeuner, les élèves ont visité les différents pavillons d'Océanopolis. En début d'après midi, ils ont visionné les vidéos que chaque délégation avait créés. Pour terminer la journée, ils ont participé à une activité autour de la Gambie.
Le parlement de Bretagne
Le 29 mars, nous avions rendez-vous au Parlement de Bretagne. Tout d'abord, chaque délégation a présenté un discours accompagné de trois propositions d'accord. Ensuite, nous avons été séparés en deux groupes et nous avons débattu afin de retenir quelques propositions et de les présenter lors du deuxième round de débats.
Enfin, nous avons voté les propositions avec lesquelles nous étions d'accord et avons rédigé une résolution onusienne.
Emma LETHIMONNIER.
« Je suis champion de Bretagne d'échecs »
Quatre jours de compétition pour les jeunes bretons : seulement cinq sélectionnés.
"J'ai toujours aimé les échecs, j'y joue régulièrement et j'adore affronter ma soeur et mon beau-frère qui sont également acharnés.
C'est sur leurs conseils que je me suis inscrit au Club Emeraude échecs de Dinan au début de l'année scolaire. Et c'est ce club qui m'a incité à participer aux qualifications pour le championnat de Bretagne, qualification que j'ai gagnée avec 100 % de victoires !
Je vous raconte tout !
Au lycée agicole de Quessoy du 23 au 26 février, 152 jeunes de tous âges et de toutes catégories se sont disputé le titre de champion de Bretagne de leurs catégories respectives. Une autre motivation : les cinq meilleurs de chaque catégorie allaient être selectionnés pour le championnat de France.
Je dois avouer que je suis arrivé très peu confiant à la première ronde.
Je craignais d'être ridicule...
Avant de démarrer, l'arbitre nous rappelle les régles de cette compétition : les cinq sélectionnés seront ceux ayant obtenu le plus de points à l'issue de ces quatre jours. Les points sont obtenus à l'issue de la partie. En cas de victoire un point est gagné, en cas de défaite auncun point n'est remporté, et en cas de match null 1/2 point est atribué aux deux joueurs.
L'ouverture viennoise
Première partie : dès le troisième coup, je joue une ouverture viennoise : une ouverture agressive et tactique. Ma confiance commence à remonter... Quelques coups plus tard, je suis déjà gagnant grâce à une erreur de mon adversaire. Il aura fallu 26 coups pour remporter cette ronde.
Dix parties plus tard, la pression est redescendue, je me sens beaucoup plus serein. Je me rends compte que j'ai bien ma place à cette compétition, je suis loin d'être ridicule. Je n'ai perdu aucune partie, j'en ai remporté neuf, et seulement un match nul.
J'ai gagné une coupe !
Je suis donc champion de Bretagne d'échecs Jeunes ! Je suis ravi de m'être inscrit à un club, cela m'a forcé à me dépasser. Je m'entraîne tous les mardis de 20h à 22h en plus des 20 minutes quotidiennes en ligne !"
Gaspard VALNET. (2H)
La « vague Hallyu » déferle sur nous !
La culture coréenne, qu'elle nous fasse trépigner ou soupirer est partout. Pourquoi ?
Que vous le sachiez ou non, nous sommes tous plus ou moins influencés par la culture coréenne.
Bien que, dès que l’on dit “Corée”, la politique tendue côté nord avec le copain Kim Jung Hoon soit sur toutes les lèvres (pour 45 % des élèves interrogés), la Corée du Sud attire de plus en plus.
En effet, qui n’a jamais entendu parler de la Kpop et de ses millions de fans en furie ?
Ou encore des fameux manhwa, qui sont encore et toujours confondus avec les mangas (qui eux sont japonais) !
C’est pas tout neuf !
Cet essor de la culture coréenne aurait commencé dans les années 1990. Le gouvernement sud-coréen, fatigué par une grosse crise économique, décida de changer son modèle économique en se basant sur son industrie culturelle et artistique.
C’est le “Hallyu” (littéralement “vague coréenne”).
La Corée du Sud touche alors dans le mille car entre 1999 et 2010 son PIB est multiplié par 7 !
La Kpop à la source de l'engouement ?
Quand nous interrogeons sur la culture coréenne, la Kpop saute aux yeux (ou aux oreilles) de plus d’un tiers des personnes. Celle-ci, plus que de la simple musique, serait en fait un véritable miroir de la culture du pays.
Dans leurs clips, les "idols" (surnom un peu pompeux que les fans donnent à leurs idoles) vendent leur culture à grands coups de communication visant leurs admirateurs.
De la mode, à la gastronomie, en passant par la littérature, ou les pratiques historiques, les célébrités coréennes mettent tout en œuvre pour bombarder la toile de références culturelles !
On peut voir ce fameux Hallyu à l’œuvre dans le titre “Idol” de BTS (on vous entend soupirer derrière votre journal)
Dans le clip on peut voir le “Hanbok”, habit traditionnel coréen porté par les têtes couronnées, ou encore un tigre rugissant, connu comme étant le symbole de la Corée tout comme le soleil rouge qui apparaît en arrière plan.
Sachant que près de 100 millions de personnes dans le monde sont fans de K-pop, les entreprises voient en eux un marché grassouillet regorgeant d’opportunités commerciales (business is business !). Ils n’hésitent alors pas, comme tous bons gloutons qui se respectent, à se jeter sur des partenariats avec ces mêmes “idols” pour promouvoir leur marque ou leur style.
C’est comme ça que la mode du Streetwear coréen s’est imposée mondialement.
Petite explication de la démarche
Mettons nous un instant dans la peau d'une fan toujours en furie : elle va au concert de son groupe préféré, pour lequel elle porte un amour inconditionnel. Pendant la performance, elle remarque que les membres du groupe affichent un style éblouissant !
A votre avis, que va-t-elle se dire ?
Option 1) “Je suis juste venue pour la musique donc il aurait pu venir en peignoir je m’en fiche !”
Option 2) "Wahhhh ! Quel charisme, j'aimerais bien en avoir autant !"
Et comble de la chose, un des "idols" finit par jeter sa veste au public.
Une kpop-stan (nom bizarre des fans de kpop) qui a réussi à l'attraper au vol sans se faire étriper par ses voisines va poster une photo de son trophée et commencer involontairement à faire la publicité de la marque.
Tout fan qui se respecte va se mettre automatiquement en quête d'une réplique exacte de l'objet tant désiré en fouinant, farfouillant et étant prêt à vider ses poches s'il le faut pour l'obtenir : c'est ainsi que la mode naît !
Évidemment, comme les fans en furie ont colonisé le monde, la mode se répand comme une traînée de poudre (mais ne vous inquiétez pas : aucun danger) !
Quelques petits chiffres (pas si petits que ça !) :
“Gangnam Style“ (musique sortie en 2012) : 4,7 milliards de vues sur YouTube.
“Squid game” (Série parue en 2021) : 2,1 milliards d'heures de visionnage sur Netflix.
C’est le contenu le plus regardé de tous les temps sur la plateforme.
BTS (groupe de Kpop) : 60 millions d’abonnés sur Instagram en février 2022.
A titre de comparaison : c’est à peu près autant que la population française).
PS : Au cas où vous vous posiez encore la question : la bonne réponse était l'option 2.
Madeleine BERNARD
et Domitille MATHIEU.
Seykungumu a rencontré les lycéens
Il est le chef spirituel d'une communauté indigène du nord de la Colombie.
Une trentaine d'élèves de 1ère et Terminale ont assisté ce mercredi 10 mai à une rencontre improbable. Certains élèves dans le cadre de la spécialité LLCE (Langues Littératures et Civilisations Etrangères Espagnol), d'autres dans le cadre de la spécialité Histoire Géographie Géopolitique, Sciences Politiques.
Elena Fernandes, auteure
et conférencière (1)
Elena Fernandes est une auteure et conférencière qui vit à Saint-Malo. Elle est la coordinatrice du projet "En la sierra" qui propose de venir à la rencontre de deux membres d'une communauté indigène du nord de la Colombie, région de la Sierra Nevada.
C'est dans ce cadre que Seykungunu, représentant et leader spirituel de sa communauté, est en France pour un mois. Il est venu échanger avec des jeunes, notamment avec nous !
Un lien essentiel
avec la nature
Il a parlé de la cosmogonie de son peuple (manière de voir et de comprendre l'univers), du lien essentiel avec la nature, de leur mode de vie, de la manière dont ils tentent de préserver leur culture et leur langue.
Beaucoup de questions de la part des élèves. Seykungumu leur a inspiré de la curiosité. Il est venu coiffé d'un chapeau et vêtu de manière traditionnelle, le torse nu, simplement couvert d'un poncho... Il n'avait pas froid ! Il conserve toujours sur lui, dans un petit sac tissé un objet sacré, le "poporo" qu'il a dévoilé devant les regards ébahis des élèves. C'est une calebasse reçue lors d'un rite de passage de l'adolescence à l'âge adulte.
Témoignage authentique
Les jeunes ont pu découvrir un témoignage authentique sur la question de territoire, puisque ce n'est que récemment que la Colombie a indiqué, dans la constitution, la reconnaissance et la protection que l'Etat doit à ces communautés. Visiblement, dans les faits, ce n'est pas toujours le cas, et Seykungumu, en faisant connaitre son mode de vie, espère préserver sa culture ancestrale.
Agathe ZEBLUES.
(1) Elle a publié, entre autres, "La Parole des Arbres" en 2022.
Ainara et Casey : une année au lycée
Une expérience enrichissante : beaucoup de copains et des progrès en langue.
Pourquoi avez-vous pris la décision de venir étudier en France ?
Ainara :J'avais envie de partir à l'étranger, mais plus tard. Ce sont mes parents qui m'ont incitée à le faire maintenant. Moi, je voulais aller aux USA, mais comme j'avais déjà un bon niveau en anglais, mais aussi en allemand, nous avons opté pour la France.J'ai toujours eu envie d'apprendre des langues étrangères !!
Casey :Quand j'avais 9 ans, nous avons accueilli dans ma famille un jeune français. J'avais été impressionné. C'est ce qui m'a donné envie de tenter l'expérience.
Comment avez-vous vécu cette année ?
Ainara :Je suis arrivée sans aucune appréhension, avec beaucoup d'enthousiasme, car j'avais regardé des vidéos rassurantes sur ce type d'expérience. En arrivant, j'ai été surprise par les différences culturelles : j'ai trouvé les Français réservés, alors qu'en Espagne, on est plutôt extraverti. Le lycée, ça été déstabilisant : en Espagne, j'étudiais dans une école ultra moderne et numérique. Quand j'ai découvert les locaux, je les ai trouvés anciens, mais charmants. J'ai trouvé les journées longues au lycée en France, car en Espagne on termine vers 14h. Mais je me suis vite adaptée. J'ai énormément progressé en français, sauf pour les accents, c'est compliqué, je les place encore au hasard ! Je me suis fait aussi plein de nouveaux amis. J'ai apprécié que les gens ne se moquent pas de mon accent, au contraire, ils trouvent ça sympa.
Casey :J'ai bien aimé cette année. Les points positifs, ce sont les nouveaux amis que je me suis fait. Par contre, l'école ça a été plus difficile que je ne le pensais, surtout au début. Aux États Unis, les journées sont plus courtes et les cours durent 1h30. Et on a beaucoup plus de choix d'options : moi, j'avais choisi "travail du bois". Il y a moins de pression : un examen en fin d'année. Si on réussit beaucoup de matières, on peut prendre de l'avance sur l'année d'après. Mais cette année, j'ai beaucoup progressé en français, maintenant je parle couramment et je comprends tout. Et aussi j'ai appris à faire des macarons !
Quels conseils donneriez-vous pour tenter l'expérience ?
Ainara :Il faut sauter le pas si on est motivé, ça ne doit pas être une obligation. Il faut rester positif et foncer ! Un an c'est parfait pour s’imprégner de la langue et de la culture.
Casey :Si on a envie, c'est une bonne idée. Les premiers temps c'est difficile, mais il faut persévérer.
Recueilli par
Anne-Camille FROMONT.
Les Navajos savent préserver leur culture
Les Navajos, sous-groupe d'apaches, sont basés principalement dans l'Utah, l'Arizona et le Colorado.
Jadis, à l'époque du génocide amérindien, le général Kit Carson déporta en 1883, 10 000 Navajos vers des camps de concentration au Nouveau Mexique, dont 2 000 d'entre eux périrent en route. Une culture mieux préservée Aujourd'hui, au nombre de 250 000, ils vivent dans la plus grande réserve amérindienne des Etats-Unis. Contrairement aux autres nations amérindiennes, les Navajos ont conservé quelque peu leur mode de vie ancestral. Ceux-ci vivent de l'élevage, mais également du tourisme et de leur artisanat : comme jadis, ils créent de magnifiques bijoux de cuivre, ou encore ils tissent des couvertures aux motifs géométriques et colorés. Ils vivent toujours dans des hogans, leurs habitations traditionnelles (en terre et en pierre), contrairement à beaucoup d'autres nations, et les touristes peuvent y loger pendant leur séjour. Les Navajos réalisent de prestigieuses peintures sur le sable, comme leurs ancêtres. Un grand tourisme Vous pouvez également voir de grands monuments établis sur leur site comme le canyon de Chelly, ou encore le canyon Antilope, et enfin Monument Valley. Sur le plan économique, ils touchent le revenu le plus élevé de tous les amérindiens : 50 millons de dollars, grâce aux exploitations de pétrole et de gaz, ainsi que les ressources minières et forestières. Des problèmes persistantsMais malgré cela, les Navajos sont touchés par de gros soucis dans leur réserve notamment les pénuries de logement, l'absence d'eau courante dans un tiers des foyers, l'absence d'électricité pour 15 000 habitants. Mais globalement, les Navajos réussissent à conserver au mieux leur mode de vie traditionnel, et c'est une bonne chose.
Inaya DI MEO. (2B)
Inaya dévoilera ses dessins et objets sur les Navajos. Une expo à voir au CDI du 15 mai au 9 juin.
Un crâne mystérieux aux Cordeliers
Après la relique retrouvée sur le site de Notre-Dame de la Victoire, connaissiez-vous l'histoire de ce crâne ?
Qui était Tiphaine Raguenel ?
Tiphaine Raguenel est une figure emblématique de l'histoire bretonne. Femme indépendante qui fut cependant mariée à Bertrand Du Guesclin, héros de la guerre de cent ans. Ce mariage est, comme souvent à l'époque, un mariage de convenance car lui est très laid et qu'elle va bientôt avoir 40 ans.
Mais ce mariage ne dérange pas Tiphaine plus que cela car elle voit rarement son époux, trop occupé à guerroyer, et cela lui permet donc de se concentrer sur sa passion, l'astrologie.
En effet, la bretonne semble avoir un don pour la voyance, elle prédit à son époux quels jours il gagnera et quels jours il perdra. Bertrand n'accorde pas beaucoup de crédit aux propos de sa femme et part au combat pour autant. Seulement, un jour elle le mettra en garde car elle dit avoir vu qu'il perdrait. Du Gueslin part se battre et perd, c'est ainsi qu'il accorda plus de crédit aux propos de sa femme.
Quel est le rapport
avec les Cordeliers ?
Pendant le 19ème siècle, une famille dinannaise fait une étrange découverte. Caché dans un mur mitoyen des Cordeliers et de la rue de la Lainerie, se trouvait le crâne de Tiphaine Raguenel.
Cette famille a gardé secrète sa découverte et l'a cachée dans un petit reliquaire en bois. Il est dit que la famille veillait pieusement sur la relique. Durant près de deux siècles, la famille s'est transmis le reliquaire de génération en génération.
En 2012, la dernière personne de la famille qui vivait encore sur Dinan est décédée : Il a été décidé de faire don à la bibliothèque municipale de Dinan du crâne de Tiphaine Raguenel pour ne pas éloigner Tiphaine de la région.
Le crâne est toujours conservé à la bibliothèque. Il est montré au public lors de certaines expositions. Son coeur est avec celui de son mari Bertrand du Guesclin, à l'église Saint-Sauveur.
Emma LETHIMONNIER.
2022 et 2023 dans le rap : rétrospective
Cette année et la précédente ont été marquantes dans l'horizon du rap français avec l'explosion de nouveaux rappeurs avec des styles novateurs pour le genre.
Durant cette année 2022, le rap français a pris un tournant avec l'apparation de nouvelles têtes et de nouveaux projets musicaux notables.
De nouveaux rappeurs
Parmi eux on y voit Luther qui sort du lot. Avec son projet "GARCON", il a atteint presque 3 millions de stream rien que sur spotify alors que l'année dernière il était presque inconnu. Le public rap a donné beaucoup d'exposition aux rappeurs de la "nouvelle génération", pour preuve, Luther est déjà signé dans le label Sublime, le label de Disiz, Rounhaa y est également signé depuis cette année. Le label Sublime a été très présent durant cette année avec justement le projet GARÇON de Luther, MÖBIUS de Rounhaa ainsi que L'AMOUR de Disiz. Ces trois projets ont fait tous beaucoup de bruit chacun.
Au cours de l'année, d'autres rappeurs ont été très présents, on peut notamment citer Alpha Wann qui a fait un nombre énorme d'apparitons sur de nombreux projets comme "Wesh Enfoiré", "Memoria", ainsi que "Solide".
Certains projets nous ont marqué comme "BLKKKK VAN GOGH" de par la technique apportée dans les textes avec un flow très bon, accompagné d'une excellente production avec de bons placements. La "Bushi Tape 2" a également été un projet marquant avec une assez grande palette de sonorités différentes dans le projet. Enfin "Doudoune en été" de JeanJass avec lui aussi une technique très forte et des featurings utilisés à leur avantage.
2023, un début prometteur
En ce début d'année, quelques projets ont vu le jour : celui de Yvnnis, "NOVAE" sorti en début d'année qui lui a permis d'élargir son public et de confirmer son talent pour la musique que nous avions déjà vu dans ses anciens projets "ETERNAL YOUTH" ainsi que "PARHELIA", tous deux très bons. Favé a également sorti un EP de 5 titres. Il reste toujours actif sur Soundcloud où il a fait ses débuts.
Caballero et JeanJass ont aussi sorti la mixtape attendue des auditeurs "High & Fines Herbes Volume 2" avec de nombreux invités comme Rowjay, le jeune finisseur, Rim'K ou encore Limsa D'Aulnay. Enfin, il est presque sûr d'avoir certains albums comme celui de Playboi Carti bien qu'il ne soit pas sorti à l'heure actuelle mais risque de bientôt l'être.
Valentin DESCHAMPS BASTARD et Clovis LEGALL. (1re)
Le Quilling : vous savez ce que c'est ?
Un plat libanais ? Une oie sauvage ? Une technique de drague ? Perdu : c'est de l'art !
Quilling ? Killing ?
A ne pas confondre avec Killing (qui est moins “friendly”), le Quilling aussi appelé Paperolles (mais il faut avouer que c'est quand même moins classe) tire son nom de “Quill”
( un mot anglais mais qui ne s'écrit toujours pas avec un K) désignant la partie dure d’une plume d’oiseau qui était utilisée autrefois comme outil pour cet art.
Quel est cet art énigmatique me demanderez-vous ?
Il s’agit de celui d’enrouler de fines bandelettes de papier sur elles-mêmes.
Un peu ennuyeux et enfantin non ? Et bien non pas du tout !
Cette technique remontant au 2e siècle en Chine est apparue en même temps que le papier et que les autres arts qui vont avec comme l’origami (les cocottes ,les grues et les bateaux !).
Pourquoi est-il inconnu au Bataillon ?
Si cet art est aussi peu connu en France, c’est la faute de la révolution française : les rois et les reines sans têtes, mais aussi de nombreux tableaux détruits ou cachés et donc tombés dans l’oubli.
Mais ce n’est pas parce que cet art est peu connu qu’il n’a pas été utilisé !
Un truc de bonnes soeurs
Durant la Renaissance, celui- ci était surtout utilisé par des religieuses françaises et italiennes afin d’imiter les filigranes d’or et d’argent des orfèvres qui eux coûtaient très cher (Les filigranes d’or, pas les orfèvres !)
Ces paperolles servirent avant tout d’ornement pour des reliquaires, boîtes dans lesquelles on gardait les ossements de saints (oui oui, c’est super fun !).
Les religieuses faisaient ainsi des sortes de cadre avec les bandelettes de papier (en les pliant, les roulant, les torsadant, les torturant et les collant ) dont elles doraient la tranche (pour que ça ait l’air plus classe).
Vous vous coucherez moins bête ce soir !
Madeleine BERNARD
et Domitille MATHIEU
Une célèbre actrice Marvel se livre à vous !
Interview. Yasmeen Fletcher, star d'une série Marvel Studios, partage son expérience d'actrice.
Yasmeen Fletcher est une jeune actrice de 19 ans qui a fait sa percée dans le cinéma de grande envergure avec le rôle de Nakia dans la série 'Ms Marvel' , une série réalisée par le géant du cinéma Marvel Studios. Elle a accepté de répondre à des questions à propos de son parcours dans l'industrie cinématographique.
Quand avez-vous décidé de devenir actrice et pourquoi ?
Je me sens assez chanceuse d'avoir trouvé ma passion à un très jeune âge. J'avais 13 ans quand j'ai décidé que je voulais continuer à jouer ! J'avais une amie proche à l'époque qui jouait depuis l'âge de 5 ans et, un jour, elle m'a demandé si je voulais la rejoindre pour un cours de théâtre. J'ai supplié mes parents de me laisser partir et, une fois que j'ai suivi le cours, quelque chose a cliqué. Je savais après avoir suivi le cours que je travaillerais aussi dur que possible pour faire ce que j'aime.
Avez-vous un modèle dans le milieu, quelqu'un qui vous a profondément inspiré ?
Il est difficile d'identifier un seul de mes modèles, je respecte une multitude d'acteurs pour une multitude de choses différentes. Par exemple, j'ai toujours admiré Robin Williams pour sa capacité à lâcher prise et à jouer un personnage sans peur, Angelina Jolie pour l'utilisation de sa plateforme et de sa renommée pour créer quelque chose de positif, et Frances McDormand pour sa compréhension de l'humanité et de l'authenticité dans chacun des personnages qu'elle interprète.
Parlez-moi de votre première audition ! Qu'avez-vous ressenti ?
Ma première audition était pour le rôle principal d'un court métrage et j'étais tellement nerveuse. Je me suis préparée et j’ai répété jusqu'au moment où je suis entrée dans la pièce. C'était incroyable de pouvoir enfin jouer devant des gens. Bien sûr, cela est venu avec des vagues de nerfs et d'anticipation, mais dans l'ensemble, cela ressemblait à une autre confirmation que j'étais là où je devais être.
Qu'est-ce que ça fait d'être sur le plateau de tournage ?
Sauvagement excitant. Bien sûr, c'est du travail et il est important d'être professionnel mais, en général, c'est la partie du boulot qui semble être la récompense d'un travail si dur.
Est-il difficile de s'empêcher de spoiler dans les interviews ? Avez-vous déjà fait une boulette ?
Cela peut être SUPER difficile, surtout avec Marvel. Ils sont notoirement connus pour garder leurs productions secrètes, donc c'est beaucoup de pression pour ne pas déraper ! Jusqu'à présent, je pense que j'ai fait du bon travail. J'espère.
Avec quels types de rôles êtes-vous le plus à l'aise ?
Mon type de jeu préféré est fondé et réaliste. J'adore amener un personnage de la page à l'écran en en faisant des personnages approfondis et rondement menés qui ressemblent à de vraies personnes.
Quel rôle a été le plus difficile pour vous ?
Mon rôle le plus difficile jusqu'à présent était, malheureusement, celui que je n'ai jamais pu filmer. J'ai obtenu un rôle pour un film où je jouerais une jeune fille qui avait été kidnappée et l'audition elle-même était tout un défi. Le film a fini par ne pas être filmé, mais j'étais ravie d'avoir même l'opportunité de jouer et d'obtenir un rôle dans quelque chose d'aussi difficile !
Quel tournage vous a le plus amusé ?
C'est difficile parce que j'ai eu la chance d'avoir beaucoup d'expériences positives sur le plateau, mais je pense que celui de 'Ms Marvel' était le plus amusant. Mes collègues de tournage sont devenus certains de mes meilleurs amis, donc passer plus de 6 mois à filmer avec eux a été une explosion, c'est le moins qu'on puisse dire.
Pouvez-vous nous parler de l'audition qui vous a le plus marqué ?
Je ne peux penser à personne en particulier parce que j'ai l'impression d'avoir appris quelque chose à chaque audition. Évidemment, plus de certaines que d'autres, mais elles ont toutes été ressenties comme une énorme courbe d'apprentissage pour moi.
Que diriez-vous à un(e) jeune de 17 ans comme moi qui veut devenir acteur/actrice ?
Trouvez n'importe quel moyen de vous entrainer et de jouer (trouvez un cours de théâtre que vous aimez, écrivez et jouez des scénarios avec vos amis, etc.) et n'abandonnez jamais. Je sais que cela semble cliché, mais si vous aimez sincèrement le métier, sachez que ce sera extrêmement difficile, mais que cela en vaut vraiment la peine. Trouvez votre propre appréciation et votre amour pour chaque partie du processus et vous ferez des choses incroyables.
Chloé GERAULT. (Terminale)