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Arts à Paris : les élèves ont adoré !
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N° 7 - Mars 2024 | www.cordeliers.fr | LC22100 |
Focus sur la fondation de l’Etat d’Israël
Israël est un petit État juif situé en Palestine entouré de pays Arabes. Quel a été son chemin jusqu’à sa fondation ? Petit cours d’histoire !
19e siècle
Et bien tout commence au 19e siècle, avec l’émergence du sionisme, un mouvement pour la création d'un foyer national pour les juifs du monde entier. Le premier congrès sioniste se déroule à Bâle, en 1897, où l’état juif est fondé.
En 1917, la déclaration Balfour, secrétaire d’état britannique aux affaires étrangères, promeut l’idée de la fondation d’une nation juive, et instaure un protectorat sur la Palestine pour que les juifs s’y retrouvent en sécurité .
Après la première guerre mondiale, en 1920, une immigration massive de juifs autour du monde vers la Palestine a lieu, désormais sous mandat britannique suite à la chute de l’empire ottoman.
Après coup, les nouveaux arrivants vont commencer la construction de structures étatiques (radio d’Etat, armée juive, une université hébraique, un système de santé, etc...), ce qui va augmenter les tensions entre juifs et arabes de Palestine.
Jusqu’en 1945, une tension grandissante entre les deux camps et une escalade de la violence se font ressentir.
Résistance juive
Après la fin de la Seconde guerre mondiale et de la Shoah, les rescapés des camps décident de partir pour la Palestine, mais le Royaume-Uni va tenter de réduire le flot des migrations juives, en vain.
Désormais, les bases militaires, les centres de police et autres structures britanniques représentant le pouvoir deviennent des cibles de la milice juive.
Cette opposition sera fortement marquée notamment avec l’attentat de l'hôtel King David par un groupe juif extrémiste contre le gouvernement lancé dans une politique pro-arabe.
Suite à toutes les actions de la part des juifs, le gouvernement britannique songe de plus en plus sérieusement à quitter la Palestine.
C’est ainsi que le 29 novembre 1947, les Anglais proposent à l’Organisation des Nations Unies un plan de partage de la Palestine en deux états indépendants : un état juif et un état arabe, qui lui n’est toujours pas reconnu par le reste du monde, mais fonctionne comme tel.
Jérusalem, elle, restera sous gouvernance internationale.
Naissance d'Israël
Le 14 mai 1948, jour de la fin du mandat britannique sur la Palestine, David Ben Gourion, président du Conseil national juif, proclame l’indépendance de l’État d’Israël dans une déclaration depuis le musée de Tel Aviv.
Le nouvel État se fonde sur la « loi du Retour », c’est-à-dire que tout juif du monde entier a le droit de s’installer dans le pays.
Les Arabes, qui occupent majoritairement le territoire (1,2 million face à 650.000 juifs en 1948), ne supportent pas cet affront.
La première guerre israélo-arabe éclate dès le lendemain.
Elle aboutit à la création d’une ligne de démarcation entre Israël et la Palestine, en vigueur jusqu’en 1967.
La guerre se termine et Israël commence à consolider son État. Les premières élections ont lieu le 25 janvier 1949 .
Israël rentrera dans l’ONU en tant que membre le 11 mai 1949. Malgré les résolutions pour promouvoir la paix, Israël grignote du terrain à la Palestine et les tensions envers les autres pays arabes ne descendent pas.
Et aujourd'hui !
Depuis octobre dernier, on parle d’une guerre entre l'état d'Israël et le Hamas, qui a lancé une vaste offensive menée par son armée.
Le Hamas est un groupe politique palestinien issu d’un mouvement islamiste et nationaliste, qui se situe dans la bande de Gaza.
Pour l'instant, le bilan des morts est élevé : environ 29 000 personnes à Gaza sont mortes, tandis que du côté d'Israël, ce sont environ 1 100 personnes, majoritairement des civils dans les deux États. Cela montre bien que les tensions ne sont jamais réellement redescendues.
On espère un jour qu'un terrain d'entente sera trouvé et que cette guerre prendra fin.
Gabriel MARTIN.
Les élections européennes en juin prochain
Un rendez-vous incontournable pour une grande majorité de citoyens dinannais.
A 4 mois des élections européennes, nous sommes allées à la rencontre de dinannais, un jeudi matin pendant le marché, pour recueillir leur avis sur l'Union Européenne.
A la question : Est-ce que vous vous sentez citoyen européen ?
Les réponses sont unanimes : oui ! Toutes les personnes interrogées se sentent européennes et concernées par les mesures prises par Bruxelles.
Cependant, la plupart des citoyens que nous avons interrogés pensent que les problèmes actuels liés à l'agriculture sont en partie la conséquence de la Politique Agricole européenne.
En effet certains pensent que l'Union Européenne peut être affaiblie par ses crises diverses, telles que migratoires et agricoles.
Les agriculteurs français reprochent à l'UE une trop forte concurrence avec les pays hors Union Européenne et une mauvaise qualité de vie (rémunération, conditions de travail).
Selon le site internet, touteleurope.eu, l'intérêt des citoyens pour les élections européennes a augmenté de six points par rapport à 2018. Cela confirme que plus les années passent, plus les citoyens portent de l'intérêt à cette élection ; ce qui est plutôt positif.
Il est donc important, pour préserver notre démocratie, que tous les citoyens de l'hexagone en âge de voter, se rendent aux urnes le 9 juin 2024 !
Garance PEUVREL
et Léa DUSSAILLANT.
Zoé et Majo, deux péruviennes au lycée
Elles nous parlent de leur expérience réussie au sein de notre communauté.
Pourquoi es-tu venue étudier en France ?
Zoé : La raison que je donne toujours quand quelqu'un me pose cette question, c’est que ce voyage est mon rêve depuis que je suis toute petite. Depuis que j’ai six ans, je suis amoureuse de l’histoire et de la culture de la France. J’ai voulu renforcer le français en dehors de mon école, parce que je voulais étudier à l’université ici. Nos lycées ont l’option de faire un séjour en France. J’ai choisi deux mois ici et je ne regrette rien.
Comment s’est passé le séjour ?...
Avec chaque famille c'était un nouveau monde, chaque famille est unique et je ne les changerais pour rien. Elles savent toujours me faire sentir la bienvenue, et avec chacune d’elles j’ai appris de nouvelles traditions de la Bretagne, de nouveaux lieux et de nouvelles histoires. Je crois que c'est une de mes choses préférées de cette ville, la quantité d'histoires qu’elle renferme. Le premier jour, j’ai vu le château de Dinan, et dans la deuxième semaine nous avons visité une église (...). Les bâtiments, les maisons ou les personnes qui habitent ici ont tous une histoire. Je peux traverser un coin, et il y aura un affiche remplie d’histoire.
... et dans l’établissement ?
Ça s’est bien passé grâce au soutien que nous apportent les professeurs, les élèves et tout le personnel du lycée. Mais aussi grâce à Majo, nous nous sommes soutenues l’une-l'autre, et pour ça je la remercie.
Majo : je suis Majo et j'ai 16 ans, je viens du Pérou et j'habite à Arequipa. (...)Dès notre arrivée à Dinan, les personnes qui nous ont accueillies ont été très gentilles, notamment notre professeur d'espagnol, qui est une personne incroyable, sur qui on peut compter pour tout ce dont on a besoin ici. Au début, c'était tout nouveau, même la langue n'était pas très bien comprise, mais c'était une question de temps et au lycée j'ai rencontré des gens incroyables qui, même si parfois on ne parle pas bien français ou espagnol, font tout pour nous comprendre et qu'on puisse les comprendre en retour. Au début, les cours étaient un peu fatigants à cause du changement d'horaire. L’organisation et l'apprentissage des cours ici sont très différents mais en même temps intéressants. Maintenant nous sommes très tristes de devoir partir.
La nourriture ici est délicieuse et les cuisiniers sont très sympathiques. Et en général tout le monde est très accueillant. Il ne reste plus qu'à remercier le lycée et nos familles qui nous ont accueillies à bras ouverts pendant six semaines. J'espère que l'année prochaine cet échange sera renouvelé et que des élèves pourront venir au Pérou car c'est un pays incroyable où on les attendra avec les bras ouverts également.
Zoé et Majo
Le haïku, poème court mais puissant
Le haïku est porteur d'émotions plus que l'on ne le croit. Il nous transporte sur les voies de la vérité et de la vie.
Le haïku, de son nom originel haïkaï, est un poème japonais très bref qui sublime la nature et l’instant présent. Très codifié, le haïku est découpé en trois vers : le premier de cinq syllabes, le deuxième de sept syllabes et le troisième de cinq.
Nature prépondérante
Un haïku ne se contente pas de décrire les choses. Il nécessite de produire un effet instantané, où les sensations et émotions sont bercées par les flots de l’évocation. On ne doit pas se contenter de décrire simplement, mais d’évoquer. Les haïkistes traditionalistes considèrent qu’il y a une règle absolue qu’il ne faut pas nier : la règle du kigo. Cette règle consiste à orner le poème d’un mot de saison ou un mot qui se réfère à la nature ; car les Japonais de l’ancien temps en étaient ses disciples.
Un haïku a plusieurs styles
Le spécialiste du haïku classique Seegan Mabesoone, dans un article, définit néanmoins le haïku non pas comme un poème instantané, mais comme un art de superposition d'images guidé par le flux des émotions même si cela n'exclut pas l'expression de la durée et des souvenirs. Le haïku permet au lecteur d’être transporté dans une rivière d’imagination et d’interpréter lui-même ce qu’il ressent grâce à l’absence de pronoms. Il donne donc un sens à la scène magique. Le poète va rechercher l’essentiel pour épurer au possible son poème et le rendre plus vivant : cette technique a été promue au XIXème siècle par le poète Masaoka Shiki.
Le père du haïku
Nous pouvons octroyer le haïku au célèbre moine et poète Matsuo Basho. En voici un de ses plus connus :
« Un vieil étang
une grenouille qui plonge
le bruit de l’eau ».
Des haïkus que j’ai écris
Le haïku nous permet de rester ancré dans le sol de l’instant présent. En m’intéressant à cette poésie, j’ai moi-même écris un recueil de haïkus exprimant telle une source de nature les saisons et créatures brillant sous les étreintes du soleil leur père. En voici un :
"Le coq chante fort
il tente de surpasser
le chant du corbeau"
Inaya DI MEO.
Les élèves des spés Arts, trois jours à Paris
En janvier, dix-neuf élèves de première et de terminale de la spécialité Arts ont découvert les joyaux artistiques de la capitale.
Après un départ aux aurores, les élèves sont arrivés en fin de matinée à Paris, pour y rester trois jours bien chargés. De l'Orangerie aux galeries d'art, du Louvre au Petit Palais, ils ont pu admirer les œuvres qu'ils vont étudier tout au long de l'année.
Mme Compagnon, professeure d'Arts plastiques, est à l'origine de ce voyage. Pourquoi avoir choisi cette destination ? :
" Tout d'abord l'idée de découvrir les grands musées parisiens, pour les premières par exemple, où nous avons pu voir des oeuvres qui sont au programme de terminale. Il n'est pas possible d'enseigner sans être en rencontre avec l'oeuvre d'art "
" Je suis hyper contente, c'est une expérience riche, surtout quand les groupes sont soudés, qu'il y a une bonne relation, une bonne entente et surtout de la confiance entres les élèves. C'est une très bonne expérience qui a permis de mieux connaître mes élèves en dehors de l'établissement scolaire. Le voyage devrait avoir lieu tous les deux ans ", souligne Mme Compagnon.
" Le voyage est en préparation depuis juillet 2023, en bossant sur ce projet deux à trois heures par jour. Il fallait gérer tous les programmes heure par heure, mais le plus stressant est que l'on a obtenu les informations seulement quinze jours avant le départ. Donc, pour organiser ce voyage il faut être passionnée et aussi avoir l'envie de transmettre aux élèves qui sont le moteur de ce voyage ",conclut Mme Compagnon.
Ces efforts ont payé car les élèves ont tous adoré ce séjour. Quelques témoignages :
Pour Arthur, « Le Petit Palais était vraiment magnifique ! Les tableaux ou encore l' architecture du lieu, tout était sublime. »
Et pour Lisa, « Le logement était très bien situé surtout pour les transports et les musées était magnifiques et très bien choisis. J'ai tout adoré ! »
Soleen GUEGUEN,
Soleen LAFFON
et Aimye PRECHOUX
A la découverte de l'option Cinéma !
Le monde du cinéma a toujours fasciné par ses innombrables possibilités, d'autant plus aujourd'hui grâce à la technologie.
Les nouvelles technologies au cinéma, comment ça fonctionne ?
Le fond vert est un outil utilisé dans le domaine du cinéma. Il consiste à filmer un acteur ou un objet réel devant un écran de fond vert, puis en post production, à utiliser un logiciel de traitement d'images pour le remplacer par un décor virtuel ou un élément numérique. Cela permet d'ajouter des effets spéciaux pour un résultat encore plus spectaculaire.
Mais pourquoi la couleur verte ?
Une des principales raisons est que cette couleur est celle qui se retrouve le moins dans la pigmentation de la peau humaine. Elle permet donc plus facilement de faire interagir des personnages en mouvement dans un décor virtuel. On les utilise également pour une question de budget.
Les blockbusters :
L'année 2023 a été marquée par de grandes sorties cinématographiques comme Oppenheimer, Barbie... Mais l'année 2024 n'est pas en reste !
Back to Black
Nous connaissons tous ce tube d’Amy Winehouse qui a renversé l’année 2008. Mais connaissez-vous l’histoire de l’écriture de l’album le plus iconique de notre temps ? Vous découvrirez dans ce film son parcours inspiré de son histoire d’amour passionnée et tourmentée avec le réalisateur anglais de clip vidéo Blake Fielder-Civil, le 4 avril au cinéma.
Le comte de Monte-Cristo
Edmond Dantès, premier super héros français à passer de la lumière à l’ombre, devient un jeune homme aveuglé par la vengeance. Après avoir récemment adapté les livres des Trois mousquetaires, Alexandre de La Patellière s’attaque au roman de la littérature classique française et fait de ce film une des sorties les plus attendues de l’année 2024.
L'option cinéma au cœur d'une interview enrichissante de M. Le Maitre (professeur) :
Pourquoi avez-vous créé cette option ?
« Je suis entré dans le monde du cinéma assez tard et ce n’était pas par passion du cinéma ou par connaissance des films. Je me suis présenté pour devenir bénévole pour le Ciné Breizh en tant que caissier, mais en réalité, ils cherchaient des projectionnistes. C’est à ce moment que j’ai vraiment pu découvrir le cinéma et que je me suis retrouvé dans un milieu très dur. Les bobines des films étaient très lourdes à l’époque, donc le staff était essentiellement masculin.
J’ai pu voir des films différents de ceux que je voyais au fur et à mesure que je les projetais. J’ai pris conscience qu’il y avait de vraies perles et qu’on ne les voyait pas au cinéma. C’est ainsi que je suis devenu passionné. En voyant ces films, je me suis rendu compte que pour de vraies sensations, de vrais sentiments, il faut un grand écran. C’est ainsi que j’ai voulu partager les connaissances qu’on pouvait retirer des films et que j’ai créé l'option aux Cordeliers. »
Que voulez-vous apporter à vos élèves ?
« Mon premier objectif, c’est la culture générale. Montrer un bon film, c’est comme de l’éducation. Voir plusieurs types de film, que ce soit des docu-films ou des films d’action, ils ont tous une morale dont on peut tirer profit. Cela permet d’arriver à une culture, une majorité intellectuelle.
Voir des films de différentes nationalités et sur différents thèmes permet d’avoir une connaissance plus accrue sur le monde, une plus grande ouverture et une autre perception des sociétés étrangères. Le cinéma a un côté psychothérapeutique et il faut en sortir quelque chose. Il ne reflète que la société. Je voudrais que mes élèves comprennent qu'intellectuellement, il faut toujours être curieux de découvrir. »
L’option a-t-elle des projets ?
« Je dirais que le premier est de réaliser un court métrage avec le scénario qu’ont écrit les élèves de cette année pour le concours Femmes et Cinéma. On mettrait tout en place nous-mêmes.Nous serons réalisateurs, acteurs, costumiers et encore plein d'autres choses !
J’aimerais mettre en place une vraie journée cinéma d’ici la fin de l’année. C’est-à-dire regarder quatre ou cinq films dans la même journée. Deux le matin et deux-trois l’après-midi. Celaf ferait une sortie de 8h à 20h. »Estelle DAUGEARD et
Sarah DAILLY-GEMY.
Death Note, un manga culte !
Alors attention, alerte chef d'oeuvre !
Death Note reste à ce jour le meilleur polar qu'il m'ait été donné de découvrir, mangas et films confondus. Le scénario est bien ficelé, la longueur de l'histoire idéale (40 épisodes à peu près).
Mais surtout, l'intrigue est intelligente, d'une justesse psychologique effroyable. Les deux principaux protagonistes se rendent coup pour coup, dans une chasse à l'homme vicieuse, entre d'un côté le justicier hors-la-loi et de l'autre le justicier qui fait la loi.
Car tout gravite autour du thème de la justice, de la responsabilité, de la capacité à juger du bien et du mal. La toile de fond philosophique, même si elle semble quelque peu sommaire, ajoute à la tension qui règne du premier au dernier épisode.
Death Note n'a absolument rien à envier aux plus grands polars.
Arthur REINHART.
La précarité étudiante, un sujet d'actualité
Logement, alimentation... : les étudiants sont de plus en plus nombreux à vivre difficilement.
La précarité étudiante, c'est quoi ?
Selon l'OVE (Observatoire national de la Vie Etudiante), un étudiant est en situation de précarité lorsqu'il cumule deux caractéristiques : il a des revenus faibles et il en ressent des difficultés pour vivre. On le sonde à la fois sur ses revenus et sur son sentiment (car on peut avoir de faibles revenus sans se sentir en difficulté).
Des difficultés pour se nourrir...
En France, 56 % des étudiants affirment ne pas manger à leur faim. Ces difficultés pour subvenir à ce besoin essentiel s'expliquent notamment par la hausse des prix. Prenons l'exemple d'un paquet de pâtes : le prix des spaghettis Barilla a augmenté de 42 % sur le paquet de 500 grammes, une hausse considérable qui se répercute sur le ticket de caisse des étudiants. Malgré cette hausse du prix des pâtes, elles restent un des aliments les plus consommés par les étudiants car elles font toujours partie des produits alimentaires les moins chers.
De nombreux étudiants ont déjà sauté au moins un repas car ils n'avaient pas assez d'argent pour manger trois fois par jour. Cette insécurité alimentaire se répercute sur la santé mentale et la scolarité des étudiants : baisse de concentration, stress, problèmes de sommeil, déprime....
...et pour se loger
Liste d'attente interminable, prix élevés, arnaques, difficultés pour trouver un logement.... Il y a de plus en plus de demandes de logements (surtout dans les villes étudiantes) mais l'offre ne suit pas. Cela a pour conséquence : une hausse du prix du m2 et du loyer. Cependant, les étudiants n'ont pas assez d'argent pour pouvoir se loger dans des appartements corrects et nombreux sont ceux qui ne savaient pas où ils allaient dormir à quelques semaines de la rentrée.
Les solutions proposées
Face à cela, différentes solutions sont proposées afin d'aider les étudiants. Prenons un exemple local, à l'université Rennes 2, il a été mis en place une "épicerie gratuite" où les étudiants peuvent venir se servir. Les produits proposés sont issus d'invendus de supermarchés et des cantines scolaires. Cela permet donc de lutter à la fois contre la précarité étudiante mais aussi contre le gaspillage alimentaire.
Par rapport aux difficultés pour se loger, la cohabitation intergénérationnelle est une bonne solution. Le concept est simple : une personne âgée met à disposition une partie de son logement à un jeune à un coût modéré, voire gratuitement en échange de services (par exemple faire les course pour la personne âgée).
Maewenn HARDOUIN.
Les jeux mobiles préférés des lycéens !
Pendant les pauses, beaucoup de lycéens jouent à des jeux sur leur téléphone. Mais quels sont leurs préférés ?
Afin de déterminer les jeux préférés des lycéens, nous avons organisé un sondage où ils devaient choisir leurs jeux favoris parmi un choix de seize propositions.
Voici la liste des seize jeux sélectionnés :
1- Clash Royale 2- Clash oif clans 3- Marvel coc 4- Geometry Dash 5- 2 players games 6- FC24 Mobile 7- Madfut 8- Chess.com 9- Roblox 10- HayDay 11- Brawl Stars 12- Among US 13- Poki 14- World simulator 15- 1V1.LOL 16- Monkey Land
Conclusion : aucun jeu ne se distingue fortement du lot. Le jeu préféré parmi les personnes interrogées est le jeu developpé Paar Supercell, Clash oif clans. Ce jeu consiste à construire un village, former un clan et participer à des guerres de clans épiques.
Sur le podium, nous retrouvons le jeu de football FC24 Mobile puis Chess.com, un jeu d'échecs.
Flavien LIMOU.
Le duel Wembanyama vs Holmgren
Une fantastique confrontation de rookies entre français et américain.
Cette saison NBA 2023/2024 promet ! De nombreux duels sont très attendus et les stars ont toutes répondu présentes depuis le début de cette course au titre. Mais un duel se démarque des autres pour le moment, un duel de rookies (c’est le terme employé pour parler des jeunes joueurs qui participent à leur première saison NBA).
La draft
Le jeune français Victor Wembanyama et son rival américain Chet Holmgren. Wemby (surnom donné à Wembanyama) a été choisi en première position lors de la draft 2023 et l’Américain lui a été choisi en deuxième position lors de la draft 2022 mais a manqué sa première saison NBA pour cause de blessure.
La draft est une sélection des 58 meilleurs jeunes basketteurs du monde, qui vont être affiliés à une équipe NBA en fonction de leur niveau. Les meilleurs joueurs intégreront les équipes les plus faibles de la saison précédente pour rééquilibrer les forces de chaque équipe et assurer le suspens tout au long de la saison.
Wembanyama a donc intégré les Spurs de San Antonio, et Holmgren les Thunder d’Oklahoma City.
Un premier affrontement
Un premier affrontement a déjà eu lieu cette saison et il était à sens unique. L’équipe de Chet Holmgren s’est largement imposée 123-87. C’est une défaite logique pour les Spurs de Wemby qui ne pouvaient pas rivaliser contre l’une des meilleures équipe de NBA.
Les deux rookies ont effectué une performance quasiment similaire avec 9 points pour Holmgren et 8 pour Wembanyama. Le Français s’est tout de même démarqué en prenant 14 rebonds !
La course aux stats
Les deux rookies se rendent coup pour coup. Performance après performance, ils écrivent tour à tour l’histoire de la NBA. Avec en moyenne 19,7 points et 8,8 rebonds pour Victor Wembanyama, contre 16,4 points et 7,6 rebonds pour Chet Holmgren, et un nombre de contres presque équivalent, 2,4 contre 2,3. Leur performance les place bien au-dessus de leurs pairs, faisant d'eux les deux rookies les plus en vue de ce début de saison. Le duel entre ces deux géants (2m24 pour Wemby et 2m16 pour Holmgren) est maintenant lancé !
Jules COATALEM
et Paul ODILLARD.
Les réseaux sociaux et leur impact sur nous
73.5 % des interactions des 16/25 ans se font sur les réseaux sociaux.
Avec l'arrivée d'internet et des nouvelles technologies, une évolution notable des mentalités et des comportement a été constatée en particulier vis-à-vis des réseaux sociaux. Malgré des avantages de communication efficace ou encore d'information instantanée, leur utilisation non régulée peut représenter un risque pour le consommateur.
Les jeunes sont les premiers concernés par ce nouveau type de communication. En effet, selon l'Insee, 73,2 % des interactions des 16/25 ans sur internet s'effectuent sur les réseaux. C'est eux qui y passent le plus de temps, avec une moyenne oscillant entre trois et cinq heures par jour.
Les réseaux sociaux peuvent contribuer à l'isolement social et à la dépression chez les jeunes. Passer de longues heures sur les plateformes sociales peut les éloigner de leurs interactions sociales en IRL et entraîner une sensation de solitude et d'isolement. De plus la comparaison permanente avec les autres sur les réseaux sociaux peut entraîner de la remise en question et une augmentation du manque de confiance en soi.
Cyberharcèlement
Un autre risque majeur des réseaux sociaux est le cyberharcèlement. Les jeunes peuvent être victimes de harcèlement en ligne, de menaces et d'intimidation sur les réseaux sociaux, ce qui peut avoir des conséquences graves sur leur quotidien à l'école ou chez eux voir même sur l'intégrité de leur santé mentale. Une limite d'âge est souvent établie par les gouvernements afin de limiter ces conséquences graves mais il est encore facile de la contourner ce qui pose une question importante concernant cette limitation.
Enfin, les réseaux sociaux peuvent également exposer les jeunes à des contenus inappropriés ou dangereux, tels que la violence ou la désinformation. Il est important de vérifier les informations qui vous sont transmises mais on vous conseille également d'activer les paramètres permettant de sécuriser votre utilisation des réseaux sociaux.
En conclusion, bien que les réseaux sociaux puissent vous offrir de nombreux avantages, il est important de reconnaître et de prévenir les risques qu'ils représentent.
Notre conseil : restez vigilants et protégez-vous contre les dangers des réseaux sociaux.
Charles BAUDHUIN
et Nylane MITCHOUZOUNOU.
Nouvelles IA : tendances et impacts actuels
Regard sur l'évolution des médias et de la société dans un monde en pleine mutation.
Les Nouvelles IA ont-elles redéfini la manière dont nous consommons l'information ? Les Nouvelles IA ont en effet transformé la manière dont nous accédons à l'information, offrant une personnalisation basée sur nos préférences et nos habitudes de navigation en ligne.
En quoi ces tendances influent-elles sur la perception du public et sur la manière dont les informations sont diffusées ? Ces tendances contribuent à une fragmentation de l'audience et à une polarisation de l'opinion publique, avec des bulles d'informations où les individus sont exposés à des perspectives limitées.
Quels sont les impacts sociétaux des Nouvelles IA, tant sur le plan individuel que collectif ? Les Nouvelles IA peuvent renforcer les biais cognitifs et les divisions sociales en exposant les utilisateurs à des contenus conformes à leurs croyances préexistantes, tout en les isolant des opinions divergentes.
Comment distinguer les informations crédibles des fausses nouvelles et de la désinformation ? Il est essentiel de développer des compétences en littératie médiatique pour évaluer la fiabilité des sources, vérifier les faits et comprendre les mécanismes de la désinformation en ligne.
Quels sont les défis et les opportunités qui se présentent à eux dans ce paysage en évolution constante ? Les médias traditionnels doivent s'adapter aux nouveaux modes de consommation. Ils ont une responsabilité sociale qui est de fournir une information fiable et équilibrée à un public diversifié.
Vigilance
Cette réflexion offre un éclairage essentiel sur les tendances et les impacts des Nouvelles IA, nous invitant à réfléchir de manière critique sur l'évolution des médias et de la société à l'ère numérique.
En naviguant dans cet univers complexe, il est impératif de rester vigilants face aux défis et de saisir les opportunités pour promouvoir une information de qualité et un dialogue constructif.
Tanguy D'ARRAS et
Arthur REINHART.