
Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).

N° 2 - Juin 2022 | www.lycee-rabelais-saint-brieuc.ac-rennes.fr |
Un dessinateur hors-pair
Rencontre entre la classe de seconde 4 et BRIAC, le vendredi 20 mai 2022.
Nous avons rencontré le dessinateur de la bande dessinée Méridien . C’est un album de bande-dessinée magnifique aux belles couleurs qui raconte l’histoire de l’expédition du géographe La Condamine, accompagné d’autres savants. L’expédition se déroule au XVIIIe siècle, elle consiste à vérifier si la Terre est vraiment ronde..
Briac a toujours dessiné. Il s’inspire de dessins et de peintures expressionnistes du XXe siècle. Il a choisi ce style de graphisme, car ce sont simplement les dessins qui le représentent le mieux. Il a produit d’autres bandes dessinées avant Méridien , telles que Armen , Quitter Brest et Les Gens du Lao Tseu .
Il a commencé sa carrière vers l’âge de 40 ans eta également travaillé sur des œuvres qui n’ont jamais été créées. En fait, le métier de dessinateur est très difficile et inhabituel. Pour démarrer un projet, il faut faire face à plusieurs obstacles, comme des problèmes financiers car il y a de moins en moins d’acheteurs de bandes dessinées. Créer une BD prend aussi beaucoup de temps : parfois 2 jours pour dessiner une planche, parfois 3 semaines dans le pire des cas. Et pour Méridien , il fallait dessiner environ 140 planches !
Briac devait travailler 10 heures par jour, 7 jours sur 7. Mais en plus de travailler dur, il fallaitt aussi être prêt à rester enfermé.
Comme l’a dit Briac : « Plus ça va, moins il y a de pauses. »
Pour se faire connaître dans ce métier, il faut trouver la bonne histoire au bon moment.
Briac a déjà choisi un thème pour sa future bande dessinée avec une ambiance punk où une épidémie de suicides intervient... Une histoire qui promet d’être intéressante et accrocheuse.
Article pensé et rédigé par la classe de 2e4.
La naissance du projet MERIDIEN
La naissance de l'idée :
Briac eut l'idée de la bande dessinée il y a 10 ans en regardant un documentaire sur l'expédition de La Condamine. L'idée lui plut énormément et après quelques années de travai solitaire, il proposa à un ancien collègue scénariste d'œuvrer ensemble.
Dimension historique :
Le dessinateur fait ses recherches dans le carnet de La Condamine, le protagoniste qui réalise l'expédition. Il utilisa aussi "Google Read" et "Le procès des étoiles". Le comics a un point de vue
européen et Briac n'essaie pas de reproduire les vrais personnages, mais à la place se les imagine. Cependant toutes les aventures et faits contés dans l'œuvre se sont produits. Briac essaie de
se mettre à la place des personnages pour imager leurs sentiments et réactions.
Dimension artistique :
Le dessinateur utilise une technique de dessin unique qu'il est le seul à utiliser qui contient de l'acrylique, de l'encre et la plume. Durant son intervention, il disait qu'il a toujours dessiné même si
quand il était jeune, il "gribouillait". Ses sources d'inspirations sont GPI, Prado et les peintures expressionnistes du 20e siècle. Plusieurs de ses œuvres n'ont pas été publiées comme pour beaucoup d'autres dessinateurs.
Les élèves de 2e4
EN GUISE DE CONCLUSION : Le petit mot du professeur de français
DE BELLES RENCONTRES ?
Ce projet "Journal des Lycées" m'aura permis de travailler tout au long de l'année avec des élèves passionnés et passionnants, ceux de la classe de 2e4 du Lycée Rabelais.
Ce sont des élèves vraiment très agréables, impliqués et attachants et j'ai pris plaisir à construire ce projet avec eux. Qu'ils soient remerciés ici.
Merci aussi à mon incroyable collègue Christine Guihot, professeure-documentaliste pour son soutien et sa disponibilité, ainsi qu'à Néréa LAVIGNASSE-BROUARD, notre journaliste référente pour ses corrections avisées.
Merci enfin à Sylvain Kernevez et Alexis Cancho, mes deux collègues enseignants de Bachibac pour leur aide précieuse.
Loïc LARBOULETTE

Marioupol, l’exemple d’une ville stratégique
Marioupol, ancienne ville soviétique, détruite à 90 % par les Russes. On vous explique les enjeux.
L’histoire de Marioupol
Marioupol est une ville qui appartenait anciennement à l’URSS. Depuis la dislocation du bloc soviétique en 1991, elle a été intégrée au territoire ukrainien. Avant le début de l’offensive russe qui a débuté le 24 février de cette année, cette ville avait déjà été le théâtre de troubles avec notamment la prise de certains bâtiments officiels par des insurgés russophones après la révolution de Maïdan de 2014, qui avait pour objectif de se rapprocher de l'Union européenne. Elle est également comprise dans le Donbass, région dans laquelle une guerre se déroule depuis plus de 8 ans entre l’armée ukrainienne et les deux républiques prorusses autoproclamées indépendantes soutenues par Moscou.
Intérêt stratégique de Marioupol
Depuis le début de la guerre, la prise de Marioupol constitue un objectif très clair du pouvoir russe, en témoigne sa destruction massive ( environ 90 % de la ville aurait été détruite, selon les Ukrainiens). Elle permettrait notamment au gouvernement russe d’avoir une sorte de continuité territoriale allant des républiques séparatistes prorusses à la Crimée.
La conquête de Marioupol priverait notamment l’Ukraine d’un accès à la mer d’Azov et donc d’un poumon économique important. Avant cette guerre, cette ville était extrêmement importante car elle représentait environ 20 % des exportations ukrainiennes à travers le monde.
De plus, cette ville est connue pour ses deux grandes usines métallurgiques datant de l’époque soviétique.
L’une de ces usines, Azovstal, a représenté l’une des dernières poches de résistance de l’armée ukrainienne face aux Russes à Marioupol pendant de longues semaines… Le reste de la ville ayant déjà été conquis en totalité par les Russes. Depuis la capture des derniers défenseurs de Marioupol, une grande incertitude plane sur leur état de santé bien que Moscou déclare qu'elle respectera le droit international...
Enfin, parmi les défenseurs de la ville, se trouve le sulfureux bataillon d’Azov réputé d’extrême droite. La capture de certains de ses membres servirait la propagande russe mensongère disant que l’Ukraine est infestée et dirigée par des néonazis. Dans la réalité, le bataillon d’Azov ne représenterait qu’une infime partie de l’armée ukrainienne (environ 2 %).
Timothée LE ROUX
et Louis CADORET
Guerre russo-ukrainienne, une résistance inattendue ?
Quelles sont les raisons de cette déclaration de guerre de la Russie à l’Ukraine ? Et comment les Ukrainiens se défendent-ils ?
Dans les grandes lignes, la situation en Ukraine est une guerre nouvelle, qui a commencé en février de cette année, mais c’est en vérité un peu plus compliqué que cela. Certes l’invasion de l’Ukraine par la Russie a commencé le 24 février 2022 sur ordre de Vladimir Poutine, le président russe, mais en réalité le conflit russo-ukrainien a débuté dès 2014. Il ne s’agit donc pas d’une guerre récente qui se déroule actuellement dans le Donbass, mais bien d’une guerre datant de plus de 8 ans, qui aurait causé la mort de 13000 à 14000 personnes depuis 2014 selon l’ONU.
Les origines de la guerre
Tout d’abord, la Russie et ses projets sont, depuis un certain temps, soutenus par un assez grand nombre d’Ukrainiens russophones pour la majorité, et certains font partie d’un mouvement pro-russe. Le début de ce mouvement séparatiste pro-russe dans le Donbass, est marqué par la prise du bâtiment gouvernemental de Donetsk par des manifestants (pro-russes) le 7 avril 2014, et par la proclamation de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Louhansk toutes deux survenues en avril 2014.
De plus, le rapprochement de l’Ukraine avec l’OTAN s’est accentué ces dernières années, ce qui est allé à l’encontre de la volonté de Vladimir Poutine, et a renforcé son mécontentement et son mépris envers l’Ukraine et son peuple.
Le 21 février 2022, Vladimir Poutine reconnaît au nom de la Russie l'indépendance des républiques de Donetsk et de Louhansk. Puis il ordonne l’invasion de l’Ukraine le 24 février de la même année.
Comment la guerre se déroule de chaque côté
Dans cette guerre, le rapport de forces est assez inégal, comme nous le savons, mais la Russie fait face à une résistance déterminée, probablement inattendue et plus efficace que ne l’avaient prévu les Russes.
L’objectif pour l’Ukraine est de garder son intégrité territoriale. Du côté de la Russie, il s'agirait d'établir un contrôle total du Donbass et du Sud de l'Ukraine.
Par exemple, en 1990 une partie de football amateur se transforma en un véritable bain de sang : une des deux équipes était supportée par le cartel de Cali qui devait normalement être présent. Ce match fut donc l'occasion parfaite pour le cartel de Medellín qui envoya 20 hommes armés tirer dans la foule sans faire aucune distinction. Quatre innocents y laissèrent la vie.
Fonctionnement
et activités des cartels
Les cartels de drogue n'ont pas que le commerce de stupéfiants comme activité. Bien sûr celle-ci occupe une grande place et c’est également celle qui rapporte le plus d’argent. Mais, parmi leurs autres activités, on compte aussi le trafic d’armes, d’êtres humains, le blanchiment d’argent, le terrorisme, les assassinats, l’extorsion, la corruption, et bien d’autres. A son apogée le cartel de Medellín menaçait l’intégrité du gouvernement de la Colombie en corrompant la police et les hommes politiques. Au début des années 1970, les trafiquants de drogue importaient de la coca du Pérou et de la Bolivie puis la transformaient en cocaïne dans les forêts en Colombie. Ils l’importaient grâce à des routes clandestines dans d’autres pays. Un collaborateur de Pablo Escobar avait même acheté une île au large de la Floride sur laquelle il construisit une piste d’aviation pour transporter la drogue plus facilement.
L'impact environnemental
La production de coca occupe une place de plus en plus importante en Amazonie. En effet, la culture illicite de la plante de coca représente 171.000 hectares de forêt, soit 244.000 terrains de football. Chaque année, ce sont plus de 15 millions de litres de produits chimiques qui seraient déversés dans le fleuve Amazone. D’après le Natural History, chaque gramme de cocaïne consommé conduit à 4 m² de déforestation de l’Amazonie. De plus, les cultivateurs doivent trouver de nouveaux terrains à cause de l’utilisation des pesticides qui mettent en danger la faune locale, comme les abeilles. Près de 6.000 espèces animales du pays sont menacées par la culture de la coca, selon une étude réalisée par la police anti-drogue colombienne.
L'impact sociétal
Le "nettoyage social"
Dans certaines villes colombiennes, le « nettoyage social » est pratiqué. Il s’agit pour la plupart de paramilitaires ou de policiers à la retraite qui se font payer des milliers de pesos (monnaie courante colombienne) par des sociétés de sécurité.
L'impact des cartels en Colombie
Entre guerres de gangs, narcotrafic, environnement et société, qu'en est-il vraiment ?
En Colombie, les cartels de drogue faisaient partie du quotidien dans les années 70/80. Pour mieux comprendre leur fonctionnement, quoi de mieux qu'un petit saut dans le passé ? Hop ! Revenons donc 50 ans en arrière lors de la création du célèbre cartel de Medellín.
L'arrivée des cartels
en Colombie
En 1976, des petits groupes de trafiquants s'unirent pour donner naissance au cartel de Medellin. Ce dernier comptait dans ses rangs Grizelda Blanco, Pablo Escobar, José Gonzalo Rodriguez Gacha et bien d’autres. Le nom du cartel provient de la ville dans laquelle il a été créé : Medellin. Ce cartel est une organisation criminelle spécialisée dans la trafic de cocaïne entre l'Amérique du Sud, l’Amérique du Nord et l'Europe. Pablo Escobar Gavira, le célèbre mafieux, l'un des chefs de ce cartel, avait commencé sa carrière comme voleur de voitures ; puis, dans les années 60, se lança dans le commerce de cocaïne grâce auquel il forgea son image de baron de la drogue. Le cartel de Medellin fut sans nul doute le plus gros réseau de narcotrafiquants du monde dans les années 70. Il est soupçonné d'avoir commandité de nombreux assassinats, d’être à l'origine des guerres entre cartels et de fournir plus de la moitié de la production mondiale de cocaïne. Le cartel fut démantelé suite à la mort de Pablo Escobar et de ses principaux membres.
Guerres entre cartels
Le principal rival du cartel de Medellin est le cartel de Cali. A partir du milieu des années 1980, ces deux cartels, qui se disputaient le contrôle de la drogue aux Etats-Unis, s’affrontèrent. Cette guerre se manifesta par des assassinats ciblés commis dans de nombreuses villes, comme New-York et Cali. Ces attentats visèrent notamment les installations d’une chaîne de pharmacie légale « Drogas la Rebaja » appartenant au cartel de Cali. Autre moyen, les explosions de voitures se multiplièrent, notamment le 13 janvier 1988 dans la propriété Monaco de Pablo Escobar à Medellin. Dans la deuxième moitié des années 80, les cartels ont organisé des attentats faisant des victimes tant parmi les membres du clan adverse que parmi les civils innocents.
Des enfants exploités dans le monde
Il y a 20 ans, 250 millions d'enfants étaient forcés à travailler. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Selon l’Organisation internationale du travail, le travail des enfants concerne " l’ensemble des activités qui privent les enfants de leur enfance, potentiel et dignité, ainsi que celles qui nuisent à leur scolarité, santé, développement physique et mental".
Le nombre d'enfants exploités est en hausse pour la première fois depuis vingt ans (près de 8,4 millions d'enfants en plus en seulement quatre ans), inversant ainsi la tendance à la baisse des années précédentes durant lesquelles le travail des enfants avait reculé de 94 millions. Désormais, près d'un enfant sur dix travaille !
Dans quels pays travaillent-ils ? Majoritairement dans les pays pauvres. Ainsi, la zone la plus touchée par cette augmentation est l’Afrique subsaharienne où près de 17 millions d’enfants supplémentaires ont été astreints au travail au cours des quatre dernières années.
Quelles peuvent être les répercussions de cette exploitation infantile ? Quel que soit l’endroit où ils sont exploités, les conditions de travail sont exécrables, et les droits des enfants totalement inexistants. De ce fait, l’exploitation infantile impacte leur développement, leur éducation, leur santé mais également leur santé mentale ! Tous les éléments fondamentaux pour la construction des enfants sont perturbés.
Qui sont les enfants les plus touchés par ce phénomène ? Ce sont ceux qui sont âgés de 5 à 17 ans qui ont connu la hausse la plus significative et représentent désormais plus de la moitié des enfants exploités mondialement. De plus, ce phénomène touche majoritairement les garçons (60 % des enfants exploités), quelle que que soit la tranche d’âge.
Où travaillent-ils ? 70 % travaillent dans le secteur de l’agriculture, 20 % dans le secteur des services et 10 % dans l’industrie.
Ils justifient leurs activités en offrant une « sécurité illégale » pour lutter contre l'augmentation des activités criminelles comme le vol, l'extorsion et le viol. Ils organisent aussi des distributions de tracts contenant des menaces de mort à destination des LGBT, des toxicomanes, des prostitués à Bogotá et toutes les personnes socialement marginalisées. Leurs pratiques sont très violentes, elles consistent à éliminer « les personnes indésirables » de la société comme les gamins des rues et les mendiants…
Le harcèlement fréquent des forces de l’ordre pousse les sans-abris à se réfugier dans les égouts. Certains ont témoigné : : « Ils viennent constamment ici, t’attrapent et t’emmènent au poste de police. Là ils te frappent dur et t’aspergent avec un puissant jet d’eau. Ils te disent que tu es bon pour le nettoyage social. ». Quand les bourreaux ne peuvent pas atteindre leurs victimes par balles ou au couteau, ils déversent de l’essence dans les bouches d’égouts et y mettent le feu. Selon un reportage de News, il y a quelques mois les paramilitaires sont venus et ont mis le feu à une petite fille après l'avoir aspergée d'essence.
En Colombie, partager son lit avec des narco-trafiquants suscite beaucoup de convoitise chez les jeunes filles. C’est une des seules portes de sortie à la pauvreté. Les Colombiennes n’ont d’autre choix pour s’en sortir que d'utiliser leur beauté quitte à recourir à la chirurgie esthétique afin de correspondre aux critères de la narco-beauté.
La lassitude du narco-tourisme
Toutefois, les Colombiens sont excédés d’être directement associés aux trafics de drogue. Par exemple, l’ancienne maison du trafiquant Pablo Escobar à Medellin a été dynamitée en février 2019 par la ville afin d'estomper son image péjorative de capitale de la drogue.
L'impact économique
La Colombie est la cinquième puissance économique d’Amérique latine, elle est à l'origine de 70 % de la production mondiale de cocaïne. C’est à la fois le premier producteur et raffineur mondial de coca, et le premier exportateur de cocaïne. Elle est notamment à l'origine de 95 % des exportations de ce produit aux États-Unis, principaux consommateurs mondiaux. En effet, là-bas 90 % des billets de banque en circulation contiennent des traces de cocaïne, selon l’University of Massachusetts.
Cette économie de la drogue pose le problème du narcotrafic illégal, et celui d’un Etat légal qui lutte contre ce commerce. C’est une situation assez complexe qui mélange des questions politiques, économiques, sociales, environnementales, juridiques, géopolitiques, etc. Le pays est victime de nombreuses tensions internes comme des conflits, faiblesses de l'Etat vis-à-vis des contrôles territoriaux et des contre-pouvoirs internes. Il y a des théories avançant que l’économique du pays dépend du trafic de drogues illicites. Toutefois, les études économiques démontrent que le volume de trafic de stupéfiants dans l’économie colombienne reste relativement faible bien que nonnégligeable.
Rose Chanoine, Julia Charles,
Ribi Ouedraogo-Charrier
et Janis Paquet
Et nos smartphones dans tout ça ?
Nous sommes tous des criminels, certes indirectement, mais nous encourageons ces maltraitances en fermant les yeux. Parmi nos crimes, il y a l’achat de nos smartphones. De nos jours, pratiquement tout le monde en possède au moins un. Chaque seconde, 54 téléphones portables sont vendus dans le monde. Imaginez la quantité de smartphones que cela représente ! En République démocratique du Congo, les enfants sont exploités dans les mines afin d’aller chercher des matériaux précieux nécessaires à leur fabrication. Ils travaillent dans des conditions inimaginables, il fait chaud, très humide et noir. Leur vie est constamment mise en danger, ils n’ont pas de protection et le travail est extrêmement périlleux car les mines s’effondrent parfois à cause des tremblements de terre. Par exemple, en septembre 2020, une cinquantaine de personnes, en majorité des jeunes, ont péri dans l'effondrement d'une mine d'or dans l'est de la République démocratique du Congo. Selon Amnesty International, 40 000 enfants esclaves travaillent dans les mines dans ce pays. Ainsi, chaque mois, une dizaine d’enfants sont enterrés vivants, pour notre petit confort ! Avez-vous déjà fait des recherches sur l’origine de vos téléphones ? Car moi, oui. Mon smartphone est un Huawei, et j’en suis peu fière, car la moitié des employés des usines en Chine qui l’ont produit sont des enfants dont certains ont moins de 16 ans. Alors que le code du travail chinois stipule que le travail des enfants de moins 16 ans est interdit ! En plus d’être exploités (ils travaillent 13 heures par jour et même parfois la nuit), leur salaire est misérable : 40 centimes de l’heure soit 160 euros par mois. Huawei, Apple, Samsung, Sony, Google, Adidas, Amazone, Zara, BMW, Nike...Vous êtes tous coupables ! Cependant, en continuant nos achats incessants nous le sommes tout autant ! Régulons-les, et achetons moins mais mieux.
Le début
d'une nouvelle ère ?
Heureusement, des progrès ont déjà été faits. Certaines entreprises proposent des solutions, comme Fairphone qui fabrique des téléphones construits dans le respect de l’être humain et de l’environnement, en utilisant des matériaux qui exploitent au minimum les minerais d’Afrique centrale, et luttant ainsi contre l’exploitation des enfants. Cependant nous ne pouvons être certains de leur entière innocence.
Causons peu, causes-ons sérieux !
Pour limiter cette exploitation si injuste et révoltante, il est important de connaître ses causes. En voici quelques unes... La pauvreté pousse, par exemple les familles pauvres à faire travailler leurs enfants afin de bénéficier d’un peu d’argent supplémentaire.
Le manque de scolarisation favorise également l'exploitation des enfants De nombreux villages n’ont en effet pas d’écoles, ou leurs membres considèrent que l’éducation n’est pas essentielle et que le travail est plus important que l’accès à l’éducation.Parmi les autres causes du travail forcé des enfants, il y aussi : le manque d’emploi décents, les migrations, la croissance démographique, les mesures de protection sociale inadaptées, les situations d’urgences et ...
Les traditions et coutumes
Les enfants ont besoin d’être scolarisés ! Ils ont besoin d’apprendre, d’étudier, de vivre une enfance dite « normale » ! Ils ont besoin d’être libres ! Partout dans le monde, l’accès à l’éducation, à l’eau potable, à la nourriture et à un environnement stable et sécurisé, sont des droits fondamentaux, et des conditions indispensables au bon développement des enfants. Mais le travail infantile nuit fortement à ces droits. Croyez-vous que les enfants exploités ne les méritent pas ? Croyez-vous qu’ils ne sont pas dignes de les avoir ? Croyez-vous sincèrement que nous, avec nos gestes et nos achats quotidiens, nos habitudes, notre petite zone de confort, nos manières de vivre, ne contribuons pas à cet esclavagisme moderne ? Il faut arrêter de se voiler la face, il n’existe pas de coupable tout désigné, de bouc-émissaire, tout le monde a sa part de culpabilité ! Même inconsciemment. Mais si cela est vrai, cela l’est d’autant plus que nous avons tous un rôle à jouer dans cette guerre. Car, oui, il s’agit d’une guerre ! Certes, une dont peu de gens connaissent l’existence, ou du moins la nient, mais cela reste une guerre. Une guerre qui ne cessera jamais à moins qu’il y ait de grands changements, bouleversements et d'importantes décisions. Mais, il ne faut pas se reposer uniquement sur les « grandes » choses. Chaque geste compte, la moindre petite avancée, le moindre petit détail, le moindre petit sourire...Il n’y a pas de petites victoires ! Même s’il ne suffit pas d’espérer que les choses changent, il faut garder espoir, car « Vivre sans espoir c’est cesser de vivre » (Fiodor Dostoïevski).
Les Kamalaris, esclaves domestiques
De nos jours, l'esclavage domestique touche 11,3 millions de filles dans le monde. Au Népal, elles sont appelées "Kamalaris".
Qui sont-elles ?
Ce sont des jeunes filles népalaises, vendues comme esclaves par leur propre famille ou kidnappées. Les femmes étant les premières cibles de la traite humaine dans ce pays, les kidnappeurs, conscients de leur fragilité sociale, n’hésitent pas à les amadouer pour finalement les marier de force et les faire se prostituer. Par ailleurs, les Kamalaris doivent réaliser de nombreuses tâches, et sont souvent victimes de violences psychologiques, physiques et sexuelles. Elles vivent l’enfer ! Mais leurs familles ne reçoivent qu'une douzaine d’euros par an ! Heureusement, cette pratique ancestrale est désormais interdite et des associations se battent pour libérer les jeunes filles.
Urmila Choudari, ancienne Kamalari, témoigne.
Elle avait 6 ans et ne comprenait pas ce qu’il se passait. Elle a été envoyée chez son maître en échange d’un emprunt de médicaments. Ses parents pensaient qu’elle aurait peut-être une chance d’étudier en allant chez lui.
« Lorsque je me levais, la première chose à faire était de nettoyer la cour, puis faire bouillir de l’eau, faire un jus pour le maître, ensuite laver les chambres, préparer le repas du matin, 6 à 7 plats uniquement pour le petit déjeuner, puis laver les vêtements. Ça ne s’arrêtait jamais ! J’étais si petite que je devais me tenir debout sur une chaise pour cuisiner. J’étais comme un oiseau en cage ! »
Elle y a travaillé pendant 12 ans, sans jamais gagner d'argent. En 2007, le maître d’Urmila la laisse rentrer chez elle pour une visite. Elle y apprend alors que le système des Kamalaris est désormais illégal. Elle ne retournera jamais chez son maitre.
Après cette expérience traumatisante, Urmila a créé un forum pour secourir les filles victimes du système ainsi que les anciennes Kamalaris. Mais aussi un centre d’accueil appelé "Lawa Juni" où les filles secourues étudient et obtiennent des aides pour trouver des formations professionnelles. De plus, le centre aide leurs familles en leur permettant de trouver des activités génératrices de revenus, afin qu'elles n’aient plus à envoyer leurs filles chez des inconnus en tant que Kamalaris.
Aujourd’hui, elles sensibilisent au travers de rassemblements ou du théâtre de rue. Urmila souhaite devenir avocate pour continuer de se battre afin qu’un jour, bientôt, toutes filles Kamalaris du Népal puissent être libres.
https://www.youtube.com/watch ?v=5O5QUCgdbog
Les enfants soldats dans le monde
Qui sont-ils ? Que font-ils ? Comment le vivent-ils ? Levons le mystère.
Les enfants soldats sont exploités à des fins militaires. Mais ils peuvent aussi être désignés comme cuisinier, espion ou encore messager. Cette pratique est, quel que soit le « poste » de l’enfant, illégale puisque conformément à la Convention des Droits de l’enfant des Nations Unies et au Droit international des Droits de l’Homme, il est "strictement interdit de recruter un enfant de moins de 18 ans dans les forces armées".
Selon l’ONU, 357 millions d’enfants, un enfant sur six, vivent dans une région du monde touchée par la guerre ou par un conflit armé.
Dans ce genre de situation, les enfants sont les premières victimes des nombreuses violences causées,physiques ou psychologiques. Ils sont réduits à la servitude, violentés, abusés sexuellement, exploités, blessés... Ce sont des traumatismes qui resteront ancrés en eux jusqu’à la fin de leur vie.
Certains enfants rejoignent les groupes armés en raison de leur situation financière. Ils ne savent pas forcément ce qui les attend et ne pensent qu'à aider leur famille. D'autres sont kidnappés et contraints de se battre contre leur gré. Les jeunes filles sont, elles aussi, sollicitées pour jouer le rôle d’espionnes, mais sont également utilisées comme épouses et petites amies des soldats.
Les séquelles physiques des enfants soldats sont variées et toutes les atrocités que ces enfants ont subies laissent des troubles psychologiques sur le long terme provoquant notamment des troubles de stress post-traumatique comme des changements radicaux de personnalité.
L’enfer de la guerre par James, ancien enfant-soldat
« J’avais 14 ans quand les soldats m’ont enlevé. Ils m’ont dit : « Ou tu te bats à nos côtés ou tu meurs ! ». J’ai essayé de m’enfuir mais ils m’ont rattrapé. Ils m’ont forcé à devenir soldat. Je devais me battre contre mon propre peuple. Je fermais les yeux à chaque fois que je devais tirer. Pendant six mois, j’ai été forcé de me battre. J’ai vu beaucoup d’enfants mourir. Ma délivrance est venue quand on m’a tiré dessus, et laissé pour mort. Deux jours ont passé avant qu’on me trouve. Je me suis réveillé dans un hôpital, en vie, mais loin de chez moi. Trois ans s’étaient écoulés depuis ce jour à la rivière. Le jour où j’ai cru que je ne reverrai jamais ma mère. »
Kidnappé, James a été contraint à se battre et à tuer par des groupes armés au Sud Soudan. Il a finalement pu retrouver ses proches en juillet 2017, grâce à l’UNICEF.
Selon cette même organisation, plus de 19 000 enfants au Sud Soudan sont toujours utilisés par des groupes et forces armées.
https://www.youtube.com/watch ?v=NlerVz96abk
Poème dénonçant le travail des enfants
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ?
Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d’une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d’airain, tout est de fer.
Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! La cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! »
Ô servitude infâme imposée à l’enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu’a fait Dieu ; qui tue, oeuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les coeurs la pensée,
Et qui ferait – c’est là son fruit le plus certain –
D’Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil !
Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? Que veut-il ? »
Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,
Une âme à la machine et la retire à l’homme !
Que ce travail, haï des mères, soit maudit ! Maudit comme le vice où l’on s’abâtardit,
Maudit comme l’opprobre et comme le blasphème !
Ô Dieu ! qu’il soit maudit au nom du travail même,
Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,
Qui fait le peuple libre et qui rend l’homme heureux !
Victor Hugo, « Melancholia » (extrait), Les Contemplations, 1856.
Victor Hugo, poète militant du XIXème siècle, qui n’a cessé de lutter contre toute forme d’injustice sociale, écrit en 1856 "Melancholia", un poème qui dénonce les injustices de l’époque. Nous avons choisi de vous présenter cette œuvre afin de vous montrer qu’il existait déjà à son époque certains questionnements sur le travail des enfants. A travers cette œuvre, nous souhaitons aussi vous rappeler que l’exploitation des enfants n’est pas un phénomène récent, au contraire. Aujourd’hui comme hier, l’art est une des principales causes de dénonciation. Dans "Melancholia", beaucoup de détails sont mis en avant afin de montrer les conditions déplorables des enfants dans le monde de l’usine. Il évoque notamment leur travail dur et pénible et décrit avec réalisme leur état physique en insistant sur leur mauvaise santé, leur fatigue et leurs conditions de travail. Les enfants sont considérés comme des machines, des outils de production sans que personnes ne se préoccupe- de leur bienêtre. Victor Hugo met en avant leur innocence et souhaite que le lecteur prenne conscience de la gravité de la situation en l’interpellant et le choquant à l’aide d’expressions idiomatiques. En tant que lectrices, nous nous sommes senties coupables pour nos actions quotidiennes qui nécessitent le travail de tous ces enfants. Nous en avions peu conscience avant d’en avoir pris connaissance. Désormais, nous essaierons de faire plus attention à nos achats. Et vous devriez faire de même .
Lilou ADAM
Siobhane LE FAOU
Louise HOAREAU
Que faire pour limiter le travail des enfants ?
Éliminer le travail infantile est un processus complexe mais possible.
Un rapport intitulé « Mettre fin au travail des enfants, au travail forcé et à la traite des êtres humains dans les chaînes d’approvisionnement mondiales » a été publié, en 2019, par l’Alliance 8.7 qui se mobilise pour lutter contre le travail forcé et le travail des enfants. Rédigé par l’OIT, l’OCDE, l’OIM et l’UNICEF, c’est la toute première tentative de mesure à grande échelle de ces abus et violations des Droits de l'Homme. Ce rapport redonne espoir, et a été rédigé pour concrétiser les engagements pris dans le cadre des Objectifs de développement durable.Il existe donc de nombreuses mesures qui peuvent être prises pour mettre fin à cette exploitation...
Améliorer les lois et les régulations
Il est fondamental de demander aux gouvernements des différents pays d’instaurer une loi qui mettrait fin à cette abomination. Heureusement, certains progrès ont déjà été faits dans ce domaine : de nombreuses entreprises ont adopté des lois visant à empêcher que les enfants soient impliqués dans la fabrication de leurs biens.
Réduire la pauvreté
Cela passe, entre autres, par l’amélioration des compétences des adultes afin qu’ils puissent améliorer leur revenus.
Faciliter et encourager l'accès à l'éducation
Tous les services d’éducation devraient être gratuits et obligatoires jusqu’à un certain âge. D’autant plus que l’école est également un environnement protecteur qui peut permettre aux enfants de s’y réfugier.
Sensibiliser
Il faut à tout prix retirer les idées aberrantes des mœurs de certaines communautés et familles. Mais le monde doit aussi être informé sur cette situation ainsi que sur les injustices dues au travail des enfants, car ils devraient pouvoir agir. Or comment agir lorsqu’on n’est pas informé sur ce qu’il se passe dans le monde ? Comment agir lorsque personne n’image les atrocités que subissent les enfants exploités ?
Permettre à tous d’avoir une protection sociale convenable
Il faut par exemple que les adultes aient un travail décent pour que les familles n’aient plus à recourir au travail de leur enfants pour générer un nouveau revenu familial.
Éliminer les normes sexistes néfastes et la discrimination
Celles-ci ayant une incidence néfaste sur le travail des enfants.
Investir dans les systèmes de protection des enfants
Ainsi, lutter contre le travail des enfants passe notamment par un changement sociétal progressif.
Une monnaie du futur ?
Les cryptomonnaies sont de plus en plus utilisées au détriment des monnaies classiques, mais peuvent-elles les remplacer complètement ?
Les avantages et inconvénients des cryptomonnaies :
Celles-ci présentent trois avantages majeurs :
En premier lieu, elles offrent un potentiel de gain élevé :ayant un cours très variable, elles permettent de gagner pas mal d'argent si l'on investit au bon moment. Ensuite, grâce au blockchain, elles permettent d'avoir une meilleure sécurité lors de transactions financières en cryptomonnaies qu'en argent "réel". Un autre avantage que nous pouvons remarquer, c'est le fait que le marché des cryptomonnaies est disponible 24h/24, contrairement à celui des banques traditionnelles. Face à la concurrences des cryptommaines, ces dernières essaient de trouver des solutions afin de réaliser des transactions en dehors des heures de fermeture des marchés.
Bien que les cryptomonnaies puissent être très avantageuses, elles ont tout de même plusieurs inconvénients :
Tout d’abord, on peut évoquer leur volatilité. En effet le cours des différentes cryptomonnaies est très variable et peut augmenter rapidement en quelques jours et redescendre tout aussi vite. Autre problème que l’on peut remarquer et qui touche le plus souvent ceux qui commencent à investir sans se renseigner, ce sont les arnaques : celles-ci sont des sites qui ont souvent l’air normal, mais qui proposent des investissements assez « louches ».
On peut aussi évoquer des risques de piratage. En effet les cryptomonnaies étant des monnaies virtuelles, elles sont très vulnérables à ce genre d’attaque. Un moyen pour s’en protéger serait de les garder dans une clé USB spécial appelée "clé ledger" dont le prix, en fonction de la qualité et de l’espace qu’elles proposent, peut aller de 20 euros à 150 euros. L’un des piratages les plus connus est celui d’une société qui a perdu plus de 600 millions de dollars le 10 août 2021.
Pour finir on peut parler de l’inconvénient le plus important c’est-à-dire son impact écologique, les cryptomonnaie étant 100 % virtuelles, elles consomment énormément d’énergie. On peut citer comme exemple le bitcoin qui consomme plus ou moins 138 térawatts par heure, ce qui correspond à 0,62% de la consommation mondiale d'électricité. On estime aujourd’hui que ce réseau Bitcoin consomme plus d’électricité que la Suède.
La monnaie du futur ?
Revenons à la question initiale, "La cryptomonnaie est-elle la monnaie du futur ?" Selon nous, bien que les monnaies virtuelles possèdent quelques défauts, ces derniers sont résolvables, comme la clé ledger pour empêcher les cyber-attaques. D'un autre côté, que ce soit le potentiel de gain élevé, la sécurité lors des transactions ou encore la disponibilité du marché des cryptomonnaies, ces avantages nous permettent d'affirmer que les cryptomonnaies ont de grandes chances d'être la monnaie du futur.
Louenn BRI JORQUERA
William RIOU
Malo LE MOINE--FONTAINE
Les cryptomonnaies
Les cryptomonnaies ont été inventées il y a environ 40 ans et elles prennent aujourd'hui une place de plus en plus importante au sein de notre société.
Qu’est-ce que c’est ?
Une cryptomonnaie, c’est une monnaie 100 % virtuelle. La plus connue est le bitcoin crée en 2008. Aujourd’hui il existe plus de 2500 cryptomonnaies différentes. Contrairement aux devises étatiques comme l’euro ou le dollar, une cryptomonnaie n’est généralement pas adossée à un Etat, ni à une banque centrale. Cela veut dire qu'ucune institution ne peut saisir cet argent par la force et aucune autorité ne peut bloquer les paiements effectués avec les cryptomonnaies. Ces dernières n’ont pas de cours légal, celui-ci varie en fonction de l’offre et de la demande. Aujourd’hui, des cryptomonnaies sont utilisées pour des transactions légales. Sauf exception, le nombre maximal d’unités de monnaie en circulation est limité afin de limiter la rareté et la valeur des métaux précieux. Ces monnaies fonctionnent grâce à une technologie appelée "blockchain". Il s'agit d'une base de données transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle. Les transactions sont sécurisées grâce au chiffrement des données et tous les participants ont accès à toutes les transactions.
Utilisation de la cryptomonnaie :
Actuellement, nous sommes 7,7 milliards d’habitants sur Terre, et environ 1 milliard d’habitants utilisent ces monnaies. Ce qui représenteune très grande partie de la population mondiale,environ 13 %. Les pays ayant le plus adopté les cryptomonnaies sont l'Indonésie et le Brésil avec un taux d'adoption entre 40 et 45 %. Viennent ensuite Singapour et les Emirats Arabes Unis puis l'Afrique du sud, le Nigéria et Israël. En dernières positions se trouvent l'UE et les USA. Même si l’Indonésie et le Brésil se classent dans la catégorie des pays en développement, la pauvreté, les inégalités et la vulnérabilité continuent d'y poser de réels problèmes, mais cela ne les empêchent pas d'être les pays qui les ont le plus adoptées.
Pour conclure, les cryptomonnaies permettent un développement plus rapide aux pays utilisateurs. Et l'on a pu observer une augmentation de l'usage des cryptomonnaies de la part des pays plus développés et cela ne fera qu'augmenter au cours des prochaines années.
Le TDI c'est quoi ?
TDI : « Trouble Dissociatif de l’Identité ». Les personnes atteintes de ce trouble possèdent deux ou plusieurs alters. C’est une fragmentation de l’identité.
Le TDI (Trouble dissociatif de l'identité) peut survenir après des maltraitances, un accident grave, du harcèlement, une catastrophe naturelle ou même à cause de la guerre.
Les personnes touchées ont toujours de la compagnie, même seules. Elles sont aussi sensibles à l’hypnose et peuvent être sujettes à la dépression, l'anxiété, la dépersonnalisation et l'impulsivité.
Quand leurs alters switchent, leur quotidien se transforme complètement.
Certains alters peuvent prendre des décisions avec des conséquences très importantes.
Chaque alter a sa propre personnalité, souvent très différente des autres et un alter peut être aussi bien une vieille dame qu’un enfant en une seule personne.
Aux USA, en un an, une étude a recensé 1,5 % d’hommes et de femmes atteints de ce trouble.
On peut trouver deux formes : celles de la possession et de la non-possession. Dans le premier cas, les différentes identités apparaissent de façon claire. Elles prennent entièrement possession de l'hôte. Dans la non-possession, les identités apparaissent de façon moins claire, on les distingue moins facilement et il est plus difficile de s'en rendre compte.
Il ne faut pas confondre le TDI avec d'autres troubles. Il est souvent confondu avec, par exemple, la schizophrénie. Dans le cas de la schizophrénie, les voix s'entendent de l'extérieur tandis que pour le TDI celles-ci viennent de l'intérieur.
Les symptômes de ce trouble sont la dépression, l’anxiété, le stress, les crises d’angoisse, de panique, des pensées suicidaires, l’amnésie... Les patients peuvent oublier une partie de leur vie comme par exemple leur enfance durant laquelle ils auraient pu vivre un stress et un traumatisme violent.
Pour vivre avec ce trouble, on peut suivre une thérapie, apprendre à coexister avec ses différents alters, l’hypnose, ou encore des médicaments pour aider à lutter contre l’anxiété ou encore la dépression.
Définitions :
1. Alter (ou identité)
Alter est utilisé pour désigner les identités de la personne multiple, chaque alter a sa personnalité, son système de pensées, ses souvenirs, etc.
Il peut y avoir des alters de n’importe quel genre, n’importe quel âge, etc. Un alter peut avoir au moins un prénom, choisi par l’alter et parfois par les autres.
2. Système (ou personne multiple)
Le système est l’ensemble des alters. Autrement dit, c’est le terme utilisé pour désigner une personne atteinte de TDI .
3. Hôte
L’hôte désigne, en théorie, l’alter qui est le plus souvent au contrôle.
4.Front(ing)
Un/une alter qui “front” est tout simplement celui/celle qui contrôle le corps.
5. Switch(er)
Le switch, c’est le changement d’alter au front.
6. Innerworld
L’innerworld désigne l’inconscient au départ. C’est “l’endroit” où les alters sont quand ils/elles ne frontent pas.
7. Dormance
Etat d'un alter qui ne se manifeste plus.
Les personnes sont sujettes à l’amnésie. Après avoir "switché" avec un autre alter ils peuvent se retrouver dans des endroits ou avoir fait des choses dont ils ne se souviennent pas.
Le premier cas de TDI fut découvert au XIXe. siècle par Paracelse, un médecin, philosophe, et alchimiste suisse. Appelé alors doublement, ce phénomène était perçu comme un état de somnambulisme. Il a été oublié quelques années après pour refaire son apparition après la sortie du livre Sybil, un roman biographique publié en 1973 par Flora Rheta Schreiber, qui eut un impact considérable. Après sa publication de nouveaux cas ont commencé à être détectés.
Il finit par être reconnu en 1994 dans le DSM, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, un ouvrage de référence publié par l'Association américaine de psychiatrie.
sur celui-ciNous vous parlons de ce sujet car nous voulons mieux faire connaître le TDI. Il est souvent inconnu ou même moqué car les gens n’y croient pas forcément en raison du manque d’informations . Pourtant, on parle bien d'un trouble psychologique : il est important de le connaître et de prendre soin des personnes qui en sont atteintes.
Nous avons choisi ces photos car nous pensons qu'elles illustrent le fragment de l'identité, le fait "d'être plusieurs" dans un même corps, sans pour autant faire passer ce trouble pour quelque chose de triste et difficile à vivre. En effet les personnes atteintes doivent s'adapter au switch, à leurs différents alters... Mais elles arrivent tout de même à garder une vie épanouie, à sortir, faire la fête comme tout le monde. C'est pour cela qu'il ne faut pas faire de différences et les accepter telles qu'elles sont.
Camille Boulenger,
Erin Le Cardinal
et Monica Jiang
Qu'est-ce que le SIDA ?
Le sujet du SIDA est selon nos recherches trop peu connu.
VIH ? SIDA ?
Le VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine) est un virus qui se transmet par voie sanguine ou par des rapports sexuels non protégés. Le SIDA (Syndrome de l’ImmunoDéficience Acquise) se développe suite à la contamination par ce virus, qui devient une maladiequi peut provoquer l’infertilité et la mort.
L'histoire de ce virus
Depuis le premier cas qui a été découvert, en 1981, en Afrique centrale, 75 millions de personnes ont contracté le VIH et 32 millions d'entre elles sont décédées. Au début de l'épidémie, surtout en Amérique, les personnes les plus touchées étaient des homosexuels et des prostituées. Suite à ces contaminations, une vague de haine a été observée envers ces populations.
Le bilan des contagions dans le monde.
En 2020, on compte 37,7 millions de personnes séropositives (testées positives au VIH), et environ 690 000 d'entre elles décèdent.
Des jeunes peu informés
Suite à un questionnaire que nous avons effectué dans plusieurs classes de notre lycée, nous nous sommes aperçues que les jeunes présentent un manque de connaissances sur ce sujet.
En effet, une majorité ne sait pas que le moyen le plus efficace pour se protéger du VIH/Sida est d'avoir des rapports sexuels protégés . Une minorité pense que tout le monde ne peut pas être touché par ce virus, et que celui-ci ne se transmet pas de la mère à l'enfant. Cependant, une femme enceinte séropositive qui ne suivrait aucun traitement a 98 % de chances de transmettre le VIH à son bébé.
Les symptômes
En général, les jeunes ne savent pas quand ni comment se manifestent les premiers symptômes. Ceux-ci apparaissent entre 5 et 30 jours après la contamination. Ce sont en général les symptômes d'une grippe, des ganglions enflés, des ulcères dans la bouche, des rougeurs sur le bas du corps ou sur le visage. Mais encore des nausées, des vomissements ou de la diarrhée. Et malheureusement une considérable perte de poids. La grande majorité des jeunes reconnaît ne pas avoir été suffisamment informée et souhaiterait plus d'informations sur le VIH.
Traitement et informations
Le traitement à suivre
D’après le site ‘‘UNAIDS’’, le traitement de première intention est le ‘‘traitement antirétroviral’’. Il est recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé pour les adultes et les adolescents.
Il existe une équipe médicale spécialisée dans la recherche de médicaments efficaces pour lutter contre ce virus et sa maladie fatale. Elle parle de trithérapie antirétrovirale (trois médicaments).
Comment agit-il ?
Ces traitements empêchent la multiplication de la maladie, mais malheureusement pas sa disparition ni sa guérison. En effet, le but de cette trithérapie est de rendre la charge virale ou le virus indétectable dans le sang (inférieur au seuil de détection des laboratoires). Elle permettra aussi de redonner aux patients atteints du virus, un taux de lymphocytes T supérieur à 500/mm3 de sang.
Les molécules de cette trithérapie permettent ‘‘d’endormir’’ le virus et de laisser le système immunitaire se reconstruire. Ces traitements pourraient permettre d’avoir des rapports sexuels non protégés en rendant la transmission impossible.
Par ailleurs, si vous avez des doutes sur une potentielle contamination, il faut absolument vous rendre dans les 48h aux urgences. Cela permettra de vous donner un traitement post-exposition qui pourrait empêcher de laisser le virus se propager dans l’organisme.
120 Battements par minute
Pour pouvoir nous informer au sujet du VIH et du SIDA, nos professeurs nous ont conseillé de regarder un film produit par Robin CAMPILLO. Il s’agit de 120 battements par minute. Cette production est sortie le 23 octobre 2017 en France. C’est une œuvre française qui se déroule au début des années 1990, à Paris.
Informations sur le film
C’est l’histoire d’une association de jeunes séropositifs, des militants de ‘‘Act Up Paris’’. Ils militent pour que l’État rende plus visible aux yeux de tous l’impact de cette maladie. Il parle également des laboratoires pharmaceutiques qui contribuent davantage à la lutte contre le SIDA. Néanmoins, le film parle aussi de la vie tragique d’un jeune homme basé sur des faits et des luttes qui ont vraiment eu lieu.
Notre ressenti
Ce film nous a beaucoup touchées et il a démontré que les recherches pour battre le virus vont évoluer tout comme les mentalités. Le fait d’avoir montré, même dans le film, la fatalité du virus et la peine que celui-ci peut provoquer, pourrait sensibiliser et informer les gens sur ce sujet.
Lucie SIMON,
Nevena PELLIZZERI
et Zoé PIERRE
Les dessous de la Coupe du monde de foot
En 2010, le Qatar a été désigné pays organisateur de la Coupe du Monde 2022. 12 ans après, faisons le bilan de l’avancée du projet.
Pourquoi le Qatar ?
Le Qatar est une presqu’île se situant au Moyen-Orient qui s’est beaucoup développée ces dernières années. Ce petit émirat est doté de nombreuses ressources naturelles comme le gaz naturel ou encore le pétrole, mais est aussi un des principaux exportateurs de gaz liquéfié. Le régime politique du Qatar est basé sur la monarchie absolue où l’émir possède à la fois le rôle de chef d’État, mais aussi celui degouvernement.
En été les températures avoisinent les 40C° ; en hiver, elles descendent entre 25 et 30 C°, ce qui reste tout de même élevé.
Le climat est désertique et aride et est marqué par de fortes chaleurs présentes toute l’année.
La Coupe du Monde est une compétition de football réunissant 32 équipes du monde entier et organisée par la FIFA (Fédération Internationale de Football Association). Cette compétition a lieu tous les 4 ans.
Cet hiver, la coupe du monde aura lieu au Qatar et c’est la première fois que cette course au titre aura lieu durant cette période de l’année. Ceci est dû aux fortes chaleurs présentes dans cette région du monde, qui n’auraient pas réuni des conditions favorables pour que les joueurs excellent.
Mais pourquoi cette Coupe du Monde au Qatar fait-elle tant polémique ?
Les enjeux écologiques
Des stades climatisés, une émission de CO2 qui bat tous les records, des stades dont la construction est envisagée seulement pour cette compétition inédite pour le pays…mais comment le Qatar va-t-il pouvoir gérer ces enjeux ?
En effet, pour le confort des joueurs et des supporters les stades seront climatisés, mais quel sera le bilan carbone après cela ?
On sait que le Qatar est l’un des plus gros pollueurs du monde avec une émission carbone 8 fois supérieure à celle de la France. D’après de nombreuses études, on estime le bilan carbone à plus 32,42 tonnes de CO2 émis par habitant.
Avec les aménagements prévus pour cet événement ainsi que l’arrivée de nombreux supporters du monde entier, on estime que le Qatar devrait produire 3,6 millions de tonnes de CO2. Les stades climatisés à ciel ouvert engendrent une perte d'energie considérable qui a de lourdes conséquences sur l'effet de serre.
Même si le Qatar a promis un bilan carbone neutre pour cette compétition, nous savons que cela est impossible.
Conditions de travail, droit de l'Homme
En ce qui concerne les conditions de travail, elles sont tout aussi désastreuses, beaucoup ignorent que derrière cet évènement tant attendu se cache en vérité une misère humaine, qui a déjà causé la mort de nombreuses personnes.
Savez-vous que plus de la moitié des ouvriers sont des travailleurs étrangers ou encore des migrants ? Savez-vous que tous ces ouvriers ont quitté leur pays pour subvenir aux besoins de leur famille ? Savez-vous aussi que leurs passeports ont été confisqués pour ne pas qu’ils s’en aillent ?
En effet, ces ouvriers viennent d’autres pays dans l’espoir d’y trouver un emploi bien rémunéré, afin de pourvoir aux besoins de leur famille. Cette alternative est gagnante pour le Qatar puisque cette main d’œuvre étrangère lui revient moins cher, et se trouve en grande quantité.
Plus de la moitié des travailleurs ont vu leur passeport confisqué, savez-vous pourquoi ? Pour l’unique et cruelle raison qu’ils ne puissent pas quitter le pays ou même s’enfuir pour retrouver leur famille, très souvent dans le besoin.
Après ces événements bouleversants, le Qatar a été obligé de revoir ses engagements. En effet, le pays a dû établir de nouvelles mesures, comme l’instauration d’un salaire minimum ou des tranches horaires raisonnables,et surtout de meilleurs logements. Mais avec plus de 6500 morts, est-il trop tard pour revenir en arrière ?
Une sécurité et un confort incertains
Les supporters souhaitant suivre la Coupe du monde auront beaucoup de mal à se loger. En effet, cela se transformera en un vrai casse-tête : le prix d'une location d'un mois s'élèvera à plus de 3000€ par personne. En plus de ces prix sidérants, la demande de logement sera plus importante que sa disponibilité, le Qatar sera incapable d'accueillir l'ensemble des supporters. A tel point que les prix des logements sont ahurissants et en nombre insuffisant ; et certains supporters sont prêts à faire des allers-retours entre leur pays d'origine et le Qatar, ce qui est inenvisageable d'une part pour des raisons écologiques, mais aussi pour le bien des supporters.
Plus le début de la compétition approche et plus les supporters commencent à se questionner sur les conditions qui les attendent au Qatar ; notamment sur la façon dont seront accueillis les femmes, la communauté LGBTQI+ ou encore les règles en vigueur à l'égard de la consommation d'alcool ou de l'homophobie.
Les autorités qataries sont prêtes à faire face aux nombreux arrivants étrangers venus soutenir leur pays dans le stade.
C'est pour cela que de nombreux fans absolus de foot ont même décidé de ne pas assister aux matches pour des raisons écologiques et économiques ayant pris conscience de la gravité de la situation dans laquelle se sont retrouvés les ouvriers.
Pour terminer, cette Coupe du monde ne devrait pas se dérouler au Qatar pour toutes les raisons énoncées précédemment. Le choix du lieu de cette compétition renforce bien évidemment le Qatar qui sera mis en lumière au moment de cet évènement.
Gaidig LE HIR
et Lisanna GOARIN
Ces personnes oubliées par l'Histoire
Découvrez des femmes dont vous ne connaissiez peut-être pas l'existence.
Le premier programmeur
au monde était une femme
Ada Lovelace était une comtesse anglaise du 19e siècle. Elle a créé le premier programme informatique en 1842. Elle a travaillé sur la machine analytique, l’ancêtre de l’ordinateur. Le « Langage Ada » (langage de programmation) se nomme ainsi en son honneur. C’est l’inventrice de la boucle « tant que ». Elle a vécu une vie mouvementée et compliquée et a dû se construire sans père dans la peur de l’hérédité de la folie de celui-ci. Elle est morte d’un cancer de l’utérus, sans avoir vu en fonctionnement la machine à laquelle elle a consacré sa vie.
Pourquoi ne pas avoir mis en lumière cette programmeuse qui a permis à la science d'évoluer ?
Cette femme, malgré l’époque dans laquelle elle vivait, a fait progresser la science et a réussi ce que beaucoup d’hommes ont essayé de faire, en vain. Elle représente l’influence et la réussite des femmes dans le monde scientifique et est pour nous une inspiration et une motivation à accomplir ce que l’on entreprend.
La femme qui n’avait
pas le droit de courir
Il y a seulement 65 ans, certaines personnes pensaient que courir faisait tomber l’utérus. Kathrine Switzer a subi ces préjugés. C’est une coureuse de marathon allemande, la première participante enregistrée à courir le marathon de Boston, en 1967, sous les initiales « K.V ». Durant sa course, l’un des organisateurs tenta d’arracher son dossard pour l’empêcher de concourir, en vain. La jeune femme de 20 ans fut disqualifiée et suspendue par la fédération américaine d’athlétisme, laquelle interdisait aux femmes les courses sur route.
« Quand j’ai commencé le marathon de Boston j’étais une jeune fille, et quand je l’ai terminé j’étais une femme. »
Switzer a milité pour que l’association d’athlétisme de Boston accepte la participation des femmes au marathon, ce qui est devenu le cas en 1972. De plus, elle a lutté pour l’ouverture d’une épreuve féminine de marathon, lors des Jeux olympiques, qui a vu le jour en 1984.
Nous trouvons important de parler d’elle car elle a considérablement aidé le sport à évoluer, permettant aux femmes du monde entier de pratiquer leur passion.
Elle a aussi écrit un livre Marathon Woman, en 2017, et a donc dédié toute sa vie à la course et à la lutte pour l’égalité des femmes et des hommes dans le sport.
Douze ans et déjà paléontologue
Mary Anning était une paléontologue britannique. Elle a commencé à récolter des fossiles pour les vendre à des amateurs, dans un objectif commercial. Plus tard, elle revendra principalement à la communauté scientifique.
A seulement douze ans, elle fait la découverte d'un fossile d’ichtyosaure (reptile marin ayant vécu au Mésozoïque) :c’est le premier retrouvé complet.
Elle retrouvera beaucoup d’autres fossiles et squelettes comme ceux d’un plésiosaure, d’un ptérodactyle et fera des découvertes majeures pour la science sur divers sujets (coprolithes, géochronologie et bien d’autres).
Aviez-vous seulement entendu le nom de cette figure incontournable de la paléontologie des vertébrés ? La réponse sera sûrement non, excepté si vous vouez une passion au Mésozoïque.
Mary Anning était une femme ; son sexe et son aversion pour la religion l’ont empêchée d’être reconnue et de faire publier ses travaux. De nombreux collectionneurs à qui elle avait vendu ses fossiles se sont vus attribuer les mérites de ses découvertes.
Nous avons trouvé cette femme importante, car elle a eu un impact sur la science et l’Histoire Selon la « Royal society » en 2010, elle figure parmi les dix scientifiques britanniques les plus influentes. La société évolue et cette paléontologue se voit enfin attribuer les éloges qu’elle mérite.
L’inventrice du soutien-gorge restée méconnue
Eugénie Sardon, dite Herminie Cadolle, était une ouvrière communarde qui a vécu durant les 19e et 20e siècles. Elle fut membre de l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés, l’un des premiers mouvements féministes. Elle est considérée comme la créatrice du premier soutien-gorge moderne, appelé alors « corselet-gorge » dont elle déposa le brevet en 1898. Celui-ci est un corset coupé en deux avec une armature, dont l’objectif est de soutenir la poitrine, mais aussi d’offrir aux femmes du confort et de la liberté dans leurs mouvements.
Pourquoi l’histoire a-t-elle oublié cette corsetière qui a révolutionné le quotidien de toutes les femmes ? Cette femme mériterait pourtant d’être connue. C’est peut être le tabou qui planait sur ce sujet ou le peu de considération pour le bien-être des femmes à l’époque qui l’a laissée dans l’ombre.
Nous trouvons cette invention importante car elle a permis la libération du corps de la femme.
Un autre problème se pose : la sexualisation des femmes et le jugement quant à leurs choix lorsque celles-ci ne veulent plus porter de soutien-gorge.
Léonie D'HOINE
et Youna BRUNEL
Traduction :
Pour commencer, je trouve ce film globalement bien. Il traite un bon sujet, a une bonne intrigue, et permet de découvrir la vie d’une adolescente dans les années 90.
Cependant, en sortant de la salle de cinéma, je pensais que je m’étais ennuyé, j’avais l’impression d’avoir regardé Las Niñas durant des heures et des heures.
Nous ne pouvons pas véritablement dire qu’il ne se passe rien dans ce film, puisqu’il raconte la vie de Célia, une adolescente de 12 ans, et ce qu’elle fait au collège, à la maison, avec ses amies, et les choses typiques des adolescentes.
On y voit aussi sa relation avec sa mère, et à la fin sa rencontre avec les autres membres de sa famille.
De plus, il ne se passe pas toujours beaucoup de choses incroyables dans la vie. Mais quand on regarde le film, cela s’éternise, on a hâte qu’il se termine.
En venant au cinéma, les gens espèrent fuir la vie de tous les jours et voir de l’action. Certaines personnes apprécient ce rythme lent, mais ce n‘est pas le cas de la majorité des gens.
Timothée LE ROUX
Un avis négatif
Primero la película me pareció aburrida porque desde mi punto de vista no había bastante acción ni supense. Esperaba que pasara algo interesante pero eso no ocurrió.
Luego, el ritmo era lento, casi más lento que los perezosos en Zootopie. Al cabo de un cuarto de hora, saqué mi móvil para ver cuánto tiempo duraba la película porque ya empezaba a aburrirme.
Además, había cosas que no estaban muy claras como por ejemplo la situación del padre de Celia, la principal protagonista, no comprendí si había muerto o si se había ido...
Por fin, la relación entre Celia y su madre me chocó puesto que apenas comunicaban y me pareció que no tenían una buena relación.
Sin embargo, mirando la película aprendí muchas cosas en cuanto a la España de los años 90 y comprendí los cambios que conoció la sociedad en aquella época.
Para terminar, la película no me fascinó y no la aconsejaría a nadie.
Premièrement, j’ai trouvé le film ennuyeux parce qu' il n’y avait pas assez d’action et de suspense : j’attendais qu’il se passe quelque chose d’intéressant ; mais manque de chance,
il n’y a rien eu. Ensuite, le rythme était beaucoup trop lent. Au bout d’un quart d’heure, j’ai même sorti mon téléphone pour voir combien de temps durait le film, parce que je commençais déjà à m’ennuyer. De plus, il y avait des choses qui n’étaient pas très claires comme par exemple la situation du père : on ne savait pas vraiment s’il était mort ou parti...
"Las Niñas" : critique d'un film qui divise.
La présentation du film
Las Niñas, dirigida por Pilar Palomero y ganadora de numerosos premios se estrenó en España en 2020. Como lo confiesa su directora tiene un gran componente autobiográfíco, y nos cuenta la vida de Celia, una niña de 12 años, durante el año 92 en Zaragoza.
Celia es una chica seria y reservada que lleva una vida monótona entre el colegio de monjas y su vida familiar con su madre que la cría sola. Sin embargo, su amistad con Brisa, una nueva compañera de clase que acaba de llegar de Barcelona, va a sacarla de su rutina y hacerla entrar en la adolescencia.
1992 fue el año de los Juegos Olímpicos de Barcelona y de la Exposición Universal de Sevilla, dos acontecimientos que dieron a pensar que España había entrado en la era de la modernidad. Sin embargo, esta película denuncia una educación católica, estricta y misógina, en una anacrónica España postfranquista.
Las Niñas, réalisé par Pilar Palomero et récompensé par de nombreux prix, est un film sorti en Espagne en 2020. Comme l’a confié sa réalisatrice, il contient des éléments autobiographiques et nous conte la vie de Célia, une enfant de douze ans en 1992 à Saragosse.
Célia est une fille sérieuse et réservée, vivant une vie monotone entre le collège catholique et sa vie familiale avec sa mère qui l’élève seule. Cependant, son amitié avec Brisa, une nouvelle camarade de classe qui vient d’arriver de Barcelone, va bouleverser sa routine et la faire entrer dans l’adolescence.
1992 fut l’année des Jeux olympiques de Barcelone et de l’Exposition Universelle de Séville, deux évènements qui laissaient penser que l’Espagne était entrée dans l’ère de la modernité. Cependant, ce film dénonce une éducation catholique, stricte et misogyne, dans une Espagne post-franquiste anachronique.
Léonie D'HOINE
et Janis PAQUET
Un avis mitigé
Para empezar, la película me parece globalmente buena, tiene un buen tema, un buen argumento, y permite descubrir la vida de unas adolescentes en los años noventa.
Sin embargo, al salir del cine, pensé que me había aburrido, me pareció que había visto "Las Niñas" durante horas y horas.
No podemos verdaderamente decir que no pasa nada en esta película ya que cuenta la vida de Celia, una adolescente de 12 años, lo que hace en colegio, en casa, con las amigas, cosas típicas de adolescentes.
Vemos también su relación con su madre y al final su encuentro con las otras personas de su familia.
Además, no siempre pasan muchas cosas increíbles en la vida. Pero cuando vemos la película, se hace eterna, tenemos prisa por que termine.
Yendo al cine, la gente espera huir la vida de todos los días y ver algo de acción. A algunas personas les gusta este ritmo lento, pero a la mayoría de la gente no.
Traduction :
Las Niñas est un film réaliste, simple et qui fait réfléchir. Le thème de ce film m’a paru intéressant car il nous montre à quoi ressemblait l’éducation dans un collège de religieuses. De plus, le film nous fait réfléchir sur ce qu’avait été cette société des années 1990, notamment en Espagne,une époque que certains spectateurs ont connu et dont ils se sont souvenus, ce qui leur a permis de comprendre les nombreuses références nostalgiques. Mais pour des jeunes comme nous, la description de cette époque nous a permis de mettre des images concrètes sur les mots et cela m’a plu. Ce film m’a émue, d’une part par la sincérité et l’innocence des personnages, et d’autre part, par l’intrigue passionnante, simple et intéressante.
Cependant, après avoir vu le film, j’étais un peu déçue. En effet, ce que j’avais imaginé en regardant les affiches du film était très différent de ce qu’il est vraiment. Au début, j’étais même un peu sceptique. Mais, en prenant du recul et en réfléchissant, je me suis rendue compte qu’il n’était pas sans intérêt comme j’aurais pu le penser au début. Il est vrai que le film est lent et par moment ennuyeux et que j’espérais qu’il se passerait quelque chose d’intéressant et d’inhabituel. Je dois bien admettre que le scénario n’a pas été à la hauteur de mes attentes. Mais je dirais que, parfois, il est important de regarder des films sans rebondissements fréquents, parce que dans la réalité c’est pareil. Et ce film dépeint parfaitement la réalité et grâce à cela, nous spectateurs, pouvons nous identifier aux personnages.
En résumé, j’ai trouvé le film intéressant, émouvant, simple et amusant, mais le scénario aurait pu être un peu plus captivant
Louise HOAREAU
Cependant, en regardant le film j’ai appris beaucoup de choses quant à la société de l’année 1992 etcompris que cela a beaucoup changé.
Pour conclure, la relation entre Celia et sa mère m’a surprise puisqu’elles communiquaient à peine et j’ai remarqué qu’elles n’avaient pas une bonne relation. En outre, quand elles étaient ensemble, elles laissaient paraître un sentiment de tristesse et de malaise.
En somme, je n’ai pas été fascinée par le film donc je ne le conseillerais à personne.
Gaidig LE HIR
Un avis synthétique
Las Niñas es una película realista, sencilla y reflexiva. El tema de esa película me pareció interesante y nos muestra como había sido la educación en un colegio de monjas. Además, la película nos hace reflexionar sobre como había sido aquella sociedad de los noventa, especialmente en España, sociedad que algunos espectadores conocieron y recordaron, lo que les permitieron entender las muchas referencias nostálgicas. Pero, para jóvenes como nosotros, esa descripción de aquella época nos permitió poner imágenes concretas sobre las palabras, y eso me gustó. Las Niñas me ha conmovida, por una parte, por la sinceridad y la inocencia de los personajes, y por otra parte por el trasfondo emocionante, dramático, sencillo e interesante.
Sin embargo, después de ver la película, estaba un poco decepcionada por lo que había visto. En efecto, lo que me había imaginado viendo los carteles de la película era muy distinto de lo que es realmente. Y, al principio estaba un poco escéptica. Pero, tomando distancias y reflexionando sobre esa película, me di cuenta de que no era sin interés como lo hubiera podido pensar al principio. Es cierto, que es lenta y por momento aburrida. Es cierto que esperaba que pasara algo interesante y fuera de lo común. Es cierto que el guion no fue a la altura de mis esperanzas. Pero diría que a veces es importante ver películas sin giros cada minuto porque en la realidad no es así. Y esa película retrata perfectamente la realidad y gracias a eso, nosotros, los espectadores, podemos identificarnos a los personajes.
En resumidas cuentas, la película me pareció buena, interesante, conmovedora, sencilla, y divertida pero el guion podría haber sido un poco más cautivador y apasionante.Pero, por supuesto, como cada persona tiene sus propios gustos, la mejor manera de fundarse un opinión, es de ver la película.
On vous colle sur le collage !
Un art sous-estimé...
Avant toute chose, d'après vous qu'est-ce-que le collage ?
Selon moi, c'est un art permettant d'associer plusieurs éléments regroupés sur un support donnant un résultat logique ou illogique...
Le collage a souvent été critiqué et beaucoup de fausses informations circulent sur lui, prétendant qu'il n'aurait pas sa place dans les arts plastiques ou que c'est un art enfantin qui gaspillerait notre temps...
Aujourd'hui, le collage est peu repandu ; cependant, il mérite d'être pris en considération, dans le domaine de la santé et des arts, car il apporte beaucoup...
Les types de collage
Le collage simple est une combinaison de plusieurs papiers collés sur un support donnant un résultat logique ou illogique.Le collage numérique, quant à lui, consiste à associer plusieurs éléments numériques à l'aide d'un logiciel ; par exemple un montage photo comprenant des retouches, des améliorations et surtout des images collées par-dessus l'image d'origine pour donner une meilleure qualité à la photographie.
Le transfert, lui, est considéré comme un collage même s'il consiste à faire un simple transfert d'encre sur un support adapté.
Vous connaissez sans doute le scrapbooking basé sur la personnalisation d'un journal ou d'un livre mettant principalement des photos en valeur. Le collage simple, mais sous la forme 3D.
En effet, le collage 3 dimensions, possède les mêmes caractéristiques que le collage simple sauf qu'il impose une construction ayant de la profondeur ou tout simplement du relief.
La marqueterie est souvent réalisée de manière à former un décor comportant des pièces de bois de différentes tailles assemblées les unes avec les autres, comme pour avoir l'idée d'un puzzle.
Bien sûr, il est possible de mélanger plusieurs types de collages du moment qu'ils correspondent aux critères principaux.
Avant tout le collage, c’est de la récup', du passe-temps et surtout de l’amusement !
Des bienfaits
Le collage est fréquemment utilisé dans le domaine de l'art-thérapie, il permet aux patients de s'exprimer autrement que par la parole, car il est parfois plus facile d'accès. Il est utilisé de manière à ce que le patient se comprenne à travers ses choix et ses façons de penser. La patience et la concentration sont les premières qualités rencontrées, le collage est donc positif pour les personnes impulsives ou ayant des troubles de la concentration.
Pour les personnes sujettes au stress ou qui ont des difficultés à s'endormir, le collage permet de se poser et de penser à autre chose qu'à leurs problèmes du quotidien. Il met en valeur la confiance en soi par le choix des éléments qu'on disperse sur le support.
Il est important de découper et de coller des choses qui attirent et qui plaisent pour mieux se comprendre.
Si vous souhaitez acquérir un esprit un peu plus créatif, le collage est fait pour vous !
Son histoire
Pablo Picasso serait l'inventeur du collage en 1912, mais l'artiste Georges Braque serait lui aussi l'un des premiers à avoir eu recours à cette technique par rapport au mouvement cubiste qui le précède. « Nature Morte à la chaise cannée » Un célèbre tableau de Pablo Picasso serait le premier collage de l’histoire, au XXe siècle. Louis Aragon a évoqué cette œuvre comme étant « une œuvre capitale pour l’art moderne ».
Pour un collage simple
- On peut utiliser des morceaux de journaux, des photos, des partitions de musiques, du bois…
- Un support, par exemple un mur, une toile, une coque de téléphone...
- De la colle transparente, du ruban adhésif ou de la patafix...
- Tout matériau qui coupe, ciseaux ou cutter.
On peut soit découper, soit déchirer ; après tout dépend de ce que tu as envie de faire.
Aujourd’hui on voit de nombruses sortes de collage, plus réalistes qu’ils ne le sont, de toutes les formes et de toutes les couleurs, et même alliés avec d’autres pratiques...
Une réalisation exemple
Ci-dessus vous pouvez voir mon propre collage réalisé avec des magasines variés et de la colle transparente. Il est censé signifier que la vie (symbolisée par le mot "life") est pleine de rebondissement et de choses positives.
J'y ai ajouté des couleurs très vives pour représenter la diversité de la vie et pour que les personnes soient attirées par l’œuvre, qu'elles puissent s'arrêter en la voyant en se demandant :"Qu'est-ce que cela peut bien représenter ?"
J'ai préféré jouer avec les limites de couleurs de manière à ce que vous puissiez imaginer ce que vous voulez.
Ce qui faut savoir, c'est qu'un collage sur toile demande à ce que les bords du cadre soient recouverts pour un résultat plus net si vous souhaitez le présenter sur un mur.
Laura GUERLESQUIN
Portfolio :
Laura GUERLESQUIN
