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N° 17 - Mai 2019 | www.mfr29.fr | 14038 |
Nos jeunes ont des talents !
Pionnières de la pédagogie de l’alternance, les MFR permettent de révéler les talents et constituent un formidable tremplin.
Quoi de plus de plus gratifiant pour les équipes et les conseils d'administration que de retrouver les anciens après 5, 10, 15 ou 20 ans et plus encore afin d'écouter leur cheminement professionnel et personnel !
Certes, ce thème est récurrent, mais il n'en reste pas moins que lorsque la communauté des « anciens »se retrouve au sein de leur MFR, les témoignages forts font ressortir les valeurs éthiques des MFR.
En effet, l'ADN des MFR est basée sur l'humain, le pouvoir des familles, le fait associatif, la promotion des personnes et la pédagogie de la rencontre au service des territoires. À l'occasion de l'assemblée générale de l'Union Nationale des MFR qui s'est tenue à Toulouse, un sondage « OpinionWay » met en évidence l'impact de l'enseignement professionnel et des MFR sur la réussite des jeunes (Cf. en pages centrales du JDL).
Les apprenants citent trois raisons majeures du succès : la qualité de l'équipe éducative, la vie résidentielle au sein des MFR et la confrontation avec les réalités des métiers grâce à l'alternance.
Je vous invite à lire ce nouveau JDL avec passion et enthousiasme afin de porter les valeurs des MFR dans vos relations personnelles.
Alain JAULIN.

Projet solidaire à Madagascar pour Poullan
Six élèves de bac pro Sapat de la MFR se sont envolées début avril avec leur formatrice et le président de la MFR pour Madagascar, l'île rouge.
Elles ont consacré beaucoup de temps et ont mis tout leur coeur pour financer et planifier le projet de conduire douze enfants d'un orphelinat de la capitale en vacances pour la première fois, dans leur île.
Objectif pour les élèves : compléter leur formation « services aux personnes et aux territoires » par un projet solidaire, découvrir une autre région sur un autre continent, gagner aussi et surtout en ouverture d'esprit et en valeurs humaines et citoyennes.
Dans un premier temps, le groupe s'est rendu à l'ONG Akany Tsimoka à Antanarivo. Ensuite, les jeunes filles sont parties avec une douzaine de jeunes de 12 à 20 ans, choisis pour leur mérite par les responsables de l'orphelinat. C'est à Ambatoumanga, à quelques heures de route de la capitale, que le groupe franco-malgache a pu rendre visite à des artisans locaux, pratiquer du jardinage, des randonnées et bien d'autres activités liées à la culture et aux traditions malgaches.
Pour finaliser ce projet ambitieux, les 6 jeunes de bac pro ont sollicité les parents, les grand-parents, les élèves des autres classes, les amis pour confectionner des centaines de douzaines de crêpes, des pots de confiture, des plats à emporter mais aussi des tissus, des lessives...
Des agriculteurs, des petits commerçants, des entreprises locales, un voyagiste, se sont associés au projet qui s'est également construit grâce aux partenaires associatifs « Un puits, une école à Madagascar » mené par Patrick et Josiane Troadec de Poullan, Amitiés Bretagne-Madagascar de Lesneven, ainsi que par la participation des collectivités territoriales.
Les filles ont emporté dans leur valise de nombreux petits vêtements remis par de généreux donateurs et des confections réalisées par les membres des associations « Mille pattes » et « Apéro Tricot » de Pont-Aven.
De grands remerciements à tous ceux et celles qui ont participé au projet.
Marie GUILLOU.
Les président.e.s des MFR s'impliquent
Aux côtés des équipes éducatives et des élèves, ils jouent ont un rôle fondamental.
A la MFR, comme dans toute association, le président est le représentant légal. Il a pour mission de défendre les intérêts de l'association et de ses adhérents, en particulier en MFR ceux de nos élèves et de leurs familles.
Ceci demande donc d'être convaincu du bien-fondé de la pédagogie de l'alternance et des bénéfices qu'en tirent les jeunes dans une formation qu'ils n'ont pas toujours choisie, mais qui les valorisent et leur permet de construire leur projet professionnel et leur vie d'adulte citoyen.
C'est donc une mission très importante, qui ne peut pas s'effectuer correctement sans un travail de fond en duo avec le directeur mais aussi en collaboration étroite avec l'équipe et les administrateurs. Avoir un Conseil d'Administration dynamique et où chacun a le désir de travailler ensemble est primordial. C'est l'aboutissement de ces différentes interventions, ajoutées au travail des maîtres de stage, qui vont toutes dans le même sens et qui permettent la réussite des jeunes dont certains avaient jusqu'alors un parcours chaotique.
Disponibilité, bienveillance
Etre président demande une certaine disponibilité et un investissement personnel, largement compensés et récompensés par l'évolution des élèves, chacun à son rythme.
Chaque Maison a son histoire et il faut "faire avec", se servir du passé pour avancer et progresser. Le président doit être bienveillant vis-à-vis des salariés, mais aussi veiller à ce que la réflexion et l'ouverture permettent de s'adapter en permanence à la réalité sociétale et aux besoins du territoire.
Le président doit aussi être moteur dans l'émergence de certains projets novateurs, en lien avec ses centres d'intérêts, comme dans mon cas, l'ouverture au Monde et aux Autres.
Remise en confiance
Appartenir à un mouvement fort comme celui des MFR permet de découvrir des valeurs fortes et des méthodes d'enseignement qui correspondent personnellement à mes convictions éducatives. Le suivi individualisé des élèves est la base de leur remise en confiance et un président ne peut que s'en réjouir puisque c'est ce qui les remet "sur les rails" de la réussite. Notre présence aux portes ouvertes permet d'en témoigner auprès des familles.
Le fait de côtoyer les élèves lors des évènements comme les portes ouvertes, Agrideiz, ou certains transports est vraiment un grand plaisir et permet de se rendre compte de leur aisance à entrer en relation avec les adultes, chose que l'on ne retrouve pas toujours chez les jeunes à cet âge. Les stages en entreprises mais aussi le lien avec les différents adultes qui les encadrent à la MFR favorisent ceci.
Malgré certains soucis qui jalonnent le chemin d'un président, les satisfactions les effacent très vite au profit du réel sentiment de participer à cette évolution plus que positive de ces jeunes. Que du bonheur donc !
Bernard LE ROUX.
Pratiquer, observer, échanger
Les élèves de 4e de Ploudaniel en ateliers sur le terrain.
Le lundi 18 mars 2019, la classe de 4e a été scindée en 2 sous-groupes. Tandis que 11 élèves se sont rendus à Guissény pour visiter une exploitation agricole, neuf autres élèves sont restés sur site à Ploudaniel pour réaliser un TP en Jardins-Espaces Verts.
Cette dernière activité était encadrée par l’un des formateurs spécialisés dans le paysage de Plabennec. En l’espace de trois heures, les élèves ont remis en valeur une haie après avoir appris la notion de coupe en rideau et s’être attelés à enlever les adventices. Les végétaux présents, les équipements et outils nécessaires, ont été abordés lors de ce temps fort.
Simultanément, leurs homologues attirés par le secteur agricole se sont rendus à la ferme Ty Guillerm à Guissény dont les principales productions sont le lait, la viande bovine, la culture d’endives et de betteraves. Avec quelques porcs et volailles, l’entreprise dispose également d’un magasin pour la vente directe.
La rencontre avec Odile Guillerm a permis d’aborder l’ensemble des facteurs de production : l’organisation du travail au regard de l’évolution de l’entreprise, les bâtiments, la SAU (surface agricole Utile)…
Les questions des élèves ont abouti à des échanges portant sur les rations alimentaires, les caractéristiques des races (Holstein, Highland, Salers et Angus), les choix opérés par les exploitants pour conduire leur entreprise, autant de notions constituant les prémices de leur formation qui seront approfondies dans les années à venir.
L’exercice s’est associé à un travail de prise de notes et de synthèse afin de réaliser un compte-rendu. Une belle opportunité de travailler l’expression écrite, la réalisation de croquis et l'insertion d'images dans un document en prenant pour base le terrain.
Kristell MADEC,
MFR Ploudaniel.
Dans 10 ans...
Landivisiau célèbre Saint-Eloi
La dernière célébration de la Saint-Eloi a été l’occasion pour nombre de maréchaux bretons de se réunir pour forger une oeuvre en l’honneur de Mr Hervé Conan et pour parler de la fête de l’année prochaine.
Elle se déroulera à Landivisiau et elle avait reçu un soutien très actif de notre ancien directeur.
En décembre dernier, les maréchaux de Bretagne se sont retrouvés pour rendre un nouvel hommage à un homme qu’ils avaient tous côtoyé et envers lequel il leur paraissait important de laisser une nouvelle marque de respect.
Rendez-vous
en décembre 2019
Ils ont été une dizaine à forger un bouquet de la Saint Eloi destiné à rendre hommage à leur saint patron de même qu’à leur ami.
« Les liens qui unissent les participants à cet événement sont forts de la sincérité que chacun y engage ».
En décembre 2019, la ville de Landivisiau, Capitale du Cheval, aura le privilège de recevoir cette fête de la Saint-Eloi sur la place centrale de la ville. Cette célébration se déroulera au cœur de la ville et mettra en avant les valeurs qui lui sont chères. Le partage et la transmission seront une nouvelle fois le moteur de nombreuses activités associant, et ce depuis des décennies, les représentants du métier avec les nouvelles générations.
Alexandre LAUHLE.
Les passionnés de 2 roues
Gauthier et Clément, élèves en terminale Bac Pro Agroéquipement à la MFR d'Elliant, pratiquent tous les deux le Motocross en compétition.
Quand avez-vous commencé à pratiquer le motocross ?
Clément. Mon père pratiquait le motocross en loisir et m’a donc tout naturellement transmis sa passion. Je pratique le motocross depuis 5 ans et je fais de la compétition depuis 3 ans.
Gauthier.J’ai commencé le motocross en compétition à l’âge de 6 ans en catégorie 50 cm3. Mon père a fait de la compétition au niveau régional et a transmis sa passion à toute la famille. Mes frères et sœurs ont également pratiqué le motocross en compétition.
En quelle catégorie roulez-vous ?
C. Je roule en catégorie 125 cm3. Nous pratiquons le motocross en format course, le but étant d’aller chercher le meilleur chrono possible. Nous ne faisons pas de freestyle avec les figures impressionnantes que nous pouvons voir à la TV.
G. Je roule en catégorie MX1 c’est-à-dire avec des motocross allant de 250 cm3 (en moteur 2 temps) à 450 cm3 (en moteur 4 temps).
Vous faites de la compétition à quel niveau ?
C. Je fais de la compétition au niveau régional.
G. Je fais de la compétition au niveau régional mais j’ai déjà évolué au niveau national. J'ai été 2 fois champion de Bretagne en jeune et j'ai fini 5e aux championnats de France il y a quelques années.
Cela semble être un sport dangereux, vous avez déjà eu des accidents ?
C. J'ai déjà pris quelques bonnes chutes, mais pas de fractures, juste de gros hématomes.
G. Oui, j’ai déjà essuyé quelques chutes et eu plusieurs fractures (jambes, poignets,…)
Pensez-vous continuer à exercer cette passion ?
C. J’aimerais continuer encore longtemps, j’adore me rendre en compétition car on a l’impression de partir en vacances tous les week-end. Cela change de l’ordinaire. En plus, cela permet de faire des rencontres, la plupart de nos amis viennent du milieu de le motocross.
G. Je fais une pause cette année mais j’aimerais reprendre dès l’année prochaine.
MFR Elliant.
"Mark Knopfler" à Rumengol
Pas tout à fait. Mais Mark Knopfler, leader du groupe Dire Straits, est une des sources d'inspiration d'Alexandre Braunecker-Becker, en 2e année de BTSa technico-commercial à la MFR.
Il a démarré dès 5 ans quand il a commencé à jouer, inspiré notamment par son oncle. « C'est lui qui m'a vraiment donné envie. Entre 7 et 11 ans, j'ai suivi des cours au Conservatoire tous les mercredis après-midi », avec solfège classique et spécialisé. En plus de la guitare, Alexandre explore d'autres instruments : la batterie, le piano, la basse, le synthétiseur. A 17 ans, il est temps de mettre ses compétences au service d'un groupe et de proposer des concerts. Composant lui-même ses musiques, Alexandre a franchi le pas, il est sur Youtube.
Dans le cadre de sa formation, il a organisé un concert avec son oncle et un collègue de classe au profit de l'association Asperansa. Ensuite, ayant envie d'aller encore plus loin, il va jouer au Barbican à Plymouth en Angleterre. Pourquoi pas une carrière internationale ?
La MFR est ravie de pouvoir profiter de ses talents. Lors de l'Assemblée Générale, les participants ont pu apprécier le talent d'Alexandre.
Avec environ 3 heures d'entraînement par jour, c'est une véritable passion. « Je montre mes émotions au travers de la musique » dit-il. « C'est ma thérapie ».
Ecartez-vous Eric Clapton, Chuck Berry et David Gilmour, Alexandre BB est sur la scène !
Joanna BRYANT,
MFR de Rumengol
Thomas Huitlec, un paysagiste champion de trail !
Né au sein d'une famille sportive, Thomas Huitlec ne pouvait pas y échapper. Initié sans lendemain au football, c'est en athlétisme qu'il débute en course à pied : « J'avais pris une licence au club de St-Renan mais ça m'a vite lassé de tourner en rond autour d'une piste. Du coup, je suis passé au cross », raconte Thomas qui emboîte ainsi les pas de son illustre papa, Eddy Huitlec, éminence en la matière dans le Nord-Finistère. « Je continue à faire un peu de course sur route pour gagner en rapidité mais ce que j'aime surtout, c'est le trail ».
Pourtant, difficile de concilier un sport aussi exigeant avec une formation qui ne l'est pas moins : « Je suis en CAPA jardinier-paysagiste à Bois et Jardins à Saint-Renan. Quand je rentre de ma journée de stage, je pars directement m'entraîner. Ça me fait du bien », confie Thomas qui n'a pas la même facilité en cours à la MFR de Plabennec. « Comme je suis à l'internat, je ne peux m'entraîner que le mercredi. Les autres soirs, je fais du gainage et des abdominaux ».
De quoi bien préparer la course de ses rêves, Le Grand Raid à l'île de La Réunion : « 170 km de course avec 10 000 mètres de dénivelés positifs... » conclut-il en évoquant un avenir probablement militaire où le trail et son idole, Kilian Jornet, auront toujours une place prépondérante.
Ronan GUENNOC.
Les SAPAT découvrent la culture geek
Qu’est-ce la culture geek et dans quelles conditions peut-elle guider nos modes de conduite dans la vie de tous les jours ? Dans le cadre d’un module d’Education socio-culturelle, les jeunes de 1ère et de terminale Bac Pro SAPAT ont réfléchi, écrit, parlé, philosophé à partir de leur quotidien.
Début des années 2000
Le premier contact des jeunes avec le thème a été riche de surprises. Pour eux, les jeux vidéo et leur fréquentation d’Internet (facebook, youtube, etc) sont le résultat d’un phénomène qui a émergé au début des années 2000. Un petit détour par l'Histoire (depuis l'étymologie allemande (geck), le phénomène des monstres de foire (freak), la révolution micro-informatique des années 70, la nouvelle société et économie du numérique, leur ont permis de comprendre la complexité de ramener le mot « geek » et l'expression « culture geek » à des définitions brèves.
De leur côté, les enseignants se sont plongés dans les livres spécialisés pour aider les élèves à trouver un sujet qu'il soit en mesure de traiter avec le regard d'un geek.
Merci les Simpson
Un jeu leur a été proposé à partir d’un épisode de la série des Simpson, malicieusement truffé de clins d'oeil à des oeuvres fondatrices de la culture geek : Tolkien et ses trilogies du Hobbit et du Seigneur des anneaux, CS Lewis et le monde de Narnia, J.K Rowling et sa saga Harry Potter. Une activité où le brio des jeunes « détectives » n'avait d'égal que leur enthousiasme.
Enfin, il nous a semblé important, pour appréhender la portée du thème, de montrer aux jeunes que la philosophie, en cherchant les conditions satisfaisantes de notre existence (vérité, justice, liberté, etc), partage un intérêt commun avec la culture geek. Ainsi des oeuvres fondatrices comme Starwars posent des questions fondamentales autour de la relation et de l'équilibre entre le Bien et et le Mal, des conditions de co-existence pacifique entre les peuples, etc.
Une culture partagée
Cette exploration a généré deux effets. En premier lieu, elle a enrichi la panoplie d'activités inspirantes pour nos jeunes. En second lieu, le thème d'étude a provoqué de nombreux échanges entre jeunes mais aussi avec nous entre eux et les formateurs (forme originale de rencontre inter-générationnelle), où le groupe d'apprenants s’est dévoilé, a communié autour d'une culture commune (lectures, films, séries TV jeux vidéo), s’est soudé au sens propre du mot « culture ».
BYL,
MFR de Saint-Renan.
(1) Une galerie représentative de leurs travaux est accessible sur : https://tinyurl.com/y37pg4o2
Une jeune méritante vers une nouvelle vocation professionnelle
Le talent de Marine, élève à la MFR de Plounévez-Lochrist ; distinguée par un prix "Jeune méritant" au salon Foromap de Brest pour saluer son parcours en alternance exceptionnel, s'est révélé lors de ses expériences de stage.
Motivée à l'origine par le secteur de la petite enfance et par l'envie de travailler dans une école lorsqu'elle décide de se lancer dans un bac pro SAPAT, son dernier stage dans une classe ULIS a changé la donne. En effet, cette nouvelle expérience, qui se déroule une fois de plus au mieux pour elle, a modifié ses ambitions et fait naître une nouvelle vocation : celle d'accompagner les personnes en situation de handicap.
Cette rencontre avec un nouveau public, auprès duquel Marine est déjà opérationnelle après quelques semaines de stages seulement, a permis à Marine d'échafauder un nouveau projet plus ambitieux : devenir éducatrice spécialisée.
Marine s'est déjà rendue précieuse dans cette nouvelle mission qu'elle embrasse et il ne fait nul doute que sa présence sera très appréciée dans les structures qu'elle va découvrir jusqu'à obtenir son diplôme dans quelques années.
Les 2ndes, artistes pour embellir la Cafet’
Pendant deux semaines, les internes de la MFR de Morlaix ont participé à la décoration de leur foyer, en soirée, lors de leur temps libre.
Pourquoi ce projet ? Tous les ans, les administrateurs rencontrent les élèves au mois de novembre. Au cours de ces rencontres, ils peuvent ainsi cerner les attentes des élèves en termes de cadre de vie.
Cette année, ce qui est retenu, c’est le manque de chaleur dans le foyer des élèves. Il fallait le rendre attractif, pour faire de cette salle un vrai lieu de vie. Pour mener ce projet, un peu de financement était indispensable, d’où les opérations pizza et crêpes qui a permis de recruter un artiste.
Peinture et calligraphie
Les jeunes ont été accompagnés dès le début par Mr. Idali Mohammed, basé sur Ploujean. L’artiste a permis aux jeunes de découvrir une nouvelle façon de s’exprimer, en mêlant la peinture et la calligraphie que ce soit en arabe, en français, voire même en breton. Les volontaires de cette expérience créative ont appris durant ce projet à laisser transparaître leurs émotions.
Vernissage à venir
Les travaux de ces deux semaines d’activités ornent désormais les murs du Foyer. L’arrivée d’une machine à café est venue finaliser cette transformation. Et, curieusement, 30 et 40 élèves s’y retrouvent quasiment à chaque pause.
Un vernissage est programmé pour clôturer ce projet.
MFR de Morlaix.
Après-midi intergénérationnelle
Sous un prétexte agréable et ludique, crêpes et jeux de société, les élèves de 4e ont passé un après-midi enrichissant le mardi 12 février dernier avec leurs aînés de la Maison d'Accueil Rural pour les Personnes Agées de Ploudaniel. Ces derniers les ont accueillis l’espace de quelques heures. Tandis que certains jeunes se relayaient pour la réalisation des crêpes, les autres élèves ont engagé des parties de dominos et rummikub.
Outre le renforcement du lien social intergénérationnel, les 4e ont démontré une forte capacité d’ouverture et d’adaptation à leurs aînés. Les connaissances et compétences de personnes âgées transférées aux adolescents sont autant de bonus acquis qu’ils ne manqueront pas de déployer à diverses occasions de leur vie actuelle et future de citoyens.
Un grand merci aux résidents ainsi qu’à Madame Goachet, Directrice, pour leur accueil chaleureux.
Kristell MADEC,
MFR de Ploudaniel.
Tristan, l'as de la vidéo agricole
Tristan, élève en 1re Bac Pro Agroéquipement, est passionné de matériel agricole. Il a décidé de filmer les travaux qu'il réalise et de les diffuser sur Internet via sa chaîne youtube "Tristan agri29" qui compte aujourd'hui plus de 2 200 abonnés.
Suite à l’achat d’une caméra vidéo, Tristan s’est lancé dans la réalisation de vidéos agricoles depuis mars 2015. Il a décidé de filmer l’ensemble de ses activités agricoles : moisson, ensilage maïs, épandage fumier, labour, fenaison, etc…
Caméra et drone
La caméra est embarquée dans la cabine du tracteur, ou fixée directement sur le matériel agricole (grâce à un aimant), ce qui lui permet d’avoir les mains libres pour travailler.
Tristan a également investi dans un drone pour pouvoir réaliser des prises de vue aériennes. Actuellement en stage en Belgique dans le cadre du programme Erasmus+, Tristan ne pouvait pas laisser passer l’occasion d’emporter son drone dans ses bagages afin de pouvoir filmer les différentes activités qu’il réalisera lors de son stage en entreprise de travaux agricoles.
Sébastien GERVAIS.
Les Bac Pro de Rumengol s'impliquent
Des élèves bénévoles dans des magasins de type Emmaüs aux Pays-Bas.
Mis à part les nombreux projets associatifs que les élèves à la MFR de Rumengol réalisent dans le cadre de leur formation en Bac Pro Technicien-Conseil-Vente et BTSa Technico-Commercial, ils ont également l'opportunité de réaliser des stages associatifs à l'étranger.
Cette année, Mona et Killian ont saisi cette opportunité et ils sont partis aux Pays-Bas dans le cadre du programme Erasmus+. Pendant quatre semaines, ils ont travaillé pour l'association Kringloopcentrum à Utrecht, à 40km sud de la capitale, Amsterdam.
Recyclage des dons
Le Kringloopcentrum est une association qui recycle des dons des particuliers depuis 30 ans, créant des emplois sociaux et venant à l'aide des personnes vulnérables dans les situations difficiles. L'association a plusieurs sites dont un très grand centre de recyclage de livres, vêtements, bijoux, meubles, vélos et électro-ménager. L'entrepôt compte 2 500m2 et c'est ici que Mona et Killian ont travaillé en tant que bénévoles. Ils ont trié des dons qui arrivent de façon quotidienne. Des sacs et des sacs de trésors à découvrir. Ensuite, il y a l'étiquetage et la mise en rayon sur ce même site.
L'association compte six magasins en tout avec 2 500m2 de surface de vente. Un magasin est spécialisé dans la vente des vélos et d'autres dans les meubles et des vêtements. Il y a de quoi à faire.
Mona et Killian ont été logés en auberge de jeunesse et se rendaient au travail en vélo, parmi des centaines de Néerlandais qui optent pour cette forme de transport.
Motivée par cette expérience humaine et environnementale, Mona compte repartir en stage associatif à l'étranger l'année prochaine. Pour Killian la destination est un peu plus lointaine : Australie pour une année de césure.
Joanna BRYANT.
En stage hors du Finistère
De Fécamp à Salon de Provence, de la Savoie au Pays Basque, des Pays de la Loire à l'Auvergne, trois semaines hors de Bretagne pour la 1re Bac pro SAPAT de Poullan.
Maëlla, elle, n'est pas originaire du Finistère. Elle a donc choisi un stage local, à la mairie de Plouhinec. Le séjour lui a permis de découvrir le charme d'une petite ville en bordure du littoral et le quotidien d'une administration locale.
« Je me lève, j'apprécie la vue sur la criée et la Maison du pêcheur installée près de la plage St Julien. Le temps est du pays, un peu grisonnant mais de doux rayons de soleil nous réchauffent le cœur.
Sur le chemin de la mairie, je découvre les différents commerces, ses boulangeries déjà ouvertes, avec l'odeur du pain qui monte aux narines. Mon ventre en réclame !
Une fois arrivée à la mairie, c'est le défilé du personnel, une petite famille très chaleureuse. Les habitants sont accueillis par la bonne humeur de Véronique et Marie-Thérèse ou par l'humour de Bernard.
La mairie est très animée. On allait jusqu'à ressentir la chaleur de l'été à venir. Parfois, cette ambiance devenait plus triste ou compliquée, quand on avait des décès ou encore des problèmes de voisinage à traiter. Mais la mairie n'est rien d'autre que la porte de la ville.
En fin de journée au retour de mon stage, quand je descendais sur les plages, je pouvais de nouveau sentir la fraîcheur de l'air me fouetter le visage, notamment quand les vagues se déchaînaient et s'écrasaient contre les rochers.
Je peux conclure que j'ai passé un formidable stage à la mairie de Plouhinec, dans le Finistère ».
Maëlla MAUDIRE.
Sportifs pros devenus Moniteurs en MFR !
La Bretagne est une terre de sport. La MFR de Plabennec compte aujourd'hui deux anciens professionnels qui, avant de devenir Formateurs en MFR, ont connu les joies et les aléas d'une carrière de haut niveau.
Le premier d'entre eux est Jean-Michel Cornilleau. Ses 193 centimètres sous la toise trahissent son passé de basketteur : « J'ai joué au Mans et à Fougères comme pro. Je suivais un cursus en Informatique qui m'a conduit à faire un choix à un moment », explique l'ancien ingénieur en Informatique qui continuait à tâter du ballon orange en même temps qu'il dirigeait l'entreprise de rénovation fondée par la suite : « J'ai été chef d'entreprise pendant une dizaine d'années avant de me reconvertir dans la formation. Aujourd'hui, je suis heureux de transmettre mes expériences et de ne jamais avoir deux journées identiques », confie Jean-Michel qui gère les secteurs Maintenance et Informatique à la MFR !
Formé au cultissime FC Nantes, Albert Lobé a connu une belle carrière de footballeur, dans l'ombre de celle de son célèbre frère Samuel Lobé.
Educateur dans l'âme
Ancien joueur de Nationale et de CFA, Albert s'est aussi fait un nom comme entraîneur dans différents clubs du Nord-Finistère (Plouvien, Plouescat, Plougastel...etc). En parallèle, il s'était attaché à trouver une reconversion dans le domaine éducatif : « J'ai travaillé dans des écoles, des ZUP comme éducateur sportif avant d'avoir l'opportunité d'enseigner à la MFR » raconte celui qui ne quitte jamais son survêtement et dont la voix résonne à l'envi dans les gymnases plabennecois. : « C'est un métier de patience et de pédagogie où il faut également savoir se faire entendre ».
Tout est dit !
Ronan GUENNOC.
Le parcours "Bose" pour Samuel
C'est dans le commerce de luxe que l'ancien élève de BTSa de Rumengol fait sa carrière, de Londres à Paris et l'Australie.
Actuellement représentant commercial dans l'audiovisuel, Samuel Le Page, ancien étudiant de BTSa Technico-Commercial à la MFR de Rumengol, revient sur son parcours chez Bose, commencé avec un simple stage à Brest !
« J’ai souhaité intégrer la MFR de Rumengol car la formation associe l'apprentissage théorique et la formation pratique en entreprise, ce qui m’a permis de mettre un pied dans le monde du travail et ainsi de me créer un réseau, d’apprendre un métier, tout en étant scolarisé et diplômé, » dit Samuel.
Au cours de ses deux ans de formation, il fait son stage de 8 semaines au magasin Bose de Brest. A l'occasion du stage à l'international, à la fin de la première année de BTS, il a décidé de poursuivre l'expérience "Bose" pendant 2 mois à Regent Street à Londres lors des Jeux Olympiques 2012. « Ces stages m’ont ouvert la porte d’une société de renommée mondiale qui m’a accompagné vers un niveau d’excellence dans la distribution de produits haut de gamme ».
Et après ton BTS , as-tu continué à voyager ?
Une de mes plus belles expériences professionnelles fut la boutique de Buckingham Palace à Londres. J’y ai occupé le poste de « Retail assistant » pendant 4 mois au sein d’une équipe de plus de 70 personnes avec 10 nationalités différentes. J’étais le seul Français de l’équipe et je me devais de nous représenter. J'étais fier d'être élu meilleur vendeur 2 mois d’affilée ".
Afin de continuer mon expérience chez Bose, je suis parti à Paris pendant 4 ans. D’abord 1er vendeur, j’ai ensuite évolué au poste d'Assistant Store Manager de la boutique du Louvre où je suis resté 2 ans."
Et ensuite j'ai réalisé un rêve et je suis parti en Australie pendant un an. C'était une aventure humaine, intense et inoubliable. Je le recommande vivement !".
Qu'est-ce que la MFR t'a apporté, Samuel ?
Un cadre d’étude me correspondant, à taille humaine, conviviale. Mais c’est surtout grâce à l’équipe de formateurs « Big Hug » , que j’ai pu développer mes connaissances, ma confiance en moi, ma maturité, mon envie d’apprendre… C’est une équipe à l’écoute, proche de ces élèves et soucieux de leur bonheur et épanouissement ".
Le BTS Technico-commercial en Alternance de la MFR de Rumengol m’a permis de développer en 2 ans des connaissances, un savoir être et surtout un réseau professionnel fiable et international. 7 ans après, c’est toujours ce même réseau qui me permet de « choisir » un travail que j’aime. Et après tout Conficius a dit : « Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie » ".
Joanna BRYANT.




Animation blind-test à l'Iréo
Les musiciens de l'établissement face à des formateurs et d'élèves. Une super soirée !
Depuis quelques années, un atelier musique s'est formé à l'Iréo de Lesneven. L'objectif de ce groupe est de réunir les musiciens des différentes formations pour jouer ensemble. Ils ont proposé à tous les élèves de jouer devant eux lors d'une soirée blind-test.
D'ACDC à Louane
Le principe du blind-test est simple : les musiciens jouent, chaque formateur dispose d'une équipe d'élèves, et l'équipe qui trouve le plus de titres le plus rapidement se trouve gagnante, avec des paquets de bonbons à la clef. Thierry, animateur d'internat, fait l'arbitre et décide quelle équipe a le point pour éviter les réclamations
Pour la soirée, une vingtaine de morceaux ont été puisés dans tous les styles : Indochine, Louane, Vianney, Cabrel, ACDC, Nirvana, Eminem, musique de films....
Le répertoire était suffisamment large pour que chacun puisse trouver quelques références. Avec interdiction d'utiliser les applications de téléphone comme Shazam pour tricher, et quelques remarques qui ne rajeunissent personne de la part des plus jeunes, telles que « c'est super vieux, votre chanson, ça date au moins des années deux mille...! »
Cette soirée avait également pour but de mettre en avant les talents musicaux parmi nos apprenants.
La musique sur le devant de la scène
« L'Iréo encourage la musique dans ses murs depuis plusieurs années », explique Isabelle Dewu, directrice de l'Iréo. « Nous avons ainsi fait l'acquisition d'un piano et de quelques guitares, une batterie, des percussions, des flûtes...
Le groupe des musiciens réunit une dizaine d'apprenants, de tous âges et de toutes formations, sous la houlette de notre documentaliste qui joue de différents instruments.
Du ukulélé au cor de chasse
C'est un groupe intergénérationnel, qui se réunit une fois par semaine en fonction de l'alternance de chacun. On s'est aperçu que nos apprenants savent jouer de plein d'instruments différents, du ukulélé au cor de chasse en passant par le biniou, le didgeridoo, le banjo, l'accordéon ou encore la tin whistle (petite flûte irlandaise). Ces moments permettent de créer des liens entre les apprenants, et surtout aux musiciens de jouer ensemble à l'internat. »
Le groupe des élèves de premières STAV est reparti avec les bonbons, mais tout le monde a pu apprécier l'ambiance conviviale du jeu, musiciens et chanteurs compris.
Une soirée à refaire !
Vivre la « dys férence »
Les troubles dys sont des troubles cognitifs qui induisent des difficultés d'apprentissage : dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, dysphasie...
Ils apparaissent au cours du développement de l’enfant, avant ou lors des premiers apprentissages, et persistent à l’âge adulte.
La dysphasie
Les troubles dys ont été repérés tôt chez notre jeune charmante Léa, élève de CAP à la MFR de Poullan. La dysphasie, cet handicap invisible, touche de façon spécifique le langage oral. La dysphasie génère donc des difficultés dans différents domaines.
Le parcours scolaire de Léa a été semé d'embûches... l'incompréhension de certains camarades et de certains enseignants, le rejet du système éducatif... et les activités de la vie scolaire deviennent compliquées lorsqu'elles font l'objet de moqueries.
Pour anticiper et faire évoluer le regard des autres sur cette "Dys férence", Léa a proposé avec l'aide de Valérie, une des Auxiliaires de vie scolaire, des interventions dans les classes. Un diaporama explicite et quelques exercices concrets ont permis à tous de comprendre les difficultés rencontrées et l'expérience, déroutante pour certains, a éveillé de la curiosité pour d'autres.
Au quotidien, à la MFR, les AVS Valérie, Fred, Danielle (et auparavant Anne) ont à cœur de ne pas faire à la place de l'élève mais d'essayer de compenser le handicap par des méthodes adaptées pour chaque élève. Suivie par une orthophoniste, une orthoptiste, soutenue et encouragée par ses parents, sa soeur et son entourage, Léa persévère, évolue et accroît ainsi son aisance et son autonomie. C'est la chance de belles rencontres en MFR qui a aidé Léa et ses parents à quitter le système scolaire traditionnel pour l'alternance.
Championne au ping pong
Courageuse à l'école, en stage, Léa est aussi tenace et assidue au tennis de table, activité à laquelle elle se rend chaque vendredi soir pour des entraînements. Réactive, habile, elle ne demande que la possibilité d'utiliser une balle de couleur pour faciliter le jeu.
La multiplicité des difficultés quotidiennes, des apprentissages, l'intégration prouvent la ténacité de Léa au quotidien, une volonté associée à une gentillesse. Un exemple, une leçon que chacun de nous, élève, AVS, formateur doit remarquer et retenir.
Marie GUILLOU
et Valérie PETRON.
Lesneven, agriculteur, que du bonheur !
Les élèves de secondes GT de l'Iréo de Lesneven ont participé à un concours et réalisé une vidéo qui défend l'agriculture avec humour.
« Agriculteur, que du Bonheur ! ». C'est le titre de la vidéo réalisée par les secondes GT pour le concours national Jefilmelemétierquimeplait. Comme un cri du coeur, avec une envie : démonter les clichés et montrer le vrai visage de l'agriculture bretonne.
3 minutes maximum
Les formateurs se sont mis à trois pour proposer ce projet : le formateur de français pour l'écriture du scénario, le formateur en informatique pour le montage, et le documentaliste pour la coordination. Mais très vite, ce sont les élèves qui en ont pris possession. « Sur le tournage, je n'avais aucune idée d'où et dans quelle exploitation on allait tourner, ni quelles scènes on allait jouer, » s'amuse l'un des formateurs. « Ce sont les élèves qui avaient pris tous les contacts avec les agriculteurs (souvent choisis parmi les maîtres de stages), repéré les lieus où on allait filmer... Cette vidéo, c'est leur oeuvre à 100 %, ils se sont investis à tous les postes ! le scénario, l'acting, les voix, le montage...ils se sont même essayés derrière les caméras ! »
Un travail d'équipe
Deux intervenants nous ont aidés à produire une vidéo de qualité professionnelle. TGB, association Télévision Générale Brestoise, a initié les jeunes à l'écriture de scénario et à la réalisation. Enéour, élève de terminale à l'Iréo, qui est déjà du haut de ses 17 ans pilote de drone professionnel, a réalisé les plans aériens qui mettent en valeur notre belle région finistérienne.
Bilan des élèves ? « C'était un projet vraiment enrichissant, on a tous beaucoup appris et acquis des compétences en audiovisuel. On s'est aussi beaucoup amusé ! Quand on tourne, on n'a aucune idée de ce que ça va rendre, mais dès qu'on monte et qu'on ajoute la musique sur les images c'est magique... On s'attendait pas à ce que notre vidéo rende si bien, on en est très fier ! On compte bien gagner un prix, peut-être pas face à Jean Dujardin au niveau national, mais au moins au niveau local, on a bon espoir ! ».
Vidéo disponible sur le web TV du site https://www.jefilmelemetierquimeplait.tv/web-tv
Trail de l'Iréo : la nature en courant
Cette année, l'Iréo s'est lancé dans l'organisation d'un trail pour valoriser l'établissement sur son territoire. Un beau succès !
Trail de l'Iréo de Lesneven, première édition ! Toute l'équipe pédagogique de l'établissement s'est mobilisée afin d'organiser une course. Objectifs : valoriser l'établissement sur le territoire, donner une image dynamique et sportive des MFR, et bien sûr créer et maintenir les liens avec nos partenaires.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, un trail demande de l'organisation. Il faut tout d'abord établir un ou plusieurs parcours, vérifier leur faisabilité, contacter les propriétaires des lieux où l'on passe, demander les autorisations aux communes, réunir les partenaires, définir une ligne de communication.... et surtout s'assurer de la sécurité des participants !
Surmonter les difficultés du parcours
« L'organisation a demandé l'énergie de toute l'équipe, que ce soit en amont où le jour J », explique Isabelle-Dewu, directrice de l'établissement. « Nous avions des signaleurs un peu partout sur les parcours et notamment au niveau des traversées de routes, et la protection civile était présente : quatre secouristes prêts à intervenir en cas de besoin. Un ravitaillement dans une exploitation agricole à mi-parcours, et la récompense enfin, un accès illimités aux gâteaux préparés par notre chef pour se remettre de ses émotions. »
Près de 150 participants pour cette première édition, on peut dire que c'est un succès ! « C'était difficile mais sympa, on est fier quand on arrive au bout", témoigne Mathieu étudiant en BTS ACSE. "Il y avait des passages avec de la boue, des montées, des descentes, des ponts, des sous-bois, des champs.... mais aussi de beaux paysages avec des jolies vues. Neuf kilomètres pour le petit parcours et quatorze pour le grand, c'est à peu près une heure et demi de course. On est heureux quand on accède au goûter final, avec autour du cou les couleurs de l'Iréo, pour partager un moment convivial avec tous les autres participants. »
Ça cartonne à Poullan pour Charlotte
Nous sommes quatre élèves de terminale Bac Pro SAPAT (services aux personnes et aux territoires) de la MFR Poullan Sur Mer, Manon, Lise, Roxane et Léo, impliqué.e.s dans la réalisation d'un bateau en carton.
Bateau en carton
Notre défi est de participer à une régate de bateaux en carton le 9 juin 2019 à Douarnenez. Nous construisons donc une embarcation en soutien à Charlotte, cette jeune Poullanaise de 19 ans atteinte de la maladie de Hürber, une maladie lysosomale en rapport avec le fonctionnement anormal d'un enzyme.
Pour ralentir, voire atténuer le développement de la maladie, elle a reçu une greffe de moëlle osseuse grâce à un don de son frère en 2001. Nous voulons lui apporter notre soutien et faire connaître cette maladie rare au grand public présent le jour du rassemblement.
Pour naviguer, le bateau doit être solidement construit et étanche. Deux soirs par session, nous nous retrouvons avec Daniel Jadé, administrateur de la MFR pour couper, plier, assembler et coller les cartons, à partir de gabarits fournis par l'association "Ca cartonne à Douarnenez". Nous ne manquerons pas de donner un joli coup de peinture à notre insubmersible canot.
Manon, Roxane, Lise, Léo.
Échanges intergénérationnels à Plabennec
Au début de l'année, notre prof de Français et d'Histoire-Géo (Monsieur Guennoc) nous a proposé un projet pas banal : rencontrer des personnes âgées de l'EHPAD de Plabennec. Nous avons été conquis par l'idée.
Le projet s'est mis en place jusqu'à mi-mars où nous avons démarré les rencontres avec les résidents.
Avant de nous déplacer, Monsieur Guennoc nous a annoncé que notre projet avait été sélectionné par le Crédit Agricole pour les Trophées de la Vie Locale et que nous avions terminé à la 2e place (sur 12). Du coup, on a remporté la somme de 300 euros que l'on va utiliser pour réaliser des mini-albums photos à offrir aux résidents avec qui nous allons échanger.
Les rencontres ont lieu trois midis d'affilée, par groupe de six élèves et cinq ou six résidents. Les dialogues ont été très enrichissants pour nous. Apparemment, ça a fait beaucoup de bien aux personnes âgées aussi. Certaines d'entre elles nous ont dit qu'elles n'avaient pas l'habitude de parler comme ça avec leurs enfants et leurs petits-enfants car ils ne s'intéressent pas à leur vie passée.
Mais, surtout, elles ont été très heureuses d'avoir un peu de visite car, pour quelques-unes, elles n'en ont jamais.
Kimberly NOYAL,
classe de 3ème EA,
MFR de Plabennec.
La MFR de Plounevez accueille une stagiaire comme les autres
La MFR de Plounevez-Lochrist a accueilli une stagiaire en cuisine.
L'accueil de stagiaire est courant dans un établissement de formation par alternance. Mais, cette fois-ci, la nouvelle stagiaire ne vient pas d'un établissement de formation professionnelle classique. Frahati M'Kadara,17 ans, est suivie dans un IME et rêve de travailler dans la restauration à l'avenir. Elle a déjà réalisé un premier stage dans une école primaire qui lui a permis de déterminer ce projet professionnel et maintenant elle souhaitait faire un test à la MFR pour se projeter vers un stage beaucoup plus long, deux jours par semaines pour cette fin d'année au moins.
Le maître de maison, Pierre Le Hir, l'a donc accueillie en mars dernier dans sa cuisine pour une journée concluante pour tous. L'équipe de vie résidentielle au complet, Odile Bozec à l'entretien et Mariannick Cloarec à l'internat, est prête à accompagner cette jeune stagiaire dans cette étape vers son projet d'obtenir un emploi dans la restauration collective. Projet ambitieux et le chemin sera compliqué !
Mais, pour Frahati comme pour tous ceux qui choisissent de faire des stages, ceux-ci sont toujours un excellent moyen d'avancer vers l'autonomie et vers l'épanouissement personnel.
Chloé s’emploie à dynamiser son territoire
Chloé, élève de 1re Services aux personnes et aux territoires à la MFR de Morlaix, est la présidente de la Maison des Jeunes de Ploudiry, commune située sur le bassin d’activités de Landivisiau.
Cette association est chargée d’organiser des animations locales sur Ploudiry et les communes voisines. Cela va des fêtes d’anniversaire à la mise en place d’animations pour un public de personnes âgées.
Elle aide aussi à la gestion d’un Point Informatique sur le territoire.
Chloé côtoie cette association depuis 3 ans maintenant. Au départ, elle faisait partie du public. A la fin de la première année, Chloé, devenue responsable des animations enfance et jeunesse de la commune a été élue présidente du Bureau, sur les conseils de l’animatrice en charge de l’association employée par le Syndicat Intercommunale du Plateau de Ploudiry.
Pour ce poste, Chloé était sous la tutelle de ses parents et de l’animatrice. Chloé gère désormais l'association, avec l'aide des parents, depuis le départ de l’animatrice en septembre. « Je compte rester dans l’association jusqu’à la fin de ma Terminale où je partirai pour mes étude d’aide-soignante. »
Le parcours atypique d'Alyssia, future équicienne
« Je suis arrivée à la MFR de Pleyben en seconde pour suivre la formation Bac Pro SAPAT en 3 ans. Je ne savais pas ce que je voulais faire plus tard. Je savais seulement ce que je voulais travailler dans le secteur de l'aide à la personne, et, dans la mesure du possible, travailler avec les animaux. J'ai donc passé en première mon Bafa
En classe de Terminale, j'ai découvert le métier « d'équicien », qui consiste à faire de la médiation avec le cheval et des personnes en situation de handicap.
Suite à l’obtention de mon Bac Pro, je suis entrée dans l'école « Equit'aide » en Lorraine, la seule école d'Europe à former au métier d'équicien. Il fallait passer un concours. Lors de ce dernier, il y avait deux entretiens de 20 min chacun, un de motivation et un en psychologie. Ensuite il y avait un test écrit de trois heures.
J'ai donc passé le concours en avril 2018, et j'ai été acceptée en juillet pour la formation pour la session 2018/2021. »
Osez les remplacements !
En connexion avec les réalités de leur futur milieu professionnel, les élèves de terminale ont rencontré Finistère Remplacement et Partag'Emploi.
L’intervention de la structure Finistère Remplacement et Partag’Emploi en classe de Terminale permet aux élèves de prendre conscience des perspectives concrètes qui s’offrent à eux dès la fin du cursus.
Finistère remplacement, c'est 140 salariés dont la moitié en CDI, et Partag’Emploi assure 35 contrats. L'organisation pèse dans le paysage social de la production agricole ! Marie-Christine, responsable de la gestion des ressources humaines, était épaulée par Gurwan Hannequin, ancien élève aujourd'hui salarié en CDI à Finistère Remplacement.
Les deux intervenants ont développé les qualités spécifiques de la fonction de remplacement en exploitation : humilité, communication, réactivité, capacité d'autonomie...
Gurwan a développé ces dimensions en retraçant son parcours et ses expériences successives. « On est salarié mais on remplace le patron. » Le fait d’être « animalier » se révèle une qualité essentielle. Elle suppose aimer le métier et répondre aux exigences du travail avec du vivant.
Intégrer cette entreprise se révèle également intéressant dans le cadre d’une stratégie personnelle qui peut aboutir à l’installation potentielle. On cumule de l'expérience et on se constitue un réseau.
Des réponses concrètes ont été apportées aux appréhensions des élèves. L'aspect de la confiance entre les partenaires, de la sécurité et la santé au travail ont également nourri les échanges.
Intégrer Finistère Remplacement, ont compris les élèves, c’est se reconnaître dans des valeurs de l’association. Pour ces derniers, le service doit absolument étoffer le sentiment d’appartenir à une équipe.
L'accompagnement des salariés par la structure facilite la mise en oeuvre de ce cadre. Le cumul des expériences conduit à de nombreux bénéfices notamment sur la remise en cause et l'ouverture d’esprit par rapport aux différents systèmes.
Xavier GUIAVARC'H
MFR de Ploudaniel
Coup de pouce à coup de Cœur
Le 30 janvier 2019, Annick Mobihan, présidente de l’association des restos du Cœur de Landivisau, est venue à notre rencontre pour nous aider à organiser les actions que nous aimerions mettre en place avec la MFR. Elle nous a demandé ce que l’on voulait faire pour les aider.
Notre classe de 3e a décidé cette année de venir en aide à une association. Tous ensemble, nous avons choisi les Restos du Cœur pour aider des gens dans le besoin, qui chaque année, souffrent de froid, de faim.
De nombreuses actions
Comme première action, nous avons choisi de participer à la vente de tickets de tombola afin de rassembler des fonds. Nous allons aussi les aider pour un jardin partagé derrière le Leclerc de Landivisiau en participant à sa création.
On va aussi organiser une journée sportive, sûrement au gymnase, avec des enfants des Restos pour leur faire découvrir des activités. On va aussi faire des collectes de vêtements, de jouets et de livres.
Pour gagner un peu d’argent, nous allons aussi cuisiner et vendre des gâteaux au concours CSO organisé par la MFR. Nous espérons vraiment pouvoir aider ces gens, même juste un peu.
Classe de 3e,
MFR Landivisiau.
L'esprit de Noël a soufflé à Rumengol
Quelques jours avant les vacances de Noël, le jour est enfin arrivé pour la livraison de plus de 70 cadeaux à l'hôpital Morvan à Brest. La collecte des ces cadeaux était à l'initiative d'Amélie et Manon, dans le cadre d'une action professionnelle pour leur formation de BTSa Technico-Commercial à la MFR de Rumengol.
Les deux filles, ont décidé de venir en aide à l'association des Blouses Roses qui interviennent auprès des enfants hospitalisés et des personnes âgées en EPHAD.
L'armée de bénévoles a pour mission de distraire les enfants malades avec des jeux et des petits bricolages.
« Ca doit être difficile d'être à l'hôpital à Noël pour les enfants et pour leurs parents », a dit Manon. « On voulait les apporter un sourire ».
Après une journée de collecte à l'hypermarché Super-U au Faou, elles ont récolté plus de 1000 € de dons pour l'association et étaient très fières de pouvoir livrer les cadeaux, déjà emballés en code couleur pour identifier les cadeaux pour les filles et pour les garçons.
« Nous avons été étonnées par la générosité de certaines personnes », s'est réjouie Amélie.
L'association est toujours à la recherche de nouveaux bénévoles.
Joanna BRYANT.
Des Terms très très pros
A la MFR de Landivisiau, les terminales CGEH ont organisé un forum des métiers permettant la rencontre entre des acteurs du monde du cheval et nos élèves.
Cette rencontre a été l’occasion de montrer l’éventail de possibilités et de parcours possibles après un bac pro Conduite et Gestion des Entreprises Hippiques. Pour ce faire les élèves ont dressé la liste des métiers qui les intéressaient et ont eux-mêmes recherché puis contacté les professionnels qui correspondaient. La rencontre a eu lieu le 6 février. Plusieurs métiers étaient représentés : éleveur, commercial en aliment équin, gérant de centre équestre, cavalier d’endurance, entraîneur de galopeurs, moniteur…
Les échanges ont été riches : « J’ai été impressionnée par le parcours d’Allan Léon, son expérience auprès du roi de Malaisie ou dans les Emirats, sa participation aux JEM… tout ça, c’est incroyable ! » confiait Laura à l’issue de la journée. En effet, le jeune propriétaire des écuries du Roch à Plounéour- Menez a su se tailler une solide réputation dans le monde de l’endurance équestre. Il a notamment évoqué son aventure aux jeux équestres mondiaux de Tryon en Californie du Nord et a révélé quelques secrets sur son entraînement de sportif de haut niveau qui lui permettra, nous en sommes sûrs, de remporter la médaille d’or en 2020.
L’intervention de Vincent Leroy a aussi marqué les esprits. Cet ancien enseignant d’EPS reconverti a ouvert son écurie d’entraînement de galopeurs. Il a insisté sur la notion de persévérance qui, selon lui, doit être la qualité première d’un stagiaire. « Celui qui s’accroche, il trouvera du travail. Le plus important, c’est de ne pas laisser tomber à la première difficulté. »
Arnaud Domergue , directeur commercial chez Royal Horse a, quant à lui, présenté les métiers de la vente. Il a guidé les élèves dans leur orientation après le bac pro. Ses conseils pour choisir le bon BTS en fonction des profils ont été très précieux.
A leurs côtés étaient aussi présents Marc Nicolas de la ferme equestre du Syet à Minihy -Tréguier, Patrick le Hénaff, éleveur à la Forêt-Fouesnant et Lucie Pelletier, groom au Canada.
En bref, cette 1e édition du forum des métiers a été bénéfique à plusieurs titres. Du côté des élèves, elle a permis d’apporter des éclaircissements pour s'inscrire sur « Parcousup ». Les professionnels, de leur côté, ont été unanimes sur l’intérêt de ce type de rencontre, en particulier pour orienter les élèves vers les attentes et les besoins actuels du marché du travail .
Virginie GOURIOU,
MFR de Landivisiau.
Rencontre avec un fils de "Boche"
Souvent ignorés, les "enfants de la guerre" sont rarement médiatisés. Francis Boulouart s'attache à faire comprendre leur histoire à travers la sienne...
En 1943, Francis Boulouart naît à Calais en pleine occupation allemande. C'est un enfant de l'amour, amour interdit puisque sa maman est Française et son papa, un soldat allemand. Aléas de la guerre, Francis et sa mère ne le reverront jamais.
Adulte, Francis Boulouart se lance dans des recherches pour retrouver ce père. Le chemin sera long. En 1995, il rencontre ses frères et soeurs nés au foyer de la famille fondée par ce père dont il ne connaîtra que la pierre tombale. Il n'avait pas parlé à son entourage de cet enfant franco-allemand né pendant la Guerre. Dès lors, Francis est apaisé : la pièce qui manquait à son puzzle lui procure un sentiment de plénitude qui trouve son apogée lors de l'obtention de la nationalité allemande en 2009.
Ambassadeur insatiable de "l'association nationale des enfants de la guerre", Francis donne des conférences, comme celle à laquelle ont assisté les élèves de la classe de 1re Bac Pro AP et PH à l'Espace Culturel de Plabennec, en mars dernier.
Romain. J'admire beaucoup son frère allemand qui l'a accueilli à bras ouverts alors qu'il aurait pu lui tourner le dos. Après tout, c'était l'histoire de son père, pas la sienne.
Clément. Francis nous a profondément étonnés par sa facilité à parler sans difficulté d'une histoire aussi difficile.
Quentin. C'est presque incroyable qu'il ait pu avoir une vie normale et heureuse en dépit de ce qu'il a subi tout petit de par ses origines.
Dorian. Ca m'a surpris de voir avec quelle ténacité Francis s'était lancé dans la recherche de son père biologique. Car, pour nous Français, il était dans le "mauvais camp", du côté sombre de la guerre 39-45.
Yannick. Je trouve formidable que son frère lui ait offert des objets ayant appartenu à leur père. C'est symbolique car il s'agit d'une épingle à cravate, notamment, mais c'est très fort selon moi.
Antoine. J'ai ressenti beaucoup d'admiration pour Francis au regard de tout ce qu'il a traversé. Cependant, je pense que le fait de devenir le tuteur de sa petite soeur quand leur mère est décédée et que lui n'avait que 18 ans était particulièrement remarquable.
Les élèves de Première Bac Pro de la MFR de Plabennec.
Les BTS ACSE de l'Iréo de Lesneven aux quatre coins du monde
Pour leur stage étranger, les étudiants en première année de BTS partent pendant plusieurs mois dans un autre pays. Toutes les destinations sont possibles !
A la fin de la première année, les BTS ACSE ont la mission de trouver un stage à l'étranger et de partir pour plusieurs mois. Une chance unique qu'ils saisissent pour vivre de nouvelles expériences et découvrir d'autres cultures et d'autres façons de travailler.
« C'est avec beaucoup d'enthousiasme mais aussi quelques craintes, que nous avons commencé nos recherches de stage au mois de septembre », explique Laura, étudiante en première année.« Ca n'a pas été facile, il a fallu trouver les entreprises et prendre contact...le plus souvent en anglais ! Aujourd'hui, nous avons tous un projet de stage différent. Moi, j'ai fait le choix d'effectuer un mois de stage dans un élevage laitier suisse. Non seulement l'envie de découvrir de magnifiques paysages montagneux, mais aussi l'envie de travailler avec des animaux à haut niveau génétique qui m'a motivé à faire ce choix. »
Voyage au bout de l'autonomie
« Pour ce projet de stage, nous avons le choix de la destination, de la durée (entre 1 et 4 mois), mais aussi du domaine professionnel, et nous sommes quelques-uns à avoir choisi de diversifier nos expériences, hors du domaine agricole , témoigne Maxime, en deuxième année. J'ai réalisé mon stage l'été dernier dans une auberge d'altitude au Chili. Les compétences techniques ne suffisent pas pour être agriculteur aujourd'hui : s'adapter, être autonome sont des qualités que nous devons développer au cours du BTS, car elles seront nécessaires pour concrétiser notre projet professionnel. »
L'ensemble de l'équipe pédagogique le constate chaque année : les étudiants ne sont plus les mêmes en revenant. « Ils ont gagné en maturité, confirme Mélanie Cazuc, formatrice en BTS. Le fait d'avoir trouvé le stage seul, d'avoir fait les démarches pour partir, acheté les billets d'avion, parfois fait faire un passeport et obtenu un visa, s'être débrouillé dans une langue et un pays qu'ils ne connaissent pas, tout cela les a rendu plus autonomes. Ils gagnent en confiance en eux et reviennent avec une ouverture d'esprit qui leur faisait parfois défaut.
Pour le dire plus simplement : ils deviennent des adultes ! »
