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N° 29 - Janvier 2020 | www.lycee-serusier.fr | 2968 |
La reconstitution du mur de Berlin par des lycéens !
Voir l'agenda p.2
Pour célébrer le 30e anniversaire de la chute de Berlin, dans le hall du lycée, un mur de 2 m de haut sur 4 m de long a été réalisé par une trentaine d'élèves.
Réformons p.2
Les bases du bac changent.
La réforme du bac a changé toute la conception que les lycéens se faisaient des études au lycée. La réforme est-elle bonne pour les études ?
Décryptons p. 6
Des 50cc trafiquées ?
Les jeunes conducteurs de deux roues trafiqueraient leur 50cc ? Mais quelles seraient les conséquences de leur trafic et pourquoi font-ils cela ?
Manifestons p. 8
Des mouvements trop extrêmes ?
Il y a de multiples mouvements pour des causes comme le réchauffement climatique ou encore le féminisme. Mais y a-t-il beaucoup d'extrémistes dans ces manifestations ? Et ne vont-ils pas trop loin ?
Armons p.10
Les armes aux États Unis
Les États-Unis sont réputés pour leur armes à feux et les gens qui les portent. Cela soulève souvent des débats dans tout le pays. Qu'en penser, comment réguler ?
Lycée, les dessous de la réforme
C'est l'heure des premières épreuves du nouveau bac. Petit panorama de cette réforme du lycée général et technologique.
Cette année, une nouvelle réforme bouleverse profondément les bases du bac. En effet, il n'y a plus de filières (Scientifique, Économique et sociale, Littéraire... ) mais un large panel d'enseignements de spécialités pour un parcours plus individuel lié aux envies et capacités de chacun.
Trois enseignements de spécialités sont à choisir en Première pour n'en garder que deux en Terminale : Mathématiques, Physique-Chimie, SVT, Histoire-Géo et Géopolitique, Littérature et Philosophie, Science de l'ingénieur, Langue et culture de l'Antiquité, Langue et culture étrangère, Science numérique et technologique…
L'épreuve du bac, en elle-même, se trouve également chamboulée. Ainsi le contrôle continu représentant 30 % de la note finale, commence dès la première avec deux sessions d'épreuves (en janvier et en mai). En terminale, il y aura une autre série d'épreuves de contrôle continu. Se rajouteront deux épreuves de spécialités, en mai, ainsi que l'épreuve de philosophie et le grand oral en juin. Les notes des bulletins des deux années compteront aussi à hauteur de 10 %.
Voici le ressenti de deux élèves concernés.
Jérémie, 17 ans, considère que l'intérêt de cette réforme " dépend des projets de chacun ". Yann-Ewen, 16 ans, est plus enthousiaste : " Les parcours sont plus spécifiques aux élèves ". A la question, pensez-vous que ce système permettra de favoriser l'insertion des jeunes dans les études supérieurs ? Jérémie répond que ce système est plus adapté " car les jeunes sont plus polyvalents en arrivant à la fac", Yann-Ewen, quant à lui, n'a "pas trop d'avis ".
Jérémie a choisi maths " car c'est très important ", histoire-géo " pour la culture générale " et enfin SVT. Pour Yann-Ewen, c'est maths et SES " car j'en aurais toujours besoin" puis SVT " car j'aime bien ça ".
Maëlvig 2C
Agenda du lycée
Des événements marquants à découvrir.
Voyages scolaires
Du 27 au 30 avril, les élèves de 2OL, 1OL, ULIS et très probablement les 2MGATL seront en séjour à Brest, avec comme objectif de renforcer leur ouverture culturelle. Ils découvriront une organisation logistique en visitant la base aéronavale de Landivisiau, le patrimoine local avec la Tour Tanguy et le Musée National de la Marine. Il sera financé par la Région Bretagne, DPMA du ministère des armées, des familles, et des actions réalisées par les élèves.
Du 16 au 23 mai, les élèves du lycée allemand, Wolfenbüttel viendront en France pendant une semaine, puis les élèves germanistes du lycée iront chez leurs correspondants du 25 au 30 mai. Leur voyage sera financé par des actions comme des ventes de confitures en partenariat avec le magasin Les 4 saisons.
Visite étrangère
Du 3 au 6 décembre, Monsieur Kouzoupou, enseignant en maintenance automobile, venant du lycée de Bangui de Centre-Afrique, était présent afin d'échanger avec les enseignants de la filière maintenance. Il a également visité quelques entreprises. Monsieur Kouzoupou est reparti avec beaucoup d'idées à mettre en oeuvre dans sa carrière professionnelle. Le projet se poursuivra l'année prochaine avec le déplacement des membres du Lycée Paul Sérusier en Afrique.
Mur de Berlin
Dans le cadre des 30 ans de la chute du mur de Berlin, une trentaine d'élèves germanistes ou non ont fait une oeuvre artistique représentant ledit mur. Cette oeuvre relate également divers témoignages de personnes qui ont franchi ce mur. On observe aussi plusieurs signes de paix et notamment des dessins de l'artiste anonyme Bansky.
Sondage
Un sondage numérique a été effectué afin de constater l'utilisation du numérique des professeurs et des élèves. Le dépouillement est en cours.
Portes ouvertes
Le 1er février, les sections BTS du lycée ouvriront leurs portes. Pour les futurs lycéens, ce sera le 13 et 14 mars.
Grèves
Comme dans les autres lycées, les 5, 12 et 17 décembre, les cours ont été perturbés et même annulés en raison des grèves qui ont été suivies par nombre de corps de métiers dans toute la France.
Charlotte 2D
Edito
Dans ce numéro, vous pourrez retrouver une multitude d'articles aux sujets variés. Des sujets de société comme la réforme du lycée ou un reportage sur les jeunes sapeurs pompiers. Les loisirs ne seront pas oubliés avec la critique de jeux comme Fifa.
Ce premier numéro de l'année 2019-2020 a été réalisé par 18 élèves de seconde professionnelles (conduite routière, maintenance véhicules, logistique et électro-technique) et 13 élèves de seconde générale. Ils ont fabriqué ce numéro en une dizaine d'heures d'accompagnement personnalisé.
Ils ont été encadrés par Aude Pascoët, professeur documentaliste, Laurent Pla, professeur de lettres et d'histoire géographie et Edouard Maret, journaliste bienveillant, dans le cadre du partenariat avec l'association pour le développement du Journal des lycées.
Si vous souhaitez participer à ce journal, venez voir Aude Pascoët au CDI ou contactez Laurent Pla en salle des professeurs.
Travailler à 14 ans, c'est possible
On croit souvent que l'âge minimum légal pour travailler est 16 ans, or, ce n'est pas tout-à-fait vrai... Enquêtons.
En effet, la plupart des gens pensent que pour travailler il faut avoir au minimum 16 ans. Pour le vérifier, j'ai posé la question à une surveillante du lycée Paul Sérusier à Carhaix, Marie-Morgane, 32 ans et à une professeure de 51 ans.
A votre avis, à partir de quel âge peut-on travailler ?
M-M : je dirais 16 ans ?
Professeure : 16 ans.
Si je vous dis que c'est 14 ans, qu'en pensez-vous ?
M-M : je trouve que c'est trop jeune car on ne connaît pas forcement nos droits.
P : je croyais que cela avait changé mais si la loi l'encadre cela ne me pose pas de problèmes.
Mon expérience
J'ai travaillé quand j'avais 15 ans dans une exploitation de noisetiers bio située dans la presqu'île de Crozon. J'étais chargé de faire la taille des arbres. Je n'y connaissais rien mais on m'a montré et ensuite ça roule. J'avais un sécateur à assistance électrique car les sécateurs pneumatiques sont très dangereux.
J'ai eu la chance de trouver ce travail par mon entourage. Je voulais travailler pour pouvoir me faire plaisir et aussi faire de beaux cadeaux à ma copine, l'inviter au restaurant... Deux semaines de travail à temps partiel selon la météo ça passe vite. Mes parents y étaient favorables car ils pensaient que cela me donnerait de l'autonomie. J'ai dû gérer mes déplacements, les heures effectuées... C'était une bonne expérience professionnelle qui, n'ayant aucun rapport avec ma formation, ne m'a pourtant pas déplu. Je compte continuer à chaque vacances, tailler en hiver, débroussailler au printemps et été puis conditionner les noisettes en automne.
Aperçu de la loi
Le droit du travail des mineurs de 14 ans est autorisé pendant les vacances scolaires sous conditions. Tout d'abord il ne faut pas dépasser la moitié de la durée totale des vacances, ni dépasser 7 heures par jour et 32 heures par semaine, ni attenter à la sécurité, à la santé et au développement de l'enfant. Quant au salaire du jeune travailleur, il doit égaler au minimum 80 % du SMIC.
Il est possible de travailler en dessous l'âge de 14 ans dans certains domaines : dans une entreprise de spectacles, de cinéma, de radio, de télévision, d'enregistrements sonores ou en tant que mannequin. D'ailleurs, la question est soulevée actuellement pour les enfants youtuber. A partir de 16 ans, les jeunes peuvent signer n'importe quel contrat sauf dans les débits de boissons à consommer sur place. (https://www.regionsjob.com)
En discutant avec des copains, Corentin, un peu jaloux, aurait " voulu bosser et gagner des sous. J'ai appris qu'on pouvait le faire seulement quand Samuel l'a fait ! ".
Samuel 2CTRM
Sécurité au lycée : qu'en pensez-vous ?
Si je vous parle du sentiment de sécurité au lycée, je ne vous parle pas de la sécurité dans les ateliers, ni de la sécurité incendie, mais de la sécurité par rapport au risque d'intrusion. Sur ce sujet, j'ai interrogé cinq élèves.
En France, depuis les attentats du 13 novembre 2015, un exercice intrusion est effectué tous les ans dans les établissements scolaires.
C'est important car il y a toujours des intrusions comme celle du lycée Dupuy-de-Lôme de Brest, le mercredi 4 Septembre 2019, où des coups de feu ont été tirés ou celle du lycée Camille Claudel, à Caen, le vendredi 14 décembre 2018, où un professeur a été menacé par un jeune armé.
Avez-vous connaissance d'intrusion de lycée en France ?
Alexis, 15 ans, Antoine, 15 ans : oui à Brest.
Jean, 14 ans, Tom, 15 ans, Logan, 15 ans : pas à notre connaissance.
Te sens-tu en sécurité au lycée ?
A : oui, je me sens en sécurité partout.
AN : non, car on peut rentrer comme on veut dans le lycée.
J : oui, la sécurité est bien faite.
T : oui, je ne me préoccupe pas de ça.
L : pas forcément car la plupart des portes d'entrée sont ouvertes.
As-tu peur qu'une intrusion ait lieu au lycée ?
A : non, comme ça on n'a pas cours.
AN : oui, un peu.
J : non, car la sécurité est bien.
T : non, y a pas de terroristes dans les parages !
L : à Carhaix non.
Penses- tu que la sécurité au lycée doive être améliorée ?
A : oui parce qu'on peut rentrer comme on veut dans le lycée.
AN : oui.
J : sûrement car il y aura toujours des failles.
T : non, car elle est suffisante.
L : non car l'exercice intrusion a été suffisant.
Si oui as-tu une idée pour améliorer la sécurité ?
A : il faudrait qu'il y ait des surveillants devant le portail ou des caméras.
AN : vérifier qui rentre et sort du lycée.
J : non.
Pourquoi cette idée ?
A : j'ai vu ça dans des films.
AN : parce que c'est logique.
Comment avez vous vécu l'exercice d'intrusion au lycée ?
A et T : nous n'étions pas là.
AN : bien.
J : normal.
L : comme nous étions prévenus ça ne m'a pas tant choqué.
En France les intrusions en lycée se font rares mais le risque est toujours présent.
Pour améliorer la sécurité, il y a plusieurs idées : l'exercice intrusion et l'alarme service sos qui permet au proviseur de prévenir les enseignants discrètement.
Je pense que la sécurité devrait être améliorée car tout le monde peut entrer facilement donc il faudrait mettre des surveillants ou des portiques avec un code pour entrer dans le lycée.
Brandon
2CTRM
Être jeunes sapeurs pompiers
Mais qui sont les jeunes sapeurs pompiers ? Que font-ils ?
Ce sont des jeunes motivés à apprendre le métier de pompier et qui veulent peut-être devenir secouristes, pompiers volontaires ou professionnels, militaires (pompiers de Paris et marins pompiers de Marseille).
Je suis jeune sapeur pompier car c'est une passion et une partie de mon avenir. En effet, je souhaite être marin pompier de Marseille. On peut se former dès 14 ans en passant un test sportif et un test écrit. Ensuite, dans les trois centres de secours, Braspart, Huelgoat et Carhaix, on suit la formation un samedi sur deux.
Feu, secourisme
On y apprend les différentes manières de reconnaître, gérer et éteindre un feu. On se forme aussi aux différentes techniques de secourisme en passant les différents diplômes tels que les premiers secours civiques de niveau 1 (PSC1) le secours à personne de niveau 1 (SAP1). On nous inculque aussi les valeurs (honnêteté, discipline, dévouement et courage) et l'éthique (altruisme, efficience et discrétion) des pompiers.
Nos instructeurs
Les pompiers volontaires qui nous encadrent m'ont répondu qu'ils aimaient former la relève et qu'être pompier était une passion qu'ils souhaitaient partager.
Deux de mes amis des JSP ont répondu anonymement à quelques questions.
Pourquoi tu fais les JSP ?
1 : je suis JSP car mes parents sont d'anciens pompiers volontaires, et j'ai donc décidé de reprendre le flambeau.
2 : si je fais les JPS, c'est tout d'abord parce que j'ai remarqué qu'il n'y avait pas énormément de femmes chez les pompiers, donc je me suis inscrite.
Comptes-tu en faire ton métier ?
1 : non, pour moi les JSP c'est simplement un loisir et non une voie d'orientation.
2 : franchement, je sais pas, j'aimerais. Je trouve que ce que les pompiers font c'est tout simplement génial, mais je doute car j'aurais beaucoup moins de temps libre et de temps en famille.
On peut aussi découvrir ce métier encore plus jeune...
Bary 2D
Will Lemba, un vidéaste acteur comédien
J'ai découvert un instagrameur passionnant, allons à sa rencontre !
Comment définir un instagrameur ? C'est comme un youtuber mais sur Instagram. Citons par exemple les pseudonymes vargasss92, nzo91 ou encore inesregmec, tous humoristes. Mais mon préféré c'est Lemba Will.
Lemba Will est né le 19 février 1997 à Poissy, et a grandi aux Mureaux. Ses parents sont d'origine congolaise, de Kinshasa. Il se définit comme acteur-comédien-réalisateur.
Par le biais des réseaux sociaux, je lui ai posé des questions.
Pourquoi avoir commencé les vidéos sur internet ? Comment vous est venue l'idée ?
J'ai commencé par faire des dessins, ensuite j'ai fait des sortes de bandes dessinées et un jour je me suis dit pourquoi pas les réaliser en vrai avec des personnages et ça m'a inspiré. Ensuite, j'ai toujours été fasciné par Will Smith.
Donc votre source d'inspiration est Will Smith ?
Non c'est pas ma source d'inspiration mais c'est ma motivation. Ma source d'inspiration c'est d'où je viens, mon parcours, là où j'ai grandi, c'est ça mon inspiration.
Je vois donc que, pour vous, c'est un loisir ?
Je dirais plus une passion qu'un loisir.
Depuis combien de temps êtes-vous lancé dans cette voie ?
Depuis maintenant 4 ans.
Et comment qualifieriez-vous le contenu de vos vidéos ? Quel est le thème général ?
C'est ouvert. Il n'y a pas de thème. Je peux aborder n'importe quel sujet à n'importe quel moment.
Vos vidéos ont-elles un but précis ? Un message à faire passer ?
Je n'ai pas de message ou de slogan ou un régime que je veux mettre en avant. J'aime juste partager ma bonne humeur avec ceux qui en ont besoin.
Sur quelle plate-forme postez-vous vos vidéos ?
Je poste essentiellement sur Facebook et Instagram pour l'instant.
En moyenne combien de fois sont visionnées vos vidéos ?
Entre 20 et 40 000 vues quand je suis vraiment actif.
Comptez-vous en faire votre métier ?
Oui j'aimerais vraiment.
Pensez-vous pouvoir faire de cette activité, le tremplin pour être un acteur reconnu ?
Oui, j'aimerais monter sur scène en One man show et réaliser mes propres court-métrages et même faire de l'international.
Personnellement, j'apprécie cette personne car je trouve qu'il s'applique énormément dans ce qu'il entreprend, on voit qu'il aime ça. Il a son propre univers et sait se démarquer. Nous lui souhaitons beaucoup de réussite.
Nina 2MGATL
Les soirées et les jeunes : entre alcool et drogue ?
De nos jours, l'alcool et la drogue sont de plus en plus présent dans la vie des nouvelles générations notamment dans leurs fêtes.
D'après le ministère de la santé, la consommation d'alcool est à l'origine, en moyenne, de 49 000 décès par an en France ! Ce qui nous parait énorme.
Le journal Le Monde affirme que la drogue aurait causé 132 morts directement liées en 2010 en France, mais ce chiffre ne prend pas en compte, contrairement à celui de l'alcool, les morts indirectes liées aux drogues. Et pourtant c'est bien la drogue qui cause la plus grande polémique.
Une petite enquête au lycée
Selon notre sondage réalisé dans trois classes de seconde, 66 % des jeunes âgés de 14 à 16 ans trouvent normal de consommer de l'alcool dans les soirées et 31 % avouent en avoir déjà consommé. Pour ce qui est de la drogue, 15 % seulement considèrent normal d'en consommer alors que 21 % avouent en avoir déjà consommé. Quel paradoxe, visiblement on peut être contre et en prendre ! 19 % des lycéens interrogés adoptent souvent un comportement responsable face aux personnes alcoolisées. En effet, ils s'occupent des autres, les empêchent de faire des choses qu'ils pourraient regretter. 26,6 % des jeunes interrogés disent avoir fait une action qu'ils regrettent sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue : message envoyé à la mauvaise personne, aller trop loin dans la drague, se bagarrer, sauter d'une fenêtre, etc.
De multiples lieux
Les fêtes des 14-18 ans se passent le plus souvent chez des amis ou chez des amis d'amis. Quand c'est le cas, les jeunes restent le plus souvent dormir sur place. Ce qui peut éviter des accidents de la route et d'arriver bourré à la maison. Mais ces fêtes peuvent aussi se passer en boîte de nuit. Pendant ces soirées, la drogue et l'alcool sont parfois, très présents.
La raison de leur consommation
La plupart des jeunes commencent à consommer sous l'influence de leurs amis ou parfois même de leur famille. Le plus souvent, ils consomment alcool et drogue pour s'amuser, oublier leurs problèmes quotidiens ou pour être moins timides.
Chez les jeunes, les alcools les plus consommés sont : la vodka souvent mélangée avec d'autres boissons, le Martini, ainsi que les différentes bières (Desperados, Skoll et Kronenbourg), Jet 27... Tandis que la drogue la plus consommée est le cannabis bien qu'étant illégal. D'après Alcool Assistance, les jeunes Français sont actuellement les premiers consommateurs d'Europe. D'autres drogues sont consommées telles que la cocaïne, l'ecstasy, les poppers... Ces drogues provoquent une forte dépendance chez leurs consommateurs.
L'alcool est consommé, en shot (cul sec) pendant les jeux, ou bien dans des verres ou simples bouteilles, le cannabis en joint.
Les conséquences de cette consommation
Une consommation abusive d'alcool et de drogue peut être dangereux pour la santé de ceux qui les consomment mais aussi pour leur entourage. Il y a différents effets : perte de connaissance (coma éthylique), overdose, manque de vigilance, viol, inhibition, exacerbation des sentiments (tristesse, joie, agressivité) et accident de la route. Une consommation fréquente peut occasionner des problèmes de santé, comme certains cancers (foie, bouche, gorge, œsophage...) ainsi que des maladies chroniques (troubles cardiovasculaires, troubles psychiques...). La recommandation actuelle est de ne pas dépasser dix verres par semaine et d'être abstinent au moins un jour.
Nous avons posé quelques questions dans notre lycée à trois garçons âgés de 15 à 16 ans.
À quel âge as-tu commencé à consommer de l'alcool ?
1 : 13 ans.
2 : 13 ans.
L : 12 ans.
Es-tu pour l'alcool dans les soirées ?
1 : oui, bien sûr.
2 : oui.
L : oui, évidemment.
As-tu déjà fait une action que tu regrettes sous l'emprise de l'alcool ?
1 : oui, oui j'ai cassé mon téléphone et mon pouce.
2 : oui, j'ai détruit le t-shirt de jojo avec du whisky et j'ai tordu ma cheville.
L : non, jamais.
As-tu déjà dû gérer tes amis alors qu'ils étaient sous l'emprise de l'alcool ?
1 : oui, j'ai surveillé mes potes mais je n'ai rien fait.
2 : non, je n'étais pas en état.
L : oui, j'ai pris les clés du quad et la bouteille de Vodka d'un pote.
À quel âge as-tu commencé à prendre de la drogue ?
1 : 14 ans.
2 : 14 ans.
L : je prends pas de drogue, je suis un " sportif ".
Es-tu pour la consommation de drogue dans les soirées ?
1 : oui.
2 : oui, évidement.
L : oui, pourquoi pas.
As-tu déjà fais une action que tu regrettes sous l'emprise de la drogue ?
1 : non.
2 : je ne sais pas, mais je ne pense pas.
L : non, jamais
Mais y a-t-il vraiment une consommation abusive d'alcool et de drogue chez les jeunes ?
D'après nos différentes sources, sondages, sites internet, interviews et expériences personnelles, nous remarquons que chez les jeunes, il n'y a pas souvent de consommation excessive ou bien s'il y en a, certaines personnes sont assez sérieuses pour gérer les autres.
Un peu d'alcool c'est bien pour animer la soirée mais trop d'alcool peut la gâcher. La drogue peut détruire votre vie et celles de vos proches. Pour arrêter, il faut en parler. Contactez, Drogues fil santé jeunes : 0 800 235 236 ou rendez-vous sur le site internet de l'A.N.P.A.A (Association National de Prévention en Alcoologie et Addictologie) où vous trouverez différentes adresses de centres d'aide ainsi qu'un grand nombre d'informations.
Petite réaction d'une mère de famille
Madame X trouve sidérant le fait que les jeunes ne se rendent pas compte de l'importance que peut engendrer une consommation de drogue et d'alcool sur la santé, à court ou à long terme. Pour elle, la consommation d'alcool doit rester occasionnelle et festive et la drogue ne sert à rien.
Et vous qu'en pensez-vous ?
Malorie et Yaelle 2B et 2C
Les teufs illégales, un problème ?
En Bretagne, les teufs illégales sont nombreuses et ont du succès. Enquêtons.
Une teuf est un rassemblement de personnes qui écoutent de la musique techno toute la nuit dans des endroits désaffectés ou dans des champs.
En Bretagne, les teufs sont partout et sont souvent illégales si elles ne sont pas déclarées (au dessus de 500 personnes). Les teufs sont responsables de pollutions et de dégâts écologiques.
Les teufeurs sont souvent sous l'emprise de stupéfiants et d'alcool. Ils les utilisent pour une meilleure immersion dans la musique. Les musiques techno se déclinent en différents genres (Trance, Frenchcore, Hardtek...) : ce sont des percussions répétées en boucle avec des instrumentals et parfois elles sont accompagnées de répliques connues comme dans des films ou dessins animés. Le son est diffusé sur des enceintes empilées et alignées comme un mur (on appelle ça un mur de son).
Votre première expérience de teuf : à quel âge ?
K : j'avais 17 et j' avais dit à mes parents que je dormais chez un ami et on a fini en teuf.
V : j' avais 18 ans et j'y suis allé avec des amis qui connaissaient.
Quel type de techno préférez-vous ?
K : le Hardtek parce que ça va plus vite et les percussions sont plus fortes.
V : la trance et l' Hardtek.
A part les free party, allez-vous dans des teufs déclarées ?
K : non, jamais. C'est un peu comme un festival.
V : non, mais dans des teufs organisées dans un garage, oui.
Pourquoi ?
K : pour l'adrénaline et pour me défouler.
V : je ne sais pas vraiment.
Consommez-vous des stupéfiants ou de l'alcool pendant les teufs ?
K : oui, toujours, sinon il n'y a pas d'intérêt.
V : oui, pour les mêmes raisons.
Pourquoi ?
K : parce que ça crée une ambiance, ça favorise l'immersion dans la musique avec les autres teufeurs.
V : parce que j'en prends sans aller en teuf alors quand j'y suis...
On peut se demander s'il est nécessaire de "se défoncer" pour profiter à fond d'une teuf...
Estevan 2MVP
Pourquoi les jeunes trafiquent leur 50 cm3 ?
Nombreux sont les détenteurs de moto qui les boostent. Pourquoi ? Comment ? J'ai enquêté dans mon entourage.
Une 50 cm3 est un deux roues que l'on peut conduire dès 14 ans car limité à 45 km/h. Ce qui fait que ce sont les jeunes qui roulent le plus avec et naturellement ce sont les 14-18 ans qui les trafiquent le plus. Mais pourquoi font-ils cela ? Pour aller plus vite, avoir plus de sensations, s'amuser avec ses copains, mieux s'insérer dans la circulation, etc.
Quelles conséquences ?
En cas de contrôle par les Forces de l'Ordre, il peut y avoir immobilisation ou destruction du véhicule, amende. De plus, l'assurance, en cas d'accident, ne s'appliquera pas.
Mais comment font-ils ?
Ils changent des pièces (cylindre, vilebrequin, pot d'échappement, boîte à clapet, pipe d'admission, carburateur, embrayage, allumage), retirent les brides (capacitive discharge ignition ou allumage à décharge capacitive, échappement, carburateur). Ils le font chez eux ou chez des préparateurs en sachant que ce n'est pas recommandé et que c'est illégal !
Et chez nous ?
J'ai interrogé Alexis, 16 ans, et Baptiste, 15 ans. Ils possèdent une 50 trafiquée. Elle leur permet de rouler jusqu'à 120 km/h grâce à un kit.
Comment as-tu fait ?
A : j'ai payé quelqu'un que je connaissais.
B : je l'ai fait avec mon père.
Pourquoi l’as-tu trafiquée ?
A : pour aller plus vite.
B : pour avoir plus de sensations.
A combien de km/h roulait-t-elle avant qu’elle soit trafiquée ? et après ?
A : elle roulait à 45/50, et maintenant elle atteint aisément les 115/120 km/h.
B : elle roulait à 45/50, et maintenant elle atteint les 120 km/h.
Comment ça se passe en cas d’accident ?
A : je ne sais pas, je verrai sur le moment !
B : je ne serai pas assuré en cas d'accident.
As- tu conscience du risque d'accident grave car la moto n'est pas faite pour rouler à 120 km/h
A : non, car je n'ai jamais eu de problème avec cela, j'ai des bon freins, je ne roule pas à 120 km/h n'importe où. Je vais à plus de 100 km/h seulement dans les grandes lignes droites et non dans les petites routes avec des virages, etc.
B : je roule à 120 km/h seulement quand je suis en sécurité et seul sur une ligne droite.
J'ai appris aussi que beaucoup de jeunes trafiquent leur 50 cm3 car les automobilistes les doublent à grande vitesse sans respecter les motards.
Baptiste 2MVTR
Les dessous des plateformes d'achat
Désormais, on achète de plus en plus d'articles en ligne. Voyons ensemble comment une plateforme d'achat en ligne fonctionne.
Mais qu'entendons-nous par plateforme d'achat en ligne ? Il s'agit d'un site internet qui met en relation des vendeurs et des acheteurs. Par exemple, citons les " poids lourds ", Amazon, Zalando, Aliexpress. Ils diffèrent des magasins en ligne tels que Nike, Addidas pour ne parler que du sport. Ils ont été créés pour agrandir les possibilité de ventes de leurs produits et agrandir leurs réseaux de ventes donc faire un maximum de profit en vendant en masse des produits moins chers qu'en magasins.
Depuis quand ?
Les sites de commerce en ligne existent depuis 1990, juste après la création du web. Il reste encore plus de magasins réels mais jusqu'à quand ? En 2015, on comptait 182 000 sites de e-commerce (commerce en ligne) et 340 000 magasins réels.
La plupart des gens que j'ai questionnée a entre 15 et 18 ans. Ils pensent qu'il y a plus de site de e-commerce que de commerces normaux ; mais ils ont tort.
Que vendent-ils et pour qui ?
Des habits, des chaussures, des accessoires sont vendus en ligne par millions dans le monde entier et pour n'importe qui. Pour ceux qui ne trouvent pas ce qu'ils veulent en magasins ou qui ne veulent pas se déplacer ou ne peuvent pas se déplacer.
Les personnes que j'ai interrogées achètent plutôt des vêtements sur les sites en ligne.
Quelles sont les différences ?
Lorsqu'on achète en ligne, on n'a pas besoin de se déplacer et on peut avoir des guides pour simplifier nos achats comme dans les sites de vente de vêtements où les tailles sont détaillées. Seulement, en magasins, on peut essayer et être sûr de son produit et avoir une assistance directe. Les jeunes interrogés sont plus intéressés par les sites. Timides peut-être ?!
Et moi, consommateur
J'utilise beaucoup les plateformes de vente en ligne car je n'ai pas le temps d'aller dans des magasins et ce que je recherche ne s'y trouve jamais et la taille non plus alors je trouve ça très pratique. Je ne pense pas que les magasins réels se retrouvent sans clientèle car il y aura toujours des personnes qui voudront parler avec des gens et assurer leurs achats.
On peut même voir certains sites d'achat en ligne devenir de grands magasins réels qui étaient installés sur internet grâce à leurs succès.
J'ai demandé leurs avis à des jeunes choisis de façon aléatoire et ces personnes préfèrent, pour la plupart, les sites d'achat en ligne car ils les trouvent plus simples d'accès, moins chers et plus rapides. Ils font leurs achats en ligne à partir de leurs téléphones mais surtout par leurs ordinateurs. Toutefois, la moitié d'entre eux utilise les sites et l'autre moitié les magasins.
Et vous que préférez-vous ?
Erwan2MVTR
Les règles serait-ce une honte, a priori oui !
Quand Nana fait une publicité en mettant du sang rouge, la polémique enfle. Est-ce normal au 21e siècle ?
Aujourdhui, les menstrues sont toujours aussi tabou. Pourtant, ce phénomène biologique naturel concerne la moitié féminine de la population. Nos sociétés occidentales ont toujours du mal avec ce sujet, la France tout particulièrement.
La preuve, c'est que plus de 5000 expressions existent pour les évoquer quand on l'ose... Quand une femme est indisposée, elle invoquera un mal de tête, de digestion mais jamais elle ne dira que c'est lié à ses règles.
D'autre part, c'est injuste de payer les protections périodiques cher alors qu'il s'agit d'un état régulier indépendant de notre volonté.
De nombreuses villes dans le monde commencent à réagir face à la précarité des femmes et mettent à disposition des serviettes et des tampons en libre service. Pourquoi ne pas installer un système identique gratuit dans notre lycée ?
Les avis de lycéens
Pour prendre la température sur ce sujet, j'ai interviewé trois jeunes lycéens.
Selon-vous les règles sont-elles un tabou ?
Liloo, 15 ans : oui, trop.
Matthieu,16 ans : ouais, grave.
Moula,15 ans : non, c'est que du sang, mais pour certains, oui.
Pourquoi c'est tabou ?
L : parce que c'est la société qui l'a décidé.
M : parce que ça vient de l'appareil géniteur de la femme et que, bon, des fois il y a des odeurs... mais c'est stupide.
M : parce que les gens n'ont pas une mentalité de malade et pensent que tout est tabou, même du sang.
Qu'est-ce tu en penses ?
L : c'est une mauvaise chose car c'est naturel et il faut dédramatiser ce sujet.
M : je trouve ça stupide, c'est pas plus sale qu'un saignement de nez alors pourquoi en faire un tabou ?
M : il faut arrêter de dire que les règles sont tabou et arrêter de s'en cacher.
Que faudrait-il faire pour que ce ne le soit plus ?
L : en parler plus à l'école mais aussi en général et montrer plus explicitement les règles et les produits hygièniques.
M : en parler plus souvent et expliquer dès le plus jeune âge que c'est naturel et que ça n'a rien de grave ou de dégueulasse.
M : les montrer plus notamment dans la publicité.
Allez, amusons-nous un peu !
Pour finir, amusons-nous avec quelques expressions originales. Au Togo, on dit : " mon chef est là ", en Chine : " grande tante ", au Québec : " Michel est en ville ", Aux USA : " tomber du toit ". La suite sur miu-cup.com.
Enora 2B
L'avis du peuple...
Dans le cadre de cet article, nous nous sommes entretenus avec des usagers du lycée pour connaitre leurs opinions.
Es-tu au courant des actions que mènent les féministes, les gens qui luttent contre le réchauffement climatique ?
Aude, 51 ans : oui, j'y suis très attentive.
Soig, 15 ans : oui, vite fait.
Frédérique, 53 ans : oui.
Charles, 16 ans : oui, ça m'intéresse beaucoup, je trouve ça important.
Sarah, 31 ans : oui, par exemple j'ai entendu parler des femens, de la cop25 à Madrid grâce à la télévision, aux journaux.
Es-tu " dérangé " par l'une de ses actions ? Si oui, laquelle ?
A : oui, les femens, qui sont seins nus dans les églises.
So : non, il n'y a jamais de trop loin avec l'environnement, il faut aller au bout des actions.
F : non, au contraire.
C : parfois je les trouve trop extrême. Les spécistes qui attaquent les boucheries, je ne trouve pas cela normal, les bouchers n'ont rien demandé.
Sa : non, pas du tout au contraire, ça fait bouger les choses, c'est bien.
Trouves-tu normal que ces gens agissent de cette manière ?
A : non, quelques soient nos opinions, je trouve important de ne pas heurter celles des autres. Par exemple, nous savons bien qu'il faut une tenue correcte dans les églises et je trouve déplorable de ne pas respecter ce code. Quand elles le font dans la rue, je trouve cela très intéressant pour faire évoluer la cause.
So : oui, il ne doit pas y avoir de limite.
F : oui, tant que ça reste " soft ".
C : cela dépend des cas. Si c'est dans le respect des autres il n'y a pas de problèmes.
Sa : oui, malheureusement on est obligé de passer par des actions percutantes pour faire bouger les choses.
As-tu ou aurais-tu envie de participer à de telles actions et groupes ?
A : quand j'étais jeune, je me suis enchainée à un arbre pour défendre une cause environnementale.
So : je participe " indirectement ". Par exemple, pour lutter contre le réchauffement climatique je fais le tri sélectif chez moi, je suis assez écolo de manière générale. Cependant je ne fais parti d'aucun groupe et je ne participe pas aux manifestations.
F : oui, je le fais déjà.
C : non, je ne m'implique pas personnellement.
Sa : non, je n'oserais pas, à par pour les marches, manifestations, je n'aurais pas le courage pour les actions fortes.
Vois-tu d'autres manières d'agir pour défendre ces causes ?
A : désormais oui, en ce qui concerne le sexisme, je ne laisse jamais passer une action ou une réflexion désobligeante. J'ai été attentive à élever mes fils dans le respect de l'égalité des sexes.
So : on peut tous agir de chez nous, faire attention à notre consommation, faire le tri. C'est avec des petits gestes que l'on peux tout changer !
F : en parler, sinon il faut de la volonté politique, les gens doivent aller voter pour faire bouger les choses.
C : je pense que le mieux est d'en parler et faire des pétitions par exemple.
Sa : ça commence par chez nous avec le tri sélectif, l'achat de produits en circuit court. Sinon, la prévention auprès des jeunes en tant que professeur.
Les extrêmes dans certaines causes
Féminisme, réchauffement climatique, de nos jours, les gens se battent pour différentes causes. Vont-ils trop loin ?
Samedi 23 novembre 2019, des marches contre les violences sexistes et sexuelles se sont déroulées à Paris et ailleurs en France. Ces mobilisations ont été organisées par le collectif féministe français " Nous toutes ". 100 000 personnes se sont réunies pour exposer les problèmes de notre société envers les femmes. Certaines sont allées jusqu'à se dénuder le haut du corps, une limite à ne pas franchir selon certains. Comme le célèbre philosophe 56eucalyptus22 qui écrit " Nous toutes : un collectif de bourgeoises pétasses mis en place par la gauche pour rester au pouvoir et se goinfrer sur le dos des contribuables. " dans les commentaires d'un article du site Valeurs Actuelles.
Sur un tout autre sujet, le 29 novembre, une grève mondiale des cours s'est organisée après un appel de Greta Thunberg. Cette grève a mobilisé des centaines d'élèves.
Kesaco ?
Le féminisme c'est l'ensemble des mouvements et d'idées politiques, philosophiques et sociales. Le but est de dénoncer les inégalités homme-femme. Cette lutte, qui n'est pas nouvelle, motive de nombreuses personnes à agir et témoigner. Ces dernières années, le mouvement connaît une expansion notamment due à des bilans alarmants. Par exemple, une femme, pour un poste égal à celui d'un homme, sera payée 20 % de moins. Dans notre société, la communication est mise en avant. Grâce aux témoignages, des tabous sont levés. Cela pousse les gens à se manifester.
Le réchauffement climatique suscite aussi beaucoup d'intérêt en ce moment. Les gens se rendent de plus en plus compte du potentiel avenir de la planète, de nombreux événements poussent les individus à agir mais cela provoque aussi des débordements.
Nous on en pense...
Selon nous, ce sont des causes utiles. Elles valent la peine d'être défendues. Nous parlons ici de valeurs, de façons de penser et de vivre qui doivent s'installer dans notre mode de vie. Prenons l'exemple de Greta Thunberg. Nous ne pensons pas qu'il s'agit d'un cas d'extrémisme car nous et les écoliers en général, nous sommes directement concernés. Nous agissons pour notre avenir. Ce que contestent certains politiques qui n'acceptent pas d'être dirigés « par une gamine de 16 ans » comme ils disent, parfois. Par exemple, le Président de la République a mis en garde l'égérie suédoise de la lutte contre le réchauffement climatique en affirmant sur Europe 1 que « des positions très radicales, c’est de nature à antagoniser nos sociétés ». Nous nous sommes aventurés dans les couloirs du lycée pour interroger différentes personnes car notre avis n'est évidement pas universel.Lucas et Ariane 2B
Les trottinettes électriques
Les trottinettes électriques sont un phénomène récent qui connait un succès mondial.
La trottinette électrique est une trottinette classique dotée d'un moteur électrique permettant de se déplacer sans effort. La trottinette électrique fait partie de la catégorie de NVEI : Nouveaux Véhicules Électriques Individuels.
Un succès mondial
Avec des ventes en hausse de 129 % l'an dernier, les trottinettes électriques rencontrent un réel succès. De plus en plus de Français s'en servent pour se déplacer au quotidien, et non plus uniquement pour des activités de loisirs. L'an dernier, 1,64 millions d'exemplaires vendus selon les derniers chiffres communiqués par la FPMM (la Fédération des Professionnels de la Micro-Mobilité).
Les obligations
Il est obligatoire de rouler sur les pistes cyclables. En cas d'absence de piste, l'utilisation de la trottinette est autorisée uniquement sur les routes limitées à 50 km/h ou à 6km/h sur les espaces piétons. Le port du casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans et elles sont interdites aux moins de 8 ans. Obligation d'avoir les feux avants et arrières et de tenir sa trottinette à la main sur les trottoirs et dans les immeubles et de stationner dans les endroits encadrés.
Les interdictions
Il est interdit d'être deux ou plus sur une trottinette, d'avoir des écouteurs et casques audio, ou de rouler à plus de 25 km/h. On encoure des amendes de 35 à 1500 euros. Il est interdit de rouler sur les trottoirs sauf si la mairie l'autorise (amende de 135 euros).
Quels problèmes ?
Le problème majeur c'est le risque d'accidents. C'est pourquoi la législation s'est adaptée en octobre dernier et ne les autorise plus sur les trottoirs et les limite à 25 km/h alors que certains modèles peuvent monter à 100 km/h. Il s'agit aussi d'apprendre à partager les espaces routiers. La multi mobilité devient l'un des moyens à développer pour rendre nos villes respirables. Trouver de nouveaux modes de transport non polluant pour remplacer la voiture en ville est devenu indispensable.
Alexandre et AP 2MVP
La montée des eaux en Bretagne
Depuis 1980 plus d'un tiers de l'Arctique a fondu et énormément de zones côtières en Bretagne sont menacées par la montée des eaux.
Depuis les années 80 plus d'un tiers de la glace de l'Arctique a fondu et des températures de l’air supérieures à 4°C ont été enregistrées cette année au lieu d'environ -35 en temps normal. Cela cause une montée des eaux qui touche aussi bien des villes comme Venise que Brest. Et malheureusement, elle menace aussi la survie de certains animaux comme les ours polaires ou les pingouins.
Face à cet avenir sombre, je me suis demandé ce qu'on en pensait en Bretagne.
Que pensez-vous de la fonte des glaces ?
B : c'est très grave car ma maison va être inondée.
C : il faut passer à l'électrique, Tesla, par exemple.
J : c'est un gros problème car la banquise fond et les ours polaires n'ont plus d'habitat.
N : c'est bien car les poissons ont plus de place.
Quelles sont les conséquences ?
B : certaines villes sur le littoral sont inondées et vont disparaître et les animaux de l'Arctique sont menacés.
C : des villes sont inondées et il n'y a plus d'électricité.
J : je n'en sais rien et je m'en fiche, moi j'habite en montagne.
N : les animaux de la mer vont dominer car toute la Terre va être submergée.
Pourquoi le niveau de la mer monte ?
B : il y a de l'eau compactée dans un iceberg et quand un seul iceberg fond la mer monte d'un centimètre.
C : c'est un cercle vicieux, la mer monte et le littoral s'effondre et finit sous l'eau donc la mer monte encore.
J : car on jette nos déchets dans la mer.
N : à cause du réchauffement climatique dû à l'effet de serre.
Vous sentez-vous concerné pas le réchauffement climatique ?
B : oui, car je consomme beaucoup avec mon scooter.
C : oui, je consomme beaucoup d'électricité et ma cheminée fait de la fumée.
J : non, car je trie mes déchets, j'éteins toujours la lumière, le chauffage et je roule en voiture hybride.
N : oui, car je laisse souvent ma console allumée toute la journée.
Et notre littoral breton ?
La Bretagne compte 2700 km de côtes maritimes, alors la situation est grave. La mer gagne de plus en plus de terrain, les plages rétrécissent petit à petit. et ça ne s'arrange pas. Par exemple, les presqu'îles de Crozon et de Quiberon sont menacées. D'ici 2050, elles pourraient être totalement immergées. La pointe du raz, lieu touristique magnifique, voit des morceaux de sa pointe tomber, tempête après tempête. Au final, toutes les côtes de Bretagne se font grignoter par la mer qui ne cesse de monter.
Vous ne me croyez pas, regardez ce simulateur http://sboisse.free.fr/planete/simulateur-de-montee-des-oceans.php.Léo 2MELEC
Point de vue d'un journaliste
Entretien avec Edouard Maret, 67 ans.
Êtes-vous au courant de la situation aux Etats-Unis par rapport au port d'arme ?
Oui, je suis au courant, il y a une diversité : certains États l'autorisent, d'autres non. Mais c'est une culture aux Etats-Unis.
Les armes vous intéressent ?
Oui, les armes m'intéressent, évidemment. Dans la mesure où j'ai le sentiment de les maitriser. J'ai commencé à porter une arme lors de mon service militaire et puis j'ai continué jusqu'à récemment en tant que réserviste. De plus, je pratique le tir de précision afin de tester mes capacités en terme d'adresse.
Aux Etat-Unis, on peut posséder une arme dès l'âge de 18 ans et l'utiliser à l'âge de 21 ans. Qu'en pensez-vous ?
C'est une erreur. Ne peuvent porter une arme que des personnes assermentés. Dans ce cas, il s'agit, pour ces personnes, d'assurer la défense de leurs compatriotes. Je pense, en particulier, à certaines personnes chargées de faire respecter les lois de notre pays. Dans d'autres cas, on doit l'interdire, exception faite pour les chasseurs.
Êtes-vous au courant des conséquences graves aux Etats-Unis liées au droit de posséder une arme ?
Oui bien sûr. La presse en parle : ce qui prouve que la France est particulièrement touchée par la situation des Etats-Unis dans la mesure où nous, en France, nous avons choisi de restreindre le port d'arme. Et je suis tous les événements qui peuvent se produire aux Etats-Unis. Je suis bouleversé par toutes les tueries.
Croyez-vous que les fusillades dans les lycées américains seraient moins nombreuses si le port d'arme était limité ?
Oui. Il y en aurait moins car tout individu portant une arme prendrait le risque d'être arrêté.
Le point de vue d'un jeune
Quel est votre prénom et quel âge avez-vous ?
Je m'appelle Maellvig et j'ai 15 ans.
Êtes-vous au courant de la situation aux État-Unis par rapport aux port d'armes ?
Oui, j'aime lire le New York Times et regarder Cnews. De plus les États-Unis étant la première puissance mondiale, son actualité se retrouve souvent dans nos journaux ; il est donc très facile de rester informé.
Est-ce que les armes vous intéressent ?
Moyennement... je trouve que pour la sécurité, cela peut être utile.
Vous-même, utilisez-vous une arme ? (chasse, tir sportif)
Non, car je n'ai pas encore mon permis de chasse.
Que pensez-vous de l'autorisation aux États-Unis de posséder une arme dès l'âge de 18 ans (21 ans pour l'utiliser) ?
Je n'ai pas vraiment d'avis à ce sujet, désolé.
Êtes-vous au courant des conséquences graves, aux États-Unis, liées directement au droit de posséder une arme ?
Oui, je trouve cela regrettable. Il est vraiment dommage qu'un pays aussi développé que les États-Unis ne réussisse pas gérer correctement la situation. Je trouve que les mesures prises restent trop faibles et n'ont pas assez d'impact.
Croyez-vous que les fusillades dans les écoles américaines seraient moins nombreuses si le port d'arme était d'avantage réglementé ?
Oui, je le pense. Il est évident que la réglementation du port d'arme réduirait fortement le nombre de tueries dans les écoles. Cependant, il est tout autant certain que les tueries ne cesseraient pas ou, du moins, pas directement.
Romane et Lise 2B
Les conséquences effarantes du port d'arme aux États-Unis
Les armes et les États-Unis, unis pour la vie ?
Aujourd'hui, d'après le média Mass shootingTracker, il y a 1,37 fusillades par jour aux États-Unis. Cette statistique amène à se questionner sur le port d'arme, légal, aux États-Unis. Prochainement, les élections présidentielles auront lieu avec leur lot de débats, parmi lesquels figure la question du port d'arme. En effet, aux USA c'est un sujet sensible : il fait partie intégrante de la culture américaine, mais cependant ses conséquences ne sont pas négligeables. Ainsi, de plus en plus d'Américains le remettent en cause.
Des statistiques effrayantes
Actuellement, environ 270 millions d'armes à feu sont détenues par des particuliers américains, rappelons qu'il y a 325 millions d'habitants. Elles sont la cause de 57 % des suicides aux USA (taux le plus élevé du monde) avec un taux cinq fois plus élevé dans les foyers possédant une arme à feu. Plus de deux milles mineurs sont morts au cours des dix dernières années à cause d'une arme. Un fléau qui touche, notamment, les écoles, qu'elles soient primaires ou secondaires.
Malgré ces chiffres, qui parlent d'eux-mêmes, les armes et les Américains sont, par définition, une histoire qui dure depuis 1791. C'est à cette date que la constitution des États-Unis d'Amérique garantit « le droit qu'à un peuple de détenir et de porter des armes ». Il est également inscrit que ce droit « ne sera pas transgressé ».
Les répercussions
On pense, bien évidemment, à la fusillade de Parkland qui avait fait 17 morts le 14 février 2017. Des suites de cette tuerie, des milliers d'Américains étaient descendus dans les rues pour accuser le gouvernement d'inaction politique. Le débat avait alors été relancé comme à chaque massacre médiatisé. Ce débat avait donc mené à une issue, toujours, identique : l'indolence de la part du gouvernement.
Une association puissante
Parallèlement, en 1871 est créée l'association NAR (National Rifle Association). Elle lutte pour empêcher la réglementation de la vente et du port d'armes aux États-Unis. Cette association, qui comporte 5 millions de membres, finance les campagnes de parlementaires pour, ainsi, s'assurer qu'il n'y ait aucune réforme visant l'armement. Cette association a versé, entre 2004 et 2018, environ 179 millions dollars pour parvenir à ses fins. Il est intéressant de souligner qu'après la fusillade de Parkland, l'association a multiplié par quatre son budget publicitaire, submergeant, alors, les réseaux sociaux de pub pro-armes.
Ci-dessous deux visions du port d'arme.
Romane et Lise 2B
L'avenir des carburants pour poids lourds
Aujourd'hui, en tant que futurs chauffeurs routiers, il nous faut aussi penser à la planète et aux différentes sources d'énergies pour nos camions.
Un poids lourd est un véhicule routier de plus de 3.5 tonnes de PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) affecté soit au transport de marchandises, soit d'animaux (porteur, véhicule articulé, train routier). Actuellement il existe plusieurs type de carburants : Diesel, ED 95 (composé à plus de 90 % d’éthanol), carburant végétal Oléo 100 (biodiesel produit à partir d’huile végétale, appelé Colza), biogaz (regroupe concrètement plusieurs types de carburants dont l’éthanol (E85 ou E100) et le méthane (Gaz Naturel Véhicule ou Gaz Naturel Liquéfié). Quant au carburant à eau, l’enjeu est ambitieux et le principe d’un moteur à eau reposerait sur celui de « l’Oiseau Buveur ». Cet oiseau balancier se comporte comme un petit moteur thermique avec une source chaude (l’air ambiant) et une source froide (l’eau dans le verre). Pour en savoir plus, allez sur Wikipédia.
Difficile, pour l’heure, d’imaginer faire rouler des 38 tonnes avec ces types de technologie. Réponse dans quelques années… On pourra même peut-être voir des carburants à base de paille et de blé.
En ce qui concerne les moteurs électriques, rappelons-nous qu'ils ont été développés en même temps que les moteurs thermiques.
Pourquoi changer de carburant ?
Vous l’aurez compris, les alternatives au diesel sont nombreuses, mais il faudra encore du temps pour créer une filière viable pour les poids lourds, que ce soit en matière de prix ou de performances énergétiques. En attendant, il est déjà possible de faire un geste pour l’environnement, mais aussi d’économiser sur le carburant, en adoptant, par exemple, l’éco-conduite.
Quel serait le meilleur carburant ?
Le Gouvernement a donné, en mars dernier, le feu vert à la commercialisation d’un ester-carburant (biodiesel produit à partir d’huile végétale) sous forme pure dans les moteurs, et non plus seulement en mélange dans le gazole. Depuis cette date, Avril a commencé à produire ce carburant, appelé Oléo 10 « Oléo » comme « oléagineux », et « 100 » comme « 100 % ». Ce carburant renouvelable est pour l’instant produit uniquement dans l’usine de biodiesel d’Avril de Grand-Couronne, à Rouen. Mais, au fur et à mesure de la montée en puissance de l’Oléo 100, les autres usines du groupe s’y mettront : celles de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) de Bordeaux (Gironde) et de Sète (Hérault).
La France aura-t-elle assez de colza ?
« Nous serons capables de produire les volumes, parce que nous sommes largement excédentaires » , affirme Arnaud Rousseau, président du groupe Avril et producteur d’oléoprotéagineux en Seine-et-Marne.
Il prévoit de produire « plusieurs centaines de milliers de tonnes » de cet ester méthylique de colza par an. À peine de quoi faire tourner à plein régime les usines en sous-capacité depuis la concurrence du biodiesel d’Argentine et de Malaisie. Malgré la sécheresse de cette année qui a amputé d’un tiers la récolte française de colza, les quantités de graines seront suffisantes, confirme-t-il.
Effet de serre
Quant au prix de ce biodiesel pur pour les transporteurs et les collectivités, il est le même que celui du gazole fossile, affirme Jean-Philippe Puig, directeur général d’Avril. « Ça ne change rien pour l’utilisateur », car, pour le même prix, il n’a pas à faire les éventuels réglages de véhicules qui seront pris en charge par l'entreprise. Mais « ça change tout » parce qu’il réduit l’effet de serre et l’émission de particules, et peut inscrire ces avantages dans sa RSE (responsabilité sociale des entreprises).
Opinion de chauffeurs
D'après l'interview avec deux chauffeurs routiers de 46 et 50 ans que nous avons fait, le carburant est un sujet qui tracasse beaucoup de personnes car l'effet sur la planète est important suivant le carburant utilisé. Mais il y a des carburants plus polluants que d'autres, c'est pour cela qu'il y a des personnes spécialisées dans ce domaine. Certains pensent passer les poids lourds à l'électrique, ce serait plus dangereux puisque cela ne ferait plus de bruit, on ne l'entendrait plus, ce qui provoquerait des accidents. Mais l'avantage c'est que cela polluerait moins que le carburant fossile. L'autonomie non plus n'est pas du tout la même car l'électrique a une autonomie plus faible que le carburant. Ce qui n'est pas très avantageux pour les transporteurs. En effet, les chauffeurs, dans ces cas-là, devraient recharger leur camion plusieurs fois. Ce serait donc une perte d'argent pour l'entreprise.
Nous, en tant que futurs chauffeurs, nous croyions moyennement au fait de polluer moins et de passer à l'électrique. Si nous avions voulu le faire, nous l'aurions fait dans le passé car cette technologie existait. Lucas et Maena. 2CTRM
L'influence des séries sur les jeunes
En tant qu'adolescents, les séries nous entourent, et ont souvent un impact dans notre vie quotidienne. Mais quels sont ces influences et jusqu'où peuvent-elles aller ?
Aujourd'hui, les séries font partie de notre environnement. Elles sont constamment sujets de débat. Qu'on le veuille ou non, elles ont de réelles répercussions, bonnes ou mauvaises, sur nous. Par exemple, 13 Reasons Why traite du harcèlement pouvant mener jusqu'au suicide.
Cette série, en particulier, a fait beaucoup parler d'elle ces dernières années, et pour cause, plusieurs suicides se sont succédés à la suite de la diffusion de celle-ci. Un message de prévention est désormais diffusé avant chaque épisode. Bien que cette série soit peu appréciée pour son aspect dangereux, son atout principal est qu'elle pousse à libérer la parole des victimes de harcèlement.
Skam, une série trop peu connue traite, elle, d'un sujet précis par saison qui touche les ados : le viol, l'homophobie ou encore la religion. Cette série fait passer des messages pour s'assumer tel que l'on est.
Nous avons interrogé plusieurs adolescents de 15 ans qui regardent des séries. Nous voulions connaître leurs points de vue vis-à-vis de l'influence qu'elles portent sur eux. Ces jeunes regardent entre deux et cinq séries par semaine.
Y a t-il une série qui vous a touché particulièrement ou personnellement ?
Maruya : Hawaï 5-0, Pretty Little Liars, On my block.
Océane : euh je sais pas, j'en regarde trop.
Adélaïde : 13 Reasons Why.
Matthieu : Hunter x Hunter, Naruto, One Piece, Demon slayer, Boku me pico.
Sur quel sujet et pourquoi ?
M : sur l'amour, le mensonge.
O : 13RW passe un message sur le harcèlement scolaire qui peut aller très loin.
A : harcèlement parce que je l'ai vécu.
MA : l'aventure d'un jeune garçon qui devient de plus en plus fort au fil du temps pour atteindre un but précis. Parce que c'est trop stylé.
Plus largement, pensez-vous qu'une série peut avoir une réelle influence sur les jeunes ? Pourquoi ?
M : tout dépend du sujet et du caractère.
O : beaucoup de séries sont réalistes et peuvent nous faire prendre conscience de choses.
A : oui, 13 RW peut-être une prévention contre le harcèlement.
MA : oui, bien sûr, parce que ça fait rêver. C'est trop stylé, tout le monde veut ressembler à Naruto.
Selon vous, quels messages les auteurs de séries devraient faire passer dans leurs programmes ?
M : le harcèlement, le racisme et l'homophobie.
O : harcèlement, racisme, sexisme.
A : harcèlement, drogues, viol, violence conjugale, etc.
MA : je sais pas mais je pense que ce serait une bonne idée car cela apporterait une grande visibilité envers des causes importantes.
Lilou et Nina 2B
Netflix s'impose sur nos écrans
Nos habitudes télévisuelles sont en train de changer. Après le visionnage en différé et le replay, voici désormais les plateformes de contenus sur abonnement.
Qu'est ce que netflix ? C'est une application sur abonnement pour regarder des séries, des films, des dessins animés et des documentaires. Tous les genres de séries ou de films sont représentés : humoristiques, dramatiques, fantastiques, d'action et d'aventure etc. Cette plateforme, créée en 1997 par Reed Hastings, à Scotts Valley, en Californie, est devenue internationale ; en France elle est arrivée en 2014.
D'ailleurs on peut se rendre compte de cette notoriété en voyant les rappeurs célèbres qui signent les musiques des séries, comme Koba lad.
Quels publics ?
J'ai interviewé dix trentenaires pour voir l'impact de Netflix en centre Bretagne. Sur les dix personnes, sept regardent Netflix. Cela m'a surpris car je m'attendais à moins. Je pensais que, seuls, les jeunes utilisaient cette plateforme.
Quatre pensent que l'abonnement est trop cher. Pour information, l'abonnement Netflix est de 7.99 euros par mois pour un écran, et de 11.99 euros pour deux écrans, 15.99 euros pour 4 écrans et 34.90 euros si on intègre l'offre canal+.
Par ailleurs sept personnes l'ont acheté à leurs enfants.
Cinq estiment regarder régulièrement Netflix. Moi-même, je regarde Netflix souvent quand j'ai du temps libre car on peut télécharger des séries pour les regarder n'importe où n'importe quand. Je regarde Netflix environ cinq heures par semaine.
Quelles utilisations ?
Lorsqu'on discute avec les abonnés ou ceux qui souhaiteraient l'être, ils sont particulièrement intéressés par le fait de pouvoir regarder toute une saison d'une série rapidement sans attendre des épisodes semaine après semaine. Du coup, on regarde une série comme on regardait un film. Avec le sentiment que les séries actuelles voient les personnages approfondis et souvent moins consensuels. Les chaînes de télévision essayent d'ailleurs de s'adapter en proposant quelquefois tous les épisodes en replay rapidement après les premières diffusions.
A chacun sa manière de consommer des images...
Thomas et AP 2MVTR
League of legends, un jeu accrocheur
League of legends, autrement appelé LOL, est un jeu en ligne de stratégie du genre MOBA qui est uniquement jouable en multijoueurs sur PC. Créé en 2009, son développeur est Riot games et son créateur Rob Garret. Le jeu est gratuit mais les "cosmétiques" (Skin) pour personnaliser les personnages sont payants.
C'est un jeu de stratégie qui oppose deux équipes de cinq joueurs du monde entier qui se combattent pour détruire la base de ses adversaires. Dans LOL, il y a 144 personnages ayant chacun leur propre histoire et ses propres compétences.
J'ai interviewé un joueur semi-pro, Antoine ou plus exactement Nexo.
Combien gagne en moyenne ton équipe par tournoi ?
Cela dépend de l'organisateur du tournoi car toutes les équipes doivent payer l'entrée pour le tournoi donc souvent toutes les entrées plus le cash price sont à gagner soit environ de 250 à 600 euros On se les répartis équitablement entre les joueurs.
Depuis quand tu y joues ?
Ca fait huit ans en sachant que jai fait une pause de 6 mois il y a quatre ans car je m'étais lassé.
Comment as-tu réussi à intégrer une équipe semi-pro ?
Grâce à mes stream sur twitch. En fait, il y a six ans j'étais suivi juste par 3800 spectateurs et grâce à mes spectateurs je me suis fait connaître et une équipe qui se situe à Lyon m'a proposé de l'intégrer et j'ai accepté.
Un clavier et une souris gamer sont indispensables ?
Oui et non car quand on est débutant cela n'est pas trop utile car on apprend le jeu. Mais quand on commence à avoir un bon " level " sur le jeu je pense que cela est indispensable car on a besoin de plus de précision.
Quelles qualités faut-il pour réussir avec une équipe ?
Les qualités principales sont l'esprit d'équipe car parfois en tournoi le moral pourrait jouer sur nos capacités mentales. Il faut être fort et ne pas avoir peur de parler à notre équipe pour la booster et surtout savoir donner de bonnes informations pour aider ses partenaires.
Combien de tournois as-tu gagné ?
Avec mon équipe actuelle nous avons gagné deux tournois sur quinze. C'est très peu on le sait mais il y a de plus en plus d'équipes qui intègrent l'organisme avec un très bon niveau également.
Tu as joué dans combien d'équipes ?
Seulement deux, une équipe à Lyon peu connue qui s'appelle Tryonfe Esport. Avec cette équipe on fait essentiellement des Lan (un tournoi ou se regroupe plusieurs équipes le temps d'une journée) et actuellement l'équipe Nylios Esport pour des Lan et des compétitions en ligne.
Tu joues combien d'heures par semaine en moyenne ?
Cela varie beaucoup, environ 115 h par semaine. On s'entraine ensemble le mardi, jeudi et vendredi.
Avez-vous un coach ?
Non, mais un capitaine qui représente et dirige notre équipe. Dans certaines équipes en effet il y en a un.
Cela vous donne envie de jouer ?
Fabio 2MVTR
Fifa, un jeu qui explose !
Le jeu Fifa est un jeu vidéo de football où on affronte des adversaires en ligne dans différentes compétitions. Et plus encore...
En mode Ultimate Team on doit créer une équipe pour en affronter une autre. Au début du jeu, une équipe aléatoire nous est proposée. Avec cette équipe, nous devons faire des matchs pour gagner des crédits et avec ces crédits nous pouvons acheter les joueurs que l'on désire à différents prix.
Créer son équipe de rêve
Avec des milliers de joueurs disponibles dans Ultimate Team, les possibilités sont infinies pour créer une équipe à votre image. Non seulement vous pouvez personnaliser l'équipe que vous alignerez sur le terrain, mais vous pourrez également choisir vos maillots, votre écusson, votre stade, vos entraîneurs, et bien d'autres choses encore, pour faire de votre équipe une Team unique.
Plusieurs compétitions
Avec le mode de jeu Clashs d'équipes, les matchs se disputent hors-ligne, donc contre l’ordinateur. Chaque match disputé vous fait gagner des points, lesquels permettent d’établir un classement de l’ensemble des joueurs. À la fin de la compétition, vous obtenez des récompenses comme des joueurs en plus, de la compétence physique pour les joueurs, des crédits etc. correspondants à votre rang.
Dans le mode Fut Champions, on est dans un mode compétitif en ligne. Le principe est simple, chaque week-end, en se qualifiant, on a trente matchs à jouer et lorsque le week-end prend fin, un rang vous est attribué selon vos résultats en nombre de victoires et de défaites. Ce rang déterminera vos récompenses par rapport à un classement régional composé de cinq rangs différents : bronze, argent, or, élite et top 100, le Top 100 étant les meilleurs joueurs mondiaux.
Mon intérêt pour ce jeu
Je joue à Fifa depuis que j'ai six ans. J'ai commencé sur le Fifa 10 avec mon frère qui y jouait. J'ai toujours adoré le football et je le pratiquais aussi. Les sensations quand l'on joue sur le terrain et sur le jeu sont presque identiques, j'ai la motivation et envie de gagner mais je préfère être sur le terrain car j'ai un plus grand rôle et j'aime avoir des responsabilités. Je ne me suis jamais lassé de ce jeu car il est réaliste, complet, grâce à ces multiples possibilités de jeux très divertissantes.
C'est le goût de la compétition et le plaisir de gagner des matchs compliqués pour évoluer dans le jeu qui me motive à jouer et me fait me donner au maximum. Cela m'a coûté environ 500 euros entre FIFA 18 et FIFA 20. Je joue environ 20 heures par semaine et pendant les vacances plus de 12 heures par jour.
A toutes les personnes qui adorent le football et les jeux vidéo, je conseille d'acheter Fifa, il n'est pas très cher (environ 50 euros) et bien réalisé, mais il demande un minimum de patience et de pratique.
Samuel 2MELEC
Formule 1 : un 6e titre mondial pour Lewis Hamilton
Le pilote automobile va devenir le plus grand champion du monde de tous les temps.
Lewis Carl Davidson Hamilton est originaire de Stevenage au Royaume-Uni. Il est né le 7 janvier 1985 (34 ans) de parents britanniques.
Depuis tout petit, Hamilton a toujours aimé le sport automobile. Dès ses cinq ans, il gagne ses premiers concours en course de kart et, petit à petit, il grimpe dans le sport jusqu’à arriver en formule 1 en 2007 où il dispute sa première saison chez McLaren. Ensuite, il gagne son premier titre en 2008, puis son deuxième en 2014. Ainsi enchaîne-t-il 2015, 2017, 2018 et enfin son 6e titre cette année.
Il a remporté pour la 6e fois et la 3e fois d'affilée le championnat du monde des pilotes de F1, il est le 2e pilote le plus titré juste derrière Schumacher avec 7 titres.
Il a obtenu son 6ème titre lors du grand prix du Mexique le 27 octobre en signant sa 10e victoire qui lui offre son 6e titre. Arrivé à ce stade du championnat Hamilton a remporté 11 victoires et fait 19 podiums.
Je suis allé interviewer mon père qui suivait la Formule1, il y a quelques années.
Pensez-vous que Hamilton mérite son 6e titre de champion du monde des pilotes cette année ?
Oui, il domine largement tous ses adversaires.
Pensez-vous que c'était un 6e titre prévisible ?
Oui, car, tout le long de la saison, il a dominé tout le monde.
Pensez-vous qu'un 7e titre et plus serait envisageable ?
Oui, car il est dans sa lancée avec la meilleure écurie de Formule 1 mais il pourrait se faire détrôner par son coéquipier Valtéri Bottas qui a prévu pour la prochaine saison de le battre.
Depuis 11 ans, Hamilton ne cesse de grandir et devenir de plus en plus fort. Il domine tous ses adversaires tout seul en haut du classement et même pendant les courses il se bat contre lui-même. Il ne cesse d'augmenter les records du monde, en fait ses records.
Hamilton devance le 2e de presque 100 points au classement des pilotes et son écurie Mercedes Benz Petronas domine elle aussi le championnat avec plus de 230 points d'avance sur les 2e du classement Ferrari.
Lewis Carl Davidson Hamilton, à mon avis, va devenir le plus grand champion du monde de tous les temps en Formule 1.
Tom 2CTRM
Le Stade Brestois 29 en ligue 1
Le club SB29 n'était pas remonté en ligue 1 depuis 2013 mais vont-ils y rester ?
C'est le 11 mai 2018 que les rouges et blancs montent en ligue 1 en finissant deuxième, grâce à leur entraîneur Jean-Marc Furlan qui s'est engagé depuis 2016 pour trois saisons. Effectivement, le début d'année avait plutôt bien commencé avec des matchs gagnés, des nuls et, malgré tout, quelques défaites. La " team pirate " continue de monter en se qualifiant pour la première fois en huitième de final de la coupe de la ligue. Un avenir extraordinaire pour le SB29 qui veut maintenir leur place en ligue 1.
La ligue 1 et 2 sont des championnats de France réunissant vingt équipes différentes qui se battent pour un titre. En ligue 2 les deux premiers clubs du classement montent L1 avec les plus grandes équipes de France. En ligue 1, c'est différent. Les deux derniers du classement descendent en L2. Ensuite, les deux premiers sont en ligue des champions " phase de groupe ". Le troisième est en ligue des champions " phase éliminatoire " et le quatrième est en ligue Europa " phase de groupe " .
Des supporters heureux
Les supporters brestois n'ont jamais été aussi heureux depuis toutes ces années. Ils n'avaient rien lâché jusqu'à leur montée en L1. Pour savoir ce qu'ils pensent, j'ai rencontré deux supporters depuis l'école élémentaire.
Comment as-tu connu ce club ?
Erwan, 42 ans : à l'époque c'était le Brest armorique, j'étais à l'école à côté et j'habitais aussi près du stade.
Floriane, 17 ans : c'est mon père qui me l'a fait découvrir.
Pourquoi avoir choisi ce club ?
E : je suis de Brest donc c'est mon club de coeur.
F : parce que j' habite dans le Finistère.
Vas-tu souvent les voir en match, quels effets ça te fait ?
E : dès que je peux... j'éprouve une joie immense quand on gagne et de la tristesse quand on perd.
F : j'y vais quand je peux y aller, c'est toujours un bonheur et un plaisir de les voir jouer.
As-tu acheté des produits dérivés ?
E : oui acheté et offert, c'est important car le soutien financier du club se fait par l'achat de produits dérivés.
F : oui parce que les produits sont beaux et pour montrer que je suis avec eux dans leur combat.
Qu'as-tu ressenti quand le club s'est hissé en lique 1 ?
E : ça fait deux fois que je la vis et que je ressens une fierté car c'est un aboutissement d'une lutte acharnée en ligue 2.
F : c'était le meilleur moment de toute ma vie, il y avait un feu d'artifice, tout le monde était sur le terrain heureux et joyeux.
Je pense que ce club peut aller au bout de ses limites et aller loin dans la compétition. Il lui manque juste de la confiance. Mais ce club a de l'avenir.
Kévin 2MVP
Les coulisses du journal P'tit Paulo
Chaque année, environ 80 élèves sont responsables de la parution des trois numéros du journal du lycée. Mais comment les réalisent-ils ?
Au lendemain des attentats de 2015, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, propose la mise en place d'au moins un média par établissement scolaire. L'idée est que les élèves en fabriquant un journal, une radio, ou autre, comprendront davantage le fonctionnement des médias et développeront leur esprit critique face à l'information.
Dans notre lycée
Notre établissement scolaire n'a pas attendu 2015. Un journal régulier a commencé à paraitre autour de 2009 à l'initiative de professeurs. Repris en janvier 2013 par la professeure documentaliste, un sondage puis un vote sont menés pour lui donner un nom en janvier 2015. C'est P'tit Paulo qui est plébiscité parmi les 25 noms proposés par les élèves et les professeurs. Parallèlement d'autres médias sont créés comme le journal Lisez c'est rusé ! et la web radio. Le lycée a signé une convention avec l'Association pour le développement du Journal des lycées permettant d'utiliser une plateforme numérique professionnelle et l'aide d'un journaliste référent retraité de Ouest France, Edouard Maret.
Des règles
Le choix a été de faire participer le plus d'élèves possible à la rédaction du P'tit Paulo car le coût de cette action pédagogique est élevé, autour de 2800 euros. Aussi à chaque numéro, une nouvelle équipe de rédaction chasse l'autre. La ligne éditoriale est simple : tous sujets qui intéressent les lycéens ! Les apprentis journalistes ont donc toute liberté pour choisir le sujet de leurs articles. D'autant que les lois françaises sur la presse ne permettent pas de censure sauf en cas de diffamation, troubles à l'ordre public ou délit de fausses nouvelles.
Déroulement
Chaque élève doit écrire un article et l'illustrer sans oublier la légende. Le rubriquage et la mise en forme sont assurés par toute l'équipe sur une plateforme numérique.
Cette année, nous avons augmenté le nombre de pages en passant de 12 à 16 pages. Environ 85 élèves vont participer. Les secondes générales choisissent de le faire en s'inscrivant pour cet atelier en accompagnement personnalisé. Pour les secondes professionnelles, c'est l'un des ateliers proposés auxquels les enseignants les inscrivent.
Le plus souvent, les élèves optent pour un sujet qui traite d'une de leur passion ou qui les interpelle. Ils doivent mener des recherches et surtout enquêter en rencontrant des professionnels ou en interrogeant des citoyens.
Réactions
" Mais pourquoi on est obligé de faire ça ", " moi je ne sais pas écrire ", " j'ai pas d'idées " . Les élèves ne sont pas toujours enthousiastes lorsqu'on commence. Mais très vite, ils se rendent compte qu'avec l'aide des deux professeurs encadrants et du journaliste, ils arrivent à transcrire le message qu'ils veulent faire passer.
Les semaines filent et souvent il manque quelques phrases, une photo, une chute, une signature... des petites choses qui devront être vérifiées. .
AP
Lycéens ! Ce journal est le vôtre...
Certes, les numéros du P'tit Paulo sont réalisés pendant les heures d'accompagnement personnalisé avec les élèves de secondes générales et professionnelles. Mais cela n'empêche nullement les autres élèves de participer.
Si vous voulez que l'on publie votre article, il suffit de nous l'envoyez à ptitpaulo29@gmail.com en respectant les indications suivantes.
La forme
Selon la place occupée dans le numéro, votre article devra comporter 1500 ou 2000 signes. Sur les logiciels de traitement de texte, on peut afficher le nombre de signes.
Ne mettez pas votre texte en forme (gras, souligné, etc.).
Indiquez le titre. Indiquez un chapô (ou une accroche) : une phrase ou deux permettant de comprendre ce dont vous allez parler et son intérêt. Bref, donnez envie de lire la suite.
Votre article devra comporter des paragraphes donc des retours à la ligne mais ne sautez pas de lignes.
Signez : prénom (ou pseudo) et classe.
Les photos
Vous devez joindre aussi une ou plusieurs photos.
En format jpeg et pesant au moins 500 KO.
Indiquez une légende : qu'est-ce que représente la photo, qui ?
Indiquez les crédits : nom du photographe, si c'est vous, vous pouvez indiquer votre nom ou Lycée P. Sérusier.
Pour résumer
Vous enverrez donc, au minimum, deux fichiers. Un fichier texte comprenant votre article et les informations sur vos photos. Et un ou plusieurs fichiers jpeg pour vos photos.
Le comité de rédaction se réserve le droit de publier ou non votre article.
N'hésitez pas à contacter Aude Pascoët ou Laurent Pla, rédacteurs en chef, pour plus d'information.