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N° 33 - Mars 2021 | www.lycee-serusier.fr | 2968 |
Nos lycéens entre confinement, couvre-feu et alternance des cours
Découvrez page 3
Des lycéens témoignent de leur difficulté de vivre ces deux premiers trimestres entre confinement, couvre-feu et alternance des cours.
Habillez-vous page 5
La mode, un éternel recommencement
La mode est très présente dans notre société. Entre injonction et liberté.
Choisissez page 6
Obsolescence programmée, du mieux ?
Faisons le point sur les nouvelles réglementations et comportements des consommateurs face à l'obsolescence programmée.
Visionnez page 13
Les séries nous aident à comprendre
De nombreuses séries télévisées traitent de manière plus ou moins évidentes de questions sociétales. Cela nous influence-t-il vraiment ?
Bougez page 14
Découvrez les sentiers du Centre Bretagne
A pied, à vélo ou à cheval, de nombreux chemins vous permettent de découvrir notre jolie campagne.
Notre équipe de rédaction
Ce deuxième numéro de l'année scolaire 2020-2021 a été réalisé par vingt-et-un élèves de secondes générales.
Le contexte était un peu particulier puisqu'ils étaient au lycée une semaine sur deux. Heureusement la plateforme numérique disponible pour ce projet leur permet de réaliser ce travail à distance. A raison d'une heure d'accompagnement personnalisé (AP) par semaine, ils ont choisi, rédigé et illustré leurs propos.
Encadrés par la professeure documentaliste, Aude Pascoët, et une professeure d'anglais, Julie Gonzalvo Cowap, ils ont eu le choix de la langue, unilingue français ou anglais ou bilingue.
Ils ont également tiré profit des conseils de notre journaliste bienveillant, Edouard Maret, dans le cadre du partenariat avec l'association pour le développement du Journal Des Lycées.
Lycéens ! Ce journal est le vôtre…
Certes, cette année le P'tit Paulo est réalisé pendant les heures d'accompagnement personnalisé avec des élèves de secondes générales. Mais cela ne vous empêche nullement de participer.
Vous souhaitez critiquer, témoigner, informer, dessiner... vous avez écrit un texte, réalisé une illustration... Si vous voulez que l'on publie votre travail, il suffit de nous l'envoyez à ptitpaulo29@gmail.com en respectant les indications suivantes.
La forme
Selon la place occupée dans le numéro, votre article devra comporter 1500 ou 2000 signes. Sur les logiciels de traitement de texte, on peut afficher le nombre de signes. Ne mettez pas votre texte en forme (gras, souligné, etc.).
Indiquez le titre. Indiquez un chapô (ou une accroche) : une phrase ou deux permettant de comprendre ce dont vous allez parler et son intérêt. Bref, donnez envie de lire la suite.
Votre article devra comporter des paragraphes donc des retours à la ligne mais ne sautez pas de lignes.
Signez : prénom (ou pseudonyme) et classe.
Vous devez joindre aussi une ou plusieurs photos. En format jpeg et pesant au moins 500 KO. Sans oublier d'indiquer une légende : qu'est-ce que représente la photo, qui y figure (prénom et/ou nom) et à quel titre ? Indiquez aussi les crédits : nom du photographe, si c'est vous, vous pouvez indiquer votre nom ou Lycée P. Sérusier.
Pour résumer
Vous enverrez donc, au minimum, deux fichiers. Un fichier texte comprenant votre article et les informations sur vos photos. Et un ou plusieurs fichiers jpeg pour vos photos.
Le comité de rédaction se réserve le droit de publier ou non votre article.
Vous avez besoin d'un coup de main, n'hésitez pas à contacter les rédactrices en chef, Aude Pascoët, professeure documentaliste ou Julie Gonzalvo Cowap, professeure d'anglais.
Dernière information, quand nous corrigeons les articles, nous appliquons l'orthographe réformée de 1992, référence depuis 2008 pour le primaire.
Le CAP opérat-eur-trice logistique
Un CAP qui permet d'exercer différents métiers de logistique.
Le CAP opérateur/trice logistique se prépare en deux ans après une 3e, une 3e d’insertion ou une 3e segpa.
Contenu et objectifs
Le-a titulaire prépare et/ou réalise les opérations de réception et de mise en stock (les flux entrants), de préparation de commandes et l’expédition (les flux sortants) de marchandises. Il ou elle maîtrise la conduite d’engins de manutention en passant des certifications appelées Caces ayant des niveaux différents 1, 3, 5 etc.
Il peut également participer à la préparation et au suivi de transports routiers de marchandises. Dans ses activités, il ou elle respecte les procédures, les règles de sécurité, les normes qualité et environnementales.
Sa polyvalence et ses qualités de communication lui confèrent un degré d’autonomie variable selon la taille et la structure de l’organisation.
Il ou elle est placé-e, selon l’emploi occupé, sous l’autorité du responsable logistique, du responsable de l’entrepôt ou du magasin à qui il rend compte.
Des métiers variés
Les titulaires de ce CAP peuvent travailler dans les entrepôt et magasin en exerçant les postes d'agent de réception, de préparateur de commandes, d'agent d’expédition, de magasinier cariste, d'agent de quai, d'agent de messagerie…
Au lycée, vous conduirez des chariots élévateurs, filmerez des palettes, cerclerez des palettes, ferez du magasinage... et encore plus !
Les professeurs de logistique
Confinement des lycéens, mesure néfaste ?
Pour répondre à cette question, j'ai mené l'enquête dans mon lycée.
Au lycée Paul Sérusier, l'établissement a décidé de réduire le nombre d'élèves en présentiel en séparant les niveaux. Les secondes étaient séparées en deux parties : une partie avec les premières une semaine et l'autre partie avec les terminales la semaine d'après. Et depuis le lundi 18 janvier, les terminales sont toujours présents, et les secondes et premières alternent une semaine sur deux.
Les cours à la maison
Les lycéens dénoncent comme points négatifs, le manque de motivation à cause des écrans, d'autant que certains élèves ont des problèmes d'internet donc les visioconférences ou l'accès à pronote est plus difficile. Certains sont aussi plus stressés car le travail est à faire seul sans professeur et ceux-ci en mettent parfois trop...
A l'inverse, les points positifs sont que les élèves peuvent se lever plus tard, ce qui ne leur déplaît pas... Ils s'organisent seuls et peuvent faire le travail demandé en fonction de leurs préférences.
Paroles de lycéens
A cause de ces confinements et couvre-feux, les lycéens ne peuvent plus se retrouver entre amis pour faire des soirées, aller faire les magasins, pratiquer leurs loisirs, etc.
Lors du premier confinement en mars, les élèves ont vite décroché quand ils ont remarqué que le confinement allait être long et que ça les rapprochait de plus en plus des vacances d'été. Le niveau scolaire a donc été impacté et beaucoup d'entre eux avouent ne pas avoir mis la même intensité dans leurs devoirs au début du confinement et à la fin.
J'ai décidé d'interviewer des amis sur leurs ressentis par rapport au confinement pour voir les différents vécus de celui-ci. Ils sont tous en classe de seconde, Ambre a 16 ans, Matthéo et Carolina (prénoms modifiés) ont 15 ans.
Le confinement a-t-il eu un effet bénéfique ou néfaste sur votre manière de travailler ?
Ambre : pour moi le confinement n'a pas trop changé ma manière de travailler à part le fait que je bâcle un peu plus les travaux moins importants mais je me force à travailler parce que je sais que c'est important pour mon avenir.
Matthéo : le confinement a eu un effet néfaste sur ma manière de travailler parce que je ne trouvais pas la motivation, du coup je ne faisais pas trop les devoirs, je préférais regarder une série.
Carolina : le confinement a eu un effet néfaste parce que la volonté de travailler diminue petit à petit, et il y a le téléphone et la télé qui peuvent me distraire.
Avez-vous eu des cours en visio ? Et si oui les avez-vous préféré aux cours habituels ? A l'envoi simple de documents ?
A : oui, j'ai eu des cours en visio mais je préfère largement les cours en présentiel parce qu'il y a plus d'échanges et c'est plus pratique.
M : oui, j'ai eu des cours en visio mais c'est beaucoup moins bien que ceux en présentiel parce qu'on ne peut pas demander de l'aide au professeur et, avec ma connexion, c'est compliqué.
C : je préfère les cours en présentiel que ceux en distanciel car se connecter aux visios est parfois compliqué, les profs mettent du temps à répondre donc si on a besoin d'aide c'est difficile. Et je trouve que c'est plus dur de comprendre à travers un écran.
Préférez-vous vous organiser tout seul pour vos cours ou avoir un emploi du temps strict ? Avez-vous modifié vos horaires de vie ?
A : chez moi, je préfère m'organiser seule et me faire mon propre emploi du temps sur la semaine parce qu'avec un emploi du temps strict, on peut ne pas avoir la motivation pour une matière mais pour une autre.
M : je préfère avoir un emploi du temps strict pour être mieux organisé dans mon travail et pour ne pas avoir envie de faire autre chose.
C : je pense que le mieux est d'être organisé grâce à un emploi du temps car ça rend les choses plus simples. Mais je n'arrive pas vraiment à le tenir. Du coup je travaille plutôt quand j'ai de la motivation et l'envie.
La solitude et le manque de vie sociale ont-ils été présents ?
A : la solitude et le manque de vie sociale sont assez compliqués à gérer pour moi. On ne peut plus voir les gens quand on en a envie et surtout ceux qui habitent loin, c'est plus comme avant.
M : le manque de vie sociale et la solitude ont été présents car le fait de rester enfermé et de ne pas voir ses amis est très compliqué pour moi.
C : c'est vrai que le fait de vivre avec les mêmes personnes pendant longtemps sans en voir d'autres est compliqué mais ça peut être positif d'être isolé pour soi même. Mais le fait de revoir ses amis quand je reviens en cours est tellement mieux.
Avez-vous l'impression de passer à coté de beaucoup de choses à cause des confinements et des couvre-feux répétitifs ?
A : et oui j'ai l'impression de rater des choses que j'aurai pu faire sans le corona, surtout que les années de lycée sont censées être cools, mais là on ne peut pas faire de soirées et on n'a pas pu fêter le nouvel an comme on le voulait.
M : je pense que je passe à côté de quelque chose en ce moment mais le confinement m'a permis de faire d'autres choses comme appeler mes amis tous les soirs et jouer avec eux en ligne, ce qui était cool.
C : je pense que, pour tout le monde, c'est pareil. On voit qu'à cause du virus on ne peut pas faire ce qu'on veut et c'est à notre âge qu'on commence à vivre des choses intéressantes, faire des rencontres ; mais, avec ce qui se passe, c'est pas possible. Les choses simples que l'on faisait avant sont devenues compliquées. Si j'en crois mes camarades, le confinement n'a donc pas été bénéfique pour les élèves. Ils ont hâte que ça s'arrête pour reprendre leur vie normale et " profiter ".
Margot 2nde
Violences policières, caméras et loi
Ces derniers mois, plusieurs excès de violence entre policiers et citoyens ont éclaté. Entre nouvelles lois, vidéos et réseaux sociaux que faire ?
" Une violence policière est ce qui caractérise une action violente de la part des policiers, dans l'exercice de leurs fonctions envers d'autres personnes en dehors du cadre défini par la loi " (Wikipédia).
Une loi ne faisant pas l'unanimité...
Après de nombreux excès de violence venant des policiers sur les citoyens, en France une loi a été proposée provoquant beaucoup de colère chez de nombreux citoyens.
Cette loi intitulée " sécurité globale ", à beaucoup fait parler d'elle. Elle voudrait pénaliser la diffusion de l'image des policiers, ce qui voudrait dire ne plus pouvoir dénoncer ces violences généralement injustes et non justifiées. La colère s'est rapidement diffusée en France, du fait de ce sentiment d'injustice face à des violences pas toujours excusables.
Même si cette proposition de loi a déjà été votée à l'Assemblée Nationale, elle doit encore être examinée au Sénat en Mars 2021. En attendant, des mouvements de manifestation s'opposant à cette loi ont déjà eu lieu et continuent d'avoir lieu.
Les réseaux sociaux, plateformes où les vidéos peuvent tourner très vites
En effet ces derniers mois, nous avons pu constater que des vidéos montrant et dénonçant ces excès pouvaient être affichées sur les réseaux sociaux. Très vite ces vidéos atteignent des centaines de milliers de vues et de partages. Elles provoquent généralement la colère et le dégoût pour ces actions inhumaines, qui des fois peuvent avoir de lourdes conséquences.
La loi sécurité globale veut donc d'interdire ces caméras pour éviter toute l'ampleur médiatique que certaines vidéos prennent sur Internet.
L'exemple de George Floyd
George Floyd, un Américain, est décédé en mai dernier suite à son interpellation par plusieurs policiers. Cette agression filmée par des piétons a pu servir en tant que preuve et en tant que dénonciation.
Après cette horrible mort, un grand mouvement nommé "Black Lives Matter" a été lancé pour dénoncer ces violences policières démesurées, mouvement se propageant partout dans le monde. Ce mouvement dénonçait en même temps le racisme encore bien trop présent à l'heure actuelle.
Personnellement, j'aimerais que ces violences cessent. Il peut y avoir des désaccords entre citoyens et policiers, mais de là à aller jusqu'à blesser voire même tuer des personnes, je trouve cela horrible et inhumain. Les caméras sont donc des supports qu'il ne faut pas interdire, du fait qu'elles puissent devenir de bonnes preuves. Néanmoins, la diffusion d'images n'est pas forcément obligatoire mais peut-être un bon moyen pour faire bouger les choses.Ambre 2nde
Toi et puis les autres...
Le regard des autres sur votre style vestimentaire est-il réellement important ?
La mode a pris de l'importance dans le monde, aujourd'hui, on va s'interroger sur le poids du regard portés sur le style de vêtements des lycéens de Paul Sérusier. Elisa et Antonin dont les prénoms ont été modifiés sont lycéenne et lycéen au lycée Paul Sérusier, l'une ayant 15 ans et l'autre 17 ans.
Comment décrivez-vous
votre style vestimentaire ?
E : je suis plutôt une fille cool, je ne m'habille pas en marque. J'aime bien m'habiller et je n'aime pas être habillée style survêtement. J'aime être plutôt classe, je reste donc dans le classique.
A : je trouve que je m’habille plutôt bien, à la mode, avec quelques habits de luxe. J'aime être habillé différemment des autres.
Votre style vestimentaire est-il important à vos yeux ? Aux yeux des autres ?
E : oui il est important à mes yeux car j'aime bien me sentir bien dans mes vêtements. Et le regard des autres a une grande importance pour moi car si on me fait une réflexion, je vais me vexer et mon moral va changer.
A : oui il est important à mes yeux pour avoir une bonne image de moi, des autres un peu, pour le paraître, être propre sur soi.
Pour vous, le style vestimentaire des autres vous donne t-il un avis (bien ou mal) ?
E : oui il me donne un avis. Par exemple, si je vois quelqu'un en survêtement qui n'en a rien à faire de comment il s'habille, je vais avoir un avis plutôt critique par exemple pour les garçons. Le style vestimentaire décrit le comportement de certain, savoir s' il a de l'argent.
A : si la personne n’est pas forcément habillée à la mode, j’aurai tendance à avoir un avis critique que si la personne est habillée avec un style " à la mode de nos jours ".
Avez vous peur de la critique des gens ?
E : je n'ai pas peur de la critique des gens mais j'aime bien quand les gens disent plus de positif sur ma tenue que de négatif, c'est quand même plus rassurant.
A : non pas trop car chacun à son style.
Est-ce que vous vous habillez comme vous le souhaitez ?
E : on va dire que oui, je prends ou j'achète des choses que j'aime bien, qui me plaisent, je m'habille comme je le veux.
A : je m’habille comme je veux.
Si j'en crois mes camarades, le style vestimentaire reste important à leurs yeux et aux yeux des autres. La mode n'a pas tellement changé depuis qu'elle est apparue. Par exemple, en 1850 les hommes portaient des vêtements moulants avec un manteau long chic et les femmes un corset et une crinoline (jupon bouffant). En 1950, les hommes avaient un style rétro et les femmes portaient des vêtements qui leur dessinent une silhouette féminine. La mode évolue donc selon son temps et elle a toujours eu une place importante dans la société.
Jade2nde
La mode, vitrine de notre société ?
Comme le dit Rachel Zoe, styliste américaine, " Le style est une manière de dire qui vous êtes sans parler ". Alors, qu'en pensez-vous ?
La mode est la manière dont les gens s'habillent conformément au goût d'une époque, selon les différentes régions ou pays. On commence à parler de mode dès l'Antiquité avec le terme Romain " modus " et c'est au Moyen-Age que se développe réellement le terme " mode " pour parler des vêtements. Au XVIIIe siècle apparaissent les premiers magazines de mode qui sont à l'époque appelés des gazettes.
La mode connaît un succès monumental au XIXe siècle dû à différents facteurs. En effet, à cette époque, beaucoup de personnes lisent la presse qui contient de nombreux articles concernant les vêtements. La presse devient donc un des premiers canaux de diffusion de la mode.
Commence alors la production en série, c'est-à-dire qu'avant, très peu de pièces étaient fabriquées, un vêtement n'était présenté qu'en quelques exemplaires. Il s'agit donc une grande avancée car on peut se procurer une pièce sans avoir peur qu'il n'y en ait plus et à moindre coût !!
De nos jours, nous sommes beaucoup influencés sur notre manière de nous habiller, en particulier les jeunes.
Beaucoup de personnes célèbres sont vues sur les réseaux sociaux habillées "à la mode" ce qui peut pousser à adopter un style similaire pour différentes raisons : être "à la mode" peut permettre à certains de mieux s'intégrer dans la société mais aussi simplement pour soi, par goût pour ces vêtements. Il est encore possible de choisir un style très opposé dans le but de se révolter ou de se différencier.
Parallèlement, d'autres suivent peut-être une mode " différente ", notamment les personnes plus âgées qui peuvent s'habiller dans un style qui leur rappelle leur jeunesse par exemple ou qui leur apporte un certain confort. Mais leurs vêtements on aussi été à la mode !
J'ai décidé d'interviewer quelques uns de mes amis pour reccueillir leur opinion quant à l'importance de la mode.
Quelle date donneriez-vous pour les débuts de la mode ?
Dalie : le Moyen Age.
Robin : à la fin Moyen Age.
Océane : durant l'Antiquité.
Cassandra : durant l'antiquité.
Eva : fin de l'Antiquité.
Selon vous, qui influence
votre style vestimentaire ?
D : les réseaux sociaux influencent beaucoup mon style vestimentaire, notamment les personnalités publiques qui y postent du contenu.
R : les gens que je peux croiser dans la rue peuvent influencer mon style vestimentaire.
O : les influenceurs jouent un rôle dans ma façon de m'habiller car je les vois tous les jours sur les réseaux sociaux et leurs vêtements me plaisent. Mes amis influencent aussi mon style car nous avons de nombreux goûts en commun.
C : je suis beaucoup influencée par les réseaux sociaux.
E : les réseaux sociaux ont une forte influence sur mon style vestimentaire. Je m'inspire de ce que je peux y voir.
Pensez-vous actuellement
suivre une mode ?
D : aujourd'hui on est forcément influencé par la mode, mais je ne pense pas suivre une mode actuellement.
R : je pense actuellement suivre une mode, plutôt la tendance des chaussures comme les baskets de marques connues.
O : je suis la mode en partie. Je porte des baskets et des jeans moms mais pas de grandes marques. C'est trop cher !
C : je pense suivre une mode à l'heure actuelle, j'aime beaucoup porter pantalons un peu larges, des baskets et hauts plutôt courts.
E : oui, je pense suivre la mode. Peut-être pas chaque pièce tendance, mais une grande partie.
Si oui, pourquoi
suivez-vous la mode ?
R : je pense suivre une mode pour être mieux intégré.
O : j'aime la mode, on revient à des classiques des années 80/90, ça montre que les modes passées peuvent redevenir virales plus tard.
C : j'aime beaucoup la mode d'aujourd'hui, les sweats et les baskets de marques, c'est ce qui me correspond.
E : je suis la mode, j'aime les vêtements proposés et il y a beaucoup de pièces différentes avec des coloris variés. Cela me correspond.
Que pensez-vous du courant de réutilisation
des vêtements ?
D : c'est une très bonne chose car cela aide la planète et les anciens vêtements reviennent à la mode !
O : je trouve ça bien car ça permet de limiter la pollution et de donner une seconde vie à des vêtements déjà portés.
C : c'est une bonne idée de faire ça.
E : je trouve cette idée intéressante, elle permet de moins polluer et ainsi de ne pas trop endommager notre planète.
Zoom sur le recyclage
des vêtements
Aujourd'hui, recycler ses vêtements est un geste éco-responsable à ne pas négliger ! Le fait de recycler ce que nous ne portons plus, favorise la protection de la planète puisqu'il réduit de beaucoup la production de gaz à effet de serre. En effet, chaque année, l'industrie textile émet plus de 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, ce qui est énorme !
Alors, afin de limiter la destruction progressive de la planète, il existe différentes manières de recycler. Vous pouvez donner les vêtements que vous ne portez plus à votre famille où via des sites spécialisés.
De plus, des bornes de collecte sont disponibles dans quasiment chaque commune, ce qui est intéressant car vos vêtements traversent peut-être le monde entier pour se retrouver chez une personne dans le besoin.
Ainsi, les jeunes aiment suivre la mode pour s'intégrer et ressembler à leurs idoles.
En outre, grâce au recyclage, le budget alloué à cette dépense peut être considérablement réduit tout en protégeant la planète !
Eva 2nde
Êtes-vous captifs de l'obsolescence programmée ?
Lors de vos achats, sur quels critères se basent vos choix ? Pensez-vous à la réparabilité de l'objet ? C'est aujourd'hui possible grâce à une nouvelle mesure instaurée par la France ce 1er Janvier 2021.
N'avez-vous jamais eu un produit récent qui " lâchait " soudain de façon inexplicable ? Êtes-vous le consommateur idéal pour les créateurs de produits délibérément obsolètes ?
L'entrée en vigueur d'un indice de réparabilité depuis le 1er janvier 2021 va-t-il pouvoir retourner la situation en incitant créateurs comme acheteurs à adopter un comportement plus responsable ?
L'obsolescence programmée ?
Premièrement, l'obsolescence programmée est, selon Wikipédia, " l'ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement ". Globalement, un créateur ayant recours à l'obsolescence programmée cherche à raccourcir la vie de son produit pour vous en faire racheter un autre.
Elle peut être fonctionnelle quand le produit ne peut plus être utilisé pour les usages qu'on attend de lui, comme par exemple en étant incompatible avec de nouveaux équipements.
Ou elle peut être psychologique si le produit finit par ne plus répondre aux envies de l'utilisateur qui va désirer acheter un nouveau modèle, à cause d'une évolution de design, par exemple. Le produit peut posséder une conception qui a été fragilisée. Depuis 2015, cette pratique est punie par la loi, devenant un délit.
Ils vous incitent au rachat !
Ainsi, en racourcissant la durée de vie de leurs produits, les producteurs ont pour but que les acheteurs rachètent ce produit, et donc dépensent plus. Cependant, ce mode d'action n'est pas sans conséquences : l'obsolescence programmée favorise la surconsommation, et donc la surproduction. Elle contribue aussi à l'accroissement des déchets, l'intensification de la pollution et l'augmentation du gaspillage des matières premières et d'énergie. Globalement, elle alimente artificiellement la croissance.
Objets les plus touchés
Selon topito.com, les objets les plus touchés par l'obsolescence sont les ampoules, les collants, les batteries de téléphone, les imprimantes, les voitures, les vêtements, les jeux-vidéo et logiciels, et les appareils électroménagers. Il est donc important d'être particulièrement vigilant lors de l'achat de ces produits.
Privilégiez la réparation
Pour limiter le gâchis, voici quelques solutions. Premièrement, avant vos achats, comparez et informez-vous mieux. Il est aussi possible de revendre et d'acheter d'occasion, ou d'échanger des produits. Privilégiez à l'achat de nouveaux produits un bon entretien et leur réparation, si cela est possible.
Malheureusement, les pièces détachées coûtent parfois cher. Vous pouvez aussi utiliser les circuits de l'économie alternative. Par exemple, certaines entreprises, telles " Ti'Recup ", à Carhaix, revendent à bas prix des objets recyclés. Il est également envisageable de fabriquer soi-même ou en Open source.
À une échelle plus nationale, certains pays essayent de légiférer pour tenter de limiter l'utilisation de l'obsolescence ou du vieillissement programmé. Par exemple, les cartouches d'encre à mémoire ont été interdites par l'Union Européenne.
Objectif : taux de réparation de 60 %
Une nouvelle mesure, sortie récemment, dans le cadre de la loi anti-gaspillage, consiste en l'apposement d'un indice de réparabilité permettant de savoir si le produit est facilement réparable ou non, et ce sur différents produits tels les ordinateurs portables, les smartphones, ou encore les lave-linges. Les produits seront notés selon cinq critères : la documentation donnée par le constructeur avec le produit, la possibilité de démontage, ou l'accès aux pièces détachées, la disponibilité des pièces détachées, leur prix par rapport au produit neuf et pour finir, un critère spécifique au produit concerné. L'objectif est d'arriver, d'ici cinq ans, à un taux de réparation des produits électriques et électroniques de 60 %.
L'indice devrait ensuite s'étendre à d'autres produits. Ainsi, cette mesure permet au consommateur un accès à une meilleure information sur ses achats, et encourage le producteur à s'impliquer davantage dans une production responsable, grâce à ce devoir de transparence envers son client.
Une tendance encourageante
Il y a une vraie tendance de fond à l'échelle mondiale, vers les modifications de comportement des consommateurs. Citons, par exemple, l'économie circulaire (préservatrice des ressources, de l'environnement et de notre santé, et réductrice des déchets), ou l'économie collaborative (modèle économique basé sur l'échange et le partage entre particuliers). Cela contribue progressivement à une prise de conscience du problème de la durabilité des produits, et va peut-être nous permettre de sortir de ce cercle vicieux qu'est l'obsolescence.
En conclusion, restez vigilants et renseignez-vous sur les produits que vous achetez. Ne jouez pas le jeu des créateurs vicieux qui vous enferment dans un cycle de rachat, à leur profit... mais loin du vôtre !
Anne-Lise 2nde
La bonne gestion des forêts françaises : mythe ou réalité ?
" Aujourd’hui les forêts sont davantage reboisées, des réglementations sont mises en place pour les préserver... " nous explique Pierre-Luc Lemaire lors d'une interview.
La superficie des forêts françaises augmente de 0,7 % par an. On compte aujourd'hui 17 millions d'hectares de forêts en France dont 380 000 en Bretagne. Si les forêts n'étaient pas entretenues, elles seraient dangereuses et inadaptées pour le public. De plus, en cas d’incendies, si les forêts étaient broussailleuses, le feu serait beaucoup plus ravageur et les équipes de secours ne pourraient pas intervenir. Il est donc important que la forêt soit bien gérée et entretenue.
Pierre-Luc Lemaire est un ancien élève du lycée Paul Sérusier. Il y a étudié en seconde générale en 2010-2011 et a passé un bac pro « aménagement paysagers » à Auray et Châteaulin. Après son bac il a fait un CS (certificat de spécialisation) « taille et soins aux arbres » à Pontivy, qu'il a réalisé en alternance durant un an. Par la suite, il a créé son entreprise " Ar menez élagage ". Je lui ai demandé de répondre à quelques questions pour savoir qui s'occupe de la gestion des forêts en France et de quelle manière.
Vous avez créé votre entreprise " Ar menez élagage ", pouvez-vous nous la présenter ?
J'ai créé mon entreprise en mars 2017. J’ai toujours pensé avoir ma propre entreprise un jour, et cette occasion s’est présentée à ce moment-là. Cela me permet de pratiquer mon activité comme je le souhaite.
Quelles sont vos activités principales ?
Les activités de l’entreprise sont donc l’élagage et l’abattage, mais également les entretiens de jardin et parc (tontes, tailles…), les créations de jardins (pelouses, terrasses, massifs, clôtures…).
Que pouvez-vous nous dire sur l'entretien des arbres ?
Il existe différentes façons de tailler les arbres :
• Fruitière : en hiver pour les arbres à pépins (pommier, poirier) et en août-septembre pour ceux à noyaux (prunier, cerisier...), elle permet d'optimiser la production des fruits.
• De formation : elle s'effectue sur un arbre jeune afin d'équilibrer son architecture entre ses racines et sa ramure.
• D'entretien : la taille est utilitaire et permet de rafraîchir l'arbre et de le débarrasser du bois mort.
• De sauvetage : nécessaire à la survie de l'arbre, par exemple, s'il est malade.
• En boule ou en nuage : elle a un but esthétique et donne une forme particulière à l’arbre.
• Sévère (ponctuelle) : elle permet, par exemple, de faire face à un imprévu comme une tempête, et doit être limitée.
• Douce (raisonnée) : l'opération vise à maximiser l'évolution et la croissance de l'arbre en respectant ses caractéristiques, tout en intégrant les contraintes extérieures.
• Architecturale : elle vise à privilégier l'aspect décoratif ou utile de la forme de l'arbre qui a peu à voir avec son aspect naturel. Cela concerne par exemple la taille en tonnelle, en boule, en nuage, en rideau, en marquise, en marotte...
Vous nous décrivez plusieurs tailles d'arbres. Lesquelles sont utilisées en forêt ?
En forêt, nous réalisons des tailles de formation afin de conduire les arbres, de manière à avoir des fûts (partie du tronc d'un arbre située entre le sol et la première grosse branche) les plus droits possible.
Est-ce que dans votre métier vous avez déjà été amené à participer à la gestion des forêts françaises ?
J'ai eu l’occasion de faire des plantations (majoritairement de résineux) sur des parcelles de forêt qui avaient été coupées à blanc. J’ai aussi fait des élagages lorsque la forêt est en bord de route. Ces interventions se font sur la demande de l’ONF (Office National des Forêts), c’est lui qui décide des entretiens à faire.
Vous avez travaillé avec l'ONF pouvez-vous nous présenter cette organisation ?
J’interviens en tant que prestataire pour l’ONF pour réaliser des tailles de formation ou pour de l’abattage d’arbre lors de récolte d’arbre mûr ou de coupe d’éclaircie. L’ONF gère principalement les forêts domaniales mais il réalise aussi des expertises pour des privés ou des parcs publics.
En tant que professionnel, que pensez-vous de la gestion des forêts françaises de nos jours ?
Aujourd’hui, les forêts sont davantage reboisées, il y a des réglementations qui sont mises en place pour préserver nos forêts, par exemple, en Bretagne les surfaces boisées augmentent.
Pensez-vous que les forêts soient gérées durablement aujourd'hui ?
Oui, nous replantons les parcelles qui ont été coupées, et plantons de nouvelles zones. Ainsi il n’y a pas de déforestation, au contraire la surface boisée augmente.
La forêt est donc importante, tant au niveau touristique qu'au niveau de la biodiversité, elle se doit d'être préservée et utilisée avec parcimonie.
Murielle
2nde
Qu'est ce qu'un élevage " industriel " ?
Les conditions de vie des poules dans certains élevages sont difficiles. Peut-on faire autrement ?
M'intérogeant sur la définition de l'élevage industriel, je suis allée à la rencontre de deux éleveurs, l''un possède des poulaillers et l'autre est un jeune retraité qui était en polyculture et en élevage .
Ce type d'élevage industriel est apparu après la seconde guerre mondiale, avec la découverte des progrès mécaniques, du développement de l'utilisation des pesticides, des engrais chimiques et des machines agricoles.
Mais qu'est ce que c'est exactement ?
D'après l'éleveuse de volailles, un élevage industriel est un élevage de plus de 6000 poules et avec un grand nombre de salariés. L'éleveur retraité rajoute que ce mode d'élevage vise à augmenter la productivité, c'est-à-dire, à raccourcir la période de croissance d'un animal. En élevage traditionnel, la période de croissance est plus longue car elle est naturelle.
La particularité de ce type d'élevage nous explique-t-il, c'est l'utilisation d'une surface réduite. Les animaux sont logés dans des bâtiments fermés avec une densité élevée de population et dépendent totalement de l'éleveur sur le plan de l'alimentation, et sur le plan sanitaire.
Ce mode d'élevage se caractérise par son intégration. " C'est un système économique intégré, dans lequel l'éleveur devient dépendant ", dit-il . C'est un contrat entre les groupes, les opérateurs et les éleveurs. Les groupes fournissent les poulettes, leur alimentation et ce sont eux qui commercialisent les produits comme les oeufs, les poulettes... En soit, ce n'est pas vraiment l'éleveur qui est totalement maître de son entreprise. Mais c'est pourtant lui qui a toutes les contraintes comme, par exemple, veiller sur les animaux au niveau sanitaire, vérifier qu'ils ne sont pas malades, acheter les médicaments, voir les véterinaires, faire les prélèvements, les analyses ... Et tout ça à ses frais.
Alors quelle elle est la différence entre un élevage plein air et un élevage hors sol ?
Un élevage plein air, c'est lorsque les poules ont la possibilité de sortir à l'air libre, c'est-à-dire dehors. Selon l'éleveuse, dans les élevages en plein air, il y a plus de problèmes à cause des changements de température. Le poullailler où se trouvent les poules est chauffé à 20°c tandis que lorsqu'elles sont à l'extérieur, la température varie selon la saison, ce qui provoque généralement une bronchite infectieuse aux poules et qui entraîne une baisse de ponte et des oeufs blancs (ce qui pénalise la vente).
Quels sont les inconvénients dans les élevages plein air ?
Dans ce genre d'élevage, les inconvénients sont la contrainte de sortir et de rentrer les poules. Il y a plus de grippe aviaire due aux contacts et aux attaques de prédateurs tels que les renards ou les buses." Il y a également plus de pertes d'oeufs puisque les poules sont dehors ", nous explique l'éleveuse. A l'inverse, l'éleveur retraité explique que les inconvénients sont essentiellement sur les élevages intensifs, sur la qualité des produits et également sur les conditions de vie des animaux. Car le fait qu'il y ait une forte densité de population crée des risques sanitaires, qui nécessitent des traitements antibiotiques à titre préventif. " Les matières premières pour fabriquer les aliments sont généralement importées du Brésil comme le soja, le blé " car il n'y a pas assez de matières premières pour nourrir nos productions animales en Bretagne. L'élevage est conduit de manière totalement indépendante de la production agricole locale ." C'est là où l'on peut parler d'un élevage intensif " déclare l'ancien éleveur.
Comment ce type d'élevage a t-il augmenté et quel est son avenir selon vous ?
Ce type d'élevage a fortement augmenté car tout d'abord les produits qu'il génère ne sont pas vendus chers, tout client a l'accès à cette alimentation bon marché. C'est le consommateur qui oriente le système de production de par son acte d'achat. C'est pourquoi, l'avenir dépend des consommateurs seuls. L'éleveuse explique que selon elle, " on n'aurait jamais du arrêter l'élevage en cage " car, premièrement sur le plan économique, c'est plus rentable sanitairement et c'est plus sain nous dit-elle, donc il y a moins de risque de maladies, tandis que dans tous les autres élevages les risques sont plus fréquents. C'est dans ce type de poulailler qu'il y a plus de production, car les poules bougent moins et elles sont plus calmes car il y a moins de concurence entre elles, pour savoir qui a le plus d'aliments dans sa gamelle et lorsqu'un oeuf est pondu, il est sûr d'être récupéré. " Le but du travail est de gagner de l'argent " .
Et la L214 ?
La L214 est une association qui défend les conditions de vie des animaux en révélant leurs conditions d'élevage, de transport, de pêche et d'abattage (l214.com). Pour l'éleveuse, le tableau est sombre ! La L214 " détruit le monde agricole parce que la terre a besoin d'animaux pour vivre ". Si on ne donne pas à manger à la terre, elle ne pourra pas nourrir les hommes car c'est par le biais de leur déjections que la terre se nourrit. La L214 veut l'arrêt de la soumission des animaux. Tant les animaux que l'on mange que les animaux de compagnie, les chiens, chats et chevaux. La L214 détruit donc la campagne car plus de bovins, plus d'herbe ce qui augmente le réchauffement climatique. Elle est financée en partie par les promoteurs du développement de la viande de synthèse ainsi que les partisans de produits végétaux, pour permettre la destruction de l'élevage français.
Du côté du jeune retraité, la L214 est une association qui lutte contre les conditions d'élevage, notamment les conditions insupportables de l'élevage intensif. " Elle interpelle la société civile sur ces conditions d'élevage ".
Au regard de ces deux points de vue, plusieurs questions se posent : quelles orientations pour l'élevage en France ? Quel rôle jouera le consommateur à travers son acte d'achat ? Et quelle place accorder à l'environnement dans ces différents types de production ?
Diane 2nde
Au-delà de notre système solaire
Notre Terre suffira-t-elle, ou devons-nous nous préparer à aller vivre sur Mars ?
Le système solaire est composé, outre le Soleil lui-même et par ordre de distance croissante à celui-ci, de quatre planètes telluriques internes (Mercure, Vénus, la Terre et Mars), d'une ceinture d'astéroïdes composée de petits corps rocheux et de quatre planètes géantes externes (deux géantes gazeuses qui sont Jupiter et Saturne, et deux planètes géantes de glaces que sont Uranus et Neptune). Il existe bien d'autres choses ou objets se trouvant dans notre galaxie, mais il serait bien trop long d'en faire l'inventaire.
Le système solaire fait partie de la galaxie appelée Voie lactée.
D'autres systèmes solaires ?
Étant donnée l'immensité de l'Univers, on peut bien se poser la question : existent-ils d'autres systèmes solaires ?
Avec un peu d'imagination, on peut penser que d'autres systèmes solaires, se trouvant à des centaines d'années lumières, sont composés de la même manière que le nôtre. Il existe donc peut-être dans l'univers, une planète sur laquelle vivent des humains comme nous, mais avec peut-être trois millions d'années d'avance ou au contraire, cohabitent-ils encore avec les dinosaures ? Enfin, bref, place au chiffres !
En date du 23 février 2017, on a découvert 2688 systèmes planétaires, dont 603 sont des systèmes planétaires multiples et qui contiennent quelque 3583 planètes.
Le Système solaire est composé du Soleil et de son système planétaire, le premier de la sorte à avoir été découvert. On trouve ensuite le Système de Ran qui est le deuxième le plus proche, puis vient le Système de Copernic, premier système planétaire autre que le Système solaire où l'on a découvert cinq planètes en orbite.
Comme vous avez pu le constater, il existe beaucoup trop de systèmes solaires pour que j'en fasse la liste, mais pour en revenir à mon imagination, je suis convaincu que les dinosaures existent encore sur une autre planète, peut-être même sont-ils radioactifs ? (Système planétaire-Wikipédia)
Les trous noirs
Il me semble avoir déjà entendu que dans les trous noirs, le temps était accéléré très rapidement, à tel point que nous n'y vivrions pas une seule journée puisque que nous mourrions de vieillesse très rapidement. Je ne suis pas sûr de cette information puisqu'elle n'a pas été confirmée ! mais si elle est vraie, j'espère ne jamais me perdre dans un trou noir de ma vie.
En astrophysique, un trou noir est un objet céleste si compact que l'intensité de son champ gravitationnel empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s’en échapper.
De tels objets ne peuvent ni émettre, ni diffuser la lumière et sont donc noirs, ce qui, en astronomie, revient à dire qu'ils sont optiquement invisibles. Toutefois, plusieurs techniques d’observation indirecte dans différentes longueurs d'onde ont été mises au point. Elles permettent d’étudier de nombreux phénomènes qu’ils induisent. En particulier, la matière happée par un trou noir est chauffée à des températures considérables avant d’être « engloutie f » et émet une quantité importante de rayons X. Encore une fois, il y a bien trop de choses à citer sur ces monstres de l'espace. Pour revenir à mon anecdote, j'ai eu beau chercher, rien ne prouve l'existence de ce que j'ai dit, c'était peut être une fake new ! (Trou noir-Wikipédia)
L'infiniment grand
Pour répondre à cette grande question, j'ai pris l'initiative d'interroger Christelle Guézou, professeure de Sciences Physiques depuis 28 ans.
Êtes-vous intéressée par notre univers ?
L'Univers, le système solaire m'intéressent, évidemment.
A quoi pensez-vous lorsqu'on vous parle de l'infiniment grand ?
Quand on me parle de l'infiniment grand, je vois des chiffres, je pense aussi infiniment petit.
Est-ce que cela vous fait peur ? Vous enthousiasme ?
Aucune peur, pas d'enthousiasme non plus, je me dis juste que nous sommes peu de choses dans cet Univers, nous ne sommes que de passage, il faut être humble.
Pensez-vous que d'autres formes de vie existent dans notre galaxie ?
Il est probable que d'autres vies existent dans notre galaxie ou dans d'autres galaxies.
Si vous pouviez prendre place dans une des navettes d'Elon Musk pour Mars, iriez-vous ?
Je suis bien sur Terre, j'aurais trop peur de ne pas revenir.
Et moi dans tout ça ?
Je suis en accord avec Christelle Guézou sur toutes ses réponses, mise à part la dernière.
Même si le trajet ne serait pas sans risque, poser le pied sur une autre planète que la Terre, ce qui me paraît inimaginable, serait comme un rêve qui se réalise. C'est pourquoi, à la dernière question, j'aurais répondu : avec grand plaisir !!!
J'ai interrogé trois de mes camarades sur cette même question pour avoir plusieurs avis :
Le premier m'a répondu : « Oui, cela pourrait être une bonne expérience, on pourrait découvir de nouveaux paysages. » Le deuxième : « Non, il y a sûrement des gens plus compétents que moi pour réaliser cela et je préfére être observateur que acteur. » Le dernier : « Non, le trajet me paraît bien trop dangereux. »
D'aprés les résultats, sur quatre personnes interrogées, trois ont répondu négativement. Il semblerait que peu de personnes soient prêtes à quitter la Terre pour Mars. Mais, si nous ne changeons pas nos habitudes afin de protéger notre planète, Mars pourrait être une solution.
Avis aux amateurs : l'Agence Européenne Spatiale vient de lancer une campagne de recrutement d'astronautes et ils souhaitent que cette génération soit plus féminine. En effet, seul un astronaute sur six est une femme. (dépêche afp)
Oscar 2nde
TikTok, l'application phare des nouvelles générations
Depuis le 1er confinement, TikTok a envahi la tête de 11 millions de Français.
TikTok est devenu l'application la plus utilisée au monde par tous les âges. Ce réseau social, qui consiste à créer des vidéos courtes de playback, de danse, de comédie, de recette, (de tout ce qu'on veut) est devenu très populaire. Cette application possède environ 800 millions d'utilisateurs actifs dans le monde.
J'ai décidé d'aller interviewer des lycéennes pour savoir si elles sont accro.
Ambre et Orlane ont 15 ans et Gabrielle a 14 ans.
Est ce que tu utilise TikTok régulièrement ?
Ambre : oui, j'utilise TikTok plusieurs fois par jour.
Orlane : oui tous les jours, dès que j'ai le temps ou sinon quand je m'ennuie.
Gabrielle : oui, je vais plusieurs fois par jour pour regarder des vidéos sur la ferme.
Combien de temps utilises-tu cette application par jour ?
A : entre une et deux heures par jour.
O : environ deux heures.
G : je pense trente minutes.
Pourquoi tu aimes TikTok ?
A : j'aime bien Tik Tok car on peut y retrouver pleins de vidéos différentes, drôles, des astuces de tous les jours, des danses, des challenges.
O : parce qu'il y a plein de vidéos variées, comme par exemple des fois il y a des tutos sur d'autres applications, donc on apprend de nouvelle chose ou sinon il y a des vidéos drôles et des danses que j'aime bien refaire après avec des amies.
G : j'aime TikTok parce que je peux voir des choses qui me plaisent et découvrir d'autres choses.
Penses-tu en être accro ?
A : je pense pas être au stade d'être accro, je pourrai me passer de cette application, mais j'aime bien passer du temps dessus pour me changer les idées après une journée de cours par exemple.
O : non car je ne suis pas tout le temps dessus.
G : je ne pense pas parce que je pourrai m'en passer.
Globalement, ces trois adolescentes ont à peu près le même avis, elles aiment cette application !
Peut-on gagner de l'argent grâce à TikTok ?
Dans ce réseau social, certaines personnes " percent " comme par exemple Charli d'Amélio qui a 105 millions d'abonnés ou bien encore Adisson Rae avec 67,4 millions d'abonnés. Leur nombre de followers ne cesse d'augmenter. Les personnes comme eux peuvent avoir beaucoup d'argent grâce au nombre de vues et de likes, et très souvent ces tiktokeurs n'ont même pas la majorité.
Je vous conseille cette application, mais avec modération.
Nolwenn 2nde
Qu'est ce que l'Esport ?
Les jeunes sont de plus en plus à vouloir devenir un joueur pro sur les jeux vidéo.
Contraction du terme anglais “ electronic sport ”, littéralement " Esport " désigne la pratique des jeux vidéo compétitifs, c’est-à-dire les jeux où le joueur affronte, seul ou en équipe, d’autres joueurs. Rassemblant des millions de fans, le phénomène explose ces dernières années, avec l’organisation fréquente de tournois amateurs et professionnels, en ligne via Internet ou lors d’événements de plus en plus importants et spectaculaires.
Les plus gros influenceurs Français
Nous avons pour cette nouvelle génération Mickalow (streameur sur Twitch, ambassadeur de l'équipe Vitality et ancien joueur pro) connu surtout grâce a son niveau sur les jeux vidéo (Call Of Duty et Fortnite), il explose en octobre 2018 grâce à la sortie du jeu Fortnite. Gotaga, la tête de l'esport français et aussi appelé dans le monde du gaming, The French Monster. Il est devenu connu grâce a son talent sur Call of Duty. Il est le chef de l'équipe Vitality, l'une des équipes les plus populaires de France et dans le monde de l'esport.
Mon expérience
J'ai connu l'esport grâce à des vidéos de compétitions montrées par mon frère, que j'ai continué à regarder ensuite. C'est à 14 ans que j'ai fait ma première compétition sur le jeu Rainbow Six Siège. C'est un jeu qui se joue en 5 contre 5 où il faut élaborer des stratégies et arriver à tuer tous les adversaires et à poser une bombe. Depuis Décembre 2019, je suis dans une équipe et je fais des compétitions tous les week end et je m'entraîne à peu près deux heures par jour avec mon équipe et notre coach. Je pense que l'esport est entrain d'exploser avec les tous nouveaux jeux qui sortent et grâce aussi aux streamers comme par exemple Among Us qui s'est très vite connaître grâce aux nombreux live faits par un grand nombre de streamer très connus (Squeezie, Locklear, Doigby...) sur la plateforme de streaming Twitch. Cette plateforme apporte beaucoup de bonne humeur et d'encouragement pour les nouveaux qui se lancent sur cette plateforme. C'est une famille virtuelle.. Je ne suis pas encore payé avec mon équipe mais avec les compétitions que je fais, je gagne de l'argent. Maintenant les médecins ne déconseillent plus de ne plus jouer aux jeux vidéo, lancez-vous...
Nathan 2nde
La bataille des géants de streaming
Amazon Prime Vidéo et Netflix se livrent à une concurrence acharnée pour s’imposer sur le marché. Mais sont-ils si différents ?
Les sites de streaming sont des plateformes avec de nombreuses vidéos mises en ligne qui permettent une lecture instantanée ou un téléchargement.
Beaucoup de sites de streaming payants se font concurrence. Deux d'entre eux se sont bien installés sur le marché français. Ces sites sont Netflix et Amazon Prime Vidéo.
Netflix a été créé en 1997 mais se développe à l'international seulement depuis les années 2010.
Amazon Prime voyant ce développement important du streaming, se lance sur le marché en 2016. Afin de devenir leader du streaming, il réduit ses tarifs dans le but de contrer Netflix, son principal concurrent.
Netflix et Amazon Prime font de plus en plus de publicités et créent des offres pour attirer des abonnés.
Netflix fonctionne par abonnement mensuel dont le prix varie selon le nombre d'écran utilisé, soit entre 7,99 € à 15,99 €. Moins cher, Amazon Prime vidéo revient à 5,99 €. Avec cet abonnement, les membres ont des avantages de service avec amazon.
Quelles sont les différences ?
Tous les contenus de Netflix sont disponibles aux abonnés à l'inverse d'Amazon Prime où certains contenus sont en location ou à vendre. Le catalogue Netflix est plus vaste. En effet, Netflix propose beaucoup plus de contenus dont certains sont des originaux Netflix ou encore des contenus à grand succès.
J'ai décidé de voir qu'elles sont les habitudes de mes camarades Ambre, Nathan, Marwa, de mes professeures Julie et Kushi et d'un parent Fred. Mes interviews sont en français ou en anglais.
Do you spend more time in front of the tv or on streaming site ?
Les habitudes sont très différentes. Certains ne vont plus que sur des sites de streaming et d'autres regardent la télé de temps en temps.
The habits are very different. Some people only use streaming sites while others sometimes watch tv.
When did you get your streaming account ? If you are accound holder.
Beaucoup sont abonné-e-s aux plateformes et certains depuis plusieurs années dont Julie qui affirme : " je suis abonnée depuis le premier jour de l'arrivée de Netflix en France, le 15 septembre 2014 ".
Do you have Netflix, Amazon Prime or another one ? How and why did you choose this one ?
La majorité des interviewé-e-s sont abonné-e-s à Netflix et une petite partie est en plus abonnée à d'autres sites dont Amazon Prime Vidéo.
Most of the people I have interviewed have a Netflix subscription and some of them have also subscribed to other sites such as Amazon Prime Video.
What do you watch on these sites ?
Les contenus visionnés sont variés. Ils visionnent des séries, films et documentaires. " I mostly watch series or films, and documentaries from time to time " Kushi.
How often do you use them ?
L'utilisation est différente. Marwa, Julie, Fred ont une utilisation quotidienne et Nathan, Ambre et Kushi vont moins fréquemment sur ces plateformes.
Do you intend to continue your subscription or do you want to unsubscribe ?
Les interviewé-e-s ne comptent pas se désabonner comme nous le disent Julie et Fred " Je ne compte pas me désabonner car le contenu de ces sites se renouvelle très régulièrement " , " Je compte rester abonné car je suis dans l’attente des prochaines saisons, de plus je peux commencer quand je veux un film ce que je trouve génial " .
Do you think they are suitable for all ?
Tous trouvent que le catalogue est très varié et qu'il y a un large choix qui permet l'accès à tout public (séries, films, animés...) . " Il y a un choix pour tous et un contrôle parental possible sur Netflix " ajoute Fred.
En conclusion la bataille de ces deux géants est loin d'être finie mais je crois que Netflix connait un plus grand succès.
Alors Amazon Prime Vidéo ou Netflix ? A vous de décider !
Elisa 2nde
Les motos électriques, une nouveauté attractive pour les constructeurs !!!
Les motos électriques sont-elles plus chères ou plus économiques ? Enquêtons.
De nos jours, il existe plusieurs types de marché de moto et un qui m'intéresse particulièrement, le marché électrique. C'est la grande nouveauté, apparue il n'y a pas si longtemps et qui se démocratise. Ce marché est européen et parmi les constructeurs, il y en deux qui se font la guerre, ce sont les plus connues dans le marché européen, la suédoise Super soco et l'américaine zéro motorcycle.
Il existe d'autres entreprises peu connues mais qui font de bonnes motos électriques comme KTM, Énergica motorcycle, Bravo GLE, Horwin, Harley Davidson etc....
Les deux roues électriques sont-ils plus chers que les thermiques ?
Les deux roues électriques 50cm3 neufs coûtent entre 3000 € et 8000 € et les 125cm3 coûtent entre 8000 € et 16000 €. Alors que les deux roues thermiques 50cm3 neufs coûtent entre 3000 € et 6000 € et les 125cm3 coûtent entre 6000 € et 13000 €.
On voit ici que les motos électriques sont plus chères que les thermiques mais qu'en est_il à long terme ?
Les deux roues électriques sont-ils plus économiques à long terme ?
Savez-vous qu'un deux roues électrique 50cm3 coûte en moyenne 0,10 € aux 100 km donc si vous parcourez 5000 km cela ne vous coûtera que 10 € alors qu'une 125cm3 coûte en moyenne 0,80 € au 100km.
J'ai interviewé un employé d'une entreprise de motos électriques et voici son avis.
Les motos électriques sont-elles sécurisées ?
Dès la sortie d'usine, les deux roues sont bridées. Une 50cc est bridée à 45km/h et une 125cc est bridée à 85km/h.
Un système d'assistance au freinage est utilisé sur tous les véhicules roulants (voitures, camion, bus). Il est adapté aux deux roues électriques et limite le blocage des roues pendant les périodes de freinage intense.
Les motos électriques sont-elles faciles d'utilisation ?
Pour charger une deux roues électrique, il faut tout simplement la brancher à une prise électrique classique. Elles ne possèdent ni d'embrayage, ni poignée de gaz simplement un accélérateur qui facilite la conduite.
Avec la Covid, le marché s'est ralenti mais on attend des nouveautés importantes notamment chez super Soco et Niu. D'autant que le bonus pour l'achat et la prime de conversion pour un modèle électrique restent d'actualité !
A vos guidons.
Ergün et A.P. 2nde
Le vélo électrique, un nouveau moyen de transport
Le vélo électrique connaît un essor révolutionnaire. Pourquoi ?
Le vélo électrique est apparu dans le monde en 1993. C'est un Japonais de chez Yamaha qui l'a lancé sur le marché. En France, ce vélo a fait son apparition en 1995. La progression de ce vélo dit " révolutionnaire " ne cesse de s'accroître encore. Depuis 2008, sa vente a augmenté de 12 %. Cela concurrence donc le vélo traditionnel car avec l'augmentation fulgurante de ce vélo toutes les marques doivent se mettre à jour et produire de plus en plus de vélos à assistance électrique et dans le même temps produire moins de vélos classiques.
La triche dans le monde
du vélo
En 2008, dans le monde du cyclo cross, une nouvelle forme de triche a été détectée, celle d'un vélo électrique. Mais ce n'est que plusieurs années après que le grand champion Suisse Fabian Cancellara a reconnu s'être aidé d'un vélo à assistance électrique lors d'une course internationale. Ce dernier l'avait dissimulé dans son vélo et cela laissait planer un doute sur la possibilité que d'autres coureurs puissent l'utiliser également.
Les plus grandes marques de vélo dans le monde
Les plus grands pays fabricants de vélo électrique dans le monde sont la France avec des vélos types VTC, l'Allemagne avec ces vélos trekking ou de randonnée et également les États-Unis avec leurs VTT. La marque leader dans le monde est une marque allemande qui s'appelle Kalkhoff et également la marque française, Moustache. Elle ne cesse de se moderniser en intégrant parfaitement la motorisation au vélo.
Avantages
du vélo électrique
Ce vélo possède, à lui tout seul, un moteur est alimenté par une batterie électrique. Les gens l'utilisent en ville, ce qui est idéal pour ne pas utiliser la voiture et donc d'éviter tout bouchon ou autre retardement. Il reste, de plus, bénéfique pour la santé comme toutes les activités physiques car il ne supprime pas l'action de pédaler. Et, dans un dernier temps, il est bon pour l'environnement car, comme son nom l'indique, il est électrique.
J'ai demandé à Armand, 65 ans pourquoi il possédait un vélo électrique, voici ses réponses : " Je possède un vélo électrique depuis cinq ans. Il est formidable pour mon âge car je vis à la campagne et il y a beaucoup de côtes ! ". Mais le coût d'achat est-il rentable ? " Oui, c'est cher mais cela m'a permis de reprendre le vélo et de me remotiver surtout, grâce à son assistance électrique".
Merci Armand pour votre temps et bonne route !
Johan 2nde
Le pouvoir des séries
Comment la série Grand Army sensibilise-t-elle aux failles de la société occidentale ?
Grand Army est une série disponible sur Netflix depuis octobre 2020. Elle a été créée par Katie Capello qui est réalisatrice, productrice et professeure, très impliquée dans le féminisme.
La série est basée sur un scénario que Katie Capello a écrit en 2013. Elle a voulu critiquer, à travers sa série engagée, les problèmes de la société actuelle. Son pari est donc réussi puisque la série rencontre un large succès. Les sujets abordés sont divers mais sont toujours en rapport avec l'injustice.
La série est très prenante, nous fait réfléchir et provoque beaucoup d'émotions. Les personnages sont de toutes diversités, et les clichés sont effacés très naturellement dans la série. C'est donc l'histoire de cinq adolescents qui se trouvent dans un lycée et qui font face aux problèmes.
Cependant, les sujets traités étant importants et dans le but de sensibiliser, je trouve dommage que la façon dont ils sont abordés manque de délicatesse et peut faire " peur " au spectateur plutôt que de le faire réfléchir face à ces sujets importants.
Les acteurs sont très appréciés, particulièrement Odessa A'zion, une jeune américaine de vingt ans. Elle a tourné dans quelques séries auparavant mais s'est fait surtout repérée grâce à cette série. Les spectateurs ont apprécié son jeu d'acteur dans la série, puisqu'elle est très touchante dans son rôle. Le choix des acteurs est également apprécié pour leurs origines diversifiées.
Mais qu'en pensent deux lycéennes françaises, Lydie 15 ans et Chloé 16 ans ?
Avez-vous aimé la série ?
L : oui, j'ai aimé cette série car elle parle de la société actuelle et de ce qui peut se passer au lycée.
C : oui, j'ai aimé cette série car l'histoire est intéressante et les acteurs jouent très bien.
Est-ce que la série vous a fait réfléchir ?
L : oui, beaucoup, notamment le viol qui est resté impuni.
C : oui, elle m'a fait réfléchir sur ce que les gens peuvent cacher.
Recommanderiez-vous la série ?
L : oui, car cette série est une prévention puisque tous les sujets sont vrais et on peut nous-même nous retrouver dans ces situations.
C : je recommande la série car elle nous fait réfléchir pour mieux agir face aux différentes situations rencontrées dans la série.
Si vous avez aimé les séries comme 13 Reasons Why ou bien Euphoria qui traitent des sujets sensibles pour les adolescents, cette série est faite pour vous !
Laura 2nde
La musique, l'indispensable des ados
Entre école et famille, l'ado a un compagnon secret, plus important qu'on ne le pense.
La musique influence beaucoup les ados. Elle les accompagne dans cette période si spéciale qu'est l'adolescence.
Elle leur permet de s'extérioriser, d'exprimer leurs émotions, leurs sentiments, et leur créativité soit par la pratique d'un instrument, soit par la danse ou encore l'écoute.
Elle leur permet de s'identifier à un groupe de musique, par le style de musique, voire le style vestimentaire. Elle les invite au sentiment d'appartenance à un même groupe d'affinité.
Et elle permet aussi de se différencier des autres, de marquer ses préférences et son identité .
Finalement, la musique est une bonne compagne des ados, un outil de connaissance de soi et un moyen de communication et de positionnement par rapport aux autres.
La musique accompagne les expérimentations et les évolutions de la vie des jeunes. Voyons ce qu'en pensent quelques adolescentes entre 13 et 18 ans.
Quel genre de musique écoutez-vous ?
Elise : du rap et des musiques des années 80.
Indy : un peu de tout, mais j'aime bien la tech.
Eva : j'écoute plusieurs styles de musique, ça peut être plutôt des vieilles chansons comme des chansons actuelles .
Alice : du rock alternatif.
Que vous procure cette musique ?
EL : ça me procure de la joie et ça permet de mettre mes problèmes de côté.
I : c'est un moment de liberté et ça me donne envie de danser.
EV : cela me permet de penser à autre chose et de me sentir mieux.
A : ça me détend et ça m'ambiance.
Reconnaît-on votre genre de musique grâce à votre style vestimentaire ?
EL : non pas vraiment.
I : ça dépend des jours mais oui des fois.
EV : je ne pense pas avoir un style en rapport avec le type de musique que j'écoute.
A : mon style vestimentaire n'a rien à voir avec ce que j'écoute mais j'aimerais beaucoup qu'il soit en raccord.
Dalie 2nde
Les circuits de randonnées, une aventure passionnante à ne plus délaisser...
Vous êtes amateur de VTT, de course à pied, de promenade en marchant, à moto ou à cheval ? Si oui, les circuits de randonnées en Centre-Bretagne sont faits pour vous. Si non, découvrez un sport et un loisir très plaisant...
" Les circuits de randonnée ? Je ne connais pas... Et puis ça doit être nul ! ", diront certains. Et bien non, mille fois non ! Certes, les promenades, la randonnée et même parfois le sport intéressent peu de jeunes aujourd'hui, pour qui " se balader " sur le web paraît beaucoup plus attrayant... Mais savez-vous que le mot " randonnée " ne désigne pas seulement la marche à pied, mais aussi de nombreux sports ? Savez-vous aussi que les bénéfices d'une activité physique sont bien plus nombreux que ceux d'un écran ? Or, autour de Carhaix et dans tout le Centre-Bretagne, nous disposons d'un très grand nombre de ces circuits, qui, loin d'être ennuyeux, permettent de faire du vrai sport. Malheureusement, ils sont souvent inconnus des jeunes.
De multiples atouts
Mais peut-être vous demandez-vous quels sont les avantages d'utiliser ces circuits par rapport à un circuit préparé soi-même ? Ou bien à quels sports sont-ils adaptés ?
Un habitué de ces circuits, Jérémie, 18 ans, va nous répondre. " J'aime tout particulièrement les circuits de randonnées parce qu'on se retrouve dans la nature, avec un beau paysage, surtout en été lorsque l'horizon est dégagé " confie-t-il. Ce à quoi il faut ajouter qu'ils permettent de se distraire avec ses amis et " de prendre un bon bol d'air " ( choses qui, en ces temps de confinements et de restrictions sont très appréciables ! ). Ils permettent aussi d'élargir son horizon en découvrant de nouveaux lieux, en faisant des rencontres et en observant parfois des animaux sauvages. En bref, ils permettent de passer un bon moment.
Jérémie apprécie aussi ces circuits préparés car " les parcours sont bien balisés (avec des flèches, des codes couleurs... ) et sont souvent tracés sur des cartes, ce qui permet d'éviter de se perdre ".
Le jeune homme utilise ces circuits lorsqu'il désire " faire des randonnées VTT ", des sorties ou il recherche un parcours assez " roulant " mais avec des portions " techniques ". Il utilise parfois ces parcours en courant, mais " presque jamais en marchant ".
Pour ma part j'aime beaucoup faire ces circuits à VTT, avec mes amis, car passer les portions " techniques ", les côtes raides ou les fortes descentes en leur compagnie devient alors quelque chose de drôle et de très ludique.
Des parcours très variés
Il existe donc une grande variété de circuits de randonnées. Nous n'allons pas parler ici des chemins de Grande Randonnées (GR) qui sont de très grands réseaux français de randonnées. Nous allons nous concentrer sur les circuits plus " locaux ", communaux et souvent gérés par des associations. La plupart d'entre eux peuvent être parcourus à pied, en courant ou à VTT.
Certains sont assez courts comme le Circuit des Trois Chapelles, 8 km, à Kergloff ou comme Loch Coucou, 6 km, au Moustoir et qui peuvent même être réalisés à cheval ou à moto. On trouve également des circuits de taille moyenne (10 à 15 km) qui sont plutôt " roulants " mais avec des portions plus " techniques ". Dans cette catégorie, on trouve par exemple le Hent Glaz à Treffrin, le Tro Ponvel à Plounévézel. Les circuits longs (de plus de 25 km) comme le Circuit de l'Aulne à Cléden-Poher, ou le circuit Hentou ar Mein glaz à Plévin, ont pour principales difficultés leur longueur et leur caractère valloné. Enfin, pour les amateurs de VTT " technique ", on trouve les Circuits de la Vallée de l'Hyères à Carhaix ou le circuit Kostez ar Menez à Spézet.
Le circuit préféré de Jérémie est le circuit n° 5, Botvarec, sur Huelgoat. Il l'apprécie " pour sa difficulté (26 km et 650 mètres de dénivelé positif), pour son paysage d'Huelgoat qui est magnifique, avec ses vallées et ses forêts de conifères, pour la possibilité de faire des variantes plus " techniques " et enfin pour sa fameuse " descente de la Mine ".
Beaucoup d'autres circuits
Cette présentation n'est évidemment pas exhaustive. Il existe certainement d'autres circuits de randonnée, plus près de chez vous ou qui correspondent davantage à vos attentes. Pour les découvrir, il vous suffit de demander dans les mairies ou dans les offices de tourisme les cartes des circuits de randonnée. Vous pouvez également consulter des sites Internet comme " Visorando ", " Base VTT " ou encore les sites des offices de tourisme.
Maintenant, vous savez tout - ou presque ! - sur les circuits de randonnée, alors, à vous de jouer, vous ne serez pas déçus !
Benjamin 2nde
Le club de badminton de Rostrenen
Le Bad'Club Rostren, un club de badminton haut classé.
J'ai commencé le badminton à l'âge de 6 ans et j'en ai fait pendant huit années. Mes parents m'y ont inscrit et j'ai adoré ce sport. Ce qui me plait c'est la rapidité et la technicité dont il faut disposer, certains coups requièrent une très bonne précision, comme les amortis. C'est très physique, les matchs sont en deux sets gagnants de vingt-et-un points et peuvent durer une heure.
Je suis membre du club de Rostrenen qui compte quatre-vingt-dix-neuf licenciers. Il y a sept séances d'entrainement par semaine. L'équipe des séniors est en national 1, la deuxième ligue en France derrière le top 12. L'équipe dispose de grands joueurs, notamment de la championne de France en titre Xue Fei Qi. Il y a également une équipe 2, actuellement en national 2. Le club ambitionne d'arriver dans le top 12, le plus haut rang du badminton français. La saison étant interrompue, nous ne savons pas où jouera le club l'année prochaine. J'ai interviewé Jacques, le président du bad'club de Rostrenen.
Que faites-vous dans le club/quel est votre rôle ?
J'ai le rôle d'un président d'association sportive, je supervise toutes les activités du club : entraînements, encadrements des jeunes, section sport adapté. Je travaille avec la trésorière pour chercher des financements. Je gère les relations avec la municipalité.
Depuis combien de temps êtes-vous responsable du club et avez-vous exercé d'autres fonctions avant ?
Je suis à l'origine du club depuis 15 ans.
Qu'aimez-vous le plus dans votre travail ?
Le contact humain, le sentiment de faire quelque chose qui donne du bonheur aux gens.
Avez-vous un objectif de résultat ?
Oui, on a toujours visé l'élite, c'est-à-dire la national 1 et le top 12.
Que pensez-vous de votre place en national 1 ?
Ce n'est pas un hasard, elle est méritée. Nous devons atteindre le dernier niveau.
Quels sont les prochains rendez-vous de l'équipe ?
Je ne peux pas répondre, la saison est interrompue. On espère la saison prochaine.
Regarder du badminton de haut niveau est très impressionant, le volant peut atteindre une vitesse de 400 km/h ! J'espère que ça reviendra vite et que le club pourra enfin être promu en top 12.
Robin 2nde
Le skate, un sport méconnu
Cette activité est à nouveau à la mode chez les jeunes. Mais beaucoup ne savent pas que c'est un sport complexe.
Le skate est à l'origine une planche de bois sur des roulettes. Il a été inventé dans les années 50 par des surfers voulant avoir les sensations du surf même lorsque le temps ne le permettait pas.Petit à petit le skate a changé de forme ce qui a permit de faire des figures dites " tricks ".
Les différents styles
de skate
Différents types skates sont ensuites apparus comme le skate de vitesse, appellé " longboard ", et le skate pour faire des figures, nommé le " skate de street ".
A l'origine le skate est un sport de rue, mais comme les skateurs dérengeaient les passants, des aménagements on été créés pour la pratique du skate, les skateparks. Suite à la création de skateparks, deux types de skates sont nés, le street skate où le skateur fait des figures et peut faire des " grinds " , figure qui consiste à glisser sur un rail.
D'autre part le " vert " a été créé pour à prendre de la vitesse entre deux rampes en forme de courbes. Quand les skateurs prennent de la vitesse grâce à des rampes de plusieurs mètres etfont des figures dans les airs en tenant sa planche dans les mains, ça se nomme un " grab ".
Ma pratique
Je fais du skate depuis trois ans et je trouve que c'est bon sport très utile dans la vie car il permet de passer outre ses peurs. Je pratique le skate avec des amis car ça pousse à devenir plus fort et à se dépasser. Pour apprendre les figures ca peut prendre entre quelques heures à quelques mois c'est donc un sport où il faut être patient et persévérant. Malgré tous les avantages du skate, un problème subsiste, le prix, car une planche de skate coûte en moyenne 110 euros. Et comme en moyenne elle se casse en trois mois... mais cela dépend du temps de pratique.
Les compétitions
Ils existe de nombreuses compétitions de skate mais la plus connue se nomme SLS (street league skateboarding) qui est aujourd'hui considérée comme la compétition mondiale de skate par les skateurs professionnels. De nombreuses compétitions existent donc autour du monde et réunissent les différents skateurs et leur permet de se rencontrer et de montrer au public leurs talents. Une catégorie de compétition de skate a même été créée aux jeux olympiques 2021.
Les sponsors des
skateurs professionnels
On devient skateur proffesionnel lorsqu'une marque nous sponsorise, elle permet aux skateurs de faire moins de dépenses car ils leur donnent des planches et des chaussures de skate. Certaines compétitions se font en équipe, qui représentent une marque en particulier. Etre sponsorisé permet donc aussi de participer à ce genre de compétitions.
Malo 2nde