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N° 34 - Juin 2021 | www.lycee-serusier.fr | 2968 |
Une équipe de rédaction confinée une semaine sur deux !
Ce troisième numéro de l'année scolaire 2020-2021 a été réalisé par quinze élèves de secondes générales.
Le contexte était à nouveau un peu particulier puisqu'ils étaient au lycée une semaine sur deux. Heureusement la plateforme numérique disponible pour ce projet leur permet de réaliser ce travail à distance. A raison d'une heure d'accompagnement personnalisé (AP) par semaine, ils ont choisi, rédigé et illustré leurs propos.
Encadrés par la professeure documentaliste, Aude Pascoët, et une professeure d'anglais, Julie Gonzalvo Cowap, ils ont eu le choix de la langue, unilingue français ou anglais ou bilingue.
Ils ont également tiré profit des conseils de notre journaliste bienveillant, Edouard Maret, dans le cadre du partenariat avec l'association pour le développement du Journal Des Lycées. Mais Nom de Doué, on n'a pas pu le rencontrer physiquement cette année. Zut croisons les doigts pour l'an prochain. Et merci aussi à Céline Sorin, assistante très efficace dans la relecture pour débusquer toutes les coquilles qu'on laisse toujours malgré nos relectures.
Lycéens ! Ce journal est le vôtre… en AP ou en dehors, n'hésitez pas à participer. Vous pouvez déposer au CDI, une idée d'article, un article rédigé, des illustrations etc.
On aurait bien aimé un joli arc-en-ciel pour cette fin d'année pour rappeler les droits à la différence et lutter contre leur recul dans de nombreux pays y compris en Europe.
Bonne lecture à tous
A. P.
Le mois des fiertés, une lutte à continuer
Créées à la suite des émeutes de Stonewall aux États-Unis en 1969, des marches des fiertés existent aujourd'hui dans de nombreux pays à travers le monde. Elles sont généralement organisées, chaque année, autour du mois de juin pour donner une visibilité aux personnes homosexuelles, bisexuelles, queer, transgenres ou autres et à revendiquer la liberté et l'égalité des orientations sexuelles et des identités de genre.
La bisexuelle Brenda Howard, connue comme la « mère de la Fierté », dirigeante de la première heure du Gay Liberation Front et de la Gay Activists Alliance coordonna la célébration du premier mois anniversaire des émeutes, puis le premier anniversaire en organisant la Christopher Street Liberation Parade à New York le 28 juin 1970, tandis que des marches anniversaires avaient également lieu à San Francisco et Los Angeles.
En Europe, c'est le 29 avril 1972 que se déroule la première marche, réunissant 200 personnes à Münster en Allemagne. En France, la première participation organisée à une manifestation a lieu en mai 1971, lorsque les participants s’invitent au traditionnel défilé des syndicats du 1er mai, malgré l'opposition de la CGT pour laquelle il s'agit alors d'une « tradition étrangère à la classe ouvrière ». Mais c'est la date du 25 juin 1977, première manifestation indépendante à l'appel du Mouvement de libération des femmes (MLF) et du GLH, qui est retenue comme étant la première marche des fiertés parisienne. (Wikipédia).
Voir page 8
Les étudiants malmenés durant le confinement
A cause de la pandémie de coronavirus, les universités ont été fermées depuis mars 2020. Gros plan.
Les étudiants confinés doivent donc travailler de chez eux. La plupart des étudiants vivent dans des petits logements et dans la précarité. Ils se retrouvent isolés car ils ne peuvent voir personne et ils ne veulent pas contaminer leur famille. Demandons-nous comment ils vivent, et ont vécu, cette situation.
Que réclament-ils ?
Les étudiants se sentent oubliés par le gouvernement. Ils ont donc lancé le hashtag #etudiantsfantomes pour se plaindre et exprimer des faits sur la situation. Sous ce hashtag, il y a de nombreux témoignages sur leur santé mentale, leurs conditions de vie et de travail. On constate qu'il y a des décrochages scolaires et plus aucune motivation à travailler chez bon nombre d'entre eux. L'isolement et la solitude les mènent à la dépression et parfois, même, au suicide. Ils dénoncent aussi le fait que le gouvernement ne fait rien pour eux. Ils ont réclamé la réouverture des universités.
Qu'ont-ils obtenu ?
Les actions du gouvernement sont moindres comparées à la détresse des étudiants. Certes, ils ont obtenu la réouverture partielle des universités dès mars. Mais, face à la précarité, la mise en place des repas à un euro au restaurant universitaire et d'un chèque psy par étudiant afin qu'ils puissent consulter un psychologue en cas de besoin est largement insuffisant. D'ailleurs, lors d'un débat télévisé entre un membre du gouvernement et un étudiant en droit, représentant les étudiants, ce dernier a dit que les repas à un euro ne sont pas une mesure suffisante car les étudiants doivent aussi payer d'autres choses comme leur loyer qui est souvent très onéreux. Le chèque psy permet de payer une seule consultation alors qu'une thérapie nécessite souvent plusieurs rendez-vous. Et le coût de ces rendez-vous est élevé.
Sur les réseaux sociaux beaucoup d'étudiants disent que le gouvernement devrait baisser les prix des loyers, par exemple, plutôt que mettre en place les chèques psy.
De nombreuses associations font des collectes de nourriture pour les étudiants dans la précarité. Et vous que faites-vous pour les aider ?
Camille 2nde
Prendre son envol en étant mineur
Beaucoup rêvent de partir de chez leurs parents le plus tôt possible pour diverses raisons mais sais-tu que c'est possible avant tes 18 ans ?
Grâce à la loi ou grâce à l'accord de tes parents, tu peux prendre ton envol. Il y a plusieurs solutions qui s'ouvrent à toi. Tout d'abord, si tu as de gros soucis de famille tu peux demander à être émancipé. L'émancipation, c'est quand aux yeux de la loi tu es considéré comme majeur avec tous tes droits mais en étant mineur. Ce cas est l'un des plus courants mais également un des plus compliqués si tu n'as pas de bonnes raisons. Autrement, légalement, avec l'accord parental ou de ton représentant légal, tu peux commencer à travailler et même à vivre seul dès l'âge de 16 ans.
Logement
Il y a plusieurs alternatives. En premier lieu, nous avons le choix d'aller en internat dans un lycée qui pourrait se situer loin de chez nous. Ensuite, tu peux louer un logement étudiant, un appartement t1/t2 selon ton budget ou un studio, chambre louée chez l'habitant sans ou contre des services (babysitting, entretien du jardin, ménage, etc) ou en colocation. Il te faudra un représentant légal, ton père ou ta mère pour qu'ils puissent se porter garants du loyer. Si tu as décidé de travailler et d'avoir tes propres revenus, tu peux bénéficier d'une aide de la CAF. Tu peux obtenir une allocation logement, c'est-à-dire que, selon tes revenus par rapport à ton loyer, l'Etat te donne plus ou moins d'argent tous les mois.
Travail
Trouver un travail en étant mineur sera l'étape la plus compliquée de ton périple. Il faudra se démarquer pour faire oublier le fait d'être mineur, ce qui pourrait apporter quelques a priori, sachant que tu n'auras pas d'expérience. En travaillant le week-end, tu peux espérer gagner 200 euros, et 600 si tu travailles après les cours.
Interview
Je me suis entretenue avec une lycéenne et une jeune étudiante, voici un résumé de ce qu'elles ont ressenti. Elles comprennent mieux la grande différence entre être seule dans sa chambre pendant qu'il y a d'autres gens dans la maison, et être vraiment seule. Les points positifs seraient : apprendre à être autonome relativement tôt, donc être prêt à quitter sa famille plus tôt, organiser les repas, ne plus avoir de conflit sur les petites choses du quotidien avec notre famille. Les points négatifs sont liés forcément à la solitude. Et le temps passé sur les écrans est nettement plus important. De plus, être seul et mineur dans un appartement en ville est dangereux car on doit se débrouiller seul. Personne ne sera là pour vous aider dans l'immédiat.
Quelques petites astuces : pour bien gérer votre budget course, songez à les faire pour la semaine et non pour le mois, car avoir plus de nourriture est une tentation pour plus consommer. Ayez une routine ménage : un jour dans la semaine pour vos machines à laver, un pour laver le sol etc...
Lilou 2nde
Déni de grossesse, sujet tabou ?
Y croyez-vous ? Faut-il en parler ?
Le déni de grossesse, c'est le fait d'être enceinte sans avoir conscience, sans symptôme. Il touche tous les âges et tous les milieux sociaux. A ce jour, 1600 à 2000 femmes sont concernées chaque année en France. C'est peu face aux 700 000 naissances par an, mais c'est assez pour qu'on en parle.
Les femmes continuent à avoir une vie normale, faire du sport, faire la fête. Aucun signe ne donne l'alerte de grossesse, ni nausées, ni fatigue, ni douleur. Le corps ne change pas, le ventre est plat, les règles peuvent perdurer et aucune prise de poids. Le fœtus se cache dans la hauteur de l'utérus prés de la colonne vertébrale, et on ne ressent aucun mouvement. L'entourage ne s'aperçoit pas de cette grossesse invisible.
Les conséquences
Les conséquences sont des troubles psychiatriques car la femme apprend qu'elle devient mère brutalement, ce qui entraîne un choc psychologique. La femme refuse la grossesse et souvent elle abandonne l'enfant. Ou elle a du mal à tisser un lien avec le bébé. Certains cas sont plus dramatiques, avec la mort du nourrisson par faute de soins, voire infanticide direct. Pour les proches, il y a souvent incompréhension et culpabilité de ne pas avoir vu.
Le déni de grossesse évoque souvent une histoire personnelle, des traumatismes passés ou actuels portant sur le rapport au corps, à la sexualité, à la sensibilité émotionnelle, à la vie professionnelle ou à une situation familiale et à la complexité du désir d'enfant.
J'ai interviewé six femmes pour recueillir leur avis sur ces situations très particulières.
Croyez-vous au déni
de grossesse ?
Océane, 20 ans : moi, j'y crois, les femmes ne font pas semblant, c'est identifié par les gynécologues. Je pense que le déni existe vraiment et ça doit être vraiment difficile à vivre, alors il faut les croire.
Sophia, 35 ans : j'imagine que le déni de grossesse existe, moi j'en entends parler. Les témoignages me touchent et, pour moi, il faut arrêter de penser que ça n'existe pas. C'est une vraie pathologie reconnue par des professionnels.
Est-ce un tabou ?
Sandra, 40 ans : oui, je pense que c'est un tabou car les femmes n'en parlent pas beaucoup alors que c'est important, mais elle n'osent pas, elles ont peur du regard des autres, d'être jugées. Le sujet devrait être normalisé, les femmes sont de plus en plus nombreuses à faire un déni de grossesse.
Alicia, 22 ans : non, je ne trouve pas le sujet tabou, il y a des reportages, des articles sur le déni de grossesse, ce sujet est assez abordable et devenu presque reconnu, je trouve ça bien.
Faut-il en parler ?
Marie, 38 ans : oui, c'est important d'en parler, ça peut aider les femmes qui ont fait un déni de grossesse, puis pour que ça soit généralisé pour tout le monde, en parler peut changer une vie. Je trouve qu'on n'en parle pas assez. Il faudrait en parler sur des sites, des témoignages, des films... Cela aiderait beaucoup les femmes qui vivent ou qui ont vécu cette situation délicate, non généralisée et pas vraiment reconnue pour tous.
Andréa, 46 ans : moi, je trouve qu'on en parle plus à ce jour, cela permet aux femmes de les aider. C'est vraiment une bonne chose d'échanger. J'encourage les femmes à se libérer.
Laïla 2nde
L'avortement, un sujet tabou ?
232 200 interruptions volontaires de grossesse ont été pratiquées en 2019 en France soit 15,6 IVG pour 1 000 femmes de 15 à 49 ans.
L'avortement est une interruption prématurée d'une grossesse. Il existe plusieurs formes d'avortement : l'avortement spontané qui est une " fausse couche", qui peut être dû à une maladie ou à une anomalie de l'embryon, l'avortement provoqué soit par interruption volontaire de grossesse (IVG par médicament ou par geste chirurgical), ou soit pour raisons thérapeutiques (interruption médicale de grossesse).
L'IVG concerne en France davantage les jeunes femmes de 20 à 29 ans même si on note une augmentation chez les 30-34 ans depuis 2010. Elle serait due à une défiance grandissante des jeunes femmes pour les contraceptifs actuels. En revanche la contraception plus accessible aux mineurs a permis une baisse considérable chez les 15-19 ans.
En France, quelle loi ?
La loi Simone Veil du 17 janvier 1975 est une loi très connue car elle encadre la dépénalisation de l'avortement en France. Grâce à cette loi, l'avortement est devenu légal en France. Les débats ont été très houleux. Dans d'autres pays l'avortement est encore illégal. Plus de vingt pays interdisent totalement l'avortement, dont certains pays d’Europe comme le Vatican, Saint-Marin et Malte où avorter reste un acte criminel entraînant une peine de prison de trois ans pour la femme et son praticien.
Ces droits sont fragiles. Chaque année, des pays les restreignent alors qu'ils ont signé la charte de l'UNESCO, comme dernièrement le Texas et la Pologne. En France, le projet de loi pour allonger le délai à quatorze semaines a été bloqué par les amendements. L'avortement d'un embryon ou d'un foetus (quand l'embryon a dépassé 11 semaines) est toujours un gros drame dans la vie d'une femme et c'est toujours difficile d'en parler. Catherine a accepté de se confier à nous.
Témoignage
Catherine a subi un IVG à 24 ans. « L'avortement est, en quelque sorte, un sujet tabou encore en 2021 » témoigne-t-elle avant d'ajouter : « Ce n'est pas évident d'en parler pour chacune d'entres nous. Certaines trouvent ça tabou, d'autres non, qu'il n'y a pas à en avoir honte. Mon IVG s'est bien déroulée. Quelques douleurs par ci par là après l'opération mais rien d'extrêmement douloureux. Pour moi, en parler était une autre chose car je suis quelqu'un qui ne parle pas beaucoup. Mais si on vient vers moi pour me poser des questions ou autres, je suis là pour y répondre évidemment. En tous cas l'avortement est une action à réfléchir car ce n'est pas une décision facile à prendre et elle nous suit durant toute notre vie, ne l'oublions pas ».
La solution n'était-elle pas dans une prise en charge égalitaire de la contraception dans le couple avec des contraceptions masculines ?
Coraline 2nde et A. P.
Être victime de violences conjugales
213 000 femmes entre 18 et 75 ans ont été victimes, au cours de l'année, de violences physiques et/ou sexuelles en France. Un fléau qui tue.
La violence conjugale est définie comme une prise de contrôle, en effet les violences conjugales sont un moyen utilisé pour assurer le pouvoir sur l'autre. Il s'agit d'un rapport de force dans lequel l'un est sujet, l'autre objet. Ces violences s'inscrivent dans une relation amoureuse, et l'idéal de la vie de couple ancré dans notre société rend très difficile leurs dénonciations.
Des chiffres accablants
Ces violences sont exercées par les deux sexes mais 84 % en 2019 des morts au sein du couple sont des femmes. Parmi les femmes tuées par leur conjoint, 41 % étaient victimes de violences antérieures de la part de leur compagnon. Par ailleurs, parmi les 21 femmes ayant tué leur partenaire, 11 d’entre elles avaient déjà été victimes de violences de la part de leur partenaire, soit 52 %. 146 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire, 27 hommes ont été tués par leur partenaire ou ex-partenaire, 25 enfants mineurs sont décédés, tués par un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple.
Les violences peuvent être physiques, psychologiques, verbales, sexuelles, économiques. Elles touchent tous les milieux sociaux et interviennent au sein d'un couple marié ou non, hétérosexuel ou homosexuel, partageant un domicile commun ou non. Souvent les décès ont lieu à l'annonce de la séparation ou juste après.
Un engrenage efficace
Au début de la rencontre entre le couple, l'agresseur est toujours décrit comme un individu à l'écoute, protecteur, gentil, attentionné sans aucun signe d'agressivité. Puis intervient le contrôle de ses activités, de ce qu'elle pense. Si la femme résiste les violences physiques se déclenchent. Comme le signale Marie-France Hirigoyen, Docteure en médecine, spécialisée en psychiatrie " l’emprise empêche la femme de se révolter contre l’abus qu’elle subit, la rend obéissante et l’incite à protéger son agresseur et l’absoudre de toute violence".
La France peine à endiguer ce phénomène, là où l'Espagne en 2004 a pris des mesures (spécialisation des tribunaux, système informatique de suivi et de protection des victimes au niveau national, port du bracelet anti-rapprochement pour les agresseurs, etc) permettant ainsi de baisser le nombre de féminicides à une cinquantaine par an.
Le 3919 « Violences femmes info » est un numéro gratuit d'écoute anonyme. Il est accessible de 9h à 22h du lundi au vendredi et de 9h à 18h le samedi et le dimanche. En cas d'urgence, faites le 17 ou le 112, ou bien envoyez un SMS gratuit au 114. Consultez aussi le site https://arretonslesviolences.gouv.fr
Salomé 2nde et A. P.
Les jeux vidéos et les filles
Les filles sont-elles acceptées en tant que joueuses professionnelles ?
Je vais vous parler des jeux vidéos, mais plus particulièrement des filles qui jouent aux jeux vidéos. Avant, dès qu'une fille jouait aux jeux vidéos, elle était considérée comme un garçon manqué ou alors elle recevait des commentaires sexistes. En 2020, il y a 46 % de filles qui jouent aux jeux vidéos. L'information vient de "lepoint.fr" , l'article concerne tout âge.
Je pense que tout le monde à le droit de jouer aux jeux vidéos. Sur les réseaux sociaux, je suis plus de gameurs professionnels que de gameuses professionnelles car ils ont un humour différent de celui des filles. Je suis abonnée à trois gameuses car je les apprécie beaucoup. Elles sont les seules qui sont un peu drôle elles s'appellent : Cataleya qui fait partie de l'équipe Solary, Minatette (moins connue) et Loeya (plus connue). Ce sont des filles qui ont entre 13 et 23 ans.
J'ai posé quelques questions à trois personnes qui ont chacun et chacune des expériences différentes.
La première personne est Eva, elle a 15 ans et elle n'a presque jamais joué aux jeux vidéos. La deuxième personne est Valentin, il a 21 ans. Il joue aux jeux vidéos et a été un joueur pro du jeu "call of duty". La troisième personne est Aurore, elle a 18 ans et joue aux jeux vidéos et fait partie de l'équipe de Valentin.
Que penses-tu des filles qui jouent aux jeux vidéos ?
Eva : je trouve ça normal que les filles jouent aux jeux vidéos.
Valentin : je trouve cela intéressant de jouer avec des filles, d'ailleurs dans notre équipe il y en a une.
Aurore : j'ai toujours joué aux jeux vidéos avec garçons et filles mélangés, donc, pour moi, c'est normal que les filles jouent aux jeux vidéos.
Les filles sont bien acceptées en tant que gameuses ?
E : je pense que les filles sont bien acceptées par les garçons et qu'il n'y a plus de malveillance.
V : oui, totalement, la communauté a évolué.
A : oui, la preuve, je joue dans une équipe où nous sommes tous devenus de très bons amis.
A ton avis, combien de filles
y a t-il sur 10 joueurs ?
E : à mon avis sur 10 joueurs, il y a 2 filles.
V : je dirais que sur 10 joueurs, il y a 3 filles.
A : sur environ 10 joueurs, pour moi, je pense qu'il y a 3 ou 4 filles.
Les filles jouent de la même façon que les garçons ?
V : oui et non car, par exemple, les filles ont tendance à réfléchir à des tactiques alors que les garçons ont plus tendance à foncer dans le tas.
A : je dirais que les filles sont généralement plus réfléchies que les garçons même si les garçons réfléchissent très bien aussi.
Je n'ai pas trouvé la réponse à "combien de filles sur 10 joueurs" mais je pense qu'il y a 3 filles sur 10 joueurs. Et vous, que pensez-vous des filles qui jouent au jeux vidéos ?
Lorelaï 2nde
Les LGBT dans la société du 21e siècle
L'homophobie et autres discriminations sexuelles n'ont pas leur place en société et donc pas plus dans les établissements scolaires.
Les jeunes se qualifiant comme gay, lesbienne, bi ou trans regroupés sous le sigle LGBT et désormais LGBTQIA+ pour les queer, intersexe, asexuel et tous les autres sont les personnes les plus touchées par l'homophobie et la transphobie.
Après quelques recherches, j'ai pu trouver une étude réalisée en 2018 pour la Fondation Jean-Jaurès et la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, la haine contre les LGBT. Selon cette étude les établissements scolaires apparaîtraient comme lieu où les agressions LGBTphobes sont les plus courantes. En 2018, 1 905 témoignages sont en rapport avec des actes homophobes (que se soient insultes, agressions, rejet, rabaissement etc), il y aurait eu une augmentation de 15 % par rapport à 2017. C'est 18 % des étudiants ou lycéens LGBT qui ont déclaré avoir été insultés au cours de leur scolarisation.
Une autre enquête sur la santé des mineurs LGBT scolarisés révèle, en particulier chez les jeunes se définissant comme trans, un niveau d'appréhension élevé face à l'école. Pour 72 % d'entre eux, l'expérience scolaire est perçue comme mauvaise.
J'ai souhaité voir ce qu'il en était auprès de deux personnes extérieures au lycée, en leur posant des questions sur le harcèlement, le coming out, le monde du travail et les stéréotypes.
As-tu subi du harcèlement dû à ta position en tant que LGBT ? Si oui, comment y as-tu fait face ?
Aloïs, 15 ans : non (NDLA au moins c'est clair, net et précis.)
Mathieu, 17 ans : oui, pour ma part, j'ai subi du harcèlement par rapport à ma sexualité au collège. Toujours à recevoir des remarques constantes et blessantes. Mais j'ai appris à y faire face et maintenant au lycée cela se passe mieux.
Le Comig-Out
Dans notre vie de tous les jours, pour nous les personnes de la communauté LGBT, le coming-out est ce qui peut être une étape importante dans notre vie. Cette étape est essentielle dans l'acceptation de soi- parce que c'est à ce momentlà que nous "dévoilons" le vrai nous et que l'on brise le "mur" que nous avons construit pour "préserver" ou cacher nôtre "véritable nature".
Quand nous procédons à un coming-out, nous ne pouvons pas prévoir si cela se passera bien ou non, il n'y a pas de "bon" ou "mauvais" moment.
As-tu fais ton "coming out" auprès de tes proches ? Que ce soit la famille ou les ami-e-s ?
A : en effet, j'en ai parlé à ma mère, ma grand-mère et mes ami-e-s. Au début, ma mère pensait que c'était de sa faute et, en plus, ma grand-mère a un peu mal réagi à mes révélations et me "force" pour que je sois avec un homme cis (cis signifiant que le genre ressenti d'une personne correspond au genre assigné à sa naissance), possédant déjà les attributs masculins, afin d'avoir et je cite des enfants plus tard.
M : pour ma part j'ai fait mon coming-out à mes ami-e-s, au début c'était compliqué mais maintenant c'est tout bonnement naturel et j'en parle plus facilement aux personnes que je rencontre. Mais pour ce qui est de la famille, j'ai absolument rien dit, parce que si je leur en parle je sais d'avance que mon père aurait des propos homophobes constants. Et pour ce qui est de ma mère, j'ai beau penser qu'elle serait plus compréhensive, je préfère ne pas prendre de risque en me dévoilant.
Être LGBT dans le monde du travail
Une étude à été menée auprès de 93 000 personnes dans l'Union Européenne en 2012, dont 8 376 Français. Cette étude se basait principalement sur les discriminations vécues dans la vie quotidienne (surtout dans le monde du travail) mené par le guide du Défenseur des Droits et celle de l'Agence pour les droits fondamentaux de l'Union Européenne.
Selon cette étude, une personne LGBT sur huit aurait eu une question sur son orientation sexuelle alors que ce type de question est interdite. Et, à cause de cela, une personne sur trois pensent que révéler son homosexualité à son entourage professionnelle pourrait avoir un impact négatif sur leur carrière.
"Les informations demandées doivent présenter un lien direct et nécessaire avec l'emploi proposé ou avec l'évaluation des aptitudes professionnelles", rappelle l'article L1221-6 du code du travail.
Comptes-tu le cacher
au travail ?
M : non, je ne me cacherai pas. Je vois pas pourquoi. Les hétérosexuels ne se cachent pas, donc nous ne devrions pas le faire.
A : non, je ne me cacherai pas parce que les hétérosexuels ne se cachent pas et je vois pas en quoi ce serait différent que les LGBT en parlent.
Des stéréotypes vivaces
Si certains pensent que la "communauté LGBT" s'élargit sur plusieurs choses rajoutant des cases, d'autres ne se sentent pas forcément casés... Mais être gay, lesbienne, non-binaire ou trans, c'est être mis dans des cases... On peut parler de la communauté LGBT qui crée des cases, mais les hétérosexuels se mettent également dans des cases.
Est-ce que vous y avez déjà pensé, vous ? Parce que dans toutes les sexualités confondues (gay, hétéro, trans etc...) certaines personnes préfèrent sortir avec d'autres personnes plus jeunes, plus vieilles, et d'autres pratiquent le BDSM, l'échangisme ou le libertinage. Si, ça, ce n'est pas se mettre dans des cases...
Au final, les gens ont ce besoin constant d'être dans une communauté pour s'y sentir rassuré ou/et accepté. Parce que si on y réfléchit bien, l'humain a besoin d'appartenir à quelque chose, et ce, peu importe l'orientation sexuelle de la personne. Néanmoins, c'est vrai que certains comme les bi ou pansexuels préfèrent parler de fluidité sexuelle que se mettre dans une catégorie.
Est-ce que tu as l'impression d'être mis dans une case sociale ?
A : perso, oui, j'ai l'impression, car les LGBT+ sont égaux aux autres mais y' a ce truc qui fait qu'on nous met dans une catégorie de gens qui n'entre pas dans les codes de la société, alors qu'il a été dit que lorsque nous naissons, nous ne sommes pas hétérosexuels mais plus pansexuels.
M : oui, j'ai l'impression d'être mis dans une case par les autres gens. Parce que, entre le genre qui n'est pas forcément le bon et la sexualité, on est systématiquement mis dans des cases...
Si vous voulez en savoir plus, je peux vous conseiller des comptes Instagram comme : @lecoinlgbt ; @h_e_r_s_t_o_r_y ; @queerbible ou encore @gays_with_kids. Et le site https://federation-lgbt.org/
Yeltaze 2nde
La honte de la maltraitance des animaux
Quand l'humain se comporte comme une bête avec ses animaux de compagnie...
En 2020 plus de 14 500 animaux ont été maltraités. Soit 30 % de plus qu'en 2018. La maltraitance animalière est un acte de l'humain envers l'animal visant à lui faire du mal, soit par des coups, des blessures, le biais des armes. Les animaux maltraités peuvent être recueillis dans des refuges.
Pour lutter contre ces violences, à la SPA (Société Protectrice des Animaux), il existe des délégués-enquêteurs qui agissent bénévolement au quotidien sur l'ensemble du territoire, pour améliorer les conditions de vie des animaux. Le délégué-enquêteur vérifie le bien-fondé des faits dénoncés en se rendant au domicile de la personne mise en cause. En fonction des constats et des informations collectées, la SPA décide de la suite à donner au dossier. Quelquefois, la simple rencontre avec le propriétaire et des conseils peuvent permettre d'améliorer les conditions de vie de l'animal. Si les faits sont plus graves et si l'animal est en danger, son retrait par les forces de l'ordre peut s'avérer nécessaire.
La Protection Animale traite plus de 300 plaintes et 300 audiences chaque année. La peine maximale pour cet acte est trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende et se voir interdire de détenir un animal. En début de mois, le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné à quatre mois de prison ferme et une interdiction de détenir un animal durant dix ans, un homme qui battait régulièrement son american staffordshire terrier âgé de neuf ans à coups de pied mais aussi de batte de base-ball.
J'ai interrogé un couple de quinquagénaires qui recueille souvent des animaux.
Pourquoi avez-vous voulu recueillir un animal maltraité ?
En fait, ils arrivent un peu tous seuls ! Ils s'approchent de nous dans la rue ou débarquent à la ferme. Pas besoin d'aller en refuge pour les adopter, que se soit les chiens, les chats ou les lapins d'ailleurs.
Quel genre de maltraitances votre animal a t-il subi ?
Pour Patouf, mi setter mi golden retriever, il s'agit plutôt de négligence. Ce chien était toujours en errance et ses maîtres s'en préoccupaient guère. D'ailleurs il a gardé cette habitude de divaguer... mais est ravi quand on vient le rechercher en voiture ! Pour Tagada, mi beauceronne mi autre chose, c'était un chiot maltraité qui a été récupéré par un véto.
Avez-vous eu des démarches particulières à faire quand vous l'avez adopté ?
On a juste vérifié auprès du vétérinaire qu'ils étaient non tatoués et non pucés. On a prévenu les gendarmeries et les mairies du coin. Puis on a attendu le délai légal de huit jours pour pouvoir les garder.
L'adoption a t-elle été plutôt facile ou difficile ?
Pour Patouf, aucun problème. Il a même dragué mon mari pour rester, ce qui n'était pas prévu car on avait déjà trois chiens ! Pour Tagada, ça a été un peu plus délicat. A quatre mois, elle avait déjà peur des hommes et a même mordu deux fois mon mari qui l'avait malheureusement acculé dans un coin. Heureusement elle s'est attachée de suite à un de mes fils et la présence des autres chiens l'a aidée à devenir une adorable toutoute. Par contre la malnutrition qu'elle a connue avant d'arriver chez nous a provoqué des fractures à répétition l'handicapant fortement au fil des années.
Recommenceriez-vous ?
Oui ! A la prochaine ou le prochain qui croisera notre route.
Orlane 2nde et A. P.
Lycéens ! Ce journal est le vôtre
Certes, cette année le P'tit Paulo est réalisé pendant les heures d'accompagnement personnalisé avec des élèves de secondes générales. Mais cela ne vous empêche nullement de participer.
Vous souhaitez critiquer, témoigner, informer, dessiner... vous avez écrit un texte, réalisé une illustration... Si vous voulez que l'on publie votre travail, il suffit de nous l'envoyer à ptitpaulo29@gmail.com en respectant les indications suivantes.
La forme
Selon la place occupée dans le numéro, votre article devra comporter 1500 ou 2000 signes. Sur les logiciels de traitement de texte, on peut afficher le nombre de signes. Ne mettez pas votre texte en forme (gras, souligné, etc.). Indiquez le titre. Indiquez un chapô (ou une accroche) : une phrase ou deux permettant de comprendre ce dont vous allez parler et son intérêt. Bref, donnez envie de lire la suite. Votre article devra comporter des paragraphes donc des retours à la ligne mais ne sautez pas de lignes.
Signez : prénom (ou pseudonyme) et classe. Vous devez joindre aussi une ou plusieurs photos. En format jpeg et pesant au moins 500 KO. Sans oublier d'indiquer une légende : que représente la photo, qui y figure (prénom et/ou nom) et à quel titre ? Indiquez aussi les crédits : nom du photographe, si c'est vous, vous pouvez indiquer votre nom ou Lycée P. Sérusier.
Pour résumer
Vous enverrez donc, au minimum, deux fichiers. Un fichier texte comprenant votre article et les informations sur vos photos. Et un ou plusieurs fichiers jpeg pour vos photos.
Le comité de rédaction se réserve le droit de publier ou non votre article. Vous avez besoin d'un coup de main ? N'hésitez pas à contacter les rédactrices en chef, Aude Pascoët, professeure documentaliste ou Julie Gonzalvo Cowap, professeure d'anglais.
Dernière information, quand nous corrigeons les articles, nous appliquons l'orthographe réformée de 1992, référence depuis 2008 pour le primaire.
Le cinéma, impacté par la Covid ?
L'usine à rêve d'Hollywood est à l'arrêt. Producteurs, réalisateurs, scénaristes, acteurs et techniciens sont dans l'attente de la reprise.
Le cinéma est un art d'une très grande diversité qui me passionne depuis mon plus jeune âge. Je suis très admiratif du métier de réalisateur car c'est un métier qui nécessite une grande imagination et beaucoup de rigueur pour diriger les équipes. Christopher Nolan est l'un de mes réalisateurs préférés car il réalise des films dont les thèmes sont souvent très originaux et incitent à la réflexion.
Produire un film
La production d'un film est la conception et la réalisation d'un film et est supervisée par une maison de production comme Warner bros, Universal ou encore Sony Pictures. Cela représente une partie très importante dans le processus de création d'un film car c'est dans cette partie que l'on organise le tournage des scènes, les castings pour les différents rôles et le financement.
The director's job
A director is responsible for the realization of short and long movies, series, TV shows or video clips. On the set of a film shooting the director must lead and organize the technical team, the actors in giving them different suggestions for the shots. A productor has for habit to do his own script or work from a script already written.
Des reports
La pandémie a mis à l'arrêt l'industrie du cinéma. Depuis le début du confinement les salles de cinéma sont fermées. Les tournages des grands films a succès (James bond, Venom...) ont été interrompus et reportés. Il y a eu un seul film gros budget sorti en 2020, Tenet le film du réalisateur Christopher Nolan qui dépasse la barre des 300 millions de dollars de recette, un chiffre assez faible qui explique la raison pour laquelle beaucoup de réalisateurs et les maisons de productions ont préféré reporter leur film à 2021. A contrario, elle a favorisé l'augmentation de films sortis sur les différentes plateformes de streaming (Amazon Prime, Apple TV+, ou encore Netflix) qui ont pu profiter d'une forte augmentation de leurs audiences.
Retour sur les débuts d'Hollywood
Hollywood est un quartier de Los Angeles en Californie. Le nom est construit avec les mots " holly " (houx) et " wood " (bois). Elle est fondée au 19e siècle par deux personnes, Horace et Daeida Wilcox et y construisent le premier studio en 1911 pour y tourner des films de Westerns. Hollywood a très vite attiré de nombreux cinéastes et producteurs grâce à la douceur de son climat offrant la possibilité de tourner en extérieur, ainsi qu'à la diversité des paysages alentours. Dans les années 1920 et 1930, qui furent l'âge d'or d'hollywood, ce lieu s'imposa comme la capitale mondiale du cinéma.
Est-ce que cela va perdurer...
Emmanuel 2nde
Comment s'est porté le marché de l'informatique en 2020 et début 2021 ?
Mesurons l'impact de la Covid 19 sur les ventes et prestations informatiques.
Si on consulte de nombreux sites sur l'informatique, dont www.lemondeinformatique.fr, on découvre qu'il y a eu une hausse de 3 % en 2020 par rapport à 2019. Quant au marché des smartphones, il connait son plus haut niveau depuis six ans.
Si les magasins ont connu une baisse, du fait des fermetures du confinement, les ventes se sont envolées sur le net. Seuls les entreprises qui avaient un site solide avant la pandémie ont pu maintenir leurs ventes. Le premier trimestre 2020 a été difficile mais dès mai, les ventes ont repris fortement. Il y a même eu une pénurie de pièces informatiques.
Des clients différents
Les clients sont plus hétérogènes car aux habitués se sont rajoutés les télétravailleurs. Et souvent pas bien au fait des matériels et des usages ! Ainsi beaucoup de téléchargements de virus, des aléas croustillants pendant les vidéoconférences etc...
Et la planète dans tout ça ?
Certes pour l'économie, vendre plus est une bonne chose mais c'est aussi un désastre pour notre planète. Forcément la hausse de l'utilisation du litium pour les batteries des téléphones, la sur-consommation en ligne donc une débauche d'énergie dans les fermes de serveurs, le renouvellement prématuré des matériels ou les achats complémentaires provoquant encore plus de déchets ne vont pas dans le sens du développement durable !
Et vous comment avez-vous réagi ?
Loic 2nde et A. P.
Être addict aux écrans ?
En France plus de 92 % des foyers sont équipés d'au moins un écran et ⅔ d'entre eux s’y connectent tous les jours. Mais les écrans sont-ils si nécessaires ?
Pour certaines personnes les écrans sont indispensables, par exemple, celles qui travaillent dans les bureaux. Mais les écrans servent aussi à nos besoins personnels tels que les recherches sur internet ou, même, pour nos divertissements comme les films, les jeux vidéos et la communication via internet, les "réseaux sociaux".
Conséquences sur notre vie, santé et environnement
Des études démontrent que les écrans peuvent avoir des répercussions sur la vue comme des problèmes de myopie ou avoir des yeux fatigués. Conseil : sortez et profitez de la lumière !
Chez les jeunes (15-24 ans), le temps de sommeil moyen est de 7h17 en semaine. Or, il faudrait entre 8 et 10 heures de sommeil par nuit pour récupérer totalement. 88 % d’entre eux s’estiment d’ailleurs en manque de sommeil, et 39 % ont des difficultés pour s’endormir. Les écrans mis en cause : 83 % des jeunes disent aller sur les écrans avant de se coucher et ils y passent en moyenne 1h08.
Notre conseil : éteignez tous les écrans au moins une heure avant d’aller vous coucher, afin de favoriser l’endormissement.
Tout au long de son cycle de vie (de l’extraction des matières premières, en passant par sa fabrication, son transport, son utilisation et sa fin de vie) un smartphone a des impacts sur l’environnement, auxquels s’ajoutent des impacts sociaux et sanitaires. Les principaux impacts environnementaux des smartphones sont l’épuisement des ressources, les atteintes à la biodiversité dues aux rejets toxiques dans l’environnement, et les émissions de gaz à effet de serre. La distribution et l’utilisation du smartphone ont moins d’impacts.
Ils sont essentiellement liés à l’énergie consommée pour le transport et la production d’électricité. L’étape de la fin de vie a des impacts variables selon que le smartphone est recyclé ou non. C’est donc sur l’étape de fabrication qu’il faut porter les efforts.
En utilisant votre smartphone le plus longtemps possible, vous évitez la production de nouveaux appareils et vous préservez l’environnement !
Qu'est-ce qu'être accro
aux écrans ?
En premier, il s'agit de repérer une diminution de ses centres d'intérêt au profit des écrans. Par exemple, votre enfant semble ne plus pouvoir prendre plaisir à d’autres activités et délaisse ses passions infantiles. Malgré vos encouragements, il ne joue plus à autre chose, ne sollicite pas sa créativité, et perd la patience de construire des histoires avec des personnages, en somme abandonne ses jeux symboliques. Ensuite, peuvent apparaître les signes d’une rupture de communication familiale. Il s’enferme pendant des heures dans sa chambre, ne cherche pas à interagir avec vous ou ses frères et sœurs. Il ne s’intéresse plus aux loisirs et aux échanges familiaux.
À ce stade, certains symptômes sont déjà fréquemment présents. Le plus explicite d’entre eux est l’effondrement de ses résultats scolaires. L’enfant, pris dans une relation addictive aux écrans, a le plus grand mal à se concentrer sur autre chose, notamment sur tout ce qui demande un effort psychique, comme les devoirs scolaires. Il rechigne à se mettre au travail, oublie régulièrement son cahier de texte et se décourage devant chaque difficulté. Plus inquiétant, et stigmate d’un trouble déjà installé, l’enfant peut connaître des problèmes pour s’endormir, et même perdre sa gourmandise, voire carrément l’appétit. L’apparition d’angoisses, de peurs nouvelles et d’une agitation à la maison ou en classe, est aussi une alarme, et le plus souvent la conséquence d’une exposition à des contenus inadaptés. Chacun de ces éléments devra vous inviter à recadrer le rapport de votre enfant à ses écrans, ou consulter un psy afin de comprendre et gérer les causes profondes de cette addiction.
Pour faire face au syndrome de l’enfant accro aux écrans, les parents doivent s’engager à passer du temps de qualité avec leurs enfants sans, pour cela, utiliser les nouvelles technologies. Il s’agit plutôt de réaliser ensemble des activités amusantes qui stimulent leur esprit et leur créativité. Par exemple, la lecture de contes, chanter des chansons, jouer avec des poupées ou à des jeux de société, faire des recettes, etc.
Par ailleurs, il est essentiel de faire des activités physiques en famille, comme une promenade, un tour en vélo, faire du sport, etc. L’objectif est effectivement d’assurer le développement physique et mental des jeunes enfants.
Cela ne veut pas dire que les écrans doivent être interdits à la maison. Après tout, il faut accepter que les nouvelles générations appartiennent à l’ère numérique. C’est une réalité dont on ne peut les priver. Toutefois, nous devons rester conscients des complications et conséquences désastreuses, résultant d’une utilisation abusive et d’une exposition excessive à ce type d’appareil.
Donc il semble fondamental de surveiller et de limiter le temps que les enfants passent, chaque jour, devant les écrans, et de leur proposer d’autres options pour s’amuser.
De plus, tous les enfants n'utilisent pas leurs écrans abusivement. Certains parents limitent leur temps d'écrans.
Entretiens
J'ai choisi d'interviewer deux parents pour savoir quels sont leurs avis. Fabien, 41 ans et Jessie, 38 ans, passent trois à quatre heures devant leurs écrans et vont sur les réseaux sociaux tels que Youtube, Instagram, Snapchat et Tiktok. Toutefois, Jessie m'indique : " La plupart du temps, mes écrans me servent à travailler et à faire des recherches scolaires pour mes enfants."
De plus Jessie affirme que, pour elle, " les écrans ne sont pas nécessaires mais utiles car ceux-ci permettent de faire des recherches et de s'informer des faits et gestes dans le monde entier."
Dans la suite de nos échanges, Fabien a prononcé le mot addiction. Je lui ai objecté que les vraies addictions (drogues, alcool) provoquent des effets graves de dépressions, manques lourds, violences et aussi des suicides ou des hospitalisations en psychiatrie.
Or, à ma connaissance, si vous coupez le téléphone, ou la console de jeux, l'internet ou la TV, chez les gens normaux cela ne produit pas ces effets.
L'addiction telle qu'elle est définie ne correspond pas à un seuil dans l'absolu. Par exemple, à partir de 4 heures par jour, vous êtes addict et à 3 h 59 non. Il y a addiction lorsqu'il y a souffrance. Or, on a toujours la possibilité de le couper ou de ne pas en acheter. Au contraire, et ce depuis 10 ans, on s'interroge sur les mobiles qui sont une ressource supplémentaire au service du lien social et, donc, permettent de joindre les gens que l'on aime pour leur dire que l'on pense à eux. Le mobile apporte donc du réconfort et permet de se sentir souvent moins seul. Par exemple dans un hall de gare anonyme. Il permet aussi de gérer efficacement la logistique en appelant directement les bonnes personnes. De plus, les fonctions ludiques comme le jeu, la télé, la musique permettent de passer plus agréablement les moments d'attente où on est seul, bloqué dans une situation souvent contrainte. Donc si les écrans sont bien gérés, ils n'apportent que des avantages.
Alan 2nde
Lire aussi : https://www.clemi.fr/fileadmin/user_upload/espace_familles/guide_emi_la_famille_tout_ecran.pdf
Les réseaux sociaux mis à l'index ?
Souvent décriés dans les médias, les réseaux sociaux sont-ils si dangereux ? et qu'en pensent les différentes générations ?
ll faut dire que les réseaux sociaux jouent un rôle important de la vie quotidienne. Presque tous les jeunes utilisent au moins un réseau social chaque jour. Ils sont devenus les principales méthodes de communication. Mais, comme tout, il y a des avantages et des inconvénients à ce phénomène.
Un avantage des réseaux sociaux, c’est qu’ils sont un moyen gratuit (et facile !) de communiquer avec les autres. On peut communiquer avec des amis ou des membres de la famille de partout dans le monde, presque tout de suite. En outre, les réseaux sociaux, comme Facebook, sont un bon moyen de rester en contact avec vos amis anciens et nouveaux. On peut partager ses pensées, photos, vidéos, etc. avec tous leurs amis avec le clic d’un bouton.
Les réseaux sociaux sont un outil utile pour les entreprises ainsi que les jeunes. Ils permettent aux entreprises d’avoir un contact direct avec leurs clients. La plupart de celles-ci ont leur propre page facebook ou compte twitter. Ainsi, ils peuvent informer les clients des nouveaux produits ou des offres spéciales ainsi que recevoir les commentaires des clients.
Mais, aussi, il y a des inconvénients. Les réseaux sociaux peuvent être très addictifs. Il y a des gens qui ont besoin d’être sur ces sites toutes les heures ou toutes les minutes ! Cela peut créer de graves problèmes pour eux. Beaucoup d’étudiants trouvent qu’il est difficile d'étudier car ils sont trop distraits par leur Facebook. Souvent, les résultats des examens sont insuffisants à cause de cela. D’autres personnes peuvent prendre du retard au travail parce qu’ils sont trop occupés avec les réseaux sociaux.
Un problème inquiétant avec les réseaux sociaux est la cyberintimidation. C’est à ce moment que les utilisateurs disent des choses méchantes et blessantes sur d’autres utilisateurs.
Pour comprendre davantage la situation, j'ai interviewé trois personnes.
Quels réseaux sociaux utilisez-vous le plus ?
Lisa, 16 ans : Instagram.
Elisa, 17 ans : Snapchat.
Abdel, la cinquantaine : Facebook.
Combien de temps passez-vous par jour en moyenne sur les réseaux sociaux ?
L : en moyenne cinq heures par jour.
E : je pense trois heures par jour.
A : une heure par jour.
Pourriez-vous nous donner un avantage des réseaux sociaux ?
L : connaître des nouvelles personnes.
E : rester en contact avec des personnes.
A : pouvoir appeler ma famille.
Pourriez-vous nous donner un inconvénient des réseaux sociaux ?
L : se faire critiquer.
E : être jugé par les autres.
A : être accro.
Pourriez-vous vous passer des réseaux sociaux ?
L : non, je pense pas.
E : ça dépend combien de temps.
A : oh, oui.
Pour vous, les réseaux sociaux permettent quoi ?
L : rencontrer des nouvelles personnes.
E : parler à mes amies et ma famille.
A : faire de la pub à nos entreprises commerciales.
Avez-vous déjà été harcelé
sur Internet ?
L : oui, j'ai déjà été harcelée.
E : oui, on m'a critiquée sur des photos que j'avais postées.
A : non, pas du tout.
Après avoir interviewé trois personnes, dont une personne plus âgée, nous pouvons observer que les personnes plus jeunes ne peuvent pas se passer des réseaux sociaux. Elles y passent plusieurs heures tous les jours. Alors qu'une personne plus âgée n'a pas les mêmes habitudes. Elle n'utilise pas les mêmes réseaux sociaux, peut s'en passer et passe beaucoup moins de temps sur son téléphone.
De plus, nous observons que les plus jeunes se font plus facilement critiquer, voire harceler sur les réseaux sociaux alors qu'une personne plus âgée ne reçoit généralement pas d'insulte.
Apprenez donc à limiter votre consommation en évitant de liker à tout-va, en paramétrant sur votre smartphone les alertes et notifications, et en activant le compteur de consommation pour vous rendre compte vraiment du temps que vous y passez !
Marwa 2nde
Théâtres fermés, public désabusé
Le premier théâtre est apparu en 1637 et depuis cette date il y eut beaucoup de théâtres mais depuis cette pandémie ces théâtres là sont fermés...
Depuis le 17 mars 2020 les théâtres sont fermés à cause de la pandémie mondiale du Covid-19. L'État avait réouvert les théâtres en juin 2020 puis les avaient refermés en octobre 2020. Cette situation a fait beaucoup de déçus, dont les acteurs ou humoristes puisqu'ils trouvaient ça injuste que leurs lieux de travail soient fermés. Pour remédier à la souffrance, dûe au manque de se produire pour les acteurs et pour les téléspectateurs le manque de voir ces artistes, les théâtres ont mis en place des représentations en visio. Cela a pu remonter le budget financier des théâtres, améliorer les finances des acteurs et le moral des téléspectateurs.
La situation économie des théâtres pendant cette pandémie est à la fois spectaculaire et effrayante, elle a chuté de 90 % depuis l'année de 2020. L'État français a alors mis en place une aide financière de 1500 € par mois pour les travailleurs. Pour les intermittents du spectacle ils ont le dispositif de "l'année blanche", cela consiste à prolonger la date de la fin de leur contrat et de revoir le calcul des heures effectuées.
Qu'en dit une septuagénaire ?
J'ai posé quelques questions à ma grand-mère une septuagénaire, habituée des théâtres.
Que penses-tu
de cette situation ?
Je pense que c'est dommage pour la culture et les artistes. Cette situation, due au Covid-19, est une première pour notre siècle donc il faut s'adapter.
Que fais-tu pour t'occuper ?
Je marche beaucoup et j'observe la nature. J'écoute de la musique en faisant du point-compté.
Est-ce que ça te manque de ne pas aller au théâtre ?
Oui, surtout habitant à Carhaix il n'y a pas souvent de représentations.
L'avis d'une professeure
J'ai recueilli aussi les réflexions de la professeure de théâtre du lycée, Corinne Stephan.
Comment vivez-vous cette situation de la fermeture
des théâtres ?
Depuis plus d'un an, la situation est extrêmement difficile pour les intermittents du spectacle (comédiens, danseurs, chanteurs, techniciens...). Il est compliqué d'être dans un processus créatif collectif pour eux, ce qui fait pourtant le sel de leur existence, ce qui donne du sens à la dimension artistique.
Cette situation s'avère aussi frustrante pour les spectateurs. Nous ne pouvons avoir les émotions d'une salle de spectacle en direct. Plus d'hommes qui parlent aux hommes en direct, plus de communion collective, de partage, dans une salle de spectacle... Or le théâtre, c'est par essence travailler en collectif, parler sans masque (et oui !), travailler les émotions sur le visage, pouvoir danser ou avoir des contacts avec ses partenaires de jeu, en fonction des scènes. Nous sommes tristes, voire désespérés et attendons avec impatience la réouverture de ces lieux de vie, d'échange, d'invention.
Au lycée, nous n'avons vu qu'un spectacle sur les six programmés cette année au théâtre de La Passerelle, à St- Brieuc. Ils nous a fallu déprogrammer au fur et à mesure...
Que faites-vous pour vous occuper à la place d’aller
au théâtre ?
Il ne s'agit pas de "s'occuper" en réalité, mais de continuer à construire les compétences des élèves dans le cadre de l'école du spectateur... Et cela sans spectacle vivant. On pourrait dire que c'est acrobatique... Les élèves voient des captations de théâtre intégrales et travaillent dessus. Ils observent des notes d'intention de metteurs en scène, des notices de spectacles, des maquettes scénographiques. Les terminales lisent aussi du théâtre contemporain. C'est une autre approche, sans le corps du comédien, malheureusement.
De mon côté, je regarde des pièces diffusées en direct par l'Odéon, La Comédie Française... Par ailleurs, nous continuons notre projet annuel pour montrer un travail en juin en extérieur, dans le jardin du lycée. Nous travaillons avec l'Atelier des possibles, sur une forme de spectacle déambulatoire autour de la rêverie du jardin. Et nous restons motivés !!
Quel est votre point de vue par rapport à cette situation, de fermer les théâtres ?
Mon point de vue de fonctionnaire de l'État est de dire que nous devons nous plier aux mesures sanitaires par respect pour le personnel soignant et pour protéger les plus vulnérables. Il est évident que cette contrainte nous demande adaptation, agilité, flexibilité et que ce n'est pas simple tous les jours. Ni pour les comédiens, ni pour les élèves d'options artistiques...
Il convient de marquer toute notre solidarité au monde du spectacle vivant, et la meilleure chose à faire lors de la réouverture des salles, c'est d'aller voir des spectacles, sans aucune modération !
La réouverture
La réouverture des lieux culturels était attendue depuis des mois. C'est chose faite depuis le mercredi 19 mai 2021, avec une jauge de places assises, un couvre-feu à 21h puis à 23h...
Et pourtant, certains théâtres, à l’instar de celui de l’Odéon à Paris, annulent leurs représentations. Ils estiment que les conditions ne sont pas réunies pour une reprise sereine. Dans le même temps, la ministre de la culture le répète, l’Etat ne laissera « tomber personne ». Les théâtres privés qui feraient le choix de ne rouvrir qu’en septembre pour des raisons économiques seront également « accompagnés ». Sur le plan de l’emploi, la ministre a reconnu qu’il était « nécessaire de prévoir une suite à l’année blanche » dont ont bénéficié les intermittents du spectacle.
Bref le secteur n'est pas prêt de retrouver l'équilibre... mais nous, on a hâte de retourner au théâtre.
Ines 2nde et A. P.
La kpop, mais qu'est-ce que c'est ?
La Kpop est un diminutif de Korean Pop qui veut dire Pop Coréenne. Ce genre musical est bien plus complexe qu'il n'y parait.
La Kpop n'a pas que des artistes coréens, on retrouve aussi des artistes japonais, américains, australiens, thailandais... La Kpop n'est pas destinée qu'aux jeunes personnes mais à toutes les générations. Il existe quatre agences très connues dans ce milieu : JYP Entertainment, SM Entertainment, YG Entertainment et HYBE Labels. Dans ce milieu, on peut aussi dire qu'il y a une forte majorité de boys-band et de girls-band mais il y a aussi des solistes.
D'ou vient la kpop
et comment débute t'elle ?
La Kpop est née dans les années 80. Après la grande influence américaine en Corée, le genre musical ballade fut introduit par Yi Gwang-Jo et fut très populaire car il mélange plusieurs styles le rock, la pop et le trot.
Dans les années 90, on introduit en plus le rap, le rnb, la techno. C'est dans les années 90 qu'il y a eu le tout premier groupe de kpop, les Seo Taiji and Boys. Ils ont eu un énorme succés auprès des Coréens. Un peu plus tard le premier girls-band apparait, S.E.S.
Quels sont les différents
style de kpop ?
La Kpop n'est pas seule de la Pop, il y a d'autres styles comme la Krap qui est considérée comme du rap coréen, la Krock qui est du rock coréen, le Klatino qui est du latino coréen.
Qu'est-ce qu'un trainee ?
Un trainee est une personne qui s'entraine pour devenir une star de kpop. Elles doivent s'entrainer dur car les entraîneurs sont très exigeants sur la façon de danser, la voix et le rap.
Des fois il faut de longues années avant de devenir une idole,T ou alors jamais du fait qu' il y a énormément de trainees et qu'on ne prend que les meilleurs. Il y a aussi des concours entre trainees pour intégrer un groupe de Kpop, ils viennent du monde entier mais surtout d'Asie comme le Japon, la Chine, la Thailande... Les trainees ont des journées très chargées et ont un emploi du temps très rempli.
A quoi servent les lightstick ?
Le lightstick est généralement un un baton lumineux qui sert à encourager les stars de kpop lors d'un concert. Ils sont différents selon les groupes de kpop, comme un marteau, un anneau...
Les lightsticks portent différents noms selon le groupe.
J'ai cherché à savoir ce que les lycéennes en pensaient. Nourmam, Yeltaze et Marion, âgées de 15 à 17 ans, répondent à mes questions.
Pourquoi les personnes aiment la kpop ?
Marion : le fait que dans une seule chanson on peut avoir des parties de rap et de chant. Aussi tout l'univers visuel avec les MV et les chorégraphies travaillées qui sont impressionnantes.
Yeltaze : c'est avant tout leurs styles vestimentaires... Nan mais sérieux ils ont trop la classe ! Après j'aime énormément leurs musiques parce que cela change des musiques que j'écoute de base.
Nourmam : tout d'abord la musique, il y a vraiment de tous les styles et j'aime beaucoup les mélanges créés (rap/electro par exemple). J'adore aussi l'aspect visuel très travaillé avec les décors, les tenues, les concepts et les performances ainsi que l'importance laissée à la danse. Les artistes ont ainsi beaucoup de talents différents.
Avez-vous un ou plusieurs artistes que vous appréciez
et pourquoi ?
M : des groupes comme Stray Kids qui proposent des sons autant chill que électro ou The Boyz qui regroupent des danseurs très talentueux. Après on peut aussi citer les artistes solo, comme Sunmi, Bobby, Chung Ha ou encore Kang Daniel et Jessi qui sont vraiment charismatiques, et qui ont réussi à se faire une place dans le millieu bien qu'il soit très sélectif.
Y : il y a plusieurs artistes qui sortent du lot comme Seventeen et ce qui fait que j'apprécie énormément, un groupe original (surtout avec le nombre de membre). Après il y a beaucoup d'artistes que j'admire mais bon je vais pas faire une liste.
N : j'aime énormément d'artistes, par exemple Stray Kids, qui créent eux-mêmes toutes leurs chansons, et qui ont un panel de styles très étendu, Seventeen et The Boyz qui offrent des superbes performances ou encore (G)I-dle, qui elles ont un univers visuel magnifique. Personnellement j'ai une préférence pour les groupes masculins.
Avez-vous un message à faire passer pour les personnes qui découvrent la kpop ?
M : je pense que tout le monde pourrait trouver un artiste ou une chanson qui lui conviendrait, il y a tellement de styles différents, on peut trouver des ballades, du rap, du rock, de la pop, de l'électro, du hip hop... Il suffit juste de s'habituer à la langue et de chercher.
Y : je pense sincèrement que les petits nouveaux devraient commencer par des groupes peu connus tels que DAY6 ou SF9, il faut varier parce que les gens connaissent la KPOP que par BTS et ça en devient presque un cliché.
N : la plus grande différence qu'on peut noter c'est la langue, c'est très facile d'aimer la Kpop, en raison du grand choix de style. C'est comme tout, il faut essayer et chercher pour trouver quelque chose qui nous plait.
Que pensez-vous des préjugés sur la kpop ?
M : il y en a énormément et souvent ils sont avancés par des personnes qui ne connaissent rien au sujet, ou très peu. Je pense que avant de se faire un avis tranché il faudrait que la personne écoute et se forge son propre avis.
Y : alors je vais commencer par les deux plus connus en commençant par les fameux "Ce sont des chinois". Je ne comprends pas pourquoi on dit que c'est chinois alors que c'est de la coréenne pop. Il y a certes des chanteurs d'origine chinoise mais ça reste de la pop coréenne donc il faut apprendre à lire une carte avant de parler. Et il y a le fameux " C'est pour les filles de 12 ans " alors ça m'énerve parce que pour assister à certains concerts (genre Jay Park), je peux vous dire qu'il y a une minorité de " filles de 12 ans ". Et puis les chorégraphies peuvent être vulgaires. Donc non il n'y a pas que des filles de 12 ans, il y a également des garçons qui écoutent.
N : même s'ils ont un fond de vérité ils restent des préjugés donc il ne faut pas s'y fier.
Depuis combien de temps écoutez-vous de la kpop
et écoutez-vous
un autre genre musical ?
M : depuis un an et demi environ. J'écoute aussi du rap et de la pop américaine de l'EDM/Electro, un peu de rock et du Rnb contemporain.
Y : j'ai commencé en Mai 2019 donc bientôt deux ans et j'écoute un peu de tout, je m'adapte à tout style donc voila.
N : j'écoute BTS depuis l'automne 2018, mais j'ai commencé à vraiment écouter la Kpop un an après. En dehors de la Kpop j'aime un peu tous les genres musicaux, mais j'écoute principalement de la musique anglophone (pop, Rnb, rock, électro...).
J'espère que cet article vous permettra de découvrir la Kpop et que vous apprécierez ce genre musical tout autant que les autres genres.
Si vous souhaitez suivre la Kpop, je vous conseille sur Instagram @kworldactu et @kpop.france.fr et les sites suivants, https://k-gen.fr/, https://altselection.com/category/news/ et https://www.kpopnews.fr/.
Sandy 2nde
Le sport équestre à son apogée
La France et la Grande Bretagne rivalisent aux jeux olympiques. L'une en CSO (saut d'obstacles) l'autre en dressage. Mais qu'en sera-t-il avec la pandémie ?
Malgré la déception après l'annonce de l'annulation des Jeux Olympiques de Tokyo, en raison de la pandémie qui sévit partout dans le monde, notre champion français, Kévin Staut estime, tout de même, que le report des J.O 2020 à 2021 est une bonne nouvelle.
En effet, le confinement de mars 2020 avait impacté très fortement les disciplines équestres avec l'annulation de toutes les compétitions. Comme le souligne Kévin Staut, lors d'un interview avec l'agence Reuters « les chevaux, comme leur cavalier, n'auraient pas eu la préparation nécessaire pour aller représenter la France au J.O de 2021. » C'est au CSO, par équipe, que nos cavaliers Français avaient gagné la médaille d'Or au J.O de Rio en 2016. Ils comptent bien sur le travail en 2021 pour renouveler cet exploit.
Il faut souligner que même si les chevaux sont travaillés sous la selle des cavaliers au sein des différentes écuries, pouvoir sortir en concours permet de se rendre compte des différents points qu'il faut particulièrement travailler afin de réaliser le parcours qui permettra de faire la différence par rapport aux concurrents.
Quel enjeu ?
Cette année permettra au cavaliers français, Kévin Staut, Pénélope Leprévot, Roger Yves Bost et Phillipe Rozier, de présenter une nouvelle équipe qui doit être combative. Ils ont un an pour se préparer et former un groupe fort et solidaire. Quant aux chevaux sélectionnés, il n'y aura pas de changement.
The hug Record of England
We leave France on our side, to go alongside Charlotte Dujardin in England, towards an entirely different discipline than jumping, the dressage. This great rider is a two-time Olympic champion and last year won the 2020 British title with the freestyle mare Mount St. John. The British Championship took place at Hartpery Equestrian College from December the 21st to the 22nd. The tournament was originally scheduled for Somefrod Park in Cheshire from the 24 th to the27th, but was canceled due to the coronavirus. Charlotte and Mount St. John Freestyle won the Grand Prix with a score of 83.04 %, but she also took second place with this time with Gio with 79.1 %. Only the first three duets remained unchanged. It was then that Charlotte Dujardin won the final with the magnificent 90.2 % record.Charlotte with Gio also came in the second place.
This record is not only the personal best for the couple Charlotte Dujardin and Mount St. Jhon Freestyle, but also a great pride for England. But this is not the British record, because the record was won by Charlotte Dujardin and her horse Valegro on December the 17th in 2013 in London with a score of 94,3 %.
Benjamin 2nde