Vendredi 14 janvier, nos élèves de premières et de terminales générales et technologiques ont pu se renseigner sur plus de soixante-dix filières post-bac.

Réalisée par l'artiste Juliette Le Roux avec nos élèves d'ULIS, cette oeuvre picturale anime les murs blancs du petit hall entre la vie scolaire et le CDI.

En 2020, ils sont 1 million en Europe, 80 000 en France à sortir sans qualification au lieu de 98 000 en 2016. Le nombre baisse donc d'années en années mais reste encore bien trop élevé. Pourquoi ?

Si le nombre d'hectares de forêts progresse en France ses trente dernières années, il n'en est pas de même dans le reste du monde surtout pour les forêts primaires.

Paris accueillera la 33e édition des Jeux Olympiques du 26 juillet au 11 aout 2024. Les avis divergent quant aux retombées économiques et culturelles de cet évènement sportif mondial.

C'est pas moins de soixante dix formations qui se sont regroupées dans onze salles de notre lycée. Les élèves de premières et de terminales générales et technologiques pouvaient rencontrer les étudiant.e.s d'une dizaine de BTS en alternance ou non, d'une dizaine d'IUT, d'une vingtaine de licences et licences pro, de master, d'écoles d'ingénieur avec prépa intégrée, de classes prépa, des cursus des métiers médicaux, sociaux ou encore d'arts et d'autres écoles spécialisées.

Concrêtement, sur un créneau d'une heure trente, les élèves de premières puis les élèves de terminales se sont dirigés librement vers les salles où les formations les intéressaient. Auparavant, un document d'aide à cette rencontre leur avait été donné, listant tous les cursus représentés et des questions précises à poser.

Une demi-journée utile

Cette réussite est liée à une mobilisation de tous et toutes. Tout d'abord, les professeur.e.s qui ont contacté leurs anciens et anciennes élèves pour leur proposer de venir présenter leur parcours actuel. Notre lycée a dû laisser de bons souvenirs puisque nombreux sont ceux et celles qui ont répondu présent ! Une petite équipe de professeurs, assistée du service de scolarité et de l'administration, a coordonné et planifié les emplois du temps et l'occupation des salles. Et enfin, tous et toutes étaient sur le pont pour accueillir nos partenaires, rendant cette demi-journée possible.

Une information sur le service civique était également dispensée. Le service volontaire européen peut être aussi une alternative à ceux et celles qui veulent différer leur entrée dans l'enseignement supérieur.

Et, comme le disent les élèves, " c'est mieux quand c'est des étudiants qui nous parlent de leurs formations ".

A. P. 

Neuf rédacteurs et rédactrices inscrit.es en accompagnement personnalisé en classe de première ont participé à ce numéro.

Pas d'envoi d'articles par d'autres élèves pour ce numéro. Dommage car nous tenons à cette ouverture à tou.te.s. En revanche, une enseignante nous a proposé un article. Donc n'hésitez pas pour le prochain et dernier numéro de cette année scolaire. Pour rappel : ptitpaulo29@gmail.com

Merci à tous ces apprentis journalistes et à Edouard Maret, le journaliste qui nous aide avec bienveillance.

Nous espérons que ce numéro aux sujets variés vous intéressera et vous apprendra une foultitude de choses.

L'équipe de rédaction

C'est en avril 2021 que Rejane Galerne, professeure d'art plastique au lycée, a eu une très grande envie de faire venir la culture au lycée. Elle a eu l'idée d'une résidence d'artistes. Cela consiste à accueillir un ou plusieurs artistes dans un lieu pour que celui-ci ou ceux-ci effectuent un travail de recherche ou de création, sans qu’il n’y ait d’obligation de résultat. Au lycée, le proviseur a décidé de faire venir des artistes dans un bâtiment non utilisé du lycée pour qu'ils interviennent en utilisant leurs connaissances et leur esprit d'artiste. Elle a eu l'idée de cette fresque en s'inspirant de l'exposition Dédale à Vannes qui est un lieu de création et de culture où les artistes ont une pratique d’art urbain (graffiti, street art, néo-muralisme…) et les cultures urbaines y sont mises en avant dans toutes leurs diversités

En mai 2021, elle a pris contact avec l'association " La fourmi-e " qui a pour but de développer des projets autour de la création contemporaine et qui s'inscrit également dans une démarche territoriale en centre Bretagne.

La résidence n° 1 a été mise en place en novembre 2021. Dès son arrivée, M. Joncour, nouveau proviseur du lycée, a complètement adhéré au projet, à tel point qu'il a décidé que la première fresque en collaboration avec Juliette Le Roux une artiste , se ferait dans un bâtiment central du lycée. La prochaine résidence aura lieu en mars avec l'artiste KAZ, grapheur Lorientais. Des élèves du professionnel et du général y contribueront.

Rejane Galerne a décidé de choisir la classe d'Ulis pour mettre en place cette fresque, quelques élèves du général y ont aussi contribué. D'autres professeurs ont contribué la mise en place de cette fresque. Ils ont prêté main forte pour peindre lors des finitions.

Une semaine riche en émotions

Cette fresque apporte beaucoup aux individus du lycée notamment pour apprendre aux élèves d'Ulis comment réaliser une fresque, embellir un lieu, laisser une trace de son passage et valoriser les élèves d'ULIS très rarement mis en avant. Voici quelques unes de leurs réponses face à mes questions : " J'ai adoré faire cette fresque car ça libère l'esprit et ça calme beaucoup. " , " L'ambiance était très sympa, surtout l'artiste. " , " J'ai dessiné des nuages et des fleurs et des grenouilles. " , " Les couleurs sont sympa. " .

J'ai ensuite interrogé Juliette Le Roux.

Quelles idées vous sont venues ?

Je m'intéresse beaucoup aux vivants, animaux et végétaux surtout (car les humains on en parle déjà assez je trouve). Je profite toujours d'un nouveau projet pour m’intéresser à de nouveaux animaux et à de nouvelles plantes. J'avais donc commencé à faire des dessins préparatoires d'oiseaux, de grenouilles, d'insectes et de fleurs (en allant à la bibliothèque et en trouvant des livres d'histoires naturelles avec des belles illustrations ou des photos...) mais je ne savais pas trop dans quel environnement les placer. Je réfléchissais et j'en parlais un peu autour de moi, car parler de ses idées peut parfois nous apporter d'autres pistes. Une amie styliste/couturière qui aime beaucoup l'art et le mouvement Nabi (le mouvement de peinture dont faisait partie Paul Sérusier) me disait que chez les Nabis, la nature était importante et qu'un jour en allant voir une exposition de peintures elle avait découvert les peintures de Marguerite Sérusier, la femme de Paul Sérusier ! Cette femme avait beaucoup de talent, et a eu une grande influence sur son mari. Par exemple c'est elle qui lui a recommandé de peindre sur des murs. Elle est très peu connue malheureusement, car les femmes artistes étaient, et sont encore parfois, souvent dans l'ombre de leur mari artiste. Étant moi-même une femme artiste cela m'a beaucoup touché de la découvrir et pour la sortir de l'ombre je me suis inspirée de l'une de ses peintures "Paysage vallonné" comme paysage pour y placer mes animaux. Voici donc le cheminement et toutes les petites histoires qui m'ont amené à l'idée finale. Tout ça pour dire qu'une idée est vivante, c'est-à-dire qu'elle a toujours une histoire et qu'elle est souvent faite de coïncidences et de hasards.

Quelle étape a été la plus difficile ?

Je pense que l'étape la plus difficile aura été les soirs de la semaine de la réalisation de la peinture. Après une journée de peinture avec les Ulis, je restais le soir pour avancer sur la peinture, et pour, par exemple, mettre en place les motifs et les personnages en les dessinant au crayon de papier sur les murs avant qu'ils ne soient peints... Je mangeais donc sur place et travaillais jusqu'au soir. J'ai eu de la chance, car Madame Galerne était très investie et présente. Elle restée avec moi tous les soirs ! Il y avait aussi Madame Coumba et Madame Thouzeau, cela m'a permis non seulement de les rencontrer (et donc de faire de très belles rencontres) mais elles m'ont aussi beaucoup aidé ! Quand j'y pense, si elles n'avaient pas été là, le soir, j'aurais été toute seule dans le lycée !! Et là, ça aurait été très difficile, et peut-être même impossible pour moi. Grâce à elles cela a été super. Tout s'est passé à merveille et sans difficulté. Merci à elles !!!

Avez-vous aimé réaliser cette fresque ?

Oui, beaucoup. J'adore peindre sur les murs. Et si je peux transmettre ça à d'autres personnes, c'est un vrai bonheur. En plus réaliser une fresque c'est toujours apprendre de nouvelles choses, partager et faire de belles rencontres .

Cette fresque est finalement bien plus qu'un ornement qui a comblé un vide. Elle a permis de mettre en avant la classe d'Ulis et de leur permettre de rencontrer une artiste.

Léna 1re

Le décrochage scolaire est l'arrêt des études avant l'obtention d'un diplôme. Le terme « décrochage scolaire », très à la mode dans les milieux éducatifs français, vient en fait du ministère du Québec de l'Éducation. C'est un processus qui conduit chaque année des jeunes à quitter le système de formation initiale sans avoir obtenu un diplôme équivalent au lycée ou un diplôme à finalité professionnelle comme un certificat d'aptitude professionnelle (CAP). Tel que c'est décrit au code de l'éducation aux articles L122-2 et L313-7.

La plupart des jeunes ont entre 18 et 24 ans. D'un coté, il y a ceux qui n'ont pas suivi de formation au cours des quatre dernières semaines voir mois, et ceux qui ne sont pas diplômés ou n'ont que le diplôme national du brevet. 

Quelles en sont les causes et les signes ?

Les enseignants identifient les causes principales du décrochage scolaire comme étant extérieures à l'école : manque de motivation de l'élève, encadrement familial insuffisant, problèmes personnels... Donc on peut en déduire que certains professeurs ne le prennent pas au sérieux.

Les facteurs individuels et personnels sont des difficultés d'apprentissage, des troubles du comportement, de la démotivation, de l'inadaptation à l'école ou trop de travail le soir..

Les signes du décrochage sont d'une part des premières mauvaises notes et des absences répétées et injustifiées de l'adolescent. Les parents doivent réagir sans forcément le punir dès la première absence, il faut prendre les choses en main et ne pas minimiser la situation. L’enfant doit alors comprendre que " sécher les cours " n’est pas une option.

D'autre part, s’il se plaint très fréquemment de maux de ventre ou de maux de tête lors d’un cours ou d’un devoir et que ces plaintes disparaissent le week-end ou durant les vacances scolaires, c'est souvent un signe précurseur. De même, l’agressivité envers la figure parentale sur les sujets scolaires peut laisser penser qu'il y a des problèmes à l'école.

Enfin, la prise de drogues ou plusieurs heures passées devant les jeux vidéo peuvent encourager ce type de problèmes.

Sophie Abguillerm nous a donné son avis lors d'une interview par courriel. Mme Abguillerm aide et identifie les personnes qui sont dans cette situation. C'est une enseignante de français et d'histoire dans notre lycée en sections professionnelles.

Qu'est ce qu'on entend par décrochage scolaire ?

Le ministère de l’éducation nationale définit le décrochage comme un processus qui conduit un jeune en formation initiale à se détacher du système de formation jusqu’à le quitter avant d’avoir obtenu un diplôme. De trop nombreux élèves, suite à une orientation subie, à des difficultés scolaires et/ou souvent un contexte social, familial fragile, « décrochent » et deviennent des absents récurrents, des élèves passifs… et vont vers l’échec scolaire.

Pour vous, quel est le plus important dans le décrochage ?

Le décrochage scolaire, ce n'est pas forcément un élève qui ne vient plus en classe ou qui a de mauvais résultat. Cela peut concerner un élève présent tous les jours mais qui ne met plus du tout de sens à ses apprentissages et qui ne sait pas trop ce qu'il fait à l'école. Il peut être présent physiquement mais ne pas participer, être attentiste.

Est-ce que certaines personnes pensent être concernées alors qu'elles ne le sont pas ? Et inversement ?

Oui, certains se pensent en décrochage parce qu'ils ont de mauvais résultats scolaires mais les résultats scolaires ne sont qu'une des multiples variantesque l'on peut observer. Un élève qui est présent en classe, qui travaille, qui a envie de faire n'est pas en décrochage mais en difficulté.

A l'inverse, souvent, des élèves avec des notes autour de 10-11, présents en classe physiquement, mais qui ne participent pas de tout, ne font rien, ne sont pas souvent identifiés comme décrocheurs alors qu'ils le sont parfois.

Quel est votre rôle ?

Aider à identifier les décrocheurs, essayer de comprendre avec eux, l'équipe éducative et leurs familles ce qui les a mené à décrocher. Et ensuite essayer de mettre en place un parcours adapté afin de redonner du sens pour eux à l'école, les aider à trouver un chemin pour leur permettre de redevenir acteur de leur scolarité.

Vous avez aidé combien de personnes dans cette situation ?

Je suis incapable de chiffrer le nombre de personnes aidées. En effet, je suis intervenue sur des cas particulier d'élèves mais j'ai également organisé différentes formations pour des équipes éducatives afin de les sensibiliser à ce problème. Ce sont ces équipes qui suivent ensuite leurs élèves.

Quel est votre souvenir le plus marquant ?

Les larmes d'un élève lorsqu'il a compris qu'il n'était pas moins intelligent que les autres mais qu'il était en décrochage scolaire et qu'il n'était pas seul responsable de ce décrochage.

Ce témoignage fait écho à l'article de Franceinfo daté du 03/12/2015 où Elisa raconte notamment comment elle a finalement obtenu son bac avec mention dans une filière technologique après plusieurs années de décrochage. Ou comme Cyril qui dit "J'ai fait de mon décrochage une force" . Il a subi des moqueries lors de sa scolarité, le soir il rentrant en pleurs absourdi par les autres élèves. Il a réussi à en parler à des adultes et grâce à ça il a pu se concentrer sur ses études. Il a obtenu son bac avec mention. Nicolas n'était pas fan des études, il était un élève pertubateur. Il a rencontré des problèmes de santé et a dû redoubler. À ses dix-sept ans, il a rejoint un lycée pour les élèves décrocheurs et a réussi à obtenir son bac.

Johana 1re

La chasse est la traque d'animaux dans le but de les capturer de les manger, ou de les abattre. Elle permet la régulation des espèces. Elle existe depuis toujours. C'est la loi du 3 mai 1844 qui constitue encore aujourd'hui le fondement de l'organisation de la chasse populaire en France. Elle instaure le permis de chasse payant, délivré par le Préfet ainsi que les périodes légales de chasse.

Questions-réponses sur cette pratique controversée.

Est-ce que la chasse est un sport ?

La chasse est un sport, il est en troisième place des sports les plus pratiqués derrière le football et la pêche avec presque un million-deux-cent-mille licenciés. Mais il est difficile de connaitre réellement le nombre de chasseurs réguliers.

Qu'est-ce que la chasse accompagnée ?

La chasse accompagnée est ce qui permet à une personne de plus de 15 ans de pratiquer la chasse en présence et sous la responsabilité d'un accompagnateur.

Comment devenir chasseur ?

Pour devenir chasseur déjà il faut aimer ça, aimer être avec les chiens et aimer la nature et sinon il suffit de demander à un ami ou à une connaissance qui a déjà pratiqué la chasse s' il peut s'intégrer ou il suffit de demander à l'association de chasse de sa commune.

Comment obtenir le permis ?

Pour obtenir votre permis de chasser, vous devez au préalable avoir passé avec succès l'examen national du permis de chasser. Pour pouvoir s'inscrire à l'examen, il faut s'acquitter d'un droit d'inscription de 31 euros pour les mineurs et 46 euros pour les majeurs, avoir obligatoirement 15 ans révolus le jour du passage de l'examen, et avoir suivi au préalable une formation préparatoire auprès de la Fédération Départementale des Chasseurs. Cette formation prépare aux questions théoriques et aux quatre ateliers pratiques (évolution sur un parcours de chasse, transport d'une arme dans un véhicule et deux épreuves de tir avec des armes différentes) du permis.

J'ai rencontré plusieurs chasseurs et chasseuses ou non de mon entourage et je leur ai posé quelques questions à propos de la chasse.

Selon toi pourquoi un chasseur chasse ?

Etienne, 22 ans : on a " besoin " de la chasse car le nombre de sanglier, chevreuil, cerf et biche ne cesse d'augmenter chaque année.

Dorian, 16 ans : un chasseur chasse parce qu'il aime sa passion qui a pour principe la régulation des espèces afin de garder un nombre suffisant de gibiers (pour éviter les accidents de la route ou pour les cultures, etc...).

Emma, 16 ans : un chasseur chasse pour le plaisir, c'est une passion, une tradition.

Johan, 16 ans : en tant que fils d'agriculteur, les chasseurs chassent pour tuer les sangliers car ils détruisent les cultures.

Quel type de chasse pratiques-tu ?

Et : la plume et le sanglier.

D : je pratique la chasse aux chiens courants, c'est une chasse avec des chiens.

Em : je ne pratique pas de chasse.

J : le sanglier.

Que penses-tu de la chasse ?

Et : à ton avis ! Sinon je ne chasserais pas.

D : je pense que la chasse est un très bon moyen de découvrir la nature et tous ses aspects (animaux, arbres, etc.). La chasse permet de réguler les espèces afin de protéger nos amis les agriculteurs. C'est un très bon divertissement qui permet de sortir de ses habitudes. C'est aussi un sport, et oui pour ceux qui ne le savent pas, la chasse est un sport pour les maîtres des chiens puisqu'ils parcourent entre 10 et 15 km par chasse.

Em : je pense que la chasse est utile pour la régulation des espèces mais il ne faut pas qu'elle soit trop intensive ou juste pour le plaisir de tuer.

J : c'est exceptionnel !

Il y a des avis contradictoires

J'ai rencontré deux personnes et je leur ai demandé pourquoi elles sont contre la chasse. et voici leurs réponses. Laura, 16 ans m'explique qu' elle " n'aime pas la chasse car je ne comprends pas comment on peut avoir du plaisir à tuer des animaux ". Une autre lycéenne qui préfère rester anonyme affirme que " la chasse est de plus en plus en décalage avec les valeurs de notre société, qui prône la bienveillance, la solidarité, la non-violence et le respect du vivant. La chasse est l’école de la violence, de la passion des armes, du goût de tuer ".

D'autres pourraient rajouter que la chasse nuit au développement de l’éco-tourisme, des gîtes verts et des nouvelles activités respectueuses de la nature, qui sont en plein essor. En effet, nombreux sont les promeneurs et les randonneurs qui souhaitent voir la chasse interdite au moins les mercredis et les dimanches pour garantir leurs sorties. D'autre part un sondage SOFRES de 2011 indiquait que 87 % des français souhaitent que les animaux sauvages soient protégés contre les mauvais traitements.

Personnellement, je pense que malgré ses contradicteurs, la chasse reste un très bon sport, un moyen de découvrir et comprendre la nature. Elle permet aussi la régulation des espèces. Mais je peux comprendre que certains n'acceptent pas qu'on tue des animaux par plaisir.

Ludivine 1re

La Terre était couverte à 50 % de forêts il y a huit mille ans mais elle ne l'est plus qu' à 30 % (Le Monde).

Mais pourquoi ?

La cause la plus importante est la coupe des arbres pour que leur bois puisse être brûlé ou utilisé pour fabriquer des choses, comme des bâtiments, des meubles ou du papier. De grandes surfaces d’arbres sont enlevées afin que la terre puisse être utilisée pour faire pousser des cultures ou pour fournir des endroits où les animaux de ferme peuvent vivre.

La plupart des terres cultivées de la planète étaient avant des forêts, qui auraient couvert 11 millions de kilomètres carrés d'après Science et Avenir. Dans les zones tropicales, de vastes portions de forêt sont défrichées afin de planter des cultures telles que le café, les hévéas ou les palmiers dans de grandes fermes, très rentables, appelées plantations. La déforestation a également lieu lorsque les gens veulent défricher une zone pour construire de nouvelles colonies comme les chercheurs d'or en Guyane par exemple.

Quelles conséquences ?

L’exploitation intense des terres a des conséquences directes sur les premiers habitants de la forêt car en détruisant les forêts, les hommes détruisent l'habitat de nombreux animaux : mammifères, oiseaux, insectes, amphibiens... Ces espèces, parfois rares et fragiles, perdent alors leur lieu de vie, ce qui peut entraîner leur extinction, comme par exemple L'Orang-Outan qui est en danger critique dû à la plantation de palmiers à huile.

Les humains peuplant la forêt comme les Indiens d’Amazonie qui perdent leurs ressources sont souvent chassés et parfois même assassinés par les envahisseurs pour s’approprier leur territoire. La déforestation oblige les Amérindiens à sortir de leur forêt soit pour aller vivre dans un lieu urbanisé soit pour se battre pour leur liberté.

Les forêts majeures comme l’Amazonie ont une conséquence positive sur le climat car elles permettent de contenir le CO2 dues aux activités humaines et de rafraîchir l'air. Mais à cause de la déforestation les émissions de gaz à effet de serre ne sont plus toutes contenues dans les végétaux ce qui entraîne un réchauffement climatique aux portées multiples.

Les forêts abritent aussi toutes sortes de plantes, et pas seulement des arbres. Ces dernières voient également leur écosystème perturbé par la déforestation, ce qui peut également entraîner leur disparition. Les racines servent de point d'ancrage pour aider au maintien de l'intégrité des sols donc les zones ayant subi une déforestation ont ainsi un sol plus fragile, et sont plus propices aux glissements de terrain, ou encore aux inondations. Et il est bien difficile de revenir en arrière. Privés de leurs arbres, les terrains ont plus de mal à laisser pousser des plantes durables, car leur sol est moins riche.

Quelles organisations pour la stopper ?

WWF (Fonds mondiale pour la nature) qui est une organisation qui veut construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature. Dans ce but, le WWF a déterminé une liste de régions prioritaires dont la conservation est cruciale pour la biodiversité comme par exemple la zone Arctique, l'Amazonie. Le WWF veut promouvoir la transition énergétique en favorisant le recours à grande échelle aux énergies renouvelables.

La Cop26 de 2021 veut réduire les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 et pour cela elle réunit 120 dirigeants mondiaux pour faire progresser la mise en œuvre de l’Accord de Paris de 2015 à travers des mesures qui peuvent amener le monde sur une voie plus durable et sobre en carbone.

Envol Vert est une association de protection de la forêt et de développement rural qui lutte depuis 2011 pour la préservation de la forêt et de la biodiversité en Amérique Latine (principalement Colombie et Pérou) et en France, tout en créant des liens forts avec les populations locales pour favoriser leurs initiatives de préservation.

Des solutions ?

Face au défrichement opéré par les populations elles-mêmes à des fins vivrières, l'interdiction est sans doute une solution peu efficace. Il est bien plus intéressant de miser sur la sensibilisation au danger que présente la disparition des forêts, et surtout de faire participer les peuples autochtones aux projets de préservation des écosystèmes (maintien de la fertilité des sols pour pérenniser l'agriculture dans les zones déboisées pour éviter l'extension du phénomène, plantation d'essences à croissance rapide dans les zones où les arbres sont coupés ...).

Ce qu'ils en disent

J'ai interviewé plusieurs de mes proches afin d'évaluer leur intérêt pour ce sujet.

Pensez-vous que la déforestation est un danger pour l'humanité ? 

Anita, 40 ans : effectivement car il y a trop de conséquences sur l’Homme, sur les animaux sauvages et cette déforestation augmente le réchauffement climatique qui arrive à grand pas.

Erwan, 13 ans : oui car cela va augmenter l'effet de serre car les forêts absorbent beaucoup de CO2

Seriez-vous prêt à changer votre alimentation (végétarien/végan/bio) ?

A : oui ça ne me dérangerait pas de passer au bio, de diminuer ma consommation de viande et de manger local.

E : non parce que je pense que manger de la viande tous les jours c'est important mais je pourrais manger bio si les prix diminuaient.

Et vos habitudes ?

A : oui mais il faudrait plus de transport en commun dans les zones rurales et plus de transport électrique. Je pourrais aussi utiliser moins internet et m'engager plus dans le tri sélectif.

E : non car je préfère utiliser ma voiture personnelle et pouvoir me déplacer à ma guise.

Je pense qu'il y une véritable urgence climatique et j'espère qu'à travers cet article je vous ai permis de prendre conscience de l'importance de protéger les arbres de la déforestation et de changer vos habitudes pour réduire vos impacts sur l'environnement.

Et si vous mesuriez votre empreinte forêt sur https://empreinte-foret.org/quizz/

Esteban1re

Des estimations récentes suggèrent que plus de 281 millions de personnes sont des migrants, représentant environ 3,6 % de la population mondiale. Pourtant, malgré l'augmentation significative des flux de personnes à travers les frontières nationales, les groupes de migrants continuent d'être politiquement, socialement et économiquement ciblés et discriminés.

La jungle de Calais

Le nombre de traversées de migrants de Calais vers l'Angleterre a atteint un nombre record en 2021. En effet, plus de 28 000 personnes ont rejoint les côtes britanniques à bord de petites embarcations de fortune, soit environ le triple de l'année précédente d'après l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII). Par exemple, rien que pour le 11 novembre 2021, 1185 migrants ont traversé clandestinement la Manche. C'est un record !

Il ne faut pas oublier que les conditions de traversées sont périlleuses entre les forts courants marins et la faible température de l'eau : les risques sont nombreux. Fin novembre 2021, 27 migrants ont trouvé la mort au milieu de la mer. Ce naufrage fut le plus meurtrier sur la voie maritime de Calais vers l'Angleterre.

Pour traverser, des passeurs frauduleux abusent de la vulnérabilité de ces personnes en leur faisant payer des traversées dans des embarcations de fortunes allant jusqu'à 6000 euros parfois.

On appelle la " jungle de Calais ", le lieu où les migrants se trouvaient en attendant de pouvoir traverser vers l'Angleterre, elle a été démantelée en 2016 sous le ministère de l'intérieur de Bernard Cazeneuve. Ce bidonville a abrité jusqu'à 10 000 exilés. Cependant, cinq ans après, Calais reste toujours un lieu de passage vers le Royaume-Uni. Les migrants y vivent dans des conditions plus que précaires. Aujourd'hui, chaque installation de tentes ou de campement est rapidement empêchée par les forces de l'ordre, ce qui rend les conditions de vie encore plus difficiles d'autant qu'il sont du faire un long parcours vers l'Europe.

Qui vient en aide aux migrants et comment ?

Des ONG comme SOS méditerranée se démènent pour venir en aide aux naufragés mais cela ne suffit pas toujours. Malgré tout de nombreuses personnes sont sauvées chaque année et des aides leurs sont proposées. De nombreuses associations les aident à défendre leurs droits ainsi que pour les démarches administratives pour monter leur dossier de demande d'asile.

Quelles sont les situations possibles ?

Parmi ces migrants, il y a de nombreux enfants et adolescents, certains venus seuls qu'on appelle les mineurs isolés. Dans notre lycée, plusieurs jeunes ont connu cette émigration. Ils disposent d'un accompagnement scolaire et d'un apprentissage du français langue étrangère (FLE), dispensé par Florian Blanchard, professeur d'histoire géographie et certifié en FLE. Malheureusement lorsqu'ils atteignent leur majorité, ils risquent d'être reconduits dans leur pays s'ils n'ont pas été reconnus comme réfugié. L'an dernier, Karamoko et Ben, deux ivoiriens qui ont obtenu leur CAP logistique dans notre lycée, ont déposé une procédure de recours sans grand espoir s'ils ne trouvaient pas un emploi...

A quoi sont dues les migrations ?

Florian Blanchard me rappelle que ces migrations peuvent être dues à plusieurs facteurs, notamment la pauvreté, les conflits comme les guerres, les difficultés sociales et politiques mais aussi les problèmes environnementaux. " Les migrations augmentent pour deux raisons principales. Tout d'abord l'accroissement des inégalités à l'échelle ". En effet, ces inégalités pèsent sur les populations et poussent les personnes qui en sont victimes à partir à la recherche d'une vie meilleure.

Par ailleurs, " la déstabilisation de nombreux pays au Proche et Moyen-Orient " est également une raison de flux migratoire vers l'Europe. En outre, " la menace terroriste ainsi que les dictatures poussent les habitants à fuir et à tenter de demander l'asile en Europe ".

C'est principalement de Syrie, à cause de la guerre, mais aussi d'Afghanistan, à cause de la prise de pouvoir tyrannique des Talibans, de Libye ou encore du Sahel, à cause du terrorisme, que les réfugiés viennent.

Est-ce qu'il existe plusieurs types de migrations ?

Les migrations peuvent être considérées comme légales : les migrants ont le statut de réfugiés politiques, c'est-à-dire que l'État reconnaît qu'ils sont en danger dans leur pays. C'est le cas de trois lycéens du lycée Paul Sérusier.

Cependant elles peuvent aussi être illégales : dans ce cas les migrations sont surtout dues à la recherche d'une vie meilleure, pour un meilleur emploi, pour fuir des changements climatiques.

Comment sont-ils intégrés à la société ?

Beaucoup de réfugiés travaillent dans des emplois qui peinent à recruter. En Bretagne, c'est donc surtout dans la filière de l'agroalimentaire. Les jeunes quant à eux sont inscrits dans des établissements scolaires et apprennent le français mais cela est difficile pour eux. Leur intégration est bien souvent difficile car la barrière de la langue est compliquée à surmonter.

Dans le cours de FLE, j'ai rencontré une lycéenne qui m'a raconté son arrivée en France. " Je suis arrivée le 29 septembre 2019 en France. Je suis née en Syrie mais ma famille et moi sommes partis à cause de la guerre en direction de la Jordanie. Puis, de Jordanie nous sommes venus en France ".

N'hésitez pas à parler avec ces élèves du lycée. Ils seront très contents d'être intégrés et de pouvoir apprendre le français avec d'autres jeunes. 

Emma 1re

Qu'est-ce que c'est ?

Créé en 1920 par Maurice de Waleffe sous le titre de « La plus belle femme de France », ce concours est diffusé à la télévision depuis 1987. L'élection de la miss 2022 est la 92e élection de miss France qui a eu lieu en décembre 2021 pour la seconde fois à Caen.

Comment ça marche ?

Sur les vingt-neuf candidates sur la ligne de départ, quinze sont choisies pour continuer l’aventure. C’est un comité de présélection, composé d’anciennes Miss, de la production, qui établit la liste. À partir de ce moment-là, le public est invité à voter pour ne garder que cinq concurrentes. On recense alors les votes : le public compte pour 50 % et le jury pour 50 %. La Miss gagnante a un salaire d'environ 3000 € par mois durant son année de règne.

Notre Miss 2022

Diane Leyre, jeune femme de 24 ans, devenue Miss Ile de France en 2021 est élue Miss France 2022, elle succède à Amandine, Miss Normandie 2020. C’est grâce au vote du jury, qui compte autant que celui des téléspectateurs depuis l’an dernier, que la jeune femme de 24 ans est montée sur la première marche du podium.

Quelle polémique ?

Signalons qu'un dépôt de plainte est en cours d'investigation. Plusieurs candidates à l'élection de Miss France 2022 auraient été victimes de harcèlement de la part du même homme. Des agissements pris très au sérieux par le comité Miss France Languedoc-Roussillon qui a décidé de porter plainte.

Beaucoup de féministes contestent ce concours. L'association Osez le féminisme ! a même porté plainte, cette fois, elle a décidé d'aller plus loin, en menant une action aux Prud’hommes pour violation du droit du travail. L'association fonde sa plainte sur plusieurs éléments : " participer au concours reviendrait à travailler, or les candidates ne sont pas rémunérées, n’ont pas de contrats de travail. Le règlement comporterait des clauses discriminatoires qui constitueraient une discrimination à l'embauche, selon l'association ".

La ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Elisabeth Moreno, a déploré des « règles dépassées (…) qui peuvent être discriminantes ». Elle a regretté que par exemple une « femme veuve ou une femme qui est déjà mère ne puisse pas postuler ». En octobre déjà, la ministre avait qualifié les règles du concours de « complètement has been ». « Pourquoi une Miss France ne pourrait pas faire d’ironie, ne pourrait pas être maman ou poser seins nus pour lutter contre le cancer ? », s’était-elle interrogée. Elle est désormais « quasiment certaine » que les règles « vont évoluer ».

Les internautes en colère

D'autre part certains internautes estiment que Miss Aquitaine a été sabotée. Suite à la diffusion du programme, il y a eu une polémique à propos de ses cheveux qui ne sont pas passés inaperçus durant la compétition. Les internautes ont été nombreux à commenter ses cheveux, biens différents du bel afro qu’elle présentait sur les photos officielles du concours. Certains téléspectateurs outrés ont commenté sur les réseaux sociaux : " Le grand n’importe quoi des coiffeurs du comité Miss France ! Ils devraient présenter leurs excuses à Miss Aquitaine, si belle avec ses cheveux naturels ”.

Face à la polémique, Ambre (Miss Aquitaine) a partagé des photos de la coiffure qu’elle souhaitait avoir pour l’élection. Il était impensable pour elle de ne pas montrer son afro sur TF1, c’est pour ça qu'elle n'a pas voulu faire le prime les cheveux attachés. Les changements de tenue ont eu des conséquences sur sa coiffure. Elle dit aux téléspectateurs : " Ce serait mentir de dire que je ne suis pas déçue du résultat lors de mon discours et que c’était la coupe que je voulais, ça ne l’était pas ”.

Certaines favorites ont été écartées dès le premier tour, ce qui a déçu un certain nombre de téléspectateurs. Nous tous, les bretons, chaque année nous sommes impatient de savoir quelle place sur le podium notre Miss va obtenir. Cette année, comme l'an dernier nous sommes déçu, Miss Bretagne, Sarah Conan, une jeune femme de 22 ans n’a pas été sélectionnée parmi les quinze finalistes pouvant encore décrocher la couronne. L'aventure c'est donc arrêté pour elle très rapidement.

Face à ces débats, j'ai demandé à mon entourage ce qu'ils pensaient de ce concours.

Que pensez-vous de notre nouvelle Miss ?

A cette question, Margot, 16 ans, nous dit : " Je la trouve assez jolie mais je voulais que se soit la première dauphine, Miss Martinique ". Et Marie, 20 ans, ajoute : " Au moment de l'élection, j'ai sauté de joie, c'était beaucoup d'émotions. Maintenant, c'est une vedette, elle va vivre son rêve, en étant proche des gens ". Tandis que pour Romane, 16 ans, " Elle parait gentille, souriante, bienveillante, à l'écoute et elle est jolie ".

Que pensez-vous de l'émission ?

Romane répond " Je ne vais pas vous mentir, j'adore regarder Miss France, c'est un défilé magnifique. J'aime beaucoup regarder les tenues de chaque région, ça me passionne. Je trouve émouvant le moment où ils sélectionnent les Miss, mais je remarque aussi des inégalités, ils ont beaucoup de critères physiques ce qui ne permet pas à tout le monde de participer à l'émission. Pourquoi une jeune femme de 1,65 cm ne pourrait pas représenter la France ? Je trouve dommage que seules les Miss France sont représentées à la télévision et non les Mister France. L'émission est quand même cool, les Miss partent en voyage et elles ont des prix dans un domaine comme le prix de l'élégance ou du défilé ".

Antoine, un jeune de 13 ans nous dit à son tour : " J'ai regardé Miss France pour la première fois cette année et je trouve l'émission pas mal, cela permet de voir plusieurs femmes de chaque région de France. Durant l'émission, j'ai choisi ma préférée et c'est toujours un suspens, un stress quand ils annoncent les Miss sélectionnée pour savoir si la Miss que j'avais choisi était dans les finalistes ".

Clara1re

Pour désigner un film japonais d'animation, le terme " manga eiga " (film de manga) apparaît dans les années 1920 grâce à la popularisation des mangas pour désigner une oeuvre d'animation japonaise considérée comme un genre particulier du cinéma, et non un art distinct.

Seitaro Kitayama est l’un des premiers à s’être prêté au jeu, dès 1917.

Les débuts

Les premiers studios japonais se sont alors inspirés des techniques d’animation, encore limitées, développées dans les années 1950 aux États-Unis, pays pionnier en matière de production d’animation à grande échelle. Osamu Tezuka, considéré comme le père du manga moderne, connaît le succès avec Astro, le petit robot, adapté en une série d’animation dès 1963. Il est également connu pour Le Roi Léo, diffusé pour la première fois entre 1965 et 1966.

Les années 1960 ont également vu naître des séries telles que Sally la petite sorcière, en 1966, GeGeGe no Kitarō, en 1967, et Sazae-san, en 1969. Cette dernière a connu un tel succès que la série détient le record Guinness pour la plus longue diffusion, soit plus de 45 ans.

La croissance du succès

Les années 1970 virent l’explosion de grandes franchises comme Lupin III (1971-1972) et des séries de mecha (science-fiction), les OAV (Original Animation Video) et le hentai (série d'animation japonaise à caractère sexuel) apparaissent dans cette période.

C’est dans les années 1970 que se sont développées les premières collaborations entre compagnies européennes et japonaises avec Vic le Viking (1974, Wickie en allemand), Maya l’abeille (1975, Die Biene Maja en autrichien), Les trois mousquetaires (1981, Espagne).

Mais c’est seulement à partir de Goldorak qui connut un énorme succès, pulvérisant tous les records d’audience, après sa première diffusion en juillet 1978 sur Antenne 2 que l’animation japonaise a fait une entrée en force sur les chaînes de télévision françaises.

En 1980-90 certaines séries dépassent les 100 épisodes comme Les Chevaliers du Zodiaque, Sailor Moon ou Dragon Ball.

Des séries interminables !

De longues séries à succès mondial (plusieurs centaines d'épisodes) voient le jour à partir du milieu des années 1990, avec Pokémon, Bleach, One Piece, Naruto, Fairy Tail ou Détective Conan.

Les récompenses des créations

Mais il y également à une reconnaissance des animés à travers le monde : le chef-d'œuvre de l'animation Le Voyage de Chihiro a reçu le 1er prix du Festival du film de Berlin 2002 et gagna l’Oscar du meilleur film d'animation en 2003. Ghost in the Shell 2 : Innocence, a été sélectionné pour le Festival de Cannes 2004.

Le mot « animé » entre dans l’édition 2014 du dictionnaire Le Petit Larousse et dans l'édition 2021 du Petit Robert.

Le chamboulement inattendu de l'animation japonaise par la pandémie

L'édition 2020 de la japan expo, l'un des plus gros salon de France et d'Europe ne s'est pas tenue en raison de la pandémie de Covid-19. C'est un coup dur pour le secteur du manga et de l'animation japonaise. Cependant les services de diffusions reconnaissent, avec le confinement, avoir vu leur taux d'abonnés et de fréquentation augmenter de façon record, comme pour Netflix, 26 millions de spectateurs contre 12 millions durant l'année 2020 ce qui dirrige aussi vers le visionnage des séries d'animation japonnaises.

Ce qu'ils en disent

Pour savoir si cette vague a atteint la Bretagne, j'ai interviewé deux amis.

Préférez-vous plutôt les anciennes séries d'animés ou les plus récentes ?

Florian, 16 ans : cela dépend de l'histoire et de la progréssion du personnage principal, j'ai regardé one piece et la série est très longue mais très passionnante que ce soit le début avec les anciènnes animations ou même les derniers épisodes sortis.

Esteban, 16 ans : je préfère les nouvelles animations en termes de qualité, ça rend bien plus beau et les coulers sont moins terne que les anciennes.

Comment pensez-vous que la popularité des animés progressera dans le futur ?

F. : je pense que ça ne peut que progresser, j’aime de plus en plus regarder des animes et je vois beaucoup de gens s’y mettre.

E. : les animés sont de plus en plus qualitatifs et reconnus dans le monde, c’est pour cela que les animes perdureront dans le temps à mon avis.

Avez-vous été influencé pour regarder des animés ? Si oui, comment ?

F. : j’en avais entendu parler sur les réseaux sociaux et ça avait plutôt l’air bien donc je suis allé en regarder un et j’ai bien aimé puis j’en ai regardé d’autres et j’ai vraiment kiffé

E. : beaucoup d’amis à moi regardaient des animes et je me suis dis que je devais au moin essayer et j’ai directement accroché, je pense que cela a été une de mes meilleures décisions de ma vie.

Personnellement, j'ai regardé énormément d'animés et je pense que le développement ne peut que croitre car c'est un art qui devrait être reconnu par tout le monde car il y en a pour tous les goûts et il y a un vrai travail derrière les images.

Eliaz 1re

D'aprés Wikipedia, plus de 8932 animaux abandonnés ont été recueillis par la SPA depuis le 1er mai 2021. Un nombre qui augmenté de 6 % par rapport à celui de mai 2019 qui était de plus 100.000 animaux abandonnés comme c'est à peu près le cas chaque année.

Pourquoi ?

Les causes de l'abandon d'animaux sont multiples : déménagement, séparation, raisons financières… Les départs en vacances sont également une cause récurrente d'abandon notamment l'été. Chaque année, ce sont près de 40 000 chiens et chats qui sont abandonnés sur la route des vacances.

Je pense que pour lutter contre l'abandon des animaux, il faudrait mettre en place des systèmes de prévention pour sensibiliser les gens sur l'abandon qui reflète souvent un achat ou une adoption impulsifs d'animaux de compagnie. Une tendance renforcée durant les périodes de confinement mais, aussi, il faudrait accompagner les gens même après l'adoption et surtout il faudrait sanctionner les gens pour limiter les abandons.

Qu'en dit-on ?

J'ai rencontré trois jeunes du lycée. Je leur ai posé quelques questions à propos de l'abandon des animaux de compagnie. Les réponses sont contrastées.

Que pensez-vous de l'abandon des animaux ?

Yann : je trouve ça inadmissible autant pas en prendre.

Ludo : c'est triste car les annimaux sont livrés à eux-même.

Patricia : je pense que c'est une cause qui touche tous les animaux.

Trouvez-vous ça normal ?

Y : non pas du tout.

l : ça dépend la raison.

P  : oui et non cela dépend de l'attitude des animaux.

Avez-vous déjà recueilli un animal chez vous ?

Y : oui un petit chat.

l : oui un chat (Ficelle).

P : non je préfère les prendre dans des lieux surs.

Où avez-vous recueilli l'animal ?

Y : devant chez moi.

l : dans une grange dans la bouche d'une vache.

P : chez le voisin.

Pour vous combien d'animaux sont abandonnés ?

Y : je pense 1 animal sur 5.

l : environ 100 000.

P : cela dépend des jours.

Pour vous pourquoi les gens abandonnent leurs animaux ?

Y : surement pour partir en vacances.

l : ils ont été mal éduqués.

P : pour plusieurs raisons comme les moyens financiers, comportement.

Pour conclure, je pense qu'il faut vraiment que les gens se remettent en question sur l'abandon des animaux. Éviter les abandons et privilégier l'adoption au lieu d'acheter.

Laulau

Tout d’abord, un plaisir de découvrir la réaction des élèves à leur arrivée, lorsqu’ils sont entrés dans la salle, découvrant la décoration préparée pour eux et l’ambiance créée par la musique de « La llorona » de Chavela Vargas.

« C’est le jour des morts au Mexique et l’âme de Frida Kahlo se trouve bloquée dans le monde des morts. Vous avez 50 minutes pour l’aider à passer la porte qui lui permettra de rendre visite à sa famille dans le monde des vivants ; après, il sera trop tard. »

C’est ainsi qu’une cinquantaine d’élèves ont mené l’enquête afin de retrouver les six pièces en bois qui devaient leur permettre de reconstituer un mot de passe. Ce dernier ouvrirait la porte à l’âme de Frida.

Enquêter et résoudre

Mais, pour trouver les six pièces contenues dans les enveloppes fermées par un code à trois chiffres, il a fallu que chaque groupe résolve six énigmes. Pour ce faire, les élèves ont dû scanner des QR-codes, réfléchir pour comprendre chaque mission (association de chiffres, code morse, vocabulaire approprié…), chercher des indices cachés dans la salle, utiliser des lampes UV pour trouver un code-secret… des étapes qu’ils ont passées avec brio.

Cette activité aura permis à la fois de confronter les élèves à la langue espagnole au cours d’un travail d’apprentissage sur la culture mexicaine et cette tradition « del día de los muertos » dans le cadre de l’axe « vivre entre générations » au programme en classe de 2nde, mais aussi et de stimuler l’intérêt des élèves à travers une approche ludique et innovante.

Une expérience que nous ne manquerons pas de renouveler sur un autre thème !

Mme Bail professeure d'espagnol

Les jeux olympiques vont débuter le vendredi 26 Juillet et se termineront le dimanche 11 août 2024.

La cérémonie d'ouverture de la 33e édition des Jeux d'été modernes ne se déroulera pas dans un stade. Fait inédit dans le grand récit olympique. Pour suivre la procession des athlètes et des délégations, il faudra se tourner vers la Seine.

Une cérémonie originale

Pour la première fois, la cérémonie aura lieu sur la Seine où les athlètes arriveront à bord de plus de cent soixante péniches parisiennes. La cérémonie devrait durer 3 heures 30 sur une distance de 6 km. Le spectacle sera gratuit pour les spectateurs qui auront pris place sur les quais hauts ; des places payantes seront disponibles notamment des gradins sur les quais bas et d'autres ponts, quatre-vingts écrans géants sonorisés seront répartis tout au long du parcours près de 600 000 spectateurs sont attendus tout au long du parcours pour acclamer les athlètes et les spectacles qui seront proposés.

La partie spectacle aura lieu à des endroits fixes du parcours ou sur de bateaux qui descendront le fleuve. L'arrivée des sportifs se fera place du Trocadéro où sera installée la tribune officielle. Elle doit accueillir cent-vingt chefs d'État ou de membre de gouvernement. Concernant l'allumage de la flamme, le lieu et le cérémonial d'allumage n'est pas encore définit, d'après le site officiel Paris2024 .

Des nouveaux sports ?

Le karaté n’aura pas profité de la brèche longtemps. En effet, à Tokyo, le Comité international olympique (CIO) a décidé d’offrir la possibilité au comité d’organisation d’inscrire cinq sports additionnels au programme des Jeux olympiques. Une participation ponctuelle, véritable test pour la discipline en question afin de se faire une place définitive si le succès est au rendez-vous.

Au Japon, le comité en charge des JO de Tokyo avait donc opté pour l’escalade, le surf, le skateboard, le baseball et… le karaté. Mais pour 2024, Paris n’a eu le droit qu’à quatre sports additionnels, au lieu de cinq. Le comité d’organisation a choisi de reconduire l’escalade, le surf, le skateboard et d’y ajouter la breakdance.

Les JO comporteront 28 sports olympiques dont l'athlétisme, la natation, badminton... Auxquelles s'additionnent les 4 nouveaux.

Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, a regretté la polémique entourant le choix de nouvelles épreuves pour les prochains Jeux Olympiques. Le break dance et le skateboard ont été choisis pour interférer avec le karaté ou le bowling." C'était intéressant pour nous d'aller enrichir cette diversité sportive ", explique-t-il. Il ajoute, interviewé par France Info " La priorité pour nous c'était de donner la possibilité aux fans que leur sport, ou leur environnement sportif, soit reconnu au programme des Jeux ".

Des domaines bénéfiques 

Notamment pour renforcer durablement son attractivité. Certes, un effet d’éviction est attendu (certains touristes ne viendront pas à Paris pour éviter l’agitation autour des Jeux), mais il devrait être moins significatif que la hausse de touristes venus supporter leur pays ; les jeux peuvent avoir un impact économique, Paris donne son soutien à l’économie circulaire permettant une réduction des déchets ; promotion des mobilités actives et électriques : la ville de Paris a fait du volet écologique un atout de taille pour glaner l’organisation des Jeux, dans la lignée des accords de Paris sur le climat.

Par ailleurs, 95 % des sites accueillant athlètes et compétitions étant déjà construits (70 %) ou temporaires (25 %), l’impact environnemental des constructions nécessaires à la tenue de l’événement pourrait être grandement limité ; de nombreuses créations d'emplois, près de 250 000 emplois devraient être créés pour l’organisation de la compétition. Les JO sont organisés d'une façon économiquement viable, éco-responsable, et moteur de cohésion sociale , d'après le site institut Montaigne .

Le sport français a de nombreuses chances de briller notamment avec Cassandre Beaugrand médaillée de bronze en relais mixte a Tokyo. Elle elle fut sacrée deux fois championne de France de cross-country dans les catégories jeunes. En natation c'est Logan Fontaine, champion de France en eau libre sur cinq kilomètres qui rêve de décrocher l'or devant son public à 25 ans.

De nombreuses polémiques 

Deux rapports pointent des « risques » d’atteinte à la probité, ces rapports de l’Agence française anticorruption (AFA) sur l’organisation des Jeux olympiques de 2024 à Paris et dont l’Agence France-Presse (AFP) a pris connaissance pointent des « risques d’atteintes à la probité » et de « conflits d’intérêts », égratignant l’image des JO « exemplaires » voulus par le patron des JO Tony Estanguet.

Ils estiment également que la procédure générale relative aux achats est « imprécise et incomplète », et soulignent qu’il existe « parfois des situations de potentiels conflits d’intérêts non maîtrisés ».

Le rapport évoque notamment le cas d’un ancien directeur de campagne de candidature Paris-2024 ayant monté une société qui a obtenu un marché soupçonné par les inspecteurs d’avoir été divisé pour que les montants échappent à l’obligation légale de publicité.J'ai interviewé des amis afin de connaître leur intérêt pour ce sujet.

Pour ou contre les JO ?

Thierry, 30 ans : Pour car l’accueil de grands événements a un impact très conséquent en termes de notoriété et d’image à l’international et c'est un accélérateur pour l’activité économique.

Didier, 45 ans : contre car les Jeux coûteraient entre 10 et 15 milliards d’Euros à la ville organisatrice, de quoi dépasser largement les recettes induites par la vente des billets, les contrats de télévision ou les sponsors.

Pour ou contre le changement de sport ?

T : pour car cela apporte du renouveau et permet de découvrir de nouveaux talents.

D : contre car les sports olympiques doivent rester les mêmes qu'au début, c'est une tradition.

Les avis sont divisés mais les Français sont favorables, et vous qu'en pensez-vous ?

Florian1re