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Un journal du lycée ... pourquoi ?
A l’heure du tsunami numérique, les réseaux sociaux tiennent un rôle d’information important auprès des internautes, notamment de nous, les jeunes. Selon Eric Fottorino (ancien journaliste au Monde, cofondateur d' America, Zadig et Le 1) , "c’est la victoire d’une info brouillonne, submergeante, insignifiante, trépidante telle que la fourbissent les géants du Web". Son propos mérite réflexion. En effet grâce à Internet, nous obtenons l’information rapidement et en grande quantité. Mais être plus informé signifie-t-il être forcément mieux informé ? Sommes nous en mesure de faire face à ces vagues d'informations, de distinguer le vrai du faux ?
Un impératif apprentissage
Il faut proposer, multiplier les mesures pour favoriser notre éducation aux médias pour démontrer qu'une opinion formulée sur les réseaux sociaux n'a pas la même valeur que l'enquête approfondie d'un journaliste. Ainsi réaliser un journal de lycée est une occasion unique de comprendre le mécanisme de la presse écrite. En effet le Ke l ‘info est un véritable journal. Comme un vrai journal, il est rédigé par un comité de rédaction, c'est-à-dire une équipe de lycéens journalistes de la 4ème au BTS encadrés par des enseignants rédacteurs. Comme un vrai journal, il est placé sous la responsabilité d’un directeur de publication, Mme Guerin, cheffe d’établissement. De plus, deux journalistes professionnels nous accompagnent .
Ainsi nous découvrons les étapes de fabrication et les contraintes qui s'appliquent à la rédaction d'un journal : hiérarchiser l'information, écouter les points de vue, vérifier les sources, respecter le droit à l'image,, coucher sur papier nos opinions, exposer des faits relatifs à la vie du lycée, à nos passions, à nos réflexions...dans un délai limité.
Mais pourquoi en 2021 un format papier ? C'est joindre nos efforts afin de produire un travail collectif, démocratique dont une trace papier persistera dans le temps. Alors que sur Internet, un article est noyé dans les méandres du Web, notre journal papier sera méthodiquement archivé.
Etudiants BTS1

N° 1 - Décembre 2021 | www.kerustum.org |
Sommaire
-Et si on parlait ... du harcèlement (page 2)
-Lutter contre le racisme par l'éducation (page 2)
-Le poignant témoignage de Ginette Kolinka (page 3)
-Sur les pas de la famille Gabaï (page 3)
-Les portables au placard ! (page 4)
-Une journée en classe de mer... et quelques semaines de catamaran (page 4)
-Après mon bac, en route vers l'apprentissage ! (page 5)
-Erasmus+ : se cultiver en voyageant (page 5)
-Faire appel à un psychologue (page 6)
-Le magnétisme : entre science et croyance (page 6)
-Autocross : une passion (page 7)
-Equitation, un sport qui peut soigner (page 7)
-Le karaté, dissuasion et respect (page 7)
Lutter contre le racisme par l'éducation
L'Histoire nous montre l'importance de lutter contre le racisme. Pour cela, le meilleur moyen reste l'éducation.
Le racisme est, selon la définition du Larousse, une "idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » - comportement inspiré par cette idéologie – attitude d’hostilité systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes… »
Le racisme se base donc sur l’idée reçue que l'espèce humaine serait composée de plusieurs races et que certaines seraient « supérieures », alors que d'autres seraient « inférieures ».
Cette pensée conduit des peuples à vouloir en dominer d'autres. Différents régimes ont ainsi marqué l’Histoire. Les lois antisémites du nazisme menèrent à la Shoah. Plus récemment le régime de l’Apartheid divisait l’Afrique du Sud. De même la Ségrégation aux Etats-Unis a profondément marqué la société américaine jusqu’à aujourd’hui. Et quand on regarde l’actualité, que dire de la Birmanie concernant les Rohingyas, ou du traitement des Ouïghours en Chine ... ?
Hausse de 11 % en 2019
Les crimes et délits à caractère raciste étaient en hausse de 11 % en 2019. C’est le triste constat du rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) qui établit chaque année un état de lieux du racisme en France. Crimes et délits à caractère raciste ainsi que toute autre forme de discrimination (accès à l’école, accès au travail,…) sont pointés du doigt par la CNCDH qui alerte par ailleurs sur le racisme sur internet et les réseaux sociaux.
Des solutions pour y remédier
En France, des lois punissent de tels actes, notamment la Loi du 13 juillet 1990. La loi interdit et sanctionne le racisme et l'antisémitisme sous toutes leurs formes. Les peines varient en fonction de la façon dont ils s'expriment : des propos insultants, un traitement différent et défavorable par rapport à d’autres personnes (il peut s’agir alors d'une discrimination), des violences physiques. ». Il existe également un plan national d'action contre le racisme (PNACRA).
Mais le meilleur moyen de lutter contre le racisme reste l'éducation, au sein de la famille mais aussi à l'école, dans les programmes scolaires notamment, suivant les recommandations de la CNCDH. Chaque année, au mois de mars, une semaine d'éducation contre le racisme est organisée pour sensibiliser les jeunes.
La lutte contre la racisme et les discriminations nous concerne tous et doit être l'affaire de chacun.
Océane Pilon TSAPAT 3
Et si on parlait… du harcèlement
Le harcèlement à l'école ce n'est pas que par les réseaux sociaux. Le témoignage de Sophie (*), élève au lycée de Kerustum.
C’est quoi le harcèlement pour toi ?
Le harcèlement scolaire, c'est quand plusieurs élèves, ou un(e) élève en particulier, dénigre ou tape, menace, se moque, insulte une personne, avec insistance. Cela se passe tous les jours.
Est-ce que tu as déjà vécu cette situation de harcèlement ?
Oui, j’ai vécu des situations de harcèlement verbal et physique au collège.
Comment as-tu subi ton harcèlement ?Quandle harcèlement se déroule, c’est difficile d’en parler, cela demande du courage.
A l’époque, il s’agissait d’une personne qui m’insultait, me menaçait souvent, qui tapait et réclamait de l’argent. Mais tout cela se faisait de façon un peu caché, et les autres élèves ne le savaient pas, ou alors ils trouvaient cela normal, ou bien ils riaient. Pour que cela cesse, j’ai dû parler à mes parents, qui ont contacté la directrice, puis la gendarmerie.
Comment la situation s’est arrangée ?
La situation s'est arrangée quand j'ai commencé à parler à des personnes en qui j'avais confiance et aux adultes de l'école. Mais je connais des jeunes pour qui la situation s’est d’abord aggravée d’en parler, puis ça s’est réglé.
Comment as-tu fait pour revenir à l'école ?
Je ne suis jamais retournée dans cet établissement, j'ai changé d’école, je pense que c'est le mieux à faire.
Aujourd’hui c'est comment pour toi ?
Aujourd’hui tout va bien, je suis passé à autre chose. Je ne vois plus du tout cette personne et je suis dans un nouvel établissement où tout va bien.
Est-ce que tu te sens plus rassurée dans ta nouvelle école ?
Oui, je suis beaucoup plus rassurée de venir à l'école, et je n'ai plus peur de recroiser cette personne. Je me sens en sécurité et protégée par des adultes, qui réagissent pour empêcher ce genre de situation. Je sais aussi maintenant qu’on peut porter plainte, qu’il y a des lois et des solutions quand tout le monde se mobilise.
Eva Moulin, Maëlys Fauvel et la classe 4è bleue.
(*) le prénom a été modifié
Le poignant témoignage de Ginette Kolinka
Âgée de 96 ans, l'une des survivantes du camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau est venu témoigner de son lourd passé auprès des classes de terminales.
Née le 4 février 1925 dans le 4e arrondissement de Paris, Ginette Kolinka, née Cherkasky, vit dans une grande famille de confession juive. Elle passe son enfance à Aubervilliers. Cette vie paisible sera bouleversée par la Seconde Guerre Mondiale et le pire massacre du XXè siècle : l'extermination des Juifs par le régime nazi.
Arrêtée en 1944
Ginette est arrêtée en 1944 comme son père, son frère et son neveu. Après l'internement à Drancy, tous sont déportés à Auschwitz-Birkenau par le convoi 71, le même que Simone Veil. Son père et son frère sont dès leur arrivée mis dans les camions qui les conduisent jusqu'au four crématoire. Elle survit durant de longs mois dans la faim, le froid et la peur. Passant ensuite par les camps de Bergen-Belsen -où elle contracte le typhus- , puis de Theresienstadt, elle est prise en charge par les Alliés à la libération du camps et est rapatriée à Lyon le 6 juin 1945.
Pendant de longues années, elle ne parle jamais des horreurs qu'elle a vécu au sein des camps, car elle pensait "ennuyé tout le monde".
Sensibiliser les jeunes
Ce n'est qu' au début des années 2000 que Ginette rejoint une association d'anciens déportés, accompagne des voyages pédagogiques à Auschwitz-Birkenau et devient ambassadrice de la mémoire en allant parler de son passé dans les établissements scolaires pour sensibiliser les jeunes aux horreurs de la Shoah : "les jeunes doivent savoir où peut conduire la haine.".
Son lourd témoignage marque les esprits : "Elle est unique, nous sommes des privilégiés dans la mesure où nous avons eu la chance de l'écouter et d'échanger avec elle.Elle est admirable" commentaient les élèves après la rencontre.
Lore Le Corre TSAPAT3

Sur les pas de la famille Gabaï
L’an dernier dans le cadre de nos cours de français, nous avons réalisé différents travaux sur une famille juive quimpéroise, victime de la Déportation. Les Gabaï était une famille composée de deux parents Victor et Laura ainsi que leurs enfants Jacques et Joseph. L’objectif était de découvrir le sort tragique de cette famille et d'établir une correspondance fictive entre le père fait prisonnier par les Allemands en juin 1940 et la mère restée à Quimper avec leurs deux garçons.
De Quimper à Auschwitz
Nous avons tout d’abord effectué des recherches notamment sur des documents issus des archives municipales de Quimper qui retraçaientt la présence de cette famille sur le secteur de Quimper et son parcours jusqu'à Auschwitz.
Par la suite, au mois de mars, nous sommes allés sur les lieux de vie de cette famille à Quimper. Ainsi nous avons vu leur petit logement, le parc où jouaient les enfants, l'école de Jacques et la prison Saint-Charles où Laura et ses enfants ont été emprisonnés avant d'être envoyés à Drancy puis déportés à Auschwitz par le convoi 67. Depuis leur arrestation, les deux enfants étaient malades, puis leur état s'est dégradé au fil du temps. Nous ne savons pas exactement où ni quand sont décédés Laura, Jacques et Joseph. Après la guerre, Victor cherche à retrouver sa famille. Il apprendra la nouvelle tragique et finira sa vie seul à Paris.
En avril, nous avons étudié différents extraits d’ouvrages épistolaires puis il nous avons de réaliser une correspondance fictive entre le couple.
Enfin, à la fin de l’année scolaire, les lettres réalisées ont été lues, mises en scène et filmées .
De nombreux élèves ont été affectés par la vie tragique de Victor, Laura, Jacques et Joseph Gabaï. Ambre Bourhis TSAPAT3
Les portables au placard !
Depuis septembre, les téléphones portables sont ramassés dans une boîte à chaque début de cours. Comment cette nouvelle règle est-elle appréciée ?
La décision de ramasser les portables durant les cours a été prise à la suite d'un conseil pédagogique en juin dernier. Comme l'explique Mme Denisse, responsable de Vie Scolaire ," La grande majorité des professeurs étaient favorables à une restriction de leur usage par les élèves. Il a été décidé d'étendre ce qui était déjà fait pour le collège aux classes de secondes, premières et CAP car il y avait de nombreux incidents liés à leur utilisation pendant les cours, incidents qui donnaient lieu à des sanctions (retenues) et des conflits professeurs-élèves ".
Les professeurs favorables
"Il a été également décidé de laisser les téléphones portables aux classes de terminales et BTS comptant sur leur maturité et leur sens des responsabilités, sous réserve que cela fonctionne bien. Autrement, la restriction serait également appliquée à ces classes " précise-t-elle.
Du côté professeurs, on apprécie de ne plus avoir à batailler à ce sujet et on semble observer une amélioration de l'implication et de la concentration des élèves en cours.
Côté Vie Scolaire, on est soulagé de ne plus avoir à mettre des sanctions concernant ce point.
Avis partagés chez les élèves
Mais côté élèves ? Les avis divergent. Étonnament, la mesure à été appliquée sans trop de réticences. Mais la plupart d'entre eux se positionne contre. Si l'intérêt pédagogique du portable est mis en avant, c'est aussi la peur de manquer une information importante ou l'appel d'un proche qui perturbe les contestataires.
Et c'est durant les récréations que le manque se fait sentir : besoin de distraction, de contact sur les réseaux sociaux ... Néanmoins d'autres apprécient justement l'absence des portables sur la cour. Ça permet plus de discussions, plus de liens entre élèves. Certains remarquent même une meilleure concentration en classe.
Finalement, la règle semble acceptée.
Maïwenn Ménez, Ilona Le Pichon 1ère SAPAT
Une journée en classe de mer...
Le matin du vendredi 15 septembre 2021 , les élèves de 4è se sont rendus en car à Douarnenez pour une journée de découverte du littoral.
Nous sommes arrivés au port de Tréboul et nous avons montés des escaliers qui conduisent au club nautique. Nous y avons passer le reste de la journée.
Nous avons mélangé les deux classes de 4e et composé deux groupes.
L'un est allé le matin observer les planctons et l' autre est allé faire du kayak autour de l'île Tristan Nous sommes montés à deux dans le kayak et il faisait froid. L’eau était à 14°. Nous avons bien aimé cette sortie en mer. Le paysage est magnifique.
Observation du plancton
Dans l’atelier d’observation, nous sommes allés chercher des planctons et nous les avons observés au microscope, puis nous les avons dessinés. C'était épatant de voir autant d'organismes dans une goutte d’eau. Nous avons appris beaucoup de choses.
A midi, au déjeuner, nous avons mangé du chili con carne pas du tout épicé, puis nous avons eu une pause récréative avant de reprendre les activités nautiques et scientifiques.
La journée est passée vite. Finalement, il était déjà 17h quand nous avons repris le car pour rentrer à Quimper. C'était une agréable journée.
Beyoncé Jaouen, et la classe de 4e bleu, pour les classes de 4è.
...et quelques semaines de catamaran
Tous les mardis après-midi, nous partons faire du catamaran à Creach'Gwen sur l’Odet, vers le centre ville ou vers le pays bigouden durant 2h.
Quand nous arrivons au club nautique, notre moniteur Marc nous explique le programme de la séance. Il nous donne les conditions météo du jour et nous dit ce que nous allons faire, ce que nous allons revoir ou apprendre. Dans les vestiaires nous enfilons nos combinaisons et nos chaussures ou chaussons de mer.
Après, nous allons chercher les gilets de sauvetage et les voiles, puis nous préparons les embarcations. Les premières séances, nous avons pris une petite voile qui s' appelle un “foc” et ensuite, lors des dernières séances, nous avons utilisé la “grande voile”.
Ainsi, nous avons navigué, après avoir mis les catamarans à l’eau à partir de la cale. Quand la mer était basse, c’était plus difficile de mettre les bateaux à l’eau et de les en sortir à cause de la vase. Durant ces six semaines de catamaran, nous avons navigué par tous les temps : par grand vent, par absence de vent, par temps ensoleillé, sous la très grosse pluie et même par orage.
Nous avons aimé ces séances de catamaran, car nous avons partagé des moments de complicité, de rigolade, d’entraide, de conflits aussi mais où l’amitié l’a emporté.
Le catamaran nous a appris à nous connaître différemment, à expérimenter des émotions et des événements ensemble et à nous soutenir les uns les autres.
Aujourd’hui les séances de catamaran sont finies, nous aimerions retourner encore sur l’eau ensemble. En attendant, nous gardons nos amitiés et notre complicité dans la classe.
Maëlane S-P, Méline T, et la classe de 4ème bleue.
Après mon bac, en route pour l'apprentissage !
En septembre dernier, la première formation CAP AEPE (petite enfance) en apprentissage a ouvert ses portes à Kerustum.
Dix jeunes femmes, titulaires d'un baccalauréat professionnel, technologique ou général ont débuté la formation CAP AEPE (Accompagnement Éducatif Petite Enfance) en apprentissage. Quelles sont leurs motivations ? Elles témoignent.
Une extraordinaire opportunité
La formation CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance permet d’acquérir des compétences pour, la garde et l’entretien du cadre de vie des jeunes enfants en accueil collectif, à l’école maternelle, au domicile des parents ou à son propre domicile.Elle fournit des clés pour agir avec une plus grande flexibilité face aux différentes situations qui peuvent avoir lieu dans les établissements d’accueil.
Elle adopte une approche dynamique du développement du jeune enfant. Elle encourage à participer avec les autres professionnels à la construction de l’identité et à l’épanouissement de l’enfant dans le respect des choix des parents.
Apprendre un métier dont une partie est "manuelle" nécessite de l'entraînement et de la pratique. S'occuper des enfants ne déroge pas à la règle !
Dans ce contexte le CAP AEPE en apprentissage est une "extraordinaire opportunité" puisqu'il Il permet à l’apprenti(e) de se former à un métier en alternant les périodes entre le Centre de Formation d’Apprentis et l’entreprise qui l’emploie.
Des motivations variées
Pour Solenn, , Alexa, Valentine, Charlène, Emma, Nolwenn, Colin... l'apprentissage s'est imposé à elles. Toutes sont unanimes. Les dimensions très concrètes et qualifiantes du CAP AEPE en apprentissage les ont attirées.
Toutefois, en fonction du cursus, postuler en CAP AEPE en apprentissage, recouvre un sens différent. Pour Marina et Orlane, sans ou avec peu d' expérience de terrain après un bac Sciences et Techniques de Laboratoire ou STMG, intégrer cette formation diplômante de niveau V est l'occasion d'acquérir des connaissances et une expérience professionnelle. Ainsi en juin dernier, elles ont postulé pour la formationen un an avec 462 heures en Centre de Formation et 1 015 h en milieu professionnel soit une journée par semaine en formation (mercredi) et 4 quatre jours en entreprise.
Une passerelle rassurante
Pour les autres jeunes, anciennes élèves de Bac PRO SAPAT, l'objectif est différent puisqu'elles disposent déjà d'une expérience de terrain auprès des enfants de 0 à 6 ans grâce à leurs stages réalisés en MAM, crèche, Accueil de loisirs sans hébergement, Multi-accueil... Pour elles, intégrer ce CAP, c'est l'opportunité de parfaire leurs compétences dans le milieu de la petite enfance.
De plus l'apprentissage "est alors une passerelle rassurante entre la formation initiale où nous étions stagiaires et l'entrée directe sur le marché du travail où nous endossons tout de suite d'importantes responsabilités." souligne Kelly.
Pour un objectif commun : optimiser ses chances
En juin, juillet derniers, toutes ces jeunes femmes ont dû passer un entretien de sélection auprès de Mme Guérin, directrice du lycée de Kerustum et un entretien d'embauche avec des directeurs d'écoles, de crèches pour obtenir un contrat d'apprentissage.
Désormais apprenties, salariées de différentes écoles maternelles privées de Quimper et environs ou de crèche, elles espèrent accroître leurs chances d'être recrutées notamment en Institut de formation d'Auxiliaire de puéricultrice ( IFAP) ou intégrer directement le monde du travail en tant qu' agent spécialisé des écoles maternelles, agent d’animation, auxiliaire petite enfance, assistant éducatif petite enfance, assistante maternelle, employée familiale auprès d’enfant, garde d’enfant à domicile.
Quant à l'intérêt de la rémunération ( entre 500 et 800 euros net/mois) , il s'agit d'une motivation secondaire mais non négligeable.
Bonne route à elles !
MMe Taillepain.
Pour toutes informations complémentaires contacter le 02.98.64.04.40 ou consulter le site de l'établissement :
http://kerustum.org
Erasmus+ : se cultiver en voyageant
Entretien avec M. Espinosa, professeur d’anglais et d’espagnol et, responsable du programme Erasmus+ au sein de notre lycée.
Erasmus+ c’est quoi ?
Généralement appelé Erasmus, est un programme d'échange d'étudiants et d’enseignants qui s'adresse aux grandes écoles européennes et aux les établissements scolaires.
Depuis quand l’avez-vous mis en place ?
Le programme Erasmus au lycée a débuté en juillet 2017.
Pourquoi vous êtes-vous engagé dans ce projet ?
Le programme vise à donner aux élèves, apprentis, enseignants, etc... la possibilité de séjourner (études, stage) à l’étranger pour renforcer leurs connaissances, leurs compétences et leur employabilité. Il me semblait évident que les élèves du lycée Kerustum aient l’opportunité de découvrir l’Europe à travers ce programme.
Qui peut y participer ?
Les élèves peuvent commencer l’option espagnol en seconde. Le stage en Espagne a lieu en classe de première.
Quels avantages en tire-t-on ?
Améliorer votre CV. La connaissance d’une langue étrangère avec votre expérience internationale fera de vous un candidat plus solide dans un processus souvent très sélectif.
En êtes-vous satisfait ?
Pour le moment, j’attends notre première mobilité en juin prochain. En espérant que toutes les restrictions liées à la pandémie de la Covid 19 soient levées pour pouvoir faire un premier bilan. Mais je suis satisfait de la motivation de nos élèves qui souhaitent découvrir d’autres horizons à travers le programme Eramus.
A suivre …
Océane Pilon TSAPAT 3
Faire appel à un psychologue
Regard sur ce métier après l'annonce du gouvernement pour une prise en charge à 100 % des consultations.
Aujourd'hui, aller voir un psychologue est une chose parfois dite “honteuse”. La société nous fait penser que c'est pour les gens faibles, instables ... Certaines personnes peuvent être intimidées par le regard des autres, et par conséquent, avoir peur de dire qu'elles consultent, ou qu'elles ont besoin de s'y rendre.
Mais il y a aussi le cliché du psychologue assis dans son fauteuil, écoutant lpatient raconterses problèmes allongé sur un canapé.,
Faire confiance à un professionnel
Un psychologue est quelqu'un qui a fait des études pour comprendre, analyser, et aider les personnes qui en ont besoin. Prendre un rendez-vous est une démarche d'une certaine intelligence, signe que la personne est capable d'avoir ce regard objectif sur elle même, en prenant conscience qu'elle a besoin d'une aide. Ceci peut pour beaucoup être bénéfique. Peu importe qui l'on est, ce que l'on fait ou quels sont les problèmes rencontrer. Aller consulter c'est décider de faire confiance a un professionnel pour recevoir un avis et une aide extérieure.
Une variété de métiers
Le monde de la psychologie est constitué de différents métiers. Certains demandent moins de formation, d'autres ont des formations supplémentaires et spécifiques. Il existe des psychologues, des psychiatres, des psychanalystes…
Pour exercer le métier de psychologue, il faut un master avec stages professionnels (bac + 5).
Il y a également les psychologues de "terrain" comme les psychologues militaires, qui demandent une formation supplémentaire.
Il faut avoir beaucoup de recul.
Qualités requises
Pour être psychologue il faut certaines qualités comme avoir une grande capacité d'écoute, et savoir faire parler les gens. Il doit aussi être respectueux et savoir garder le secret professionnel.
Il est souvent confondu avec le métier de psychothérapeute qui lui favorise l'exploration de soi et l'expérimentation de nouvelles façons d'être ou d'agir.
Prise en charge
Avoir rendez-vous avec un psychologue a un coût. Cependant une annonce du président a été faite, indiquant, qu’à partir de 2022, les consultations chez un psychologue pourront être intégralement remboursées si elles sont réalisées sur prescription médicale.
Chloé Le Ru, Méliza Salaun 1ère SAPAT 1
Le magnétisme : entre science et croyance
Il ne faut pas confondre magnétisme minéral (ou physique) et le magnétisme animal (ou mesmérisme).
Le magnétisme est la propriété que possèdent certains minéraux d’attirer un aimant. Pour vérifier le magnétisme d'un minéral, il faut approcher un aimant de celui-cil et vérifier s'il y a attraction ou répulsion. Le magnétisme minéral est utilisé dans certaines thérapies dites magnétiques.
Une théorie du XVIIIè siècle
Le magnétisme animal (ou mesmérisme), quant à lui, voit le jour en Allemagne à la fin du XVIIIème siècle et fût théorisé par le médecin Franz Anton Mesmer. Cette théorie est fondée sur la croyance que certains phénomènes, décrits à l'époque comme irrationnels ou magiques sont dûs à un fluide magnétique vital, à la fois actif et volatil, universel reliant les hommes à la terre et aux astres.
Le magnétisme réside dans la capacité du magnétiseur ou anciennement “guérisseur” à accumuler le fluide vital et à le transmettre via des passes mesmériennes. Il a pour but de donner de l'énergie au patient ou d'alléger certains maux .
Un don
Le magnétisme est avant tout considéré comme étant un don, héréditaire ou non.
Il n’est pas une discipline reconnue par l'État français . Il peut soulager les gens atteint d’anxiété, d’angoisses et autres syndromes et maladies mais il ne faut penser que le magnétisme soigne. Les pratiquants le disent bien, le magnétisme se pratique en parallèle des soins médicaux et il ne faut surtout pas arrêter ses traitements. Attention donc, si un magnétiseur vous dit l’inverse, soit il essaye de vous manipuler pour abuser de vos faiblesses psychologiques, soit il croit réellement que le magnétisme dispense des soins médicaux et il représente dans ce cas un danger pour la santé de ses patients.
Valentin Haquin T Labo
Autocross : une passion
Angélique Hesry, adhérente du club Breizh Cross Tour :
Ke l'info : Comment as- tu connu le monde de l'autocross ?
AH : Je l'ai connu avec ma mamie. info
Kl'i : Peut tu dire plus sur ton véhicule ?
AH : J'ai une clio 1 phase1 tout est d'origine sauf ma boite de vitesse, moteur 1 400cm3 Energy.
Kl'i : Comment c'est passé ta première course ?
AH : J'étais hyper stressée pour ma première course avec un mélange de beaucoup de chose : la découverte, le stress, l'appréhension, l’adrénaline. le moment le plus stressant pour moi était le premier départ .
Erwan Desniou, adhérent du même club.
Kl'i : Donc pour toi l'autocross est une passion familiale et amicale.
ED : Pour moi c’est une passion familiale avec ma fille et mon fils.
Kl'i : Comment s'est passé ta première course ?
ED : C’était à Ergué-Gabéric, c’était super impressionnant, elle s’est très bien passée. La seule chose dont je me rappellerai c’est que j’ai perdu un amortisseur ce jour là grâce à un concurrent qui m’a gentiment poussé.
Kl'i : Peut-tu dire plus sur ton véhicule ?
ED : J'ai commencé avec un Panthera moteur 600 GSXR et sa fait 8 ans que je suis avec un Panthera moteur Yamaha R6.
Léa Desniou
1ère SAPAT2
Équitation, un sport qui peut soigner
Les sports équestres comportent trois disciplines : le saut d’obstacle, le dressage et le concours complet. Avec le dressage et la voltige en cercle, l’équitation peut s’apparenter à de l’art.
Les poneys clubs et les centre équestres accueillent les cavaliers qui peuvent passer leurs galops jusqu’au niveau 7. Il faut beaucoup d’amour entre le cheval et son cavalier qui doivent être complémentaires.
L'équithérapie
Certains centres sont aussi centres de soin. L’équithérapie utilise le cheval comme médiateur. Cela s’adresse aux personnes qui présentent un handicap physique ou mental, mais aussi des enfants ou des adolescents perturbés… Les séances se déroulent à pied ou à cheval en fonction des objectifs à atteindre. On peut monter, courir, se balader, être au sol, monter à cru… : être avec l’animal tout en parlant avec un psychologue. C’est comme être dans une bulle avec l’animal pour se reconnecter avec soi-même.
L’équithérapie peut intervenir en complément de soins ou suivi médico-psychologique et ne se substitue pas à un suivi médical.
Bleuenn Le Du 1ère SAPAT2
Le karaté : dissuasion et respect
L' histoire du karaté (kara = vide ; té = main) remonte à l'origine de l'homme pour se défendre contre ses ennemis.
Le karaté consiste en l'utilisation de techniques à la fois offensives et défensives faisant appel à toutes les parties du corps.
Origine du karaté
Le karaté moderne tient son origine de l'île d'Okinawa située au sud de Japon.
On peut considérer Funakoshi comme le père du karaté moderne. Avant 1900, l'enseignement et la pratique du karaté étaient secrets. Dès 1902, un commissaire de l'éducation de la préfecture de Kagoshima estime qu'il est préférable d'inclure le karaté dans le programme scolaire d'éducation physique et sportive. En 1906 Funakoshi fait la première démonstration de karaté avec ses collègues en public à Tokyo.
Autrefois le karaté était une technique guerrière très efficace. Aujourd'hui c'est un sport qui est pratiqué en tant qu'art-martial car il constitue une philosophie et un art de vivre.
Le karaté aujourd'hui
L'objectif principal du karaté est la gestion de la situation face à une agression extérieure, il constitue une technique de défense pour soi et pour autrui. Le karaté est pratiqué sur tous les continents, grâce au savoir des maîtres japonais et aussi grâce aux médias. Depuis 1976 dans l'hexagone, le karaté possède sa propre fédération avec ses 252 700 licenciés et ses 4 900 clubs affiliés sur l’ensemble du territoire, la Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées est la 13ème fédération olympique française. : .
Le karaté moderne est composé de trois grands composants : Le Khion qui est un travail sans partenaire ayant pour objectif d'étudier, de perfectionner et d'intégrer différentes techniques de base. Le Kata qui correspond à un enchaînement de techniques effectuées dans le vide. Il correspond à un combat contre des adversaires imaginaires. Le pratiquant doit savoir maîtriser de nombreux paramètres lors de l’exécution de son kata comme la stabilité, la vitesse, la force, la précision et le rythme. En tout il existe 26 katas. Certains sont des créations récentes. D'autres au contraire sont plus anciens et ont vu leur forme modifiée parcertains maîtres qui les ont enrichi.Le Kumite enfin est le combat conventionnel du karaté.
Quelques règles de karaté :
Le karaté possède 20 règles qui ont été créées par Gichin Funakoshi. En voici quelques-unes :
"Le Karaté commence et finit par le respect".
"Le karaté doit servir la Justice".
"Ne penses pas à gagner mais à la manière de ne pas perdre."
"Pratiquer un karaté sportif, c'est pour quelques années. Être karatéka, c'est pour toute la vie".
Agathe PITON