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Mémoire et citoyenneté
Dans le cadre du projet "Mémoire et citoyenneté", les élèves de primaire, les collégiens et les lycéens ont réalisé un journal d'époque et un livre-enquête pour un parcours mémoriel dans la ville de Quimper.
Harcèlement : soyons tous vigilants
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Journée solidaire
Aux côtés de l'association Emmaüs, le lycée a organisé une journée Solidarité et développement durable : intervention de l'association et documentaire sur la vie de l'abbé Pierre, concours d'affiches et repas solidaire.
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Médiation animale
En partenariat avec l'association Les 1001 Pattes ont du cœur, les collégiens ont accueilli Ronzo dans leur classe, le temps d'une journée, pour une expérimentation originale et positive.
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Valencia
Ninon nous fait partager son expérience vécue lors de son stage à Valencia, dans le cadre du programme Erasmus +.
N° 6 - Mai 2024 | www.kerustum.org | K29 |
34 questions pour parler du harcèlement
Les élèves du lycée ont répondu à l'étude nationale sur le harcèlement scolaire.
Le 12 février dernier, Mme Belloubet (ministre de l’Éducation nationale) a annoncé la mise en place d'un baromètre annuel sur le harcèlement scolaire. Une grande étude nationale menée cette année dans les écoles, collèges et lycées a révélé qu'environ 5 % des élèves seraient victimes de harcèlement dans leur établissement, soit plus d'un élève par classe en moyenne.
L'enseignement agricole s'est aussi mobilisé, faisant de la lutte contre le harcèlement scolaire un objectif prioritaire de la rentrée 2023.
S'autoévaluer
Les élèves de Kerustum ont rempli, au premier trimestre, le questionnaire anonyme d'auto-évaluation de l'étude nationale.
Les 34 questions s'organisaient autour de quatre thèmes : le ressenti de l'élève par rapport à l'école, les comportements subis, le cyber-harcèlement et le bien-être général de l'élève. Chacun devait renseigner la fréquence à laquelle il ou elle a rencontré les situations données, celles-ci présentant divers degrés de gravité (de la mise à l'écart à la violence physique ou psychologique).
Une majorité de réponses "souvent" et "très souvent" face aux ressentis ou situations décrits permettait d'identifier une situation probable de harcèlement.
Des chiffres à croiser
Plus de 314 questionnaires ont ainsi été dépouillés par les professeurs principaux puis analysés lors d'une réunion avec la directrice. Moins de 1 % des questionnaires rendus a montré une situation probable de harcèlement.
Cependant, ce chiffre est à croiser avec d'autres, comme la survenue, même ponctuelle, de faits graves (violence physique, agression à caractère sexuel, divulgation de photos intimes sans consentement de l'intéressé) évoqués dans près de 8 % des questionnaires. Et dans 9 de nos 16 classes, au moins un élève a déclaré connaître un camarade harcelé dans sa propre classe.
Tous concernés
Une dernière rubrique du questionnaire était consacrée à la connaissance des moyens d'action : personnes à qui parler, le n° 3018, etc...
Si certains élèves ont éludé la question, 7 % d'entre eux ont reconnu toutefois avoir déjà embêté un autre camarade, rappelant la responsabilité de chacun dans la lutte contre le harcèlement scolaire, que l'on soit victime, témoin ou acteur.
Emma De Tapia secrétaire de direction
Un témoignage éloquent
Flora*évoque sa douloureuse expérience en tant que victime de harcèlement scolaire et les conséquences sur sa vie quotidienne.
Quand est-ce que le harcèlement a commencé ?
J'ai été harcelée auparavant mais ça a recommencé en début d'année, malgré mon changement d'établissement.
Comment cela se manifeste ?
Je reçois sans cesse des réflexions, des insultes et des moqueries par la moitié des élèves de ma classe.
Comment ça a commencé ?
Je pense que c'est dû à mon style et mes goûts différents. Comme la classe est divisée en deux parties - le groupe des harceleurs et le groupe des harcelés- certains de mes amis se font également attaqués verbalement.
Quand as-tu pris conscience de ce harcèlement ?
La prise de conscience a été assez rapide puisque les insultes, les moqueries et les menaces revenaient tous les jours.
Quelle(s) forme(s) a-t-il pris ?
Plusieurs fois ils m'ont bousculé, refermé des portes sur moi, balancé des crayons dessus, une fois ils les ont jetés par la fenêtre et retourné ma table. Sur le tableau dans la permanence ils ont écrit à plusieurs reprises que l'on devait mourir et d'autres insultes. À chaque fois qu'ils me croisent, ils s'écartent en criant "ça pue", en me montrant du doigt, ils se moquent sans cesse.
Es-tu aidée au sein de l'établissement et par tes proches ?
J'en ai parlé à la vie scolaire qui a fait déjà quelques interventions dans la classe après m'avoir écouté et soutenu pour que ça cesse. Malgré cela, ça continue mais je reçois moins de menaces maintenant. Mes proches me soutiennent aussi.
Quel(s) effet(s) cela a sur toi ?
Je le vis vraiment mal malgré le soutien de mes amis. Je me fais beaucoup de mal et fais des crises d'angoisse. Je me réfugie dans les toilettes et sors de cours régulièrement. Me rendre en cours est très compliqué.
Ça gâche toutes mes journées et j'ai tout le temps envie de me faire du mal.
La rédaction *le prénom a été modifié
e-Enfance sensibilise au cyberharcèlement
Le n° 3018 donne à l'association une capacité d’intervention pour aider les jeunes.
"Combien de temps par jour vous passez devant les écrans ?", lance Blanche, intervenante d'e-Enfance, à la classe de seconde . Elle connait les habitudes des jeunes, cœur de cible de l'association. Elle est venue échanger sur les usages et risques d'Internet.
Des élèves répondent : deux heures minimum, pour certains plus de dix heures le week-end. Le numérique tient une place importante dans leur vie et leurs relations. En contexte de harcèlement scolaire, c'est aussi un lieu de vulnérabilité où il est difficile de se défendre seul à travers les réseaux sociaux, forums, tchats, jeux en ligne...
Signaleur de confiance
Créée en 2005 et reconnue d’utilité publique, e-Enfance sensibilise chaque année 200 000 enfants, adolescents, parents et professionnels au sujet du harcèlement et des violences numériques.
L'association est "signaleur de confiance" auprès des réseaux sociaux les plus plebiscités (TikTok, Snapchat, Instagram...) et partenaire officiel du Ministère de l’Education Nationale dans la lutte contre le cyberharcèlement entre élèves depuis 2011.
Avec le numéro nationale et l'application 3018, elle accompagne et prend en charge les victimes ou témoins. Ouvert 7j/7 jusqu’à 23h, ce service gratuit et confidentiel permet de signaler et faire supprimer en quelques heures tous contenus et comptes préjudiciables en ligne.
Action & conseils
On peut aussi y recevoir des conseils personnalisés auprès de psychologues et juristes pour gérer des situations critiques.
Pour prévenir ces situations, Blanche rappelle qu'il est important de garder le contrôle sur son temps d'écran afin de ne pas tomber dans la dépendance. Et de savoir demander de l'aide à un proche ou un adulte de confiance si on est victime de cyberviolence.
Emma De Tapia secrétaire de direction
Plus d'informations :
• https://e-enfance.org/
• app.3018.fr
Reprendre confiance en soi
Entretien avec Laëtitia Le Penne, présidente de l'association Améthyste
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m'appelle Laëtitia le Penne. Je suis AMP (aide médico-phychologique) et j'accompagne de jeunes austistes dans une IME (institut médico-éducatif) pour l'assocation des Papillons Blancs. Mes enfants ont subi le harcèlement scolaire. C'est pourquoi j'avais à coeur de créer l'association Améthyste, dont je suis présidente, en août 2023.
À qui s'adresse particulièrement votre association ?
Elle aide des jeunes de 6 à 20 ans, parce que le harcèlement peut commencer très tôt : mon fils a été harcelé en grande section de maternelle !
Une jeune avec qui je travaille actuellement a été victime de harcèlement au collège.
Combien de personnes se sont rapprochées de vous ?
Une quinzaine de parents ont déjà fait appel à mes conseils.
De quel manière intervenez vous ?
J'interviens uniquement en entretien individuel et à domicile. Je passe une heure à discuter et j'utilise différentes techniques et activités. Je fais notamment des ateliers sur les émotions et la confiance en soi
Propos recueillis par Léa Prévost
Améthyste Ergué-Gabéric
06 52 64 93 30
amethyste29@outloook.fr
Marina Midy : une psychologue dans l'établissement
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis psychologue spécialisée auprès des adolescents et des enfants. J'interviens dans l'établissement en tant que référente PEPS (parcours excellence et persévérance scolaire). Ce dispositif a été mis en place pour aider les professionnels à repérer les jeunes en difficulté afin de lutter contre le décrochage scolaire.
Lors d'entretiens individuels je reçois le jeune, on évalue ses difficultés et on voit ensemble ce que l'on peut mettre en place pour dépasser celles-ci. Le travail se fait en confiance avec l'élève et ses parents, on détermine le niveau d'information à transmettre au professeur principal.
On vous parle de harcèlement ?
J'entends plus souvent parler de harcèlement subi au collège et en primaire qu'ici au lycée. Ce harcèlement passé a pu prendre des formes non verbales (la mise à l'écart, des regards, des gestes pour se moquer). Puis des moqueries, des insultes... enfin la violence physique sous forme de jeux qui n'en sont pas, jusqu'à la violence pure et dure.
Par contre on voit à quel point tout ce que les élèves ont vécu a un impact encore aujourd'hui
Propos recueillis par Léa Prevost
1 SAPAT2
« Je fais de la danse bretonne ! »
Benjamin nous transmet sa passion pour la danse bretonne depuis qu'il est petit.
Depuis quand pratiques-tu la danse bretonne ?
J'ai commencé la danse vers 3ans et demi au Cercle "Ar Pintiged Foen " de Fouesnant.
Actuellement, je danse au Cercle " Ar bleuniou kignez " de La Forêt-Fouesnant que j'ai rejoint en 2015.
Qu’est ce qui t’attire dans ce type de danse ?
Cela me fait (re)découvrir la culture bretonne et les traditions d'autrefois : les danses mais aussi les musiques et les costumes.
Quel regard portent les autres sur ton choix ?
Ce que pensent les autres ça m'est un peu égal. Si je pratique la danse bretonne c'est parce que cela me procure du plaisir. Je ressens beaucoup de fierté à porter le costume et surtout j'éprouve beaucoup de plaisir à monter sur scène. Pour moi, c'est une vraie joie d'être sur scène, là je me sens heureux !
Comment t'organises-tu entre les cours et la danse bretonne ?
Les entrainements ou répétitions se déroulent le samedi matin (environ 1h30mn). Ensuite les spectacles et défilés ont lieu essentiellement durant la période estivale. Donc ce n'est pas génant pour les cours et comme la danse est l'une des choses les plus importante à mes yeux, ce n'est pas du tout une contrainte. C'est de bon cœur que je pratique ce loisir.
Quels événements t'ont le plus marqué au sein du cercle ?
Mon premier concours au pardon de la Baule en 2023 et l'année dernière j'ai participé au prestigieux Festival Interceltique de Lorient et à sa "grande parade des nations celtes". Environ 70 000 personnes y assistent dans les rues de Lorient.
entretien réalisé par Clémence Marzin CAP1
Mémoire et citoyenneté
Les scolaires sur le chemin des lieux de mémoire de Quimper
Présenté lors de la quatrième édition des rendez-vous "Mémoire et citoyenneté", en novembre, le projet a réuni les collégiens, les lycéens et les primaires autour des lieux mémoriels de la Seconde Guerre mondiale à Quimper : le camp de Lanniron, l'esplanade de la famille Gabaï, la stèle de Jean Moulin, la maison, le théâtre et la passerelle Max Jacob, la stèle du STO (service du travail obligatoire).
Un journal
L'objectif des élèves de 3ème a été de créer un journal d'époque. Avec Mme Palvadeau, leur enseignante, ils ont effectué un travail de recherche d'informations sur les différents thèmes. Ils ont ensuite rédigé onze articles sur la vie de Jean Le Corre, le camp de Lanniron et la famille Gabaï. Un douzième article répond aux questions : "que reste-t-il aujourd'hui de ces événements dans la ville de Quimper ? Comment ces trois thèmes rythment la vie des Quimpérois ?
Le journal imprimé sera distribué aux élèves.
Un livre-enquête
De leur côté, les lycéens, avec M. Gouriou et Mme Surville, ont d'abord visité les différents lieux de mémoire de la ville.
L'association Arkae est intervenue pour parler du camp de Lanniron et de Helmut Homilius, prisonnier allemand (voir Ke L'info n° 5 de décembre 2023).
Leur travail a abouti à la création d'un livre-enquête en partenariat avec les élèves des écoles primaires quimpéroises de Saint-Julien et Notre Dame de Keromnès. Chaque page propose une énigme sur l'un des lieux, le lecteur étant guidé par le personnage de Jeanne.
Une déambulation mémorielle et ludique
Pour parachever le projet, les lycéens vont accompagner, fin avril, les élèves de primaires pour une déambulation dans Quimper. Munis du livre-enquête, ils vont découvrir en s'amusant les lieux de mémoires. La journée se terminera avec un goûter.
En juin, les élèves de troisième feront la même déambulation et le livre-enquête sera également proposé aux autres classes des écoles primaires
Maïlys Gouiffès 1SAPAT1
La Croix-Rouge forme les premières Labo
Des élèves de première LCQ ont été initiés aux gestes de premiers secours.
Au mois de décembre, cinq bénévoles de La Croix-Rouge de Quimper sont venus former aux gestes de premiers secours les élèves de premières Laboratoire Contrôle Qualité, à l'initative de leur enseignante Mme Daviau.
Premier maillon
Cette formation, d'une durée totale de huit heures, a pour but d'apprendre à adopter les bons réflexes et les bons gestes en cas d'urgence.
Différentes situations ont été proposées aux élèves : les étouffements, les chutes, les coupures et les brûlures, les arrêts cardiaques, les AVC et les malaises.
Ainsi, nos jeunes seront le premier maillon de la chaîne d'intervention pour s'occuper de la victime avant l'arrivée des secours.
Catakit
Les élèves ont également appris l'existence du catakit. C'est un kit de survie en cas de catastrophes. Cela consiste à mettre des objets (couverture de survie, bouteilles d'eau, barres de céréales, couteau multi-fonction, trousse de premier secours) qui peuvent vous permettre de survivre deux à trois jours avant l'arrivée de secours, dans un sac.
"L'appli qui sauve"
Les bénévoles ont aussi montrés aux élèves " L'appli qui sauve ". Cette appli est mise en place par la Croix Rouge dans le but d'initier les gens aux gestes de premiers secours. Grâce à l'application, il est possible de savoir comment réagir en quelques secondes face à une situation d'urgence et comprendre comment se préparer aux catastrophes (à télécharger sur l'App Store ou Google Play)
Hugo Guillouroux, 1LCQ
« Solidarité et développement durable »
Le temps d'une journée, le lycée s'est mis au diapason des Compagnons d'Emmaüs, une occasion de rendre hommage à L'abbé Pierre, 70 ans après son célèbre appel.
Stage à Valencia : une expérience unique
Ressenti et témoignage de l'expérience vécue par Ninon.
En octobre, j'ai réalisé deux semaines de stage à l'accueil de jour Albor avec trois camarades. On s'est vite senti à l'aise auprès de l'équipe qui est chaleureuse.
Une expérience professionnelle
On a ressenti l'affection que les professionnels portent aux résidents. Les personnes sont traitées avec beaucoup de considération et de tendresse. Les professionnels sont patients et à l'écoute.
Avec des horaires et emplois du temps changeants, on ne s'ennuie jamais et on apprend chaque jour auprès des aides soignantes, animatrices, infirmière et psychologue. Cette expérience nous a inculqué de nouvelles valeurs.
Au début nous avons craint la barrière de la langue avec les résidents et l'équipe mais on trouve toujours un moyen de se comprendre. Les professionnels qui nous accompagnent sont prêts à tout pour mettre de coté nos différences et surmonter nos difficultés.
Richesse culturelle
Ce périple est enrichissant aussi sur le plan personnel. Dès notre arrivée en ville, les Espagnols se montrent tous chaleureux.
Durant ces jours à l'étranger nous avons eu la chance de découvrir des plats traditionnels comme la paëlla, les tapas ou encore la tortilla.
L'architecture de Valencia est reconnue dans le monde entier, on a pu le constater en visitant la cité des arts et des sciences, le vieux Valencia et la plaza des Toros.
Durant nos journées libres on a pu allé à la plage, à l'aquarium et on a assisté à des parades de gens en tenues traditionnelles. Chaque lieu exploré et la bienveillance des habitants nous reste et restera en mémoire.
Vivre ensemble
La vie en communauté dépend de l'adaptation de chacun mais aussi de notre comportement envers les autres. Cependant, on trouve toujours des solutions à tout conflit et nos ressentis sur cette période de vivre ensemble sont positifs.
Souvent livrés à nous même, c'est aussi une occasion de gagner en confiance en soi, en maturité et en autonomie.
Ninon Coïc TSAPAT1
Un chien dans la classe !
Un projet de médiation animale se met en place dans l'établissement.
En avril, un chien prénommé Ronzo (3 ans) est venu, accompagné de Chloé sa maîtresse et de Christine, dans la classe des 4ème à Projet Professionnel, lors des cours de Mme Huber-Hamel, pour une expérimentation proposée par l’association Les 1001 Pattes ont du Cœur.
Les 1001 Pattes ont du cœur
L'objectif principal de l'association est l'accompagnement des enfants, adolescents, en souffrance, rencontrant des difficultés liées à un contexte médical (handicap, maladie,...), social, familial, scolaire (traumatisme, harcèlement, maltraitance, décrochage scolaire...), à des particularités (autisme, DYS...).
Une expérimentation pédagogique...
L'expérimentation consiste à tester si la présence d’un chien en classe peut aider les élèves à mieux apprendre, à mieux se concentrer, à mieux apprécier les cours et à gérer les émotions.
... agréable et positive...
Cela a été une bonne expérience. Le chien s’est baladé dans la classe pour venir voir chacun, pour faire connaissance.
Il a ainsi apporté du réconfort à certains moments, aux élèves et à l’enseignante. Il a généré du calme en classe et l’ambiance était apaisante. Ronzo a également fait des moments de pause et de sieste.
"La présence du chien en classe nous a motivé pour les cours. Quand il venait nous voir nous faisions des micros-pauses dans le cours et cela nous motivait à nous remettre aussitôt au travail. Nous étions heureux qu’il soit là", témoignent les élèves de 4ème Verte.
...à généraliser ?
L'expérience a été proposée aux autres classes du lycée. Les enseignants volontaires pourront prochainement accueillir à leur tour Ronzo. Le bilan sera réalisé en fin d'année pour une éventuelle reconduction du projet l'année prochaine.
La rédaction
Donato Carrisi : « Le Chuchoteur »
Un thriller aux multiples rebondissements.
Lorsqu’on parle d’auteurs de polars italiens, difficile de ne pas citer Donato Carrisi et son premier livre Le chuchoteur
Quelques mots sur l'auteur
Donato Carrisi est un romancier, journaliste, dramaturge, réalisateur et scénariste italien. Il est né le 25 mars 1973 à Martina Franca, en Italie. Avant tout juriste de formation, spécialisé en criminologie et sciences du comportement, il délaisse la pratique du droit en 1999 pour se tourner vers l’écriture de scénarios et devient auteur de romans policiers. Il remporte plusieurs prix dont le prix SNCF du polar européen 2011 et le prix Bancarella.
Ses succès
Le Chuchoteur, son premier roman, vendu à plus de 200 000 exemplaires en Italie et traduit en France, est édité dans douze pays. Il a remporté quatre prix littéraires. C'est aussi le premier tome d'une série de quatre autres romans où apparaît l'experte dans les affaires d’enlèvement Mila Vasquez.
Il écrit d'autres livres par série, où l'on suit des personnages bien précis : Marco et Sandra et Pietro Gerber.
Également reconnu comme réalisateur de films et scénariste pour la télévision, Donato Carrisi, en 2018, est nommé meilleur réalisateur débutant Pour La fille dans le brouillard, adapté de son propre roman éponyme
Le résumé
En Italie, cinq fillettes ont été kidnappées et tuées, on ne retrouve d'elles que leurs bras gauches enterrés tous ensembles au fond d'une forêt, plus un sixième d'une petite fille sûrement vivante. Ainsi démarre une gigantesque chasse à l'homme afin d'appréhender ce tueur en série mais toutes les pistes sont dérisoires. Tel le petit poucet, il sème ses cailloux et emmène son petit monde là où il le désire. Il joue, il s'amuse, il manipule et les enquêteurs suivent sa trace. Celle qu'il a laissée, bien en évidence et qui pourtant ne cesse d'être incomplète.
Mon avis
L'auteur offre à chacun de ses personnages des personnalités distinctes, des fêlures, des traumatismes, une joie de vivre ou une zone de tristesse et d'aigreur, ce qui accentue la beauté du roman. J'ai été dans l'incapacité de lâcher mon attention de ce livre à la fois fascinant et macabre qui nous fait regarder d'un peu plus près et sans fard notre propre humanité. Du suspens, des mots bien pesés, un style magistral mais aussi de la réflexion qui sous-tend l'ensemble de l'histoire : le mal et le bien.
Aussi, du début à la fin, j'ai été surprise car rien ne se déroule comme on peut l'imaginer. Chaque rebondissement nous tient en haleine. Impossible de lâcher ce livre !
Louise Mallard TSAPAT1
Barbara : La dame en noir
Laissez-moi vous présenter la chanteuse de « Göttingen » et de « Nantes »...
De son vrai nom Monique Serf, Barbara est une autrice-compositrice-interprète française, née le 9 juin 1930 à Paris et morte le 24 novembre 1997 à Neuilly-sur-Scène.
Portée par sa rencontre avec Jacques Brel, beaucoup de ses chansons deviendront des classiques de la chanson française par sa poésie, ses compositions mais aussi l'émotion dans sa voix.
Elle jouera également dans trois films et deux pièces musicales.
Une jeunesse tumultueuse
Barbara a une sœur qui s'appelle Régine et un frère nommé Claude, issus d'une famille juive. Pendant la Seconde Guerre mondiale, sa jeunesse est marquée par des déménagements excessifs pour rester caché, avant d'aller vivre chez sa grand-mère, avec qui elle partage des liens très forts. Elle ne revoit pas sa famille avant la fin de la guerre.
Son livre autobiographique, Il était un piano noir, dépeint son enfance, ses différents voyages et les étapes de sa vie qui ont forgé sa carrière. À dix ans, elle a subi des violences sexuelles par son père. L'Aigle Noir, en parle par allusion voilée ainsi qu'Au cœur de la nuit. Sa chanson Nantes décrit ce qu’elle n’a pu lui dire alors elle le chantera.
Ainsi, elle nous livre des chefs-d'œuvre mais surtout sa force.
Sa sensibilité
Cette artiste, m'inspire et me donne l'espoir de vivre.
Barbara est une grande poétesse, sensible et talentueuse, qui se sauve par ses écrits, par la musique et ses rencontres. Barbara me suffit pour savoir les deux ou trois choses que j’ignorais d'elle.
Ses Mémoires ? Inutiles : son autobiographie, ce sont ses chansons. Pas un mot à rajouter à l’œuvre d’une vie pour connaître sa vie, elle qui n’aura pas vu passer la sienne.
Louise Mallard TSAPAT2