Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).
Page 4
Le relais de la flamme
Lors du relais de la flamme des Jeux paralympiques à Lorient, Sylvain Malard et Laëtitia Le Comte ont eu l'honneur d'allumer le chaudron. Une belle histoire d'amitié et de sportivité.
Page 5
Inondations de Valence
Les nouvelles de nos amis espagnols se veulent rassurantes après les meurtrières inondations du 13 novembre.
65 ans d'une constante évolution
Pages 2 et 3
Histoire, évolution, légende...À l'occasion des travaux en cours, notre dossier est consacré à l'histoire et aux tranformations du lycée.
Page 6
Territoire
Les élèves de Terminale SAPAT se sont rendus dans les Côte-d'Armor pour une études "des activités au service du lien social dans leur contexte territorial".
Page 5
Rencontre avec Sofiia
Élève en classe de seconde bac pro vente, Sofiia est arrivée en France en 2022 pour fuir la guerre. Elle nous partage pudiquement ses sentiments.
N° 7 - Décembre 2024 | www.kerustum.org | K29 |
Du juvénat au lycée agricole
Retour sur l'histoire de l'établissement.
À l'origine, le château appartenait à la famille Le Moing. Les sœurs de la congrégation des Filles de Jésus de Kermaria en font partiellement l'acquisition avant la Seconde guerre mondiale pour en faire un juvénat.
Du juvénat à l'école ménagère
Un juvénat est un établissement d’enseignement secondaire catholique, dirigé par des religieux, qui assure la formation de jeunes se destinant à la vie religieuse.
C'est en 1960 que l'établissement devient un Centre d'Études et de Formation Agricoles destiné aux jeunes filles du monde agricole. En ce temps-là, il n'y avait pas seulement des cours théoriques -enseignement général et enseignement ménager- mais il y avait aussi beaucoup de pratique de biologie végétale dans les champs, les potagers, les jardins et de biologie animale dans la petite ferme auprès des poules, des lapins, des cochons, des vaches...dans l'enceinte même de l'école. Les jeunes filles apprenaient ainsi à fabriquer du beurre, traire les vaches, entretenir un potager...
Laïcisation du personnel
Les religieuses de Kerustum habitaient le vieux château et s'occupaient alors de l'enseignement, de l'intendance, de la cuisine, de l'internat... Jusqu'en 1970, l'habit religieux est porté par les sœurs.
Progressivement, l'équipe enseignante évolue. En septembre 1961, deux enseignantes laïques arrivent à Kerustum, trois autres l'année suivante. En 1962, des intervenants masculins viennent dans l'établissement, ce sont des ingénieurs de la Chambre d'Agriculture.
Et en 1977 le premier professeur homme arrive dans l'école : Monsieur Jacques Lennon. Il y restera jusquà sa retraite en 2014.
Convention et Dévolution
En 1979, une convention d'agrément est passée avec le Ministère de l'agriculture ce qui fait de l'établisement un lycée agricole à part entière. Néanmoins les enseignements se spécialisent vers les services et les travaux agricoles disparaissent : Kerustum est devenu un lycée urbain tourné vers le tertiaire.
Enfin en 2008, la "Dévolution de Tutelle" remet le lycée Kerustum à la Tutelle diocésaine de l'enseignement catholique du Finistère. Les dernières sœurs quittent définitivement l'enceinte de l'établissement en 2015.
Djyléane Couf1SAPAT2
Hanté par Hans ?
Il se dit qu’un fantôme réside au lycée… Il s’appelle Hans. C’est un aviateur allemand dont l’avion se serait crashé sur l’établissement lors de la Seconde guerre mondiale. Bloqué dans le château, il arpente les combles du bâtiment.
Des bruits étranges
Demandez aux internes s’ils n’ont jamais entendus une porte qui claque, des bruits de pas, un plancher qui grince ou un cliquetis de clés. Une lumière qui vacille, un tintement de bouteille ? Ne cherchez pas c’est Hans. Il a la réputation d’aimer le vin. D’ailleurs le vin de messe, dans l’ancienne chapelle avait tendance à disparaître rapidement ! Il paraît même que les ouvriers ont trouvé des bouteilles vides au début des travaux.
Fâché ou content ?
La question se pose : comment Hans va-t-il réagir aux travaux de son château ?
Est-il en colère d’être ainsi dérangé ? Et comment alors cette colère va-t-elle s'exprimer ?
Peut-être quittera-t-il définitivement les lieux. Ce serait dommage, non ? Et pour aller où ?
On peut penser aussi qu’il est heureux de voir réhabiliter cette belle demeure, tant que la glycine refleurit au printemps. Cela le conduira sans doute à renforcer son occupation des lieux.
Les internes nous tiendront au courant. Et qu’ils se rassurent : de source sûre, jamais Hans n’a fait de mal !
Maïlys Gouiffès T SAPAT 1
Le lycée « au fil de l'eau »
État des lieux du lycée aujourd'hui où chaque bâtiment emprunte son nom à celui d'une rivière de Quimper.
Le lycée Kerustum est un lycée agricole privé qui, en cette rentrée 2024, accueille 391 élèves et étudiants, auxquels s'ajoutent 18 apprentis, encadrés par une quarantaine d'enseignants et formateurs.
Les effectifs se répartissent en plusieurs filières dans les différents bâtiments.
L'Odet
Bâtiment principal, c'est dans l'Odet que l'on trouve l'accueil et les bureaux administratifs. Les salles de travaux pratiques Santé et la cuisine pédagogique complètent le rez-de-chaussée.
Le premier étage abrite les salles de classes des secondes et premières et le bureau de vie scolaire associé. Le CDI occupe l'ancienne chapelle comme en témoignent les vitraux.
Aux étages supérieurs, les 73 internes sont hébergés en chambres individuelles ou doubles.
Le Jet et le Steir
Autour de la cour Jet s'articulent la salle de permanence, le foyer, l'atelier et le bureau de vie scolaire (bâtiment Jet), les salles de cours des classes du collège et des CAPA, la salle des professeurs et un dernier bureau de vie scolaire (bâtiment Steir). Sous la salle des professeurs, l'amphithéâtre dont l'entrée se fait côté Stum, a été récemment rénové.
Le Stum
Les Terminales, les BTS et les apprentis du CAP AEPE se partagent le bâtiment Stum qui abrite également les salles informatiques, à l'étage, et les salles de laboratoire au rez-de-chaussée et au sous-sol (microbiologie).
Et aussi
Exception qui confirme la règle, le bâtiment le plus récent ne porte pas de nom de rivière. Self, cafétéria, salle multifonctions, salle de musculation sont en partie partagés avec le lycée Sainte-Thérèse comme le parking qui sépare les deux établissements. Enfin, le gymnase abrite aussi les Archers de l'Odet durant la saison hivernale.
Anne-Laure Le Séach 1SAPAT2
Le château en chantier
La rénovation du « château » va offrir de nouveaux plateaux techniques dès 2025.
En juin débuta la réhabilitation du "château", partie ancienne du bâtiment Odet. Mme Guerin, directrice, a relancé en 2023 ce projet retardé par la crise de la covid. Le lycée choisit de conserver l'existant en améliorant l’isolation de l’ensemble. Objectif : restructurer les trois étages du château afin de créer de nouvelles salles de pratiques pour l'aide à la personne.
Cuisine pédagogique
Ancien self, le rez-de chaussée fut divisé à partir de 2014 en salle de réunion et magasin pédagogique. Il fera place à une nouvelle cuisine pédagogique. Deux pièces attenantes sont prévues pour stocker les produits alimentaires d'une part, les plats préparés par les élèves d'autre part : méthode de la marche en avant, principe d'hygiène et sécurité alimentaire.
Confort des locaux
La salle de confort des locaux équipée (lave-linge et sèche-linge) se partagera une grande pièce, divisée par une cloison mobile, avec la salle d'animation. Celle-ci pourra accueillir des personnes âgées dont l'accès sera facilité par la création d'une rampe. Un bureau de vie scolaire, une infirmerie, des vestiaires et sanitaires complèteront le rez-de-chaussée.
Santé et puériculture
Le premier étage sera transformé en plateau technique de santé et puériculture, au plus proche des conditions que les élèves retrouveront en milieu professionnel. Outre le matériel technique renouvelé, la salle disposera d'un rail de transport des personnes du lit à la douche.
Le second étage accueillera une salle de travail et de réunion dont une partie pourra devenir un appartement témoin, avec accès par ascenseur.
Coût
Le coût total des travaux s’élève à 2,4 millions d’euros, entièrement financés par le lycée. Cette restructuration doit se terminer début juillet 2025. Dès mars, il devrait être possible de visiter le rez-de-chaussé dont la mise en fonction est prévue pour fin juin.
Emma De Tapia secrétaire de direction
« J'ai porté la flamme paralympique ! »
Du lycée Kerustum aux Jeux paralympiques, l'étonnant parcours de Laëtitia.
Laëtitia Le Comte a 36 ans et a allumé le chaudron des Jeux paralympiques à Lorient.
Élève à Kerustum
Laëtitia suit au lycée Kerustum une formation BEP Services à la personne puis un Bac Professionnel Services en Milieu Rural de 2004 à 2008. Lors d'un stage au centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle de Kerpape à Ploemeur, près de Lorient, elle rencontre Sylvain Malard, un passionné de foot, puis devient bénévole au handisport dans le domaine du foot-fauteuil en 2006.
Foot-fauteuil
Elle rejoint le comité directeur handisport Quimper-Cornouaille et accompagne alors Sylvain dans de nombreuses compétitions régionales, nationales et internationales : l'équipe termine 3ème de la coupe du monde de Paris en 2011, et championne au Sydney Olympic Park en Australie en 2023. Au terme de cette compétition, Sylvain prend sa retraite.
Allumer le chaudron
En 2024, le foot-fauteuil n'est pas retenu comme discipline paralympique : un quota de sports inscrits impose qu'il faut une discipline sortante pour faire rentrer une autre.
Néanmoins, Sylvain est sollicité pour être porteur de la flamme lors de son passage à Lorient le 25 août, en hommage à son remarquable parcours sportif. " On savait qu'on devait porter la flamme en relais. Mais à notre arrivée, on a eu la surprise d'apprendre que l'on devait allumer le chaudron ! ". Des sentiments d'honneur, de fierté et d'un accomplissement s'entremêlent alors.
En raison de son handicap, Sylvain ne peut pas porter la flamme. Plutôt que de l'accrocher à son fauteuil, il a souhaité que ce soit Laëtitia qui la porte à ses côtés, une occasion pour lui de la remercier de l'avoir accompagné durant toutes ces années. " J'étais très fière de Sylvain et heureuse de le voir ainsi mis à l'honneur. J'étais aussi contente de l'accompagner car c'était un honneur pour moi également d'être choisie par Sylvain : un moment de gloire pour nous deux", nous confie Laëtitia.
Djyléane Couf 1SAPAT2
Matéo Bohéas en bronze à Paris
Le pongiste médaillé paralympique nous partage ses sentiments lors des Jeux paralympiques de Paris 2024.
L'athlète nous avait déjà fait part de ses ambitions pour les Jeux de Paris lors de sa venue aux Olympiades organisées au lycée en janvier 2023 (voir Ke l'info n° 4 de mai 2023)
Pouvez-vous vous présenter à nouveau en quelques mots ?
Je m’appelle Matéo Bohéas, je joue au tennis de table depuis l’âge de 5 ans.
J’ai débuté à Ligné dans un club de Loire Atlantique. Je suis actuellement licencié à Fouesnant en valide et à Angers en handisport.
Je suis actuellement 235ème joueur français en valide et n° 1 français et n° 4 mondial en handisport dans ma catégorie de handicap.
Quels ont été vos résultats au JO ?
Mes résultats aux Jeux Paralympiques sont : médaille de bronze en simple (Classe 10) ; 1 ⁄4 de finale en double hommes (Classe 18) ; 1/8ème de finale en double mixte (Classe 17)
Quel(s) souvenir(s) garderez-vous des Jeux de Paris ?
La première chose que je vais garder en souvenir c’est le soutien du public et l’atmosphère qu’il y avait dans la salle.
C’était juste exceptionnel et on n'avait jamais vu ça pour des compétitions paralympiques.
L’autre chose, c’est la superbe organisation de la part de Paris 2024 car tout s’est parfaitement bien passé.
Pensez-vous que ces Jeux Paralympiques ont contribué à modifier le regard sur le handicap dans le sport ?
Je pense que oui. Les Jeux Paralympiques ont montré que même avec un handicap, on peut faire de grandes choses et qu’on peut faire des exploits sportifs. Cela va aussi permettre de donner aux personnes en situation de handicap de venir faire du sport et de s’inscrire car il y a plein de clubs et de sports accessibles un peu partout en France.
Et dans la société en général ?
Concernant la société, je pense aussi que la population s’est rendu compte, à travers cet événement, que le handicap n’est pas un réel problème et que l’on peut faire du sport à haut-niveau. Il faut que l’on prenne les personnes handicapées comme des personnes comme les autres.
Quels sont vos projets maintenant ? Los Angeles ?
Actuellement, je suis dans une période de repos car le corps et la tête ont été mis à rude épreuve ces derniers mois.
Mais l’objectif désormais et de continuer à performer dans les grandes compétitions internationales et bien sûr de me qualifier pour les Jeux Paralympiques de Los Angeles et de remporter une nouvelle médaille.
Propos recueillis par
Léa Prévost T SAPAT 2
Inondations : des nouvelles de Valence
Les nouvelles de nos amis espagnols se veulent rassurantes.
Du 7 au 18 octobre dernier, un groupe d’élèves de Terminale SAPAT est parti en stage à Valence (Espagne) dans le cadre du programme Erasmus+. Les stages ont eu lieu dans une crèche, un EHPAD, un accueil de jour et une école. Comme les années précédentes, les stagiaires ont grandement apprécié l'accueil chaleureux dans les différentes structures et ont pu également profiter du beau temps et du cadre magnifique de la ville de Valence.
29 octobre
Le 29 octobre, soit peu de temps après leur retour, la région de Valence a été touchée par un phénomène météorologique de "goutte froide" qui a provoqué de fortes pluies. L’intensité du phénomène a déclenché une vague de boue qui a submergé la ville, notamment la partie sud. L’aéroport a été fermé, les routes et autres voies de communication bloquées. Ce sont les pires inondations depuis 1962, avec près de 240 morts et disparus et la destruction de plus de 137 000 véhicules.
Colère des habitants
Les nouvelles sont rassurantes concernant nos amis espagnols puisque le centre ville, où sont les lieux de stage, a été relativement épargné par la catastrophe et les personnes que nous connaissons ne semblent pas trop impactées.
Cependant, celles-ci nous ont fait part du sentiment de colère de la population. Les habitants reprochent aux autorités le manque d'anticipation et de réactivité mais aussi le retard pris par les secours : les autorités ont tardé à alerter la population et sont soupçonnées d' avoir sous-estimé les dégâts que pouvaient causer ces intempéries. Le président de la Généralité de Valence, Carlos Mazón, le premier ministre Pedro Sánchez et même le roi Felipe VI sont les cibles de cette colère contre les autorités du pays. Plus de 130 000 personnes ont manifesté dans la ville, le 9 novembre, exigeant la démission de Carlos Mazón. Celui-ci a demandé pardon aux habitants pour ces erreurs.
Et, si les autorités ont réagi plus rapidement et plus efficacement lors du second épisode des intempéries du 13 novembre, la colère reste vive à ce jour.
Léa Prévost T SAPAT2
D'Odessa à Quimper
Rencontre avec Sofiia,14 ans, élève de seconde au lycée.
Sofiia est élève en seconde bac pro vente au lycée Kerustum depuis le rentrée de septembre 2024.
Elle est née à Odessa et est arrivée en France en 2022.
Peux-tu nous parler un peu de ta vie en Ukraine ?
En Ukraine Il n'y a pas trop de sécurité comme ici .
Mais j'aimais bien m'a vie là-bas. Je vivais près d'Odessa, à cinq minutes à pied de la mer.
Quelles sont les différences entre le système scolaire ukrainien et ici ?
En Ukraine c'est plus dur, le programme et les exercices sont plus difficiles. Ici, les évaluations me semblent moins compliquées.
Pourquoi es-tu partie d'Ukraine ?
Car en Ukraine c'est la guerre (voir Ke l'Info n° 2, mai 2022) et c'est très dur d'aller à l'école, les magasins,... La vie là-bas est compliquée et dure en ce moment.
Quelle a été ta plus grande difficulté en venant ici ?
Ma plus grande difficulté a été la barrière de la langue, car quand je suis arrivée je ne connaissais rien je ne parlais pas du tout le français.
C'était une nouvelle vie pour moi et changer de pays c'est dur car en Ukraine il y a la famille, les amis, l'école ..."J'arrive à parler un peu la langue" Mon frère, son amie et leur bébé et ma grand-mère sont restés en Ukraine et nous n'avons pas de nouvelles d'eux.
Maintenant j'arrive à parler un peu la langue, grâce à un professeur particulier qui parle ukrainien et français
Propos recueillis par
Emilie Douguet-Piriou T SAPAT2
À la rencontre du patrimoine breton
Les élèves de terminale SAPAT ont eu la chance de fouler le sol de l'île de Bréhat et Paimpol, véritables coins de nature et de culture.
Dans le cadre du module professionnel "activités au service de lien social dans leur contexte territorial", les élèves de terminale SAPAT ont pris la route des Côtes-d'Armor en septembre.
Domaine de la Roche-Jagu
Première étape, le Domaine départemental de la Roche-Jagu, classé Jardins Remarquables et labellisé Éco Jardin. Dans ce parc de 64 hectares, l'objectif était de permettre aux élèves de découvrir les quatre fantastiques jardins, l’esthétique et la diversité botanique de ce lieu emblématique de la vallée du Trieux, tout en développant leurs compétences d’observation et d’analyse.
Exploration à Pontrieux
La matinée achevée, le groupe s’est dirigé vers le charmant village de Pontrieux pour un pique-nique convivial. Requinqués, les élèves se sont lancés dans une visite du village à travers un questionnaire conçu pour aiguiser leur curiosité et leur esprit d’observation. Le moment fort de cette visite : une balade en barque le long des célèbres 50 lavoirs de Pontrieux, une expérience inédite qui a su enchanter tout le monde.
Installation à Paimpol
Le soir venu, le groupe a posé ses valises à Paimpol, où les élèves ont pris leurs quartiers dans une auberge accueillante. Après l’installation, ils ont eu la liberté de découvrir la ville, profitant d’une soirée à leur rythme et de l’ambiance authentique de Paimpol.
Journée à L'île de Bréhat
Le lendemain, l’excursion à l’île de Bréhat a été l’occasion pour les élèves de renforcer leur compréhension des écosystèmes et du patrimoine local, tout en collectant des informations précieuses pour leur étude de territoire, notamment en visitant les célèbres verreries. Plus tard dans l'après midi, un intervenant de l'île leur a expliqué les différentes caractéristiques de l'île. Puis ils ont repris la vedette pour retrouver le continent et rentrer à Quimper.
Klervi Lauden,
Brewenn LannurienTSAPAT2
Lire avec le chien : Yuki, un chien confident
Mme Téolis nous explique l'intérêt des ateliers de médiation animale pour progresser en lecture et lutter contre le décrochage scolaire.
Depuis fin octobre Mme Téolis anime un atelier de médiation animale avec Yuki, son Coton de Tuléar d'un an.
C’est quoi la médiation animale ?
La médiation animale (MA) est une technique dans laquelle l’animal médiateur favorise le lien entre l’élève et l’encadrant.
A quoi sert la MA ?
Les deux objectifs principaux de l'atelier LAC (Lire Avec le Chien) sont d'une part d'aider les élèves à progresser en lecture, notamment ceux présentant des troubles d'apprentissage dyslexiques et d'autre part lutter contre le décrochage scolaire qui reste une priorité nationale.
Quelle formation avez vous suivi pour pouvoir intervenir auprès des élèves avec votre chien ?
J’ai d’abord suivi une formation ACACED (Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d'Espèces Domestiques) en décembre 2023 puis une formation de découverte de la médiation animale d’une semaine avec l’organisme de formation CFPGO en juin 2024. J’ai ensuite poursuivi en juillet 2024 pendant deux semaines avec les formations PECCRAM (Programme d’Education à la Connaissance du Chien et au Risque d’Accident par Morsure) et LAC (Lire Avec le Chien).
Comment se déroulent les séances ?
L'atelier consiste à mettre en relation un chien et un élève qui lui lit le livre de son choix en présence de l’intervenant LAC afin d’oser libérer sa lecture à haute voix.
Lors de mes ateliers de lecture, deux élèves de 4ème et/ou de 3ème peuvent participer aux séances chaque lundi, pendant une durée de 6 semaines.
Etes vous accompagné par une association ?
Depuis le début de mon projet, je suis accompagnée par l’association “Les 1001 pattes ont du coeur”. J’ai entre autre assisté à leurs séances de médiation animale lors de leurs interventions au lycée, avec les élèves de 4ème (voir Ke l'info n° 6, mai 2024). Ils m’ont guidé pour le choix des formations à suivre et pour l’éducation de mon chien.
Propos recueillis par
Maïlys Gouiffès TSAPAT1
Nouvelle fresque avec Hoz
Après la fresque réalisée autour du Petit Prince (voir Ke l'info n° 2, mai 2022), le graffeur quimpérois Hoz est de retour pour un nouveau projet avec les collégiens.
Dans le cadre d'un EPI (Enseignement professionnel interdisciplinaire) mené par Mme Brabant depuis quelques semaines, les élèves de 3ème réalisent une fresque sur le thème de la musique.
Sur les précieux conseils de Hoz, qui accompagne les élèves depuis la conception jusqu'à la réalisation de l'œuvre, ils vont ainsi décorer durablement le mur du foyer avec un panneau qui se veut dynamique et coloré.
Harcèlement : intervention du Brigadier M. Lamouche
Début septembre, le brigadier-chef Mickaël Lamouche (police nationale) est intervenu auprès des élèves de 3ème et de 1ère année de CAP afin de les alerter sur les différentes formes du harcèlement (violences physiques et verbales, cyberharcèlement…) et de leurs conséquences (absentéisme, repli sur soi…) : "quand les Mots deviennent des Maux". Le brigadier a également invité les victimes à collecter des « preuves » (une photo en cas de blessure avec le visage apparent…) et surtout à en parler à un adulte.