Réalisation d'un projet pédagogique original par les CAP SAPVER, le magasin Cap'Fashion propose des articles de seconde main à prix abordables au sein du lycée.

Les étudiants de BTS se sont livrés à un exercice audiovisuel original pour promouvoir la sardine, emblématique du patrimoine culinaire breton.

Espagne, Malte, Québec : l'établissement continue de s'ouvrir à l'international. L'accueil des partenaires permet de surmonter les appréhensions de certains candidats.

Caroline Jégou, référente du "Parcours d'excellence et de persévérance scolaire" proposé par le Cneap Bretagne, s'active au sein du lycée pour lutter contre le décrochage scolaire.

Chef d'établissement depuis 2012, M. Eric Péron, historien de formation, à quitter la région rennaise pour s'installer à Quimper à la rentrée. Évoquant son ressenti en intégrant son poste au lycée Kerustum, le nouveau directeur apprécie le cadre, le parc et les locaux. "Les jeunes sont agréables et les personnes qui travaillent ici sont très investies". C'est donc avec enthousiasme qu'il amorce de nouveaux projets pour l'établissement.

La sécurité

La priorité est de sécuriser les abords du lycée. Clôtures et accès sont à l'étude en lien notamment avec le lycée Sainte-Thérèse, propriétaire du portail du parking nord, afin d'assurer la sécurité de l'enceinte de l'établissement. La difficulté réside dans la surface de six hectares du parc, soit deux kilomètres de clôture à prévoir, ce qui est extrêmement coûteux.

D'autre part, le système d'alarme conforme au PPMS (Plan particulier de mise en sécurité) a été installé dans l'ensemble des bâtiments en octobre.La restauration

Concernant la restauration, tant sur le fond que sur la forme, M. Péron estime qu'il y a des choses à améliorer. Il s'est entretenu avec la société Elior prestataire de la restauration du lycée. De nouvelles propositions sont faites, comme l'adoption d'un bar à salade, et surtout pour améliorer la qualité des repas...

Le CVL

Avec la volonté de redonner plus de place aux élèves dans la démocratie interne du lycée, un Conseil de la vie lycéenne (CVL) est mis en place pour que la voix des lycéens soit prise en compte dans la vie de l'établissement (voir article p.3).

Langue bretonne

Enfin, M. Péron souhaite que l'établissement continue d'offrir aux élèves un contenu pédagogique diversifié, notamment avec des projets à l'international (le Québec, le Mexique, le Portugal...).

Il aimerait aussi proposer un module autour de la culture et de la langue bretonne, s'adressant particulièrement aux élèves de SAPAT. Esmanur Caparoglu 1 SAPAT 1

Le lycée accueille depuis la rentrée 2025 la formation BP JEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport) dispensée par l'organisme de formation Icare Solutions, organisme crée en 2019 en réponse au plan national de lutte contre les noyades.

Éducateur multisport

Aujourd'hui, parallèlement au diplôme de maître nageur existe aussi la spécialité APT (Activité physique pour tous), plus explicitement nommée Multisports, qui forment des éducateurs pour des pratiques de loisirs et non compétitives, pour tous les publics.

Liens avec le lycée

À l'initiative de Mme Taillepain, enseignante, des liens se sont tissés entre le lycée et l'organisme. Certains élèves de SAPAT se sont orientés vers cette formation, attirés par le volet sportif et en cohérence avec le volet animation de leur formation initiale. L'employabilité au niveau local (associations, collectivités, centres de vacances...) est aussi attractive.

Matthieu Crenn, responsable du pôle de Quimper, vient également présenter le BP JEPS lors du forum des métiers et de la formation organisé au lycée en février pour la filière SAPAT. Il est généralement accompagné d'anciens élèves de Kerustum comme Nathan Lamiral, Leny Baudon, Flavien Bellaize ou Emmy Le Dez les années passées. Opportunité des locaux

En panne de locaux, les évaluations pour la certification de la promotion 2025 se sont déroulés au lycée.

Précédemment hébergée à l'UBO, la formation s'est finalement installée dans l'une des salles à l'étage du "château". Le gymnase et la salle multifonctions sont aussi disponibles. Les 19 apprentis qui suivent actuellement cette formation en alternance sur 12 mois, sont présents au lycée deux jours par semaine.

Pour plus de renseignements sur le BP JEPS : https://icaresolutions.fr/formations-professionnelles/bpjeps-maps-apt-quimper/ ou matthieu.crenn@icaresolutions.fr

Sylvie Le Mennec

La création du Conseil de vie lycéenne (CVL) s'est concrétisée lors de la réunion du 10 novembre 2025.

Rôle de la nouvelle instance

Le CVL est le lieu où les élus, représentant les élèves de l'établissement, sont associés aux décisions de l'établissement. Lieu privilégié d'écoute et d'échanges, y sont débattues toutes les questions concrètes relatives au travail scolaire et aux conditions de vie des élèves dans l'établissement.

Les élus lycéens s'y expriment librement pour faire connaître leurs idées, leurs attentes et leurs préoccupations. Ils émettent des avis, proposent des aménagements et suggèrent des solutions.

Son rôle est de partager des demandes d'amélioration pour le lycée, de proposer des aménagements et, dans la limite du raisonnable, de satisfaire les demandes des élèves

Fonctionnement

Le CVL se réunit plusieurs fois par an et travaille sur un ordre du jour précis pour formuler avis et propositions. Le chef d'établissement, M. Péron, préside cette instance. Les adultes ont un rôle consultatif et ne participent pas aux votes.

Lors de cette première réunion, le bureau du jeune CVL a été constitué. Sont élues Léanna Melin (vice-présidente), Djyléane Couf (trésorière) et Anne-Laure Le Seach (secrétaire). Ces personnes ont un rôle crucial dans l'organisation de ce conseil. Enfin, un budget de 1500 euros est alloué au CVL.

Projets

M. Péron a présenté aux élus les différents projets en cours dans l'établissement pour l'année 2025-2026 : sécurité, restauration et CVL (voir article p.2). Notamment, un foyer géré par les lycéens devrait être aménagé en Stum 4 avant les vacances de Noël.

La prochaine réunion du Conseil se tiendra en janvier.Anne-Laure Le Seach T SAPAT 2

En mai 2025, Amandine et moi-même avons été agréablement surprises d'être lauréates au Concours National de la Résistance et de la Déportation pour la réalisation du numéro spécial de Ke l'info n° 8 " Août 44, Quimper se libère".

Remise des prix

Accompagnées de Mme Le Mennec et de M. Gouriou, nos enseignants, nous nous sommes rendus le 17 mai à la salle Dan Ar Braz à Quimper pour la remise des prix. Nous avons été récompensées par des BD, des livres provenant de la collection d'Alain Bodivit et d'une journée de mémoire dans les Côtes-d'Armor, offerte par le Comité Départemental.

Sortie mémorielle

Le 4 juin, l'ensemble des lauréats s'est rendu à Saint-Connan, petite commune qui abritait en juin 1944 le maquis de Plésidy, fort de plusieurs centaines d'hommes qui participèrent à la libération de Guingamp et de sa région. Le musée de la Résistance en Argoat que nous avons visité, y retrace l'Histoire de la Seconde Guerre mondiale dans l'ouest des Côtes-d'Armor.

L'après-midi, à la pointe de Plouha, nous avons découvert le circuit du réseau Shelburn qui visait à exfiltrer vers l'Angleterre les aviateurs alliés tombés au sol. Là, nous avons participé à une cérémonie commémorative à la stèle de la plage Bonaparte.

Djyléane Couf T SAPAT 2

Les élèves de CAP Service aux personnes et vente en espace rural ont lancé un projet original : CAP-Fashion, un magasin de vêtements de seconde main. L'objectif est de créer un espace de collecte et de valorisation de vêtements. Ce projet s'inscrit dans une démarche pédagogique et écologique.

Un local aménagé

Il a fallu chercher un lieu adapté pour installer le magasin. La direction a été contactée pour obtenir une salle. Cette étape a permis de travailler sur la communication professionnelle, la rédaction de demandes, et la présentation d'un projet concret.

Les élèves ont ensuite élaboré une liste de besoins matériels : étagères, portants, cintres, tables, chaises, miroirs...

Ils ont recherché des fournisseurs et participé à la commande des meubles. Après réception du matériel, des groupes ont monté et installé les meubles eux-mêmes.

Campagne de communication

Une campagne de communication a été conçue pour faire connaitre le projet au sein de l'établissement. Des affiches colorées ont annoncé la collecte de vêtements.

Les élèves ont organisé des points de collectes dans l'établissement puis se sont relayés pour vérifier l'état des vêtements et les mettre en valeur dans la salle après repassage.

Travail en équipe

Ce projet a permis de développer l'autonomie et le sens de l'initiative, de travailler en équipe pour acquérir des compétences professionnelles de communication, d'organisation, d'aménagement et d'accueil.

Cap-Fashion a été une réussite collective. Les élèves ont montré un réel investissement à chaque étape et ont su transformer un projet en un espace fonctionnel et accueillant, dont la réouverture ne devrait pas tarder.Mariama Camara 1SAPAT1

En classe de 2de SAPAT, nous avons construit le projet de réaliser un clip vidéo avec des personnes âgées de l'Ehpad de Prat Maria à Quimper. Les premières semaines, nous avons rencontré les personnes et échangé avec elles chaque mardi après-midi. Notre clip s'appuie sur la chanson " La vie, c'est quoi", d'Aldebert et Malou Harel. Au fur et à mesure des séances, nous avons adapté les paroles du texte et constitué des binômes personnes âgées-adolescents. Ensuite, nous avons posé notre texte et nos voix sur la musique. La mise en scène et le montage du clip ont été réalisés par Jérôme Classe et diffusé sur YouTube. La présentation du clip aux résidents de Prat Maria a été l'occasion d'un goûter pour finaliser ce projet.

L'année suivante, Mme Pizzin, professeur d'animation, a décidé d'inscrire le clip au concours "Je filme le métier qui me plaît". Pour être qualifié, il fallait obtenir un maximum de "j'aime" sur le site du concours, que nous avons atteint grâce à une campagne de diffusion d'un QR code dans le lycée. Quelques semaines plus tard, nous avons reçu un mail confirmant notre qualification. Cinq élèves, accompagnés de Mme Pizzin, se sont rendus à Paris pour la remise des prix dans la salle du Grand Rex. Face aux 2700 participants, nous nous sommes présentés sur scène comme les nombreux autres lauréats venus de toute la France. Pour notre clip "Regards croisés" nous avons reçu le Clap d'Or.

Mathis Legeley T SAPAT 2

Dans le cadre de leur formation, les étudiants en BTSA Technico-Commercial ont exploré une nouvelle facette de leur cursus : l’audiovisuel. Depuis l’an dernier, ils suivent un module original intitulé « Mise en scène du patrimoine culinaire breton ».

Cette année, après le kouign amann de l'édition précédente, c’est la sardine qui est mise à l’honneur ! Après s’être documentés sur ce produit emblématique, les étudiants ont réalisé de courts films promotionnels pour valoriser ce petit poisson plein de ressources.

Encadrés par Anthony (metteur en scène) et Guénolé (vidéaste) de la Compagnie L'Orange Givrée, ils ont relevé le défi avec créativité et humour.

Cinq vidéos pour un produit

101 ans après les Penn Sardin vous propose une petite histoire des ouvrières de Douarnenez.

Les dents de la sardine transmet avec humour un message de la part des sardines.

Les touristes dans le sillage et Les touristes en boîte retournent à Douarnenez.

Lou et Lilou remettent la sardine dans l'assiette des étudiants avec Sardines vs étudiantes.

Enfin, Abdou vous explique comment juger de la fraîcheur de la sardine dans Pas fraîche ! Pas sardine !

Découvrez leurs réalisations et soutenez-les en visionnant leurs vidéos sur la chaîne YouTube du lycée, en flashant le QR code ci-dessous.

Fin septembre, les deux classes de première SAPAT ont été accueillies au lycée Saint-Yves de Bain de Bretagne (35) dans le cadre du module professionnel "Les activités au service du lien social dans leur contexte territorial".

Diversité des services

Un rallye photo pédestre nous a permis de repérer et de découvrir différentes structures présentes sur la commune : ESAT, résidence seniors, ressourcerie, médiathèque... L'objectif de cet après-midi était de nous montrer la richesse et la diversité des services d'un territoire rural.

Remembrement

La journée s'est terminée par le visionnage du film de Brigitte Chevet "Le village qui voulait replanter des arbres", suivi d'un échange avec la réalisatrice. Le documentaire traite du remembrement dans les années 70 et de la nécessité aujourd'hui de replanter des haies pour la qualité de l'eau, lutter contre la sécheresse ou conserver la biodiversité.

Pour la soirée, un food truck à assurer notre repas puis nous avons été hébergés dans les familles et pour certains dans les mobil-homes du camping.

Patrimoine

La seconde journée a été consacrée à la découverte du patrimoine historique et géographique du territoire. Nous nous sommes rendus à Sel de Bretagne, à une dizaine de kilomètres. Accueillis à l'espace jeunesse par David, le seul animateur pour vingt communes, nous avons découvert le village, l'espace jeunesse, le musée Eugène Aulnette, consacré à l'œuvre de l'artiste, sculpteur emblématique du Sel-de-Bretagne.

L'après-midi, la maire de Sel de Bretagne nous a présenté les projets d'urbanisation de la commune.

Après une mise en commun de nos observations durant le séjour, un goûter convivial a clos cet échange original entre les deux lycées.

L'année prochaine, ce sera au tour de Kerustum d'accueillir les élèves de Saint-Yves.

Chloé Ollivier,
Rebecca Hacault-Leclair 1 SAPAT 2

Les partenaires Erasmus+ venus de Malte et de Valence (Espagne), ont été accueillis au lycée du 11 au 15 mai 2025.

Les sept "invités experts" ont pu découvrir le lycée et ses formations présentés par les élèves, découvrir la culture française et bretonne, visiter des établissements partenaires tels qu’un EHPAD ou un magasin pédagogique.

Les élèves ont ainsi pu rencontrer leurs futurs maîtres de stage et échanger avec eux sur le fonctionnement à l’étranger.

L'objectif de la visite était de permettre une vraie rencontre humaine et professionnelle entre stagiaires et tuteurs avant le départ à l'étranger, qui s'est effectué en octobre dernier pour Valence (voir article ci-dessus), et se déroulera en janvier prochain pour Malte.

Cette mobilité s’inscrit dans une dynamique européenne plus large portée par le lycée qui mise sur davantage d'ouverture à l’international pour favoriser l'insertion professionnelle, la confiance en soi et la curiosité culturelle de ses élèves.

Pol Hénaff T SAPAT 2

Grâce à Destination Formation Québec, les élèves de notre lycée peuvent poursuivre leurs études dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, au nord du Québec. Chaque année, l’organisme présente ses formations aux classes de première SAPAT et Labo-Vente, et plusieurs élèves ont déjà tenté l’aventure.

Pour les SAPAT, des formations comme le DEP (Diplôme d'études professionnennes) Soutien aux services d’assistance en établissement de santé et services sociaux sont particulièrement adaptées. Cette formation dure environ dix mois.

L'organisme accompagne les jeunes dans toutes les démarches : logement, ouverture d’un compte bancaire, installation et premières courses. Même si ces diplômes sont rarement reconnus en France, ils restent très enrichissants, tant sur le plan personnel que professionnel.

Étudier au Québec, c’est découvrir une nouvelle culture tout en gagnant en autonomie et en expérience.

Amandine Curunet T SAPAT 2

Sept élèves de terminale SAPAT se sont rendus dans la ville de Valence en Espagne dans le cadre d'un projet Erasmus+.

Appréhensions

Le dimanche 5 octobre, nous nous sommes rendus à l'aéroport de Nantes en direction de Valence pour une durée de deux semaines. Ce jour-là, le ressenti de chacun était différent et vague. En effet, certains étaient très heureux et d'autres très réticents à l'idée de partir à l'étranger, de prendre l'avion et surtout appréhendaient la barrière de la langue ! Certains d'entre nous n'avaient jamais voyagé à l'étranger, d'autant plus sans leur famille.

Ensuite, le plus compliqué a été de trouver ses marques dans une ville, un quartier, une structure que nous ne connaissions pas et dans une langue que nous ne maîtrisons pas ou peu.

Au cœur de Valence

Les élèves en stage dans la structure d'accueil de jour avaient environ dix minutes de marche à parcourir depuis l'appartement dans lequel nous étions hébergés. Par contre, ceux qui se trouvaient en crèche ou à l'école devaient prévoir 30 minutes de trajet à pied, car celles-ci se trouvent au centre-ville. L'avantage pour ceux-ci est que tous les commerces, les places, les centres commerciaux, les magasins et même les marchés sont à proximité. Ils ont eu le loisir de profiter des boutiques d'autant plus qu'ils disposaient de trois heures de pause méridienne pour respecter le rythme scolaire des enfants espagnols.

Tempête Alice

Par malchance, le stage s'est déroulé dans une période de grande tempête, de fortes pluies avec risque d'inondation. Heureusement, notre hébergement n'était pas dans la zone à risque. Néanmoins, nous avons dû suivre les mesures de préventions imposées par les autorités de la ville qui voulaient éviter de revivre la catastrophe de l'an passé (voir Ke L'info n° 7). Nous avons donc respecté quelques moments de confinement. À cet instant, on ne rigolait pas forcément. Mais nous garderont néanmoins un souvenir heureux et nostalgique de ce périple.Djyléane Couf T SAPAT 2

Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de sport-santé. À l’heure où la sédentarité augmente et où les maladies chroniques sont de plus en plus médiatisées, cette nouvelle façon de pratiquer l’activité physique devient essentielle. Mais que se cache-t-il vraiment derrière ce terme, et comment y accéder à Quimper ?

Bien-être pour tous

Le sport-santé désigne toutes les activités physiques dont le but principal est d’améliorer la santé, le bien-être ou de prévenir les maladies. Il s’adresse à tout le monde : aux personnes qui veulent simplement se sentir mieux au quotidien, à celles qui reprennent une activité après une longue pause, mais aussi à des patients atteints de maladies chroniques (diabète, cancer, hypertension, maladies cardiaques…) ou en cas de problèmes de santé mentale comme après une dépression par exemple.

L’objectif n’est pas la performance, mais la sécurité, l’accompagnement et le plaisir. Le sport-santé agit comme un véritable « médicament naturel ».

À quoi ça sert ?

Cette pratique permet de renforcer le cœur, les muscles et les articulations, réduire le stress et améliorer le moral, prévenir de nombreuses maladies, reprendre confiance en son corps, améliorer le sommeil et prévenir les déprimes. C'est aussi l'occasion de rencontrer d'autres personnes dans une ambiance bienveillante.

Pour des personnes touchées par un cancer, une maladie cardiaque ou des douleurs chroniques, ces activités adaptées permettent une reprise en douceur, encadrée par des professionnels formés.

Maison Sport-Santé de Cornouaille

Quimper fait partie des villes très actives dans le domaine. Plusieurs structures proposent des programmes adaptés. La Maison Sport-Santé de Cornouaille est le point d’entrée principal. Rattachée au département de médecine du sport du centre hospitalier de Cornouaille, on peut y être accueilli, évalué et orienté vers une activité adaptée à son profil. Elle fait le lien entre le monde médical et les clubs sportifs et des associations engagés comme La Gymnastique Volontaire de Quimper, le club de Kayak Quimper Cornouaille, la MJC Kerfeunteun et beaucoup d'autres.

La ville organise aussi des journées découvertes pour présenter ces activités aux habitants.

Comment s'y inscrire ?

Premièrement, il faut contacter la Maison Sport-Santé pour une orientation personnalisée. Ensuite, demander conseil à son médecin, qui peut proposer ou prescrire une activité adaptée. Enfin, s’inscrire directement dans un club proposant des séances labellisées « sport-santé ».

Amandine Curunet T SAPAT 2

"Ni psychologue, ni infirmière", Mme Jégou est référente PEPS du lycée depuis janvier 2025. Peu connu des élèves, le "Parcours d’Excellence et de Persévérance Scolaire"est un dispositif mis en place dans le réseau Cneap Bretagne (enseignement agricole privé) et cofinancé par le Fonds social européen. Il a un rôle majeur dans la prévention du décrochage et le soutien aux jeunes en situation fragile.

Le dispositif intervient lorsque apparaissent des difficultés importantes telles que des conflits familiaux, divorce des parents, harcèlement, troubles du comportement alimentaire (TCA), addictions, maltraitance, anxiété sévère ou même tentatives de suicide. Autant de situations qui peuvent empêcher un élève d’apprendre sereinement. Le PEPS permet alors d’identifier ses besoins, pour trouver un accompagnement adapté et éviter l’isolement ou l’abandon scolaire.

Une trentaine d'élèves bénéficient actuellement du dispositif dans l'établissement, de leur propre initiative ou orientés par la vie scolaire et/ou le professeur principal. "Chaque parcours est unique", précise Mme Jégou. Son rôle consiste à rencontrer l’élève, analyser son environnement, dialoguer avec la personne qui se sent mal. Le but est de recréer par la suite un cadre sécurisé dans lequel l’élève peut se reconstruire et retrouver confiance.

Avant d’exercer cette fonction, Mme Jégou a obtenu son diplôme d’infirmière en 2004. Elle a ensuite travaillé à différents endroits tels qu'à l’hôpital, en clinique, puis à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées), avant de devenir infirmière scolaire.

Elle précise qu’il n’existe "ni formation particulière, ni profil type" pour devenir référente PEPS ; ce travail repose surtout sur l’écoute, la patience et l'empathie.

Discret, mais indispensable, le PEPS rappelle que derrière chaque difficulté scolaire ce cache souvent une histoire plus complexe. Et qu’au lycée, personne n’a à affronter cela seul.

Anne-Laure Le Seach T SAPAT 2