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International
Du changement parmi les grandes puissances spatiales.
L'espace, un nouveau terrain de jeu
Numéro spécial sur la conquête spatiale
Des élèves de Première de spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ont planché sur la conquête spatiale pour ce numéro à lire la tête dans les étoiles. Au menu : la course à l'espace, ses héros et ses héroïnes, leur vie en apesanteur mais aussi les déchets et les œuvres que la conquête spatiale génère. Et pour remettre les pieds sur Terre, une page de nouvelles du lycée.

N° 1 - Décembre 2023 | www.lyceedekerneuzec.fr |
Exploration spatiale en France : enjeux et perspectives
La France élargit son horizon pour renforcer sa position dans la course à la puissance spatiale. Entre investissements croissants et collaborations internationales, le pays vise à consolider son rôle en tant que joueur majeur dans l'exploration spatiale.
La France, acteur majeur dans la course à l'espace
Depuis plusieurs décennies, la France s'est imposée comme un acteur clé de l'exploration spatiale, manifestant ainsi sa volonté de jouer un rôle de premier plan dans la conquête de l'espace. Cette ambition s'articule autour de plusieurs axes stratégiques, mêlant puissance technologique, coopérations internationales et innovations scientifiques.
La France marque des avancées majeures dans l'exploration spatiale
La France a contribué de manière significative à l'exploration spatiale avec des notables avancées. L'Agence spatiale européenne (ESA) est fortement soutenue par la France et joue un rôle majeur dans de nombreux projets spatiaux.
Le programme Ariane, par exemple, est le plus emblématique. Les fusées Ariane, développées en grande partie par la France, ont été cruciales pour placer des satellites en orbite. Elles ont été utilisées dans de nombreuses missions commerciales et scientifiques, faisant de la France un acteur clé dans le domaine des lanceurs spatiaux.
De plus, la France a été impliquée dans des missions d'exploration planétaire, notamment avec le rover Exomars, développé en partenariat avec la Russie. Ce rover est conçu pour rechercher des traces de vie passée sur Mars. Son lancement a été reporté en raison de la guerre en Ukraine. Sven Thoret-Milovanovic
Ariane, un nouveau projet pour 2024
Le lancement de la fusée Ariane 6 en Guyane française prévu pour 2024 annonce une nouvelle avancée pour les lanceurs spatiaux.
La fusée Ariane provient d'une famille de lanceurs civils européens et a été envoyée dans l'espace pour la première fois le 24 décembre 1979 par l'agence spatiale européenne (l'Esa) afin de permettre à la France de mettre en orbite ses satellites commerciaux et institutionnels.
Difficultés
Sa dernière version, Ariane 6, a connu plusieurs difficultés ; en effet, le vol inaugural a déjà été repoussé deux fois à cause de la pandémie du Covid-19. Cela prolonge ainsi la crise spatiale dans laquelle l'Europe est plongée depuis 2020. Malgré cela, elle a joué un grand rôle dans le domaine spatial et continue son développement grâce à son évolution constante.
Ariane a évolué au cours des années puisqu'elle a connu cinq versions différentes, plus performantes. La famille de lanceurs a rapidement pris une place du marché importante. La base de lancement se trouve à Kourou, en Guyane française. Le lancement d'Ariane 6 est prévu en 2024 afin d'apporter des innovations et des solutions pour répondre aux besoins évolutifs du marché mondial des lanceurs spatiaux.
Les 22 États membres de l'agence spatiale européenne se sont accordés pour apporter un soutien financier afin d'assurer la viabilité économique et la compétitivité d'Ariane 6. Cela va donc permettre à la fusée de faire concurrence à l'américain SpaceX, son plus grand concurrent.
Daphné Degrez
La Russie, toujours une grande puissance spatiale ?
La Russie est en déclin dans le domaine spatial.
La Russie a une longue histoire dans le domaine de l'exploration spatiale, remontant à l'époque de l'Union soviétique. Elle a été pionnière dans de nombreux aspects de la conquête spatiale. Le premier satellite artificiel, Spoutnik 1, a été lancé par l'Union soviétique en 1957, marquant le début de l'ère spatiale.
Partenaire de la station spatiale internationale
La Russie, via son agence spatiale Roscosmos, continue à jouer un rôle important dans l'exploration spatiale. Elle a été un partenaire clé dans la station spatiale internationale (ISS) depuis le début des années 2000, fournissant des modules et des équipages pour cette collaboration internationale en orbite.
Aujourd'hui, la Russie continue d'être un acteur majeur dans l'industrie spatiale, qui participe à des missions internationales et qui exploite la Station spatiale internationale en collaboration avec d'autres pays. La Russie a également développé des lanceurs puissants, tels que le Soyouz et le Proton.
La Russie connaît quand même un certain déclin causé par les sanctions occidentales et louri Borissov, patron de Roscosmos, a annoncé que la Russie se retirera de l'ISS en 2028.
Liam Nadan
L'Inde, une puissance spatiale qui affirme ses progrès
Nation présente dans la course à l'espace depuis maintenant 63 ans, l'Inde s'impose de plus en plus dans ce milieu qui lui a été inconnu pendant de nombreuses années.
Il y a quelques mois de cela, le 23 août dernier, le pays asiatique posait pour la première fois une sonde, la sonde Chandrayaan-3, sur le satellite naturel de la Terre. Un bon moyen de se rappeler que cette nation revient de très loin dans cette course pourtant si importante aux yeux de toutes les puissances.
L'Inde est un pays qui investit dans l'espace depuis 1962, avec la création du comité national indien de la recherche spatiale (INCOSPAR), assisté par l'Union soviétique à ce moment là. L'URSS va aider les Indiens à développer leur premier satellite spatial durant l'année 1972, soit plus de 15 ans après Spoutnik-1 (premier satellite au monde conçu par l'URSS), une avancée qui les place dans le circuit spatial tout en étant loin des progrès déjà réalisés par les USA et l'Union soviétique.
En étant le pays le plus peuplé au monde, l'Inde se doit de montrer sa puissance, ici spatiale, et le fait parfaitement en effaçant les échecs de 2008 et 2019 (Chandrayaan-1 et 2) . En effet, les deux sondes avaient été perdues par l'ISRO (Indian Space Research Organisation), la première dans l'espace puis la seconde avant l'atterrissage. Aujourd'hui, l'Inde se place d'après le quotidien Le Monde dans le top 5 des puissances spatiales mondiales avec le lancement de son troisième opus Chandrayaan-3, ce qui présage pour la suite de grandes réussites dans le domaine spatial.
Timothé Moal
Station spatiale internationale, quel avenir ?
La Russie prolonge l'exploitation de son segment de la station spatiale internationale jusqu'en 2028 alors qu'elle semblait vouloir quitter le laboratoire orbital après 2024.
Après plus de deux décennies de collaboration internationale, la guerre en Ukraine et les tensions avec la Russie ont remis en lumière l'avenir incertain de la station spatiale internationale (ISS). Comme la station Mir, l'ISS n'a pas été conçue pour être éternelle. Le maintien de ses opérations a d'ailleurs un coût non négligeable (plus de 3 milliards de dollars par an pour la Nasa dont 1,3 milliard consacrés aux opérations et recherches menées dans la station et 1,8 milliard au transport des équipages et des cargos) et l'intérêt des missions qui y sont conduites est régulièrement remis en question.
De fait, l'abandon de l'ISS a déjà été évoqué à plusieurs reprises. Un planning défini en 2004 par le gouvernement américain prévoyait même un arrêt en 2016 mais la date n'a cessé d'être repoussée. En juillet 2022, les Russes et les Américains ne semblaient plus d'accord sur la mise à la retraite de la station, le patron de Roscosmos avait annoncé que la Russie se retirerait du programme "après 2024" soulevant la question de la survie du laboratoire orbital. Tandis que la NASA affirmait vouloir poursuivre ses opérations jusqu'à fin 2030.
Mais lors d'une réunion avec le Président Vladimir Poutine, le patron de l'agence spatiale russe Roscosmos, Iouri Borissov, a indiqué à la télévision : « Sur décision du gouvernement, la Station spatiale internationale a été prolongée jusqu'en 2028 »
La Nasa a annoncé que les missions de la station spatiale internationale se termineront en 2031. Dans un rapport remis au Congrès américain il est prévu que l'ISS soit désorbitée et que ses débris terminent leur course, de façon étroitement surveillée dans une zone reculée de l'océan pacifique sud.
Plusieurs projets de station ont déjà été évoqués pour prendre la relève. La Chine notamment travaille depuis plusieurs décennies à développer sa propre structure.
Camille Conan
L’espace, le futur laboratoire du monde ?
Découvrez l’aventure de la création de médicaments dans l’espace par une entreprise américaine Varda Space Industries.
La mission de Varda Space Industries est de créer de nouvelles solutions médicales en ayant un environnement unique, un environnement sans gravité.
En juin 2023 l'entreprise a expédié une capsule dans l'espace ayant à bord le matériel nécessaire pour produire des cristaux de Ritonavir, la base d'un médicament contre le VIH. Grâce à l'absence de gravité et aux propriétés exceptionnelles de l'espace, cette conception devient plus facile sur certain point comme la cristallisation. Phénomène par lequel un corps passe à l'état de cristal.
Malgré que ce soit une avancée extraordinaire pour la science, tout ceci a un coût financier considérable. Pour créer ses médicaments il faut des technologies de pointe, des laboratoires hautement spécialisés, des scientifiques expert dans leurs domaines mais aussi de nombreux test. Avant le lancement de la capsule, Varda a effectué de multiples tests comme le déploiement des parachutes pour freiner l’atterrissage et donc garder intact leur création.
Malheureusement un point très important vient déjouer cette innovation, le retour sur terre. Varda Space Industries avait prévu d'atterrir sur une base militaire dans l'Utah, à l'ouest des États Unis. Mais ils n'ont pas reçu les autorisations de l'aviation fédérale ni celles de l'US Air Force pour pouvoir regagner la Terre. Elles craignent des « risques pour la sécurité et un manque d'analyse d'impact » mais aussi que la capsule soit déviée, car en général, ces engins atterrissent dans la mer. Pour l'instant la capsule est toujours dans l'espace.
La création de médicaments dans l'espace ouvre de nouvelles voies pour l'industrie pharmaceutique. Malgré les défis technologiques et les contraintes, les avantages potentiels de la recherche spatiale sont prometteurs. Avec des investissements continus, des avancées technologiques et l'évolution du cadre réglementaire, les nouvelles start-up sont bien positionnées pour être l'avenir de la médecine spatiale.
Sources :
Leelou Jeannes
Ces entreprises veulent décrocher la Lune
Après les Etats, les entreprises privées se lancent elles aussi à la conquête de l'espace. New space, tourisme en apesanteur, droit spatial : la privatisation de l'espace est en marche.
L'espace, une zone partagée
L'espace a une histoire et est régie par des lois et des traités, quels sont-ils et à quoi servent-ils concrètement ?
Qui est concerné ?
L'espace aérien se divise en deux, en dessous de 100km c'est l'espace aérien national soumis à la juridiction de l’État qui se trouve en dessous de celui-ci et il y a l'espace aérien international, qui obéit à différentes règles régies par des conventions. Il existe des traités internationaux, des lois nationales ou des accords entre États qui parlent de plusieurs sujets comme les lancements de satellites, des télécommunications spatiales, des ressources naturelles extraterrestres, des activités commerciales, de la protection de l'environnement spatial ou encore des droits des astronautes.
Les principes du droit de l'espace
En 1963 est mise en place une première résolution adoptée par l'Assemblée des Nations Unies, puis deviendra un traité national ratifié, c'est-à-dire accepté en 1967. Ce "traité de l'espace" fut signé par les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union soviétique et comporte 9 principes qui dirigent encore les libertés extra-atmosphériques à ce jour.
Et concrètement ?
Le rappeur Lil Uzi Vert aurait acheté une exoplanète en 2021 pour plusieurs millions de dollars ; problème, il est impossible à un Etat, à une entreprise privée ou un citoyen de posséder une planète ou un corps céleste.
Ce genre de commerce a beaucoup fait parler, comme dans les années 80 où Dennis Hope s'est attribué la Lune puis a mis en vente des parcelles de celle-ci, il aurait gagné 10 millions de dollars. Cette société existe toujours et continue ses ventes, cette agence immobilière est même devenue la première société à exploiter les ressources d’Hélium 3.
A défaut de posséder des planètes, les Américains ont instauré une loi en 2015 nommé "space act" permettant aux entreprises des États-Unis de s'emparer des ressources de l'espace. Les compagnies américaines peuvent extraire et même vendre les ressources des astéroïdes et planètes, beaucoup de pays, notamment la Russie s'y opposent, pour eux c'est contre le traité de l'espace de 1967.
Lucie Marchand
Privatiser l'espace : objectif d'Elon Musk
Pour la première fois de son histoire, la Nasa confie le transport de ses astronautes à Space X, entreprise privée. Est-ce la fin des puissances publiques ?
Space X, Space Exploration Technologies Corporation, est une entreprise américaine spécialisée dans le domaine du vol spatial et de l'aéronautique. Space X a été fondée le 6 mai 2002, par Elon Musk, déçu par le manque d'ambition des programmes de la NASA et par le refus des Russes de NPO Lavochtkine,( entreprise russe spécialisée dans la construction de matériel spatial ) de lui vendre des missiles qu'il aurait souhaités convertir en fusées.
Le principal objectif de Space X est de construire des fusées plus abordables et de pouvoir les réutiliser. Les deux premières fusées qui ont été conçues sont le Falcon 1 (2006) et le Falcon 9 (2010).
2012 est une année marquée de succès pour la franchise. Space X entre dans l'histoire lorsque son vaisseau spatial Dragon s'amarre avec succès à la Station Spatiale Internationale (ISS).
Vol habité
La privatisation de l'espace est la perte de contrôle direct des États au profit des entreprises privées comme Space X dans le secteur de la conquête spatiale. L'un des exemples de cette privatisation est sans doute, le 27 mai 2020, lorsque pour la première fois de son existence la NASA demande de l'aide pour la participation à un projet à une entreprise privée : Space X, dans le cadre d'un vol habité vers l'ISS. Les deux vols réalisés par Space X cette année se sont déroulés avec succès. La NASA dans le passé a connu des difficultés. Mais comme le gouvernement américain voulait diminuer les programmes spatiaux sans faire trop de dégâts, Barack Obama a promu l'émergence de ce nouveau secteur spatial privé et par conséquent le développement d'entreprises comme Space X. La privatisation de l'espace engendre donc de nouveaux liens entre les acteurs publics et privés où les États peuvent ainsi économiser de l'argent sur d'autres secteurs. Mais cela implique aussi certains risques comme la surexploitation de l'espace puisqu'aucun traité n'est encore défini précisément de nos jours.
Florent Hubert
Elon Musk, de l'échec à la réussite
« L'échec est une option ici. Si les choses n'échouent pas, vous n'innovez pas assez », cette maxime d'Elon Musk témoigne que l'échec ne lui fait pas peur, au contraire, il est prêt à tout pour réussir.
Elon Musk est né le 28 juin 1971 à Pretoria, en Afrique du Sud. C'est un homme d'affaire et entrepreneur américain d'origine sud-africaine. Il est l'un des milliardaires les plus connus au monde, avec une fortune personnelle estimée à 300 milliards d'euros selon le magazine Forbes. Il peut afficher cette richesse grâce à ces différentes fonctions : il est le co-fondateur et le président directeur général de l'entreprise aérospatiale Space X ainsi que le directeur général de la société Tesla Inc.
Qui est réellement Elon Musk ?
Elon Musk est né d'une mère canadienne et d'un père sud africain. Il fait preuve dès sa jeunesse de talent dans les domaines de l'entreprenariat et de l'informatique. En 1983, à l'âge de 12 ans, il crée son propre jeu vidéo, qu'il vendra à un magazine informatique. A 17 ans, il obtient son passeport canadien, lui permettant de partir de son pays d'origine, l'Afrique du Sud, afin de trouver de meilleures opportunités économiques.
Il étudie à l'université Queen's Kingston, au Canada avant d'intégrer en 1992 l'université de Pensylvannie où il obtient sa licence en physique et en économie en 1995. Il décide ensuite de s'inscrire pour un troisième cycle de physique à l'université de Stanford, mais finalement au bout de deux jours, il abandonne pensant qu'Internet aura plus de potentiel pour changer la société que les travaux en physique.
A l'âge de 24 ans, il fonde l'entreprise Zip2, société capable de fournir des annuaires et des cartes commerciales aux journaux en ligne. En 1999, cette dernière sera rachetée pour 307 millions de dollars. Il fonde ensuite X.com, une société spécialisée dans les services financiers, qui deviendra PayPal, entreprise spécialisée dans le transfert d'argent en ligne. En 2022, PayPal a été vendue aux enchères pour une valeur de 1,5 milliard de dollars et acquise par eBay.
En 2004, il devient l'un des principaux bailleurs de fonds de Tesla Inc. Il est responsable des conceptions et de la production mondiale des voitures électriques et des batteries. L'entrée en bourse de Tesla Inc en 2010 lui permettra de beaucoup s'enrichir. Le 24 avril 2022, il fait l'acquisition du réseau social Twitter (actuellement X) pour 43 milliards de dollars, cel qui fait de lui l'un des hommes les plus influents au monde.
Dans quel domaine Elon Musk va-t-il innover à présent ?Florent Hubert
L'essor du tourisme spatial
En 2023 quand les vacanciers ont découvert l’intégralité du globe, le tourisme spatial s'est ouvert à eux. Qu'est-il possible et à quel prix ?
Le tourisme spatial autrefois réservé au domaine du cinéma est en train de devenir une réalité. Les entreprises spatiales privées, soutenues par des investisseurs ambitieux travaillent pour ouvrir la possibilité de l'espace aux touristes.
SpaceX, Blue Origin et Virgin Galactic sont novateurs dans le secteur du tourisme spatial. SpaceX, dirigée par Elon Musk, envisage des voyages autour de la Lune, tandis que Blue Origin, fondée par Jeff Bezos, vise des vols suborbitaux offrant une vue imprenable sur la Terre. Virgin Galactic, dirigée par Sir Richard Branson, a déjà effectué des vols d'essai réussis dans l'espace et se prépare à accueillir des touristes.
Les touristes potentiels peuvent s'attendre à une expérience exceptionnelle. Des vols en apesanteur, des panoramas époustouflants de la Terre depuis l'espace et la possibilité de flotter librement dans une station spatiale sont quelques-unes des expériences uniques qui attendent les premiers touristes spatiaux. Les entreprises concurrentes travaillent pour offrir des voyages exceptionnels repoussant les limites de ce qui est possible.
Cependant des préoccupations éthiques émergent, notamment en ce qui concerne les débris spatiaux et les gaz à effet de serre, ce qui nous ramène à nous poser la question : est-ce que le tourisme spatial est adaptable aux pratiques écologiques actuelles ?
De plus la question de la démocratisation de l'espace se pose. Au vu des coûts avec un tarif minimum de 250 000$ pour une simple balade dans l'espace et jusqu'à 55 millions de dollars pour résider quelques jours dans la station spatiale internationale. Ce qui laisse ces voyages uniquement aux personnes les plus aisées financièrement.
En fin de compte le tourisme spatial incarne le rêve d'une exploration spatiale accessible à tous, tout en soulevant des questions cruciales sur l'avenir des humains dans l'espace. L’innovation continue et la sensibilisation à l'impact environnemental seront essentielles pour assurer le développement durable de cette nouvelle activité.
Gabriel Furic
New Space : de nouveaux acteurs privés
Les entreprises privées investissent dans le new space.
Depuis quelques années, de nouveaux acteurs spatiaux apparaissent. Des entreprises privées commencent à investir dans le domaine spatial.
Des entreprises comme SpaceX creé par Elon Musk, Blue Origin crée par Jeff Bezos et Virgin Galactic crée par Richard Branson. Ces entreprises sont des entreprises du new space. Le new space c'est l'émergence des entreprises privées dans l'industrie spatiale. SpaceX aide la la Nasa à envoyer du ravitaillement pour la station spatiale internationale. La Nasa a même confié à SpaceX l'envoie d'astronautes américains sur la station spatiale internationale. Les entreprises privées Blue Origin et Virgin Galactic ont investi dans l'espace pour faire du tourisme spatial. Le 10 août 2023, l'entreprise britannique Virgin Galactic a organisé le premier vol commercial dans l'espace avec 3 personnes qui ont du débourser 450 000 € chacune pour pouvoir aller dans l'espace. Ce vol a eu lieu dans le vaisseau de Virgin Galactic VSS unity. Il y avait également une employé de Virgin Galactic et deux pilotes.
Ewen Carval

Dearmoon : des artistes en orbite l'an prochain
Le tourisme est un phénomène courant. Mais voyager dans l’espace peut-il devenir possible. Comment le projet Dearmoon marque-t-il en 2024 le début d’une nouvelle ère de voyages et d’inventions ?
Dennis Tito a été le premier touriste spatial en 2001, en payant 20 millions de dollars pour le vol de Space Adventures. Jusqu'à 2009, encore sept touristes ont visité l’espace, et ont participé à diverses expériences et expéditions, six hommes et une femme, Anushe Ansari. Mais après 2009, le tourisme spatial ne s’est pas développé. Il faut attendre 2021, quand le milliardaire japonais Yusaku Maezawa a décollé pour la Station spatiale internationale. En 2018, le magnat japonais a décidé de lancer le projet Dearmoon, qu’il finance lui-même : la fusée Starship de SpaceX volera autour de la lune pendant 12 jours avec 8 artistes à bord choisis par Yusaku Maezawa en 2021. Des demandes de participation au vol autour de la lune, qui était prévu pour 2023, ont été soumises à 249 régions du monde, ce qui indique le grand intérêt des gens à de tels nouveaux projets spatiaux. Les membres de l’équipe sont nommés : T.O.P., qui a fait ses débuts en tant que rappeur principal du groupe K-Pop Big Bang ; des États-Unis DJ Steve Aoki ; dirigé par Brendan Hall et YouTuber Tim Dodd. Le photographe britannique Karim Illia, l’acteur indien Dev Joshi, l’artiste tchèque Yemi A.D. et le photographe irlandais Rhiannon Adam participeront également. La snowboardeuse olympique américaine Caitlin Farrington et la danseuse japonaise Miyu ont aussi été sélectionnées.
Ce projet, qui vise à créer une nouvelle ère de l’art, à ouvrir les voyages spatiaux pour l’humanité et à commercialiser l'espace, est reporté à l'année 2024, car les tests d’avril de la fusée Starship ont montré que le transport n’est pas encore prêt pour le lancement.
Yevheniia Vinnytska
Thomas Pesquet, l'astronaute français au sommet de la gloire
Le célèbre astronaute français vient de sortir une autobiographie. Retour sur son parcours de communiquant de l'espace.
Quel parcours académique et professionnel ?
Thomas Pesquet, astronaute français connu de tous, est né le 27 février 1978. Curieux, il a un parcours professionnel plutôt riche. Depuis son enfance, il est vu comme un bon élève avec d’excellentes notes. Son ancien professeur de mathématiques, lors d’une interview en 2023 avec le journaliste Hugo Decrypte, le qualifie même de pédagogue s’exprimant très clairement. Diplomé de l’ENSAE après de longues études, il travaille dans l’ingénieurie spatiale ainsi qu’au CNES (Centre national d'études spatiales) puis obtient sa licence de pilote de ligne et exerce à Air France. A la suite de sa participation à la campagne de recrutement des astronautes lancée par l’Agence spatiale européenne (ESA pour European Space Agency), il devient le seul français parmi les 6 astronautes sélectionnés. Il apprends ensuite plusieurs langues, voyage, se prépare et développe ses compétences avant qu’on lui confie rôle d’officier de communication pour les astronautes européens lors de leur séjour dans l’espace.
Proxima, sa première mission
Après une formation sur les expériences et travaux qu’il devra mener, pour son affectation à cette mission de longue durée en 2014, il décolle en novembre 2016 de la base spatiale russe, en tant qu’ingénieur de bord. Deux autres astronautes expérimentés sont avec lui : un Russe et une Américaine. Durant cette première mission, l’astronaute français effectue près de cent expériences scientifiques proposées par la communauté internationale, sélectionnées par la NASA et l’ESA (Agence spatiale européenne), choisies par le CNES. Des recherches scientifiques sont menées lors des missions telles que des expériences physiologiques. Dans l’ISS se trouvent des installations de recherche, les astronautes saisissent l'occasion d'y faire des expériences impossibles sur Terre. Le Français participe aux tâches d’entretien et de maintenance. Afin d’aider l’astronaute américain qu’il accompagne, il fera deux sorties extravéhiculaires : en janvier 2017, pour remplacer des batteries de l’ISS ; en mars suivant afin d’étancher une fuite du système de refroidissement de l’ISS et d'intervenir sur le bras manipulateur situé à l’extérieur de l’ISS. Ces sorties sont très risquées et constituent un danger puisque la température hors de le station est inférieure à 100 degrés donc le scaphandre (équipement des astronautes) est essentiel à leur survie. Il n’y a pas de place pour l’improvisation, tout est préparé et étudié à l’avance et les équipes du centre de contrôle communiquent par la radio avec les astronautes pour leur donner des consignes et leur décrire les gestes.
Mais avait-il du temps libre ? Et à quoi lui servait-il ?
Thomas Pesquet, pendant son voyage spatial prend rapidement goût à la photographie et réalise plus de 85000 clichés de la Terre,en en partageant plus de 2000 en direct sur les réseaux sociaux. Il a d’ailleurs publié en 2017 un ouvrage, Terre(s), recueillant plusieurs clichés, et en faisant don des droits d’auteur aux Restos du cœur. L’astronaute, souhaitant rendre sa mission pédagogique, entretient des liens directs avec des élèves français, le tout dans l’espace ! Il explique aussi avoir pu constater les dommages de la pollution et du réchauffement climatique, assistant parfois à des phénomènes extrêmes renforcés, en les voyant du ciel, étant également appeler par la tour de contrôle à aider les services de secours en survolant en orbite la catastrophe. Lors de son retour, en juin 2017, il se consacre de nouveau à plusieurs activités de communication tout en assurant son rôle au sein du corps des astronautes européens, puis passe également sa qualification pour piloter l'Airbus A310, utilisé par le CNES, l’ESA et l’Agence spatiale allemande, à l’usage précis (pour créer quelques dizaines de secondes de micropesanteur en effectuant des trajectoires paraboliques).
Alpha, la mission au nom grec
Trois ans après son retour sur terre, il participe à une nouvelle mission, nommée Alpha. Cette fois-ci, il décolle du Centre spatial Kennedy en Floride en avril 2021. C’est dans une capsule lancée par la fusée Falcon-9 appartenant à la société privée SpaceX, qu’il part pour sa deuxième mission spatiale ! Trois astronautes l’accompagnent : deux Américains et un Japonais. Tout comme lors de sa première mission, Thomas utilise ses temps libres pédagogiquement car il continue son activité de communication avec plusieurs établissements scolaires. Par ailleurs, il reste également impliqué dans de nombreuses expériences scientifiques ou technologiques. Dans le but d’une modernisation du système de génération électrique de l’ISS, le Français effectue quatre sorties extravéhiculaires aux côtés, d’abord, de l’astronaute américaine puis du Japonais. Cette mission a elle aussi son importance dans la carrière de l’astronaute puisqu’il y devient le premier commandant de bord français de l’ISS, d’octobre à novembre 2021, laissant ensuite cette responsabilité au Russe Anton Shkaplerov. Après son retour sur Terre le 9 novembre 2021, Thomas Pesquet reprend sa vie, son métier et ses activités.
Une autobiographie haute en couleur
En Octobre 2023, Thomas Pesquet a publié son autobiographie "Ma vie sans Gravité", dans laquelle il nous raconte sa vie, depuis ces dernières décenies, n'ayant pas été des plus communes. Après une enfance en Normandie, il explique son parcours pour arriver à être le plus jeune Français partant dans l'ISS. Parlant de l'école des astronautes, du décollage lors de ces 2 missions, et de sa fascination de voir de l'espace notre planète ; il nous raconte sa vie quotidienne dans la station spatiale pendant plus d'un an.
Célia Guillossou--Gauthier
Concilier vie personnelle et professionnelle avec Thomas Pesquet
Qu'en-est-il de sa vie personnelle et sa vision des choses en tant qu'« homme idéal » ?
Thomas Pesquet est un astronaute renommé et connu de tous en France, mais il est avant tout un humain comme vous et moi qui aimerait qu'on ne le perçoive plus comme un homme idéal. Nous allons donc nous intéresser à sa vie en dehors de son métier.
L'astronaute était tout d'abord un élève discret mais également doté d'une clarté et d'une pédagogie hors-norme selon certains de ses professeurs. Ces qualités primordiales pour exercer son métier ne l'ont pas quitté par la suite et son meilleur ami, Nicolas qui travaille dans la même sphère professionnelle que lu,i affirme qu'il possède un tempérament serein apprécié de tous ses collègues.
De retour lors de ses études, l'ancien écolier raconte que toutes les matières qui lui ont été enseignées sont importantes dans son milieu aujourd'hui et qu'il est crucial de n'en négliger aucune.
Le spationaute français nous explique que selon lui, il est globalement compliqué de concilier vie professionnelle ainsi que personnelle quand on a des objectifs aussi conséquents que les siens. Il dit clairement qu'il est impossible d'avoir une famille lorsqu'on est astronaute, la raison pour laquelle il n'a pas et n'aura jamais d'enfants.
"Prison avec une belle vue"
Du côté de ses proches, il évite souvent d'exprimer ses potentielles craintes avant une mission afin de ne pas les inquiéter davantage. De plus, la distance et l'éloignement lors de missions à longue durée est relativement difficile à supporter. C'est pour cela qu'il conseille de toujours trouver une occupation à bord de la station car quand il n'y a plus rien à faire, ça ressemble vite à une "prison avec une belle vue".
A bord de la station, Thomas Pesquet nous parle des sorties extravéhiculaires qu'il lui arrive d'opérer avec ses collègues de temps en temps. Il affirme dans un de ses interviews avec HugoDécrypte, un jeune journaliste, que les sorties de nuit sont encore plus grandioses que celles de jour car la sensation de vide se fait ressentir davantage.
Difficile retour à la réalité
Lors des retours sur Terre, la reprise de la vie quotidienne est particulièrement compliquée au niveau du ressenti physique : les pertes d'équilibre, les douleurs car il n'est plus habitué à son poids. Il faut donc prévoir des séances de renforcement afin de s'habituer à nouveau aux normes terrestres.
D'un point de vue moral, Thomas Pesquet explique avoir vécu de nombreux "coups de blues" après ses retours sur Terre. Il faut donc se remotiver et accepter le fait qu'il n'y ait plus cette énergie d'équipe et que tout le monde ne poursuit plus un but commun, à l'inverse de ses habitudes dans l'espace.
Maïa Cesbron
Christina Koch sera la première femme autour de la Lune
Comment l'astronaute américaine va-t-elle marqué l'histoire en tant que femme ?
Christina Koch est née en 1979 dans le Michigan et elle est aujourd'hui une astronaute américaine renommée. Après avoir reçu de nombreux diplômes dans le domaine des sciences, elle débute sa carrière pour la Nasa en 2002. Mais alors, qu'est-ce qui fait qu'elle est aujourd'hui connue de tous dans le domaine spatial ?
Ses débuts dans le métier
La future astronaute commence tout d'abord par travailler pour la Nasa en tant qu'ingénieure électricienne. Elle contribue donc à la fabrication de pièces qui seront par la suite utilisées pour des missions spatiales. Ici son premier contact avec l'espace. Elle restera ensuite pendant un an en Antarctique et apprendra comment survivre dans un milieu très pauvre où les ressources sont limités : une bonne approche afin de connaître les privations à bord des stations spatiales.
2013, une date importante pour la jeune femme
2013 marque un tournant global dans la vie de l'ingénieure. Après avoir expérimenté d'autres petites missions à l'image de sa toute première en Antarctique, la Nasa la sélectionne afin de devenir membre du groupe d'astronautes 21. Elle racontera plus tard qu'elle n'avait jamais réellement envisagé d'être astronaute, jusqu'au jour où elle s'est rendue compte de toutes les compétences qu'elle a acquises par le passé pour au final se dire qu'elle se devait d'essayer.
La mission Artémis II
L'objectif principal des trois missions Artémis sont d'emmener des humains autour de la Lune afin d'établir une station lunaire, d'analyser des roches et de vérifier une quelconque présence d'eau. Nous avons appris le 3 avril 2023 seulement qui étaient les 4 participants pour cette mission qui se déroulera à la fin de l'année 2024. Bien que la mission Artémis II reste une expérience presque exclusivement masculine puisque Christina Koch est la seule femme, elle sera la première à se rendre autour la Lune.
Comment va se dérouler la mission Artémis II ?
A la suite de la mission Artémis I qui s'était déroulée sans passagers à bord, la mission Artémis II est vue comme une "répétition générale" car elle sera cette fois composée de 4 passagers. Elle doit précéder la mission Artémis III qui aura pour but de déposer à nouveau des astronautes sur la Lune.
Maïa Cesbron
Apollo 11 : l'épopée historique vers la Lune
Apollo 11 : Le voyage épique vers la lune qui a redéfini l'histoire. « Un petit pas pour l'homme, un bond de géant pour l'humanité. » Départ de la base de Cap Canaveral en Floride le 16 juillet 1969.
Le 16 juillet 1969 a marqué le commencement d'une aventure extraordinaire qui restera gravée dans les annales de l'exploration spatiale.
Ce jour-là, la mission Apollo 11 a pris son envol, emportant à son bord les rêves et les espoirs de l'humanité vers les confins de l'espace. À bord de la fusée Saturn V, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins ont incarné le courage et l'esprit pionnier nécessaires pour conquérir l'inconnu. Leur mission : poser le pied sur la Lune et redéfinir ce qui était considéré comme possible.
L'alunissage
Le 20 juillet, le module lunaire Eagle a descendu en douceur ses échelons vers la surface lunaire. Les premiers pas d'Armstrong sur le sol poussiéreux ont marqué un moment historique, immortalisé par ces mots emblématiques : " C'est un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l'humanité. "
Armstrong et Aldrin ont accompli des prouesses scientifiques, déployé le drapeau américain, tandis que Collins assurait la liaison orbitale. Le 24 juillet, la capsule Columbia a amerri, ramenant les héros de cette expédition interstellaire sur notre planète bleue.
Le 16 juillet 1969 demeure une date d'inspiration, rappelant à chaque coin du cosmos que l'audace humaine peut transcender les frontières terrestres et toucher les étoiles. Matthéïs Le Manach
Gagarine, le premier homme dans l'espace
Yuri Gagarine a été le premier homme à s'aventurer dans l'espace.
Yuri Gagarine, pilote et cosmonaute soviétique, né le 9 mars 1942 et mort le 27 mars 1968, a été le premier être humain à effectuer un vol dans l'espace pendant la mission Vartok 1 le 12 avril 1961.
Son histoire se déroule en même temps que la course à l'espace entre les Américains et les Soviétiques, qui se sont affrontés dans trois domaines différents : les satellites artificiels, les vols habités et les envois de sondes d'exploration dans l'espace.
Après sa mission, lors de son retour, Yuri Gagarine fut accueilli en héros par le monde entier. Il a été par la suite promu Major avec le titre de "Héros de l'Union Soviétique", et il est devenu aussi membre d'honneur de l'Académie Internationale Astronomique, et a obtenu le poste de directeur de la cité des étoiles du centre d'entraînement de cosmonautes russes.
Malheureusement sa vie fut écourtée lors d'une mission le 27 mars 1968 ; son avion de chasse s'est écrasé dans des conditions qui restent mystérieuses encore aujourd'hui.
Maelane Toulliou
Une zone à préserver
Malgré son éloignement, le point Nemo attire l'attention des chercheurs qui étudient les mystères des océans. Les expéditions scientifiques s'y rendent pour explorer les abysses marins et découvrir des formes de vie uniques adaptées à ce milieu particulièrement isolé. Les découvertes réalisées dans cette région contribuent à élargir nos connaissances sur la diversité marine et l'adaptation de la vie aux conditions extrêmes.
La conservation de cette zone éloignée devient également une préoccupation croissante. La pollution plastique, bien que loin des regards, atteint même le point Nemo, soulignant les défis mondiaux liés à la préservation des océans. Les scientifiques travaillent à sensibiliser le public à l'importance de protéger ces vastes étendues marines, même si elles semblent éloignées de notre quotidien.
En conclusion, le point Nemo demeure un lieu unique, à la fois mystérieux et fragile. Son isolement en fait un laboratoire naturel pour la recherche océanographique, tout en posant des défis environnementaux qui nécessitent une attention mondiale. Alors que l'humanité explore les confins de l'espace, elle doit également veiller à préserver les trésors cachés de notre propre planète, dont le point Nemo est un exemple exceptionnel.
Le point Nemo : un cimetière spatial au milieu de nulle part
Au cœur de l'océan pacifique, à des milliers de kilomètres de toute terre émergée, se trouve un lieu unique en son genre : le point Nemo. Connu comme le point le plus éloigné de toute masse continentale, le point Nemo est utilisé comme cimetière spatial.
Le "cimetière spatial"
Le Point Nemo est également célèbre en raison de sa proximité avec la fosse submersible où sont délibérément envoyés les engins spatiaux en fin de vie. Cette zone est souvent surnommée le "cimetière spatial". Les satellites, les stations spatiales et d'autres engins spatiaux non utilisés sont délibérément précipités vers le fond de l'Océan Pacifique, créant ainsi une sorte de sanctuaire spatial sous-marin.
Perspective spatiale
D'un point de vue spatial, le Point Nemo présente des avantages uniques. Les agences spatiales internationales, telles que la Nasa et l'Agence spatiale européenne (ESA), utilisent cette région éloignée pour effectuer des rentrées contrôlées de satellites et de modules spatiaux non habités en fin de mission. Ceci est crucial pour éviter tout risque pour la vie humaine et pour minimiser les débris spatiaux en orbite. La Nasa a également prévu d'envoyer l'ISS dans les profondeurs du point Nemo d'ici 2030.
Station orbitale du futur ?
Certains experts spatiaux ont évoqué la possibilité d'établir une station orbitale au-dessus du Point Nemo. En raison de son emplacement stratégique, une telle station pourrait servir de plateforme de lancement idéale pour les missions interplanétaires. Cela éliminerait le besoin de passer au-dessus de zones densément peuplées lors des phases de rentrée, réduisant ainsi les risques liés à la retombée de débris.
Johan Sauvage
Le point le plus éloigné des terres
Isolement
Le point Nemo, situé dans l'Océan Pacifique, est le point le plus éloigné de toute terre émergée, une véritable oasis d'isolement au cœur de l'océan. Cette étendue d'eau, également appelée "pôle d'inaccessibilité", se trouve à plus de 2 688 kilomètres de la terre la plus proche, créant ainsi un éloignement remarquable. Sa localisation exacte est à 48°52.6'S de latitude et 123°23.6'W de longitude.
Capitaine Nemo
Le point Nemo tire son nom du personnage créé par l'écrivain Jules Verne, le capitaine Nemo, dont le nom signifie "personne" en latin. Cette appellation souligne l'aspect désertique de cette zone océanique, dépourvue de toute présence humaine. Les scientifiques ont cartographié cette région reculée, la qualifiant de "zone océanique la plus isolée du monde".
Cimetière spatial
Sa distance par rapport aux continents a suscité l'intérêt des agences spatiales, en particulier de la NASA. Le point Nemo sert de cimetière spatial pour les engins spatiaux en fin de vie, car sa localisation garantit un impact minimal sur les activités humaines. De nombreux satellites et stations spatiales ont trouvé leur dernier repos dans les profondeurs du Pacifique, contribuant ainsi à la préservation de l'environnement terrestre.
Naïm Boisne
L'Organisation des nations unies et les technologies spatiales
L'ONU et son rôle important dans les technologies spatiales depuis 1958.
Les technologies spatiales jouent un rôle important au sein des Nations Unies en ce qui concerne la gestion des risques de catastrophes et des interventions d'urgence. Ces technologies sont notamment utilisées par plusieurs organisations au sein des Nations Unies pour fournir des informations pertinentes sur les catastrophes aux États membres en développement grâce à des dérivés des satellites comme des cartes. Les Nations Unies peuvent mieux mettre en œuvre des stratégies pour atténuer les risques, dans les situations où elles ont une vue aérienne des endroits dans lesquels les catastrophes peuvent se produire. Il existe également une multitude de modèles, d'outils et de logiciels pour analyser spatialement les différentes catastrophes.
Lors de différentes sessions de la Quatrième Commission ayant eu lieu entre 2018 et 2023, la Fédération de Russie a annoncé l'idée d'un nouveau projet sur l'utilisation non déclarée de satellites civils. Contre ces satellites la Fédération russe a soumis un texte décrétant que les technologie spatiales devraient être utilisées au services de la paix. Les États membres décrètent aussi que les activités et les technologies spatiales ne doivent pas créer de nouvelles inégalités mais qu'elles doivent cependant contribuer au développement durable, à lutter contrer les dérèglements climatiques, permettre de s'adapter aux risques de catastrophes naturelles et d'assurer la tranquillité alimentaire de la population.
Maëly Friot
Les déchets spatiaux, quels dangers ?
Plus de 9600 tonnes de débris spatiaux se trouvent dans l'espace en 2023. Une telle quantité s'y retrouve à cause de la conquête spatiale des grandes puissances mondiales.
Les déchets spatiaux représentent de nombreux dangers dans l'espace et sur Terre. Depuis 1957 les puissances mondiales se concurrencent dans la course à l'espace. Elles sont aussi les principales causes des déchets spatiaux, en effet 36 % de ces derniers sont de provenance russe, 33 % des États-Unis et 24 % de Chine, selon une estimation de "The satellite encyclopedia". Cependant les puissances mondiales ne sont pas les seules à polluer l'espace. Les multi-milliardaires tels que Elon Musk et Jeff Bezos ont respectivement comme projet d'envoyer 42 000 et 3 200 satellites dans l'espace afin de créer des constellations pour fournir une connexion Internet mondiale. Tandis que le projet d'Amazon (société de Jeff Bezos) devrait être réalisé d'ici 2029, celui de SpaceX (société d'Elon Musk) a déjà envoyé 5 200 satellites en bas orbite. Ces projets augmentent considérablement le risque de collision entre les satellites.
Réactions en chaîne
Il y a différentes sortes de déchets spatiaux, on peut y retrouver des lanceurs spatiaux, des satellites hors-service suite à l'accomplissement de leur mission, des résidus suite à des collisions entre satellites ou/et débris. Ces débris vont rentrer en collision avec des satellites ou autre et entraîner une explosion qui produira des débris qui eux-mêmes rentreront en collision pour créer d'autre débris... Ce cercle vicieux porte le nom de syndrome de Kessler.
Les débris spatiaux risquent de détruire des satellites actifs, mais aussi de mettre en péril des missions spatiales habitées, car un débris est considéré comme dangereux à partir de 1mm. Seuls les débris de plus de 10 cm sont catalogués, ainsi il est possible de prévoir leur risque de collision et de changer les trajectoires des satellites afin de les éviter.
C'est aussi une menace sur Terre. Certains débris retombant dans l'atmosphère ne sont pas obligatoirement détruits faute d'être conçus pour résister à des chaleurs élevées ou trop massifs. Si ces débris retombent généralement dans les océans, l'augmentation des satellites dans l'espace augmentera le taux de retombées des débris dans l'atmosphère. D'ici 2035, tous les deux ans, une personne au sol risquerait de décéder percutée par un débris, selon la Federal Aviation Administration (FAA).
Si aucune solution durable n'est trouvée, l'espace deviendra une zone inaccessible d'ici 2100. L'humain a pollué les sols, les rivières, les déserts, les océans et même l'espace.
Lilwenn Gerard-Seznec
L’espace, une source d’inspiration pour les artistes
Planètes et autres lieux inconnus, l’espace regorge de découvertes. Dans l’art, les artistes exploitent cet inconnu pour créer.
L'espace est un lieu de découverte et d'inconnu. Utilisé dans l'art, c'est une grande source d'inspiration pour les artistes.
D'abord imaginé, l'espace a été exploité dans de nombreuses peintures. Ce type d’œuvre, appelé "Space art", a été lancé par un artiste français à la fin du XXe siècle. Ces peintures représentent des lieux de l'espace imaginés, mais aussi des créatures inventées.
Expositions spatiales
L'espace n'est pas seulement une source d'inspiration. C'est avant tout un endroit presque inaccessible, où peu de gens se rendent. Grâce à cela, un simple objet peut prendre de la valeur. Les artistes usent donc de ce lieu pour valoriser leur art, mais aussi l'exposer.
Au cours du XXe siècle, quelques artistes ont gravé sur un support. Cette œuvre, nommée "The moon museum", avait pour but de se retrouver sur la Lune. Refusée par l'agence spatiale, elle a été envoyé secrètement en 1969. C'est officiellement en 1971 qu'une petite statue, nommé "Fallen astronaut" est déposée sur la Lune.
Wendy Eck
Robert T.McCall, un peintre aux confins de l'univers
McCall, mort en 2010, fut un peintre remarquable au service de la Nasa ainsi que dans le cinéma.
RobertMcCall est né à Columbus, Ohio, en 1919. C'est un américain passionné d'espace depuis tout petit jusqu'à vouloir en faire son métier.
Il intégra l'Université Columbus fine art school. Robert T.McCall est donc devenu le peintre officiel de la Nasa et a même été nommé par le gouverneur, devenant un membre de la commission spatiale du gouverneur de l'Arizona. Il était également un fondateur de l'Americain society of aviation artist, puis a même été intronisé au temple de la renommée de la Society of illustrators se situant à New York en 1988. Robert McCall est décédé en 2010 d'une crise cardiaque en Arizona, il avait 90 ans.
Une source d'imagination
Cet homme n'est pas que l'historien visuel de la Nasa, il a aussi été une grande source d'inspiration pour beaucoup en stimulant les esprits avec ses peintures représentant notre potentielle histoire future. Robert T.McCall est également un artiste conceptuel pour l'industrie du divertissement, il a confectionné plusieurs affiches de films sur l'espace tel que 2001 : L'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick. Dans la photo ci dessus, nous voyons Robert McCall signant son oeuvre Centennial of flight dans son studio : Paradise Valley, Arizona. Elle a été créée pour célébrer la réalisation de Wilbur et Orville Wright ainsi que pour commémorer un siècle de vol motorisé.
Shon Carrico
Quand le cinéma voyage dans l'espace
L'espace, un univers qui reste à découvrir : quoi, qui, comment, jusqu'où ? Toutes ces questions inspirent le cinéma, qui s'empare de la conquête spatiale.
Alors que sur Terre, après la Seconde guerre mondiale, les hommes se défient pour aller dans l'espace, le cinéma propulse déjà les humains loin de notre planète. Des films cultes de science fiction voient le jour et fascinent le public. 2001 : l'Odyssée de l'espace (1968) rencontre un véritable succès, par son côté déroutant, complexe et futuriste, obligeant les spectateurs à vivre le mystère du cosmos.
Les effets spéciaux vont permettre de réaliser d'autres films comme l'incontournable saga Star Wars (premier film en 1977). Une guerre y fait rage dans une galaxie très lointaine, où cohabitent les humains avec de nombreux extraterrestres. L'imagination n'a aucune limite.
Pour autant, le cinéma n'oublie pas de faire honneur aux héros de la conquête spatiale en proposant des films inspirés de la réalité. Ainsi, le public découvre le parcours difficile et courageux du voyage risqué vers l'inconnu de Neil Armstrong, dans First Man (2018), ou encore l'échec poignant d'une mission, dans le film oscarisé Apollo 13 (1995), qui relate la lutte désespérée des trois astronautes et de la salle de contrôle de la Nasa, pour sauver ces hommes. Cependant, l'avancée spatiale ne serait rien sans l'investissement d'autres héros plus méconnus. A travers le film Les Figures de l'ombre (2016), le cinéma salue les prouesses techniques des femmes et des hommes qui ont permis de réaliser les vols spatiaux.
Aujourd'hui, l'espace n'est plus inaccessible. Le cinéma explore d'autres scénarios pour captiver le public : la quête d'une nouvelle planète pour accueillir les humains. Dans Interstellar (2014) l'imminente fin de notre monde oblige les hommes à conquérir une planète inconnue en entrant dans une dimension parallèle.
Les connaissances sur l'univers s'élargissent, néanmoins au-delà le mystère reste entier. La conquête de l'espace au cinéma est loin de s'éteindre.
Olwenn Catherine
L'espace et le 7e art : une longue histoire
Depuis ses débuts, le cinéma est fasciné par la conquête spatiale.
Au cours du XXème siècle la conquête spatiale devient une préoccupation importante. Cette préoccupation conduit Georges Méliès à produire le premier film de science-fiction Voyage dans la Lune. Le film constitue la première œuvre de science-fiction au cinéma, d'une durée de 13 minutes. Le film coûta 10 000 francs, somme énorme pour l'époque. C'est l'histoire de six savants, membres du club des astronomes, qui entreprennent un voyage dans la Lune. Installés dans un obus, ils sont propulsés par un canon géant vers leur lieu de destination. Ils assistent sur la Lune à un coucher de terre, découvrent des champignons géants et doivent fuir les Sélénites.
Lors du conflit entre les États-Unis et l'Union soviétique la course à l'espace s'intensifie. Intensification qui se ressent sur le monde du cinéma. Suite à cela de nombreux films sur la conquête spatiale sont sortis. Aujourd'hui un grand nombre de films de science fiction remportent des oscars. Ces derniers sont souvent tournés vers le futur. La passion pour la conquête spatiale a eu des hauts et des bas, mais depuis l'apparition des réseaux sociaux l’intérêt pour l'espace s'est intensifié.
Lorsque un sujet plait de nombreux films sont produits.Certains reprennent des faits du passé comme le film Appolo 11 (2019) qui fait le récit de la célèbre mission de 1969 Appolo 11 ou encore un film sorti de l'imaginaire comme Gravity (2013) l'histoire de l'astronaute Matt Kowalski et la docteure Ryan Stone, sortent de l'appareil Explorer afin d'effectuer des réparations sur le télescope Hubble. Tous ces films ne font qu'accentuer la convoitise des téléspectateurs pour l'espace.
Le futur inspire aussi les réalisateurs avec le film Seul sur Mars qui met en image un homme (Mark Watney) laissé pour mort par ces coéquipiers, essaie par tous les moyens de survivre sur cette planète hostile. Des films humoristiques, et des dessins animés se sont aussi emparés de ce sujet comme Buzz l'éclair.
Le passé, le présent mais également le futur sont des sujets inspirants pour tous les films sur l'espace.
Les nouvelles découvertes sur la galaxie et l'univers vont pouvoir donner lieu à de nombreux films et séries.
Louise Rety
De l'urine au café : comment font-ils ?
Pour les astronautes, boire un verre ne coule pas forcément de source. Explications.
L'eau bue par les astronautes dans l’espace est en grande partie recyclée. En effet, les astronautes emportent de l’eau dans leur fusée, mais cela ne suffit pas. L’eau dans la station est aussi recyclée. C’est ainsi que 99 % de l’eau est récupérée : la vapeur d’eau et même les urines. Le système de recyclage de l’eau dans l’ISS est à la fois une station d’épuration des eaux et un réseau de distribution. La fonction essentielle de cet appareil est de convertir les eaux de déchet des astronautes, principalement constituées d'urine, en eau potable. Tout ce système rend possible au personnel de la station de boire.
À cause de la gravité, les astronautes ne peuvent pas boire comme sur Terre. Ils utilisent des pailles ainsi que des sacs leur permettant d’aspirer l’eau sans qu’elle ne s’échappe.
Il y a quelques années à bord de l’ISS vous pouviez faire une croix sur le café. Sur Terre en effet, la gravité permet de maintenir le breuvage au fond de la tasse. Elle permet également au café de s’écouler dans votre gorge. Mais dans l’ISS la gravité n’est pas la même que sur Terre, ce qui rendait impossible le fait que le contenu d’une tasse reste au fond de celle-ci.
Enfin siroter un café
Les choses ont évolué en 2008, lorsqu’un astronaute américain Donald Pettit inventa un moyen de profiter à la fois du goût et de l’odeur du café. Cette invention est une tasse appelée « Zero-G coffee cup ». L’un de ses bords forme un angle qui rétrécit de plus en plus, du bas vers le haut de la tasse. Le liquide se déplace alors le long de ce « canal », permettant à l’astronaute de le boire. Il peut alors profiter du goût et de l’odeur grâce à une ouverture.
C’est donc grâce à cela qu’ils peuvent maintenant boire aussi du café en plus de l’eau, ce qui est fortement apprécié par les astronautes.
Simon Maze-Begel
Une mousse au chocolat spatiale
Parmi les expériences faites dans la station spatiale internationale, une est culinaire et bretonne !
Une mousse au chocolat spatiale ? C'est l'idée folle de David Moreeuw de la société bretonne Inneolab. La nouvelle de cette mousse au chocolat a ravi les astronautes car elle se distingue des plats lyophilisés, qui sont consommés habituellement à bord de la station spatiale, comme du gratin de pommes de terre ou des spaghettis à la bolognaise par exemple.
La conception de ce robot culinaire a été dessiné ici à Ploemeur par David Moreeuw. La conception s'est révélée ardue car il fallait que le robot soit le plus léger possible. Alain Maillet a donc inventé un châssis autour d'une perceuse. « On s’est dit qu’on avait besoin d’un truc qui tourne et on savait qu’il y avait une perceuse-visseuse dans l’ISS », explique Alain Maillet à la Cité de l'espace. Le problème était que la perceuse était d'un modèle présent uniquement aux USA, il a été difficile de l'importer en Europe du fait des normes européennes.
Le cuisinier est Andreas Mogensen, c'est lui qui a pris le relais dans l'espace et qui grâce à la machine made in France a pu concocter un dessert pour tout l'équipage ! Après 2 heures de travail en cuisine, l'astronaute sort avec 250g de mousse au chocolat pour l’équipage "Elle était délicieuse et a eu beaucoup de succès" a réagi l’astronaute de l’ESA sur X (ex-Twitter). Un véritable triomphe pour l'astronaute.
Cette expérience culinaire a également des implications psychologiques importantes. Dans l'isolement de l'espace, des plaisirs simples comme déguster une mousse au chocolat peuvent jouer un rôle crucial dans le bien-être mental des astronautes. Même si cela reste une expérience.
Otis Surun
La passion d'un groupe de fans de manga
Le club manga, c'est l'occasion de partager une passion pour la culture japonaise !
La première réunion officielle a eu lieu le mardi 10 octobre 2023 de 12h à 13h. Nous avons donc décidé de nous réunir un mardi par mois au CDI. Le club compte sept passionné·e·s de mangas et animés, mais toutes les personnes souhaitant se joindre au groupe sont les bienvenues ! Pendant notre première réunion nous nous sommes présenté·e·s. Nous avons évoqué l'idée de créer une planche de manga. Lors de notre deuxième réunion nous avons présenté des mangas et des Webtoon peu connus. Certains mangas sont aussi des adaptations en animés. Avant la fin de la réunion nous avons fait un quiz sur la création des mangas, animés et sur leurs actualités. Les réunions à venir nous permettront d'en apprendre davantage sur la culture japonaise.
Nos coups de coeur !
Spy x Family : nous avons choisi le tome 2, car nous y voyons bien le personnage principal, Anya, qui est trop mignonne. Elle peut lire dans les pensées et son père adoptif ne le sait pas. Lui est un espion et doit fonder une famille pour une mission. Il trouve une femme, cette dernière se trouve être tueuse professionnelle, mais aucun d'eux ne connaît le vrai métier de l'autre : seule Anya sait la verité. Cela rend le manga drôle et intéressant.
Given est un Boy's love parlant d'amour et de musique. Les personnages forment un groupe de musique, dans lequel ils se libèrent de toutes leurs angoisses. Mafuyu, le personnage principal, essaye de se reconstruire après un passé tragique. Uenoyama l'aide à progresser, dans la vie et dans la musique. Ce rapprochement les aide à s'aimer encore plus.
Dans A Silent Voice, on suit Shoyo et Shoko qui se connaissent depuis de leurs années de CM2. Au début Shoyo se moquait d'elle au point de la harceler. Des années plus tard il la retrouve et s'excuse pour son comportement dans le passé et finit par devenir son ami. « Une histoire touchante autour de l'amour, de l'amitié et le handicap »(Solène).
Une battle royale dans l'espace « par manque d'air » est l'histoire écrite et dessinée dans Leviathan. Kazuma a écrit dans son journal un témoignage de ce qui s'est passé dans le Leviathan à l'époque de sa disparition. Quand des chercheurs tombent dessus dans l'épave du vaisseau et le lisent, ils cherchent alors ce qu'est devenu le survivant.
Rebecca, Kloé, Gwendal, Azilis, Anaïs, Lou-Anne, Kondi
Au théâtre avec Platon
Quand les élèves de Terminale assistent au spectacle « Gorgias » de Platon.
Vendredi 24 novembre, plus de 220 élèves ont assisté à une représentation du dialogue de Platon, Gorgias, mis en scène et joué par la troupe de comédiens professionnels « Les Amis de Platon ». Le dialogue de Platon dénonce la rhétorique comme un art du mensonge, funeste aux États et aux individus. Face à Socrate, défenseur de la justice, en paroles comme en actes, trois représentants de la rhétorique, Gorgias, Polos et Calliclès entrent tour à tour dans le débat.
Quelques réactions après le spectacle
« Une mise en scène à la fois fidèle à la vie en Grèce antique mais moderne dans les échanges entre les personnages."
« La représentation était remarquable. Un travail extraordinaire des acteurs et un texte très bien adapté pour la compréhension des lycéens. Pour ma part, j'ai des pertes d'attentioin, mais je suis restée captivée tout du long. »
« Une représentation qui a fait grand bruit ! La passion des acteurs s'est ressentie à l'autre bout de la pièce et ils ont su nous faire partager ce dialogue de Platon de manière très moderne et compréhensible pour le plus grand nombre »
« La pièce était assez complexe, c'était difficile à suivre et à comprendre. Malgré cela c'était agréable à regarder grâce au jeu des acteurs, aux dialogues et au décor qui aidait à l'immersion. »
« J'ai trouvé la pièce grandiose et l'interprétation que les acteurs ont donnée était très impressionnante. Cette pièce est extrèmement enrichissante. »
« Les acteurs avaient un véritable talent pour parler clairement et fort. Chacun a su interpréter de façon très adaptée son perssonage. L'acteur interprétant Socrate a particulièrement su captiver mon attention. (...) Le décor était très réussi (...) chaque objet avait une signifiacation ou une utilité dans la pièce. Bravo ! »
Εἰ δ'ἀναγκαῖον εἴη ἀδικεῖν ἢ ἀδικεῖσθαι, ἑλοίμην ἂν μᾶλλον ἀδικεῖσθαι ἢ ἀδικεῖν (Plat., Gorg., 469c).
S'il était nécessaire de commettre une injustice ou de la subir, je choisirais de la subir plutôt que de la commettre.
Le mythe de Roswell
Une exploration captivante des fausses informations qui ont alimenté les théories extraterrestres dans l'espace.
Depuis des années, le mystère entourant l'incident de Roswell a captivé l'imagination du public. Les théories du complot et les rumeurs d'une rencontre extraterrestre ont nourri des discussions animées. Les fake news ont joué un rôle majeur dans la propagation de ces récits sensationnels.
C'est en 1947 dans la ville de Roswell, aux États-Unis que se produit l'évènement. Dans la soirée du 2 juillet, un orage se déchaîne suivi d'une détonation au-dessus de la ferme de William Brazel. Le lendemain l'agriculteur découvre des débris métalliques étranges dispersés sur plusieurs centaines de mètres. Après avoir alerté la base de Roswell, les militaires en charge de l'enquête récoltent quelques débris qui seront envoyés au Pentagone (Washington) afin de les analyser. Le porte-parole de la base publie un communiqué surréaliste affirmant que ce sont des fragments provenants d'une soucoupe volante. Finalement l'armée confesse un énorme embarras, la « soucoupe volante » n'était qu'un simple ballon-météo. Jusqu'en 1970, l'affaire sera jugée et classée. Seulement plus tard, le militaire arrivé en premier sur les lieux confiera qu'il a été forcé de ne rien dévoiler de ce qu'il a pu voir et qu'il était sûr et certain que ce n'était pas un banal ballon-météo. Le doute persiste encore maintenant sur la provenance de ces débris, mais entre témoignages, films truqués et hypothèses insolites, il est devenu presque impossible de prouver la véracité des faits. Vaisseau spatial ? Extraterrestres ? Ballon-météo ? Le mystère de Roswell est désormais ancré dans l'histoire de la ville du Nouveau-Mexique.
Lilou Lopin
L'homme a-t-il réellement marché sur la Lune ?
50 ans après la mission Apollo 11, revenons sur une des plus grandes fake news de l'histoire.
Le 21 juillet 1969, Neil Armstrong et Buzz Aldrin sont les premiers hommes à marcher sur la Lune. La rumeur selon laquelle les États-Unis auraient inventé cet exploit juste pour doubler les Russes dans la course à l'espace n'a jamais cessé de courir.
Les complotistes ont plusieurs "preuves" pour confirmer leurs idées ; par exemple les photos seraient prises dans un studio à Hollywood, car le drapeau que Neil Armstrong pose sur la Lune serait ondulé alors qu'il n'y a pas d'atmosphère ou bien qu'il n'y a pas d'étoiles etc. Des milliers de sites remettent en cause la réalité de la mission spatiale.
Pourtant la Nasa, et des professionnels ont contredit ces informations comme le fait que le manque d'atmosphère empêche certains clichés de présenter des étoiles, que le drapeau était simplement immobile, avec une barre placée au sommet qui permettait de le maintenir dans cette position. De plus, les plis observés sur le tissu sont causés par le fait qu'il a été très probablement plié pendant le vol. Pourtant, beaucoup de personnes ont du mal à croire que les Américains aient réussi à aller sur la Lune, car cet exploit repousse les limites scientifiques et technologiques de l'époque.
La rumeur est devenu virale pour plusieurs raisons. Tout d'abord, les conspirationnistes jouent avec notre méfiance et nos intuitions. L'homme ne sait rien de son histoire et encore moins de ce qui l'entoure en dehors de la Terre. Les conspirationnistes s'appuient sur cela pour lancer des rumeurs jouant sur "nos peurs les plus secrètes".La rumeur a pris de l'ampleur grâce à la confiance perdue durant la guerre du Vietnam puis du Watergate qui a rendu les pays anti-américains.
En conclusion, les conspirationnistes trouvent beaucoup d'arguments et jouent sur la peur des gens. Pour ne pas croire à ce genre de fausse information il faut être sûr de la provenance de l'information (site vérifié ou non), si l'auteur est un journaliste connu ou non, vérifier par rapport à d'autres articles du même sujet pour être sûr de l'information et surtout ne pas croire ce que les autres disent sans avoir été chercher par vous-même.
Lise Le Gall