L’adjudant Yann s’est engagé comme pilote d’hélicoptère dans l’Alat (Aviation légère de l’Armée de Terre) en 1996. Après dix années sur SA 330 Puma, il réussit le concours de la gendarmerie pour intégrer les Forces Aériennes. Il sert actuellement comme pilote à la section aérienne de Rennes. Fort de 3500 heures de vol, il prend part à des missions de police judiciaire au profit des unités de Gendarmerie et de la Police Nationale et à des missions d’entraînement avec l’A-GIGN, le Raid et les brigades nautiques, ainsi que des missions de secours. De son expérience, il témoigne.

« J’ai encore en mémoire une mission de secours qui sort de l’ordinaire.

Au cours de l’été 2008, je suis de permanence au détachement de Bayonne lorsque le Cross-A Etel nous engage pour porter assistance à des enfants pris dans un courant de baïne, sur une plage landaise.

Après avoir récupéré notre plongeur secouriste et une équipe du Samu 64, nous survolons la côte à la recherche de nos jeunes victimes. Sur zone, un violent courant de baïne a effectivement éloigné les enfants à plusieurs centaines de mètres du rivage, ainsi que les sauveteurs de la SNSM, partis à la nage les secourir. Ce petit groupe se retrouve chahuté par des vagues de deux mètres lorsque nous débutons les opérations de treuillage. Nous multiplions les rotations et sortons 15 personnes de l’eau. Sur la plage, l’équipe médicale réceptionne les victimes qui se trouvent en grand état de fatigue et pour certaines en hypothermie. L’un des adolescents doit même être plâtré ! C’est alors qu’un poste de secours situé un peu plus loin sur la côte nous demande de lui porter immédiatement assistance car une personne âgée vient d’être à son tour emportée dans une baïne. Nous récupérerons une nouvelle victime ainsi que les deux secouristes partis la sauver.

Ce jour-là, en 55 minutes de vol, nous avons sorti 18 personnes des vagues, sous le regard ébahi des vacanciers, heureux de filmer nos treuillages, mais trop souvent inconscients des dangers que représente la baignade dans les zones de baïne."

Léa CONSTANTIN, 1ère 1, quartier Ste-Geneviève.

On connaît de nombreuses espèces animales. Pourtant on en découvre encore de nouvelles chaque jour. Certaines d'entre elles ont des capacités surprenantes qui intriguent les hommes.

Le tardigrade ou "ourson d'eau" est un minuscule invertébré connu pour avoir survécu dans le vide spatial. Il a récemment été envoyé sur la lune pour pouvoir y vivre quelques années. Le tardigrade supporte des températures extrêmes (entre 150° et -272°), des radiations ainsi que toutes les menaces imaginables. Cet animal est donc invincible sur Terre.

Une créature indestructible

Le bdelloid est un organisme qui vit en exploitant l'énergie des espèces qui l'entourent. Ses gènes sont capables de corriger les mutations favorisant l'apparition de maladies. Il survit 9 ans sans eau, supporte des radiations élevées et fait repousser sa tête.

Le physarum polycephalum ou "blob" est un organisme unicellulaire ressemblant à une mousse gélatineuse. Cette créature réputée indestructible peut se diviser et se rassembler à volonté. Le blob est à la fois un animal, un végétal et un champignon. Il est exposé au zoo de Vincennes depuis octobre 2019.

Arrivées plusieurs milliers d'années avant l'Homme, aucun doute que ces petites bêtes seront encore là bien après lui !...

Paul-Erwan SINAUD, TL, quartier Ste-Anne.

« Petite, elle a décidé que le monde lui appartenait, il suffisait de se lancer... » écrit Sarah Gysler dans son roman Petite. Née à Lausanne en 1994, elle grandit avec une mère distante. On lui interdit de voir son père.

La Petite étouffe

Elle subit un parcours scolaire relativement chaotique, sautant des classes, en redoublant d'autres. Lassée des railleries des professeurs et du harcèlement des élèves, Sarah finit par déserter les établissements scolaires, « ces bâtiments semblables à des prisons » à l'âge de quinze ans. Elle préfère découvrir le monde.

Toutefois poussée par sa mère, elle devient employée de commerce et faillit avoir une vie bien rangée : un enfant, un travail, un mari. Mais un accident fait tout basculer.

Sur la route de la liberté

A cause ou grâce à celui-ci, elle se fait tatouer sur le bras gauche avec une pointe d'ironie : "Et puis au pire on meurt." Elle a vingt ans. En stop, sans un sou, elle traverse toute l'Europe jusqu'au Cap Nord, en Norvège. Elle s’engage alors dans « la plus belle des histoires ».

Avec une certaine ironie, et une superbe écriture, l'auteure nous montre comment elle parvient à quitter ce monde monotone et routinier afin de réellement vivre sa vie.

Une lecture aussi belle que bouleversante.

Aurore MOISAN, 1ère, quartier Ste-Anne.

Le réalisateur américain David Keith Lynch, né en 1946 aux Etats-Unis, réalise et produit de nombreux films dans un style propre, qualifié parfois de “lynchien”.

Une oeuvre étrange et fascinante

Son cinéma novateur détruit les récits et emporte le spectateur dans un monde mystérieux. Son premier film Eraserhead sort en 1977. Entre le fantastique et l’expérimental, il ne laisse pas indifférent et interpelle de nombreux spectateurs. Jouant ainsi avec les genres, le cinéaste tourne des oeuvres variées : un film de science-fiction avec l’adaptation cinématographique de Dune (1984), des longs-métrages plus oniriques comme Mulholland Drive (2001) ou encore un road-movie Une Histoire Vraie (1999).

A la fois esthète et perfectionniste

C'est avec ces images singulières qu'il emporte le spectateur dans un univers sans équivalent. En effet, il aborde ses récits avec un grand sens de l'esthétisme et soigne la qualité de ses plans.

David Lynch arrive donc à envoûter le public en créant des histoires uniques, étranges et familières. On ne peut pourtant réduire David Lynch à sa seule oeuvre cinématographique. L'homme est aussi photographe, peintre, musicien et designer. Cet artiste aux multiples facettes n'a donc pas pas fini de nous faire voyager dans son univers singulier !

Margot HANESSE, 1re, quartier Ste-Anne.

Depuis plusieurs années, la cafet équitable fournissait aux associations lasaliennes un modeste apport financier pour venir en aide aux écoles malgaches. Cette année, le bénéfice ira à une association eudiste.
Toujours volontaire pour participer à des actions caritatives, comme les courses pour les Restos du coeur, le Secours catholique,  j’ai suivi l’appel adressé par une enseignante, Mme Bader. Elle nous a sollicités, début octobre, pour servir et animer la cafet.

Mais qu’est-ce qu’on y trouve ? Des produits équitables, comme le café, le chocolat. Il s’agit de rester cohérent entre le désir de venir en aide aux associations eudistes, tout en respectant un engagement auprès des producteurs. La boucle est bouclée !

Alors, que peut-on faire d’utile à la Cafet ? Notre tâche essentielle est de servir et vendre ces produits aux élèves ainsi qu’aux professeurs, suivant un planning.

Où se trouve-t-elle ? Au sein même du lycée, avec un changement cette année car elle a été déplacée dans le nouveau foyer lycéen. C’est un endroit chaleureux, lumineux où la cafet peut être vue depuis l’extérieur grâce aux grandes baies vitrées. Donc, pas besoin de pub !

Si le cœur t’en dit, regarde et viens te joindre à nous, les volontaires sont les bienvenus !

Mahaut FRANCOU, 2de4, quartier Ste-Geneviève.

Le gouvernement français a décidé d’interdire, d’ici 2040, la circulation des véhicules diesel pour lutter contre le réchauffement climatique.

Aussi prévoit-il des subventions allant jusqu’à 8.500 euros pour aider les ménages à s’acheter un véhicule moins polluant. La voiture électrique serait la solution idéale. Sur son cycle de vie, elle émet deux fois moins de CO2 que la voiture diesel. Cependant, la voiture électrique est gourmande lors de sa fabrication : elle produit deux fois plus de CO2 que les voitures à pétrole. Elle est donc responsable de nombreuses pollutions, telles que l’extraction des matières premières, comme le cobalt, le lithium, le néodyme… nécessaires à la fabrication des batteries rechargeables. Pour extraire et nettoyer ces matériaux, les fabricants utilisent des litres d’eau mélangés à des produits chimiques qui sont rejetés dans les écosystèmes sans avoir été traités. Toutes ces matières premières proviennent de continents différents et sont transportées d'un endroit à un autre par des moyens pollueurs comme l'avion, le bateau et les transports terrestres.

Si les voitures électriques n’émettent pas de CO2, elles ont néanmoins besoin d’électricité pour se recharger. Or, cette dernière est produite par l’énergie nucléaire ! La voiture électrique n’est donc peut-être pas La solution à la pollution dans le monde…

Elise FIORCAPUCCI,term ES, quartier Ste-Anne.

Une hauteur de 118 mètres pour 4 400 tonnes : un véritable colosse. Nous parlons bien du dernier bijou aéronautique de SpaceX, assemblage du lanceur Super Heavy et du vaisseau StarShip. Présentée par Elon Musk fin septembre comme la fusée la plus puissante de l’histoire, elle illustre les plus grands espoirs de la compagnie. L'engin pourra ainsi transporter environ cent passagers, sera capable de décoller vers Mars, « et au-delà », affirme déjà l'ambitieuse agence californienne. Sa réutilisabilité, caractéristique chère à SpaceX, en fait un engin peu onéreux et relativement moins polluant.

Un premier vol orbital est prévu pour 2020, mais on parle aussi de trajets commerciaux New York – Tokyo en... 30 minutes. Avant de partir à la conquête des étoiles, c’est donc le pays du Soleil levant que vise M. Musk.

Yoann CONTRI, 1ère, Quartier Ste-Anne.

C’est le 15 octobre qu’est sorti le portage du célèbre jeu de CD projekt red, the witcher 3 wild hunt sur nintendo switch, un portage peut-être un peu osé puisqu’il s’agit d’un portage sur une console nintendo, franchise du jeu pour toute la famille … Mais qu’en est-il de la qualité ?

Le portage est honnêtement une réussite puisqu’il permet de pouvoir jouer à un jeu titanesque, élu plusieurs fois rpg de l’année depuis sa sortie initiale sur pc, ps4 en 2015 et ce, partout sur votre petite console portable. Cependant, en toute logique, pour tous ceux qui voudraient s’y essayer, le jeu est à privilégier en mode portable, car il a dû, bien évidemment, subir une baisse (légère) de qualité graphique. Le titre tient tout de même la route et peu de baisses de fps se sont faites ressentir.

Le jeu est donc tout à fait viable pour la console, même si il est plus conseillé d’y jouer sur d’autres plateformes.

Enzo GUILLARD, TES, quartier Ste-Geneviève.

Qu'apporte la 5G ?
La 5G promet des débits dix fois supérieurs à ceux de la 4G. En effet, les antennes pourront gérer un grand nombre de connexions en même temps et sans saturation. Ce qui permettra de télécharger un film en HD en seulement une seconde. Jeux, séries, informations, tout ira plus vite et consommera moins de batterie. La 5G a également pour ambition de réduire le temps de latence dans la transmission de données.
A l'heure actuelle, le temps de réaction des réseaux mobiles peut atteindre la demi-seconde, ce qui peut paraître peu. Mais c'est beaucoup trop quand il est question de voitures autonomes où le niveau attendu devrait être inférieur à une milliseconde pour éviter tout accident potentiel dû à un retard de réaction sur une autoroute ou dans un embouteillage par exemple.
A quand l'arrivée de la 5G en France ?
Les premiers forfaits 5G arriveront en France dès 2020.
Cependant, ce sera progressif et tout le potentiel de la 5G sera disponible dès 2025. Mais en attendant, les opérateurs ont encore énormément de travail à accomplir.
Orange alerte que la France a déjà un an de retard sur la 5G. Sans oublier que les grandes villes seront couvertes en premier lieu.
De plus, tous les smartphones ne seront pas compatibles. Si vous souhaitez utiliser la 5G, il faudra peut-être penser à investir dans un nouveau modèle.

Un enjeu géopolitique ?
En effet, c'est une véritable guerre commerciale et technologique que se livrent les Etats-Unis et la Chine.
Prêts à tout pour remporter la course, les Etats-Unis font pression sur leurs alliés pour lui barrer la route.

La 5G, un danger ?
L'arrivée de la 5G inquiète. En effet, les nouvelles ondes envoyées seront encore plus puissantes. Cependant, personne ne sait si ses effets seront encore plus nocifs que la 4G, même si certains chercheurs sont plutôt pessimistes. Loin d'être encore au point, la 5G suscite de nombreux débats.
Cependant, malgré les nombreuses contestations, ce réseau ne cesse de fasciner.
Léa DANDACHI, 1ère, quartier Sainte-Anne.

Depuis des milliers d’années dans le monde, la femme est considérée, en particulier dans certaines régions, comme inférieure à l’homme. Cette inégalité est gravée dans les moeurs des populations.

Des femmes pour changer le sort des femmes

En 1944, le droit de vote est enfin attribué aux Françaises, alors que le suffrage universel masculin est acquis depuis 1852. Le premier pays à avoir donné le droit de vote aux femmes est la Nouvelle-Zélande, en 1893. Il existe des origines très différentes à ces inégalités, telles que des facteurs culturels, politiques, sociaux ou religieux. Dans diverses cultures, la femme a longtemps été (et est toujours) considérée comme soumise à l'homme, faite pour procréer, pour servir... On peut donc facilement comprendre que des mouvements féministes aient fait leur apparition dans les années 1850 au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et dans d’autres pays européens. Ces luttes féministes sont à l'origine de vrais changements dans la société et dans l'arsenal des lois. On peut citer en France la loi de 1975 légalisant l'avortement, ou la loi sur la parité hommes/femmes du 6 juin 2000.

Des inégalités subsistent

Dès lors, la place de la femme s'est grandement améliorée. Mais si ces mouvements sociaux pacifistes ont permis aux femmes de s'émanciper et d'acquérir des droits, pourtant tout n'est pas encore parfait. Loin de là ! En France notamment, les inégalités salariales s’élèvent toujours à environ 15,4 % entre les hommes et les femmes. Depuis le 5 novembre 2019, à 16h47, les femmes travailleraient donc "gratuitement".

Des scandales d’agressions sexuelles ont également refait surface et provoqué des mouvements comme celui de "#Metoo" en 2007, repris une dizaine d’années plus tard lors de l’affaire de Harvey Weinstein. La route est encore longue, mais ensemble, l’égalité Homme-Femme reste possible.

Nora LELOUTRE, 1re, quartier Ste-Anne.

Tu as envie d’écrire, de t’exprimer, tu sais dessiner, photographier, alors le journal lycéen est fait pour toi. Viens rejoindre l’équipe !

Un journaliste d’Ouest-France t’accompagnera de ses conseils, de son expérience. La documentaliste t'aidera à peaufiner tes recherches.

En outre, le journal t’apportera un plus dans ton curriculum vitae et pourra te faciliter l’accès à certaines écoles post-bac.

Les élèves qui pratiquent une activité scolaire et qui ont le sens des responsabilités sont recherchés.

Réfléchis, ce n’est pas négligeable. Seule exigence : écrire des articles, réaliser des illustrations ou des photos et participer aux réunions.

Ce n’est pas sorcier mais c’est tellement enrichissant.

C’est quand tu veux, comme tu veux !

Tu peux contacter le CDI ou bien un des élèves journalistes pour plus d’infos.

L’EQUIPE DU JOURNAL LYCEEN.

En 1988, de violentes émeutes ont touché l'Algérie à travers tout le pays. Des groupes pour la lutte des droits des femmes sont nés au lendemain de ces événements dans de grandes villes telles que Alger, Oran, Constantine.....

La plupart de ces groupes sont organisés en forme associative conformément à la loi de 1987.

Toutes ces associations visent l'amélioration du statut de la femme algérienne par l'intermédiaire d'actions politiques.

A partir de 1995, naissent dans certaines villes comme Tipaza ou Bejaia d'autres associations de femmes se revendiquant des droits des femmes et intervenant aussi bien dans les domaines politiquement sensibles que ceux qui le sont moins.

Les questions de l'identité de mouvement et du recentrage de l'action en vue de la construction "d'un mouvement des femmes et pour les femmes" reviennent à l'ordre du jour. Les femmes se font entendre.

Code de la famille

En 2019 les femmes algériennes ne veulent pas retourner à leurs cuisines, comme ce fut le cas dans le passé.

Depuis 1984, un code de la famille impose une série de mesures aux femmes algériennes. Elles ont besoin d’un tuteur pour se marier. En cas de divorce, elles n'ont pas le droit se remarier, sous peine de perdre la garde de leur(s) enfant(s). Leur droit à l’héritage familial est aussi limité.

Des militantes réclament l’abolition du « code de l’infamie », comme elles le rebaptisent.

Elles se battent aussi contre la prolifération du port du voile.

E. DURUAL, Z. APPOURCHAUX, M. LEGRAND, 2de2, quartier Ste-Geneviève.

Au Lagos, dans la plus grande ville du Nigeria ont été installées des maternités illégales. Des femmes défavorisées sont mises enceintes et contraintes de donner naissance à des bébés, dans un travail à la chaîne.

Ces enfants, sont destinés à être vendus pour un prix modique. Le prix change en fonction du sexe, les filles sont estimées à 760 euros tandis que les garçons, eux, valent 1500 euros.

Cette mission est effectuée par des filles et fillettes en échange d’un emploi de domestique ou d’une somme d’argent.

Cependant ces offres ne sont pas réellement prises en considération.

10 nourrissons par jour

Des clients (couples homosexuels ou femmes infertiles) se rendent ensuite au Bénin pour établir de faux certificats médicaux et s’attribuer l’enfant.

Ce crime est l’un des plus répandu dans ce pays, après la fraude et le trafic de drogues. Il permet de « produire » en général dix nourrissons par jour.

Mais le 30 septembre, le système a été démantelé par les forces de l’ordre et dix-neuf femmes ont été secourues.

Dans un pays en crise économique où seule une minorité de personnes vit avec plus de trois dollars par jour, la tentation est alors forte d’intégrer la filière d'adoption illégale.

Élisa FORTIN, 1ère, quartier Ste-Geneviève.

En Octobre, le tribunal administratif rennais ordonnait l’évacuation du camping des Gayeulles.

Plus de 400 migrants y avaient trouvé refuge, dont des familles, des malades et plus de 50 enfants non scolarisés.

Le 4 octobre, un avion s’envolait de l’aéroport de Rennes. À son bord 33 migrants géorgiens, dont des enfants et une femme enceinte, renvoyés dans leur pays. Plus le temps passe, plus la situation des immigrés devient critique.

En effet, l’hiver s’installe et l'arrivée du froid entraîne une aggravation des conditions déjà précaires des centaines de migrants logés dans des squats mal entretenus, à Rennes.

Le manque de vêtements chauds et de logements se fait cruellement sentir, d’autant plus que le nombre d’arrivées clandestines augmente considérablement, avec 21,7 % de demandeurs d’asiles adultes de plus que l’an dernier. Face à ces conditions d’accueil indignes, les Rennais ne sont pas restés les bras croisés. Trente-sept associations se sont mobilisées. Toutes ont un même but : fournir aux migrants des conditions acceptables pour l’hiver. Les idées ne manquent pas : collectes, pétitions adressées à la préfecture, réunions de sensibilisation aux différentes associations...

Nous pouvons donc tous les aider, après l’enfer qu’ils ont traversé pour parvenir jusqu' à Rennes.

Lucie GUINET, 1re, quartier Ste-Anne.

Quelles sont les conditions de vie dans ces favelas ? Pour le savoir, nous sommes allés à la rencontre de Vinicius.

Habitant le centre de Santa Maria, une des favelas de Rio de Janeiro, la vie de ce jeune adolescent n'est pas toujours facile. Il vit avec sa mère et ses trois frères et sœurs dans une maison en triste état. Les façades ne sont pas finies. La famille manque d'espace : Vinicius partage sa chambre avec ses deux frères, ce qui signifie qu'il n'a pas beaucoup d'intimité. Pour le confort, il y a l'eau courante, mais elle ne coule pas toujours et l'électricité, piratée, fonctionne par intermittence.

Maria, mère de Vinicius, se lève tous les matins pour aller travailler comme caissière dans une petite épicerie, au sud de cette favela. Elle gagne l'équivalent du smic brésilien, ce qui est peu pour nourrir ses quatre enfants correctement, en plus des impôts et du loyer à payer.

Vinicius, lui, se lève tous les matins pour aller à l'école où il est plutôt bon élève. Son rêve, devenir ingénieur en biologie, malheureusement il ne se réalisera peut-être jamais, car ses conditions de vie ne sont pas favorables.

Charlotte LETERTRE, 1ère, quartier Ste-Geneviève.

Par ses caractéristiques géographiques, humaines et politiques, l'Inde ne cesse de nous étonner.

Elle se situe en Asie du Sud, avec une superficie totale de 3 287 263 km².

Le pays est devenu indépendant du Royaume-Uni le 15 août 1947 et sa capitale est New Delhi mais la ville la plus connue et peuplée de l'Inde est Mumbai (anciennement appelée Bombay).

Sa population est la deuxième la plus importante du monde.

Elle était de 1 296 834 042 habitants en 2018 et va dépasser celle de la Chine, à partir de 2030, pour atteindre 1,4 milliard d'habitants.

Des dizaines de frontières

Elle possède des frontières terrestres ou maritimes avec une dizaine de pays, dont notamment la Chine, le Népal, l’Indonésie ou le Pakistan (ancienne province du pays avant son indépendance).

L'Inde est une république parlementaire fédérale, dont le président se nomme Ram Nath Kovind, mais c'est le 1er ministre Narendra Modi qui dirige véritablement le pays.

Les langues officielles sont le hindi et l'anglais, mais cette nation possède aussi 22 langues régionales dont le français.

Le climat de l'Inde est un climat de mousson tropical semi-aride et chaud, qui est caractérisé par des précipitations très fortes.

Un des monuments les plus connus du pays, est le Taj Mahal, mausolée de marbre blanc, inscrit au patrimoine de l'humanité.

Le personnage historique le plus important de l’Inde est, Mahatma Gandhi. Avocat, il devint célèbre en défendant les pauvres et les paysans. Il a permis, par une lutte non violente, d'obtenir l'indépendance de sa patrie en 1947.

Fleur de ABREU, 1ère, quartier Ste-Geneviève.

La Tour de Pise est un campanile. Haute et droite, elle abrite les cloches de la cathédrale de Pise, sur la place des Miracles. Sa construction a commencé en 1173 et a duré deux siècles. Chef-d’oeuvre de l’art roman, ce clocher de marbre doit une grande partie de sa renommée à son inclinaison incroyable de cinq mètres par rapport à la perpendiculaire au sol.

Pourtant, elle n’a pas toujours été inclinée. En effet, elle est restée droite pendant cinq ans jusqu’à la construction du troisième étage. Là, elle s’est mise à pencher en raison d’un sol instable et du poids des matériaux mais elle n’est jamais tombée. L’inclinaison de la tour l’a empêchée d’atteindre sa taille initialement prévue de 70 m.

Un monument étrange du haut duquel Galilée avait démontré que tous les objets, quel que soit leur poids, tombent à la même vitesse.

Mattéo DUVAL, 1ère, quartier Ste-Anne

Nous connaissons tous une personne qui se plaint toujours de ce qui lui arrive, mais écoutons-nous réellement celle qui mériterait de se lamenter ?

En effet, que ce soit à l’école, dans un sport, au travail, … les homosexuels vivent des injustices parfois inconnues et d’autres qualifiées par certains de normales.

Rappelons que, depuis 1990, l’homosexualité n’est plus considérée comme une maladie mentale par l’Organisation Mondiale de la Santé.

A l’heure actuelle il y a encore des pays où c’est illégal, répressible par la loi, voire passible de peine de mort. La France, quant à elle, a autorisé le mariage pour tous et l’homoparentalité, en 2013.

Surexposition au suicide

Toutefois l’homophobie reste présente et pousse à la surexposition au suicide, dépression avec les insultes, l'intimidation, les coups, les menaces, les réflexions… Les jeunes homosexuels ont deux à sept fois plus de risques de faire des tentatives de suicide.

Ils affrontent le rejet de la famille, des proches et de la société.

Ceci est alarmant, comme le risque de se voir exposé aux injustices, au harcèlement sur le lieu de travail. On retrouve des comportements similaires dans le sport où les sportifs de haut niveau préfèrent que cela reste caché pour ne pas mettre en péril leur carrière, surtout dans les sports collectifs.

Afin d'aider à lutter contre l'homophobie, certains proposent de passer par l’école, car elle est l’un des lieux de socialisation.

C’est là, selon eux, que l‘enfant découvre le monde qui l‘entoure et construit, de manière consciente ou non, ses relations aux autres, sa façon d’appréhender le monde...

Ce serait donc là que l'homosexualité pourrait être évoquée sans tabou, préjugés, homophobie. Le débat reste ouvert.

Cléa GUILLOU-CORCUFF, TS, quartier Ste-Geneviève.

L'organisation de la coupe du monde 2022 est attribuée au Qatar le 2 décembre 2010, par la FIFA. Beaucoup de gens s'attendaient plutôt à voir les États-Unis accueillir la coupe du monde.
Dès janvier 2013, le " Qatargate " fait beaucoup de bruit. France football publie des preuves d'une entente pour que le Qatar soit choisi. La FIFA a enquêté elle aussi, ainsi que le FBI. Il serait question de corruption, de pots-de vins et de trafic d'influence.

Esclavage moderne

Mais cela ne s’arrête pas là. La question humanitaire se pose, avec les conditions de travail des ouvriers.

De nombreuses ONG, comme Human right watch ainsi que l’Organisation internationale du travail ont qualifié cela d'esclavage moderne.

Les ouvriers sont obligés de rembourser leur voyage. Ce sont des migrants, venant principalement du Népal et de l'Inde, qui ne sont pas toujours payés ou avec des mois de retard pour les obliger à rester. On dénombre beaucoup de morts par ''Crise cardiaque''. Ce qui est plutôt étonnant lorsque l'on sait que ces migrants sont souvent des jeunes hommes qui doivent avoir un certificat pour prouver leur bonne santé. Mais ils travaillent par des températures d'environ 50°C l'été. La question de leur avenir se pose aussi après la fin du chantier.

Le stade en construction sera à ciel ouvert et, malgré le report de la coupe du monde en hiver, il fera très chaud.

Si la climatisation est prévue, beaucoup de gens se demandent pourquoi aller jouer au Qatar, si c'est pour l'utiliser.

Et si davantage de matchs pourront être joués dans la même journée, ce qui diminuera la durée de la Coupe du monde, on peut se poser la question du temps de récupération des joueurs.

Katell NORMAND, 2de4, quartier Ste-Geneviève.

C’est l’Israélien Sagi Muki qui remporte le titre au détriment de l'Iranien Saeid Mollaei. Une défaite résultant des tensions politiques entre l’Iran et l’Israël. Suite à ce conflit politique, aucun judoka iranien ne doit figurer en photo avec un Israélien.

Ainsi, Saeid Mollaei a été victime de chantage de la part du gouvernement : on lui a ordonné de ne pas atteindre la finale des championnats du monde, pour ne pas affronter l’Israélien.

Il a ensuite perdu sa place de troisième afin de ne pas être pris en photo avec Sagi Muki.

C’est la deuxième fois dans l’histoire du judoka que cela se produit.

En effet pour les mêmes raisons, il a délibérément perdu en quart de finale du grand slam de Paris contre le 222^ème mondial.

Après sa défaite aux championnats du monde, il a décidé de réagir et a dénoncé le gouvernement iranien avant de se réfugier en Allemagne car il est menacé en Iran.

A cause de cela, il ne peut même plus voir sa famille et doit passer par un ami pour prendre des nouvelles.

Le soutien de judokas

L’Iranien a été soutenu par de nombreux judokas tels que Teddy Riner ou encore l’Israélien Sagi Muki qui lui montre son admiration. La fédération internationale de judo lui apporte également son soutien et s’est engagée à sanctionner l’Iran.

L’Iranien quant à lui poursuit son entraînement en Allemagne en vue des Jeux Olympiques 2020 auxquels il participera sous la bannière des judokas réfugiés.

Il espère pouvoir y affronter Sagi Muki afin d’offrir au public le combat le plus attendu au monde.

Clément BOILET, 1^ère 1, quartier Ste-Geneviève.

Ce chanteur détenant le record d’attribution de prix de la musique, tels que les Grammy Awards, les Golden Globe, American Music Award ou encore une étoile sur le Walk of Fame à Hollywood, est décédé. Ce monument de la musique a vécu une vie de rêve jusqu’à ce que les médias et les procès viennent entacher l’image de cette icône de la pop.

Au début de sa carrière, Michael Jackson a interprété de nombreux tubes devenus mythiques tels que “Billie jean”,“Beat it” ou encore “Off the wall”. Ces chansons sont devenues célèbres grâce aux clips vidéos, une révolution pour l’époque.

Pour ses clips, Michael utilisait des techniques apparues très peu de temps avant, comme “le morphing”, effet vidéo où plusieurs visages se succèdent, qui a été utilisé à la fin du clip Black or white. Il s’est souvent inspiré de films pour faire les succès d’aujourd’hui : des films d’horreur pour thriller, de fantaisie pour childhood, de gangsters pour smooth criminal.

Novateur dans son art, Michael Jackson a été rattrapé par la justice pour des faits de pédophilie contre des enfants invités dans son parc d’attraction Neverland. Ces accusations ont entaché son image et l’ont poursuivi au-delà de la mort.

Chloé MICHEL, 1ère, quartier Ste-Geneviève.

Mathieu Pruski alias  PLK  (contraction du mot polak, synonyme de polonais), d’origine polonaise et corse, est un rappeur membre du groupe Panama Bende. Il commença le rap à l’âge de 9 ans après que sa mère lui ait fait écouter Notorious B.I.G. et Rohff.

Le 13 septembre, il sort une mixtape du nom de Mental. Composée de 19 titres, dont 4 featurings, avec les artistes Timal, Maes, Tessa B et Aladin 135. Il y aborde de nombreux sujets comme la célébrité et la nostalgie d’une jeunesse révolue. Dans le son Mental, PLK se confie sur son passé, son présent, mais aussi son futur et sur la mentalité qu’il a dû adopter pour pouvoir s’en sortir. Cependant, une punchline sort du lot. En effet, malgré un quotidien grisonnant, le jeune polonais relativise : « Je pense qu'on a une chance de fou, malgré les galères de grandir en France. Des enfants meurent sur des bateaux, nous, on s'plaint d'n'importe quoi ».

PLK nous explique que malgré la situation de la France, il y a bien pire dans d’autres pays qui connaissent la guerre, la famine ou la migration.

Alors que PLK nous avait déjà étonnés avec son album Polak suivi d’une réédition, Mental surprend par la sobriété qu’il apporte à la scène hip-hop francophone, notamment avec des airs pop avec le titre Un peu de haine ou même du rap plus sobre avec RS3 ou encore TT.

Léo CHARROT, 1ère, quartier Ste-Geneviève.

Ingrédients : 1 kg marrons ; 100 g beurre ; 100 g sucre ; 100 g poudre d'amande ; 200 g chocolat noir

Eplucher la première peau des marrons. Les cuire. Eplucher à chaud la seconde peau. Ecraser les marrons au moulin à légumes.

Faire fondre le beurre et 100g de chocolat au bain-marie. Les ajouter aux marrons. Mélanger vigoureusement.

Ajouter à la préparation la poudre d'amande et mélanger.

Chemiser un moule à cake avec du papier sulfurisé et y verser le mélange. Bien tasser. Laisser refroidir au moins une nuit au réfrigérateur.

Une heure avant de servir, démouler le gâteau sur un plat à cake et le glacer avec 100 g de chocolat fondu. Remettre au frais.

Servir avec une crème anglaise.

On peut réaliser ce gâteau à la saison des châtaignes et le congeler.

Jane ETIENNE, professeur-documentaliste.

(pour 20 truffes environ)

125g de chocolat à croquer

3 cuillérées à soupe d’eau

75g de beurre doux

1 jaune d’œuf

2 cuillérées à soupe de cacao en poudre

Faire fondre le chocolat en morceaux dans l’eau à feu très doux. Ne pas remuer.

Piquer le chocolat avec la pointe d’un couteau et surveiller la fusion. Retirer aussitôt du feu.

Ajouter, au fur et à mesure, le beurre en petits morceaux, en remuant sans cesse, pour obtenir une pâte lisse et brillante.

Ajouter le jaune d’œuf et mélanger.

Garder au frais 2 ou 3 heures jusqu’à durcissement de la pâte.

Former les truffes à l’aide de 2 petites cuillères à café et roulez-les dans le cacao en poudre.

Pour les arrondir, agiter les truffes une à une dans le fond d’un petit verre.

Garder au frais.

Marie-Christine LEGAUD, documentaliste, quartier Ste-Geneviève

Recette avec le batteur électrique.

Ingrédients 

Pour trente à quarante boules, selon la grosseur :

1 cuillérée à soupe rase de crème de riz

2 cuillérées à soupe d’eau tiède ou chaude

1 cuillérée à soupe de kirsch (ou d’eau)

150g de sucre glace

150g de poudre d’amandes

100g de cerneaux de noix ou de dates ou de pruneaux.

Remarque 

Cette recette peut se faire à la main mais il est conseillé de la démarrer avec un batteur électrique.

Avec le batteur, mélanger une cuillerée à soupe rase de crème de riz dans une cuillerée à soupe d’eau tiède et de kirsch (ou d’eau). Le mélange doit être assez liquide.

Ajouter si vous le souhaitez quelques gouttes de colorant ou d’extrait de café.

Ajouter peu à peu, avec le batteur électrique, 150 grammes de sucre glace, de façon à obtenir un mélange homogène et lisse.

Ajouter ensuite, toujours avec le batteur, et petit à petit, la poudre d’amandes.

Lorsque le mélange devient trop compact, utiliser le robot ou finir à la main : bien amalgamer le tout du bout des doigts jusqu’à l’obtention d’une boule homogène.

Former des petites boules que l’on aplatit et sur lesquelles on pose des noix décortiquées ou que l’on roule en longueur pour les introduire dans une datte ou un pruneau.

Envelopper dans des petites caissettes décoratives si nécessaire.

Conserver au frais mais pas trop longtemps, d'ailleurs il est impossible de leur résister. C'est trop bon !

Marie-Christine LEGAUD, documentaliste, quartier Ste-Geneviève.