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Journaliste, une mission éthique ?
Après l'étude du roman Bel-Ami de Maupassant qui évoque sans concession le monde corrompu de la presse au XIXeme, les élèves de Seconde 1 et 2 ont rencontré Edouard Maret, ancien journaliste de Ouest France.
Devant un public attentif et impressionné, ce dernier a témoigné de la mission sérieuse du journaliste qui contraste avec les agisssements des employés de la Vie française de Maupassant.
Il s'agit de transmettre des informations vérifiées aux lecteurs, être convaincu de ce que l'on publie.
Qu'on soit journaliste ou lecteur, l'étape de vérification et de confrontation des sources est primordiale « il faut être attentif pour cerner l'information », « toujours douter pour mieux appréhender l'information ». Le journaliste doit « avoir un carnet d'adresses bien fourni et protéger parfois ses sources". Edouard Maret a appuyé son propos en évoquant l'affaire récente de la capture de Xavier de Ligonnès. Il s'agissait d'une fake-news qui a obligé les journaux à s'excuser de leur méprise.
Monsieur Maret avertit sur les dangers de faire du sensationnel qui mène parfois à trahir le lecteur.
Etre sur le qui-vive
Aujourd'hui la profession doit s'adapter aux changements de la société. Via Internet et les réseaux sociaux, les nouvelles circulent rapidement obligeant le journaliste à être sans cesse sur le qui-vive.
La mission du journaliste est sérieuse et régie par une charte. « Ecrire peut tuer si l'information est mal comprise » lance le journaliste en faisant référence à l'attentat visant la rédaction de Charlie Hebdo.
Enfin Edouard Maret conseille de se méfier des journalistes qui ne quittent pas leurs bureaux et évoque avec passion sa propre expérience sur le terrain et son métier, riche en rencontres.
« L'intervention de Monsieur Maret était intéressante car ce dernier nous a mis en garde sur l'authenticité des certaines informations et sur la nécessité d'exercer notre esprit critique » conclut Roméo, élève de Seconde.
Christelle PERSON et 2de, quartier Ste-Geneviève.
Conseils pour réussir le Paces
Romane, ancienne élève de TS de Ste-Geneviève, répond à nos questions.
Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées durant cette première année commune aux études de santé et quelles différences avec le travail
au lycée ?
- La quantité de cours : elle est telle que l’on ne peut pas TOUT connaître. Toutefois, ceci m’a permis de relativiser, j’ai compris que pour réussir, nous ne pouvions pas tout maîtriser à la perfection, mais au moins donner le meilleur de nous-mêmes.
- Le temps : les cours s’accumulent et il devient délicat de ne pas prendre de retard. Qui est difficilement rattrapable en Paces.
- Le sommeil : avoir une quantité de sommeil suffisante pour se concentrer et être efficace. Il ne faut pas essayer d’adopter le même rythme que son voisin d’amphi. Une insuffisance trop importante de sommeil a des conséquences sur la mémoire, l’efficacité, ainsi que sur la durée d’assimilation des cours.
Je conseillerais de trouver du temps pour soi le soir, ne serait-ce que 5 ou 10 minutes avant d’aller dormir, pour nous faire oublier que nous sommes en Paces, en reposant tant que possible ses circuits neuronaux…
- Le moral et la motivation : il est indispensable de garder contact avec ses proches pour être soutenus. Lorsque nous avons une perte de motivation, ils sont là pour nous remonter le moral.
- Quant aux différences avec le travail demandé au lycée, ici à la fac, nous devons être autonomes : pas d’exercices à faire le soir, pas de DS, aucun suivi individuel des étudiants. Il faut prendre des initiatives et savoir s’organiser sans se laisser submerger par la quantité de révisions !
Peux-tu décrire ta journée type de travail ? T'accordais-tu un peu de loisirs ?
Ma journée type en semaine : 6h50, réveil, 8h, début des cours, 12h (ou 12h15), fin des cours, 12h30 (ou 12h45), 13h, : repas, 13h15 –6h, réviser les cours du matin (et réécouter les parties de cours que l’on a moins bien comprises), 16-16h10, pause goûter, 16h10 –19h, suite des révisions, 19h–19h45, repas + douche, 19h45 –minuit, révisions.
Lors des révisions, je me levais à 7h et travaillais de 8h à midi. A 12h30, je travaillais jusqu’à 19h. De 19h45 à minuit : retour aux révisions. Il s’agit de mon emploi du temps « type ». C’est ce que j’ai plus ou moins suivi tout au long de l’année.
Concernant les loisirs, je n’en avais pas vraiment… Au premier semestre, je me suis octroyée un peu de télévision un samedi soir et je suis allée chercher mon diplôme du bac en octobre : cela m’a permis de voir des personnes ne faisant pas Paces.
Je conseille vivement de s’accorder une fois par semaine ou toutes les 2 semaines un temps pour soi (sport, séries, voir des amis…), pendant lequel on ne pense pas aux cours, c’est ce qui permet de tenir sur la durée.
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A Ste Ge, un internat moderne et modèle
Mahaut, élève de 2de au lycée, est entrée à l’internat cette année. Elle a pu profiter du nouveau bâtiment et des nouvelles chambres.
Pourquoi avoir choisi Ste Geneviève et l’internat ?
Pour la distance. J’habite entre Rennes et St Malo, à St Gondran. Ma mère avait entendu parler de la construction du nouvel internat et souhaitait trouver un internat privé.
As-tu été surprise en arrivant sur place ?
Je n’imaginais pas un bâtiment si moderne ! Une signalétique à l'intérieur très design !
Des chambres à deux lits avec un grand bureau. Un coin ordinateur à l'étage et un escalier de secours orné de "moucharabiehs" revisistés.
Est-ce que tu t’y sens bien ?
Une très bonne entente règne entre les élèves et les surveillants. L’accueil est formidable.
Le foyer, au rez-de-chaussée, nous permet de faire de nouvelles rencontres, de partager, de s’écouter et de profiter des propositions faites par l’établissement. L’ambiance est au travail. L’entraide est fréquente entre nous.
Tu peux nous décrire le foyer ?
Il est mis à disposition des lycéens le temps des récréations et du déjeuner. Il sert aussi d’endroit de repos pour les internes et de détente pour les lycéens qui souhaitent y aller.
On y trouve des fauteuils, un babyfoot, des tables hautes pour travailler dans un endroit chaleureux et calme, un piano et une guitare.
Décris-nous la journée type d’un interne :
L’internat ouvre à 18h30 pour les terminales et 19h pour les autres. De 18h à 19h : permanence obligatoire. 21h à 22h 45 : temps libre. Entre 19h et 20h : temps libre. Entre 20h et 21h : permanence obligatoire. Le matin, il ferme à 7h30.
As-tu des suggestions ?
Pouvoir disposer de Netflix pour améliorer notre anglais et profiter de bons moments avec ses camarades.
Mahaut FRANCOU, 2de
et Marie-Christine LEGAUD, quartier Ste-Geneviève.
Moelleux noisette cœur de spéculos
Ingrédients pour le moelleux noisette :
130g de poudre de noisette, 5 spéculos, 100g de sucre glace, 70g de beurre fondu, 80g de crème liquide, 2 œufs
Ingrédients pour le cœur de spéculos :
100g de chocolat au lait, 50g de crème liquide, 30g de beurre demi-sel, 3 spéculos
Préparez le cœur de spéculos en faisant fondre ensemble le chocolat, le beurre et la crème. Ajoutez les spéculos grossièrement émiettés et mélangez. Mettre au congélateur 1h.
Préparez le moelleux en mixant tous les ingrédients. Mettez la pâte au frigo. Une fois la ganache prise, la sortir. Disposer dans des moules en silicone la pâte à moelleux (remplir au 2/3). Faire des boules de ganache et les poser sur la pâte. Mettre au four (préalablement chauffé) à 180°C pendant 15/16 minutes.
Un délice !
C. L., quartier Ste-Geneviève.
Des fêtes pas si joyeuses !
L'importance que prennent les fêtes dans la société suscite des questions et se heurte au développement des thèmes liés à l'écologie, de plus en plus présente.
Les fêtes étaient à l'origine un prétexte pour se rassembler en famille et partager un moment convivial autour d'un copieux repas. Elles étaient pour la plupart religieuses comme Noël, la Toussaint. Cependant, de nouvelles fêtes sont créées, telle la fête des mères en 1926 venue des Etats-Unis (tout comme la Saint Valentin). Elles sont bien ancrées dans la tradition française et aujourd'hui il paraît indispensable de les fêter pour ne pas paraître en marge de la société. Seulement, ce phénomène de masse pose la question de la surconsommation..
Chaque Français a un budget moyen important de 593 euros pour Noël, comprenant les cadeaux et l'alimentaire...et pourtant, entre le 25 décembre et le 1er janvier, ce sont 3,5 millions de mises en vente de cadeaux qui ont eu lieu uniquement sur le site "Price Minister-Rakuten". Pourquoi dépenser autant alors que les cadeaux ne sont même pas gardés ?
Ces moments festifs soulignent le fait que ce mode de consommation excessif s'est enraciné dans notre mode de vie alors que les ressources de la planète s'épuisent. Ce modèle de société est de plus en plus critiqué et des mesures sont prises pour tenter de contenir ses abus. Il existe notamment de nouvelles taxes imposées aux publicitaires dont les revenus serviront à financer de nouvelles actions en faveur du recyclage. Ainsi, Coca-Cola est-il taxé sur ses canettes métalliques. L'argent récolté servira à investir dans des usines de recyclage.
Les freins à la consommation n'ont encore que trop peu d'impacts. Cependant, toutes les usines qui produisent tous ces biens de consommation, en définitifs inutiles, contribuent au réchauffement de la planète. Le sud de la France n'a-t-il pas passé son Noël au balcon par 25 degrés ! Il est grand temps de prendre les choses en main !
Elise FIORCAPUCCI,T ES, quartier Ste-Anne.
Quand les vagues sauvent la planète
Déployé en 2016 et primé à la COP 25, le projet Éco Wave Power mis en place à Gibraltar transforme les vagues en énergies vertes.
L'idée n'est pas nouvelle. Utiliser l'énergie des vagues est un concept déjà tenté plusieurs fois, mais qui s'est heurté à différents problèmes comme le coût : ces projets consistaient à des installations au large des côtes, là où les vagues sont plus fortes.
Ces installations étaient cependant très chères, non seulement à cause des travaux difficiles en mer, qui détérioraient au passage les fonds marins et leur écosystème, mais aussi pour l'acheminement de l'énergie jusqu'à la côte.
Plusieurs avantages
Le projet Éco Wave Power contourne ces problèmes. Construit, non pas en pleine mer, mais sur une ancienne digue de stockage de munitions anglaises de la seconde guerre mondiale, une dizaine de flotteurs, soulevés par les vagues, actionnent des vérins hydrauliques remplis d'huile naturelle biodégradable et donc non polluante, qui entraînent des turbines et des alternateurs électriques, produisant un courant électrique utilisable.
Le projet a plusieurs avantages : premièrement, la centrale est montée sur une digue et non en pleine mer, ce qui facilite son acheminement sur le réseau électrique et l'installation, ainsi que l'entretien. Les flotteurs, eux, restent à la surface et n'abîment pas les fonds marins et donc l'habitat des espèces animales et végétales locales.
Résultat des courses : pour un investissement total de seulement 225 000 euros, on arrive à produire de l'énergie au prix compétitif de 45€/kWh.
L'objectif est désormais de produire, avec cette installation, 15 % des besoins électriques du Royaume-Uni.
Cette technologie pionnière de l'énergie houlomotrice a également installé une centrale de tests dans le port de Jaffa (Israël) et projette d'édifier de nombreuses centrales dans le monde, notamment dans des pays producteurs d'énergies fossiles comme les États-Unis, le Canada, la Chine, mais aussi la Nouvelle-Zélande ou l'Afrique du Sud, dans l'objectif de produire 190 MW à travers le monde.
Côme de CHARRY, 2de, quartier Ste-Geneviève.
Google : véritable empire ?
Depuis sa création, le 4 septembre 1998, Google est passé de la simple start-up à un empire dominant la recherche sur Internet.
Cette année-là, dans un garage, deux chercheurs américains en informatique, Larry Page et Sergey Brin, façonnent ce qui bouleversera notre monde. Ces deux étudiants de Stanford comprennent comment simplifier la recherche Internet par leur algorithme PageRank : Google est né.
La publicité s’impose comme une importante source de revenus. En 2019, ses revenus publicitaires sont estimés à 102 milliards de dollars. L’entreprise se diversifie. D’autres services efficaces sont mis en place tels que Google Maps ou Google Chrome. Google rachète des structures prometteuses : Androïd en 2005 et Youtube en 2006.
Enfin, Google investit dans l’intelligence artificielle avec ses Google cars, voitures autonomes.
Numéro un mondial sur les marchés de la recherche et de la publicité en ligne, sa capitalisation boursière est estimée à 394 milliards de dollars. Depuis plus de vingt ans, l’entreprise ne cesse de s’accroître et de consolider son empire.
Toutefois, elle suscite de nombreuses critiques. En effet, elle partage et revend les données personnelles d’utilisateurs à leur insu. De plus, Google déclare ses revenus dans d’autres pays pour payer moins d’impôts en France. Et, à l’heure où la planète se réchauffe, qu'en est-il de sa lourde empreinte carbone ?
Léa DANDACHI, 1ère I, quartier Ste-Anne.
Prêts pour la nouvelle décennie
2020 : la fin d'une année, d'une décennie, aussi. Le début d'une autre, surtout.
En 2010, le monde n'est pas forcément meilleur qu'à présent (n'en déplaise aux adeptes du "c'était mieux avant") : la crise économique de 2008 n'est pas encore oubliée, une mobilisation contre la réforme des retraites agite la France (eh oui, certaines choses ne changent pas)...
2010-2020 : Une décennie marquée par des catastrophes naturelles
2010 est aussi une année secouée par de nombreuses catastrophes naturelles et vagues de chaleur. Le début d'une prise de conscience environnementale. Triste réalité : les cinq dernières années sont les plus chaudes enregistrées depuis la révolution industrielle. Espérons que les alertes lancées aujourd'hui par les mouvements écologistes aideront à la construction d'un monde durable demain.
Une situation économique contrastée
Bien qu'en France le chômage ait baissé de près d'un point depuis 2010 et le PIB du pays augmenté de 18 % environ entre 2010 et 2018 (Insee), notre système fondé sur la croissance est aujourd'hui critiqué pour son manque de pérennité à laquelle nous aspirons pourtant...
Une paix capricieuse
Les tensions entre États-Unis et Iran sont heureusement apaisées. Mais la stabilité mondiale n'est pas assurée et demande des efforts. Souhaitons que dans le futur, la paix l'emporte sur la barbarie.
Yoann CONTRI, 1ère, quartier Sainte-Anne.
L'Olympia récompense la scène
Pour la première fois, le 11 décembre, ont eu lieu les Olympia Awards sur la chaîne de télévision C8. Cette cérémonie récompense les talents musicaux et humoristiques montés sur scène en France l’année écoulée. A l'Olympia, la soirée a été animée par Antoine de Caunes, ancien présentateur des Césars. Durant les semaines précédant la cérémonie, les téléspectateurs avaient pu voter, via le site officiel, pour désigner leurs artistes préférés parmi les nominés dans les cinq premières catégories.
Dans la catégorie “artiste musical de l’année”, Angèle l'a remporté avec 21 % des voix devant Slimane et M Pokora pour ne citer que le podium. Le groupe de musique Trois Cafés Gourmands a gagné le premier prix dans la catégorie “révélation musicale de l’année”. Le “concert de l’année” a été attribué par le public de l’Olympia à Bilal Hassani pour “Kingdom Tour”. Florence Foresti a remporté le titre de ”humoriste de l’année” devant Alex Lutz, Anne Roumanoff ou encore Blanche Gardin. Dans la catégorie “révélation humour de l’année”, Inès Reg a été nominée et lauréate. Enfin, l’Olympia Award du “spectacle d’humour de l’année” a été remporté par Camille Lellouche pour “Camille en vrai”.
La soirée a été suivie par plus de 620 000 téléspectateurs, ce qui l'a placée in extremis en tête du podium de la TNT. Une seconde édition est très attendue !
Mattéo DUVAL, 1ère, quartier Sainte-Anne.
La mécanique des rêves
Nous passons 6 ans de notre vie à rêver. Pourtant ce phénomène suscite encore de nombreuses questions. Comment rêvons-nous ? Pourquoi rêvons-nous ? Autant de mystères que nous allons tenter d'élucider.
Le sommeil est divisé en 5 phases, dont la dernière est le sommeil paradoxal. C’est durant celle-ci, qui dure environ 25 % de notre repos, que nous rêvons. Le corps s’agite, la respiration devient irrégulière. Derrière nos paupières, un autre univers s’ouvre à nous. Souvent surréalistes, les rêves s'installent dans notre cerveau, qui dépense alors une énergie considérable.
Plusieurs théories
Plusieurs théories ont été émises à ce jour sur leurs origines. La plus connue est celle de Freud, pour qui les rêves représentent des désirs inachevés retranscrits par notre inconscient. Une autre théorie explique nos rêves par l’activation d'aires cérébrales sans aucun lien logique. Mais comme notre conscience n'accepte pas cette avalanche de données, elle les relie, créant ainsi des scénarios. Si nous retrouvons des éléments vécus la veille dans nos songes, c’est parce que le cerveau ordonne notre mémoire durant notre sommeil. Beaucoup de scientifiques ont tenté d'y trouver des significations. La plus courante explique les rêves par l'exaltation d'émotions et de désirs refoulés. Par exemple, rêver de se noyer peut signifier qu'une angoisse nous submerge.
Aujourd'hui, les rêves n'ont pas encore livré tous leurs secrets : comment expliquer en effet les rêves lucides ?...
Lucie GUINET, 1re, quartier Ste-Anne.
Violences conjugales, ça te dit quelque chose ?
Si on te dit violences conjugales tu penses à des femmes qui se font battre régulièrement par leur mari et qu’il y a environ une femme tous les 2-3 jours qui meure. Mais sais-tu réellement ce que c’est ?
Pour commencer, cette définition, bien qu’elle soit très brève, contient des faits indéniables. Mais c’est beaucoup plus complexe.
D’abord, la violence conjugale peut prendre soit la forme d’actes isolés soit d’actes répétés. Elle ne se limite pas qu’aux femmes, bien qu’elles soient malheureusement plus nombreuses. Il ne faut pas forcément être marié pour dire que l’on subit ces agressions, car elles existent à partir du moment où l’un des conjoints exerce une violence sur l'autre. C’est-à-dire que l’on peut être marié, vivre en union libre, ou en concubinage, être pacsé, avoir son ou sa petit(e) ami(e).
Ensuite, il existe de nombreux types de violences conjugales :
Violences psychologiques : les plus fréquentes sont les humiliations, le harcèlement, les menaces, les injures... Ces formes de violences sont réelles et par conséquent punissables par la loi.
Violences sexuelles : elles se présentent sous forme de harcèlement par son conjoint, d'humiliations durant les rapports sexuels, ou même de viols si le rapport n’est pas consenti.
Violences économiques : elles se font par le contrôle paranoïaque des dépenses ou la privation de revenus. On n'est plus libre de faire ce que l’on veut, comme on veut, quand on veut.
Violences physiques avec des coups, gifles, griffures, morsures, strangulation, brûlures, utilisation d’armes à feu ou d’armes blanches...
Ceci est une liste bien courte par rapport à toutes les cruautés que subissent les victimes.
Les enfants aussi
Toutefois, ce n’est pas le seul désastre que créent ces agressions. Les enfants aussi sont exposés aux violences conjugales. Ils y sont confrontés, soit de manière directe en étant témoins des scènes de violence, soit de manière indirecte en étant témoins des multiples conséquences comme l'effondrement psychologique de la victime.
On estime qu’ils y sont confrontés dans 80 % des cas. Ils peuvent même en être directement les victimes.
En effet, chaque année, entre 10 et 15 enfants perdent la vie à cause des violences exercées sur eux par leurs parents.
Si vous êtes victime de violences conjugales contactez la Police ou la Gendarmerie (au 17 ou au 112). Le 112 est le numéro d’urgence valable dans toute l’Union européenne. Les appels sont gratuits dans les deux cas.
Il est également possible de composer le 3919, cependant ce n’est pas un numéro d’appel d’urgence mais un numéro d’écoute national anonyme.
Cléa GUILLOU-CORCUFF, TS, quartier Ste-Geneviève.
Rencontre avec une bénévole du Mrap
Sylvie Poizat est bénévole au Mrap, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples.
- Quelles sont les missions de cette association ?
A l'origine, elle lutte contre les discriminations sociales. Mais comme en Ille-et-Vilaine, la préfecture est très restrictive pour délivrer les titres de séjour, le Mrap aide les étrangers arrivant à Rennes dans leurs démarches auprès de celle-ci.
- Comment le Mrap aide-t-il ces gens ?
Ce domaine étant très complexe, le Mrap a acquis, avec le temps, une certaine expertise juridique. Il va donc aider les gens dans leurs démarches pour régulariser leur situation. De plus, aujourd'hui, les relations avec la préfecture se font par Internet. Or, tous les migrants ne parlent pas français, n'ont ni argent, ni accès à Internet.
- Dans quelles circonstances rencontrez-vous les migrants ?
Lors de permanences, mais aussi via des rendez-vous particuliers. Nous aidons les migrants à faire leur récit d'asile. Ils doivent raconter leur histoire pour obtenir une demande d'asile. Ceci peut prendre beaucoup de temps et nécessiter l'intervention d'un interprète. Il peut aussi s'agir de préparer des dossiers.
- Comment les migrants entrent-ils en contact avec vous ?
Le bouche-à-oreille est très présent. Dans leurs différentes communautés, les migrants entendent parler du Mrap, mais aussi à la préfecture ou par des assistantes sociales ou des travailleurs sociaux.
- Avez-vous un accord avec la mairie ?
Non, mais nous avons tout de même beaucoup de relations, notamment au niveau des logements. La mairie s'est engagée à ce qu'aucun enfant ne dorme dans la rue. Elle a également mis en place des cartes de bus gratuites pour les migrants en attente de régularisation.
- Tous les migrants que vous aidez souhaitent-ils rester en France ?
C'est le cas pour la plupart d'entre eux. D'autres le voudraient aussi, mais ils ont déjà apposé leurs empreintes dans d'autres pays où ils ne veulent pas rester. Ils devront donc attendre 18 mois avant d'obtenir une demande d'asile, d'avoir accès à un logement ou à un travail.
- Comment êtes-vous devenue bénévole dans cette association ?
A l'occasion du renouvellement de mon permis de conduire poids lourd, à la préfecture, j'ai vu des files d'étrangers en attente d'un rendez-vous de régularisation. J'ai voulu devenir bénévole dans une association qui les aidait. Le déclic fut l'arrestation de Maliens qui travaillaient au noir, près de chez moi. J'ai su qu'ils avaient été renvoyés au Mali. Lors d'une manifestation de soutien, j'ai rencontré une bénévole du Mrap. Elle m'a convaincue de le devenir à mon tour.
Aurore MOISAN, 1ère L, quartier Ste-Anne.
Notre-Dame de Paris, quels projets ?
Le 16 avril, Notre Dame était l’objet d’un terrible incendie. Patrimoine national, elle sera reconstruite.
Aujourd’hui, le temps est aux constatations. La Vielle Dame a souffert. La flèche, ouvrage de l’architecte Viollet-le-Duc, la toiture, la charpente et 15 % de la voûte sont à refaire. Mais comment et par qui, puisque les grands choix architecturaux n’ont pas encore été pris.
Le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé qu’un concours international d’architecture serait lancé pour la reconstruction de la flèche. L’objectif : « Doter Notre Dame d’une nouvelle flèche identique ou adaptée aux techniques et enjeux de notre époque ». Plusieurs architectes et graphistes ont déjà laissé parler leur imaginaire et se sont lancés dans d’incroyables projets, loin du caractère spirituel qui est le propre de cet édifice construit du 12e au 14e siècle. En effet, des projets plus ou moins réalistes, voire extravagants, commencent à fleurir.
Les architectes dijonnais Paul Godart et Pierre Roussel, proposent, quant à eux, d’utiliser des matériaux tels que l’acier, le verre et le cuivre pour la toiture. Cet accès serait facilité au public qui, grâce au plancher vitré, aurait vue sur l’intérieur de l’édifice.
Notre Dame de Paris, c’est notre Histoire. Laissons le temps nous insuffler des projets qui lui ressemblent.
E. DURUAL
et Z. APPOURCHAUX, 2de, quartier Ste-Geneviève.

Saurez-vous deviner ?
1) "Sans voix, il crie ;
Sans ailes, il voltige ;
Sans dents, il mord ;
Sans bouche, il murmure."
Qui est-il ?
2) "Vivant sans souffle,
Froid comme la mort,
Jamais assoiffé, toujours buvant,
En cotte de mailles cliquetant."
Qui suis-je ?
3) "Cet élément toute chose
dévore :
Oiseaux, bêtes, arbres, fleurs.
Il ronge le fer, mord l'acier ;
Met à mort les rois,
détruit les villes
et rabat les montagnes".
Qu'est-ce que c'est ?
Réponses :
1) le vent
2) un poisson
3) le temps
Une cérémonie annuelle coréenne
Ce 25 décembre a eu lieu la fameuse remise des prix annuelle coréenne, la SBS Gayo Daejeon, soit SBS Bataille de Groupes.
Ce festival de musique télévisé a vu le jour en 1997. La 23ème diffusion a eu lieu en Corée, au Gocheok Sky Dome. Aux prémices de chaque cérémonie, les stars se présentent chacune à leur tour sur le tapis rouge. Des photographes et cameramen sont présents pour filmer et prendre en photo l’événement.
La cérémonie consiste à remettre des prix à des artistes musicaux, accompagnée de performances inédites comme des covers, des reprises de chansons d'autres artistes et des performances spéciales avec des chansons de Noël. De plus, des collaborations ont eu lieu, ce qui a donné des spectacles époustouflants et grandioses sous les projecteurs et les cris des fans. Ceux-ci sont toujours accompagnés de leur ‘lightsticks’, c'est-à-dire des « bâtons de lumière » des différents groupes, ainsi que de pancartes avec le nom de l'artiste qu'ils préfèrent.
Ainsi cette année, les groupes ayant participé étaient nombreux. Pour les plus connus : GOT7, NU'EST, Red Velvet, MAMAMOO, BTS, TWICE, NCT DREAM, TXT, NCT 127, MONSTA X etc...
Beaucoup de fans nationaux et internationaux ont respectivement regardé les performances sur place, dans le Gocheok Sky Dome et en direct sur des plateformes telles que YouTube.
Jeanne ROUSSEAU
et Bilge YAZLAMAZ, 2de3, quartier Ste-Geneviève.
Les Royaumes de Feu, c'est passionnant !
Je vais vous présenter la série Les Royaumes de Feu car, depuis que le premier tome, La Prophétie, est sorti, j'ai tout de suite adoré cette saga de T. Tui Sutherland, qui est aussi l'auteure de la série La Guerre des Clans.
L'histoire se déroule dans le monde de Pyrrhia qui est peuplé de dragons vivant dans des clans sur tout le continent.
Or, depuis 20 ans, cet endroit fantastique et merveilleux où régnaient autrefois l'harmonie et le bonheur, est ravagé par une terrible guerre civile où tous les dragons luttent pour survivre et obtenir des territoires. Mais l'espoir perdure !
En effet, il existe une prophétie qui explique que seuls cinq dragonnets nés lors de la Nuit-la-plus-Claire, Argil, un jeune Aile de Boue,Tsunami, intrépide Aile de Mer, Sunny, une Aile de Sable très timide, Gloria, une Aile de Pluie autoritaire et le courageux Comète, pourront mettre fin aux combats et ramener la paix dans tous les royaumes de l'île.
J'ai beaucoup apprécié cette série, car j'aime les romans fantastiques.
Ce qui m'a passionné, ce sont les aventures des personnages principaux.
Il y a beaucoup de rebondissements, les personnages sont attachants et l'histoire est si captivante que l'on a envie de lire sans interruption.
Si vous aimez ce genre de romans, vous ne serez pas déçus. Cette série comporte déjà 11 tomes et le tome 12, Les Rebelles de Pantala, sortira en août prochain.
Fleur DE ABREU, 1ère, quartier Ste-Geneviève.
Oracle, série de Justine Morvan
Je n'ai lu pour l'instant que le premier tome de cette série, déjà complète, mais elle m'a immédiatement plu.
Dans le premier tome d'une série, on présente bien entendu les personnages, mais là ce n'était pas long et ennuyeux, puisqu'on les découvre au fur et à mesure. Et ils ont des personnalités originales et disparates, au point qu'on se demande parfois comment ils s'entendent (pas toujours bien). L'auteure enchaîne les scènes d'actions et les explications qui posent la base de cette série.
Comme dans d'autres romans du même genre, on y découvre une organisation secrète, Oracle, qui est là pour gérer les conflits entre espèces et empêcher que les humains ne découvrent leur présence. On suit une unité d'intervention dirigée par Youna, semi-elfe et le reste de son équipe, connus pour leurs nombreuses bavures. Ils sont chargés par le conseil de la zone celte d'enquêter secrètement sur une série de meurtres.
Ce roman est un mélange de policier mêlé au surnaturel.
Tout en se demandant qui est le responsable derrière toute cette agitation et tous ces morts, on y redécouvre les légendes celtes qui y reprennent vie, étant donné que l'action se passe en Bretagne. Une scène de course poursuite se déroule ainsi à Rennes.
L'écriture est très fluide, drôle et captivante, tout en gardant du mystère sur l'intrigue.
Katell NORMAND, 2nde4, quartier st Geneviève.
Echantillons de créativité humaine
Connaissez-vous Horror humanum est ? Cette webserie de 45 épisodes, conçue par le réalisateur de films d'animation Cédric Villain, a pour but de remettre en mémoire quelques épisodes sanglants de l'Histoire humaine. Que savons-nous réellement de l'origine de la pendaison, des expériences chinoises ou encore de la justice divine en Europe ? La série relate divers massacres et méfaits commis au nom de logiques sociales et culturelles immorales à travers une animation de 2 à 6 minutes.
La chaîne annonce également la parution d'un livre, dérivé de la série, pour avril 2020. Elle nous recommande aussi d'autres oeuvres traitant du même sujet comme La part d'ange en nous de Steven Pinker ou Le déchaînement du monde de François Cusset. Disponibles sur Youtube, ces épisodes sont à consommer sans modération pour tous les curieux d'histoire.
Paul-Erwan SINAUD, TLB, quartier Ste-Anne.
Féministe de la première heure
Marie Gouze naît en 1748 à Montauban au sein d'une famille modeste. Mariée à 16 ans, elle devient veuve deux ans plus tard.
Installée à Paris avec son nouveau compagnon en 1766, elle désire mener une vie libre, sans contraintes. Elle démarre une carrière littéraire sous le nom d'Olympe de Gouges, écrivant romans et pièces de théâtre.
Une femme engagée
Son action devient politique lorsqu'elle prend la plume en faveur des Noirs et surtout de l'égalité des sexes. En effet, pendant la Révolution française, Olympe de Gouges publie une parodie de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, intitulée Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne. Elle y prône l'égalité de la femme, notamment avec une phrase bien connue de l'article 10 : "La femme a le droit de monter à l'échafaud, elle doit avoir également le droit de monter à la tribune." De plus, sa lutte en faveur du divorce porte ses fruits, puisqu'en 1792, la loi reconnaît le divorce.
Son combat politique prend fin car elle est guillotinée en 1793, en pleine Terreur, pour s'être opposée aux Montagnards. Une figure courageuse qui a ouvert la voie aux générations futures de féministes. Margot HANESSE,1re, quartier Ste-Anne.

Conseils pour réussir le Paces, suite
J’assistais aussi deux fois par semaine à des conférences avec la prépa privée que je faisais (avec le tutorat, qui est gratuit, on avait une conférence par semaine). On fait des QCM que des profs ou des étudiants en santé ont préparés, puisqu'on les corrige avec eux.
Quels conseils donnerais-tu à un(e) lycéen(e) qui voudrait tenter le Paces pour optimiser ses chances de réussite ?
La régularité, c'est l’une des clés de la réussite, peu importe le domaine dans lequel on se trouve. Quand bien même vous n’auriez pas trouvé votre méthode de travail dès les deux premières semaines, c’est tout à fait rattrapable si vous avez travaillé. Ne jamais oublier de faire des QCM, tous les jours, pour s’entraîner. C’est une autre clé de la réussite ! Entre apprendre un cours et répondre à des propositions de questions, la différence est grande ! Enfin et surtout, il faut être persévérant : sans motivation, pas de travail ! Lorsque j’en avais assez de réviser, je me rappelais toujours la raison pour laquelle je m’étais inscrite en Paces. Si on a un objectif bien précis, on met toutes les chances de son côté pour y parvenir !
Quelles sont désormais les grandes étapes à venir dans ton cursus avant de devenir docteur en médecine ?
La 2ème année de médecine correspond à la DFGSM2 (2ème année de diplôme de formation générale en sciences médicales), ensuite viendra la DFGSM3. A l’issue de cette 3ème année, nous obtenons ce diplôme de DFGSM. A partir de la 4ème année, c'est l’externat : on alterne stages et cours à mi-temps, afin d’avoir l’apport théorique et pratique nécessaire à l’exercice de la médecine. Il dure 3 ans et va jusqu’à la 6ème année, il correspond au DFASM : diplôme de formation approfondie en sciences médicales. Puis, se présente un autre concours, qui se prépare sur les 3 années d’externat : les ECN (épreuves classantes nationales). Ce concours national regroupe tous les étudiants en médecine de France, (8 à 9000). En fonction du classement, nous pouvons choisir une spécialité ainsi que la ville où faire notre internat. Celui-ci correspond à des stages successifs de 6 mois durant lesquels nous sommes essentiellement dans des centres hospitaliers et nous apprenons l’exercice de la spécialité que nous avons choisie.
Pour médecine générale, il s’agit de 3 ans d’internat, soit 9 ans d’études au total.
Pour d’autres spécialités, il y a 4 ou 5 années d’internat, soit 10 à 11 ans d’études.
En parallèle des études de médecine, je vais effectuer un master de recherche mention « biologie-santé », parcours « neurosciences cliniques », obligatoire uniquement si je veux faire de la recherche ou devenir enseignant-chercheur. Tout d’abord, je dois valider un master 1 commencé cette année et qui peut être validé au minimum à la fin de la 4ème année. Ensuite, il faudra un master 2 et « arrêter » ses études de médecine pendant un an. Nous avons alors un semestre théorique et un semestre pratique de stage en laboratoire de recherche. Puis, nous poursuivons nos études de médecine. Cette année, nous étions 1 400 dans la promo en septembre, puis 1361 à être inscrits au concours lors du 1er semestre. Ce nombre a diminué au 2ème semestre et nous étions un peu plus de 960 à passer le concours médecine. En effet, ce concours ouvre la porte à : kinésithérapie, pharmacie, maïeutique, odontologie, médecine.
Pour intégrer la filière de notre choix, nous avons un tronc commun, puis une UE (unité d’enseignement) spécifique à chaque filière au 2ème semestre.
Didier BENOÎT,
enseignant de maths, quartier Ste-Geneviève.