Deux nouvelles classes se sont ouvertes au collège en 2020 pour optimiser les conditions pédagogiques et répondre aux nombreuses demandes d’inscriptions. Pour le lycée et le pôle supérieur, juin 2021 sera la première promotion avec le baccalauréat réformé et la première diplomation du DNMADe qui vaut grade licence (bac+3).

Ce développement est le fruit de la reconnaissance de la qualité des enseignements, de l’implication de toute l’équipe éducative, du souci de l’accompagnement et de l’aide au choix pour les parcours de chacun des jeunes qui nous sont confiés. Le projet immobilier initié par Monsieur Guilbert est à l’image de cette dynamique. A la rentrée 2020, le bâtiment L, totalement rénové, a été utilisé par les lycéens, et à la rentrée 2021, c’est le bâtiment des arts qui sera en restructuration.

Une année 2020 2021, bien particulière, certes, mais nous préparons le retour à une vie normale, avec la possibilité de recevoir les futurs parents et élèves, probablement les 26 et 27 mars prochain pour de véritables portes ouvertes, qui viendront compléter les informations et vidéos visibles sur le site internet de l’établissement. Une grande impatience pour tous de vivre sans contrainte, « Ensemble, dans l’Espérance, partageons l’Avenir »

Katia MACHARD, Directrice adjointe,
responsable du site Ste Geneviève

Le LND,
c’est quoi et pour qui ?

Vous envisagez de passer un baccalauréat général (1ere et terminale), le LND est peut être fait pour vous. Nous accompagnons les adultes en reprise d’études depuis 1997.

Vous pouvez nous rejoindre à partir de 20 ans et sans limite d’âge, après au moins une année de décrochage dans un parcours scolaire.

Vous préparez le bac général (1ere et Terminale) dans des conditions différentes, sur un ou deux ans.

Vous intégrerez une structure à petits effectifs dont les cours sont portés et encadrés par des enseignants, dans le respect des programmes officiels de la réforme du bac.

Pour que votre démarche soit adaptée à la réalité de notre offre, renseignez-vous sur ce qu’est un baccalauréat général.

Nous vous accompagnons au quotidien pour mettre en place votre réussite.

Questions pratiques 

Les cours sont répartis du lundi au vendredi, entre 9h et 18h, avec des plages libres.

Vous vous engagez à être volontaires et assidus, parce que vous avez un projet de bac général réfléchi et en cohérence avec vos aptitudes.

Le calendrier scolaire est celui de la zone B, avec une rentrée dans les premiers jours de septembre.

Vos conditions de travail sont optimisées car les groupes sont à effectif réduit.

Vous serez inscrits par l'établissement aux épreuves du bac général et vous bénéficiez de bulletins et d’un livret scolaire.

L’équipe enseignante cherche à mettre en place une pédagogie différenciée.

Le coût de la scolarité est d’environ 570 euros/an. Vous avez le statut de lycéen et la possibilité de faire une demande de bourse. Le LND vous accompagne.

Soyez présents et ensemble, nous serons acteurs de votre réussite.

Ce n'est pas le niveau d'entrée au LND qui est un gage de réussite, mais votre présence et le travail mis en place tout au long de votre scolarité.

Contact et inscription

Mme QUEBRIAC
Bât. B / B40 
Email  : lyceenouveaudepart@ste-genevieve.org
Inscription sur RDV à partir de mai 2021.

Chaque élève est reçu en entretien dès le mois d’octobre du CM2 pour faire connaissance et aborder son inscription. Nous retrouvons par la suite les élèves, lors des portes ouvertes pour leur présenter locaux, équipes et projets. Nos collégiens sont toujours très impatients de faire découvrir leur établissement aux plus jeunes.

Par la suite, nous proposons aux CM2 de venir passer un temps en immersion dans des classes de 6ème. Cela leur permet déjà d’appréhender le rythme du collège, de découvrir le self.

Début septembre, nous accueillons enfin nos nouveaux collégiens lors d’une journée de rentrée. Ils sont les seuls élèves dans l’établissement. Très vite, encadrés par leur professeur principal, ils prennent leurs marques.

Un dernier temps fort vient marquer cette rentrée  : la journée d’intégration des 6ème. Ils appréhenderont progressivement beaucoup de nouveautés : la découverte des salles spécialisées, les ateliers proposés sur le temps du midi (écriture, handball, tennis de table, chorale, arts …) ou le mercredi après-midi (natation, théâtre). Une option tennis de table est aussi proposée avec un entraînement par semaine.

Pour tous les élèves de 6ème et de 5ème, un parcours de culture religieuse permettant de découvrir les religions monothéistes, leur donne des clés pour appréhender le monde qui les entoure.

La pastorale est proposée à tous, de la 6ème à la 3ème et de nombreux temps forts les aident à cheminer vers la profession de foi, les sacrements et dans leur réflexion chrétienne.

Le rôle du professeur principal est important : il assure le suivi de chaque élève. Il fait le lien entre la famille et l’équipe enseignante. C’est un interlocuteur de choix, soucieux du bien-être des élèves et de leur réussite scolaire.

Anne LE GUERROUE.

L’établissement propose une étude gratuite pour les collégiens qui souhaitent rester travailler après les cours. Ils peuvent être accueillis de 15h50 à 16h45 et/ou de 16h50 à 17h45 et ils sont dans l’obligation de rester l’heure entière. Les élèves sont sous la surveillance d’un adulte : en ce sens, c’est une étude encadrée, mais pas une étude dirigée.

Nous attendons des élèves qui souhaitent venir à cette étude, une attitude positive et propice au travail de chacun. Faute de quoi, la vie scolaire se réserve le droit de désinscrire l’enfant de l'étude. 

Maud L., vie scolaire

Pour la deuxième année consécutive, tous les élèves de 5ème se sont engagés pour soutenir l’Association Européenne ELA qui lutte contre les Leucodystrophies.

Le 13 octobre dernier, après une sensibilisation aux leucodystrophies, les élèves de 5ème ont pu rencontrer Cyril, un jeune atteint de cette pathologie. Ils ont pu échanger avec lui et ses parents sur ce combat quotidien qu’ils mènent ensemble.

Une dictée solidaire

Après cette sensibilisation, chaque élève a fait la dictée du texte «  Le pouvoir des mots », écrit par Karine Tuil, prix Goncourt des lycéens 2019.

Nous avons eu beaucoup de chance car, malgré la crise sanitaire, des sportifs rennais ont répondu à notre appel et ont pu lire la dictée aux élèves.

Un beau texte sur les mots qui transmettent la solidarité et le courage de se battre.

Sportifs et engagés

A nos côtés, en visio pour ELA, Jonas Martin et Julien Stephan, respectivement joueur au poste de milieu de terrain et entraîneur du Stade Rennais.

Ce sont eux qui ont lu la dictée aux élèves. Un échange avec les sportifs a pu avoir lieu après la dictée, notamment sur l’importance de leur engagement associatif.

Un très beau moment de solidarité et de partage pour les élèves de 5ème  !

Anne LE GUERROUE, coordination collège.

Cette année, le temps de l’Avent a été vécu de façon différente par les jeunes et les adultes.

Le début du temps de l’Avent a été marqué par la décoration de l’établissement. Des sapins, accompagnés d’une crèche, ont été disposés dans tous les bâtiments, ainsi que des banderoles avec un message de Noël sur les façades. Les professeurs ont découvert, lundi matin en salle des profs, une table remplie de douceurs de Noël, chocolat, clémentines, bonbons... Un temps de prière a été proposé le lundi midi à l’oratoire.

La seconde semaine de l’Avent a été marquée par l’illumination des façades. La musique de Noël a retenti à la récréation. Les professeurs ont retrouvé, encore une fois lundi matin, des douceurs en salle des profs et un temps de prière à l’oratoire.

La troisième semaine de l’Avent, on a retrouvé les douceurs en salle des profs, les illuminations sur les façades, la musique à la récréation et la minute pasto dans le STG.

Mais en plus, nous avons souhaité gâter les élèves avec une surprise chaque jour.

Lundi, ce fut des clémentines à l’arrivée des élèves. Mardi, un petit chocolat distribué à 8h. Mercredi matin fut marqué par un chocolat chaud à la récréation et jeudi, dernier jour, par de la brioche.

Un temps marqué par les gestes barrières, qui nous ont contraints à annuler la traditionnelle messe Gospel de Noël.

Un magnifique de l’Avent vécu avec bonne humeur et sérénité.

A. VIDAL, adjoint en pastorale.

2020 aura été une année difficile émotionnellement pour les élèves.

Le confinement, le climat anxiogène, l’absence des autres, les cours en distanciels ont notamment mis à mal leurs émotions et leur confiance en eux.

Nous avons donc démarré l’année en douceur, par des animations simples, mais qui plaisent à tous, avec un karaoké et un «  Just dance  »

Une semaine zen

Puis en décembre, «  une semaine zen  » a été mis en place avec des ateliers d’autohypnose animés par une professionnelle. Les élèves et les professeurs ont pu découvrir des techniques et des moyens pour se ressourcer simplement et facilement.

Et pour terminer 2020 sur une note positive et pleine d’espoir, les élèves ont réalisé un « boulettes movie » impliquant des camarades, des professeurs, mais aussi des personnels de l’établissement.

Danse de salon

Pour 2021, de nombreuses actions sont en préparation comme «  la journée anglaise  », mais aussi la mise en place de tutorat entre élèves, un partenariat avec l’association « Noz’ambule » afin de prévenir des conduites à risque lors des soirées, une semaine dédiée à la santé et la « vie affective » avec des étudiants en médecine et des sages-femmes (avec la commission santé).

Mais aussi, une proposition de cours de danse de salon, dans l’optique d’un éventuel bal de fin d’année.

Eurovison

Plusieurs idées sont encore débattues, comme l’organisation d’une semaine dédiée aux langues, un flash mob, une semaine sur l’Europe ponctuée par un Eurovision et des quizz par équipe.

Les idées ne manquent pas et les membres actifs s’attèlent à proposer tous les quinze jours un projet, une action ou une animation.

Prendre des responsabilités

Ce Conseil de Vie Lycéenne est un bon moyen pour les élèves d’être acteur de projets, de se confronter aux contraintes, de prendre des responsabilités, de travailler en équipe et enfin de favoriser leurs confiances en eux par leur réussite.

Stéphanie CARRIAS

Les élèves peuvent pratiquer des activités sportives, en plus de l’EPS, l'éducation physique et sportive, malgré les difficultés sanitaires  :

Le badminton, les lundis midis, de 12h45 à 13h40.

Le tennis de table, les mardis midis, de 12h45 à 13h40 et les vendredis midi.

La natation, les mercredis, de 14h à 15h.

Le handball, les jeudis midis, de 12h45 à 13h40.

L'atelier musculation, les mardis de 12h45 à 13h40.

Il reste le cross qui n’aura pas lieu cette année.

L'équipe d'EPS

Cette discipline intéresse les jeunes, parce qu’elle est basée sur l’observation et l’argumentation scientifique. Il faut être curieux de ce que l’on entend et voit autour de soi.

Raisonnement scientifique

La spécialité Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) permet de développer l’esprit critique, en abordant des grands problèmes d’actualité et de développer le raisonnement scientifique, la rigueur, la logique, la réflexion...

Autant de compétences approfondies au lycée, en enseignement de spécialité.

Les connaissances dans ce domaine demandent une bonne capacité de mémorisation, une certaine aisance à l’écrit et à l’oral, pour expliquer un phénomène, un mécanisme.

Tout ceci implique un bon raisonnement scientifique, de la rigueur, de l’organisation et de l’autonomie, lors des expérimentations et des travaux pratiques en laboratoire.

SVT et orientation 

Si vous vous destinez aux métiers dans les domaines de la santé, de la recherche, de l’enseignement, du développement durable, de l’environnement et de la gestion des ressources, le choix de la spécialité SVT est conseillé.

- Classes préparatoires BCPST pour préparer les concours aux grandes écoles d'agronomie, d'agriculture et vétérinaires.

- Universités : sciences de la vie, de la terre et de l'univers.

- PACES : première année commune pour médecine, dentaire, sage-femme, pharmacie.

- Ecoles et formations paramédicales : kinésithérapie, ostéopathie, ergonomie...

- STAPS, filières sportives.

- DEUST, DUT, BTS et écoles post-bac pour les métiers de l'eau, de l'environnement, de la nutrition, de la qualité...

Nathalie GUITTON, professeur de SVT.

Un grand obstacle est le manque de capacité d’abstraction. Qu’est-ce donc que ce fameux x ? Comment une droite peut-elle être infinie ? Certains intègrent cette notion d’abstraction immédiatement. D’autres ne l’intègrent pas, mais l’acceptent. Ils peuvent alors manipuler cet outil et ils le comprendront au fur et à mesure de leurs apprentissages.

Puis, il y a les élèves qui sont victimes de leur curiosité et de leur réflexion, car, chaque question qu’ils se posent sans trouver de réponse convenable, va constituer une brique d’un mur de plus en plus difficile à franchir. Si un élève n’a pas compris une notion, il accumulera des lacunes jusqu’à arriver, selon lui, à un point de non-retour.

Un autre obstacle est la peur de l’échec. Beaucoup d’élèves préfèrent ne rien écrire plutôt que de risquer une faute. Certains élèves, qui n’avaient jusque-là jamais rencontré de difficultés, n’ont pas pris l’habitude de travailler. Lorsqu’ils se retrouvent face à un obstacle, ils sont dépourvus. Parfois, ils vont baisser les bras avant même d’essayer. Certains se demandent "Mais à quoi ça sert ? ". Ils perdent leur motivation. Et pour finir, la dyslexie de manière générale, est pénalisante dans l’apprentissage.

Capucine BRELET,professeur de mathématique.

L’allemand n’est pas compliqué !

L’Allemagne est notre premier partenaire économique et l’allemand, ce n’est pas seulement l’Allemagne, mais c’est aussi, par exemple, l’Autriche et la Suisse. La culture germanophone, ce sont d’énormes gâteaux : die Schwarzwaldtorte (la forêt noire), la bière allemande, les bretzels, sans oublier le Bayern de Munich.

En musique, Bach et Mozart sont connus de nous tous.

En collège, nous étudions les rudiments de la langue et les éléments culturels. En lycée, nous approfondissons les notions apprises : Deutsch macht Spaβ !

L’allemand est ludique ! Deutsch ist ein Plus ! L’allemand est un plus sur un CV. Deutsch ist fantastisch !

Mmes CHIRON et GAUVRIT, professeurs au collège
et lycée Ste Geneviève

Choisir d’apprendre l’italien au collège, c’est choisir une langue d’origine latine dont les structures de la phrase sont semblables à celles de la langue française.

Le travail, souvent en groupes dont les effectifs ne sont pas très élevés, permet un réel développement des compétences linguistiques, en particulier à l’oral.

Plusieurs projets seront menés pendant l’année comme, par exemple, la fabrication de jeux pour mémoriser ou pour réinvestir les acquis dans un contexte ludique.

Et le jeu sera particulièrement au cœur des apprentissage pour les élèves qui, à partir de l’année prochaine, pourront commencer à se familiariser avec la langue qui chante à partir de la sixième !

Choisir d’apprendre l’italien, c’est aussi faire face à un monstre culturel et historique. Saviez-vous que l’Italie possède 40 % du patrimoine culturel mondial  ?

C’est dans une perspective critique que les élèves de première ont abordé le sujet du tourisme en Italie.

Ils se sont confrontés aux inconvénients du tourisme de masse et aux avantages d’un tourisme de qualité, qui rassemble la découverte du territoire et du patrimoine culturel de façon écoresponsable.

La même perspective critique a été utilisée par les élèves de terminale pour s’interroger sur l’évolution du rôle de la femme dans la société italienne.

Si des exemples de femmes scientifiques ou astronautes nous montrent que le chemin de l’émancipation est tracé, des publicités sexistes nous rappellent qu’il a encore du travail à faire.

Aux élèves d’être créatifs pour inventer des publicités qui renversent l’image de la femme.

Rosa CALCAGNO, professeur d'italien

L’anglais de spécialité a été créé pour répondre à votre désir de parfaire vos compétences dans la langue de Shakespeare, tout en découvrant la culture anglophone au travers d’œuvres riches et variées…

Littérature, cinéma

Littérature, cinéma, arts, spectacle, séries  : la variété et l’éclectisme sont à l’honneur.

Cette spécialité vous donnera également l’occasion de découvrir différents aspects des civilisations et de l’histoire des pays anglo-saxons.

Les champs historiques sont explorés via l’étude d’œuvres cinématographiques, littéraires ou purement artistiques.

Les aspects sociologiques, politiques ou économiques sont également abordés pour mieux comprendre telle ou telle période.

Mais l’anglais de spécialité permet surtout, grâce à cet enseignement extrêmement varié dans ses supports, de mener les étudiants à prendre du recul sur leurs acquis et à les réemployer pour être en mesure de présenter leur propre point de vue par rapport aux événements historiques, civilisationnels et à la culture des pays anglophones en général.

Madame GERVAIS, professeur de spécialité anglaise

Scolarisés à Saint-Martin ou dans un autre établissement privé, les élèves allophones, qui arrivent de l’étranger sans maîtriser le français, suivent des cours de FLS (français langue seconde).Les groupes sont très variés : de la 6ème à la terminale, de débutant à confirmé. Le but est de progresser dans la maîtrise de la langue, à l’écrit comme à l’oral, pour suivre les cours, faire les évaluations, communiquer au quotidien et tisser des liens avec leurs camarades français.

A la fin de l’année scolaire, les élèves peuvent mesurer leur niveau en français en passant le DELF A1, A2 ou B1 (diplôme d’études en langue française). Au programme, grammaire et vocabulaire évidemment, mais aussi des projets qui favorisent les échanges interculturels et fédèrent le groupe.

Les élèves participent à des concours de vocabulaire comme Dis-moi dix mots, ou encore les Dicos d’or. Ils travaillent aussi sur des expositions : Le Cours des choses, de Fischli and Weiss, visible à la galerie d’art ou L’Encyclopédie des migrants, l’an dernier aux archives. Ils suivent depuis début novembre la course du Vendée globe, qui donne lieu à un travail sur les océans, les climats et l’environnement. Pour ces projets, la bibliothèque municipale et bien sûr le CDI offrent de nombreuses ressources.

La présence de ces élèves, originaires d’horizons très variés (vingt-cinq nationalités différentes), est enrichissante pour tous, par les échanges à la fois linguistiques et culturels qu’elle suscite.

Marie CAMARA

Cette année, de nombreux élèves ont choisi l’espagnol en 6ème.

Ils sont tous débutants, mais ils sont contents de découvrir cette nouvelle langue et la culture hispanophone qui est très riche.

Il est vrai que plus la sensibilisation de la langue se fait tôt et plus elle est efficace.

Durant cette première période, centrée sur l’oral, nous n’avons pas négligé l’écrit, afin que nos petits « conquistadores » de cette nouvelle langue aient un apprentissage complet de l’espagnol.

Ils savent déjà se présenter et présenter une tierce personne, exprimer leur humeur, dire les jours et les mois... La progression des élèves est permanente.

Une langue, c’est avant tout une culture, la découverte d’une autre identité, de similitude, de différences.

C’est une expérience unique et enrichissante.

R. VERGER

Les séances permettent, au fils du temps, d’élever la confiance en soi, afin de se projeter sur de futures représentations. L’improvisation, la créativité, la diction, l’expression corporelle et tant d’autres aspects du jeu de comédien, sont abordés.

Les séances commencent toujours par un échauffement varié, comprenant des exercices de respiration, d’échauffement vocal, d’étirements et de jeux, où la prise de parole invite à créer un esprit de groupe. Cela est perceptible lors des exercices de mise en scène, de répétition et d’entrainement sur son jeu de comédien. Les encouragements vont bon train entre les membres de la troupe, les applaudissements deviennent la norme dans l’équipe.

De la 5ème jusqu’à la terminale, la troupe est hétéroclite. Des plus timides aux plus actifs, des plus créatifs aux plus rigoureux, des plus ambitieux aux plus modestes, cet atelier offre, avant tout à chaque élève, des outils pour grandir avec les caractéristiques de sa propre personnalité.

Avant d’aller sur scène, chacun gère son « stress » avec ses propres outils, travaillés lors des séances.

Il est important de préciser que gérer ses émotions est un travail de longue haleine. Le théâtre permet à l’élève de mieux se connaître et ainsi d’aborder son quotidien avec une plus grande maîtrise de ses émotions.

Nous mettons en scène des sketchs humoristiques pendant la première partie de l’année avant Noël.

Pour la deuxième partie de l’année, l’ambition de monter une pièce d’une durée d’environ une heure, créée pour les membres de la troupe.

Un défi qu’ils garderont longtemps en mémoire.

G. BEBIN, animateur de l'atelier

Lu dans la cour et dans les classes depuis 2002, Plume d’Hermès est le journal des lycéens de Saint Martin. Un beau média pour s’exercer au plaisir d’écrire, pour s’exprimer, argumenter et partager.

Les volontaires sont accompagnés par les documentalistes et par un journaliste d’Ouest-France.

Liberté d'expression

Une fois son sujet choisi, chaque élève rédacteur écrit son article. Objectifs : faire preuve d’honnêteté intellectuelle, aiguiser son esprit critique et rédiger en suivant les codes de l’écriture journalistique. Ensuite, l’article n’est pas complet sans une illustration. Photographiée ou dessinée, la liberté d’expression s’apprend dans le respect des droits d’auteurs.

Salle de rédaction numérique

Nous avons la chance de faire la maquette du journal, le « chemin de fer », sur la plateforme en ligne d’Ouest-France. C’est une salle de rédaction numérique où les élèves déposent leur texte et peuvent dialoguer avec le journaliste.

En fin d’année, c’est la fierté ! Les élèves reçoivent une attestation de participation décernée par Ouest-France et le lycée. Cette expérience pourra enrichir leur CV.

Soizic BORIUS, professeur documentaliste.

La réforme du lycée offre aux élèves de seconde la possibilité de parcours multiples, notamment par les combinaisons des différentes spécialités.

Pour faire les bons choix, il faut réaliser une enquête approfondie sur les centres d’intérêts personnels, les compétences, les formations post bac et les métiers.

Afin d’offrir aux élèves de seconde des outils pour effectuer cette enquête et faire des choix éclairés, nous avons créé le Spé Corner.

Tout d’abord, sur une matinée, nous commençons par un temps de dialogue en mode speed dating : dans le foyer, autour de tables bistrot, les secondes vont à la rencontre des enseignants et des élèves de première.

C’est un temps de questions, d’échange et de partage d’expérience pour mieux connaitre et comprendre les contenus, les compétences attendues et les débouchés des différentes filières et de leurs spécialités.

Ensuite, en petits groupes de recherches numériques, les élèves poursuivent leur enquête à partir d’un livret qui recense de nombreux liens vers des quiz et des ressources documentaires.

Se mettre en projet, c’est un des facteurs essentiels de la réussite !

Véronique BREAUD, responsable du niveau seconde.

La section européenne est une option, représentant deux heures par semaine, pour les élèves de la 4^ème à la terminale.

Une heure est assurée par un professeur d’anglais et une autre heure par un professeur d’histoire-géographie.

Le but est de pratiquer la langue anglaise, mais aussi d’ouvrir son regard à une autre culture, d’autres aspects de l’histoire, de la société anglo-saxonne non évoqués en classe.

Présidents américains

En ce début d’année électorale aux États-Unis, les élèves de seconde ont pu appréhender et se frotter aux rouages politiques américains.

Une partie du cours était réservée à l’approche politique et au fonctionnement des institutions, en revenant sur l’histoire des présidents américains.

Démocrates,
Républicains

Une autre partie du cours était consacrée aux grandes questions qui opposaient les deux candidats à la Maison blanche.

Les élèves, devenus spécialistes de la question, se sont alors affrontés dans des débats entre démocrates et républicains.

Ce fut un bon moyen pour tous de comprendre les grands enjeux de société aux États-Unis.

Valentin BOURCIER,
Anne-Sohie GOMBERT.

La spécialité histoire, géographie, géopolitique, sciences-politiques est destinée à ceux qui souhaitent comprendre et donner des clés à des questions contemporaines.

A travers l’étude de thèmes conséquents, l’actualité est sans cesse utilisée pour donner un axe de lecture au monde qui nous entoure : la démocratie, les réseaux sociaux, les conflits actuels, l’environnement, les frontières… Ces questions sont traitées grâce aux quatre disciplines proposées et permettent d’élargir la réflexion. En développant des qualités d’analyse, les élèves sont formés à l’esprit critique. De nombreux travaux oraux sont menés : débat autour de la sécurité dans le cyberespace, table ronde sur la protection de l’environnement.

Des projets peuvent être menés sur l’année : lorsqu’en 1^ère se pose la question des médias et de l’influence des journaux, un travail aux archives sur l’affaire Dreyfus est pertinent.

Ces compétences développées participent à la création d’une conscience citoyenne, ancrée dans le monde. La curiosité est une qualité indispensable dans cet enseignement. Le fait de se poser des questions est au cœur des différentes pratiques.

Cette spécialité permet une poursuite d’études dans de nombreux domaines : les sciences sociales et humaines évidemment (histoire, géographie, sociologie…), mais aussi dans le droit, le journalisme. De nombreux concours ou écoles demandent des compétences liées à l’analyse, mais peuvent aussi proposer des questions de culture générale.

Cette spécialité est donc idéale pour développer une culture solide dans en géopolitique et en sciences politiques. Elle permet d’entamer des réflexions utiles dans la vie de citoyen des élèves.

Valentin BOURCIER,
Denis CONSTANT.

Pendant la période la plus belle de l’année, Noël, nous allons découvrir les traditions très différentes de nos élèves internationaux, dans un monde merveilleusement divers.

En Italie, Noël se passe en famille. On joue aux cartes ou à des jeux de société, comme le bingo. On mange pas mal de Panettone, nougat, huîtres et caviar. On décore le sapin et on ouvre les cadeaux de Noël, le 24 au soir. Les villes sont riches en décorations et lumières.

Au Danemark, le 24 est totalement consacré à la famille. On mange du porc et du Flaesketeg. On danse et chante autour du sapin ! Chez les danois, le calendrier de l’Avent a une grande importance. Le 13, les gens s’habillent en blanc dans les écoles et ils chantent ensemble.

Au Mexique, on a l’habitude de passer Noël avec la famille et les amis. Ce sont les « posadas », c’est à dire des fêtes très amusantes avant Noël. On mange la soupe d’avocat, les tamales, de la salade de pommes vertes, de la dinde et on boit du punch. Le vrai Père Noël arrive le matin du 25 pour réveiller les petits !

Dans l’exotique Thaïlande, la majorité de la population est de religion Bouddhiste, mais on peut observer de très belles lumières et des sapins, qui rendent les villes magnifiques.

En Chine, notre Noël est la fête de printemps, aussi appelé « Année Lunaire Chinois ». Il dure à partir de la première journée du calendrier lunaire jusqu’à une moitié du mois.

Noël en Argentine se célèbre avec un soleil éblouissant ! Le 7 et le 8 sont consacrés à la préparation du sapin super coloré. Le jour de Noël, l’enfant Jésus est placé dans les maisons et après avoir dîné, toute la famille sort pour contempler les feux d’artifice.

En Allemagne, Noël, c’est le pain d’épices et les spéculoos. Pendant l’Avent, les marchés de Noël, les chants de Noël à la radio et les guirlandes lumineuses apportent une bonne ambiance de Noël.

Les élèves internationaux.

Etudier les sciences économiques et sociales (SES), c’est découvrir les fondements de l’économie (la croissance économique, le chômage, la mondialisation…), de la sociologie (les mutations sociétales, le rôle de l’école, la mobilité sociale…), de la science politique (l’engagement politique…).

L'esprit critique

Grâce à la diversité de ces objets d’étude, les SES permettent aux élèves de mieux comprendre le monde qui les entoure et de développer leur esprit critique, tout en s’appuyant sur des connaissances solides mettant en évidence des points de vue contradictoires.

Ils sont ainsi mieux préparés à l’exercice de leur citoyenneté, dans un monde devenu de plus en plus complexe.

Nombreuses portes

La spécialité. SES ouvre de nombreuses portes telles que  :

Des choix d’orientation multiples Des études longues à l’université  : licence et master (économie-gestion, droit, histoire, sciences politiques…

Des champs d’activités très diversifiés  : la gestion, la finance, la banque, les assurances, le commerce, le management, l’enseignement, le tourisme, les métiers du droit…

Laurent RUBIN

Les élèves de 6^e ont fait une belle rencontre en décembre, celle d’Ismaël Gouba.

Ce conteur comédien, originaire du Burkina Faso, a transporté son auditoire, pendant plus d’une heure, au cœur de la savane africaine.

Après avoir récolté les récits de son grand-père, l’artiste a décidé de perpétuer la tradition orale en distillant ses contes pétris de sagesse et d’humanité, où les animaux doués de parole et de pensée dispensent des leçons de vie pleines d’humour et parfois de gravité.

A la fin des contes, se dessine une morale.

Chaque récit est illustré par des chants et le rythme puissant du djembé, et les histoires s’enchaînent sous les yeux captivés des élèves.

Concocté par la documentaliste et les professeurs de français, ce spectacle est le point d’orgue du travail mené sur le conte, permettant d’illustrer le cours de manière vivante.

Les 6^ème découvrent aussi un univers culturel original et le plus souvent inédit pour eux.

Après le spectacle, les enfants ont pu questionner Ismaël Gouba sur ses histoires, son pays ou encore son métier de conteur.

Un moment très riche.

Armelle FROUIN, professeur documentaliste.

Pour la neuvième année consécutive, deux ateliers d’écriture partagée sont proposés aux élèves de collège, pour les débutants et les initiés. Ils se tiennent le midi dans une salle dédiée à cette activité.

Ces ateliers, animés par la documentaliste, ont pour objectif de permettre à chaque élève d’accéder à son potentiel créateur par l’écriture. A travers des incitations originales, illustrées de lectures d’extraits d’œuvres, des temps d’écritures serrés et de mise en commun des écrits, chacun prend sa place dans l’atelier et découvre que l’écriture, tout comme l’écoute se nourrissent.

Mais ce sont les élèves eux-mêmes qui en parlent le mieux. Voici quelques impressions recueillies. « Pour moi, l’atelier d’écriture, c’est… pouvoir se découvrir et penser à de bonnes choses… Le moyen de s’exprimer sans se faire juger par les autres… Un moment où on se libère, un moment d’expression… Vraiment bien, j’espère qu’on en aura l’année prochaine… Une aide pour moi… Un moment de détente où l’on peut s’évader de son corps pour s’envoler, rêver… Une activité qu’on oubliera jamais… Apprendre à se surpasser, à développer nos capacités d’écriture et à mieux apprendre la langue française… Se libérer par l’écrit. »

Armelle FROUIN, professeur documentaliste

Le 5 octobre, un temps d’écoute et de parole a été organisé dans l’établissement, à l’occasion de l’intervention de Ramman Ismaël, jeune étudiant en architecture, à travers un court métrage intitulé Unbroken Paradise.

A l’issue, les élèves ont été invités à garder trace de cet événement, opportunité pour eux de nous montrer leur appropriation d’une tranche de vie inattendue, ayant bouleversé leur routine et leur regard sur le monde.

Ils ont ainsi retranscrit leur compréhension des messages de Ramman : « Lorsque l’on regarde le film Unbroken Paradise, on se remet en cause » et «  On a une vision de la Syrie différente de celle que l’on pense ». Ils ont formulé une réflexion sur la force de caractère de Ramman Ismaël : « Pour moi, le message qu’il voulait aussi faire passer, c’est que on peut réussir tout ce qu’on entreprend si on le veut vraiment ». Les élèves y ont aussi rédigé quelques mots sur les émotions qui les avaient traversés : « J’ai trouvé que l’intervention de Ramman était émouvante. Pour un homme de son âge, je trouve qu’il a vécu beaucoup trop d’événements tristes. Il a vécu l’horreur, la guerre, il a quitté son pays pour trouver une terre d’accueil ». Certains ont fait preuve d’introspection. « Ce qu’il a dû traverser, je le dis clairement, je n’en serais pas capable ». Et beaucoup sont restés sur un sentiment d’optimisme : « la fin de son histoire m’a donné de l’espoir ». Pour finir, les élèves ont défini la notion de chaos. « Le chaos, c’est le fait de ne pas savoir si à la fin de la journée, on sera encore en vie ou non », « c’est quand plus rien n’a de sens, les rapports vie-mort sont faussés, la destruction devient omniprésente », « à tel point qu’on arrête de réfléchir ».

Cette intervention a marqué les esprits et le cheminement de chaque élève dans son parcours de citoyen du monde : « Je n’avais pas encore conscience de la gravité de cette guerre ». Elle les a amenés à une prise de recul bénéfique : « Suite à ses descriptions de sa vie en Syrie, on peut se dire que nous avons une énorme chance de vivre dans un pays en paix. ».

Ils ont fait une rencontre et nous en ont rappelé l’essentiel : « Ce qu’il a vécu en Syrie est un véritable cauchemar, mais il a réussi à s’en sortir et il parle de son enfance avec le sourire ».

Sourire que nous portons maintenant en nous.

Mme JAMET,

Professeur de français.
Avec l’aimable participation des élèves de 2nde 3 et de 2nde 4.

Aimer voyager dans le temps et l’espace culturel, aimer expérimenter, inventer, fabriquer. Aimer donner forme par le dessin, la peinture, le volume, la photographie, la vidéo…à ses idées, ses réflexions, ses émotions, au regard qu’on porte sur ce qui nous environne. Aimer tisser des liens entre ce que l’on réalise et des œuvres, des démarches d’artistes…

Cette année, les élèves ont été amenés à questionner le paysage, en relation avec la notion d’affichage, à créer une animation par la transformation d’un lieu, à développer des recherches documentaires autour de mouvements artistiques et d’artistes, pour les présenter à l’oral.

Se nourrir des œuvres pour être capable de les analyser, de passer du visible au dicible, d’en comprendre les enjeux, d’organiser ses connaissances, et de structurer un écrit.

Une pratique d’atelier leur permet de faire évoluer leurs intentions, de nourrir leurs projets par des échanges à propos de leur travail et de le réorienter, si besoin. Ce travail peut aborder une dimension collective dans sa conception et sa réalisation, être questionné dans sa monstration, sa mise en scène ou son exposition.

Les élèves apprécient particulièrement ces échanges, ce regard et point de vue singulier que chacun porte sur le monde qui les environne, cette expression fragile de notre humanité.

Pascale HUMBERT, professeur d’arts plastiques.

De Van Eyck à Picasso, de Vermeer à Gauguin, ils se sont mis en scène, parfois en famille, pour interpréter ces chefs-d’oeuvre et en comprendre les codes visuels.

Leurs prises de vue photographiques analysent le cadrage, la pose, la lumière de portraits de diverses époques et courants artistiques, pour mieux comprendre les artistes et leur temps.

Une rencontre
avec tous les arts

L’enseignement de l’histoire des arts permet de développer des compétences pour décrire, commenter, argumenter et relier une œuvre à un contexte. On y acquiert des connaissances, des repères historiques et du vocabulaire spécifique dans des domaines artistiques variés : la peinture, la sculpture, l’architecture, la photographie, le cinéma, le théâtre, la musique et la danse. Afin de favoriser les rencontres directes avec les œuvres et les artistes, nous avons mis en place de nombreux partenariats avec des institutions culturelles rennaises. Ainsi les élèves sont abonnés au TNB et au dispositif lycéens au cinéma. Ils fréquentent le musée des Beaux-Arts, les Champs libres, le FRAC et des expositions temporaires.

Un parcours riche,
des métiers variés

La culture artistique tient une place importante dans la formation de l’individu. L’histoire des arts éveille ou réveille notre curiosité et notre esprit critique. Cet enseignement ouvre à chacun des possibilités d’enrichir cette culture et d’en faire peut-être un projet professionnel.

Les métiers liés à ce domaine sont nombreux : métiers de l‘exposition, de la médiation, de la restauration, de l’édition, archéologie, journalisme, tourisme culturel…

Véronique BREAUD, professeur d’Histoire des Arts.