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Bienvenue !
Vous allez faire la connaissance du collège-lycée Saint Martin qui propose ses formations sur deux sites : celui du quartier Sainte Anne et celui du quartier Sainte Geneviève que vous allez visiter.
L’ établissement est sous la tutelle des pères Eudistes dans la spiritualité de Saint Jean Eudes. Cette année 2021 a été marquée par la réécriture du projet d’établissement et du projet pastoral avec tous les acteurs de la Maison.
Nous avons inauguré le 22 octobre dernier, avec émotion et fierté, le foyer « Jean René Guilbert » et le nouvel internat adaptés pour les jeunes. Ces locaux sont de nouveaux outils pour l’éducation des jeunes, au service de l’enseignement catholique et de la Ville de Rennes.
Les enseignements proposés sont ouverts au monde des sciences, des lettres et des humanités, des sciences humaines, au monde des arts et de la culture, dans un souci d’ouverture internationale. Les enseignements artistiques ont une place privilégiée dès la seconde jusqu’en licence (DNMADE).
Les travaux se poursuivent pour préparer l’établissement aux grands enjeux de l’éducation des jeunes. Notre structure évolue avec un fort potentiel dans une dynamique éducative et intellectuelle, accompagnée par une équipe compétente. C'est un établissement au cœur de la ville qui s’adapte à son temps.
Mais est-ce une bonne idée que d’y inscrire mon enfant ? Venez et voyez !
Alain NORMANT, Chef d’Etablissement.
L’étude du soir
L’établissement propose une étude gratuite pour les collégiens niveau 6e et 5e qui souhaitent rester travailler après les cours. Ils peuvent être accueillis de 15h50 à 16h45 et/ou de 16h50 à 17h40 et ils sont dans l’obligation de rester l’heure entière. Les élèves sont sous la surveillance d’un adulte : c’est une étude encadrée, mais pas dirigée. Nous attendons des élèves qui souhaitent venir à cette étude une attitude positive et propice au travail de chacun. Faute de quoi, la vie scolaire se réserve le droit de désinscrire l’enfant de l’étude.
Maud L. vie scolaire
Être adulte et reprendre un projet Bac
Le LND : pour qui ?
Jusqu’à présent votre parcours ne vous a pas permis d’accéder à un bac général ? Cela devient envisageable avec le LND qui propose un bac général en UNE année (bac cumulé 1ere + terminale). Depuis 1997, la structure du Lycée Nouveau Départ s’adresse à des adultes à partir de 20 ans qui ont au moins une année d’interruption d’études. Votre parcours antérieur n’est pas un frein. Une période d’essai de sept semaines déterminera la faisabilité ou non du projet, en fonction de la réalité de votre niveau et de votre implication. Votre atout principal pour conduire ce projet vers la réussite du bac général sera d’être présent et actif pour atteindre les attendus des niveaux à examen préparés.
Quel contenu ?
Le LND ne propose pas de remise à niveau. Vous serez directement positionnés sur les cours et programmes de 1ere et de terminale qui sont à présenter pour obtenir l’examen. Nous appliquons les modalités de la réforme du bac. Certaines matières sont évaluées en contrôle continu, d’autres lors d’une épreuve ponctuelle sur convocation. Renseignez-vous auprès d’un CIO sur ce qu’est un bac général. Sur notre site Internet, vous retrouverez des informations sur les matières à suivre, les coefficients, etc.
Comment ?
Les cours ont lieu du lundi au vendredi entre 9h et 18h, avec 28h de cours par semaine. Cela implique que vous soyez disponibles pour être présent aux cours qui sont dispensés en présentiel dans l’établissement. Des absences constituent de réels obstacles à votre progression et à votre réussite.
Vous devrez être vigilants à la faisabilité économique et organisationnelle du projet qui est payant, avec des prélèvements répartis sur dix mois.
L’année scolaire débute en septembre et finit en juin (vacances scolaires de la zone B).
Un rendez-vous est nécessaire avant de procéder à une inscription. Il permet de présenter votre parcours antérieur, votre motivation et les raisons du projet bac général ainsi que les perspectives envisagées.
Contact et inscription
Mme QUEBRIAC
Bât. B / B30
@ : lyceenouveaudepart@saintmartin-rennes.org
Inscriptions à partir de mai 2022
Le saut vers le collège
Bien accompagnée, cette étape importante d’entrée au collège, se vit sereinement.
La liaison Ecole-Collège
C’est généralement au cours du premier trimestre, dés le mois d’octobre que nous rencontrons les élèves de CM2 pour la première fois. Chaque jeune est reçu par un responsable du collège en entretien. C’est un temps essentiel de présentation et d’échanges .
Nous retrouvons généralement ces futurs collégiens lors des portes ouvertes, pour visiter les locaux, rencontrer l’ensemble des interlocuteurs de l’établissement, échanger avec nos élèves, et découvrir les différents projets qui sont portés au sein du collège. C’est souvent pour eux l’occasion de découvrir les salles spécialisées : la salle de musique, la salle d’arts, l’atelier de technologie, les laboratoires, mais aussi des espaces nouveaux comme le CDI (Centre de Documentation et d’Information) ou encore les salles informatiques.
Nous prenons beaucoup de plaisir à les retrouver quelques semaines plus tard pour un temps d’immersion dans les classes de 6ème. C’est souvent l’occasion de découvrir le quotidien des élèves : le changement de professeurs à chaque heure, les déplacements pour se rendre dans certaines salles et surtout … le déjeuner au self, préparé par le chef Bruno et toute son équipe.
Au cours des mois qui précédent leur entrée au collège, les élèves de CM2 vont pouvoir déjà se questionner sur les propositions pédagogiques qui s’offriront à eux en 6ème.
Certains pourront débuter une deuxième langue vivante dès la classe de 6ème : l’allemand, l’espagnol ou l’italien. D’autres pourront faire le choix d’approfondir la langue de Shakespeare. Quelques-uns pourront ne pas prendre d’option et ne garder que les disciplines obligatoires, afin d’asseoir les connaissances du cycle 3.
La pastorale est aussi proposée à chaque collégien. Un créneau d’une heure par semaine est prévu dans l’emploi du temps. Les élèves se retrouvent par niveau pour échanger, prier et cheminer ensemble, peu importe leur parcours.
La rentrée de 6ème
La rentrée des élèves est toujours un moment particulier et nous prenons le temps de les accueillir avant l’arrivée des autres élèves de l’établissement, avec un moment d'accueil auquel les parents sont invités, puis une visite détaillée de l'établissement. Une réunion d’information à destination des parents est aussi proposée dès les premières semaines afin de présenter notre fonctionnement. Les professeurs principaux de 6ème sont toujours très attentifs pour l’accompagnement de ces premiers jours au collège.
Un temps d’intégration rassemblant tous les élèves de 6ème leur est aussi proposé dès la mi-septembre. En 2021, les élèves de 6ème sont partis à l’assaut de Saint-Malo pendant une journée et au travers de découvertes, de défis collectifs, de temps de convivialité, ils ont pu faire encore davantage connaissance.
Ils sont alors prêts pour quatre belles années de collège !
Anne LE GUERROUE, adjointe de direction et coordinatrice du collège
“Elles bougent pour l’orientation”
Enrichissante rencontre avec 8 femmes ingénieures au sein de notre établissement le 09 décembre 2021.
Grâce à l'initiative de Mme Le Guerroué, Mr Vidal et Mr Fala, l’ensemble des élèves féminines des classes de 4ème et de 3ème ont eu la chance de pouvoir échanger avec des femmes au parcours professionnel exemplaire.
Aujourd’hui encore, les métiers de l’ingénierie sont très majoritairement exercés par des hommes. En effet, 1 ingénieur sur 5 est une femme et seulement 12 % des bachelières de filières scientifiques se dirigent vers une école d’ingénieur. L’association “Elles bougent pour l’orientation” a pour but de présenter les valeurs et les attraits de ces métiers. Ces femmes aux parcours scolaires parfois atypiques, nous ont fait découvrir leurs vastes métiers et ont sans aucun doute éveillé des vocations. Les métiers de l’ingénierie offrent une multitude d’orientations professionnelles et des perpétuelles mises à jour des savoirs et des connaissances.
Alors les filles, fonçons et devenons ingénieures !
Anjali RAVINDRAN, élève de 4ème Blanche
Le Spé Corner : l’orientation en mode speed dating
La réforme du lycée offre aux élèves de seconde la possibilité de parcours multiples, notamment par les combinai-sons des différentes spécialités.
Pour faire les bons choix, il faut réaliser une enquête approfondie sur les centres d’intérêts personnels, les compétences, les formations post bac et les métiers.
Afin d’offrir aux élèves de seconde des outils pour effectuer cette enquête et faire des choix éclairés, nous avons créé le Spé Corner.
Tout d’abord, sur une matinée, nous commençons par un temps de dialogue en mode speed dating : dans le foyer, autour de tables bistrot, les secondes vont à la rencontre des enseignants et des élèves de première.
C’est un temps de questions, d’échange et de partage d’expérience pour mieux connaître et comprendre les contenus, les compétences attendues et les débouchés des différentes
filières et de leurs spécialités. Ensuite, en petits groupes de recherches numériques, les élèves poursuivent leur enquête à partir d’un livret qui recense de nombreux liens vers des quiz et des ressources documentaires.
Se mettre en projet, c’est un des facteurs essentiels de la réussite !
Véronique BREAUD,
responsable du niveau seconde
Faire le choix de la filière STD2A
Cette section technique est faite pour des élèves curieux, sensibles, créatifs, dessinateurs et bricoleurs.
Le lycée Saint Martin propose le parcours “Science Technique du Design et des Arts Appliqués”.
Il commence en seconde par une option nommée “Création et Culture Design” de six heures. Elle est indispensable pour préparer l’entrée en Bac Technologique STD2A de quinze heures en première et dix-huit heures en terminale.
L’objectif est de faire découvrir les différents domaines du design : mode, architecture, communication graphique, objets, ainsi que les métiers d’art souvent liés à des matériaux comme ; la céramique, le bois, le verre, le cuir, le métal, le textile, la pierre...
Au cours de ce cursus, les élèves évoluent au travers de projets en équipe ou seul, afin de développer leur autonomie et faire émerger leur créativité.
Les projets gravitent autour d’enseignements amenant les élèves à explorer, à expérimenter et à acquérir les bases d’une culture en art, technique et civilisation.
Les élèves seront amenés à communiquer leurs idées par l’image, le dessin et le volume, grâce à la maîtrise graphique, la fabrication de maquettes et les outils numériques.
Ils y apprendront à s’exprimer à l’écrit et à l’oral, par l’analyse et l’argumentation, à questionner les usages, la fonction et l’esthétique de leur production.
La mission de cette section est d’aider les élèves à trouver leur voie et à acquérir une posture de citoyen attentif aux enjeux de société.
Voici en image trois exemples de productions d’élèves :
- Dessiner jusqu’à simplifier/ synthétiser,
- Concevoir le graphisme d’une interface numérique
- Dessiner des silhouettes de mode, en fonction de caractéristiques choisies.
Camille JEGO, enseignante en Design et Métiers d’Art
Temps de l'Avent : veiller et prier
Cette année encore, le temps de l’Avent a été valorisé auprès des jeunes et des adultes.
Des lumières et des douceurs
Le début du temps de l’Avent a été marqué par la décoration de l’établissement avec des sapins et des crèches. Un temps de prière a été proposé le jeudi midi à l’oratoire. La seconde semaine de l’Avent, des banderoles avec un message de Noël sont venues orner les façades. La troisième semaine, les élèves ont pu découvrir des illuminations sur les façades des cours du collège et du lycée. Pour la dernière semaine, les élèves ont été gâtés avec une douceur chaque jour à la récréation et des chants de Noël.
Des temps forts
Un passage dans toutes les classes a été fait pour expliquer ce qu’est l’Avent et le sens de Veiller et Prier, thème que nous avons choisi cette année. Le jeudi 16 décembre, nous avons vécu une belle célébration de l’Avent, animée par un groupe gospel, Song of Freedom. Enfin, comme chaque année, nous avons aussi soutenu les Restos du Cœur et les élèves ont été invités à faire un don en nourriture. Un magnifique temps de l’Avent vécu avec bonne humeur et sérénité !
Antonio VIDAL,
Adjoint en pastorale
La dictée ELA
Pour la troisième année consécutive, tous les élèves de 5ème se sont engagés pour soutenir l’association ELA qui lutte contre les leucodystrophies.
Nous avons participé à la dictée d’ELA qui consiste à récolter des fonds pour la recherche contre cette maladie.
Les leucodystrophies sont un ensemble de maladies génétiques affectant la « substance blanche » du cerveau. Cette dernière comprend essentiellement les gaines de myéline entourant les prolongements des neurones.
Un témoignage bouleversant
Monsieur Levilain, président de l’association ELA, est venu nous parler de son fils, Cyril, atteint de leucodystrophie. Son témoignage, nous a beaucoup touchés.
Après son intervention, nous avons commencé la dictée qui était extraite cette année du texte de Hervé Le Teiller, “La gymnastique des mots ".
Sportifs et engagés
Nous avons aussi eu la joie d’accueillir l’entraîneur du Stade Rennais, Bruno Genesio, ainsi qu’un de ses joueurs, Adrien Truffert.
Tout comme nous, ils soutiennent l’association et sont venus nous lire la dictée.
Les élèves de 5ème
Le CVL au plus près de l’actualité
Le Conseil de Vie Lycéenne (CVL) est composé d’élèves volontaires qui ont pour mission « d’améliorer la vie du lycée ».
Pour mener à bien leurs projets, les élèves sont répartis par commission. A la tête de celle -ci, un chef de projet est chargé de superviser et de dispatcher les actions à accomplir.
Un programme foisonnant
Cette année, les projets sont multiples : animations sur le temps du midi (karaoké, just dance, blind test..), journées à thème (journée anglaise, de la couleur, de la tolérance, saint Valentin..) pour fédérer les classes, ou encore actions de préventions (en partenariat avec la commission santé) contre les drogues, l’alcool, le tabac et la vie affective et sexuelle, avec l’intervention, une fois par mois, de l’association « NOZ ‘ambule ».
Un axe éco-citoyen
Tout récemment a été mené un gros projet de « sensibilisation à la surconsommation dans l’industrie du textile et son impact sur l’environnement ». Ce projet a vu le jour à la suite de la COP26, l’industrie du textile étant une des plus polluantes pour la planète. Les élèves veulent sensibiliser sur l’achat de seconde main, limitant ainsi notre impact sur l’environnement.
Cette sensibilisation se réalisera en plusieurs étapes : la récolte/ dons de vêtements ; la répartition des vêtements auprès des élèves créateurs qui devront détourner, customiser, créer une nouvelle tenue (montrant ainsi que l’on peut être « à la mode, original et bien habillé lorsqu’on achète de la seconde main) ; le défilé de mode des créations ; la réalisation d’une vidéo du projet afin de participer au concours national des « éco-délégués »et au concours des « trophées bretons éco-citoyens » ; la vente des créations lors d’une grande braderie (les bénéfices serviront à financer le bal de fin d’année » ; et enfin, le don des vêtements invendus à une association. En parallèle de ce projet, un grand concours artistique est organisé sur le thème de « la planète »- Les œuvres seront exposées au foyer et serviront de déco lors du défilé.
L’année scolaire s’annonce riche et active grâce à ce groupe dynamique, soudé et investi au sein du CVL.
Stéphanie CARRIAS, CPE du lycée et DNMADE
S'engager en anglais euro
L’option "anglais euro" a pour but de compléter les enseignements classiques de l’anglais au collège, tout en préparant éventuellement les jeunes à une future filière « anglais euro » au lycée. Elle s'adresse à des passionnés.
Cette option est proposée à chaque jeune vers la fin de l’année de cinquième, et s’il est volontaire, son dossier est ensuite étudié. Il est toutefois nécessaire d’être motivé, car cette option signifie la pratique de l’anglais durant deux heures de cours supplémentaires chaque semaine.
L’une de ces heures est consacrée à la pratique de l’anglais au travers de différents aspects des cultures anglo-saxones : lectures de nouvelles, exposés, etc. La deuxième heure est, elle, centrée sur l’étude du monde anglophone par le biais de l’histoire et de la géographie des pays concernés enseignées en…anglais. Chaque jeune peut donc approfondir ses talents et parfaire sa culture générale dans une langue parlée par un milliard et demi de personnes.
Hélène Gervais, professeure d’anglais
C’est quoi un virus ?
Les élèves de troisième du collège Saint Martin quartier Sainte Geneviève tentent de répondre à cette interrogation avec leur professeure de sciences de la vie et de la terre.
« Ça peut se transmettre, ça peut muter, c’est contagieux, il peut se développer à partir d’un animal, il peut provoquer des maladies, il n’a pas de cellule, c’est un parasite microscopique, invisible à l’œil nu, il est vivant ou pas…... » L’épidémie provoquée par le SARS-CoV-2, (coronavirus-19), a mis le mot virus sur le devant de la scène. Nous sommes tous un peu virologue. Pourtant il est très difficile de donner une définition du mot virus.
Incapable de survivre longtemps à l’air libre, il s’installe à l’intérieur des êtres vivants. Certains préfèrent les humains, d’autres les plantes ou les animaux. Une fois dans l’organisme, l’intrus provoque une maladie. Parfois bénigne comme le rhume, parfois très grave comme la rage.
Mais alors le virus, il est vivant ou pas ? Les scientifiques ont longtemps pensé que les virus n’appartenaient pas au monde du vivant. Aujourd’hui la réponse n’est pas aussi claire et ne fait pas l’unanimité. Les avancées techniques, les connaissances ont modifié leur perception. Le virus, lorsqu’il parasite nos cellules, devient très vivant.
Chaque virus a son organe préféré : la peau, la bouche, le nez. Il entre dans une cellule, la force à créer des copies de lui-même et les nombreuses copies sortent de cette cellule et infectent celles d’à côté. La contagion progresse et perturbe le fonctionnement du corps.
Le virus va aussi coloniser d’autres organismes, en se propulsant par exemple dans les gouttelettes, lors d’un éternuement ou en s’accrochant à des objets qui sont touchés. Les virus peuvent muter. Ces mutations sont souvent sans conséquence,mais elles peuvent aussi donner au virus un avantage ou un désavantage pour sa survie. Notre corps se bat pour éliminer cet envahisseur. Il peut y arriver seul grâce à son système immunitaire et parfois il a besoin d’aide. Les scientifiques étudient les virus pour développer des médicaments, des vaccins pour aider notre organisme à combattre ces infections et rompre la chaîne de transmission.
Nathalie GUITTON,
professeure de SVT
Y mettez-vous tout votre coeur ?
Pourquoi le niveau de math ne cesse-t-il de baisser ? Un élément de réponse à cette question est cette volonté farouche de mettre un sens et une utilité à tous les apprentissages. On part du principe qu’un élève ne peut apprendre, comprendre ou utiliser une notion s’il n’en connaît pas les tenants et les aboutissants.
Nous expliquons, démontrons les notions abordées, mais tous les élèves ont-ils la maturité mathématique de digérer ces explications ? Seuls les meilleurs dans la matière sont capables d’en comprendre les subtilités. Pour les élèves en difficulté laissons-les utiliser les mathématiques comme un outil.
Les mathématiques sont sans doute plus attrayantes lorsqu’on en connaît les finalités mais est-ce indispensable ? Un élève a-t-il besoin de comprendre le langage html pour surfer sur le net ? Certains ont trouvé l’excuse parfaite et cachent leur manque de travail par un « Je n’ai pas compris » auquel je réponds « Non, tu n’as pas appris ». Sans en abuser, pourrions-nous remettre le « par cœur » dans la liste des compétences ?
Capucine BRELET,
professeure de mathématiques
L’espagnol au collège lycée Saint Martin
Des apprentissages axés sur la pédagogie de projets.
Tout au long de leur scolarité, les jeunes sont amenés à réaliser des projets finaux à la suite de séquences étudiées en classe, à l’oral comme à l’écrit, ces deux domaines de langue étant complémentaires. C’est pour eux l’occasion de concrétiser leurs savoirs et donner du sens à leurs apprentissages.
Ainsi, par exemple, cette année au collège, des élèves ont réalisé un autel dans le cadre d’une séquence de cours sur la fête des morts au Mexique.
Quant aux lycéens, certains ont imaginé et présenté un projet qui permet de favoriser la cohabitation des peuples indigènes dans les pays andins, suite à un travail autour de l’un des axes d’étude au programme : « Diversité et inclusion ».
Stéphanie BILIEN, professeure d'espagnol
Apprendre l’allemand – pourquoi pas ?
Considéré comme complexe, l’allemand est pourtant une langue riche et plus mélodieuse que ce que l’on croit. La langue de Goethe (mais aussi de Namika et Diane Kruger) est parlée par plus de 130 millions de locuteurs natifs dans le monde. L’allemand est langue officielle en Allemagne, en Autriche, en Suisse, au Luxembourg et au Liechtenstein, et langue maternelle minoritaire en Italie et en Belgique.
L’apprentissage de l’allemand permet de s’ouvrir à une culture très riche. N’oublions pas que les plus grands compositeurs européens étaient Allemands (Beethoven, Bach) ou autrichiens (Mozart) ! Les jeunes Français parlant allemand sont également très prisés sur le marché du travail européen. Chez nous, il est possible de s’initier à l’allemand dès la 6ème. Alors si tu souhaites découvrir la langue de Goethe et le pays des Bretzels, komm mit (Viens donc !)
Marion CAPELAIN, professeure d'allemand
L'atelier de japonais
Sushi, judo, origami, karaté, sumo, etc. Combien de ces mots ne connaissez-vous pas déjà ? Oui, le vocabulaire japonais fait déjà partie de notre quotidien !
L’atelier a pour but l'éveil à la langue et à la culture japonaise : découverte des bases de la langue, de la calligraphie, des chansons, le tourisme et la géographie, des onomatopées, etc., toujours de manière ludique ! L'apprentissage permet de découvrir le mélange subtil entre la modernité et les traditions propres au Japon.
L'écriture : sans stylo... mais avec un pinceau !
Les élèves apprennent les lettres et les idéogrammes au moyen du pinceau, dans le but d'obtenir la bonne forme de l'écriture, avec le bon rythme, le bon geste et la concentration nécessaire... dans la tradition.
Echange culturel et linguistique
Les élèves pourront participer à l’échange organisé tous les deux ans avec notre lycée partenaire de la ville de Sendai, au nord du Japon. Pendant leur séjour, les élèves seront hébergés dans des familles d'accueil et suivront les cours au lycée.
Tchie Sato, professeure de japonais
Viva la lingua del sì !
Choisir d’apprendre l’italien au collège à partir de la sixième, c’est choisir une langue d’origine latine dont les structures de la phrase sont semblables à celles de la langue française. Le travail, souvent en groupes aux effectifs peu élevés, permet un réel développement des compétences linguistiques, en particulier à l’oral.
Plusieurs projets seront menés pendant l’année, comme la fabrication de jeux pour mémoriser le vocabulaire ou du concours de la plus belle phrase en italien. Pour favoriser la pratique de la langue, un projet de correspondance numérique avec des élèves d'un collège de Trieste sera mis en place avec les troisièmes.
Choisir d’apprendre l’italien, c’est aussi faire face à un monstre culturel et historique. Saviez-vous que l’Italie possède 40 % du patrimoine culturel mondial ?
Voilà pourquoi pour les 700 ans de la mort de Dante Alighieri, les élèves du lycée se mobilisent ! En partant d'un étude des illustrations de l'Enfer d'artistes comme Gustave Doré, Delacroix ou Dalì, ils illustreront et créeront les didascalies de certaines des rencontres infernales marquantes du poète florentin et de son guide Virgile. Un bel hommage au « sommo poeta » !
Rosa CALCAGNO, professeure d'italien
El Día de los Muertos en México
Dans le cadre d’une séquence culturelle sur la Fête des Morts au Mexique, les élèves de 5è et de 4è ont réalisé un projet qui a fait appel à leur créativité : un autel en hommage à trois personnalités d’Amérique Latine : Diego Maradona, Frida Kahlo et Diego Rivera.
La séquence se composait de cinq séances lors desquelles les élèves ont pu découvrir cette fête à travers divers supports comme un court métrage, une chanson ou un document iconographique. L’objectif était de connaître le vocabulaire spécifique à cette tradition latino-américaine. Chaque élève a contribué à la réalisation de l’autel en effectuant diverses tâches : coloriage de têtes de morts, création de fleurs (cempasúchil), création du papier dentelle ainsi que la recette du pain typique de la Fête : le pain du mort. Ce projet a été pour les élèves vecteur de sens car les connaissances assimilées tout au long de la séquence ont été mises en lumière et concrétisées par la réalisation de l’autel.
Julie PLOUHINEC, professeur d'espagnol
Institutions et Histoire
Les élèves de Terminale spécialité Histoire Géographie Géopolitique Sciences Politiques se sont rendus une journée à Paris afin d’effectuer deux visites en lien avec le programme.
Dans le cadre d’un travail mené sur la mémoire, la matinée a été consacrée par la visite du Mémorial de la Shoah. Cette découverte a été l’occasion de revenir sur la mise en place du plus grand génocide de l’histoire. Il a également été question de l’architecture du lieu de mémoire et de la symbolique associée. Les élèves ont ensuite pu se confronter aux hauts lieux de la République avec la visite de l’Assemblée Nationale. La visite fut évidemment ponctuée par une séance au sein de l’hémicycle et une rencontre avec le député de Rennes. C’est non seulement notre histoire politique qui est abordée aussi mais aussi la question de l’engagement et du rôle du politique dans la vie de la nation. Une journée riche en enseignements et en éclairages, idéale pour parfaire le parcours de nos apprentis historiens.
Valentin Bourcier, professeur d'histoire-géographie
Les sciences économiques et sociales, utiles pour tous !
Aujourd’hui, il ne se passe pas une seconde sans que l’Economie fasse la une de l’actualité, avec son lot de nouvelles plus ou moins bonnes et d’analyses bien souvent contradictoires.
Comment alors faire le tri dans toutes ces informations distribuées par un flux continu d’actualités socio-économiques ? Quels outils utiliser ?
Une solution : faire des sciences économiques et sociales en seconde pour apprendre à réfléchir par soi-même, pour comprendre les évolutions sociétales futures et surtout pour devenir des citoyens capables de penser et d’avoir un esprit critique.
En effet, se constituer un vrai bagage de culture générale en phase avec le monde réel reste l’objectif essentiel de cette matière essentielle appelée Sciences Economiques et Sociales !
Olivier COTTE, professeur de Sciences Economiques et Sociales
Devenir famille d'accueil
Chaque année, l’établissement accueille des jeunes du monde entier.
Cette année, nous comptons vingt-six élèves internationaux pour une année scolaire : une Canadienne, des Suisse-Allemandes, des Brésiliens, des Mexicains, des Américains, des Chinois, des Russes etc...
Voyager par procuration
L’accueil d’un élève étranger dans une famille est pour elle un moyen de « voyager par procuration », et de découvrir une culture étrangère.
Ces jeunes désirent ouvrir leur esprit à des valeurs nouvelles, forger leur caractère et leur capacité d’adaptation avec les autres. Ils ont pour objectif de connaître notre langue en la pratiquant d’une manière constante.
Ils sont âgés de quinze à dix-neuf ans.
Outre l’apport de la langue dans la famille, il s'agit également d'observer une autre culture à travers un jeune étranger, ressentir les impressions qu’il peut avoir de notre pays, dialoguer avec lui à propos des différences qui se présentent dans la vie quotidienne C’est un enrichissement pour chaque membre de la famille, mais aussi l’occasion tout simplement de se faire de nouveaux amis.
Ouvrir son foyer à un jeune étranger
Être famille d’accueil signifie ouvrir son foyer et son cœur, partager son mode de vie et son quotidien avec un jeune étranger. C’est agir avec ce jeune comme de vrais parents, le considérer comme son propre enfant.
Les séjours vont de trois à neuf mois et les familles sont bénévoles. C’est une belle expérience que je conseille à toute famille ayant la possibilité de le faire.
Antonio VIDAL responsable des Relations Internationales
Bienvenue en France !
Scolarisés à Saint-Martin ou dans un autre établissement privé, les élèves allophones qui arrivent de l’étranger sans maîtriser le français suivent des cours de F.L.S. (français langue seconde). Les groupes sont très variés : de la 6ème à Terminale, de débutant à confirmé.
Le but est de progresser dans la maîtrise de la langue, à l’écrit comme à l’oral, pour suivre les cours, faire les évaluations, communiquer au quotidien et tisser des liens avec leurs camarades français. A la fin de l’année scolaire, les élèves peuvent mesurer leur niveau en français en passant le DELF A1, A2 ou B1 (Diplôme d’études en langue française).
Au programme, grammaire et vocabulaire évidemment, mais aussi des projets qui favorisent les échanges interculturels et fédèrent le groupe. Les élèves ont par exemple visité l’Ecomusée en septembre pour découvrir le patrimoine local. En classe, ils présentent à l’oral la géographie et la culture de leur pays.
Et, cette année, ils réaliseront des portraits photographiques qui seront visibles dans l’établissement, dans la continuité de la réflexion, sur leur identité et leur parcours, commencée avec L’Encyclopédie des migrants aux Archives. Pour ces projets, la bibliothèque municipale et bien sûr le CDI, offrent de nombreuses ressources.
La présence de ces élèves, originaires d’horizons très variés (25 nationalités différentes), est enrichissante pour tous, par les échanges à la fois linguistiques et culturels qu’elle suscite.
Marie CAMARA, professeure de FLS
Lire à haute voix en classe : une nécessité pédagogique
Faite à la maison, la lecture cursive renvoie bien souvent l'élève à ses propres questionnements et à ses propres difficultés, malgré les nombreux accompagnements pédagogiques mis en place.
Récupérer les non lecteurs
La question se pose en effet chaque année : comment récupérer les élèves non lecteurs, souvent rebutés à l'idée de devoir lire tout un roman en autonomie ?
Carnets de lecture, fiches, conseils... Toutes ces méthodes ont montré leurs avantages, mais inscrivent encore la lecture dans une contrainte scolaire et s'éloignent donc de ses principes fondamentaux : la transmission et la découverte.
La lecture à haute voix
Daniel Pennac, écrivain, ancien professeur de lettres (et ancien cancre !), propose dans son essai Comme un roman, la lecture à haute voix en classe comme solution aux difficultés des élèves non lecteurs.
La lecture à haute voix en classe n'est pas qu'un moment de récréation, bien qu'elle soit (heureusement) perçue ainsi par une partie des élèves.
Amorcer chaque lecture cursive, voire découvrir une œuvre supplémentaire ensemble, permet aux élèves DYS d'aborder un livre sans difficulté et aux non lecteurs d'associer de nouveau la littérature à un moment de sécurité émotionnelle.
Le plaisir
Aux lecteurs initiés, elle permet de découvrir une interprétation orale qui affine leur perception de l’œuvre.
En outre, elle ramène la lecture à sa fonction initiale : le plaisir.
Anne VERDIER,
professeure de français.
Des mots pour le dire
L'atelier d'écriture
Tous les collégiens peuvent s'inscrire à cet atelier d'écriture partagée hebdomadaire. A travers des incitations originales, illustrées de lectures d'extraits d’œuvres, des temps d'écriture serrés et de mise en commun, chacun prend sa place dans l'atelier et découvre que l'écriture, tout comme l'écoute, se nourrissent mutuellement. L'objectif est de permettre à chacun d'accéder à son potentiel créateur à travers l'écriture.
La plume d'Hermès
Depuis 2002, le lycée publie plusieurs fois par an ce journal écrit par les élèves et commun aux deux sites. Ce média est l'occasion pour l'équipe des rédacteurs volontaires de s'exercer au plaisir d'écrire, d'argumenter et de partager grâce à la salle de rédaction numérique de Ouest-France et de l'accompagnement d'un journaliste.
Mme Frouin et Mme du Boüays,
professeures documentalistes
La troupe de Sainte Geneviève
La troupe de théâtre de Sainte-Geneviève se forme chaque année avec des élèves de la 6e à la terminale.
Dans l'établissement, la troupe se réunit chaque semaine. De la 6ieme à la terminale, le groupe est hétérogène.
Pendant la première partie de l'année les premiers aspects du jeu de comédien sont abordés. Cela aboutit à un test face à un public au cours de la période de Noël avec des saynètes que chacun des groupes d'acteurs en herbe aura choisi. La deuxième partie de l'année est consacrée à la mise en scène et au jeu d'une pièce classique dans le but de réaliser une performance scénique lors d'une représentation dans la grande salle de la Rotonde à la fin de l'année scolaire.
Pour tous ces défis, de nombreux points sont abordés : l'attitude à adopter sur scène avec l'expression non verbale, l'articulation, la respiration, le rythme et la puissance vocale pour l'expression verbale. L'improvisation, le travail sur la confiance en soi et la concentration sont aussi de la partie au cours des séances. L'objectif est simple, celui d'apporter à l'élève tout ce qui peut lui être nécessaire pour se sentir au mieux lorsqu'il doit s'exprimer en public.
Les sixièmes sont admis dans la troupe lorsqu'ils expriment un réelle volonté d'en faire partie car le niveau de concentration, la complexité de certains dialogues et les exercices réalisés sont parfois difficiles pour les plus jeunes. Cependant, chaque activité est adaptée en fonction des élèves.
Enfin, faire du théâtre, c'est toujours la volonté de créer un esprit collectif, de camaraderie, ou chacun s'encourage à chaque passage et se sent solidaire de celui ou celle qui passe devant les autres. Les applaudissements vont bon train et les goûters avant chaque période de vacances aident à créer ce lien qui les unit.
Gaylor BEBIN animateur de la troupe
Arts plastiques en 2nde : une option stimulante !
Il conduit les élèves à percevoir et apprécier le rôle, la valeur et la vitalité des arts dans les sociétés du passé comme dans le monde actuel. Les contenus s’appuient sur la mise en place d’une pratique plastique qui est en relation étroite avec la construction d’une culture artistique.
Le cours a une durée de trois heures consécutives. Il permet de développer le regard que les élèves portent sur le monde. Il s’appuie sur un questionnement des enjeux du dessin (statuts, outils, conceptions, interprétations) mais aussi sur les codes de la représentation et de la ressemblance. Hier et aujourd’hui, est-ce la même chose ?
Les élèves peuvent également être mis en situation de projet seul ou à plusieurs.
Ensemble, nous réfléchissons pour comprendre comment un artiste élabore sa démarche et quels sont les enjeux qui sous-tendent une œuvre. Nous cherchons à développer et aiguiser le sens critique des élèves.
Dans leurs pratiques artistiques, les élèves peuvent aussi raconter le monde et leur rencontre avec le sensible, par de moyens variés basés sur l’expérience du réel et la confrontation avec la pluralité des outils et techniques.
L’articulation de la pratique et de la théorie contribue à l’acquisition d’une culture artistique qui favorise une meilleure compréhension l'art. L'emploi d'un vocabulaire approprié permet de parler la langue de l'art. Cela relève d'un apprentissage nécessitant des clés qui ouvriront les portes d'un savoir artistique/culturel/personnel qui construit l'élève.
Geneviève Québriac,
professeure d'Arts Plastiques
Des caractères !
Une sortie aux Champs Libres à la découverte des œuvres de Stéphane Lavoué.
Dans le cadre de leur étude des "Caractères" de La Bruyère en français, les élèves de 1ère 3 sont allés découvrir les portraits effectués par le photographe Stéphane Lavoué, présentés dans l’exposition Western, aux Champs Libres, le mardi 12 octobre.
Pour la série L’équipage, portraits sonores, Stéphane Lavoué avait choisi le bar du port de pêche de Penmarc’h, le Nautilus. Il y a recueilli des histoires sonores qui accompagnent les portraits des clients du bar nous confrontant au regard de ces Bretons du bout du monde.
A la suite de cette visite, les élèves se sont placés dans la peau du propriétaire du bar, lieu idéal pour observer cette petite « société », ses codes et la « conversation » qui la caractérise. Ils ont choisi l’un des personnages, lui ont trouvé un nom et lui ont attribué, comme notre moraliste du XVIIe siècle, un trait de caractère (l’envahisseur, l’arrogant, le rancunier…) dans un écrit.
Faire un portrait à la manière de La Bruyère, c’est montrer un personnage en pleine action, c’est faire usage d’un registre satirique, c’est aussi montrer le regard que celui qui écrit porte sur la société... une autre manière de s’approprier un grand classique de notre littérature tout en montrant que certains traits de caractères restent bel et bien universels.
Anissa JAMET, professeure de français
