Se laisser emporter par la magie d'une promenade à la rencontre des dauphins dans les eaux bretonnes et normandes...

Au moment où s'achève l'écriture des articles pour ce numéro de la Plume d'Hermès, le variant Omicron occupe encore le devant de la scène avec des services hospitaliers surchargés, des Français fatigués par près de deux années de Covid-19...

Pourtant, il est à noter que pas un article n'évoque l'épidémie. Il est en revanche beaucoup question d'évasion sous toutes ses formes dans ce numéro. Nous remontons le temps avec un peintre du XVIème siècle, l'invention du cinématographe et le souvenir récent de la prodigieuse Joséphine Baker. Puis, nous embarquons pour une balade dans la baie du Mont-Saint-Michel et le long de la Côte d'Emeraude dans l'espoir de croiser les dauphins qui peuplent ces parages. Lecture et musique nous emportent aussi très loin...

Deux autres articles évoquent la France avec son fameux "made in France" et l'aventure des futurs Jeux olympiques à Paris, en 2024. Enfin, nous partons à Dubaï visiter l'Exposition universelle et nous nous rendons à Pékin où ont eu lieu les Jeux olympiques d'hiver.

Le lecteur découvre également des articles engagés qui font réfléchir : scandales de l'industrie textile, faim dans le monde, retour à la simplicité, présidentielle, pollution par les mégots, cryptomonnaie, politique allemande... Citons en outre, un article qui révèle les secrets de la réussite au lycée. Enfin, il est fait mémoire de Gaspard Ulliel, étoile filante du cinéma français tragiquement disparue.

Ah si... Alors que je m'apprêtais à mettre le point final à cet éditorial, sont arrivés trois articles où il est bel et bien question du coronavirus sur fond d'élection présidentielle, d'enfants maltraités et... de Saint-Valentin !

A croire que ce maudit virus fera encore couler beaucoup d'encre !

Jane ETIENNE,
co-rédactrice en chef,

Quartier Ste-Anne.

Son programme est construit autour d'une idée principale : rendre à la France "sa grandeur". Il veut combattre un phénomène qu'il appelle le "grand remplacement". Pour cela, Il compte faire basculer la France à l'extrême droite.

Ultra conservateur

Eric Zemmour voudrait revenir à une France "plus traditionnelle" avec le port de blouses à l'école, une éducation très cadrée sans grande envie d'aider les enfants en difficulté. Il voudrait retirer les parties du programme scolaire considérées, selon lui, comme de la propagande idéologique. Il compte également retirer les aides aux élèves posant problème ou ayant un fort taux d'absentéisme. On peut se demander s'il fait cela pour le bien de l'école ou simplement pour affirmer ses idées.

Son programme prend également la forme d'actions considérées comme racistes. Eric Zemmour compte rapatrier les personnes non françaises qui sont, selon lui, des "dangers" pour la société. Il veut retirer les droits du sol et geler la naturalisation. Il dit aussi que les criminels français binationaux se verront retirer leur nationalité. De plus, il aimerait que tous les Français aient des noms de saints en lien avec la loi du 11 Germinal an XI. Toutes ces "initiatives" posent la question de savoir comment tout cela pourrait finir, alors que nous sommes en 2022, à une époque qui prétend accepter les différences.

Un programme "léger"

Les autres parties de son programme sont légères. Il ne parle pas d'énergie malgré la crise monumentale. Il entend retirer toutes les éoliennes et il semblerait qu'il veuille enfoncer le pays dans le nucléaire. On se demande ce qu'il compte faire pour le climat. Et quid de cette épée de Damoclès qu'est le réchauffement climatique ?

A cause de ses propos, Eric Zemmour se retrouve au milieu de nombreuses polémiques. Il a d'ailleurs été condamné par le tribunal correctionnel de Paris le lundi 17 janvier à 10 000 euros d'amende pour provocation à la haine raciale. On peut en conclure qu'Eric Zemmour a une politique ultra conservatrice, menant le pays à se renfermer sur lui-même. S'il devenait président de la République en avril, on pourrait s'interroger sur notre avenir.Manon DARCEL-BONERT, 2de4, Quartier Ste-Geneviève.

Le très à la mode « bleu, blanc, rouge » s'affiche sur toutes sortes de produits. Pourtant, le « made in France » est-il vraiment français ? Beaucoup de personnes tombent dans le piège. En effet, des mentions trompeuses, telles que « création française » ou « savoir-faire français » se multiplient. Ajoutez des symboles comme la Tour Eiffel, le coq ou un drapeau tricolore et vous avez votre « produit français ».
C'est le Frenchwashing, le fait de faire passer pour français des produits fabriqués à l’étranger. « Le produit prend l’origine du pays où il a subi sa dernière transformation." peut-on lire sur le site du ministère de l'Économie. La mention « made in France » sur un produit n’est donc pas une garantie suffisante, car ce produit n’est pas forcément fabriqué à 100 % en France. En effet, un seul label est vraiment fiable : « Origine France Garantie » Alors ouvrez l'oeil ! Laëtitia REATEGUI, 2A, Quartier Ste-Anne.

Les prochains Jeux Olympiques auront lieu à Paris du vendredi 26 juillet au dimanche 11 août 2024.

Ils seront normalement composés de 10 000 athlètes et de 329 épreuves, dont une nouveauté, le breakdance.

Les JO, constituent une belle opportunité pour le pays qui les accueille. Il se doit de donner une image presque parfaite et grandiose. Alors, la France a vu les choses en grand pour 2024.

La cérémonie d'ouverture n'aura pas lieu dans le stade de France, mais sur la Seine ! Budget annoncé : 6,6 milliards d'euros ! Même si les épreuves se dérouleront sur des sites déjà existants. Il faut édifier un centre aquatique près du stade de France et une arène couverte de 7500 places. Sans oublier le village olympique qui sera construit à Dugny, prévu pour accueillir les athlètes.

Pour en revenir à la cérémonie d'ouverture, elle aura en effet lieu sur la Seine. Près de 10 000 athlètes sont attendus pour le défilé du 26 juillet, sur 160 bateaux. Et le tout, sur un trajet de six kilomètres, du pont d'Austerlitz jusqu'au pont d'Iéna.

Des tribunes provisoires seront installées le long de la Seine afin que 600 000 personnes puissent y assister.

Que de bonnes choses pour ces prochains JO ! Athlétisme, aviron, badminton, basketball, boxe, canoë-kayak, cyclisme, BMX, VTT, escrime, football, golf, gymnastique, trampoline, haltérophilie, handball, hockey, judo, lutte, rugby, natation et bien d'autres épreuves encore, sont au programme pour 2024 !Sterenn BALPE, 2de4, Quartier Ste-Geneviève.

Dans un contexte de pandémie accru depuis deux ans, la question peut se poser.

Pourtant, malgré la progression alarmante du variant Omicron, un report de l'élection n'est pas envisagé. Emmanuel Macron a affirmé que "les échéances démocratiques seraient maintenues, parce qu'il en va de la vie démocratique de notre pays", lors du conseil des ministres du 22 décembre 2021.
Toutefois, la cinquième vague de l'épidémie de Covid-19 complexifie la campagne, à quelques semaines de la présidentielle. D'ailleurs, lors des municipales de 2020, le second tour avait été décalé, à cause d'une forte montée de l'épidémie.
Ainsi, les avis restent partagés quant à un éventuel report de l'élection. De fait, alors que 12 % demandent à décaler le vote, 54 % semblent vouloir maintenir les dates et 34 % affirment qu'il est encore tôt pour savoir.
Cependant, la date de l'élection n'est pas le seul problème. Bien que le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, ait promis un remaniement de l'organisation de la présidentielle et du code électoral, certains électeurs s'inquiètent des conditions du scrutin, depuis l'adoption par l'Assemblée nationale du projet de loi d'un passe vaccinal obligatoire pour voter.

Coleen BOTCAZOU, TC, Quartier Ste-Anne.

Les mégots de cigarettes, ces déchets de quelques centimètres qui encombrent notre planète et nos océans...

"Un mégot pollue cinq cents litres d'eau" : voici notre phrase phare. En France, plus de vingt-deux milliards de mégots sont jetés dans la nature, chaque année. Interpellée par ces chiffres, notre classe de biotechnologie a décidé de réagir en menant des actions concrètes.

La première consiste en une campagne de sensibilisation à cette pollution par les mégots au sein du lycée : nous avons réfléchi, conçu et réalisé des affiches.

La seconde prendra la forme d'une collecte de mégots en plein centre-ville, à Rennes.

Nous avons contacté Mathieu Plot de l'association de protection de l'environnement Hebdo Ecolo qui nous soutient et nous aide dans ce projet. Les mégots ramassés seront recyclés par la société MEGO ! pour fabriquer du petit mobilier (cendriers de poche...)

A ce jour, nous mettons donc tout en oeuvre pour organiser cette collecte. Nous appelons tous ceux qui désirent venir en aide à notre planète à nous rejoindre. Le rendez-vous est fixé à 17 heures, place de la République, le 1er mars prochain. Chacun arrivera vêtu d'un t-shirt blanc. Le matériel adéquat (gants, bocal) sera entièrement fourni sur place. Nous espérons que notre appel sera largement entendu.Enola REMY, 2D, Quartier Ste-Anne.

Aujourd'hui responsable de 8 à 10 % des émissions de carbone dans le monde, l'industrie de la mode pollue plus que le trafic aérien et le transport maritime réunis. Sans oublier les 500 000 tonnes par an de microfibres de plastique rejetées dans les océans par les lavages ou la pollution des sols.

Mais les dégâts ne s'arrêtent pas aux désastres environnementaux : cette industrie ne se gène pas pour exploiter la misère. Et même si cette situation dramatique paraît loin, ne nous voilons pas la face. En 2020, à Leicester, en Angleterre, des ouvriers sont exploités pour 3,90 € de l'heure.

Le chiffre sur l'étiquette ne fait que baisser. A quel prix ? En Inde, la pollution des eaux rend stérile un paysan sur deux. En Chine, un demi million de Ouïghours sont exploités dans les champs de coton du Xinjiang. Coton dont la production nécessite 2000 litres d'eau. D'après Le 1 du 20 octobre, du champ de coton à la boutique, un jean peut parcourir 65 000 km, soit une fois et demi le tour de la terre.

Mais à l'heure des questions des droits de l'homme, du bien-être animal, de l'écologie, les fauteurs de trouble sont inquiétés. En 2021, la justice française ouvre une enquête pour "recel de crimes contre l'humanité", contre des géants du textile (Uniqlo, Zara, Maje, Sandro, Bershka...) accusés de profiter du travail forcé de Ouïghours, en Chine. L'enquête a pour but de créer un risque judiciaire et une responsabilisation de "ceux qui, en toute impunité, pensaient pouvoir importer en France, pour s'enrichir, [...] au prix des larmes et du sang", comme le dit à l'AFP, le 1er juillet 2021, l'avocat des plaignants, William Bourdon. Peut-être serait-il temps de penser à la planète avant la prochaine collection printemps 2022.Maëlyss GODEST, 1F, Quartier Ste-Anne.

Une personne sur neuf est en situation de sous-alimentation dans le monde. 45 % des décès d'enfants de moins de 5 ans sont dus à la malnutrition. En 2020, on enregistre un retard de croissance chez 149 millions d'enfants. Il n'est plus temps de négliger l'insécurité alimentaire.

Si les Nations Unies ont fixé un objectif de "Faim 0" d'ici à 2030 (Objectif de développement durable n° 2), le projet est loin d'être en bonne voie. La crise sanitaire, le changement climatique et les conflits (Afghanistan, Yémen, Syrie..) ont retardé gravement les progrès espérés par l'ONU. Qui n'est pas révolté face à cette misère ? Et n'a un jour rêvé d'un monde plus juste, sans faim ? Personne.

Mais alors, pourquoi la situation est-elle aussi alarmante ? Il n'est ici pas question de politique ou de diplomatie. Des vies sont en jeu. Nous devons retrouver notre humanité. Ne fermons pas les yeux.

Adèle MONNERAIS, 1F,

Quartier Ste-Anne.

Le confinement, qui permet de protéger les enfants du virus, entraîne toutefois des risques accrus de maltraitance, du fait de situations favorisant le passage à l’acte à domicile, et d’une difficulté supplémentaire pour les repérer.

En temps normal, l’école fait office de « refuge » pour des enfants, et les personnels de l’Éducation nationale sont les premiers à transmettre des informations préoccupantes. Seul un français sur quatre, en moyenne, déclare avoir le réflexe d’appeler le 119 face à une suspicion de violence sur mineur Or la vigilance doit redoubler pendant cette période de confinement.

C’est avec cet objectif qu’un certain nombre de dispositifs ont été renforcés. Ainsi le Service 119-Allo Enfance en Danger a activé son plan de continuité pour assurer un maintien de l’activité des écoutants, indispensable au repérage des situations de danger ou de risque de danger d’enfants.

Il faut redoubler de vigilance pendant cette période, et composer le 119 si l’on est témoin, même auditif, même dans le doute, de violences sur un enfant. Il s’agit d’un geste simple, sans risque pour chacun d’entre nous, qui peut sauver la vie d’un enfant. Cela vaut également pour les enfants et adolescents confrontés à une telle situation pour eux-mêmes ou pour un autre mineur en danger. L’appel, gratuit depuis tous les téléphones, n’apparaît sur aucun relevé téléphonique. Clarisse DEHAYE, 2de3, Quartier Ste-Geneviève.

Le bitcoin est une cryptomonnaie 100 % virtuelle et décentralisée, car elle n'est ni régulée par un Etat, ni émise par une autorité bancaire chargée de créer la monnaie, comme la Banque de France. Cependant, cette monnaie est régulée par une "blockchain" qui constitue un réseau d'échanges économiques, dont chaque transaction effectuée est notée dans un registre disponible publiquement.

Sur la "blockchain", des "mineurs" certifient les utilisateurs possesseurs de bitcoins grâce à des ordinateurs très puissants effectuant des calculs mathématiques complexes pour vérifier les transactions. De ce fait, les fausses transactions n'existent pas.

Aujourd'hui, on investit dans le bitcoin car il n'est pas soumis à l'inflation et parce que sa valeur s’accroît proportionnellement au nombre d'utilisateurs. Il s'acquiert sur des plateformes, telles que Coinbase ou Coinhouse, qui permettent d'échanger son argent contre des bitcoins.

Cependant, l'utilisation de cette monnaie entraîne quelques inconvénients. Les cryptomonnaies dégradent l'environnement. L'activité minière nécessite des quantités d'énergie importantes, ce qui a pour effet d'augmenter l'émission de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Les cryptomonnaies réclament aussi l'utilisation de composants informatiques non recyclables. De plus, cette monnaie est aléatoire, car sa valeur fluctue rapidement en fonction de l'offre et de la demande. Par exemple, lorsque le patron de Tesla, Elon Musk, a annoncé en mai 2021, qu'il n'accepterait pas les bitcoins comme moyen de paiement, sa valeur a chuté de 30 % !

Depuis la crise du Covid-19, avec l'accroissement des paiements en ligne, les cryptoactifs jouent un rôle croissant sur les marchés financiers. En juin 2021, la Banque de France craignant de perdre sa souveraineté monétaire a affirmé la nécessité d'établir un cadre réglementaire.

Inès BEN ABDALLAH, T1,

Quartier Ste-Geneviève.

Le 2 décembre 2022, Angela Merkel, surnommée "Mutti" (maman) par ses compatriotes faisait ses adieux définitifs à la scène politique allemande et internationale après 16 ans de loyaux services. Née en 1954, à Hambourg, elle vit pendant 35 ans sous le joug communiste. A partir de 1991, elle est systématiquement élue au Budenstag. Mais c'est en 2005 que son nom s'inscrit dans les annales de l'histoire politique allemande en devenant la première femme chancelière. Cheffe d'Etat influente et investie dans l'Union européenne, précieuse alliée pour Paris et Washington, elle surmontera une crise économique en 2008, une crise migratoire en 2015, et plus récemment une crise sanitaire avec le Covid-19.

Certains s'inquiètent que sous l'influence de son successeur, Olaf Scholz, le pays se referme sur lui-même, seul l'avenir le dira... Une importante page de l'histoire allemande vient d'être tournée. Ninon de REBOUL, 1I, Quartier Ste-Anne.

Planète en péril, tensions géopolitiques toujours plus vives, pandémie qui remet en cause les modèles établis... Le pessimisme est de rigueur et les lendemains incertains. Qui accuserons-nous de tous ces maux  et haïrons-nous ensemble ? Pour faire espérer aux Français que le problème est simple et qu'avec quelques réformes, tout reprendra sa place ?

Alors, nous pourrons être heureux. Quand nous serons plus riches. Quand nous pourrons assouvir immédiatement nos désirs, sans avoir à nous battre. Obtenir mollement et dévorer voracement ce qu'il reste de disponible. Consommer.

Si le bonheur était ailleurs ? Si notre obsession pour le plus ne faisait que creuser en nous un vide encore plus grand ? "La simplicité est la sophistication suprême." disait Léonard de Vinci. Alors, cherchons plus, osons le moins.Apolline CORVOL, 1H, Quartier Ste-Anne.

Les Jeux olympiques sont apparus en Grèce antique vers 770 avant J-C. Oubliés durant des siècles, le baron français Pierre de Coubertin les rétablit. La première édition voit le jour à Athènes en 1896. De nos jours, les épreuves s'effectuent tous les quatre ans, alternant Jeux d'hiver et Jeux d'été.
En 2022, la vingt-quatrième édition s'est déroulée du 4 au 20 février, à Pékin, première ville au monde à accueillir à la fois Jeux d'hiver et Jeux d'été (en 2008). Toutefois, le choix de cette ville a été fortement critiqué. Pourquoi ? Tout simplement parce que dans cette région de Chine, on manque de neige. Un peu embêtant pour des Jeux d'hiver...
Qu'à cela ne tienne ! Pour remédier à cette contrainte, Pékin a pris une mesure pas très écologique : produire 100 % de neige artificielle, une première pour les Jeux ! On estime qu'il a fallu utiliser 186 milliards de mètres cubes d'eau. D'autres mesures drastiques et colossales ont aussi été prises par la Chine afin d'assurer sa vitrine médiatique. Par exemple, dès 2018, elle a obligé des milliers de paysans à quitter leurs villages pour construire des stations de ski.
De plus, une ligne TGV a été édifiée pour conduire les athlètes sur les pistes. Ces trains à conduite automatique sont équipés d'une intelligence artificielle à la pointe de la technologie. La facture s'est élevée à 40 milliards de dollars, le prix à payer pour montrer au monde la puissance de la Chine.
Les Jeux olympiques ont constitué aussi une source de tension diplomatique. En effet, en décembre 2021, des pays comme les Etats-Unis et l'Australie ont appelé au boycott des Jeux. Joe Biden n'a pas envoyé de représentants diplomatiques lors de la cérémonie d'ouverture. Ce boycott a eu lieu en représailles à la politique intérieure chinoise sur la question des Ouïghours, peuple turcophone à majorité musulmane. Cette persécution par la Chine est qualifiée de crime contre l'humanité.
Des Jeux donc qui ont été placés sous le signe de fortes crispations géopolitiques...Sila TUT, 1I, Quartier Ste-Anne.

Maintenant que les examens blancs sont passés, nous pouvons prendre du recul sur notre organisation pour préparer au mieux les épreuves à venir.

Celle-ci est-elle favorable à la réussite ? Y a-t-il des modifications à apporter sur les méthodes d’apprentissage utilisées ? Si vous jugez votre méthode peu efficace, il est intéressant d'opter pour des révisons organisées en plusieurs étapes. D’abord, assurez-vous que les cours, sur lesquels vous allez étudier, sont complets. Ensuite, avant d’entamer tout apprentissage, prenez le soin d’établir une liste des tâches à faire et de les répartir sur un planning qui s’étend jusqu’au jour de l’examen. Cette étape est indispensable et permet de gérer son stress au mieux.

Durant ces révisions, il est recommandé de synthétiser ses cours dans des fiches de révision ou encore sur des flashcards (par exemple, sur l’application Quizlet). Enfin, effectuez des examens d’entraînement et des exercices qui permettent de se sentir préparé et de prendre en compte les erreurs effectuées lors des ces épreuves et de vos anciennes évaluations pour ne pas les reproduire.

N’oubliez pas de vous ménager des plages de détente en contrepartie. Et maintenant à vous de jouer !! Louane BALLUAIS, 1G, Quartier Ste-Anne.

Pour la troisème année, Mme Bréaud et Mme Person, enseignantes, ont organisé cette demi-journéee de rencontres pour les secondes, intégrée dans leur Parcours Avenir.

A l'heure de faire ses choix de spécialités "rien ne vaut les témoignages directs !", comme l'affirme Mme Bréaud. Au cours de cet après-midi, les classes de seconde se sont donc relayées à la Rotonde pour venir rencontrer et échanger avec des représentants d'au moins cinq des dix spécialités proposées à Ste Geneviève.

Sur le mode du speed dating, les groupes d'élèves avaient dix minutes pour poser des questions et échanger avec les premières, avant que le jingle ne résonne. Les échanges étaient animés, avec, d'un côté des élèves passionnés et ayant à coeur de promouvoir leur choix, et de l'autre, des secondes arrivant avec beaucoup d'angoisses et d'interrogations.Quel est le niveau requis ? Est-ce que les cours sont durs à suivre ? Quel est le programme ? Qu'est ce qu'on fait, concrètement ? Quelles écoles demandent cette spécialité ? Tout l'après-midi, les questions ont fusé et vite trouvé réponse.

Si chaque élève est arrivé avec une ou deux spécialité en tête, l'obligation de s'arrêter à cinq stands les a obligés à ouvrir leurs horizons. "Une rencontre, un témoignage, peut parfois ouvrir de nouvelles perspectives et tout changer", constate en effet Mme Bréaud.

Un travail complémentaire permettra aux élèves de seconde de poursuivre leur travail de réflexion et de découverte des différentes filières, avant de finaliser leurs choix, sereinement. Mme du Boüays, professeure documentaliste, Quartier Ste-Geneviève.

Une tradition exquise à ne pas manquer !

Ingrédients pour 15 crêpes : 

3 oeufs, 300g farine de blé, 2 cuillerées à soupe d'huile, 50g de beurre fondu, 2 sachets de sucre vanillé, 60cl de lait, une pincée de sel, 2 cuillerées à soupe de rhum (facultatif)

Recette :

Verser la farine dans un saladier ; creuser un puits au centre duquel ajouter l'huile, le beurre, le sucre vanillé, une pincée de sel, et éventuellement le rhum. Mélanger délicatement avec un fouet en ajoutant le lait. La pâte a la consistance d'un liquide épais.

Faire chauffer la poêle et la huiler. Y verser une louche de pâte. Attendre qu'elle soit cuite d'un côté avant de la retourner. Cuire les crêpes à feu doux. Jane ETIENNE, documentaliste, Quartier Ste-Anne.

La Saint-Valentin, qu'est-ce-que c'est ? C'est une fête qu'on célèbre le 14 février en l'honneur de l'amour dans la quasi-totalité du globe.

On a longtemps cru que cette fête venait des Lupercales, une festivité romaine célébrée le même jour. Mais, en réalité, elle a vu le jour en Grande-Bretagne, où, au XIVème siècle, on pensait que le 14 février était le jour choisi par les oiseaux pour se trouver un ou une partenaire.

En ce temps de pandémie de Covid-19, la population a grand besoin de gaieté et de réconfort. C'est pour cela que la Saint-Valentin est très populaire, cette année. D'ailleurs, au quartier Sainte-Anne du lycée Saint-Martin, on veut aussi la célébrer ! Des élèves ont en effet proposé d'offrir des roses, un matin, à l'entrée du lycée ou d'écrire des lettres d'amour anonymes.

Nous verrons bien si cette proposition sera validée !

Lise LE GUAY, 1E, Quartier Ste-Anne.

En 1885, les frères Lumière ont inventé le cinématographe. Ils cherchaient à faire des films réalistes, sans mise en scène, mais cela ne fonctionnait pas vraiment. Très vite, certaines personnes voient un grand intérêt à cet appareil, notamment pour créer des fictions.

Georges Méliès, illusionniste, transforme le cinématographe en caméra et, en 1897, il fonde le premier studio d'enregistrement. Il fabrique ses propres décors dans son studio et invente les premiers effets spéciaux, ouvrant ainsi à tous les spectateurs un monde imaginaire.

Il a produit plus de 500 films entre 1896 et 1913, proposant toujours de nouveaux trucages et mettant en scène des histoires différentes.

Cette expression existe en grande partie grâce à Georges Méliès et tous ses compagnons illusionnistes. Ils ont permis au cinéma de rester gravé dans le temps.Sarah MOREAU, 2de2, Quartier Ste-Geneviève.

L'Exposition universelle 2022, qui a débuté en octobre 2021 aux Émirats Arabes Unis et se terminera le 31 mars 2022, a pour thème : « Connecter les esprits, construire le futur ».

L'Exposition universelle a été créée au milieu du XIXème siècle pour présenter les réalisations industrielles et technologiques de chaque nation participante. Cette manifestation commerciale et culturelle permet aux investisseurs de pouvoir gagner des prix, de l'argent et de se faire connaître.

La première Exposition en 1851, à Londres, a réuni 14 000 exposants et 6 millions de visiteurs. Puis, elle s'est installée à Paris, Vienne, Philadelphie, Chicago, avant de s'élargir aux pays hors Occident, comme en 1970 à Osaka, au Japon.
Certaines réalisations sont devenues des symboles, comme la très connue Dame de fer de Gustave Eiffel.

Défendre un futur plus durable

L'Exposition universelle est toujours une occasion pour chaque pays de montrer ses talents. « Pour la France, c'est l'opportunité de faire valoir sa vision audacieuse et positive du monde de demain » estime Erik Linquier, commissaire général de la section française.
Cette année, la France met en avant la technologie au service des citoyens. Elle compte bien aussi en profiter pour faire valoir ses intérêts géopolitiques : 300 000 Français vivent dans cette zone et la France y est le troisième investisseur. Vingt-cinq millions de visiteurs sont attendus à Dubaï. C'est donc une excellente opportunité de promouvoir sa vision de l'écologie, la technologie et l'économie de demain.

La prochaine exposition universelle aura lieu en 2030. Qui sera retenue : Rome, Moscou, Busan, Odessa ou Riyad ? Réponse en 2023 ! Louise PION, 2de 4, Quartier Ste-Geneviève.

Les dauphins évoquent facilement en nous des visions paradisiaques de mers du sud, sous un soleil éclatant, avec des touristes chanceux et émerveillés... Bien que notre splendide région bretonne ne soit pas connue pour ses étés caniculaires et ses plages de sable blanc et doux, les dauphins y résident en nombre conséquent ! A la découverte

Observons-les de loin avec l'aide de l'association Al Lark, basée à Cancale.

Fondée en 2004, elle a pour but "de faire découvrir à ses adhérents les richesses du patrimoine naturel de la baie du Mont-Saint-Michel et de la Côte d'Emeraude", explique Oihana Olhasque. Leurs membres ont à coeur de sensibiliser au respect du patrimoine de la baie du Mont-Saint-Michel et de "démocratiser" l'accès à la mer, la rendre accessible à tous. Ils recueillent aussi des données scientifiques sur les populations de cétacés et de mammifères marins. Oihana Olhasque précise que "le golfe normand-breton abrite la plus grosse population résidente de grands dauphins d'Europe, avec une estimation entre 400 et 500 individus entre Cherbourg et la baie de Saint- Brieuc."
Il s'agit majoritairement de grands dauphins, de marsouins communs et de dauphins de Risso. Les amateurs, qui souhaiteraient en savoir plus, sont invités à se rendre sur le site de l'association : al-lark.org .
Cette dernière intervient dans plusieurs écoles du littoral de la maternelle jusqu'à l'enseignement supérieur et propose de nombreuses activités : observation, manipulation, écoute, réflexion et imagination, afin de permettre aux élèves d’appréhender le milieu marin de la meilleure façon. Sorties en mer

Mais le clou du spectacle, c'est encore les sorties sur le terrain. De la mi-mars à la mi-novembre, l'association propose des balades en mer à bord de semi-rigides motorisés (non, vous ne devrez pas pagayer pour avancer ! ) Animaux sédentaires, les dauphins sont visibles toute l'année, comme de nombreuses espèces d'oiseaux marins que vous pouvez également observer. En effet, la baie de Cancale abrite l'île des Landes, une réserve ornithologique protégée.
En cette période de reprise des sorties, on peut espérer observer des grands dauphins, des phoques veaux-marins, des phoques gris et, à cette saison, des marsouins communs.
On peut également rencontrer le pingouin torda ou le fou de Bassan, des méduses, des tortues, des requins et bien d’autres espèces fascinantes !
En espérant vous voir prochainement à la plage de Port-Mer ! 

Anne-Pauline POITEVIN, 1E, Quartier Ste-Anne.

Ces dernières années, il a pris beaucoup d'envergure. Damso est né le 10 mai 1992 à Kinshasa (République démocratique du Congo) et commence à rapper à l’âge de 13 ans. Il veut alors imiter l’un de ses frères qui rappait et composait des instrus. A cette époque, il avait déjà l'ambition de faire carrière, mais il ne se doutait pas qu'il irait aussi loin.Un public

Il se fait connaître du grand public grâce, tout d'abord, à "Poséidon". Puis les succès s'enchaînent et la popularité du rappeur ne cesse de croître. Avec ses textes très personnels et des prods entraînantes, il nous transporte dans un univers bien à lui.

De "Mosaïque solitaire" à "Morose", Damso ne cesse de ravir son public. Il n'est pas juste talentueux : il est aussi charismatique. Il dégage en effet, une aura qui le fait se différencier et se démarquer des autres, dans le milieu du rap. De plus, Damso a aussi fait de nombreux feats avec des artistes reconnus : Orelsan, Nekfeu, Booba, Angèle...

Artiste controversé

Néanmoins, malgré de nombreuses critiques positives, la musique de Damso n'est pas au goût de tout le monde : certains trouvent les textes de l'artiste trop crus ou vulgaires. 

Pourtant, c'est justement cela qui fait son identité. Le rappeur ne mâche pas ses mots et quitte à dire les choses, autant les dires avec

franchise.

RenouvellementChez Damso, chaque album est différent, avec des textes toujours plus saisissants. Que ce soit de "Salle d'attente", en 2014 à ses titres d'aujourd'hui, sa musique a évolué.

Le rappeur revient, en 2021, avec un nouvel album "QALF infinity", pour le plus grand bonheur de ses fans. Cet album est surprenant et connaît un grand succès. Il a été couronné l'album le plus écouté de 2021 en France, par le service suédois de streaming Spotify.

Une chose reste cependant sûre : dernier album ou pas, le phénomène Damso n'est pas prêt de s'arrêter... Maëlle SICOT, 1K, Quartier Ste-Anne.

Le 30 novembre 2021, Joséphine Baker est la sixième femme à entrer au Panthéon.

Freda Josephine McDonald, dite Joséphine Baker, est née en 1906 aux Etats-Unis (Missouri). D'un milieu défavorisé, elle travaille très jeune pour nourrir sa famille. Mariée à treize ans, divorcée quelques mois plus tard, Joséphine est à nouveau libre. Libre de danser.

En 1920, Joséphine devient danseuse au sein d'une troupe d'artistes noirs. A dix-huit ans, suite à ses représentations sur la scène de Broadway, à New-York, elle rencontre par hasard une ambassadrice française, Caroline Dudley Reagan. Elle lui propose de partir en France avec elle, époustouflée par son talent. Joséphine Baker conquiert très vite le cœur des Français, d'abord avec sa danse singulière, puis avec ses chansons.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle profite de son statut de vedette pour entrer dans la Résistance. Espionne au service de la France libre, elle fait passer des messages à travers ses partitions de musique. Elle s’engage aussi au sein de la Croix Rouge et obtient de nombreuses décorations. Ensuite, elle retourne aux Etats-Unis pour lutter contre le racisme aux côtés de Martin Luther King.

Ainsi, Joséphine Baker rejoint le Panthéon un 30 novembre, jour où elle acquit la nationalité française en 1936, grâce à sa personnalité aux mille et unes facettes.

Chloé BOISSY, 2I,

Quartier Ste-Anne.

Le 19 janvier 2022, l’acteur et mannequin français Gaspard Ulliel, nous quittait après un terrible accident de ski, à la station de La Rosière, dans les Alpes. En effet, le jeune acteur n'a pas survécu à ses graves blessures.

Celui qui incarnait Jacquou le Croquant (2007) ou encore Hannibal Lecter (2007), et Yves Saint-Laurent (2014) s'éteint en pleine gloire, à l'âge de 37 ans. Il laisse derrière lui des proches, dont son petit garçon de deux ans, de nombreux admirateurs et une impressionnante filmographie que le cinéma français n'est pas prêt d'oublier.

Plusieurs hommages lui ont déjà été rendus, notamment par le chanteur Raphaël, un ami proche, dans l'église Saint-Eustache de Paris où a eu lieu son enterrement. Il repose aujourd'hui au cimetière du Père Lachaise, à Paris.

Le cinéma a perdu une étoile.Mathilde PREVOTEAU et Laurette VACHON, TG, Quartier Ste-Anne.

"Saint Luc peignant la Vierge" est une huile sur bois peinte par Marteen van Heemskerck vers 1545. Elle a pour dimension 205,5 cm x 143,5 cm et est exposée au musée des Beaux arts de Rennes. Ce tableau appartient principalement au genre de la scène de vie quotidienne, mais aussi au genre historique (religion).

Plusieurs domaines

Les nombreux éléments de ce tableau sont en relation avec plusieurs domaines, comme celui des arts représenté ici par la palette de peinture que tient Saint Luc dans sa main gauche ou encore par les pinceaux qu'il utilise. Mais aussi certains détails relèvent du domaine des sciences, tels les ouvrages de médecine.

La composition de ce tableau est symétrique : le premier plan est fermé et chargé en éléments, contrairement au second plan qui, lui, est ouvert et moins chargé. La lumière vient de l'avant et du milieu du tableau, elle est donc plus intense au centre qu'au fond du tableau.

Pour finir, j'ai eu la chance de voir ce tableau lors d'une sortie en histoire des arts.

Viviane COTTAIS, 2de1, Quartier Ste-Geneviève.

Quelques mois après la joie de la naissance de l’être tant attendu, survient le désenchantement. L’enfant est différent : il ne bouge pas, il ne voit pas, il ne comprend pas. Pourtant fragile et presque inconscient, il peut détruire comme unir sa fratrie. Que d’angoisses et de détresse ! Deux frères et une sœur seront marqués à jamais par l’arrivée d’un frère handicapé. C’est ce que raconte, de manière délicate, le roman.Fratrie marquée

L’aîné, l’enfant paternel, vient remplacer ses parents. De meneur, il se fait peu à peu guider par son petit frère. Il dédie son enfance à son protégé : il décode ses pleurs, devient ses yeux, fait corps avec lui. Il se renferme, il n’est plus là que pour respirer le même air que son frère ; c’est sa raison d’être.

La cadette, la place volée. La jeune fille se sent abandonnée, son grand frère ne la regarde plus. Elle ne peut mener à bien son rêve de normalité : l’inadapté a tout chamboulé. Il occupe toute l’attention des personnes qui l’entourent. La cadette défend jalousement sa place, puis finit par accepter. Face à sa famille en perdition, elle dresse un programme pour redonner la joie de vivre à chacun.

Le dernier, le fil(s) réparateur. Il marche dans les pas de son frère handicapé et vient recoudre les blessures laissées à vif par celui-ci. Le dernier vit dans les questions sans réponse et acquiert une maturité exceptionnelle pour son âge. Proche de la nature, il est comme la jeune pousse qui surgit de la terre retournée, symbole de renaissance.

Nous entendons parler régulièrement du handicap, mais comprenons-nous véritablement ce que cela représente ? Comment les familles vivent-elles avec ce déséquilibre ? Universel

La plume sincère et douce de Clara Dupont-Monod nous propose un point de vue familial sur l’invalidité. Son roman, court mais efficace, traduit le déchirement des familles. Roman universel, il permet de se mettre dans la peau des personnages, ceux-ci n'ayant pas de nom. La vérité de la fratrie nous touche et nous émeut : naïfs au début, nous voyons petit à petit les frères et soeur prendre de l’assurance.

« S’adapter » est écrit de manière poétique et possède un lien fort avec la nature. La puissance tranquille des éléments est omniprésente avec les montagnes, les arbres, les rivières... L’ouvrage est bien résumé par cette phrase : “Un blessé, une frondeuse, un inadapté et un sorcier.”. Facile à lire, le roman incite à ne pas juger trop vite, à accepter et à s’adapter à autrui. Il est une véritable ode à l’acceptation et au respect des autres.

Je ne peux donc qu’encourager les lecteurs à profiter de ce livre marquant. Morgane ROBERT, 2I, Quartier Ste-Anne.