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Édito
Lundi 1er septembre. Les portes du lycée se sont ouvertes au seuil d'une nouvelle année scolaire.
Nouveaux projets, nouveaux défis pour les élèves du lycée, à qui nous souhaitons une excellente année scolaire, placée sous le signe de la réussite et de l'accomplissement de soi.
Au Journal des lycées, l'aventure se poursuit. Un nouveau comité de rédaction est désormais constitué, d'une part par les « anciens » des dernières années et, d'autre part, par de nouveaux rédacteurs désireux de découvrir ce qui se passe dans la rédaction d'un journal lycéen. L'enjeu, pour chaque rédacteur, est de produire trois articles au cours de l'année scolaire. Il reste d'ailleurs quelques places au comité. Avis aux volontaires !
La culture à l'honneur
Cet été, le monde entier, le regard rivé sur Paris, a vibré aux exploits des athlètes olympiques et paralympiques. La lecture des articles consacrés aux Jeux prolongera un peu la magie de la période. En septembre, les élèves ont eu le privilège de rencontrer une athlète olympique, ancienne du lycée, Shana Grebo. Ils pourront retrouver ce moment à travers la lecture de son interview. En outre, les sportifs, pour lesquels la vie continue après les JO, se réjouiront de découvrir l'article relatant les records d'inscription à Tout Rennes court, lors de l'édition 2024.
La culture sera mise à l'honneur avec les articles relatifs aux Journées du patrimoine. Par ailleurs, les rédacteurs consacrent plusieurs articles à la littérature, au cinéma et à l'histoire. La vie du lycée ne sera pas oubliée avec un article dédié aux expositions entre les murs.
Enfin, il sera question de la Journée Défense et Citoyenneté (JDC).
Jane ETIENNE,
rédactrice en chef, Quartier Ste-Anne.
Un moment historique : Paris 2024
Mythique, magique, que de qualificatifs pour décrire l'événement qui a animé la France pendant cet été 2024 : les Jeux olympiques.
Après Tokyo en 2021, c'est la villle de Paris qui a été choisie pour accueillir les Jeux olympiques. Pour cette trente-troisième édition des Jeux modernes d'été, les organisateurs ont décidé de les rendre inoubliables.
Tout a commencé par une cérémonie d'ouverture d'envergure. En effet, ayant eu lieu le 26 juillet 2024 sur la Seine, elle a été totalement inédite. Avec des scènes spectaculaires, des bateaux de chaque délégation naviguant sur la Seine et des tableaux avec des icônes de la chanson telles que Céline Dion ou Lady Gaga, ce show remarquable n'est pas passé inaperçu.
Une ambiance inoubliable
Du 26 juillet au 11 août 2024, la capitale était en ébullition. Avec près de 9.5 milllions de billets vendus, de nombreux touristes ont afflué dans la Ville lumière. En plus des nombreuses infrastructures sportives mises en place pour recevoir les spectateurs et les athlètes, le grand hall de la Villette s'est vu investi par des supporters passionnés. Devenu le Club France pendant toute la durée des Jeux olympiques, il a accueilli jusqu'à 25 000 personnes par jour. On y retrouvait des activités autour du sport,, mais surtout un écran géant devant lequel on pouvait suivre les prouesses françaises en direct.
Spectaculaires mais accessibles
Les épreuves se sont déroulées dans des lieux plus emblématiques les uns que les autres. Nous pouvons noter par exemple le Grand Palais, pour l'escrime, le stade de France pour l'athlétisme mais n'oublions pas le plus surprenant de tous, la Seine, pour le triathlon.
Certaines d'entre elles étaient mêmes accessibles à tous puisqu'elles se déroulaient dans les rues de Paris. Les Jeux de Paris 2024 se sont voulus inclusifs. Sur le même parcours que les marathoniens élites, 20 024 coureurs amateurs se sont élancés à travers la capitale, pour aller au bout des 42,195 km.
Désormais, place à Los Angeles 2028 ! Les ambitions américaines seront-elles capables de rivaliser avec les exploits français ? La réponse dans quatre ans... Clémence LAMOUREUX, 1F, Quartier Ste-Anne.
Shana Grebo : émotions et performances
Athlète française et ancienne élève du lycée, elle est revenue à Saint-Martin pour une interview exceptionnelle. L'occasion de se livrer sur sa vie et son sport.
Championne de France du 400 m haies, étudiante aux États-Unis et sélectionnée en équipe de France senior pour les JO 2024, Shana Grebo incarne cette réussite dans le sport qui en fait rêver plus d'un.
Y a-t-il des compétitions qui t'ont marquée ?
Je dirais que c'est ma première sélection en équipe de France. C'était en 2017 et j'étais encore élève à Saint-Martin. La compétition se passait à Nairobi au Kenya, la première fois pour moi aussi loin de ma maison. C'était une expérience formidable, car j'étais jeune, 16 ans et on a pu courir dans un stade de 60 000 personnes. Humainement, c'était très fort aussi.
Est ce que c'est difficile de vivre de l'athlétisme ?
L'athlétisme n'est pas forcément un sport très visible à l'année. Je pense qu'en vivre c'est difficile car il faut essayer de construire un réseau, essayer de se rapprocher d'entreprises privées ou avoir la chance de signer avec des sponsors et des équipementiers souvent réservés aux meilleurs. En équipe de France olympique on était 85 athlètes, et à en vivre décemment, sans rien faire à côté et sans se stresser tous les mois, il n'y a sûrement que 30 personnes.
Comment on gère la pression en tant que Français(e) aux JO de Paris ?
C'est difficile de se préparer aux Jeux olympiques car c'est quelque chose qu'on n'a jamais vécu et pour ceux qui l'ont vécu, ce n'était jamais en France. Avoir un public de milliers de personnes qui acclame ton nom, c'est des sensations incroyables. Mais la pression est difficile à imaginer, parce que tout est décuplé et tout surpasse nos attentes. Il faut juste se dire que ces gens là sont ici pour nous.
Quelle leçon retiendrais-tu de ton expérience ?
On en veut toujours plus. Il faut toujours essayer de savourer ce qu'on réalise, être fier même de petites victoires, car tout est important. Surtout, il faut oser, il ne faut pas avoir peur d'essayer, de faire des choses pas forcément logiques et toujours se relever, car si l'option 1 ne fonctionne pas, l'option numéro 10 fonctionne peut-être. On n'y pense pas. Kaël TRELLU, TB, Quartier Ste-Anne.
Retour sur les JO : un été plein d'émotions
Paris a vibré au rythme des jeux olympiques, accueillant cet événement pour la première fois depuis plus d'un siècle.
Du sport, des records, des frissons… On revient sur les moments inoubliables des JO. La cérémonie d'ouverture ? avec notamment le défilé des bateaux des délégations de sportifs sur la Seine ? fut absolument somptueuse.
Les Parisiens ont aussi eu la possiblilité et la chance d'assister à des épreuves dans des lieux emblématiques. On pense par exemple à la Tour Eiffel, qui a accueilli le beach-volley. On se souvient aussi du marathon à travers les rues historiques de la capitale, offrant un parcours unique. L’ambiance était incroyable, magique, avec la foule en fête et des athlètes qui donnaient tout.
Une ville en fête
Comme toujours aux JO, certains athlètes ont marqué l’histoire. Parmi eux, le nageur Léon Marchand, qui a décroché quatre médailles d’or, est devenu une véritable star et a inspiré de nombreux jeunes. Ces JO resteront gravés dans nos mémoires, que ce soit pour les moments forts, l’émotion des podiums ou l’ambiance festive qui régnait dans tout Paris. La ville, remplie de visiteurs du monde entier, a prouvé qu’elle était digne d’organiser un tel événement.
Elisa MORVAN,1I, Quartier Ste-Anne.
Record d'inscriptions à Tout Rennes court
Les 12 et 13 octobre 2024, la 43e édition a recueilli un record d'inscriptions, avec près de 19 000 coureurs engagés.
L'association rennaise proposait différents parcours tels que le S'mi Ouest-France (21km), le 10 km CMB, le 5 km Harmonie mutuelle, les courses jeunes l'Eau du Bassin rennais et les matchs interclubs Sobhi sports.
Tout Rennes court a encore une fois été une aventure exceptionnelle, ralliant petits et grands autour de la course à pied. Cette course a l'avantage d'être totalement gratuite.
Agathe Guillemot, la finaliste bretonne du 1500 m aux JO de Paris 2024 s'est imposée à Tout Rennes court en un temps record de 34'02'' pour le 10 km. Le Rennais Hamza El Ouardi remporte pour la quatrième fois le semi marathon en seulement 1 h 07'54'' .
Drame lors du semi marathon
Un accident tragique a eu lieu le dimanche 13 octobre. Cent mètres avant la ligne d'arrivée du semi-marathon, un jeune homme de 30 ans s'est écroulé, victime d'un arrêt cardiaque. Rapidement pris en charge, les secours ont tenté en vain de le réanimer. Il a alors été transporté d'urgence à l’hôpital de Pontchaillou. Sa mort a été déclarée le jeudi 17 octobre.
Une préparation obligatoire
Le PPS (Parcours de Prévention Santé) commence à remplacer le certificat médical. Il suffit maintenant de s'inscrire sur PPS et de valider toutes les cases pour pouvoir s'inscrire à une course sportive. Pourtant, le nombre de problèmes cardiaques et de blessures augmentent car tout le monde, quel que soit son état de santé, peut s'inscrire aux courses sportives.
Pour limiter ces accidents, une bonne préparation physique est nécessaire avant toute course. Le respect d'une certaine alimentation est aussi fortement conseillé. Lila NOGUES, 1L, Quartier Ste-Anne.
La préfecture, un lieu révélé aux Rennais
La préfecture de la région Bretagne est un lieu inattendu et riche d'histoire. Il était possible de le découvrir lors des Journées européennes du patrimoine.
Les Journées européennes du patrimoine (JEP) sont organisées chaque année lors d'un week-end de septembre depuis 1984. Elles permettent de dynamiser l’intérêt pour le patrimoine en faisant découvrir ou même redécouvrir gratuitement aux habitants leur propre ville.
C'est ainsi que nous avons pu découvrir qu'au cœur même de Rennes, rue Martenot, se trouvait l’hôtel de la préfecture de la région Bretagne vieux de trois siècles avec ses magnifiques salons et son jardin d'une immensité insoupçonnée.
Un lieu d'histoire
Résidence du préfet depuis plus de deux cents ans, l’hôtel est un chef-d’œuvre architectural. Il contient par exemple une salle des fêtes s'apparentant fortement à une galerie des glaces miniature. Elle y a accueilli des figures emblématiques telles que Napoléon Bonaparte en 1808 ou encore Charles de Gaulle au vingtième siècle.
Derrière l’hôtel particulier abritant entre autres les factions ministérielles et autres festivités se cache un jardin à l'anglaise du XIXe siècle grand d'un hectare.
La nature s'invite en ville
Le jardin possède un potager dont les produits sont utilisés par le cuisinier. Le potager s'est transformé et agrandi au fil du temps, la dernière transformation datant de 2023.
Les visiteurs peuvent à cette occasion se promener le long des allées et contre-allées dans ce coin tranquille entretenu par un jardinier fidèle.
Aujourd'hui le potager ne compte pas moins de cent dix variétés de légumes différents (dont vingt-cinq variétés de tomates différentes) ainsi qu'une serre, de nombreux arbres fruitiers, des ruches, des poules et de nombreuses espèces de fleurs .
Maelys ROUAUD, TD, Quartier Ste-Anne.
Visite du couvent des Jacobins de Rennes
Partons à la découverte de ce lieu emblématique de la ville et de l'histoire de la Bretagne, devenu le Centre des congrès de Rennes Métropole.
La construction du premier bâtiment du couvent des Jacobins remonte à 1369, il s’agit de la chapelle. La légende veut qu'Anne de Bretagne et Charles VIII s’y soient rencontrés en 1491, avant de se marier par la suite.
Au fil du temps, la bâtisse religieuse s’est agrandie avec la création du réfectoire dans lequel se sont réunis les États de Bretagne en 1382, ou encore la réalisation d’une bibliothèque qui comptait près de 5 000 ouvrages à l’époque.
Dès le XVè siècle, le couvent devient un lieu de recueillement pour de nombreux pèlerins venus admirer le tableau miraculeux Notre-Dame de Bonne-Nouvelle.
Les fouilles archéologiques
Entre 2011 et 2014, des fouilles archéologiques ont permis la découverte de 800 sépultures de pèlerins dont la dernière volonté avait été d’être inhumés au couvent. Parmi ces tombes, cinq sont des sarcophages en plomb appartenant à des familles de la noblesse bretonne.
C’est ainsi que la dépouille et le costume exceptionnellement bien conservés d’une femme nommée Louise de Quengo ont permis aux historiens d’en apprendre plus sur la vie au XVIIe siècle.
La réalisation de travaux
Entre 2014 et 2017, des travaux d’aménagement et de restauration sont menés sur le site. Les toitures sont rénovées, des jardins sont agencés et un bâtiment contemporain est accolé à l’édifice historique.
Ces aménagements comprennent notamment la construction d’un auditorium, à 15 mètres sous terre, pouvant accueillir 1 200 personnes et l’Orchestre symphonique rennais. Une tour signal a également été fondée, elle permet d'informer les passants concernant les événements organisés dans le bâtiment. Le couvent des Jacobins, qui porte le nom d'un ordre religieux né en 1215, constitue désormais le nouveau Centre des congrès de la métropole.
Thomas BOURIEL, TD,Quartier Ste-Anne.
« Le Procès », de Kafka : un chef-d'œuvre de la littérature
Dans Le Procès, le personnage principal de Franz Kafka, d'un abord terne et froid, est nommé Josef.K.. Celui-ci est arrêté dès les premières pages du roman mais reste néanmoins libre de ses mouvements.
Cela laisse le lecteur perplexe, dans l'incompréhension la plus totale. Une impression déposée avec pragmatisme qui permet à chaque lecteur de se reconnaître dans ce roman. De là naît l'absurde des œuvres de Kafka entre liberté et impuissance.
S'interroger sur le sens donné à ce monde
Il existe donc ce que l'on pourrait nommer le « clivage kafkaïen », cet amour répulsif qu'éprouvent les lecteurs pour ses œuvres et notamment pour Le Procès.
Cependant, ce roman permet aussi de s’interroger sur le sens que l'on donne à ce monde.
En effet, une lourde interrogation se pose quant à la justice. Pourtant, Kafka ne semble pas être revendicatif mais d'une neutralité appréciée par ses lecteurs. Ce chef-d’œuvre de la littérature autrichienne nous laisse matière à penser.
Il faut néanmoins avoir une capacité de recul suffisante pour ne pas s'enfermer dans un fatalisme et passer à côté de cette œuvre transcendante.Oscar LE GOFF, TD, Quartier Ste-Anne.
Expositions : un enrichissement pédagogique pour les lycéens
Chaque année au lycée Saint-Martin sont organisées des expositions dont les principaux objectifs sont culturels, et artistiques.
Elles permettent aussi d'intégrer le spectateur. Exposer un travail est une manière de lui donner de la valeur. Il est donc important d'avoir confiance en soi car on s'essaie à quelque chose de nouveau.
Intégrer le spectateurDu point de vue de Mme.Poirier, professeure d’art au lycée Saint-Martin : « Une exposition sert à prendre conscience que l'on n'est pas le seul à participer à l'art. »
Exposer un travail sert à déclencher des dialogues autour du message que chacun perçoit de l'œuvre. Les visiteurs viennent pour donner leurs points de vue sur l'œuvre. Ils disent s'ils sont en accord ou en désaccord avec le message de l'artiste. Le spectateur est donc une partie intégrante de l'œuvre, montrant ce qui est perçu à travers l'exposition.
Du côté des élèves artistes, les expositions au lycée jouent un rôle essentiel dans leur développement personnel mais aussi académique.
Favoriser la créativité En effet, elles favorisent la créativité, la collaboration et la sensibilisation culturelle.
Ces dernières contribuent à former des individus plus ouverts d'esprit, confiants et prêts à recevoir le point de vue de leur interlocuteur.
Ainsi, investir dans ces événements est un moyen précieux d’enrichir l’expérience scolaire et de préparer les élèves à devenir des citoyens engagés et sensibles à leur environnement. Il s'agit donc d'un enrichissement culturel, social et intellectuel pour les lycéens.
Neussayba OUALI, 1J, Quartier Ste-Anne.
« Dahomey », un film qui questionne
« Dahomey » est un film de Mati Diop, sorti en salle le 11 septembre 2024. La réalisatrice et actrice évoque la restitution des œuvres d’art africain.
Entre documentaire et poésie, Mati Diop va suivre la restitution de 26 œuvres béninoises du trésor royal. Elle retrace leur trajet au départ du Quai Branly en 2021 jusqu'au Bénin où elles se trouvent désormais. Elles ont été volées en 1892 lors de la prise d’Abomey, capitale du royaume de Dahomey, par les troupes coloniales françaises du général Alfred Dodds.
Le n° 26
La réalisatrice fait de la statue n° 26, celle du roi Ghézo, son personnage principal, lui donnant voix. La statue s’exprime en fon, la langue majoritaire du pays, devenant le porte-parole des œuvres spoliées. Sa parole est sous-titrée en écriture inclusive, ce qui accentue le sentiment d’universalisme que dégage l’œuvre. Les 26 œuvres furent fièrement exposées dans la salle des fêtes de la Marina, le palais présidentiel, résidence du président Patrice Talon, à Cotonou. Elles sont depuis dans l’attente de la construction du musée de l’Épopée des Amazones et des Rois du Dahomey, qui est censé être leur destination finale. Ce musée aurait dû être sorti de terre en 2025, or les travaux n’ont toujours pas commencé.
Des milliers d'œuvres volées
Ce film interroge l’origine des œuvres présentes dans nos musées nationaux et régionaux qui proviendraient de pillages réalisés durant l’époque coloniale. Le musée du Quai-Branly compterait près de 70 000 œuvres provenant de la région du Sahara, selon Bénédicte Savoy, qui a écrit, avec l'écrivain sénégalais Felwine Sarr, un rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain.
La restitution de 26 œuvres seulement est interrogée dans le film. En effet, Mati Diop a laissé les Béninois s’exprimer, plus précisément les étudiants de l’université d’Abomey Calavi, lors d’un débat. Pour certains, cet acte est vu comme une avancée vers des restitutions généralisées, mais pour d’autres cela est perçu comme une insulte envers le peuple.
Ce film est un succès pour Mati Diop qui, pour son second long métrage seulement, est déjà récompensée par un Ours d’or, récompense reçue lors du Festival international du film La Berlinale. Les élèves de terminale en spécialité HGGSP (histoire géographie science politique) ont la chance de voir ce film dans le cadre du thème « Identifier, protéger et valoriser le patrimoine ». Mathilde GUERIN, TC, Quartier Ste-Anne.
Les Mino du Dahomey, guerrières d'élite
Remarquables par leur allure et leur combativité, ce groupe de force militaire féminine a profondément marqué l'histoire africaine du XVIIe jusqu'au XIXe siècle.
Les Amazones du Dahomey étaient un groupe de femmes guerrières basé dans l'actuel Bénin. Elles furent appelées « Amazones » par les Occidentaux, notamment par les troupes françaises, durant la colonisation, en référence aux Amazones mythiques d'Anatolie antique, avec lesquelles elles présentaient des similitudes.
Leur nom originel, cependant, était « Mino », un mot en fon signifiant « nos mères », utilisé dans ce vaste royaume africain pour désigner ces combattantes.
Un recrutement exigeantÀ l’origine, ces femmes étaient recrutées pour assurer la garde rapprochée du roi Aho Houegbadja, qui régna de 1645 à 1685. Mais ce fut au XVIIIe siècle, sous le règne de la reine Tasi Hangbè (1708 à 1711), que les femmes guerrières furent intégrées à l'armée professionnelle du royaume.
Tous les trois ans, les sujets du roi présentaient leurs filles devant le conseil royal, qui sélectionnait les futures Mino.
Une fois choisies, elles étaient soumises à un entraînement physique intense pour intégrer cette armée, où il était exigé qu'elles restent célibataires. Certaines pouvaient néanmoins être offertes au roi ou à de puissants guerriers.
Mémoire et héritage
L'invasion de l'Afrique de l'Ouest par les Français marqua le début du déclin de cette armée féminine, dans la seconde moitié du XIXe siècle, car, malgré une combativité impressionnante, les Amazones furent vaincues en raison de la supériorité numérique et de l'armement plus meurtrier des Français.
Cependant, la bravoure hors-norme de ces femmes guerrières est à présent mise en avant comme la représentation de la force féminine mais également de la dévotion à la protection de son pays, qu'elles possédaient pour protéger leur royaume, parfois au coût de leur vie.
Ainsi, dans une quête d'hommage et de glorification de l'histoire ouest-africaine, les Amazones ont été les muses de nombreuses oeuvres cinématographiques, comme Cobra Verde (1987), The Woman King (2022), Black panther (2018) afin de perpétuer l'héritage de ces femmes résilientes.
Rihanna DODOO, TA, Quartier Ste-Anne.
La JDC, une clé civique
La Journée défense et citoyenneté (ou JDC), obligatoire pour les Français entre 16 et 25 ans, est une étape importante du parcours civique des citoyens.
Organisée par le ministère des Armées, elle a divers objectifs, comme rappeler à tous les jeunes que la liberté a un prix et leur faire découvrir l'univers militaire ainsi que ses perspectives.
La Journée d'appel de préparation à la défense (JAPD) instaurée en 1997, sous Jacques Chirac, devient la JDC en 2011.
Comment s'inscrire ?
Pour passer votre JDC, il faut aller vous faire recenser à la mairie de votre commune lorsque vous avez 16 ans. Suite à cela, vous recevrez une convocation, sur laquelle seront indiqués le lieu, la date et l'heure de votre formation.
Comment ça se passe ?
Lors de la JDC, les participants passent des tests sur les apprentissages fondamentaux de la langue française, qui se déroulent en quatre étapes : distinguer des mots qui existent d'autres qui n'existent pas ; dire comment un mot se prononce ; répondre à des questions sur un texte ; et repèrer des informations dans un journal.
Ensuite, il y a des enseignements sur la défense : ses enjeux, ses objectifs et les différentes formes d'engagement.
Enfin, une formation est communiquée sur les droits et les devoirs des citoyens.
Cependant, depuis le 1er août 2024, cette Journée est provisoirement réduite. En effet, la formation a lieu le matin ou l'après-midi, en fonction des horaires indiqués sur votre convocation.
À la fin de cette formation, vous recevez un certificat de citoyenneté, requis pour vous inscrire à certains examens tels que le baccalauréat ou le permis de conduire.
Zoé LALLICAN, TA,
Quartier Ste-Anne.
Liam Payne, départ d'une icône
Mercredi 16 octobre, l'ancien guitariste des One Direction, Liam Payne, a été retrouvé mort, à 31 ans, après une chute du troisième étage du balcon de sa chambre d'hôtel à Buenos Aires en Argentine. Sous l'effet de l'alcool, il aurait sauté par la fenêtre.
Ancien membre du boys band britannique mondialement connu et révélé au grand public en 2010, avec Louis Tomlinson, Niall Horan, Zayn Malik et Harry Styles, il a marqué toute une génération.
Pour certains fans, c'est une adolescence qui prend fin, dans le deuil. Harry Style s'est exprimé sur son compte Instagram personnel : « Je suis totalement dévasté par la mort de Liam. » Il décrit ce dernier comme ayant « le coeur sur la main ». Son départ a déclenché des hommages de la part de fans à travers le monde entier. Les autres anciens membres ont co-signé un communiqué pour exprimer leur tristesse quant à la mort de leur frère, au côté duquel ils ont fait rêver tant de gens.
L'ex-guitariste n'est pas le seul artiste à avoir noyé les difficultés de la célébrité dans l'addiction, et à en avoir payé le prix comme Amy Winehouse ou Withney Houston. Ce nouveau cas révèle encore plus à la lumière du jour ce fléau sociétal, qui est trop peu pris en charge.
Adèle RENAUD, TD, Quartier Ste-Anne.