La MFU booste ses activités !

En cette fin d'année scolaire, la MFU se réjouit d’avoir proposé à l’ensemble de ses groupes en formation nombre de visites et d’interventions...

Les BTS TC découvrent la TIMAC

Jean-Michel Rault a accueilli le CFTA de Montfort sur Meu pour présenter le groupe Roullier...

Les poussins fêtent Pâques !

L'occasion pour les jeunes de la MFR de Montauban de rencontrer une école primaire...

A la conquête de l'Irlande

de la mer au Connemara, le séjour des CAPa de la MFR de St-Symphorien en Irlande...

Le président Christian Galerne a présenté dans un premier temps les actions de l’année 2016.

Il a insisté sur le travail engagé par chaque association MFR, sur la réécriture de son projet à partir d’un diagnostic de son évolution et des besoins de son territoire ; au niveau régional ensuite, sur le projet stratégique des MFR de Bretagne 2016-2021, sur le projet national du mouvement MFR, enfin, qui fêtera ses 80 ans à La Rochelle en juillet.

Un acteur engagé

«  Cultiver notre identité, travailler la complémentarité dans le réseau au niveau de l’offre de formations notamment, faire reconnaître les MFR auprès des décideurs, mutualiser nos compétences, engager un travail prospectif, nous confortent comme acteur engagé de la société civile dans les territoires et avec les professionnels agissant pour l’éducation et la formation tout au long de la vie des jeunes comme des adultes. »

La force du collectif

Et de conclure dans le rapport d’orientation :

« Les mutations sociétales récentes font vivre à nos conseils d’administration et à nos équipes de nouvelles réalités : évolution des situations familiales, conception de l’éducation dans un monde interdépendant et de plus en plus connecté, évolution des métiers, des besoins en compétences, formation tout au long de la vie, modèles économiques qui disparaissent au profit d’une pluralité de systèmes, mutations profondes qui se dessinent progressivement au niveau social et environnemental, place des territoires et des organisations dans une configuration où villes et campagnes voient leurs destins plus que jamais liés. 

Face à ces enjeux, la force du collectif, la qualité, l’ouverture aux autres et les partenariats, l’engagement au service du projet collectif sont des chances à saisir et à prendre en compte dans nos plans d’actions et les nouvelles organisations à construire. »

Envie de faire

La seconde partie de l’assemblée a été l’occasion, pour les participants, de réfléchir sur la notion d’engagement.

Neuf jeunes sont venus témoigner sur la signification qu’il donnaient à cette notion : chantier jeune, service civique, association caritative, syndicalisme, bénévole associatif, conseil régional des jeunes, ...

Tous ont mis en avant leur « envie de faire » et « d’aller vers les autres », d’abord pour les autres mais aussi pour eux-même.

Faire preuve d'humilité

Ils ont été confortés par les échanges qui ont suivi les ateliers en présence de Denis Prost, d’ATD Quart Monde. « Se trouver confronté à une situation qu’on juge inéquitable ou injuste est le déclic de notre engagement. Il est essentiel de ne pas porter de jugement de valeur et de faire à la place de. S’engager, c’est faire preuve d’humilité. » Les expressions issues des différents ateliers ont permis d’illustrer le graff qu’a réalisé l'association La Crèmerie de Rennes.

M. Bernard Boulais, maire délégué de Guipry-Messac et Mme Gaëlle Mestries conseillère départementale ont clos cette journée.

Dimanche 28 mai, 14h00, top départ : les sept élèves de CAPA métiers de l’agriculture, première année, accompagnés par Lisa Chaussée, monitrice d’anglais, se rassemblent à la MFR de St-Symphorien. Avec un mini-bus de la MFR, ils mettent le cap sur Roscoff. Objectif : enregistrement du véhicule et des passagers, passage de la douane et embarquement sur le Ferry. Direction Rosslare, sur la côte sud-est de l’Irlande. Après dix-huit heures de bateau, en couchettes, c’est l’accostage sur les terres irlandaises le lendemain à midi.

La journée du lundi est consacrée à la traversée du sud du pays, au gré des paysages verdoyants et des villages typiques, pour s’acheminer vers Galway et prendre possession des chambres au Kinlay Hostel ; petite visite et restauration dans le centre ville. Le lendemain, le groupe se dirige vers le sud du Connemara pour découvrir un élevage de moutons à Leenan, aux abords du fjord Killary. Toujours dans le comté de Galway, découverte de l’abbaye de Kylemore à Pollacappul puis balade le long de la côte ouest.

Le mercredi, c’est la visite d’un élevage de chevaux de la race « Connemara ». Afin de mettre en pratique les aptitudes de chaque élève, le groupe visite un centre équestre et réalise une balade à poney dans les paysages irlandais à Ballyconneely. C’est l’occasion d’initier les élèves qui ne sont pas amateurs de chevaux ; quelle idée !

En initiant le retour vers l’est du pays, le groupe fait une halte à Cliffs of Moher, des falaises situées dans le comté de Clare et qui s’élèvent jusqu’à plus de 200 mètres au-dessus de l’océan Atlantique. L’après-midi est consacrée à une visite professionnelle au Clonshire equestrian centre à Adare.

Désormais, il est temps de prendre la route vers Limercick, 3ème ville la plus importante d’Irlande, où l’auberge Courtbrack attend les convives. Une dernière nuit sur terre puis c’est le retour vers Rosslare. Une halte s’opère à Wexford afin de visiter l’Irish Agricultural Museum et c’est à nouveau une longue traversée nocturne qui permet aux jeunes de revenir sur la terre ferme bretonne. Goodbye Ireland.

L’anglais est la langue vivante étudiée à la Maison Familiale du Paysage et de l'Horticulture (MFPH). Mme Dewulf l’enseigne depuis de nombreuses années. Désireuse de nous faire pratiquer davantage cette langue, elle a organisé un séjour à la fois linguistique, culturel et touristique, du 10 au 15 décembre 2016.

Nous sommes partis en car le 10 décembre 2016 de la MFPH de St Grégoire, puis nous avons embarqué sur un Brittany Ferries depuis Roscoff jusqu’à Plymouth. Nous avons pu partager un agréable voyage, nous les jeunes de 1ère et les 3e d’orientation. Nous étions accompagnés de M.Bigot, le directeur, Mme Dewulf, l’organisatrice du voyage, Mmes Delaunay et Cupif, formatrices et M.M Poulain et Brugallé, formateurs.

Nous avons eu l’occasion au cours de notre séjour de voir les lieux incontournables de la capitale : Trafalgare Square, l’imposant Big Ben (Tower Bridge illuminé un soir, so amazing !), Harrod’s, Saint James Park. Nous avons déambulé dans le quartier de Westminster, assisté à la relève de la garde devant Buckingham Palace, et profité des rues londoniennes joliment illuminées pour Christmas (so beautiful !) et pour faire un peu de shopping (of course !)

Il semblait aussi propice lors de ce séjour de pouvoir visiter Kew Gardens, Covent Garden et le Broadview Garden Center au Hadlow College, pour faire un lien avec notre formation en paysage mais aussi la National Gallery, le British Museum et la Spinnaker Tower et le D DAY Museum à Portsmouth afin de profiter d’une ouverture culturelle.

Notre séjour a été marqué par la rencontre mémorable avec un vétéran de la 2nde Guerre Mondiale au musée de Portsmouth, un héros du débarquement en Normandie. C’était so interesting… Âgé de 97 ans mais encore cette envie de transmettre aux jeunes générations le cauchemar vécu par ces hommes pour nous libérer… Nous avons été tous très touchés par ses anecdotes, son vécu si douloureux et ses souvenirs que le temps ne semble pas effacer. Thank you so much John Jenkins !

Nous sommes rentrés le jeudi 15 décembre, des images plein la tête et l’envie de partager cela avec tous ceux qui n’étaient pas du voyage… Bye bye London, see you soon …

En avril, seize élèves de 1ère bac pro SAPAT de la MFR de Goven sont partis quatre semaines en stage en Grèce et en Pologne. Diverses structures les ont accueillis : épicerie sociale, cantine solidaire, petite structure hôtelière, restaurant, maison de retraite, crèche, école, accueil de jour pour personnes en situation de handicap. Ils ont ainsi découvert d’autres pratiques professionnelles, côtoyé une autre culture, un autre mode vie. Pour la majorité d’entre eux, ils ont dû gérer beaucoup de choses, seuls pour la première fois. Ils ont assurément vécu une expérience forte qui les a fait grandir et se construire un peu plus. La mobilité est un atout majeur dans la formation professionnelle, mais aussi personnelle. Tous ne pensent qu’à repartir au plus vite !

Le dimanche 26 mars 2017, nous avons pris le train de Rennes à 9H10 direction Albertville, la gare la plus proche de Crest Voland où nous sommes arrivés vers 17H. Nous étions hébergés au Chalet Les Pieux, à Crest Voland, en Savoie. Pour certains d’entre nous, c’était la découverte du milieu montagnard et une grande première pour chausser des skis.

Tout schuss ! 

Nous avons été très bien accueillis par Michel au chalet, émerveillés par le décor que nous pouvions voir par la fenêtre. Il nous a préparé des plats typiquement savoyards, un vrai régal !

Le lendemain, nous avons pu goûter au plaisir de la glisse, avec plus ou moins d’appréhension, et nous avons appris une expression : « tout schuss » que nous avons répétée à de multiples occasions !

Des visites au programme

A part la séance quotidienne de ski à Crest Voland et aux Saisies le jeudi, nous avons observé la Mer de Glace à Montenvers après avoir pris le train à crémaillère.

Nous avons visité Chamonix, la coopérative laitière du Beaufortain (le Beaufort est un fromage au lait cru et entier à pâte pressée cuite), fait une sortie en raquettes, participé à un tournoi de tennis de table le mercredi soir au chalet entre nous.

Notre dernière matinée a été consacrée à un tour de luge et à l’achat de petits souvenirs.

Fatigués mais contents

Cette semaine s’inscrivait dans l’EPI loisirs.

Nous étions accompagnés par M.Le Moing, le formateur qui s’occupe de l’EPS à la Maison Familiale, et M.Torrès qui nous enseigne la biologie.

Nous avons passé une semaine très agréable, sportive et enrichissante.

Nous avons quitté Crest Voland à regret et sommes arrivés à Rennes fatigués, certes, mais avec des souvenirs plein la tête…

La classe de 4e de la MFPH.

Vingt-trois jeunes de 3e de la MFR de Montauban ont découvert le don du sang. L’Amicale des donneurs du canton de Montfort les a accueillis pour leur expliquer les étapes du don, les sensibiliser à cette pratique. Un double enjeu qui leur a permis d’asseoir leurs connaissances en biologie. «  Peu connaissent cette démarche  », a expliqué Anne-Laure Genaitay, monitrice. « C’est l’occasion de les sensibiliser. Dans deux ans ils seront eux-mêmes des donneurs potentiels s’ils le souhaitent. » Quarante donneurs par collecte sont requis pour maintenir ce don de proximité.

Nous sommes partis en voyage d’étude du 15 au 19 mai. Nous étions accompagnés par Mme Leloup et M. Sturque. Nous avons pris les mini-bus de la MFR pour aller à Anjou sport nature à La Jaille Yvon, dans le Maine et Loire. Là, nous avons pris possession de nos mini-péniches.

La vie à bord

Nous étions répartis en deux pénichettes. Les formateurs disposaient de leur bateau, équipé de la cuisine pour la collectivité. Nous devions piloter à tour de rôle la pénichette et occuper des postes précis quant à la sécurité en navigation et lors des passages aux écluses. Nous dormions dans les pénichettes et nous mangions également sur le pont. Un quotidien rythmé au fil de l'eau !

Activités multiples

Ce voyage d’étude répond à trois objectifs : découvrir la navigation fluviale et tous les éléments de sécurité associés. Nous avons navigué vers Daon et jusqu’au Lion d’Angers, passant plusieurs écluses. Responsabilité et autonomie : nous devions réaliser les repas pour l’ensemble du groupe, à tour de rôle. Découvrir des activités multiples : ainsi, nous avons réalisé plusieurs temps sportifs : le stand-up paddle, la grimpe d’arbre et le tir à l’arc. Concernant les activités de loisirs et culturelles, nous avons visité un élevage d’ânes, pratiqué du paintball, réalisé une chasse au trésor et passé une journée au parc Terra Botanica.

Classe de 4e MFR de St-Symphorien

Tout au long de l'année, des activités différentes et variées nous sont proposées. Certains soirs, nous restons à la MFR de Montauban. Nous avons un foyer. Nous pouvons y faire du baby ou du tennis de table. Des animations sont aussi organisées en extérieur quand le temps le permet.

Nous en avons d'autres où nous quittons la MFR. Rennes est tout proche, c'est un avantage.

Patinoire

Nous sommes allés à la patinoire le jeudi 8 Décembre 2016. Nous étions accompagnés par les classes de CAPA 1 , seconde et terminale. C'est la sortie qui est proposée traditionnellement avant les fêtes de fin d'année.

Après avoir chaussé nos patins, nous avons glissé sur la piste pendant deux heures. Pour certains, c'était la première fois. Attention aux chutes !

Cinéma

Nous sommes allés voir deux films. 

Le premier est « raid dingue ». Il a été réalisé par Dany Boone. L'histoire est celle d'une femme dont le rêve est d'entrer au Raid, groupe d'élite de la police nationale. Seulement, elle est un peu maladroite, ce qui la rend parfois dangereuse pour son entourage et entraîne des situations saugrenues.

« La grande muraille » est le second film. Il a été réalisé par Yimou Zhang. Il s'agit d'un film fantastique qui raconte l'histoire d'un homme emprisonné en Chine. Il découvre que la grande muraille menace de s'effronder à cause de monstres, qui veulent détruire l'espèce humaine. Il va s'allier avec ses gardes pour lutter contre elles.

Comme vous pouvez le constater, les films ne se ressemblent pas. Tout le monde n'a pas aimé, mais il est difficile de choisir ce qui peut plaire à la majorité.

Ce sont néanmoins des moments agréables, qui nous laissent de bons souvenirs.

Les 4e, MFR de Montauban

Cette année, le module EIE (Enseignement à l’Initiative de l’Etablissement) de la classe de seconde professionnelle NJPF (Nature, Jardin, Paysage et Forêt) de la MFPH avait pour thème l’ouverture au monde. Nous avons, après recherches, contacté l’association Solidarités Jeunesse qui accueille, dans le cadre d’un service civique, des jeunes du monde entier, souvent pour une durée d’un an, afin qu’ils découvrent la culture et la langue françaises.

Ces jeunes sont hébergés à la maison des Bateleurs à Montendre en Charente Maritime. Ils y découvrent également la vie en collectivité, mais aussi différents secteurs d’activités, à travers des chantiers, notamment de rénovation du patrimoine.

Chaque matin, du lundi 1er mai au vendredi 5 mai 2017, nous avons participé avec eux aux différents chantiers proposés. Cela nous a permis de proposer nos compétences que ce soit en paysage ou en maçonnerie. Le chantier principal de la semaine était la rénovation d’une crypte dans une église datant du 12ème siècle. Il a fallu également maçonner à la maison des bateleurs un chemin à travers le potager pour que ce-dernier soit accessible aux personnes à mobilité réduite.

Des visites variées

Tous les après-midis, nous partions en visite afin de découvrir cette belle région. Nous avons donc pu visiter la citadelle Vauban de Blaye, la ville d’Angoulême et son musée de la bande dessinée. La visite de la centrale nucléaire du Blayais fut très impressionnante. Nous avons terminé avec la découverte du Marais Poitevin sur le chemin du retour. Mais ce que nous retiendrons particulièrement, ce sont tous ces moments d’échanges et de partage avec les volontaires de la maison des Bateleurs. Merci donc à Vova, Iché, Dyma, Sofia, Erida et les autres pour cette semaine très enrichissante sur le plan humain.

Classe de seconde pro de la MFPH.

Le 5 avril, nous avons réalisé une animation. Nous avons établi un partenariat avec le centre aéré de Médréac et proposé une activité aux vingt enfants, en lien avec Pâques. Ce projet d’utilité sociale est né grâce à la directrice Mandy Garrido, qui a accepté d’emblée. Karine et Alain (MFR) et les animatrices du centre, Sophie et Chantal, ont accompagné les enfants. La présence masculine majoritaire (cinq jeunes hommes) n’a pas laissé indifférents les enfants. L’idée était de proposer une animation d’éveil dans laquelle l’enfant puisse créer et personnaliser une carte de Pâques, un cocotier et l’œuf. Les enfants ont adoré ça ! Ravis d’une telle expérience humaine, nous en sommes ressortis grandis, valorisés, prêts à être à nouveau acteurs dans notre territoire. Ce projet nous a permis de nous rendre compte que l’essentiel est de donner envie.

Kevin, Charly, Aurélien et Mathys, 2nde agroéquipement MFR de Montauban.

Dans le cadre d'un Enseignement Pratique Interdiscipinaire, les 4e de la MFR de Goven ont participé à un temps fort sur le thème des matériaux. Ils ont rencontré plusieurs professionnels de ce secteur et exploré les différents métiers et structures d'emploi. Ils ont pu mettre la main à la pâte au cours de deux journées qui avaient pour thèmes sciences, technologie et société, les métiers du bâtiment et matériaux associés.

Du concret

Avec l'association culture manuelle et technique (ACMT), représentée par M. Ledeuil, les jeunes ont travaillé en équipe, utilisé des vrais outils et matériaux, et abouti à un résultat concret. Comme support de son cours, M. Ledeuil utilise une petite maison démontable. Les jeunes ont commencé par la monter, avant d'y installer divers éléments de couverture, d'isolation, de menuiserie, d'électricité, de chauffage et de plomberie.

Mettre en pratique

Ces deux journées ont aussi été l'occasion pour eux de mettre en pratique des connaissances apprises en salle de cours : le théorème de Pythagore, ou encore comment bien finir un travail commencé, en se servant de sa réflexion, de son intelligence, et en s'appuyant sur les autres membres de son équipe. Qu'il soit garçon ou fille, chacun s'est investi avec beaucoup d'application dans ce travail ! Merci à M. Ledeuil qui su su prodiguer ses conseils avec patience !

Classe de 4e MFR de Goven.

Nous sommes quatorze élèves dans la classe de 4è de la MFR de Montauban.

Durant l'année, nous nous divisons en deux groupes pour mener trois activités. Quand le groupe 1 va à l’atelier fer pendant trois heures, le groupe 2 assiste aux activités en physique et atelier moteur ( 2 fois 1H30). L'atelier fer est encadré par M. Lamy.

Sécurité avant tout !

Au sein de l’atelier métallurgie, nous nous sommes formés à diverses techniques : taroder, souder au chalumeau, limer. Nous avons appris à utiliser certains outils : burette d'huile, pointe à tracer, lime.

Nous avons également appris durant notre travail, à respecter les règles de sécurité, en nous équipant de gants, de lunettes et d'un tablier. 

Notre chef-d'oeuvre

Nous avons réalisé pendant cet atelier une girouette personnalisée. Nous devions choisir entre quatre modèles : le tractopelle, le coq, le hibou ou l'ensileuse.

Pour la façonner, nous avons tout d'abord pris une tôle carrée de deux millimètres d’épaisseur. Avec la pointe à tracer, nous avons dessiné sur cette plaque métallique le patron. Puis, nous avons utilisé la scie à métaux pour délimiter les pourtours. Enfin nous avons utilisé la lime pour parfaire les contours.

Apprendre à travailler

L'objectif était d'utiliser différents matériels, de gagner en précision , et d'apprendre à effectuer certains gestes : limer, ébavurer et percer un trou (attention de ne pas casser le foret dans la pièce !).

Pour souder, nous utilisons des lunettes spécifiques, pour la soudure à l'arc, un masque.

Classe de 4e, MFR Montauban

Dans le cadre des enseignements pratiques interdisciplinaires, nous devions, après avoir choisi deux activités, les organiser.

Attention au vertige

Le matin, départ à 9H30, destination l'accrobranche situé sur le domaine de Trémelin à Iffendic. Nous y avons été accueillis par les deux animateurs, Laetitia et Amaury.Ils nous ont expliqué le déroulement de l’activité. Puis, ils nous ont équipés : baudrier, mousqueton et casque. Le parcours était ludique et certains ont eu le vertige !

"Strike" et "trou"

L'après-midi, direction le bowling de Cap Malo, à La Mézière. Nous avons constitué trois équipes. Puis, nous avons choisi nos boules et nous avons joué nos deux parties. Le bowling consiste à faire tomber en deux coups les dix quilles alignées sur quatre rangées. « Le strike » consiste à faire tomber toutes les quilles du premier coup. Lorsqu'aucune quille n'est tombée, cela s’appelle « un trou ». Chaque partie comprend dix manches de deux coups, soit vingt lancers. Le vainqueur est celui qui obtient le plus points dans les dix manches. Kévin, Thomas et Vincent ont gagné.

Ces activités ont permis de souder le groupe et de partager de bons moments.

Classe de 4e, MFR Montauban

Le temps d’une après-midi, les étudiants en deuxième année de BTSA Acse du CFTA de Montfort-sur-Meu, se sont pris au jeu. Ils se sont déplacés au Carouj (le carrefour, en gallo), le parc de loisirs de jeux bretons basé à Monterfil, en Ille et Vilaine. Ils ont pu découvrir La Prée des jeux, une prairie close et arborée, sillonnée par un sentier au long duquel sont installés vingt-et-un terrains de jeux, dont quatre sont couverts, ainsi que des panneaux explicatifs racontant l’histoire de ces jeux.

Entre enseignements historiques et pratiques, les étudiants se sont fortement passionnés dans la découverte des traditions et de l’héritage culturel de notre belle région.

Le partage, la convivialité mais aussi la compétition furent de mise. Des préparations optimales, à la fois physique et mentale, qui doivent permettre à ces joueurs de sortir vainqueurs de l’épreuve.

Le 17 mai, le BTS technico-commercial, option agrofourniture du CFTA de Montfort-sur-Meu a visité le groupe Roullier à Saint Malo. Le programme a été construit par Jean-Michel Rault, directeur région. Le matin : interventions orientées vers la technique en nutrition bovine et en culture, puis visite de l’usine. L’après-midi : découverte du centre de marketing direct (démarchage par téléphone des agriculteurs). Stratégies marketing, présentation des techniques de vente appliquées, échanges sur les qualités requises pour réussir dans ce métier, quelques sujets qui ont jalonné cette journée. « Chaque année, Monsieur Rault nous propose un contenu très apprécié par nos jeunes. La journée permet à chacun de mesurer l’importance et le professionnalisme du groupe Roullier, mais aussi de découvrir les stratégies commerciales et les actions mises en place sur le terrain afin de rivaliser avec la concurrence  » souligne Stéphane, formateur.

Pascal Pinon, directeur de la MFR de St-Méen-le-Grand et Alexandre Fontaine, animateur du conseil de développement ont mené les débats avec les élèves.

C’est quoi un centre-bourg ? « Le centre de notre commune » dit Cindy. Valentin affirme que « c’est l’endroit où nous avons les services de proximité ».

Les élèves de 4e , seconde commerce et services aux personnes et aux territoires et les terminales se sont mis en perspective, en analysant ce qu’ils vivent aujourd’hui, dans leur environnement personnel, familial et leur lieu de stage.

Effectivement les constats sont unanimes sur le dépérissement des activités mais pas leur disparition !

Dans leur vision à 2030, ces élèves nés en 2000 dessinent des plans nouveaux liés à leurs futurs besoins. Beaucoup de souhaits apparaissent. Ainsi, des regroupements de communes doivent permettre de garder des commerces, des services de santé, de sécurité et les écoles. Des plans futuristes ont été élaborés par les élèves.

Pauline affirme le « besoin de vivre dans le milieu rural avec des moyens de transport, de logistique nouveaux qui permettront de répondre aux souhaits des personnes. Les campagnes vont rajeunir !  »

La place du numérique

Un débat s’est instauré sur la place du numérique, des réseaux sociaux. Ces nouvelles technologies prendront-elles la place des magasins, des structures ? Non affirment les élèves, toutes classes confondues.

Léa pense que « les magasins doivent évoluer et vont s’adapter au numérique. Nous avons besoin de voir, d’essayer les produits, même si nous effectuons des recherches sur notre portable. »

Globalement, les élèves sont sensibles à la vie rurale qui doit rester dynamique et attractive. Ils souhaitent garder la proximité, le lien social et culturel de leur territoire. Le calme et la sécurité leur semblent un équilibre pour leur bien-être de demain.

Cette étude réalisée par les élèves sera remise à la fin du mois au conseil de développement. Les élus recevront les résultats de cette réflexion.

Le 21 novembre 2016, les communes de Pipriac et St-Ganton ont été officiellement retenues parmi les dix territoires portant une nouvelle expérimentation de lutte contre le chômage de longue durée. L’entreprise TEZEA porte localement cette initiative. Elle a déjà embauché ses trente-neuf premiers salariés, qui ont suivi un parcours de formation à la MFR de Guipry-Messac.

« L’entreprise TEZEA n’a pas de cœur de métier à proprement parler. Elle se positionne sur des activités non concurrentielles, des services utiles localement mais non satisfaits et correspondant à des besoins réels » explique Guillaume Bonneau, co-directeur de TEZEA. Et de poursuivre : « les activités retenues sont le transport et la logistique, le bâtiment, les espaces verts et le recyclage-réemploi ».

Professionnalisation

Concrètement, les chômeurs de longue durée, inscrits depuis plus d'un an à Pôle Emploi, sont embauchés pour cinq ans en CDI et au Smic dans une entreprise de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) pour faciliter leur retour à l’emploi.

Préalablement à chaque embauche, les candidats doivent suivre un parcours de professionnalisation pour renforcer leurs connaissances et asseoir leurs compétences. « Ce parcours a débuté en décembre 2016 pour s’achever en juin 2017 en ce qui concerne les deux premières vagues de recrutement » précise Béatrice Pinard, responsable de la formation continue à la MFR de Guipry-Messac. « Le nombre de modules suivis varient selon les stagiaires et selon les activités. Toutefois, tous les apprenants sont formés au fonctionnement d’une entreprise de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), à la culture coopérative et au travail en équipe. S'y ajoute la formation à la sécurité en entreprise (Sauveteur Secouriste du Travail et Prévention des Risques liés à l’Activité Physique). Entre décembre 2016 et le 9 juin, la MFR de Guipry-Messac a dispensé quatre-vingt-un jours de formations ».

Théorie et pratique

Les journées de formation sont rythmées par des séances théoriques et de la pratique sur le terrain. « Au-delà de notre rôle de centre de formation, nous avons à cœur d’accompagner TEZEA dans sa construction. Le cadre de l’action territoriale expérimentale (ATE) financée par la région Bretagne, l’association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH) et Pôle Emploi s’y prête parfaitement » ajoute Fabrice Métayer, directeur de la MFR de Guipry-Messac. « Nous formons mais pas seulement. Nous faisons également un retour sur l’ambiance des groupes et le travail d’équipe, les forces et faiblesses de chacun et son évolution dans le parcours. Ces éléments sont des atouts pour l’organisation de l’entreprise TEZEA ».

Approchée pour sa pédagogie de l’alternance et sa spécialité dans l’aménagement paysager (2nde, 1ère, Term), la MFR de Guipry-Messac a mobilisé d'autres compétences du réseau MFR pour répondre précisément aux besoins de l’entreprise : organisation d’un service client avec la MFR de Janzé, gestion de l’entreprise via l’informatique, abattage et bûcheronnage, entretien du petit matériel, travail en ressourcerie et réutilisation du bois de palette.

Volonté de réussir

« J’ai été au chômage pendant deux ans et demi » témoigne Valérie. « J’ai eu du mal à me dire que je devais retourner en formation, mais les séances sont vivantes et très dynamiques et on n'a pas le sentiment d’être pris pour des élèves ». Alain ajoute : « les formations m’ont permis à apprendre aussi sur moi et les autres. Nous partageons la même volonté de réussir et nous nous soutenons ».

« Ce partenariat est très enthousiasmant. Il correspond à nos valeurs et à notre choix de travailler pour et avec des structures locales. Le centre de formation est heureux de participer à cette aventure professionnelle et humaine » conclut Béatrice Pinard.

Après avoir compris les bases de l’équilibre alimentaire, grâce au cours de biologie et suite à l’intervention de Stéphane RENOU, diététicien, nous avons choisi les recettes de notre dîner. Au menu, quelques contraintes à respecter : utilisation obligatoire de fruits et légumes de saison, un budget, et bien sûr, l’équilibre alimentaire ! Nous avons dû également prévoir et assurer la décoration de la table et l’organisation du service.

Les repas ont été préparés avec efficacité et bonne humeur dans les cuisines de la MFR, avec le diététicien. Ces ateliers culinaires nous ont permis de mettre en œuvre des recettes simples, d’apprendre des techniques culinaires, et surtout, de découvrir le plaisir de préparer soi-même son repas. Les dîners ont eu lieu deux soirs, à la MFR, en présence de membres du conseil d’administration, du directeur, de formateurs, des AVS. Ils ont pu tous apprécier à la fois les efforts de décoration de la salle, les saveurs des plats équilibrés, mais aussi notre investissement au service du repas. Les résultats ont été d’une telle qualité, les dîners étaient tellement parfaits qu’il a été impossible de départager les deux groupes !

Les menus (recettes issues du site INTERFEL : lesfruitsetlegumesfrais.com) :

Mardi 17/01 :

Velouté de chou-fleur au lait

Lasagnes aux champignons, poulet et brocolis

Pétales de pommes en feuilleté et verrines de fromage blanc-kiwis et biscuits écrasés

Jeudi 19/01 :

Nems de céleri rave au fromage frais, noix et ciboulette

Parmentier de carottes-poulet

Tartelettes chocolat-kiwi

Classe de 3e MFPH

La réforme des collèges a introduit les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI). L’éducation du consommateur est un de ceux choisis par la MFR de Fougères. Son objectif : permettre aux élèves de 4è de découvrir des activités et des métiers en lien avec la consommation, de les prévenir des risques liés à des habitudes de consommation inappropriées et à des comportements à risques. Les activités proposées intègrent les concepts du développement durable.

Une agriculture de proximité

Astrid JENVRIN est venue présenter aux élèves son métier de commerciale ainsi que son entreprise Distri Malo pour les sensibiliser aux circuits de distribution courts. Depuis 2008, Distri Malo achète fruits, légumes, produits de la mer et viande directement aux producteurs et aux pécheurs. Elle les redistribue dans un rayon de 150 km à des professionnels des métiers de bouche. Les élèves et Astrid JENVRIN ont échangé sur les différents produits de ces producteurs locaux. Ils ont demandé pourquoi ces producteurs avaient opté pour ce mode de distribution. De plus, Astrid JENVRIN a fait réagir les élèves par rapport à l’agriculture de proximité qui participe au développement durable.

Du champs à l'assiette

La restauration de la MFR de Fougères est approvisionnée en fruits et légumes de cette enseigne. Cette démarche permet de soutenir une agriculture de proximité, de protéger son environnement en réduisant l’emprunte carbone et de suivre la saisonnalité des produits. Il est important de sensibiliser les jeunes sur ces notions, pour réfléchir sur leurs propres habitudes alimentaires.

L'en­sei­gne­ment à l'ini­tia­tive de l'éta­blis­se­ment favo­rise les ren­contres et les échanges sur le thème du déve­lop­pe­ment durable.

« La MFR de Goven, par dif­fé­rentes visites et inter­ven­tions, per­met aux jeunes de mieux com­prendre le monde qui les entoure », pré­cise Mme Le Coler, for­ma­trice.

Ils ont ainsi visité Le Relais, implanté depuis juin 1997 à Acigné. Ce réseau d’en­tre­prises agit depuis trente ans pour l’in­ser­tion de per­sonnes en situa­tion d’ex­clu­sion en créant des emplois durables.

M. Dela­noë, chargé de déve­lop­pe­ment, a pré­senté l'ate­lier de tri. Les jeunes ont ainsi pris conscience des volumes trai­tés : tex­tiles, linge et chaus­sures.

Les élèves ont com­pris que cette entre­prise s'ins­crit dans une démarche de déve­lop­pe­ment durable. La dif­fi­culté réside dans la créa­tion et la péren­ni­sa­tion d'un équi­libre viable, pour aujour­d'hui et demain entre trois domaines : l'éco­no­mique, le social et l'en­vi­ron­ne­men­tal.

Ils ont aussi com­pris que chaque don favo­ri­sait la créa­tion d’em­plois ici, mais aussi en Afrique.

Ils ont tous été très inté­res­sés.

La SCOP EBS Le Relais Bretagne emploie à ce jour cent quarante salariés. Le Relais Bretagne compte six boutiques Ding Fring sur son secteur : Vitré, Rennes, Laval, Saint Malo, St Grégoire et Chantepie. Le Relais Bretagne commercialise l'isolant thermique et acoustique du Relais : "Métisse".

Lors d’une première rencontre avec un ancien policier de la brigade des stupéfiants, les jeunes du CFTA de Montfort-sur-Meu ont échangé sur les dangers provoqués par les divers produits existants et les sanctions pénales encourues.

Une écoute attentive

Durant l’intervention, les jeunes se sont rapidement sentis en confiance pour poser leurs questions. A l’écoute des effets engendrés sur la santé et les relations sociales, les jeunes ont été sensibles aux témoignages des expériences rencontrées par l’intervenant.

Deux ateliers proposés

Conduite par la prévention routière, une seconde intervention autour de l’alcool a amené les jeunes à s’interroger sur leurs pratiques et sur leur réaction vis-à-vis de leur entourage. Ils ont suivi deux ateliers : la consommation d’alcool et les effets à travers des simulateurs (à pied, à cyclomoteur, en voiture). Par les simulateurs, les jeunes ont été surpris du changement de comportement occasionné : « Avec les simulateurs, on se rend compte des effets sur notre comportement et sur nos réflexes et donc du danger occasionné pour les autres et nous-mêmes ! », remarque une jeune.

A l’issue des interventions, les élèves ont exprimé le message « Prenons soin de nous et de nos proches, famille et amis ! »

Chaque année, la thématique change puisque l'idée vient des jeunes. Suite à un brainstorming dès le mois de septembre, une idée est retenue parmi toutes. La mini-entreprise s'appellera "SOS Gâtoufait : the breizh cookies express". Elle proposera des préparations pour gâteaux. Le consommateur n'a plus qu'à ajouter les produits frais : œufs et beurre. Les cookies sont prêts à cuire !

Pluridisciplinarité

Cette action est le fil rouge de la première année de CAP. Il permet d'engager les jeunes dans un projet interdisciplinaire et collectif. On y aborde la vente bien sûr, mais aussi le français à travers la préparation du challenge régional organisé par "Entreprendre Pour Apprendre", ainsi que l'anglais puisqu'une partie de la présentation se déroule dans la langue de Shakespeare. Le championnat a eu lieu le 10 mai dernier à Vannes. Au programme de cette journée : visite de leur stand, table ronde et un show de cinq minutes, en anglais, pour présenter de façon dynamique le produit ! Les jeunes ont porté haut les couleurs de leur MFR et vécu pleinement cette fabuleuse expérience !

Un projet fédérateur

La mini-entreprise est un projet où chacun trouve sa place, en fonction du poste pour lequel il a été recruté, responsable marketing ou agent de production. Chacun a son rôle à jouer et le succès tient à cela : se faire confiance, communiquer et savoir révéler le meilleur de chacun au service d'un objectif commun !

Pour les DIMA, objectif : travailler sur l'orientation pour un futur apprentissage. Ils ont pu participer à un atelier « cuisine » à la MFR de St-Aubin-d’Aubigné, visité la Maison des Compagnons du Devoir, le CFA du bâtiment de St-Grégoire et la caserne des sapeurs-pompiers de Beauregard. Ils ont découvert la ville de Dinan et ses remparts. A la MFU, ils ont aussi pu s’initier à la plomberie, ainsi qu’à la taille de pierre.

Les CAP maintenance des bâtiments ont effectué des chantiers écoles à la MFR de St-Symphorien et au CFP de St-Malo. Sur le site de la MFU, ils ont procédé à l'aménagement d’espaces de rangement et à la création de réseaux. L'entreprise Roulin, spécialisée entre autre en outillage électroportatif, les a accueillis le temps d'une visite.

Les futurs agents de maintenance des bâtiments ont échangé autour de l’insertion lors d'une rencontre avec une agence d’intérim et un groupement d’employeurs. Une banque-assurance est également intervenue pour éclairer les porteurs de projet de création d’entreprise. Le temps d’un après-midi, ils ont assisté à une intervention sur l’égalité femmes/hommes, notamment ce qu’il faut connaître dans un cadre professionnel.

Les CS constructions paysagères ont finalisé l’aménagement de l’espace détente de la MFU, rendant le lieu agréable et reposant. Les BP métiers de la piscine ont partagé leur formation entre aménagement du nouvel atelier, visites techniques et interventions de professionnels.

La thématique de la prévention a également été traitée lors d'une matinée autour des risques liés à la conduite sous l’emprise de drogues ou d’alcool. Elle a été déclinée par une mutuelle d’assurance et à travers une exposition-débat mise en place par la protection judiciaire de la jeunesse autour des questions de la justice et du droit des adolescents. Enfin, des volontaires d’Unis-cité sont venus animer des séances de ciné-débat pour trois groupes (DIMA et CAP). L’objectif était de partager des instants de dialogue citoyen et encourager une ouverture sur le monde.

La journée était organisée et animée par les étudiants de l’institut régional sport et santé (IRSS), des bénévoles et professionnels. L’office cantonal des sports de Montauban de Bretagne en était le partenaire. Elle a rassemblé plus de cinq cents enfants de CE2 et de l’institut médico-éducatif.

Deux sites d'activités

Les enfants ont participé à plusieurs ateliers sur les sites sportifs de Saint-Méen-le-Grand et de Montauban de Bretagne : sarbacane, nutrimove, kimball, escrime, badminton, gymnastique, parcours mobilité, atelier bouchon,…

Les élèves des classes de seconde SAPAT et TCVA de la MFR de Saint-Méen-le-Grand les ont encadrés et accompagnés pendant leurs activités.

Une action de solidarité

Une opération de collecte des bouchons en plastique avait été réalisée en amont. Elle doit servir à financer l’installation d’un escalier dans la maison de Jade, atteinte d’un syndrome myasthénique congénital depuis ses cinq ans.

Changer son regard

Les élèves de la MFR, sont heureux d’avoir contribué à cette journée de sensibilisation des enfants à la notion du handicap par le biais du sport et par des jeux ludiques.

Ils ont pu réfléchir et découvrir une autre façon de faire du sport mais aussi une nouvelle vision du handicap.

Cette qua­trième édi­tion du salon de l’amé­na­ge­ment pay­sa­ger « Pays’Art » a regroupé une soixan­taine d’ar­ti­sans du pay­sage : pay­sa­gistes, pépi­nié­ristes et autres four­nis­seurs du sec­teur.

Faciliter les échanges

Le par­cours était entre­mêlé d’ex­po­sants et de nom­breux jar­dins éphé­mères réa­li­sés par des appre­nants de l’école.

L’ob­jec­tif de ce par­cours était de faci­li­ter les échanges entre les pro­fes­sion­nels et un public à la recherche de ser­vices ou de pro­duits pour leur jar­din.

Concours en direct

L’ani­ma­tion majeure du salon se situait au centre de ce par­cours : le concours d’amé­na­ge­ment. Dix binômes consti­tués cha­cun d’un pro­fes­sion­nel et d’un élève en for­ma­tion, devait amé­na­ger un espace de seize mètres car­rés en huit heures ! Les visi­teurs pou­vaient par­ti­ci­per en votant pour l’amé­na­ge­ment qui leur plai­sait le plus.

Deux élèves de 1ère bac pro amé­na­ge­ments pay­sa­gers de la MFR de Gui­pry-Mes­sac ont gagné : Mathis P. et Antoine C. Ils ont reçu du maté­riel pro­fes­sion­nel, un livre pro­fes­sion­nel, une cas­quette et un tee-shirt comme récom­pense.

Ravis d'avoir participé

Les jeunes ont pu nous confier qu’ils avaient été ravis d’avoir contri­bué, cha­cun à sa mesure, à la réus­site de cet évè­ne­ment. « Je suis content d’avoir été sélec­tionné pour le concours. En plus de ça, j’ai eu la sur­prise d’avoir la visite de ma famille ! C’est vrai­ment dom­mage que je ne sois pas le gagnant avec mon coéqui­pier, mais l’es­sen­tiel est d’avoir par­ti­cipé et d’avoir eu plai­sir à le faire », confie Bryan.

Tous volontaires

Cer­tains élèves de 4ee ont été volon­taires pour assu­rer la ges­tion des par­kings. « C’est la pre­mière fois qu’on assiste au salon Pays’Art et c’est super d’avoir été béné­voles, car quand il y avait moins de monde on a pu faire un tour du salon. […] On ne pen­sait pas que la MFR pou­vait être trans­for­mée à ce point. C’est beau ! », se sont enthou­siasmé Manolo et Kévin.

Vous en souvenez-vous ? Fatoumata est arrivée en Bretagne en février 2016. Dans le cadre d'un service volontaire mis en place par l'union nationale Mali-MFR, elle a durant neuf mois rencontré les acteurs des MFR bretonnes : jeunes et adultes en formation, administrateurs, maîtres de stage,... Elle est revenue au Mali en octobre 2016. Depuis, elle a été embauchée par l'union nationale MFR-Mali pour mettre en place des formations à destination des femmes : les activités génératrices de revenus. Ces formations permettent aux femmes de créer leurs propres activités de transformation qui vont pouvoir générer des revenus supplémentaires pour la famille et valoriser les matières brutes produites issues de l'agriculture principalement : coton, mangues, arachides, ... Fatoumata a choisi de nous présenter la formation teinture.

La teinture du bazin

Le bazin est constitué d’un tissu 100 % coton. En Afrique, ce tissu simple est ensuite travaillé artisanalement pour devenir un tissu noble caractérisé par une raideur et une brillance éclatante. La première étape de ce travail artisanal consiste à teindre le tissu blanc. La technique utilisée permet de préserver de la teinture certaines parties du tissu et de former ainsi des motifs en anneaux ou en bandelettes. On peut également choisir de garder le blanc immaculée du tissu. L’étoffe est ensuite amidonnée puis frappée par des tapeurs de bazin. Avec un maillet en bois, ils frappent à grands coups le tissu. Résultat final : le simple tissu en coton se transforme en un noble bazin. C’est ce bazin qui est alors utilisé pour confectionner les vêtements ; Agrémentée de borderie et de surpiqûres, c’est la tenue parfaite pour les grandes occasions. Le bazin est également utilisé en décoration intérieure pour la confection de rideaux ou de linge de table.